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Opérations au Mali


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"Plusieurs responsables militaires et civils maliens, dont l'ancien Premier ministre Modibo Sidibé, ont été arrêtés dans la nuit de lundi à mardi par des hommes armés et conduits au camp militaire de Kati, situé à 15 km de Bamako, a appris l'AFP de sources concordantes."

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Mali-nouvelles-arrestations-a-Bamako-dont-l-ancien-Premier-ministre-Sidibe-_NG_-2012-04-17-795402

La junte qui avait accepté, sous la pression de la CEDEAO, un semblant de retour à l'ordre constitutionnel en échange d'une amnistie ne semble pas pour autant avoir renoncé à intervenir très lourdement dans la transition de l'après ATT. Ces derniers jours il apparaissait qu'elle était toujours un acteur incontournable dans les négociations entourant la formation du nouveau gouvernement, et aujourd'hui on apprend qu'elle intervient nuitamment pour arrêter des figures politiques locales.

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Mossa Ag Attaher : "L'Algérie est incontournable dans la gestion de notre conflit"

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Mossa Ag Attaher

Par Mélanie Matarese le 14 avril 2012 10h26

Crise avec Bamako, relations avec les islamistes armés, rôle de l'Algérie :  Mossa Ag Attaher, porte-parole du bureau politique du Mouvement national pour la libération de l'Azawad, fait le point sur la situation au Mali.

Une grande confusion entoure les négociations pour la libération des otages algériens enlevés jeudi 5 avril. Où en sont les pourparlers ?

Nous collectons des informations pour aider à leur libération, mais nous ne sommes en aucun cas négociateurs avec les preneurs d’otages. Le MNLA a condamné cet acte terroriste et a exprimé sa solidarité avec le peuple algérien. Notre priorité, c’est de sauvegarder la vie des otages et de sécuriser la population.

Les témoins de l’enlèvement racontent que le MNLA n’était pas dans Gao au moment de l’attaque. On a l’impression que vous ne maîtrisez pas toute la situation au nord-Mali…

Après le coup d’Etat à Bamako, l’état-major du MNLA a demandé aux combattants d’accélérer les opérations. Kidal est tombée le 30 mars, Gao le 31, Tombouctou le 1er avril. Pendant que des unités du MNLA attaquaient, d’autres étaient mobilisées pour sécuriser la zone. A Gao, ce fut plus difficile. D’autant que dans la ville, des miliciens, armés par l’Etat malien, se livraient à des actes de vandalisme. Le MNLA a commencé par sécuriser les accès à la ville. Quand les combattants sont arrivés à proximité du consulat, des terroristes, équipés de ceintures d’explosifs, ont menacé de se faire exploser si nous avancions.

Plusieurs groupes islamistes ont revendiqué leur contrôle sur les villes du nord. Est-ce que le MNLA a signé un pacte avec eux contre l’ennemi commun, l’Etat malien ?

Pas du tout. Depuis le 17 janvier, le discours du MNLA est très clair. Nous n’avons rien à voir avec eux. Pour rappel, en 2006, de violents affrontements ont opposé Ag Bahanga (chef rebelle touareg) et Aqmi au cours desquels le numéro 2 d’Aqmi a été tué. En revanche, l’Etat malien est complice de l’implantation d’Al Qaïda dans cette zone. Nous avons des preuves qu’avant le mois de janvier, des camps militaires maliens se sont installés à moins de 20 kilomètres des camps d’Aqmi. Des officiers touareg qui ont déserté l’armée nous ont raconté que l’Etat malien était au courant et qu’ordre leur était donné de ne pas les approcher et de ne pas les inquiéter.

