Niafron Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 1 minute, clem200 a dit : Disons qu'à Iso camouflage, il est plus facile de se cacher en Twingo qu'en Leclerc. C'est pareil en guerre électronique. La supercroisiere consomme moins que la postcombustion, mais c'est tout. Elle n'apporte rien en soit C'est trivial mais c'est bien sûr le cas de n'importe quel engagement entre 2 avions modernes. Quand le pilote part pour la guerre, il sait ce qu'il y a en face, les avantages et défauts du matériels ennemis et les procédures a appliquer pour le battre. Sur la supercruise: oui mais du coup, ça dure plus longtemps, ce qui augmente ta marge de manœuvre... Par ailleurs, puisqu'on parle justement d'IRST, j'imagine que la post combustion n'est pas particulièrement discrète et que c'est maintenant un paramètre à prendre en compte au petit jeu de qui va détecter quoi et quand. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 40 minutes, Niafron a dit : Bref, comme je disais, si on part du principe que le F 22 est au dessus pour tout ce qui est électromagnétique mais que le Rafale s'en sort mieux sur l'optronique et sur les missiles, comment on s'arrange pour minimiser l'importance de l'une et maximiser l'importance des deux autres? C'est déjà une énorme hypothèse, considérant que le F-22 est une merde complète quand il faut lui donner des mises à jour et que son logiciel doit être passablement obsolète, tout comme ses capacités de calculs, par rapport à un Su-57, Rafale ou F-35. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 58 minutes, Rufus Shinra a dit : OK, alors je commence à émettre avec mon RBE2-AA. Supposons, ce qui est une grosse hypothèse, que le F-22 repère l’émission. Il fait quoi ? Il tire à 100 bornes, avec une pK minimum et révélant son azimuth à tout le monde sans bénéfice quelconque ? Non, il doit se rapprocher pour faire un kill. Le souci, c’est que pour avoir une bonne probabilité, il doit être à environ 30 km et espérer ne toujours pas avoir été repéré pendant son approche. S’il est repéré, le Rafale lui balance deux Meteor beaucoup plus performant de plus loin. Faut pouvoir faire quelque chose de sa discrétion. Tiens au fait, autre remarque qui me vient, sur les missiles cette fois... Plutot qu'un Meteor, si on est assez prêt, il vaudrait pas mieux un MICA IR ( quand on aura les NG, bon, c'est pas pour tout de suite, la portée doit être pas mal). Le METEOR est impressionnant sur le papier, mais face à une cible à SER très réduite, sa tête EM ne constituerait elle pas un lourd handicap? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 21 minutes, Niafron a dit : Tiens au fait, autre remarque qui me vient, sur les missiles cette fois... Plutot qu'un Meteor, si on est assez prêt, il vaudrait pas mieux un MICA IR ( quand on aura les NG, bon, c'est pas pour tout de suite, la portée doit être pas mal). Le METEOR est impressionnant sur le papier, mais face à une cible à SER très réduite, sa tête EM ne constituerait elle pas un lourd handicap? La SER est beaucoup moins réduite quand on arrive de dessus que quand on observe frontalement. Et d'où arrive un missile en approche terminale, à ton avis ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 1 minute, Rufus Shinra a dit : La SER est beaucoup moins réduite quand on arrive de dessus que quand on observe frontalement. Et d'où arrive un missile en approche terminale, à ton avis ? Je n'en ai pas la moindre idée... Mais je suppose que la réponse est dans la question... Donc tu votes METEOR plutot que MICA IR? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 à l’instant, Niafron a dit : Je n'en ai pas la moindre idée... Mais je suppose que la réponse est dans la question... Donc tu votes METEOR plutot que MICA IR? L'AMRAAM a une NEZ bien supérieure à celle du MICA IR, donc un avion furtif peut tirer avec sans craindre le retour du MICA s'il se casse dans la foulée. Le Meteor peut, lui, être tiré avec efficacité maximale sans que l'AMRAAM puisse être lancé en retour par le F-22 qui pensait, à tort, ne pas avoir été repéré en essayant de s'approcher près de la barre des 30 km. Et vu les trajectoires planantes prises par les missiles BVR, AMRAAM comme Meteor, ils vont arriver avec un bon angle depuis le haut et pas de face. Il faut voir les BVR comme des obus guidés et pas comme des missiles de film. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 2 hours ago, Rufus Shinra said: OK, alors je commence à émettre avec mon RBE2-AA. Supposons, ce qui est une grosse hypothèse, que le F-22 repère l’émission. Il fait quoi ? Il tire à 100 bornes, avec une pK minimum et révélant son azimuth à tout le monde sans bénéfice quelconque ? En tirant a 100 km il ne révèle rien ... les DDM ne détecteront pas la phase propulsé ... le radar ne détectera le missile qu'au dernier moment au mieux. 2 hours ago, Rufus Shinra said: Non, il doit se rapprocher pour faire un kill. Le souci, c’est que pour avoir une bonne probabilité, il doit être à environ 30 km et espérer ne toujours pas avoir été repéré pendant son approche. Qui a dit que l'objectif était la destruction de l'avion ennemi. L'objectif d'une mission c'est de réussir la mission. Si la mission est de faire fuir l'ennemi ... les tactique type firewall fonctionnent pas si mal. Tu tir de loin plus ou moins vers l'ennemo et tu le laisse se débrouiller. Soit il a des grosses couilles et il se dit que c'est du bluffe il fonce ... soit il sait pas trop il engage des évasive ... encore des évasive ... puis renonce n'ayant plus pour lui l'effet de surprise. 2 hours ago, Rufus Shinra said: S’il est repéré, le Rafale lui balance deux Meteor beaucoup plus performant de plus loin. Faut pouvoir faire quelque chose de sa discrétion. La c'est pareil tu mélange. D'un coté la "performance" AMRAAM vs Rafale ... de l'autre celle de METEOR vs F-22. Et rien ne dit que la seconde soit nettement plus faible que la première. Le radar du METEOR aurait quoiqu'il en soit toutes les peine du monde a voir le F-22 conçu justement pour être discret face aux missile guidés radar. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 Si c'est les DDM-NG, ils détectent tout objet d'une certaine chaleur en approche, mais chut limite du SD là. 1 hour ago, Rufus Shinra said: C'est déjà une énorme hypothèse, considérant que le F-22 est une merde complète quand il faut lui donner des mises à jour et que son logiciel doit être passablement obsolète, tout comme ses capacités de calculs, par rapport à un Su-57, Rafale ou F-35. tu préfères un logiciel obsolète codé enADA ou un "state of the art codé en C++ dans un avion de combat? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 4 minutes, g4lly a dit : En tirant a 100 km il ne révèle rien ... les DDM ne détecteront pas la phase propulsé ... le radar ne détectera le missile qu'au dernier moment au mieux. Un engin qui va à Mach 4 ou Mach 5 au milieu de l'air froid, ça fait quand même une belle tache thermique pour le DDM-NG. L'air compressé, ça rayonne. il y a 6 minutes, g4lly a dit : Et rien ne dit que la seconde soit nettement plus faible que la première. Le radar du METEOR aurait quoiqu'il en soit toutes les peine du monde a voir le F-22 conçu justement pour être discret face aux missile guidés radar. Avec une énorme partie de l'effort de discrétion qui dépend de l'angle d'observation. En frontal, le radar du missile aurait de sérieux ennuis, mais on ne parle pas d'une approche frontale vu les trajectoires des BVR. Et il reste que l'on ne compare jamais la performance de deux vaches sphériques dans un vide parfait si l'on veut discuter sérieusement avion. Le F-22 est handicapé en tant que système d'armes par un missile qui a une NEZ très largement inférieure à celle du Meteor, et c'est un facteur que l'on ne peut pas ignorer. il y a 5 minutes, prof.566 a dit : Si c'est les DDM-NG, ils détectent tout objet d'une certaine chaleur en approche, mais chut limite du SD là. tu préfères un logiciel obsolète codé enADA ou un "state of the art codé