aigle Posté(e) le 1 mars 2012 Share Posté(e) le 1 mars 2012 Merci manivelle pour ce bon tour. Vous légitimez mon intuition : on aurait pu imaginer (au moins) voire réaliser (au mieux) un binôme M4000/MF1. Et vous le démontrer avec des détails remarquables. Félicitations.Mais pour crédibiliser votre scénario, il faudrait estimer les coûts. J'avais entendu 250 MF pour le 2000 (et 350 pour les biplaces N et D). Si on estime le 4000 au double on monte à 500 MF l'unité (voire 700 pour les N et D ?). Pour le F1, j'avais en tête 100 ou 120 MF (mais il s'agissait peut -être de la version C : le E aurait peut-être été plus cher).Qu'en pensez vous ?Je précise un autre point qui a été soulevé par certains : le rayon d'action du 4000 en version "intercepteur" n'était pas destiné à survoler Moscou ni Vladivostok mais à assurer de longues patrouilles à l'intérieur de nos frontières. Un spécialiste peut il nous confirmer que l'autonomie est un atout en combat aérien ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 2 mars 2012 Share Posté(e) le 2 mars 2012 Mais pour crédibiliser votre scénario, il faudrait estimer les coûts. s'affranchir des contraintes de coût discrédite toute démonstration, à ce tarif le PA2 serait en construction et nous aurions déjà 6 escadrons ops sur Rafale le rayon d'action du 4000 en version "intercepteur" n'était pas destiné à survoler Moscou ni Vladivostok mais à assurer de longues patrouilles à l'intérieur de nos frontières. Un spécialiste peut il nous confirmer que l'autonomie est un atout en combat aérien ? Je ne suis pas spécialiste mais la réponse semble évidente: oui A technologie égale rompre le combat pour cause de pétrole équivaut à perdre la supériorité aérienne donc à abandonner le ciel aux offensives adverses. Il suffit d'une perte temporaire ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jérôme Posté(e) le 2 mars 2012 Share Posté(e) le 2 mars 2012 n’empêche que l'ada avec des M4000 +M2000 sa aurait eu de la gueule :P Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aigle Posté(e) le 5 mars 2012 Share Posté(e) le 5 mars 2012 s'affranchir des contraintes de coût discrédite toute démonstration, à ce tarif le PA2 serait en construction et nous aurions déjà 6 escadrons ops sur Rafale la question des coûts est évidemment centrale. Mais hélas ceux-ci sont largement opaques. Si on pose sommairement les équations suivantes : le prix d'1 M4000 = celui de 2 M2000 et 1 M2000 = 2 F1... j'en déduis que 1 M4000 = 4 F1 sachant que la France a acquis 315 M2000 (j'arrondis à 320 pour simplifier les calculs), on peut penser qu'au lieu des 2000 on aurait pu acheter 640 F1 ou 160 4000 ou un panachage des deux. Par exemple 120 M4000 (pour le prix de 240 M2000) et 160 F1 - soit 280 appareils "uchroniques" au lieu de 315 "historiques". Sachant qu'en réalité ont été acheté dans les années 1970/1980 246 F1 dont environ 160 F1 C (chasse) et 60 F1 CR (reco) et 26 biplaces école et 200 jaguars (dont 160 A d'assaut et 40 biplaces école), nous aurions pu avoir vers 1992, l'ordre de bataille suivant : 4 escadres de défense aérienne dont 3 sur F1 C (historiques) et 1 sur 4000C (uchronique) 6 escadres de FATAC dont 3 sur F1 E (uchroniques en remplacement des Mirages IIIE et V historiques qui furent en réalité remplacés par des 2000 N et D historiques) et 3 sur jaguar A (historiques) 1 escadre de reco sur F1 CR (historiques) 1 escadre de FAS sur 4000B (uchroniques en remplacement des mirages IV historiques qui ne furent pas remplacés). Rappeleons qu'à la fin des années 1980 nous avions en ligne des appreils complètement dépassés et non remplacés par le 2000 : Mirages IIIE (jusqu'en 1995 !) et mirages V de l'armée de l'air - crusader de la MN. Il faudrait évidemment affiner ces estimations : le F1 E était sans doute plus cher que le F1 C - si la majoration est forte la proportion 1 M2000 = 2 F1 ne tient plus et toute cette brève simulation s'effondre. Il y aussi le coût des développements des variantes - mais dans la réalité, la défense a bien payé le développement d'un IV P/ASMP (qui aurait pu financer le 4000B uchronique), d'un 2000 N (très