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[LPM] Loi Programmation Militaire


xav

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100% en phase avec l'argumentaire de ce député PS frondeur : les autres pays de l'UE (Allemagne en tête) sont bien contents que la France et la grande-Bretagne aillent au fourneau des OPEX , exposent seuls la vie de leurs soldats.

 

Ca fait rayonner leur influence mais aussi celle de toute l'Europe, et d'ailleurs ils ne sont pas les derniers à essayer d'en retirer un bénéfice diplomatique avec l'argument du "Oui c'est la France qui intervient concrètement mais acune solution politique/diplomatique ne doit intervenir sans l'accord de l'UE (c'est à dire du pseudo "patron" Allemagne...)

 

Y-en a marre que le plus riche des pays de l'UE ne veuille jamais payer pour accroître l'influence géopolitique de l'UE, tout en reprochant ensuite à ces français de trop dépenser ! Bravo à ce député d'oser le dire ouvertement, d'essayer de secouer la passivité politique des deux chefs béni oui-oui de notre exécutif national 

Modifié par Bruno
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Tu oublies un détail qui n'en est pas un. La défense est une prolongation de l'état au travers de la diplomatie. Aussi, si d'autres pays n'engagent pas de forces comme nous le faisons, peut-être ont-ils une autre diplomatie, une autre vision du monde ?

Je trouve toujours étrange les accusations portées sur d'autres pays. Pourquoi aurions-nous plus raison qu'eux ? Sur quel argument ?

Arrêtons, quand nous intervenons pour nos propres intérêts, de parler au nom de l'Europe. L'Europe n'est pas une nation. C'est une confédération de Nations.

Que ceux qui dénoncent les tiédeurs de nos partenaires européens abandonnent la diplomatie française pour une stricte diplomatie européenne. et après on verra.

Quand il s'était agit de l'Irak, nous n'avons pas suivi. Et à juste titre. Pour la Lybie en revanche, qui a foutu le bordel au nom de l'Europe? Nous. Et les conséquences sont aujourd'hui dramatiques. Demain, cela sera pire.

Cette proposition n'est qu'un opportunisme pour masquer la situation catastrophique de la France. Quand on en est à modifier les règles comptables pour masquer des dépenses, c'est le signe de problèmes majeurs imminents.

Une dépense est une dépense.

Si ce député "frondeur" (vous savez, ceux là même qui dénoncent le gouvernement et votent d'un seul homme ses propositions de loi.) sont inquiets pour la défense, qu'ils imposent à Bercy la simple exécution de la LPM. Juste ça. Je ne parle même pas de renforcer nos capacités (dont les hélicoptères et les ATT).

Cette proposition n'est qu'une tartufferie et ne mérite que le mépris pour ses auteurs.

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Tu oublies un détail qui n'en est pas un. La défense est une prolongation de l'état au travers de la diplomatie. Aussi, si d'autres pays n'engagent pas de forces comme nous le faisons, peut-être ont-ils une autre diplomatie, une autre vision du monde ?

Je trouve toujours étrange les accusations portées sur d'autres pays. Pourquoi aurions-nous plus raison qu'eux ? Sur quel argument ?

Arrêtons, quand nous intervenons pour nos propres intérêts, de parler au nom de l'Europe. L'Europe n'est pas une nation. C'est une confédération de Nations.

Que ceux qui dénoncent les tiédeurs de nos partenaires européens abandonnent la diplomatie française pour une stricte diplomatie européenne. et après on verra.

Quand il s'était agit de l'Irak, nous n'avons pas suivi. Et à juste titre. Pour la Lybie en revanche, qui a foutu le bordel au nom de l'Europe? Nous. Et les conséquences sont aujourd'hui dramatiques. Demain, cela sera pire.

Cette proposition n'est qu'un opportunisme pour masquer la situation catastrophique de la France. Quand on en est à modifier les règles comptables pour masquer des dépenses, c'est le signe de problèmes majeurs imminents.

Une dépense est une dépense.

