tom Posté(e) le 12 mars 2012 Share Posté(e) le 12 mars 2012 Yaalom - unité des forces spéciales israélienne http://www.webpark.ru/comment/yaalom---spetspodrazdelenie-izrailya http://img15.hostingpics.net/thumbs/mini_254385Izrael20.jpg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 13 mars 2012 Share Posté(e) le 13 mars 2012 En cyrillique ? Mon traducteur automatique se rend :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 13 mars 2012 Share Posté(e) le 13 mars 2012 En cyrillique ? Mon traducteur automatique se rend :lol: Lol ya 3 lignes de texte... c'est surtout des photos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Revan Posté(e) le 17 mars 2012 Share Posté(e) le 17 mars 2012 Parmi les forces spéciales israéliennes, on peut citer la très connue Shayetet 13, une sorte d'équivalence des SEALs américains. Une de ses dernières opérations a été l'abordage de la flottille pour Gaza en 2010. Il y a aussi le Sayeret Matkal, une unité de forces spéciales spécialisés dans la lutte contre le terrorisme. Cette dernière unité est connue pour le célèbre raid d'Entebbe en 1976. Yaalom est spécialisé dans un domaine précis ? Bon après, j'ai juste quelques connaissances générales. Je me suis renseigné par curiosité sur Tsahal et sur les forces spéciales d'Israël pour mieux comprendre l'abordage de la flottille pour Gaza. Et pour mieux comprendre la situation avec l'Iran. En tout cas, ça me rappelle Bravo Two Zero, dans lequel, un SAS britannique, Andy McNabb, capturé en Irak en 1991 était pris pour un soldat des forces spéciales israéliennes (et il a pris pas mal de coups à cause de cette suspicion) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 17 mars 2012 Share Posté(e) le 17 mars 2012 Yahalom est une unité du génie de Tsahal, avec des spécialistes en démolition, déminage, etc. J'ai l'impression qu'elle opère habituellement en soutien d'autres unités, en fournissant des experts du génie au Sayeret Matkal, Shayetet 13 etc. en fonction des besoins. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 17 mars 2012 Share Posté(e) le 17 mars 2012 La profusion des "unités spéciales" en Israël (chaque branche, chaque arme, chaque spécialité en a) ne vient-elle pas du fait de la conscription, et plus encore de la (mauvaise) façon dont elle fonctionne aujourd'hui? Une armée d'active microscopique en termes d'effectifs de combat, avec quand même un certain besoin ponctuel, n'a t-il pas amené à faire beaucoup de sélection dans les pools d'active (pros et conscrits) pour former autant d'unités "spéciales" que possibles, autant pour disposer d'un réservoir global suffisant de soldats qualifiés dans tous les métiers (donc aussi une "école" de savoirs-faires opérationnels) que pour avoir un pool "spécial" fourni pour chaque zone militaire. Beaucoup de ces unités sont-elles si "spéciales" que ça? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 17 mars 2012 Share Posté(e) le 17 mars 2012 Il existe un témoignage d'un Français qui a fait partie du Sayeret Tzanhanim, leurs opés sont de l'action commando en petites équipes, mais ca semble comparable aux GCP/GCM chez nous. Un truc un rien perturbant avec les Israéliens c'est que le terme "Sayeret" veut dire "unité de reconnaissance", donc utilisé pour beaucoup de choses. Un peu comme Spetsnaz en fin de compte... ou même "forces spéciales" :lol:Faut voir aussi le "niveau" d'emploi : au niveau de l'EMG, on n'a que Matkal, Shayetet 13 (marine) et Shaldag (armée de l'air). Le reste est généralement soit une unité attachée à une brigade(Tzanhanim), une unité spécialisée attachée à un commandement région militaire (unité contre-guerilla Egoz, unités de renseignement Shimson & Duvdevan), ou constitue un élément "de pointe" d'une arme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 ShimsonN'existe plus depuis les accords d'Oslo vu que Gaza est passee aux palestiniens. C'etait une unite dediee exclusivement aux operations clandestines a Gaza le plus souvent sans uniforme. Pour anecdote l'unite s'appelait Shimshon parce que Samson est mort entre les mains des philistins a... Gaza. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Enfile ta kippa et file dans la première yeshiva, mécréant! Tu me copieras cent fois: "Samson est mort de sa main en faisant s'écrouler un temple dont il a pu bousiller les colonnes de soutien après avoir résolu ses problèmes de calvitie aussi involontaires que précoces".... Non mais! Honte à toi! Je sais que les Israéliens donnent peu de détails sur leurs opérateurs de forces spéciales, mais Samson, c'est comme Andy McNab et quelques autres: il a fait couler pas mal d'ancre.... Samson et Dalila Bravo Two Zero: le retour.... Ceci dit, cette histoire particulière, en pointant le rôle de Dalila dans le sabotage du principal multiplicateur de forces du dit opérateur est-il là pour souligner le risque d'infiltration des unités FS israéliennes par des opérateurs palestiniens/philistins? Ou pour dire que Dieu ne veut pas de femmes dans les unités spéciales ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Ben je voulais eviter de dire que 2000 ans avant le bordel actuel, un israelite avait commis un attentant suicide contre des philistins. :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Ben il a des excuses: sa bourgeoise venait de l'entuber, il venait de perdre ses cheveux (alors qu'il était tout jeune et pétant de santé) et par là ce qui lui permettait de pratiquer son métier (= plus de job), les Philistins en ont profité pour lui faire passer un sale quart d'heure.... Laisse souffler ce pauv'gars avant de lui refiler l'étiquette de commando suicide.... Une dépression pré-trentaine, c'est rude, même pour un opérateur FS! Alors on va plutôt mettre ça sur une crise de stress post-traumatique :lol:! Bon, en plus, les Philistins, apparemment, étaient pas vraiment une population apparentée aux locaux, mais plutôt des Grecs, si ma mémoire est bonne.... Ca complique encore la géopolitique de cette opération spéciale . Entre un Ariel Sharon qui finit en légume qu'on n'ose pas débrancher, emmêlé dans des scandales de pots de vins et corruption, un Netahnyaou en phase de délire jusqu'au boutiste ou un barak semi-obèse avec sa tronche de charcutier mesquin d'un côté, et un sniper nommé David qui devient roi, un nageur de combat faisant une infiltration en baleine (Job) ou un opérateur "action" comme Samson qui sait ce que partir avec panache veut dire, de l'autre côté, je dis que les FS israéliennes sont vraiment à la ramasse et qu'elles ont perdu la main. Et pas qu'un peu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Bon, en plus, les Philistins, apparemment, étaient pas vraiment une population apparentée aux locaux, mais plutôt des Grecs, si ma mémoire est bonneOn suppose que c'est une population indo europeenne venue par la mer. et un sniper nommé David qui devient roi, un nageur de combat faisant une infiltration en baleine (Job) ou un opérateur "action" comme Samson qui sait ce que partir avec panache veut direPas mal, je lirai plus la Bible de la meme maniere. Par contre, il s'appelle Jonah, celui avec la baleine. P.S: C'est peut etre Dimanche, mais on va arreter le catechisme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Par contre, il s'appelle Jonah, celui avec la baleine Merde! Les cours de catéchisme sont trop loin..... Mais bon, avantage d'être catho: quelques paters et quelques ave, et je suis pardonné ;) :lol:. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Merde! Les cours de catéchisme sont trop loin..... Mais bon, avantage d'être catho: quelques paters et quelques ave, et je suis pardonné Wink cheesy.Et puis bon, l'Ancient Testament pour vous, c'est juste les preliminaires. :lol: :lol: C'est bon j'arrete vraiment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Ahaaa moïse c'était donc une OPEX du Génie d'assaut israélien. Mais tout s'explique Ceci dit, la plus grande opération de com' de l'Histoire (désolé mais Newman et l'Exodus ça le fait pas à côté) ils refusent de la reconnaître. Pourtant il s'agissait bien d'une action réalisée par un petit groupe de gens à la valeur très