Mais aujourd’hui, Aqmi n’est plus seul. Il y a aussi Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest…

Le MNLA n’a connaissance que de deux groupes islamistes : Aqmi et Ansar Dine. Nous ne considérons pas ces derniers comme des terroristes. L’Etat major du MNLA a rencontré Ag Ghaly. Il nous a fait savoir qu’il souhaitait l’application de la charia sur l’ensemble du territoire. Nous lui avons répondu que le MNLA, dont la revendication est la libération de l’Azawad, ne pouvait accepter une telle idéologie. Lorsque notre Etat sera doté d’institutions démocratiques, des élections seront organisées pour que la population s’exprime sur le projet politique de son choix. C’est vrai, sur le terrain, il y a eu des coïncidences. Ansar Dine a concentré ses attaques sur la région de Kidal, que le MNLA a aussi attaqué. Mais jamais il n’y a eu de commandement commun, ni même de combattant commun. Quant à Mujao, il s’agit d’un groupe fantôme en quête de publicité. Le MNLA, lui, a un combat politique et une lourde responsabilité.

A terme, l’affrontement entre le MNLA et ces groupes semble inévitable…

La présence de ces groupes constitue une menace. Mais elle ne peut pas être un frein à l’aboutissement de notre combat. Une grande assemblée générale s’est tenue mardi entre des chefs de l’Etat-major, de factions nomades, des jeunes, etc… Ils se sont entendus, à l’unanimité, pour demander aux groupes islamistes de quitter le territoire. L’Etat malien a reçu des milliards et du matériel militaire sophistiqué pour lutter contre le terrorisme et il n’a rien fait. Nous disons à la Cédéao, à la communauté internationale et aux pays de la région que le MNLA est disposé à lutter contre le terrorisme et le trafic de drogue. Mais nous ne souhaitons pas ouvrir tout de suite un conflit avec ces groupes.

Cette semaine deux nouveaux fronts de libération de l’Azawad se sont créés. Ne craignez-vous pas qu’ils brouillent votre message ?

Le Front de libération nationale de l’Azawad aurait déjà explosé suite à des tensions internes. Il était constitué d’anciens militaires arabes de l’armée malienne. Aujourd’hui, la majorité de la jeunesse arabe a rejoint le MNLA. Un de ses représentants est devenu secrétaire général adjoint de notre mouvement. Quant au Front de libération de l’Air et de l’Azawad, il s’est formé suite à la décision de la Cédéao de chasser le MNLA de l’Azawad. C’est par solidarité et non pas pour délivrer un message politique différent.

Les relations avec les groupes islamistes seraient aussi à l’origine de tensions au sein même du MNLA…

Il n’y a aucune tension. Au contraire, les rangs se sont resserrés. Les combattants du MNLA sont soudés comme un seul homme.

Quelles relations avez-vous avec l’Algérie ?

Nous souhaitons établir de bonnes relations avec l’Algérie, pays incontournable dans la gestion de notre conflit avec le Mali. Nous aimerions qu’elle use de toute son influence pour trouver une solution dans la région.

Comment réagissez-vous aux propos du président Traoré qui vous menace d'une "guerre totale et implacable" si vous refusez de "rentrer dans les rangs" ?

Suite à l'appel du Conseil de sécurité des Nations-Unies, des Etats-Unis, de la Cédéao et de la France, nous avons proclamé de manière unilatérale la fin des opérations militaires. Nous avons refusé tout dialogue avec les putschistes car ils ne sont pas choisis par le Mali de manière démocratique pour parler en son nom. Nous avons été très surpris de voir que malgré nos efforts, le nouveau président malien nous déclare la guerre alors que son armée a enregistré tant  de défaites sur le terrain ! Nous réaffirmons toute notre disponibilité pour des négociations politiques avec un pouvoir malien légitime. M. Traoré doit faire preuve d'un peu plus de courage politique et admettre qu'il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit politique qui nous oppose à l'Etat malien. Toute tentive de récupération de l'Azawad par des actions militaires sera considérée par le MNLA comme une déclaration de guerre et une violation flagrante du cessez-le-feu.

http://blog.lefigaro.fr/algerie/2012/04/mossa-ag-attaher-lalgerie-est-incontournable-dans-la-gestion-de-notre-conflit.html
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En attendant que fait cette grande superpuissance incontournable! elle laisse passer les terroristes avec les armes, elle ne securise meme pas ses frontieres.