Si ce député "frondeur" (vous savez, ceux là même qui dénoncent le gouvernement et votent d'un seul homme ses propositions de loi.) sont inquiets pour la défense, qu'ils imposent à Bercy la simple exécution de la LPM. Juste ça. Je ne parle même pas de renforcer nos capacités (dont les hélicoptères et les ATT).

Cette proposition n'est qu'une tartufferie et ne mérite que le mépris pour ses auteurs.

 

Ton raisonnement vaut aussi pour nos partenaires (Allemagne en tête) qui ne veulent pas dépenser pour leur outil militzaire et sont non interventionnistes (ce qui effectivement est en soi une posture cohérente et respectable), mais réclament ensuite voix au chapitre quand une intervention conduite par nos forces permet d'affaiblir des fauteurs de trouble. Par exemple en Afrique de l'Ouest la chancelière avait dit qu'aucune solution politique au problème des mouvements islamistes ne devait y être trouvée sans impliquer l'Union Européenne dans son ensemble.

 

Fort bien ils veulent influencer sur les solutions de sortie de crise, dans ce cas qu'ils participent davantage à l'effort militaire préalable qui permet de rendre la situation "gérable" ou au moins s'abstiennent de critiquer la non réduction des dépenses publiques de ceux qui rendent l'éventualité d'une sortie de crise possible, au lieu de leur marteler leur obsession maladive de réduction des déficits publics...

 

La démarche de ce député vis à vis de l'UE ne me semble donc pas incongrue, et quand à la manipulation des comptes publics pour modifier le montant d'un PIB ou d'un déficit que dis tu de la récente décision de l'UE d'autoriser les pays membres à inclure les recettes issues de l'économie parallèle dans leur PIB ??  Si certaines recettes "officieuses" peuvent rentrer dans la compta publique comme des recettes "officielles" je ne vois pas pourquoi certaines dépenses "officielles" ne pourraient pas en être sorties ou en tout cas comptabilisées différemment !

Défendre le pays "rigoriste" qui veut entraîner toute l'UE dans son obsession d'avoir une monnaie forte (et donc réduire les déficits publics) c'est sympa mais faudrait penser à voir si sa position est si cohérente et pertinente que ça : au vu de la situation globale la priorité doit-elle être de réduire les dépenses (et donc les capacités) d'action publique de tous les Etats ??

 

En revanche sur le fait que ces députés "frondeurs" finissent toujours par se coucher quand le 1er Ministre leur fait les gros yeux, et feraient (encore) mieux d'exiger le strict respect de la LPM chez nous on est d'accord

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Ton raisonnement vaut aussi pour nos partenaires (Allemagne en tête) qui ne veulent pas dépenser pour leur outil militaire et sont non interventionnistes (ce qui effectivement est en soi une posture cohérente et respectable), mais réclament ensuite voix au chapitre quand une intervention conduite par nos forces permet d'affaiblir des fauteurs de trouble. Par exemple en Afrique de l'Ouest la chancelière avait dit qu'aucune solution politique au problème des mouvements islamistes ne devait y être trouvée sans impliquer l'Union Européenne dans son ensemble.

Là aussi, il faut être prudent. Cherchons a savoir ce que peut vouloir dire cette idée d'implication de l'UE dans son ensemble.

On peut l'entendre comme l'implication de tous les membres de l'Union. Ici, il faudrait un effort de tous. En revanche, imaginons que dire "dans son ensemble" signifie au chose. Un autre chose de diplomatique qui signifierait "sans initiative unilatérale d'un membre". Immédiatement, ce n'est plus la même chose mais alors plus du tout.

Fort bien ils veulent influencer sur les solutions de sortie de crise, dans ce cas qu'ils participent davantage à l'effort militaire préalable qui permet de rendre la situation "gérable" ou au moins s'abstiennent de critiquer la non réduction des dépenses publiques de ceux qui rendent l'éventualité d'une sortie de crise possible, au lieu de leur marteler leur obsession maladive de réduction des déficits publics...

Pour la première partie de ton argumentation, voir suppra.