coûteux du fait du radar et de son aile delta inadaptée au vol basse altitude), du F1 CR et du F1 CT (transformation du F1 C). On pourrait complter l'étude en envisageant de faire du F1E un chasseur de défense aérienne et de convertir les F1C en CT. A la fin de la guerre froide, on aurait pu retirer sans remplacement les jaguar A et introduire le Rafale pour remplacer le F1 C (ou CT). Il y a dans cette affaire deux questions de principe importantes : d'une part, doit on poursuivre le rêve (phantasme ?) de l'avion unique : le 2000 devait avoir trois variantes chasseur, bombardier nucléaire et bombardier classique. Le rafale doit être omnirôle ...N'tait il pas plus simple de garder sereinement deux types d'avions ? c'était le choix fait par le général de Gaulle et Messmer quand ils ont retenu un chasseur (le F1 C) ET un avion d'assaut tactique (le jaguar A). D'autre part, à l'export, doit on toujours être au "top niveau "international ? l'expérience du Rafale montre qu'un très bon avion très coûteux n'est pas facile à vendre ...un avion solide et peu coûteux (comme le F1.. ou le gripen) n'est il pas préférable? Conclusion : un binôme 4000 (avion très performant et très coûteux - probablement inexportable sauf en Arabie) et un F1 "musclé" (avion rustique, efficace, peu coûteux quoique moins performant et qui aurait pu être proposé à de nombreuses forces aériennes du Tiers monde). Bon je m'arrête là et livre cette simulation aux critiques acérées du forum .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 6 mars 2012 Auteur Share Posté(e) le 6 mars 2012 Il faudrait évidemment affiner ces estimations : le F1 E était sans doute plus cher que le F1 C - si la majoration est forte la proportion 1 M2000 = 2 F1 ne tient plus et toute cette brève simulation s'effondre.Le prix des F1E produit dans les années 80 à la place des 2000 aurait probablement été bien plus proche de celui des mirage 2000 que de celui des F1C. Déjà le F1E avait presque 25% de surcoût par rapport au F1C presque aussi performant et de la même époque. Ensuite il faut compter l'inflation (si on parle de F1E produit dans les années 90, ça risque de ne pas être négligeable) mais surtout les diverses modernisations du système d'arme. Les commandes de vols et la structure de l'avion resteront les même (globalement celle du F1C) mais avec le réacteur du mirage 2000 puis le radar du mirage 2000, ça augmente sensiblement le coût. Mais si le F1 coûte quand même moins cher que le 2000, on risque de n'avoir une différence de prix que de 20 ou 30 % et non du simple au double. Il y aussi le coût des développements des variantes - mais dans la réalité, la défense a bien payé le développement d'un IV P/ASMP (qui aurait pu financer le 4000B uchronique), d'un 2000 N (très coûteux du fait du radar et de son aile delta inadaptée au vol basse altitude), du F1 CR et du F1 CT (transformation du F1 C). Le 4000 avait besoin du radar du 2000N (en plus de celui du 2000C) et la modernisation de quelques mirage IV n'a pas du être très significative (d'ailleurs je proposerais bien de se servir de ces mirage IV conservant encore du potentiel pour des missions conventionnelles si on en a plus besoin pour le nucléaire) Quand aux modernisation des F1, il aurait aussi fallu la réaliser (soit pour convertir les F1C en F1E, soit pour disposer d'un avion de reco) Il y a dans cette affaire deux questions de principe importantes : d'une part, doit on poursuivre le rêve (phantasme ?) de l'avion unique : le 2000 devait avoir trois variantes chasseur, bombardier nucléaire et bombardier classique. Le rafale doit être omnirôle ...N'tait il pas plus simple de garder sereinement deux types d'avions ? c'était le choix fait par le général de Gaulle et Messmer quand ils ont retenu un chasseur (le F1 C) ET un avion d'assaut tactique (le jaguar A).Le "choix" du mirage F1 et du jaguar, n'était pas vraiment un choix. Il faut se replacer dans le contexte politique du moment ou la France quitte "brutalement" l'OTAN et plusieurs de ces programmes militaires ne sont plus vraiment adapté. Si on rajoute que Dassault a hérité du Jaguar lors