C est dégoûtant de voir ses sandalos prendre en otage le Mali, et creer de facto un afghanistan bis! dommage que le Mali n a pas de frontiere communes avec des pays plus déterminés.

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la Mauritanie a la même position que l’Algérie sur le conflit malien et fait partie du Comité d'état-Major Opérationnel Conjoint [Cemoc] dans le siège est a tamanrasset en Algérie crée par cette dernière pour lutter contre le terrorisme .

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le Nigeria et burkina faso compte rejoindre le CEMOC au vue des résultat obtenue , le tchad est également intéressé , d'autre région d’Afrique compte crée des structure sur le model du cemoc pour lutter contre le terrorisme et les groupes armes.

bref tu n'a pas l'air de savoir de quoi tu parles

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En attendant que fait cette grande superpuissance incontournable! elle laisse passer les terroristes avec les armes, elle ne securise meme pas ses frontieres.

C est dégoûtant de voir ses sandalos prendre en otage le Mali, et creer de facto un afghanistan bis! dommage que le Mali n a pas de frontiere communes avec des pays plus déterminés.

Euh donc on soutiens le terrorisme c'est ça?? lol  :lol:

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Moi je vois que la mauritanie est plus efficace avec peu de moyens, selon les contributions de légionnaire sur le fil otage au sahel  ;)

C'est vrai pour la Mauritanie mais cela n'a toujours pas été le cas. Le nord Mali était devenu depuis longtemps le sanctuaire des groupes terroristes.  Le président malien sortant ATT n'a rien fait voire laissé se multiplier le business du trafic de drogue, migrants, otages, armes. L'Algérie a déja plus ou moins réussi a dégager AQMI de son territoire en renforcant la présence de l'armée dans le grand sud (immense), elle doit gérer en plus le terrorisme au nord et une frontière avec une Lybie frolant l'anarchie totale. Je ne les vois pas trop bouger de leur propre initiative pour jouer les cowboys chez le voisin, qui au demeurant à l'air aux abonnés absents. La CEDEAO n'a enregistré qu'une demi-victoire, le semblant de constitutionnalité restaurée a l'air d'avoir ménagé une belle place a la junte du capitaine Sanogo qui a pris gout au role de faiseur de roi, cette semaine il a écumé Bamako et multiplié les arrestations extra-judiciaires d'hommes politiques locaux pour les motifs les plus obscurs. Bref, c'est mal barré pour le Mali, personne n'a l'air envie d'y aller, il n'y a pas l'ombre d'un plan, donc c'est un peu normal qu'on entende beaucoup de de messages d'inquietude, de promesses de vigilance et de souhaits pour une solution politique et autres voeux pieux quand la situation dégénère.

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chaque ces problèmes , le conflit malien est purement interne et ne concerne en rien l’Algérie , le jour ou le mali subira une attaque extérieur la ça concernera l’Algérie .

Pas tout a fait d'accord. Laisser une situation comme ca dans un pays voisin, c'est le meilleur moyen de voir une contamination.

C'est laisser des bases arriere pour des mouvements terroristes ou islamistes, se developper, de meme que toutes sortes de trafic trans frontaliers.

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Plusieurs bases aériennes et FARP avancée ont vu le jour à la limite des frontières Sud du pays, des chasseurs SU-30 sont déployés du coté de Tamenrasset, vu qu'il n y a aucune menace aérienne sur zone, ça veux dire que ces avions sont destinés au bombardement d'AQMI dans des zone assez éloignées, peut être que l'état algérien attends que la situation politique au Mali se stabilise pour intervenir avec l'accord de ce dernier