Pour ce qui est du lien entre critique de nos dépenses et engagements extérieurs, tu fais une corrélation non fondée. En effet, la France s'est librement engagée sur des objectifs de pratiques budgetaires afin de rendre possible la création d'un espace monétaire commun. Sortir de ces objectifs ferait exploser cet espace (cas grec).

Dans ce cadre, aucun membre ne se voit imposer ses choix pour tenir ses engagements. Libre à chacun de faire ce qu'il veut. Nous avons juste à respecter les 3%. C'est ce non respect qui nous est reproché (pour être plus précis, c'est l'absence de mesures pour les atteindre qui nous est reproché.). Pour être plus concret, personne ne nous impose d'économiser dans la Défense plus qu'ailleurs. Surprendrai-je quelqu'un si j'écris ici que lorsque je serai président je ferai des choix différents de ce que l'on voit depuis 40 ans.

La démarche de ce député vis à vis de l'UE ne me semble donc pas incongrue,

Un homme politique est un décideur. Il a donc, comme tout décideur, besoin d'outils d'aide à la décision. Or, sa proposition ne porte pas sur une modification des outils comptables pour mieux appréhender l'évolution de la situation du pays. Bien loin de tout cela, il propose de masquer une dépense, de "non intégrer un indicateur" au sein d'un outil d'aide à la décision.

Cette proposition est donc une manipulation qui s'oppose à l'impératif de lisibilité de l'état de la Nation que les hommes politiques doivent assurer à leurs concitoyens.

J'y vois donc un scandale sans nom.

et quand à la manipulation des comptes publics pour modifier le montant d'un PIB ou d'un déficit que dis tu de la récente décision de l'UE d'autoriser les pays membres à inclure les recettes issues de l'économie parallèle dans leur PIB ?? Si certaines recettes "officieuses" peuvent rentrer dans la compta publique comme des recettes "officielles" je ne vois pas pourquoi certaines dépenses "officielles" ne pourraient pas en être sorties ou en tout cas comptabilisées différemment !

Il y a confusions de deux notions ici : Richesse et Recette.

Le PIB est un indicateur de richesse. Il indique sur l'année la création de richesse dans l'économie. Or, cette richesse est celle officiellement reconnue, celle légale. Posons-nous alors la question des activités illicites. Ces activités sont créatrices de richesse, que ce soit moral ou non, légal ou non. Un enfant qui surveille un secteur contre l'arrivée de la police ou une attaque d'un concurrent est remunéré. Il touche un salaire. Rien de plus. Les délinquants et criminels s'enrichissent par certains commerces. Donc, il est légitime de se poser la question de cette création de richesse.

La prise en compte de cette économie permet donc de mieux cerner le niveau de vie réel d'un pays.

Vient maintenant la notion de recette vis à vis de celle de richesse.

L'état n'a pas d'argent. Il n'a pas de ressource propre. Il emploit alors la fiscalité (avec la force légitime pour la recouvrir.). Pour calculer ce qu'il peut dépenser pour assurer les missions qu'il s'attribue, il faut qu'il sache qu'elle est la richesse totale produite dans l'annee. Sans cela, ses prévisions de recettes ne sont plus prévisionnelles mais hypothétiques. Ceci rappelé, on comprend vite qu'il s'intéresse au PIB (au PIB marchant car c'est cette partie qui est taxée. Il ne se taxe pas lui même.). Si on prend le PIB officiel pour y inclure celui de l'économie grise, il aurait des problèmes. Donc, introduire ce dernier paramètre ne lui est pas d'un grand intérêt. Il ne va pas envoyer des avis d'imposition à des délinquants, des criminels (même s'il le fait mais c'est autre chose.).

En conclusion :

Seul le PIB de l'économie connue intéresse l'état pour la planification de ses exercices budgétaires.

Inclure l'économie grise permet de mieux appréhender la richesse effective d'une population mais il est dure à calculer car, par définition, masqué.

Des autorités européennes peuvent donc être fondées de motiver cette prise en compte pour mieux comprendre le réel.

De même, des hommes politiques peuvent être intéressés car cela fait baisser artificiellement les ratios déficit/PIB. C'est mieux pour leur réélection.