en C++ dans un avion de combat? Je préfère un logiciel qui fonctionne comme on le lui demande et qui soit à jour pour profiter des développements matériels et logiciels. La fusion de données sera largement plus utile au niveau tactique si tu as plus de patate côté calculateurs pour analyser les petites signatures radar qui seraient normalement ignorées par des calculateurs moins performant car demandant trop de temps à analyser. Qu'on ne retombe pas dans le non-sens de se limiter à la SER et à la puissance émise pour déterminer les distances de détection : c'est bon pour des personnes de f-16.net qui ne font que répéter les PPT de LM, pas pour des personnes qui ont l'ambition de comprendre comment on traite un signal dans la réalité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 19 minutes ago, prof.566 said: Si c'est les DDM-NG, ils détectent tout objet d'une certaine chaleur en approche, mais chut limite du SD là. Il n'y a pas de miracle la techno est connue ... ... si on savait de manière sûr détecter un jet a 100 bornes grâce a des IRST ca se saurait. Et comme plus le missile approche plus sa vitesse air baisse et plus sa température totale baisse ... on se retrouve avec un coiffe pas si chaude ... du moins a mille lieu de la température des gaz propulsif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 Non il n'y a pas de miracle, et, en dehors de l'air compressé, àl'époque, en regardant les capacités techniques du senseur et en les rapprochant de la température de chaleur, on obtenait une partie d'article à enlever pour éviter les soucis. 1 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 2 minutes, g4lly a dit : Il n'y a pas de miracle la techno est connue ... ... si on savait de manière sûr détecter un jet a 100 bornes grâce a des IRST ca se saurait. Quand tu tires un AMRAAM à cent bornes, tu donnes ta position de tir, que tu le veuilles ou non. N'oublie pas qu'il est en vol bien balistique à ces distances, et qu'il n'a pas pu vraiment faire de manœuvres de changement de cap sur le chemin. Qu'est-ce que ça veut dire, quand tu repères le missile bien chaud au milieu de l'air froid à, au minimum, plus d'une douzaine de km (probablement plus, parce que pour tirer à 100 km, il faut que ta cible se dirige gentiment vers toi, donc on passe aux optroniques frontales, encore plus performantes, sans parler du radar qui aura détecté le missile à son tour) ? Que tu peux faire ce que tous les radars de contre-batterie font depuis des décennies et localiser avec une bonne précision le point de départ du missile, donc te mettre à concentrer tes moyens de détection dessus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 7 minutes ago, Rufus Shinra said: Quand tu tires un AMRAAM à cent bornes, tu donnes ta position de tir, que tu le veuilles ou non. N'oublie pas qu'il est en vol bien balistique à ces distances, et qu'il n'a pas pu vraiment faire de manœuvres de changement de cap sur le chemin. Comment tu le détectes?! 7 minutes ago, Rufus Shinra said: Qu'est-ce que ça veut dire, quand tu repères le missile bien chaud au milieu de l'air froid à, au minimum, plus d'une douzaine de km. C'est déjà trop tard ... il te reste 15 secondes pour réagir. 7 minutes ago, Rufus Shinra said: donc on passe aux optroniques frontales, encore plus performantes, sans parler du radar qui aura détecté le missile à son tour)? Les radar détectent les missile air air trèèèèès tard ... il ne sont pas du tout optimisé pour ça. 7 minutes ago, Rufus Shinra said: Que tu peux faire ce que tous les radars de contre-batterie font depuis des décennies et localiser avec une bonne précision le point de départ du missile, donc te mettre à concentrer tes moyens de détection dessus. Tu prends vraiment l'ennemi pour un abruti ... ... accessoirement si tes 15 secondes a riposter ... tu ne les passes pas a te défendre contre le missile ... Dans le meilleur des cas ... tu vas d'abord engager tes moyen de défense contre le ou les missiles ... et si ca se passe bien ... que tu as encore suffisamment de kero pour continuer ... tu vas commencer a riposter ... ou juste essayer d'éviter la menace. C'est d'ailleurs pour éviter ce genre de probleme d'annulation de mission qu'en général on split la formation en deux parti ... ceux qui assurent la mission principale et qui évite la menace ... et ceux qui servent de couverture et qui sont alors consommable, au sens ou il peuvent passer du temps a s'occuper du défenseur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 1 minute, g4lly a dit : C'est déjà trop tard ... il te reste 15 secondes pour réagir. Plus exactement, il reste 15 secondes (au minimum) à l'ordinateur de conduite des systèmes d'auto-défense pour réagir, adopter des solutions en conséquence, etc., face à un missile qui est en bout de course et n'a quasiment plus d'énergie pour changer de trajectoire. A portée "commerciale" - celle annoncée sur Wiki, je n'aimerais vraiment pas avoir à tirer sur une cible non-coopérative. il y a 2 minutes, g4lly a dit : Les radar détectent les missile air air trèèèèès tard ... il ne sont pas du tout optimisé pour ça. Bien plus qu'avant, surtout s'ils ont la prétention de chercher des cibles furtives qui sont supposées avoir une SER encore plus faible. il y a 3 minutes, g4lly a dit : Tu prends vraiment l'ennemi pour un abruti ... Non, j'essaie plutôt d'appliquer les lois de la mécanique, et quand il s'agit de tirer un AMRAAM à cent bornes, on en revient à elles, avec un planeur qui ne peut pas se permettre de gaspiller de l'énergie à masquer son origine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 5 minutes ago, Rufus Shinra said: Plus exactement, il reste 15 secondes (au minimum) à l'ordinateur de conduite des systèmes d'auto-défense pour réagir, adopter des solutions en conséquence, etc., face à un missile qui est en bout de course et n'a quasiment plus d'énergie pour changer de trajectoire. A portée "commerciale" - celle annoncée sur Wiki, je n'aimerais vraiment pas avoir à tirer sur une cible non-coopérative. Sauf que tu inventes des hypothèses ... A ce moment personne ne sais l'état du missile ... s'il est a bout de course ou pas ... tu ne peux donc pas établir des hypothese basé la dessus. La seule chose que tu sais au mieux c'est d'ou il vient ... via l'IRST ou équivalent ... et tardivement sa vitesse et position via le radar. Et tant qu'il n'a pas émis tu ne sais même pas de quel missile il s'agit ... donc tu es obligé d'utiliser des ECM standard. Dans c'est condition je vois mal un pilote recevoir des ordres de foncer dans le tas ... non plus sérieusement il va entreprendre des action conservative permettant de ne pas être mis hors combat ... sans trop s'exposer a une seconde volée. Lancer un missile au pifometre ... ce n'est pas une riposte très sérieuse ... pour la simple raison que le bluff ne prendra sûrement pas l'ennemi sachant que tu es en position défavorable au moment de l'action et que donc celle ci n'est vraiment pas optimisé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 1 minute, g4lly a dit : Sauf que tu inventes des hypothèses ... A ce moment personne ne sais l'état du missile ... s'il est a bout de course ou pas ... tu ne peux donc pas établir des hypothese basé la dessus. La seule chose que tu sais au mieux c'est d'ou il vient ... via l'IRST ou équivalent ... et tardivement sa vitesse et position via le radar. Et tant qu'il n'a pas émis tu ne sais même pas de quel missile il s'agit ... donc tu es obligé d'utiliser des ECM standard. Dans c'est condition je vois mal un pilote recevoir des ordres de foncer dans le tas ... non plus sérieusement il va entreprendre des action conservative permettant de ne pas être mis hors combat ... sans trop s'exposer a une seconde volée. Personne ne connait l'état du missile, permets-moi d'en douter. Un missile qui a autant de bouteille que l'AMRAAM (je ne parle pas des derniers engins Russes ou Chinois auquel on n'a beaucoup moins d'accès) sont très bien connus en termes de propriétés