stratégique aboutissant à la conversion de l'Empereur et la répression des païens. -Tssssss :lol: Ceci dit ça fait quand même beaucoup d'unités spéciales. ça rime à quoi ? Les unités classiques doivent être vachement vampirisées en moyens et personnels compétents non ? Elle serait pas à chercher en Israël la fameuse brigade FS de l'autre topic ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Pourtant il s'agissait bien d'une action réalisée par un petit groupe de gens à la valeur très stratégique aboutissant à la conversion de l'Empereur et la répression des païensTu ne confendrais pas avec autre chose? Ceci dit ça fait quand même beaucoup d'unités spécialesLa seule qui soit "nouvelle" et qui existe encore, c'est Douvedevan (l'equivalent de Shimshon mais pour la Cisjordanie). Le reste a toujours existe. Dans chaque brigade, il y a toujours eu un bataillon de "troupes speciales" avec des compagnies de geni, anti tank et reconnaissance. Ce qui a change, c'est sans doute la sur specialisation des compagnies de reconnaissance (les seyeret) dans le combat urbain principalement, et le prestige qui attire les meilleurs cadres la-dedans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Je ne sais pas si c'est totalement hors sujet à part pour le ton sarcastique; ça l'est fondamentalement puisqu'on parle ici de l'Israël moderne et non du royaume antique, mais je me demande toujours, à travers le méli mélo du bouche à oreille et des siècles, les déformations en tous genres et l'amphase lyrique initiale de la première version écrite, quelle est la part d'historicité de ces récits bibliques. Beaucoup d'entre eux sont des récits, certains portés au niveau du symbolisme, qui se mêlent à des mythes purs mais aussi à une mythification de la réalité. Et le point serait de trouver cette part de réalité au travers de morceaux du récit biblique pour les événements dont on sait qu'ils ont eu lieu, les personnages dont on sait qu'ils ont existé: David en est un, l'affrontement Hébreux-Philistins a été un fait. Tout comme la guerre de Troie. Et je trouve toujours amusant, à côté des grandes batailles recensées ou d'accrochages mineurs, parfois décisifs cependant, montés en épingle, de me demander si à l'occasion, certains des personnages mis en exergue n'ont pas à un moment ou à un autre réellement réussi de petites opérations au bon endroit au bon moment, qui se sont révélées absolument décisives.... Ce qu'on appelle aujourd'hui des opérations spéciales. Après tout, le coup de Dalila, c'est une opération d'infiltration avec réussite exceptionnelle :lol:. De même que la prise de Troie par les Mycéniens, loin d'une bataille titanesque, a vraisemblablement été un raid (un peu façon viking) de pillage réussi dont le mode opératoire est purement et simplement ce qu'on classe aujourd'hui dans le registre commando/opérations spéciales (avec une opération d'intox préalable à base d'équidé en bois :lol:, dont l'historicité est plus douteuse). Quand on voit aujourd'hui la mythification des forces spéciales, de leurs opérateurs et de leurs actions, réelles ou fictives, que ce soit dans la fiction écrite ou audiovisuelle (ou les jeux vidéos), on se dit qu'on a déjà une vision carrément déformée des FS de notre propre époque. Dans le cas israélien, pour se raccrocher au sujet du bout des ongles, cette mythification est même plus forte qu'ailleurs vu la situation géopolitique du pays et son histoire récente, et elle a mieux survécu d'ailleurs que celle de l'armée qui avait jusqu'aux années 70 une image déformante de ce type dans les mentalités et la culture populaire israélienne. Si on essayait d'évaluer non la réalité mais l'image du raid d'Entebbe dans l'esprit de l'Israélien moyen, aurait-on quelque chose qui ressemble tant que ça à la réalité? Serait-on, après tout et toutes proportions gardées, si loin de déformations telles que la Bible peut en présenter sur les personnages et événements historiques qu'elle évoque? Ecce homo comme dirait l'autre, et radio rumeur date d'avant la radio :lol:. Au final, c'est un aspect des FS