Ma position personnelle est donc que c'est un faux débat. Cela permet juste au gouvernement qui s'en défend de distraire pendant une semaine les masses avec un sujet superfétatoire.

Défendre le pays "rigoriste" qui veut entraîner toute l'UE dans son obsession d'avoir une monnaie forte (et donc réduire les déficits publics) c'est sympa mais faudrait penser à voir si sa position est si cohérente et pertinente que ça : au vu de la situation globale la priorité doit-elle être de réduire les dépenses (et donc les capacités) d'action publique de tous les Etats ??

Ceux qui dénoncent le comportement de la RFA oublient de nombreuses choses.

1- c'est la structure de l'activité économique qui défini la monnaie. Donc, ici, ce sont les allemands qui influencent leur monnaie. En retour, son niveau les incite à des choix.

Rien de plus.

2- l'Europe n'est pas une Nation. Donc, l'intérêt des allemands est le leur. L'intérêt des français est le notre. Quand le président de la République parle, il parle au nom de notre stricte intérêt (En fait, du sien pour 2017.). La notion de "situation globale" n'existe pas car il n'y a dans la zone Euro que des exceptions et un seul pays qui ne fait aucun effort. Nous. Les allemands ont juste absorbé un pays il y a 20 ans. Rien que ça. Nous, on claque du pognon à crédit.

3- si nous empruntons à des taux bas, c'est parce que les taux de la zone Euro sont pondérés par la santé allemande. Si demain, l'Allemagne fait ce que certains demandent, alors la valeur de sa signature va s'effondrer et les taux vont monter. Le résultat sera simple : la France fera faillite.

Ma conclusion est donc simple.

Plutôt que de regarder l'Allemagne, faisons le ménage chez nous. Il va y avoir un moment où la RFA va devenir explicite. Et elle n'a besoin de personne.

L'homme malade de l'Europe, c'est nous.

Modifié par Serge
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aucun membre ne se voit imposer ses choix pour tenir ses engagements. Libre à chacun de faire ce qu'il veut. Nous avons juste à respecter les 3%. C'est ce non respect qui nous est reproché (pour être plus précis, c'est l'absence de mesures pour les atteindre qui nous est reproché.). Pour être plus concret, personne ne nous impose d'économiser dans la Défense plus qu'ailleurs. Surprendrai-je quelqu'un si j'écris ici que lorsque je serai président je ferai des choix différents de ce que l'on voit depuis 40 ans.

(...)

Il y a confusions de deux notions ici : Richesse et Recette.

Le PIB est un indicateur de richesse. Il indique sur l'année la création de richesse dans l'économie. Or, cette richesse est celle officiellement reconnue, celle légale. Posons-nous alors la question des activités illégales. Ces activités sont créatrices de richesse. Que ce soit moral ou non, légal ou non, les délinquants et criminels s'enrichissent par certains commerces. Donc, il est légitime de se poser la question de cette création de richesse.

Fin de la réponse ce soir.

 

100% d'accord quand tu dis que L'UE ne nous oblige pas à réduire nos dépenses dans un domaine précis, mais de manière générale. Tu n'es pas le seul à dire qu'on pourrait sans doute maintenir notre budget MinDef à un niveau plus élevé (ou au moins égal) à ce qu'il a été dans sa meilleure période en faisant d'autres choix globaux dans la gestion de notre société. Le club des "si j'étais aux commandes de ce pays je ferai d'autres choix que ceux qui sont faits à répétition depuis 40 ans" j'en suis un membre assidu, ce qui a pu parfois agaçer certains forumistes depuis qq années ^-^   

 

Vrai que le PIB est avant tout un indicateur de richesse ; ceci dit le déficit est calculé sur son montant global, du coup y intégrer les recettes de l'économie parallèle revient à diminuer le déficit public d'un Etat, voire à faire disparaître celui-ci (sauf si les recettes "officielles" sont supérieures aux dépenses).