cinématiques. Un missile à qui il reste beaucoup d'énergie pour son approche finale ou pas, c'est très différent en termes de vitesse et d'altitude d'approche. Il y a vingt ans, voire même dix ans, j'aurais concédé sans souci car il serait très improbable qu'un radar de chasseur puisse faire ce type de traitement de données. De nos jours ? Ce type d'analyse à la volée est beaucoup plus réaliste quand on se rend compte qu'un travail important de préparation des contre-mesures est l'acquisition d'une bibliothèque de menaces large. Quand on renifle un Red Flag, c'est pas uniquement pour les émissions radar des copains, mais pour un peu tout : la courbe d'accélération d'un Sidewinder ou d'un ASRAAM te donne beaucoup de choses, idem pour son comportement à différentes altitudes, ce qui te permet de différencier les missiles, de savoir où ils sont, etc. Je ne veux vraiment pas paraitre agressif, mais je crains que beaucoup de personnes ne se rendent pas compte de ce que l'on peut faire avec du traitement de données, à partir du moment où l'on a de la puissance de calcul à revendre. La modularité du calculateur de bord d'un avion de chasse est quelque chose d'ignoré sur les forums de fans, mais de totalement révolutionnaire, car ça permet d'améliorer les performances de tous les capteurs, des instruments de prise de décision, etc., d'une façon qui est très contre-intuitive. Excusez-moi, mais quand on me dit que la comparaison des performances du capteur et de la signature de la cible permet d'aboutir à une distance de détection ou à un seuil, je dis nyet, et je maintiens mordicus mon avis là-dessus, car j'ai passé la moitié de ma thèse à contourner ce type de limitations avec succès, alors que je ne suis qu'un amateur dans le traitement du signal qui utilisait son PC portable avec MATLAB. Pour des pros du traitement du signal qui programment comme des boss avec de la vraie puissance de calcul ? On n'a pas la moindre idée de ce qu'ils vont pouvoir fournir comme résultat, mais ma certitude, venant de l'expérience, est que ça sera plus élevé que ce que la comparaison des fiches techniques va donner. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 14 mars 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 41 minutes, prof.566 a dit : tu préfères un logiciel obsolète codé enADA ou un "state of the art codé en C++ dans un avion de combat? La question est biaisée par les qualificatifs accolés aux langages. Moi, je préférerais un logiciel state of the art codé en ADA plutôt qu'un obsolète en C++. A l'état neutre (ni obsolète, ni state of the art), ma prudence et les garanties offertes par le langage m'inciteraient à choisir davantage l'ADA que le C++ ! Tout cela, bien sûr, nonobstant les difficultés actuelles à trouver de bons codeurs pour ces langages - difficultés d'ailleurs accrues par la nouveauté et le côté moderne des nouveaux langages : les quelques codeurs Cobol, Fortran, C (pur), LISP et Perl (5) que j'ai rencontré ces dernières années étaient des putains de bons développeurs par rapport aux pisseurs de lignes de C++, Java, Progress et autres Python ou Ruby que les SSII ont essayé de me placer. Les langages "trop faciles" masquent la difficulté du travail du programmeur et ne lui permettent pas d'acquérir la culture algorithmique suffisante pour optimiser son code par construction. Derrière, ça fait des obésiciels pleins de code mort ou inutile (des invocations de classes inadaptées, par héritage, avec appel des constructeurs, puis des destructeurs à la révocation, sans jamais avoir utilisé un des attributs ou une des méthodes spécifiques ... du gaspillage de ressource numérique ...). C'était ma minute "grognon". 