dont on parle peu ici mais qui concourt pleinement de leur particularité, de leur attractivité (pour les candidats et pour les fanas/spectateurs) et, dans une certaine mesure, de leur efficacité: leur mythification, aussi bien la part de fait (récits, écho dans les populations....) que celle volontairement créée (par le secret, le mystère, mais aussi par une forme de "propagande" plus ou moins savamment orchestrée). Et Israël, plus que d'autres nations en raison de sa situation, utilise cet effet (et le subit aussi) parce que c'est un besoin autant qu'un fait inhérent aux FS. Ca vous semble si HS que ça? Pas à moi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Comme par hasard, j'ai assiste a une conference a l'universite de Tel Aviv recement, et a la fois l'archeologie et certaines methodes d'exegese de la Bible semblent suggerer qu'en fait, la conquete de Jerusalem (simple bourgade cananeenne a l'epoque) par les judeen n'etait pas un long ou un difficile siege, mais un coup de main (par le David historique peut etre) avec en plus la complicite d'une partie de l'aristocratie locale (fameux jebuseens convertis apres la conquete, quasi premiere vu qu'avant d'apres la Bible, on avait plus tendance a massacrer le vaincu qu'a le convertir). Ce n'etait pas le sujet principal de la conference, loin de la, donc la question n'a pas ete approfondie mais si c'est vrai, ca en dit effectivement beaucoup sur l'impact que ce genre de raids a pu avoir dans la memoire collective. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Pas mal comme observation Tancrède. On pourrait faire une parallèle avec certaines opérations décrites par Thucydide dans la guerre du Péloponnèse qui lui mythifie peu et permet de rendre pas mal de choses plus lisibles, même s'il s'agit d'une source primaire à prendre avec des pincettes pour certains passages (le détail des discours notamment). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Quand on voit l'échelle que devait avoir la plupart des pays en guerre évoqués dans l'Ancien Testament, on se dit de toute façon que les effectifs militaires en jeu, sauf pour quelques cas (ceux qui impliquent l'Egypte et après l'ancien testament, Rome), devaient pas casser 3 pattes à un canard. Donc l'importance relative de raids "commandos" ou d'opérations qu'on qualifierait aujourd'hui de FS devait être énorme parce que leur effet, même strictement militaire devait pouvoir se multiplier à une échelle directement sensible sur de telles armées. Décapite un corps d'armée en butant son EM ou simplement son chef (surtout à cette époque, un chef militaire était le plus souvent aussi un haut aristo/un chef politique), et tu as un effet direct majeur impossible à compenser à court terme au moins, sachant qu'un tel corps doit peser au moins un quart ou un tiers d'un ordre de bataille de ce temps, et que souvent, vu la nature socio-politique des Etats d'alors, l'encadrement doit être directement dépendant du dit chef assassiné en tant que clientèle personnelle, féal.... L'effet obtenu doit être spectaculaire pour un contemporain, réellement décisif, et la mythification qui en découle (même en faisant abstraction du bouche à oreille à travers les siècles) doit être déjà gratinée à la base. Si ça se trouve, David était en fait le chef d'une petite bande de bergers sachant manier la fronde (ou de "fantassins légers" jouant les enfants perdus), qui est allé se colleter un contingent d'élite philistin (apparemment, y'a tout un truc sur le fait que Goliath était un hoplite dans une armée héllénisante: le hoplite est au coeur du dispositif, mais il n'en est qu'une partie) qui était en terrain difficile, donc sans possibilité de se déployer correctement; une bonne embuscade, ils les trucident sans leur laisser une chance, et hop, les Philistins perdent d'un coup leur fer de lance, leur plus important outil de dissuasion, leur multiplicateur de force (pour des batailles rangées) et, vu qu'il s'agit d'unités d'élite, sans doute leurs "héros" et/ou des personnages politiquement et socialement importants. Effet