du rachat de Bréguet et que l'armée de l'air a du se rabattre pour condition économique sur le F1 et non les F2 ou F3 plus performant (et finalement peut-être plus adapté pour un pays qui ne fait pas partie de l'OTAN) le choix est vraiment un choix par défaut. D'ailleurs au sujet du jaguar, ça a failli n'être qu'une sorte de gros alpha jet (lui directement produit par Dassault et non Bréguet racheté par Dassault) capable de vol supersonique (comme le T38) et un peu plus crédible en air-sol. Conclusion : un binôme 4000 (avion très performant et très coûteux - probablement inexportable sauf en Arabie) et un F1 "musclé" (avion rustique, efficace, peu coûteux quoique moins performant et qui aurait pu être proposé à de nombreuses forces aériennes du Tiers monde).En fait, on aurait même eu un trinome voir 4 avions au catalogue avec les jaguar et Alpha jet. Le Mirage 4000 pour le très haut de gamme, le F1 pour la chasse "légère" mais encore performante (et avec les missiles air-air R530 c'est plus crédible qu'un F16 limité aux Sidewinder) et les jaguar et/ou alpha jet comme avion "rustique" économique mais encore efficace en air-sol (et en air-air, mais pas face à des chasseurs) Quand il y a des critiques sur le coté trop "haut" de gamme du rafale, j'ai l'impression que c'est plus une critique sur l'absence d'avions d'entraînement ayant un dérivé de combat proposé par Dassault qu'un véritable défaut du rafale. Le problème c'est qu'à cette époque on a fait le Jaguar, le mirage F1, le SuE, le mirage 2000 et l'Alpha Jet (tout en construisant les proto mirage F2/F3/G4/G8/4000 et même partiellement tornado) donc oui on aurait probablement pu faire mieux (abandon du SuE, du Jaguar ou de l'Alpha jet et du 2000 pour développer le 4000) mais on aurait aussi pu faire pire (je vous laisse imaginer nos effectifs en cas de choix du tornado et du G4 par exemple) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 7 mars 2012 Share Posté(e) le 7 mars 2012 La france n'à jamais quitter l'Otan, mais seulement le commandement intégrer, grosse différence. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aigle Posté(e) le 17 mars 2012 Share Posté(e) le 17 mars 2012 Pour répondre aux objections d'ARPA, je propose d'approfondir le débat en envisageant la question de départ : dès lors qu'il est exclu de doter l'armée de l'air d'un nombre trop faible d'avions de combat en retenant uniquement le 4000 et qu'il aurait donc fallu binômer le 4000 avec un "petit" avion de complément (sensiblement moins cher que le 2000), jusqu'où aurions nous pu accepter de "dégrader" les performances de cet appareil junior ? J'avais proposer de chosir le F1 E mais il était peut-être trop cher (1 F1 E = 70 à 80% du prix d'un 2000?).,Aurions nous pu conserver et moderniser légèrement le F1 C - dans l'esprit du F1 CR construit de 1981 à 1983? en construisant des F1 CT (neufs et non par transformation du F1 C)? aurait il été pertinent de concevoir un F1 D (biplace d'assaut classique) à partir des versions assaut vendues à l'export (Afrique du Sud ou Espagne) ? Ou bien aurait il eu un sens de développer un Alpha jet d'assaut sur le modèle allemand ? éventuellement équipé pour larguer des bombes nucléaires AN 52 voire l'ASMP ? dans ce cas nous aurions eu un schéma extrême avec deux appareils aux caractéristiques radicalement distinctes ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 17 mars 2012 Share Posté(e) le 17 mars 2012 Un Alpha Jet avec un ASMP ? :O :lol:Je sait que l'on à monter un Exocet sur ces petites bétes, mais faut pas réver. L'avion le plus petit à avoir emporter une bombe à était le A-4 Skyhawk qui à tout de même d'autres performances.Un Alpha Jet d'assaut pour faire le ''Coin'' en Afrique, pourquoi pas; mais j'ai un doute sur le rayon d'action de ces engins emportant une forte charge utile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 17 mars 2012 Auteur Share Posté(e) le 17 mars 2012 Jusqu'où aurions nous pu accepter de "dégrader" les performances de cet appareil junior ? Jusqu'au Jaguar ? Non quand même pas ... :lol: Ou bien aurait il eu un sens de développer un Alpha