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La situation au Mali devrait être évoquée par les 27 ministres des Affaires étrangères lors de leur réunion de lundi (23 avril) à Luxembourg. Des discussions sont actuellement « en cours » sur la nature du soutien que l’UE pourrait apporter à la transition dans le pays. Le sujet sera d’ailleurs à l’ordre du COPS – le comité politique et de sécurité – ce vendredi (20 avril). L’objectif est pour les Européens d’apporter tout le soutien possible à la CEDEAO. Ainsi, si nécessaire, des forces africaines déjà engagées dans des missions internationales de l’ONU déjà déployées en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Liberia…) pourraient être redéployées au Mali, selon nos informations. Comme l’a précisé Catherine Ashton, la Haute représentante, lors d’une intervention au Parlement européen, cette semaine, une approche régionale est nécessaire : « Nous sommes déjà en contact étroit avec la CEDEAO sur leurs propositions pour fournir un soutien au secteur de la sécurité, notamment au Nord. Mais nous devons aussi travailler de près avec tous les pays voisins – Mauritanie, Niger, Algérie, Burkina Faso, Côte d’Ivoire ». Cela requiert « une prudente réflexion sur ce que pourrait être la nature d’une telle mission et comment la coordonner avec le nécessaire renforcement de l’Armée nationale du Mali et la gendarmerie ». La Haute représentante a affirmé qu’il faut laisser aux autorités maliennes le soin de définir les besoins. « Ce sera au gouvernement intérimaire de décider quel support, y compris militaire, ils veulent, et de la part de qui. » il n’est dans l’intérêt de personne que le Nord « ne devienne effectivement une zone de non-droit ».

Dans le même esprit, les Européens pourraient accélérer le déploiement de leur mission d’assistance aux forces de sécurité au Niger, pour éviter une déstabilisation supplémentaire.

http://www.bruxelles2.eu/zones/sahel/la-stabilisation-au-mali-discutees-par-les-27.html

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Le coup d’Etat au Mali pourrait obliger les Européens à accélérer et à revoir le format de la mission PeSDC qui doit être déployée au Niger pour former la gendarmerie, selon des informations communiquées à B2. Outre la formation de la gendarmerie, pourrait aussi être ajouté un élément militaire avec la formation de l’armée et/ou de gardes frontières. Une nécessité pour le Niger pour protéger sa frontière nord avec le Mali. Mais il est aussi nécessaire de déployer « vite » la mission civile au Niger.

(...)

Un officier de l’Etat-Major de l’UE est déjà parti à Abuja, siège de la CEDEAO/ECOWAS – la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest. Objectif : assurer la liaison avec les Européens et aider les Africains à définir leurs besoins sur une opération au Mali. Il s’agit d’examiner notamment dans quelle mesure les Européens pourraient aider à cette mission des militaires africains, au niveau logistique notamment, mais aussi politique. La bonne planification de la mission et la définition de son objectif sont très importants. La mission de 3000 militaires que s’apprête à déployer au Mali la CEDEAO pourrait, en effet, avoir trois objectifs, très différents : soit préserver le sud du Mali, soit établir une zone tampon au-dessous de Tombouctou et Gao, soit reconquérir le nord. Selon le choix d’une ou de l’autre option, cela implique des positionnements et des moyens différents. Cette planification de l’opération pourrait recevoir le soutien européen. Concernant les moyens, il n’est pas question d’une mission PeSDC ; mais davantage d’utiliser des outils financiers comme la Facilité de paix pour l’Afrique. Avec juste une difficulté : celle-ci est « déjà fortement mise à contribution pour l’Amisom en Somalie ». Et elle arrive au bout des ressources disponibles.

http://www.bruxelles2.eu/zones/sahel/la-mission-au-sahel-revue-a-la-lumiere-de-ce-qui-se-passe-au-mali.html

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BAMAKO (Reuters) - Quelque 200 soldats se présentant comme membres des forces gouvernementales maliennes progressaient samedi vers le nord du Mali pour tenter de reprendre le contrôle des villes tombées aux mains des rebelles touaregs et des islamistes.

Selon un correspondant de Reuters, 200 soldats et des dizaines de véhicules placés sous le commandement du colonel El Hadj Gamou sont arrivés dans la ville de Lebezanga, située près de la frontière avec le Niger.

Les forces loyalistes ont progressé de 40km au nord vers la ville de Gao, contrôlée par les rebelles séparatistes et les rebelles islamistes qui souhaitent instaurer la Charia, a-t-on appris auprès de deux officiers de l'armée.