psychologique ravageur, effet de désorganisation sur une armée en campagne décisif. Emballé c'est pesé! Les fantassins juifs qui essayaient de s'aligner sur les philistins la ramènent moins puisque des fantassins légers avec un cerveau ont réussi en une fois ce qu'eux n'ont jamais su faire. Et le chef de cette joyeuse bande a lui une bargaining chip majeure pour changer de carrière. Dans le monde antique, les ruses (appelées souvent "stratagèmes") qui réussissent sont souvent montées en épingle dans des proportions mythiques précisément en raison de cet impact disproportionné, et dans ce cas précis, il faut à la fois prendre cet effet en compte aux côtés du mythe du hoplite, à la fois vecteur de prestige militaire (aura d'invincibilité, centralité du concept dans la culture urbaine et citoyenne grecque) et de prestige politique et social (hoplite = friqué, élite sociale, archétype politique du citoyen soldat....). Ca et le fait que dans la vision et la superstition d'alors, la victoire est toujours un signe de "choix des dieux", donnant une aura énorme à celui qui l'obtient, et encore plus quand il y a peu de monde en jeu: la chose peut être encore plus personnalisée. Et au final, mythifie t-on moins les FS contemporaines? Ce sont les super-héros de notre époque: à voir 99% des séries et films avec des FS, on est franchement à des années lumières de la réalité. Difficile de voir à quoi ressembleront ces mythes modernes dans 30 ans, dans 50 ou dans 100: toutes les bornes du ridicule, du superstitieux/religieux seront-elles franchies? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 HS: Ce qu'il faut savoir, c'est que YH** la divinite des israelites (futur Dieu unique) ne leur etait pas propre, elle existait a Edom, Ougarit et Madian (peuple des beaux-parents de Moise), et on pense que cette divinite etait dans le pantheon Ouest-semitique (par opposition aux pantheons mesopotamiens et arabe pre-islamique) une divinite guerriere, sorte de Mars local, la Bible elle-meme le qualifie de dieu des armees (trduit dans les editions francaises par "Dieu tout puissant" pour pas choquer le lecteur =)), et l'une des premiere chose que fait cette divinite apres que son culte soit adopte est de faire gagner la guerre contre les cananeens. D'ou le fait que certains pensent que cette divinite a ete adoptee comme meritant un culte exclusif "en echange" ou suite a des victoires militaires, sans nier l'existence des autres divinites (monolatrie et non monotheisme). Ca me fait bizarre de penser que la carte religieuse du monde a pu changer radicalement a partir de petites victoires militaires d'un peuple minuscule, qui ressemblaient peut etre a des raids, coups de mains ou operations speciales qu'a des guerres titanesques. En gros, la theorie du chaos appliquee a l'histoire des idees. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Personnellement, même si ce n'est pas entièrement dans le sujet, je ne vois pas ça comme un HS, au contraire, parce qu'il s'agit bien d'une dimension particulière aux FS, tant dans leur nature et leur composition que dans la dimension de leurs actions. Si on s'en tient même à la définition anglaise stricte des FS, on est même là directement dans le sujet, parce que leur action et leurs modes opératoires sont précisément ciblés pour obtenir des effets stratégiques, donc politiques, souvent à fort impact "médiatique" (quelle que soit l'époque, il y a des médias). Et dans le monde antique, séparer la dimension politique de la dimension religieuse est impossible et illusoire. Ca me fait bizarre de penser que la carte religieuse du monde a pu changer a partir de petites victoires militaires d'un peuple minuscule, qui ressemblaient peut etre a des raids, coups de mains ou operations speciales qu'a des guerres titanesques. En gros, la theorie du chaos appliquee a l'histoire des idees. De ces petites victoires est venu le maintien et le renforcement de l'entité politique et religieuse juive. Dans cette entité est né le christianisme. Le christianisme et le judaïsme se sont tiré la