jet d'assaut sur le modèle allemand ? éventuellement équipé pour larguer des bombes nucléaires AN 52 voire l'ASMP ? dans ce cas nous aurions eu un schéma extrême avec deux appareils aux caractéristiques radicalement distinctes ! Reste à voir l'intérêt. Objectivement un Alpha jet d'assaut doit avoir de "bonnes" performances et s'approcher des A4, SuE ou AMX à peine plus gros. Il a quand même équipé l'armée allemande en complément du gros Tornado (plus proche du 4000 que du 2000 pour sa taille) et l'Italie a quasiment fait le même choix avec l'AMX. Même si développer un Alpha jet d'assaut peut avoir du sens au coté des mirage 4000 (choix des Allemands, Italiens, Qataris ... ils ne doivent pas tous être stupide), il reste quand même à savoir si ça avait du sens pour nous. Dans les années 80 la dissuasion nucléaire (qui serrait en plus renforcée par le 4000) rend peu probable une guerre majeure pour la France. Donc on se retrouve quasiment dans la posture de l'après guerre froide ou on a besoin d'une armée d'OPEX plus qu'une armée défensive. Et là on voit que les Allemands ont décidé de retirer leurs Alpha jet du service et que les Italiens n'ont presque jamais utilisés leurs AMX. Un avion d'assaut léger me paraît donc presque inutile pour nos besoins. Il ne faut pas non plus lui attribuer des missions qu'il est inconcevable qu'on confie à des avions économiques. Le mirage 2000 n'a jamais été apte à l'emport AN52, pourquoi voudrais tu qu'un avion de sa génération soit apte à l'emport de l'AN52 qui va bientôt être retiré du service ? De même pour l'ASMP, si on a des mirage 4000, la question ne se posera pas (ou alors pour la marine, mais on s'en fout un peu) Si on a un avion pas cher au coté des mirage 4000, c'est justement pour faire des missions "pas cher" de faible intensité au coté des mirage 4000. Maintenant on a aussi un problème politico/industriel vu que si la France commande 175 Alpha Jet E et autant de A (et combien de M ?), cela déséquilibre l'accord avec les Allemands donc il est presque plus facile de choisir un autre avion (co-développé ou non avec un autre pays) Ce "problème" peut aussi être une solution vu que ça nous permet de "choisir" l'avion de notre choix. En cahier des charges, il faut un avion pas cher mais plus qu'un avion d'assaut il faut en réalité un avion polyvalent capable d'effectuer presque toutes les missions de basse intensité (ou avec le soutient d'un mirage 4000) Si on rajoute en plus qu'il faut un avion facile à exporter (le mirage 4000 risque d'être trop cher donc dur à exporter en grand nombre) on arrive en fait au cahier des charge du F5. Une sorte de nouveau F5 de chez Dassault (qui peut participer au développement vu qu'il prévoyait de financer le 2000) serrait l'idéal. En plus un Larzac avec post-combustion aurait quasiment la même puissance que le réacteur du F5 donc on ne doit même pas payer de développement complet d'un nouveau réacteur. Pour les mission de défense aérienne du territoire un F5 moderne (soutenu par les radar terrestre) serrait suffisant (c'est le cas en Suisse) et même pour les OPEX, si on part du principe que les mirage 4000 ont fait le ménage ou que la menace est vraiment très faible (et que les 4000 peuvent venir assez rapidement grâce à leur rayon d'action) ça devient envisageable (enfin autant que les AMX italiens qu'on a quand même finit par voir) Je n'y avait pas pensé, mais ça pourrait faire un What if assez crédible. En 1976 Dassault propose le développement de 2 avions en parallèle, le gros mirage 4000 et un "mirage 400" (principalement financé sur fond propre pour l'exportation) beaucoup plus petit avec des réacteur Larzac (donc presque 5 fois moins puissant avec une post combustion) qui reprendra presque la même configuration mais avec beaucoup moins d'équipements ou plus petits. Cette solution est accepté. En France le mirage 400 est rapidement choisi pour nous permettre d'avoir des effectifs suffisant et donc consacrer nos "rares" mirage 4000 aux OPEX et aux FAS. Là, le What if devient assez complexe parce qu'en plus du mirage 4000 (nettement plus adapté à nos besoins de politique