"Nous avons mis en place un poste avancé à Ouatagouna. L'armée malienne reprendre le contrôle de son territoire", a déclaré à Reuters un officier qui s'est présenté comme le capitaine Ag Meylou.

La progression des soldats vers le nord du pays survient alors que des hommes armés ont ouvert le feu à Tombouctou pour disperser des habitants protestant contre l'occupation de leur ville.

Selon plusieurs habitants de Tombouctou, l'une des trois principales villes du nord du pays occupées par les rebelles, des islamistes ont tiré en l'air pour disperser quelque 200 manifestants vendredi après-midi.

"L'Etat ne fait rien donc nous essayons de nous organiser par nous mêmes", a indiqué à Reuters un des manifestants, joint par téléphone.

Franchement, ils pensent reprendre le nord du pays avec 200 soldats ?  :rolleyes: :rolleyes:

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Franchement, ils pensent reprendre le nord du pays avec 200 soldats ?  :rolleyes: :rolleyes:

Tu sais combien il y a d'hommes en face ? D'après une estimation française (donnée en page 2) il y aurait à peine 1000 rebelles et membres d'Aqmi.

Donc avec 200 vrais soldats motivés et soutenus par des moyens lourds (l'aviation par exemple), oui il doit être possible (pas facile, mais possible) de reprendre le nord du pays. Déjà personnellement j'ai du mal à comprendre comment les "troupes occupantes" arrivent à le tenir avec des effectifs aussi réduit et c'est à se demander s'il n'y a pas plus de soldat ou forces de l'ordre déjà sur place que de rebelles.

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Une otage suisse enlevée le 15 avril à Tombouctou, dans le nord du Mali, se trouve entre les mains du groupe islamiste armé Ansar Dine qui l'a reprise à ses ravisseurs et se dit prêt à la libérer, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires et locales.

Selon une source bien informée, "Ansar Dine a rejeté une offre de médiation humanitaire, disant préférer discuter directement avec la Suisse".

Un responsable de la sécurité à Tombouctou a expliqué que la Suissesse avait été enlevée par "une milice privée qui avait l'intention de la revendre à Aqmi", Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui a des bases dans le Nord-Mali.

Selon la même source, Béatrice Stockly, âgée d'une quarantaine d'années et vivant depuis lontemps à Tombouctou, était "une commande" d'Aqmi à des "sous-traitants".

"Dans un premier temps, les sous-traitants ont amené Béatrice à une dizaine de kilomètres de Tombouctou. Le lendemain, quand ils ont voulu l'amener plus loin, des éléments armés du groupe Ansar Dine, maître de Tombouctou, les ont poursuivis. Il y a eu des coups de feu échangés et les sous-traitants ont été obligés d'abandonner l'otage", a raconté la source.

Chrétienne très impliquée dans les actions sociales, la victime avait refusé de quitter Tombouctou après sa chute le 1er avril aux mains du mouvement Ansar Dine, appuyé par des éléments d'Aqmi.

Actuellement, vingt otages dont la Suisesse sont encore retenus au Sahel, dont dix-neuf sont par Aqmi et un groupe dissident, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1427273/2012/04/22/Mali-l-otage-suisse-pourrait-etre-bientot-libre.dhtml

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TOMBOUCTOU (Mali) - L'otage suisse enlevée le 15 avril à Tombouctou, dans le nord du Mali, a été libérée mardi dans la région et remise aux services de sécurité du Burkina Faso, a constaté un journaliste de l'AFP.

Arrivée à bord d'un pick-up en robe et turban noirs mais le visage découvert, Béatrice Stockly a ôté cette tenue avant de prendre place dans l'hélicoptère parti dans la matinée du Burkina Faso pour la récupérer, et qui a très rapidement décollé, a-t-on constaté.