Cette nouvelle manière admise par l'UE de compter le montant de son PIB peut aussi s'apparenter à une manipulation comptable, je veux dire autant que ne pas compter certaines dépenses de l'économie "officielle". Partant de là on peut estimer que ce député PS ferait mieux de proposer que, tout comme l'Italie compte le faire dés cette année, notre pays intègre les recettes de son "économie parallèle" puisque là c'est déjà autorisé maintenant par les règles comptables de L'UE ...

En réduisant indirectement la pression sur l'objectif des "déficits inférieurs à 3% du PIB" par effet de gonflage de celui-ci, ça aiderait sûrement à pouvoir réaliser les objectifs du dernier "Livre Blanc", sachant qu'actuellement on est bien partis pour ne pas les atteindre, même à l'échéance 2030

 

Sinon, Ok, je lirais la fin de ta réponse avec intérêt ce soir (après 23h sans doute) ou demain matin. On va nous accuser (à juste titre) de HS car on s'éloigne du "Livre Blanc 2012" en tant que tel et donc si je souhaite "relancer" derrière je le ferai en MP.

 

C'est toujours fort intéressant d'échanger des points de vue argumentés (je ne fais pas partie des "divas" qui ne supportent pas d'être contredits)

 

A+

Modifié par Bruno
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Hollande et ses députes sont ils en train de manipuler la comptabilité de façon a dire qu'ils ont réussis à résorber une partie de la dette et de rester dans les 3%?

Oui! appelons le tea party! et faisons pendre François pour crime contre la constitution!

/me se dit qu'il y a des jours je ne suis pas sur que kotai comprenne lui meme ce qu'il écrit ...

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@kotai en HS : oui, c'est cela même (pour les 3% en tout cas, concernant la dette je ne suis pas sur qu'elle soit calculée sur le PiB), mais c'est autorisé par l'UE.

Au final, ca va relativement réduire le déficit mais pas de là à atteindre les 3% (ca fait un moment que je ne suis plus en France mais je ne pense pas qu'on y soit arrivé. La derniere fois que j'avais vu un truc la dessus, on espérait 5% pour la fin de l'année).

Modifié par Asgard
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Hollande et ses députes sont ils en train de manipuler la comptabilité de façon a dire qu'ils ont réussis à résorber une partie de la dette et de rester dans les 3%?

Ils le font.

Comme le nouveau calcul du PIB qui intègre la R&D comme une recette et non plus comme un coût. C'est la même chose.

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@kotai en HS : oui, c'est cela même (pour les 3% en tout cas, concernant la dette je ne suis pas sur qu'elle soit calculée sur le PiB), mais c'est autorisé par l'UE.

Au final, ca va relativement réduire le déficit mais pas de là à atteindre les 3% (ca fait un moment que je ne suis plus en France mais je ne pense pas qu'on y soit arrivé. La derniere fois que j'avais vu un truc la dessus, on espérait 5% pour la fin de l'année).

Aujourd'hui l'objectif c''est 4% ... au mieux. L'inflation nulle sur l'année glissante a invalidé toutes les prévisions... c'est la pire situation possible.

Le drame c'est qu'on retrouve cette inflation nulle dans plusieurs pays d'Europe ... donc c'est toute la zone euro qui est a "l'arret" ... En Europe du sud on est a -0.7 au Portugal - 0.4 en Espagne, c'est dans la logique des politique délfationniste de ces pays qui cherche a regagner de la compétitivité, sauf que face a des pays dont l'inflation est nulle ... ca enferme rapidement dans la spiral déflationniste. Le pays le plus inflationniste d'Europe l'Allemagne est a 0.7% !!! Alors que l'objectif d'inflation de l'Allemagne est officiellement de 3% ...

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Les objectifs allemands sont annuels et là, on parle de chiffres trimestriels.

En conclusion, pour les allemands, ça va très bien. Surtout pour un pays de retraites par capitalisation. 3% d'objectif pour une BCE qui à un objectif de 2%, c'est rigolot.

Enfin, pour les prévisions annuelles, seul le gouvernement disait que ses prévisions étaient bonnes. Tout le monde sait que l'on fera +0,5% du PIB en 2014. La France annonce toujours des prévisions de croissance surévaluées. Il faut bien tenir ses électeurs. 2017 approche.