international que le M2000) la France dispose aussi d'un avion économique/rustique nous permettant d'avoir des effectifs assez important à déployer. On peut même rajouter qu'un avion léger biréacteur serra plus facilement navalisable qu'un 2000 et donc que la marine peut s'équiper d'un nouvel appareil dans les années 80 (pour remplacer les Crusader). A l'export l'offre française avec un modèle haut de gamme permettant d'affronter les F14, F15, Su27 ou Mig31 et un modèle économique permettant de remplacer les F5 ou Mig21 pour moins cher que les F16, MiG29 ou gripen nous ouvre de nombreux marché. La plupart des clients du mirage 2000 nous restent fidèle et décident de commander les 2 avions (en gros à la place de 3 M2000, ils ont 1 M4000 et 2 M400) surtout que des accords avec la France qui peut rapidement déployer ses mirage 4000 à très grand rayon d'action (plus de 6000 km en convoyage sans ravitaillement) permettent de rapidement compenser une infériorité numérique ou des pertes (en cas de choix principal du M4000) ou une infériorité qualitative (en cas de choix du M400 et qu'ils se font agresser) L'offre française crée une prolifération des armements (par exemple l'achat de M4000 par la Grèce entraine celui de F15 par la Turquie, mais aussi avec le M400 qui permet d'équiper des forces aériennes actuellement sans avions de combat et finit par justifier le développement du F20 pour le concurrencer) qui finit même par nous forcer à équiper certains de nos DOM TOM de petites escadrilles permanentes de M400 (et capable de recevoir rapidement des M4000) La Marine décide rapidement de s'équiper d'une version embarquée du petit M400 pour remplacer ses Crusader (même avec son radar trop petit, le M400 reste plus crédible que le SUE ou un F8 devenu plus dangereux pour ses pilotes que pour ceux d'en face) et former 2 flottilles ce qui permet aussi de déployer 2 GAN (dont un pour le combat de faible intensité) Le choix de la marine française et suivi par celui d'autres marine (en plus de l'Argentine et du Brésil, il y a l'Inde ou l'Australie en pays disposant d'un CATOBAR en 1980 qui auraient pu vouloir les conserver le temps de tester les M400 embarqués et ça reste un concurrent face aux harrier adaptés aux PA STOVL et les américains peuvent vendre plusieurs Essex en catobar léger) Le développement du rafale risque d'être fortement repoussé ou ralenti (la marine ne serra peut-être même pas intéressé si le CdG est conçu pour pouvoir embarquer des avions de la taille du Mirage 4000 et l'armée de l'air ne reproche même pas au M4000 de coûter trop cher vu qu'elle peut s'équiper du M400 en nombre suffisant) On se retrouve en 2012 avec un mirage 4000 qui peine à l'export face aux avions de nouvelles générations (typhoon principalement mais probablement aussi F22 si le nombre de chasseurs lourds en service est vraiment plus important qu'aujourd'hui) un M400 qui reste toujours très compétitif (et modernise les aviations des pays d'Europe de l'Est) et un prototype de chasseur de 5/6 G en cours de développement. 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aigle Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Merci ARPA de ce développement très imaginatif mais assez cohérent.Pour ma part je suis toujours méfiant à l'égard de l'avion unique (p ex : le 2000) qui est un avion forcément moyen et qui risque d'être insuffisant pour la vraie guerre et néanmoins trop cher pour les conflits de basse intensité...Avec le Rafale on a plutôt fait le choix d'un avion de luxe très performant mais ... on a terriblement peur de le perdre "bêtement" en OPEX ...finalement dassault à imposer à Chirac (dès 1986 !) le choix que Giscard avait refusé en 1975.Pour revenir à l'ASMP : je ne trouve pas choquant de le faire porter par un Alpha Jet pour deux raisons : d'une part le SEM le fait bien et d'autre part la distance de sécurité (300 Km) me semble bien adaptée à un petit avion peu performant (disons pour les missions pré-stratégiques voire quasi-tactiques) qui peut larguer l'arme en limitant les risques liés au survol du territoire ennemi...un 4000B assumant pour sa