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 1 minute ago, Rufus Shinra said: Excusez-moi, mais quand on me dit que la comparaison des performances du capteur et de la signature de la cible permet d'aboutir à une distance de détection ou à un seuil, je dis nyet, Tu nous ressorts ce biais a chaque fois ... en transformant ... un indicateur ... en une assertion absolu. Les critères de discernabilité n'ont jamais statué de manière absolu sur la capacité qu'on a ou pas a comprendre ce qu'on voit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 4 minutes, FATac a dit : La question est biaisée par les qualificatifs accolés aux langages. Moi, je préférerais un logiciel state of the art codé en ADA plutôt qu'un obsolète en C++. A l'état neutre (ni obsolète, ni state of the art), ma prudence et les garanties offertes par le langage m'inciteraient à choisir davantage l'ADA que le C++ ! Tout cela, bien sûr, nonobstant les difficultés actuelles à trouver de bons codeurs pour ces langages - difficultés d'ailleurs accrues par la nouveauté et le côté moderne des nouveaux langages : les quelques codeurs Cobol, Fortran, C (pur), LISP et Perl (5) que j'ai rencontré ces dernières années étaient des putains de bons développeurs par rapport aux pisseurs de lignes de C++, Java, Progress et autres Python ou Ruby que les SSII ont essayé de me placer. Les langages "trop faciles" masquent la difficulté du travail du programmeur et ne lui permettent pas d'acquérir la culture algorithmique suffisante pour optimiser son code par construction. Derrière, ça fait des obésiciels pleins de code mort ou inutile (des invocations de classes inadaptées, par héritage, avec appel des constructeurs, puis des destructeurs à la révocation, sans jamais avoir utilisé un des attributs ou une des méthodes spécifiques ... du gaspillage de ressource numérique ...). C'était ma minute "grognon". Amen. Pour mon programme de traitement, l'obésité de code inutile était effroyable au début, et des efforts importants m'ont fait gagner un facteur huit à quinze sur le temps de calcul. Avoir des bons programmeurs peut te faire gagner en performance à un niveau difficilement concevable. il y a 1 minute, g4lly a dit : Tu nous ressorts ce biais a chaque fois ... en transformant ... un indicateur ... en une assertion absolu. Les critères de discernabilité n'ont jamais statué de manière absolu sur la capacité qu'on a ou pas a comprendre ce qu'on voit. Quand tu as une bibliothèque de données bien remplie, tu peux comparer les informations partielles que tu as avec des simulations de ce que tu observerais pour tel ou tel cas. Plus ton calculateur est puissant et ton algorithme optimisé, plus tu peux abaisser le seuil lançant les simulations, et donc repérer les engins plus tôt. Des bribes partielles inutilisables sur un DDM-NG, combinées à d'autres très légères émissions EM venant du même cap et un écho passager sur le radar peuvent être associés à un scénario et préparer des prédictions de mesures dans les secondes qui suivent qui, si elles sont confirmées, déclenchent l'alerte générale dans le système. Comprendre ce qu'on voit, ça ne veut pas dire prendre l'information brute et juste dire "ça doit être ce machin avec juste ce que j'ai", c'est plutôt tricher comme un connard fini et commencer le raisonnement en se demandant ce qui peut exister et à quoi ça ressemblerait. Si tu es perdu dans la toundra sibérienne en pleine nuit et que tu as l'impression d'apercevoir une forme basse au détour d'une éclaircie dans la tempête, je suppose que tu vas automatiquement faire l'hypothèse "est-ce que c'est un loup, est-ce que c'est un ours, est-ce que c'est Eugène Krampon qui s'est perdu près de son goulag" et chercher des signes concordants. Tu ne vas pas chercher à savoir si c'est un dromadaire ou un rhinocéros ou DSK en robe de chambre sortant de sa douche, parce que ça ne fait pas partie de ce que tu t'attends à voir dans les alentours. Et tu vas faire ce type de raisonnement instinctivement, même pour les faux positifs (c'est ce qu'on fait quand on voit les formes dans les nuages). Non, on n'a pas assez d'information avec juste les données brutes pour pouvoir comprendre ce qu'on voit. Par contre, on peut faire des scénarios, faire des prévisions, et affiner notre interprétation par rapport aux observations futures. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 Quelqu'un veut une binoche et du pop-corn ? Sinon, en vrac : Un missile a un pk de daube à 100 bornes sans LAM, les autodirecteurs ne sont pas tous en bande X, ils ne sont pas tous capables de choper leur cible à 15 secondes du point d'impact, les leurres EM compliquent encore l'accrochage à cause du bruit de fond généré, le LPI n'implique pas une absence de détection mais une difficulté d'interception (y'a une nuance !), etc. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 Il y a 5 heures, FATac a dit : A l'état neutre (ni obsolète, ni state of the art), ma prudence et les garanties offertes par le langage m'inciteraient à choisir davantage l'ADA que le C++ ! Ca dépend probablement aussi de la fonction du logiciel : si la fiabilité est critique, l'ADA a ses chances (en plus de tout le tintouin de méthodes et d'outils de contrôle et de chasse aux bugs). S'il s'agit de doubler la portée de détection d'un radar dans 95% des cas au risque de la dégrader de 10% pour les 5% qui restent, je prend le C++. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 Il y a 7 heures, prof.566 a dit : Si c'est les DDM-NG, ils détectent tout objet d'une certaine chaleur en approche, mais chut limite du SD là. C'est donc dommage de ne pas pouvoir aller plus loin... Il y a 7 heures, prof.566 a dit : tu préfères un logiciel obsolète codé enADA ou un "state of the art codé en C++ dans un avion de combat? Tant qu'on me laisse mon Ctrl+Alt+Sup, je veux bien laisser les spécialistes faire le bon choix... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 14 mars 2019 Share Posté(e) le 14 mars 2019 il y a 23 minutes, rendbo a dit : Tant qu'on me laisse mon Ctrl+Alt+Sup, je veux bien laisser les spécialistes faire le bon choix... Toi, tu es pilote de F-35 et connais la procédure de résolution des problèmes de radar... Donc on est HS, là... Pour poursuivre dans cette veine, il y a un article Wiki sur le sujet, figurez-vous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 15 mars 2019 Share Posté(e) le 15 mars 2019 Je note, je note... Mais on s'éloigne un peu du F 22 et des tactiques possibles pour le contrer. Donc en me basant sur ce qui est dit ci dessus, si on détecte une émission d'un radar LPI mais sans avoir trop d'infos sur le signal, en gros, on se doute qu'on va avoir des ennuis mais on ne sais pas trop où et quand ils vont venir ( on peut supposer que des ennemis sont en rapprochement pour vous faire un mauvais sort ). Dans ce cas là, on fait quoi avec des Rafale, on disperse les chasseurs d'une patrouille en éventail pour couvrir tous les angles et tenter de détecter avec l'OSF les éventuels assaillants avant qu'ils ne soient en position de tir? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 15 mars 2019 Share Posté(e) le 15 mars 2019 Il y a 3 heures, Niafron a dit : Je note, je note... Mais on s'éloigne un peu du F 22 et des tactiques possibles pour le contrer. Donc en me basant sur ce qui est dit ci dessus, si on détecte une émission d'un radar LPI mais sans avoir trop d'infos sur le signal, en gros, on se doute qu'on va avoir des ennuis mais on ne sais pas trop où et quand ils vont venir ( on peut supposer que des ennemis sont en rapprochement pour vous faire un mauvais sort ). Dans ce cas là, on fait quoi avec des Rafale, on disperse les chasseurs d'une patrouille en éventail pour couvrir tous les angles et tenter de détecter avec l'OSF les éventuels assaillants avant qu'ils ne soient en position de tir? Déjà, disperser les avions, dans la mesure où ils ont une connexion qui partage plus les données que la L16 de base, permet de faire un travail de corrélation beaucoup plus poussé voire de travailler en radar multistatique. Là, les éléments de furtivité commencent à s'effondrer très vite. La réponse à un avion comme le F-22 n'est pas un "meilleur avion" mais un meilleur système. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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