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Les objectifs allemands sont annuels et là, on parle de chiffres trimestriels.

Non non je parle bien de taux annuel sur l'année roulante.

En conclusion, pour les allemands, ça va très bien. Surtout pour un pays de retraites par capitalisation. 3% d'objectif pour une BCE qui à un objectif de 2%, c'est rigolot.

T'ira expliquer cela au employé de l'usine emblématique Volkswagen de Wolfsburg ... qui vont avoir le droit a un gros dégraissage :lol: Wolfsburg c'est l'os.

L'Allemagne s'est engagée dans le cadre de la résolution de la crise économique en europe, a mettre tout en œuvre pour atteindre une inflation de 3%, de manière a laisser les "pays du sud" mener le politique de "modération salariale" sans tomber dans la spirale déflationniste. Et c'est raté ... des deux cotés.

Je ne relève meme pas le trollage sur la retraite ... on en a parlé mille fois et a chaque fois tu racontes les mêmes choses inexacte.

Enfin, pour les prévisions annuelles, seul le gouvernement disait que ses prévisions étaient bonnes. Tout le monde sait que l'on fera +0,5% du PIB en 2014. La France annonce toujours des prévisions de croissance surévaluées. Il faut bien tenir ses électeurs. 2017 approche.

Tout le monde annonce des croissances surévalués pour boucler son budget, parce que légalement sinon tu n'a pas le droit de faire un budget volontairement en déficit! Alors tu surévalue les recettes, tu boucle ton budget, et puis ooops j'avais pas vu venir c'est la seule solution de faire. De plus annoncer une croissance faible donne des mauvais signaux, et donc c'est très fortement déconseillé par les communicants, ambiance oiseau de mauvaise augure.

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Sauf que les allemands annoncent des prévisions réalistes comme par hasard. Ils ne font pas de collectifs budgétaires dès le mois de juin.

Et pour l'obligation de budget excédentaire. C'est risible.

Le seul budget gouvernemental francais est en déficit entre 20 et 25% par an. Pour équilibrer un budget, on emprunte. Rien de plus. Si ce n'est pas le cas alors il y a faillite. La surévaluation n'est là que pour les électeurs. Trop de français sont convaincus que c'est l'état qui fait la richesse alors que ce sont les entreprises.

L'effet sur l'économie que tu défends est nul. Plus aucun professionnel n'écoute l'état français car ses motivations sont connues.

Les grandes boîtes ont accès à d'autres sources autrement plus fiables. Leur fiabilité vient du sérieux qu'elles doivent avoir si elles veulent avoir des clients. Les petites entreprises utilisent, elles, les informations propres à leur marché. Et celui-ci n'est en aucune façon représentatif de l'état général du pays. Il peut très bien être en expansion quand le pays connaît une contraction.

Enfin, les individus n'ayant pas besoin de suivre des indicateurs professionnels peuvent aussi écouter des sources comme BFM qui diffuse sa propre évaluation. Dès le mois d'octobre, ils font l'annonce de l'année A+1.

En conclusion, il faut cesser d'invoquer des règlements qui n'existe pas pour justifier des vues électoralistes.

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Ça y est. Je viens de "tilter". Les 3% en Allemagne ne sont en rien un but d'inflation.

Les 3% sont juste une tendance de progression des salaires pour que la consommation intérieure augmente. Cet objectif fut défini par le patron de la Bundesbank, qui n'a aucun pouvoir ici, et non la Chancelière, qui n'en a pas plus. Cette info était juste une analyse macro, en rien un engagement.

Le Chancelier n'a pas de pouvoir car, une fois de plus, ce sont les entreprises qui rémunèrent leurs employés selon l'equilibre du marché. Ce n'est pas le gouvernement qui paye les allemands (comme en France et partout ailleurs). Vu la petite baisse généralisée de l'activité, les entreprises ne vont pas commencer à augmenter leurs coûts. Elles ne sont pas suicidaire. De plus, les bas salaires n'augmentent pas vraiment car les travailleurs les moins qualifiés ne trouveraient plus de travail, leur productivité ne créant pas le salaire trop haut.