part des missions stratégiques ou pré-stratégiques en territoire soviétique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Pour ma part je suis toujours méfiant à l'égard de l'avion unique (p ex : le 2000) qui est un avion forcément moyen et qui risque d'être insuffisant pour la vraie guerre et néanmoins trop cher pour les conflits de basse intensité...Avec le Rafale on a plutôt fait le choix d'un avion de luxe très performant mais ... on a terriblement peur de le perdre "bêtement" en OPEX ...finalement dassault à imposer à Chirac (dès 1986 !) le choix que Giscard avait refusé en 1975. -Rien a voir le refus de Giscard concerne un avion de la classe des 20 tonnes, le Rafale est un avion de la classe des 10 tonnes ce n'est pas le même format. Dassault n'impose rien il propose une solution qui doit être financièrement acceptable tout en étant efficace au niveau ops sur 30 ans ou +. -En OPEX ce ne sont pas tant les avions que l'on a pas envie de perdre que les pilotes. -Le Rafale n'est pas un avion de luxe, c'est un système d'arme qui nous permet d'agir avec un degré d'efficacité > à la plupart des autres nations, nous n'avons rien à faire aujourd'hui avec des appareils bas de gamme dont la survivabilité face à des systèmes proliférants est sujette à caution... Pour revenir à l'ASMP : je ne trouve pas choquant de le faire porter par un Alpha Jet pour deux raisons : d'une part le SEM le fait bien et d'autre part la distance de sécurité (300 Km) me semble bien adaptée à un petit avion peu performant (disons pour les missions pré-stratégiques voire quasi-tactiques) qui peut larguer l'arme en limitant les risques liés au survol du territoire ennemi...un 4000B assumant pour sa part des missions stratégiques ou pré-stratégiques en territoire soviétique. Le SEM tire l'ASMP parce qu'on a rien de mieux sur PA jusqu'à l'arrivée du Rafale, l'avion frappe a minima sur des zones littorales il n'est pas fait pour pénétrer un dispositif dans la profondeur. Equiper le Gadget de l'ASMP est une hérésie, l'avion avec cet engin n'a aucune allonge il n'est pas ravitaillable n'a aucun moyen d'autodéfense. Bref çà ne sert à rien, surtout sur ce genre de mission qui par définition, et au regard de notre stratégie d'ensemble est fatalement très ciblé donc le fait d'un petit nombre d'avions. Je rappelle que l'Alpha Jet Nouvelle Génération Ecole Appui qui fut photographié avec un AM 39 dans le cadre du contrat égyptien, n'avait qu'un FLIR et pas de radar ... pas très pratique pour mettre en oeuvre un missile tirable à distance de sécurité en dehors de toute portée visuelle. Les gadget allemand remplaçaient les G91,sur des missions tactique à courte portée (anti char anti hélo) dans le cas d'un conflit centre europe ils auraient eu des espérances de vie < à une heure au dessus du front, tout le monde le savait Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 26 avril 2014 Auteur Share Posté(e) le 26 avril 2014 J'écris ici pour éviter de polluer un peu plus le topic des EAU (il y a déjà presque 2 pages de HS "mirage 4000") Quand on parle du mirage 4000, il y a tout le temps l’argument du prix qui revient. Il s'agissait d'un avion "trop" cher, "trop" gros. Quand on le compare aux mirage 2000, F1 ou au Jaguar, c'est évident. Mais si on le compare au Tornado, il fait quasiment la même taille "donc" le même prix. Le tornado a été acheté à 359 exemplaires pour l'Allemagne (de l'Ouest) et 398 pour le Royaume Unis. La Luftwaffe a complété ses 359 tornado par 175 Alpha Jet A. La RAF et la RN se sont aussi équipé de 110 Harrier II à la même époque. Même l'Italie s'est dotée de 100 Tornado qui ont été complété par 136 AMX et 18 AV8B+. Pendant cette période (mise en service en 82 pour le Tornado, 83 pour le Harrier II, 79 pour l'Alpha jet, 84 pour le 2000, 78 pour les SuE...) la France n'a reçu "que" 315 mirage 2000 et 70 SuE (ainsi que 175 Alpha Jet mais qui ne sont pas prévu pour servir au combat, mais il y a aussi eu des Hawk et des MB339) J'en viens donc à me poser une question, est-ce que le budget de l'armée de l'air (et de l'aéronavale ?) était inférieur à celui des pays