bourre dans un monde romain unifié autour de la Méditerranée (donc sans barrières politiques intérieures: pas besoin d'expansionisme militaire pour qu'il y ait expansionnisme religieux), jeu qui s'est arrêté quand le lobbying chrétien l'a emporté en ciblant le bon client: l'empereur Constantin lui-même. A partir de lui, les jeux sont faits: le christianisme se mêle au culte impérial et à la structure politique interne de l'empire, profite des infrastructures existantes et d'un système juridique, financier, social et religieux existant, au sein de la plus puissante et pénétrante entité politique de cette partie du monde. C'est moins la théorie du chaos, à mon sens que la petite force décisive appliquée au bon endroit au bon moment, l'effet levier/point d'appui en somme :lol:. "Donnez-moi un bon point d'appui, et je soulève le monde". Pour revenir au domaine FS actuel en général, et israélien en particulier (le sujet en fait, suis-je distrait), quel usage a fait l'Etat hébreu de l'impact de ses FS pour l'action stratégique, ponctuelle (une opération) ou de long terme (cet outil comme "dissuasion", "effet multiplicateur" d'une menace ou d'une action)? Quel impact ont-elles dans Israël même aujourd'hui? Sont-elles la partie "épargnée" de l'armée qui garde tout son aura? Un enjeu politique pour les factions internes qui taillent leurs territoires (immigrants russes, orthodoxes....)? Un facteur de recrutement qui ne connaît pas la crise d'attractivité du reste de Tsahal? Un moyen de conserver et développer les savoirs-faires de haut niveau dans TOUS les domaines (pas seulement ceux généralement assimilés aux FS) face à une masse de conscrits de moins en moins entraînés, appelés à faire une guerre improbable, voire même convoqués assez souvent? Sont-elles de ce fait une "armée idéale" en réduction, calibrée, à tort ou à raison, pour la politique d'emploi de l'outil militaire actuel d'Israël? Si oui, est-ce un choix pertinent? Et pour moi, oui, toutes ces questions sont profondément dans la continuité qu'on peut trouver avec des parallèles bibliques, par l'impact historique des événements, individus et groupes qu'ils évoquent, fut-ce de façon allégorique. Personnellement, je ne vois pas de rupture, mais bien un parallélisme et surtout une aide à la lecture pour avoir un autre angle d'approche sur le sujet dans toutes ses dimensions: militaires/opérationnel, stratégique, politique, sociale et sociologique. L'histoire du Roi David ferait d'ailleurs bien d'être méditée pour les guéguerres politiques internes d'Israël: un "berger" en fait venant d'une famille de compagnon d'armes du roi Saül (en ces temps, ça veut dire un hobereau qui sait se battre -savoir-faire rare, voire privilège- et a des relations même s'il n'a pas forcément le fric), réussit une bonne opération dont l'impact est démesuré par rapport à la dimension, juste parce qu'il est un peu plus malin que les autres. Mais après, sa réussite rend jaloux jusqu'au roi; traduction, le mec a un peu trop le vent en poupe, et le patron est pas joasse parce que le larbin est plus populaire que lui (= récolte des soutiens, du fric, une faction.... Et donc pèse politiquement en plus d'être une menace potentielle), sans doute aussi au sein des forces armées. Résultat, il est viré, et parvient à se tirer de justesse de tentatives d'assassinat. Hors de l'enceinte du palais, il peut rassembler sa base, profiter de sa popularité et de ses soutiens, et revenir dégager le boss. Aujourd'hui, des factions politiques qui prennent le contrôle, ou à tout le moins de l'influence au sein des unités spéciales dont Tsahal regorge, tiennent de fait les unités clés du dispositif militaire permanent de l'Etat, celles dont l'impact actif (capacités, disponibilité, souplesse d'emploi) et passif (aura, effet psychologique et politique) est le plus grand. Et toute action militaire réussie par l'une devient alors un outil politique (ce qu'on aurait jadis appelé "prestige") qui sert la faction qui la contrôle. Les risques évoqués souvent de division interne à Israël peuvent se