Agée d'une quarantaine d'années et vivant depuis lontemps à Tombouctou, l'otage, une chrétienne très impliquée dans les actions sociales, avait refusé de quitter la ville après sa chute le 1er avril aux mains du mouvement Ansar Dine, appuyé par des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Elle se trouvait entre les mains d'Ansar Dine, qui l'avait reprise au groupe responsable de son rapt et s'était dit prêt à la libérer, avait-on appris dimanche de sources sécuritaires et locales.

Le ministère suisse des Affaires étrangères s'était dit lundi "en contact avec le groupe auprès duquel" se trouvait l'otage.

Une source bien informée avait indiqué dimanche à l'AFP qu'Ansar Dine, groupe dirigé par l'ex-rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, avait "rejeté une offre de médiation humanitaire, disant préférer discuter directement avec la Suisse".

Un responsable de la sécurité à Tombouctou a expliqué de son côté que la Suissesse avait été enlevée par "une milice privée qui avait l'intention de la revendre à Aqmi", qui avait passé la "commande" de ce rapt à des "sous-traitants".

"Dans un premier temps, les sous-traitants ont amené Béatrice à une dizaine de kilomètres de Tombouctou. Le lendemain, quand ils ont voulu l'amener plus loin, des éléments armés du groupe Ansar Dine, maître de Tombouctou, les ont poursuivis. Il y a eu des coups de feu échangés et les sous-traitants ont été obligés d'abandonner l'otage", a raconté cette source.

Le nord du Mali est sous le contrôle de rebelles touareg, d'Ansar Dine, d'Aqmi et d'autres groupes armés depuis près d'un mois.

Après la libération de la Suissesse, 19 otages restent retenus au Sahel par les jihadistes d'Aqmi et un groupe considéré comme dissident, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao): douze Européens enlevés dans des pays de la région et sept diplomates algériens kidnappés à Gao (nord-est du Mali).

Mardi dernier, une Italienne de 53 ans, Maria Sandra Mariani, enlevée le 2 février 2011 en Algérie, a été libérée et récupérée par les autorités burkinabè dans la région de Tessalit, dans le nord du Mali, sous contrôle d'Ansar Dine.

Le Burkina du président Blaise Compaoré joue depuis des années un rôle de premier plan dans les libérations d'otages kidnappés dans la bande sahélo-saharienne.

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Situation confuse à Tombouctou : trois groupes armés se disputent le contrôle de la ville.  :rolleyes:

(AFP) BAMAKO — La ville de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, était jeudi en partie contrôlée par un nouveau groupe armé, le Front national de libération de l'Azawad (FNLA), formé par des Arabes et qui ne se dit ni sécessionniste ni islamiste, a appris l'AFP de sources concordantes.

Le FNLA, créé courant avril, a pris jeudi le contrôle des entrées est et sud de la ville, où sont arrivés une centaine de ses hommes, selon ces sources sécuritaires, islamistes et du FNLA.

Les entrées nord et ouest ainsi que le reste de la ville étaient tenus par deux autres groupes armés, Ansar Dine (islamiste) et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg indépendantiste).

"Les Arabes ont décidé de défendre leur région", a déclaré Mohamed Ould Fany, un des responsables du FNLA, joint par l'AFP à propos de l'entrée du mouvement dans Tombouctou.

"Nous avons demandé à ceux qui réclament l'indépendance" du nord du Mali "de quitter notre région. Nous, nous sommes pour la paix, et nous sommes dans le Mali, pas pour créer une République à part", a-t-il précisé.

Selon une source sécuritaire d'un pays voisin du Mali parlant sous strict anonymat, "les gens du FNLA sont venus prendre jeudi le contrôle de l'entrée est et sud de la ville de Tombouctou avec de très nombreux combattants armés arrivés à bord de véhicules". Elle a parlé d'"une centaine d'hommes".

"Il y avait plus d'une centaine d'hommes, des combattants armés" dans les véhicules, a de son côté affirmé un responsable de la police qui ne travaille plus depuis que cette cité mythique du vaste nord malien est tombée, début avril, sous le contrôle d'Ansar Dine, du MNLA, d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et de divers groupes criminels.