voisins ? (la dissuasion n'est plus une véritable excuse vu que 5 SNLE sont déjà en service et on ne va en acheté plus qu'un seul, même si on va moderniser les 5 autres et acheter des missiles) Ou est-ce que les avions de chez Dassault étaient vraiment cher ? (pourtant les clients export n'avaient pas l'air de cet avis surtout comparé au Tornado) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 26 avril 2014 Share Posté(e) le 26 avril 2014 Tiens, bonne question. Je pense que la part de RAF dans le budget du MoD était bien plus importante que celle de l'armée de l'air française vu que la British Army n'est, même durant la guerre froide, qu'un corp expéditionnaire. L'armée de terre française avec ses 1200 AMX 30 était privilègier vu la menace a 2 étapes du tour de France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 26 avril 2014 Auteur Share Posté(e) le 26 avril 2014 C'est vrai que la France avait 3 armées à financer (air/terre/mer) alors que les anglais n'en avaient que 2 (pas d'armée de terre) de même que les allemands (pas de marine) L'Italie est le pays qui se rapproche le plus de nos contraintes. C'est peut-être ce qui explique leur petit nombre d'avions (seulement 254 tornado/AMX/AV8B+ entre 1980 et 2000) par rapport aux autres pays. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 26 avril 2014 Share Posté(e) le 26 avril 2014 (modifié) C'est vrai que la France avait 3 armées à financer (air/terre/mer) alors que les anglais n'en avaient que 2 (pas d'armée de terre) de même que les allemands (pas de marine) Ok la flotte allemande était "relativement" limitée (mais pas complètement négligeable non plus), mais la Royal Army disposait quand même de 150'000 hommes d'active en 1990 (+70'000 réservistes), ce qui n'est pas forcément rien. Après, de mon point de vue ce que la France avait surtout à financer, c'est un programme nucléaire 100% indépendant, ce qui mine de rien à un coût non négligeable (surtout avec la volonté de garder des armes nucléaires déplorables depuis la terre, la mer et le ciel, jusqu'à la fin de la guerre froide plus ou moins). Les UK eux, ont énormément utilisé de matériel US à ce niveau, ce qui diminue les coûts, surtout qu'à partir de 1963, tous les essais UK se sont fait sur le centre d'essai du Nevada, en coopération avec les US... (rien que pour le coût logistique, par rapport à un centre d'essai situé dans un des endroits les plus isolés de la planète (Polynésie française), ça change pas mal de choses) Modifié le 26 avril 2014 par Chris. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 27 avril 2014 Share Posté(e) le 27 avril 2014 Cela est un peu HS par rapport au M4000 mais voici un rappel de l'évolution du budget de la défense depuis la guerre d'Algérie : http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/le-budget-de-la-defense-en-declin-depuis-soixante-ans-14-03-2013-1640131_53.php Il y a un paragraphe sur les années 70 intéressant : Des années Giscard favorables Quand le Général quitte le pouvoir en 1969, la part du PIB consacrée à la défense est inférieure à 3,5 %, avant de chuter encore : à la fin de la période Pompidou, en 1974, l'effort a été stoppé et la défense ne représente plus que 2,5 % du PIB. Georges Pompidou n'avait d'ailleurs pas d'appétence particulière pour ce sujet et il faudra attendre l'intérim du président Alain Poher, entre la mort de Pompidou et l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, pour que l'ingénieur militaire Jacques Chevalier lui fasse signer le lancement du missile nucléaire à têtes multiples M4 ! Les années Giscard sont d'ailleurs favorables aux armées, auxquelles ce président n'a pourtant pas laissé un grand souvenir. Il a en effet tué dans l'oeuf un projet stratégique pour Dassault, le Mirage 4000, et ne fut pas loin de laisser à l'état de tôles un sous-marin nucléaire lanceur d'engins. Mais à la fin de la loi de programmation militaire lancée sous son égide, qui se termine en 1982, le budget de la défense a remonté. Il est à 2,97 % du PIB. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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