lire aussi sous cet angle "pratique".... Et ne sont pas sans rappeler l'histoire biblique si on se donne la peine de la dépoussiérer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 C'est exactement ca, si on refait l'histoire politique de l'etat moderne, les unites "d'elite" ont toujours ete politisees, et trustees par la faction au pouvoir ou la faction qui monte. La Hagannah etait a la base, le bras arme du syndicat et du parti travailliste, ses "forces speciales" et unites les plus prestigieuses (special night squads, Palmah et Palyam) etaient encore plus politisees, plus a gauche et constituees de kibutzniks (les kibboutz etaient moins de 10% de la population mais avec une puissance politique sur dimensionnee). La droite aussi a eu besoin de figures issues de ses unites-la avec un passe (et un present) militaire, Sharon a quasiment fait compagne electorale pendant sa compagne militaire en Egypte (il a integre des reporter embedded), et aujourd'hui ce sont les nationalistes-religieux qui sont largement sur representes dans les forces speciales (Shaldag entre autre) par rapport a leur poids demographique ou electoral, et c'est sans doute de la que viendront leurs futurs leaders. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Oui, les Palmach étaient un modèle social autant que, de fait, les seules troupes permanentes de la Hagannah (avec aussi une composante réserve en plus), ce qui leur donnait un statut d'élite par rapport à une troupe "régulière" pas en permanence sous les drapeaux, un vrai réservoir de savoir-faire gardé au chaud et s'exerçant à tout moment. Pour la droite, Etsel et le Lehi ont une importance politique plus grande encore il me semble, étant à l'époque nettement plus petits que la Hagannah, tout comme les pans de population qu'ils représentent sont plus réduits: ce sont des multiplicateurs de puissance politique énormes dans les négos internes à la population juive. Pour faire un autre parallèle, ou même plusieurs, où de petites actions ont provoqué de grands changements: la guerre d'indépendance américaine, comme le disait Lafayette, a vu de petits bataillons obtenir de plus grands résultats politiques que les immenses armées d'Europe. Dans une guerre à cette échelle, les petits groupes et les actions ciblées pèsent beaucoup plus. De même, l'histoire de France au Moyen Age est le plus souvent le fait de l'affrontement de petits groupes, et la reconquête du royaume par Du Guesclin et Charles V a été faite sur le terrain opérationnel par une troupe permanente n'ayant jamais dépassé le millier d'hommes et opérant par petits partis de quelques dizaine d'hommes refusant la bataille rangée et ayant tout de vrais commandos. L'histoire romaine elle-même est parsemée de tels événements: rien que l'enlèvement des Sabines le montre (l'opération spéciale la plus justifiée de tous les temps! Aller choper des nanas ). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 18 mars 2012 Share Posté(e) le 18 mars 2012 Pour la droite, Etsel et le Lehi ont une importance politique plus grande encore il me semble, étant à l'époque nettement plus petits que la HagannahOn revient a l'impact mediatique des actions militaires. Les milices de droite ont joue un role tres important dans le siege de Jerusalem, MAIS lors de cette meme bataille, elles ont commis un massacre qui les a discredite et qui, aujourd'hui encore est connu (le massacre de Deir Yassin) et des actes de terrorisme genre l'assassinat de Bernadotte, resultat leur action militaire n'a pas ete politiquement capitalisee et Ben Gurion a pu neutraliser leur milice par la force sans que ca ne souleve beaucoup d'objections dans l'opnion publique au contraire. D'un autre cote, la Hagannah fut responsable de la mort d'un nombre plus grand encore de civils arabes hors combat, mais comme ce fut occulte par le pouvoir de gauche (qui a mis en avant les massacres et le terrorisme commis par la droite) elle a garde son prestige intact. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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