"Ce sont des Arabes qui ont pris le contrôle de deux endroits aux entrées sud et est de Tombouctou", a dit ce responsable, sans plus de détails.

Une source au sein d'Ansar Dine, qui prône l'instauration de la charia (loi islamique) au Mali, a affirmé que son mouvement gardait avec le MNLA le contrôle des entrées nord et ouest de la ville, le centre de la cité ainsi que l'aéroport.

Cette action du FNLA coïncide avec la tenue d'une réunion des divers groupes armés actifs dans le nord du Mali, composé des régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal (nord-est), selon plusieurs sources.

Cette rencontre se tient à Gao depuis mercredi, et ses conclusions sont attendues avant le week-end, d'après ces sources.

Le FNLA, composé quasi-exclusivement d'Arabes, a annoncé sa création le 8 avril, en affirmant disposer de 500 hommes armés et du matériel militaire nécessaire "pour se battre".

Il a pour secrétaire général Mohamed Lamine Ould Sidatt, un élu de la région de Tombouctou, et son "état-major militaire" est commandé par un lieutenant-colonel de l'armée malienne ayant fait défection, Housseine Khoulam.

Le FNLA s'est présenté comme un mouvement laïc et a expliqué sa création par l'"abandon" de l'Azawad par l'Etat malien depuis des années, en citant parmi ses objectifs sa volonté de la libérer de l'emprise des autres groupes armés.

L'Azawad est une région naturelle s'étendant du nord-est au nord-ouest du Mali, considéré par le MNLA comme le berceau des Touareg.

Le FNLA a affirmé également rechercher "l'instauration d'un climat de confiance" entre les communautés du nord du Mali, "la sécurisation des personnes et des biens" dans la région, "l'instauration d'un cadre de dialogue pour une paix durable" dans la zone.

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Tous ceux qui peuvent réunir quelques centaines de types armés semblent crées des "armées de libération" dans le coin dont la loyauté est toute relative et dont les alliances sont facilement monayables !

Aucune nouvelle des 200 pauvres soldats maliens partis à la conquête du nord... z'ont disparus dans le désert !  :lol:

A l'issue d'un sommet extraordinaire à Abidjan, les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont annoncé le déploiement "immédiat" d'une force régionale au Mali. s'agit d'aider à "sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire" de Bamako et de "parer à toute éventualité dans l'hypothèse de l'usage de la force pour le recouvrement de l'intégrité territoriale du Mali", a expliqué le président de la commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo. Pas question, pour le moment, d'envoyer des soldats combattre en plein désert du Nord malien, comme la Cédéao en brandit la menace depuis plusieurs semaines contre les groupes armés de la zone. "On attend les négociations d'abord. Le premier contingent" veillera à sécuriser la transition, "mais il n'est pas exclu que des unités combattantes soient envoyées plus tard" en cas d'échec des discussions, a précisé M. Ouédraogo.

La période de transition politique à Bamako après le putsch est fixée à 12 mois, et devra se clore par des élections présidentielle et législatives, indique encore le communiqué final. (AFP)

Le nombre de soldats envoyés par la Cédéao est encore inconnu et aucune aide militaire pour reconquèrir le nord ne sera apportée avant 12 mois !  :rolleyes:    Le bordel au nord du Mali va durer encore un moment et les islamistes vont avoir le temps de s'installer !  >:(

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Donc les nouveaux peuvent être considéré comme une milice pro gov ?

Et que devient les 200 militaires maliens qui étaient reparti a la conquête du Nord ?

L'info des 200 militaires tenait surtout autour du fait qu'ils étaient commandés par le colonel El Hadj Gamou, présent dans le nord lors des affrontements avec les rebelles et qui a annoncé dans un premier temps avoir fait défection pour mieux effectuer une retraite au Niger avec ses hommes. Depuis il a plusieurs fois annoncé (en tout cas l'info revient régulièrement) se tenir pret pour aller reprendre le nord. Bref, c'est à peu près le seul officier de l'armée malienne qui se dit prêt à en découdre, ca doit rassurer les maliens...

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