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Je conçois bien que le gouvernement allemand ne peut pas créer de l'inflation par l'opération du saint esprit. Sauf que c'était l'engagement de manière a permettre au autre méchant de l'Europe du sud d'accepter les sanctions et de se lancer dans une politique de déflation salaire-prix. Accessoirement le gouvernement allemand n'a pas fait grand chose pour tenir ses engagement de pousser la consommation allemande ... ce que lui reproche les autres européens notamment ceux du sud soumis a des grosses politique "d'austérité" et qui n'ont que l'inflation comme levier.

Résultat avec le pays le plus "riche" de la zone qui a une inflation ridiculement basse, les autres qui n'ont que ce moyen pour le concurrencer se retrouvent en déflation importante ... C'est pas un jugement de valeur c'est un constat.

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1- Ce n'est pas un engagement. Les mots ont un sens. C'est juste une analyse qui a la même portée que celle où je prends position sur le RG35 comme la solution optimale pour le programme VBMR. Rien de plus, rien de moins.

2- Pour ce qui est des pays du Sud (dont la France), ils n'ont rien d'autre à faire que de se taire. Pour l'heure, c'est l'Allemagne qui "raque" pour la Grèce qui joue au passager clandestin dans la zone Euro (comme la France.). Qu'ils passent à la caisse et après, on en reparle. Et s'ils ne sont pas contents que d'autres payent sur leur travail leurs conneries, ils peuvent partir. Les grecs sont un peuple souverain. Qu'ils l'assument.

3- Je rajoute un point qui n'est jamais évoqué par les tenants de la demande. Quand un consommateur augmente sa demande, il n'est pas dit qu'il se tourne vers le produit de notre choix. En revanche, il se tourne vers le produit de son choix. La traduction au niveau macro est la suivante : si les allemands connaissaient une hausse généralisée de leurs salaire, cela ne signifie pas qu'ils achèteraient des produits grecs ou espagnoles. Donc, si nous avons la certitude qu'une hausse des salaires renchérirait les produits d'origine allemande (d'où une chute de leur demande), il n'est pas sûr que cela profite à un pays en particulier. Bien au contraire.

Modifié par Serge
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Sauf qu'une attitude punitive vis a vis des états du sud n'arrange rien aux affairent de la zone euros, et de l'UE en général. Un cercle déflationniste en Italie, Espagne, Grèce et Portugal, c'est par cascade des baisses de croissance déjà pas glorieuse chez leurs partenaires commerciaux, typiquement les voisins, y compris l'Allemagne. D'ailleurs on le voit déjà poindre meme si tout un tas d'économistes crient le contraire, tout va mieux que bien la déflation est très très loin etc.

Quant au fait que les allemands n’achète pas des produit de l'UE ... avec les embargos tout azimut décrété ces derniers temps on se demande bien quelle camelote ils pourraient acheter d'autre :lol:

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Faut quand meme pas oublier que l'allemagne a fait l'effort qu'on (oui, la France etait et est un des premiers pays a demander une gestion saine des comptes - et ne l'a jamais fait) demande aujourd'hui aux pays de l'UE, y'a 10/15ans de cela.

 

Les 3%, c'est quoi ? C'est ni plus ni moins le fait d'avoir une gestion a peu pres saine de ses liquidités.

Tu vas voir ton banquier et ton compte en banque dans quel état ils seront le jour ou tu feras du -3% mensuel / annuel sur tes depenses/revenues. La véritable gestion saine, c'est le >0%. Surtout quand un pays est endetté comme la plupart des pays de l'UE.

 

 

Sinan, je crois qu'on est parti dans le HS complet.

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Faut quand meme pas oublier que l'allemagne a fait l'effort qu'on (oui, la France etait et est un des premiers pays a demander une gestion saine des comptes - et ne l'a jamais fait) demande aujourd'hui aux pays de l'UE, y'a 10/15ans de cela.

 

Les 3%, c'est quoi ? C'est ni plus ni moins le fait d'avoir une gestion a peu pres saine de ses liquidités.

Tu vas voir ton banquier et ton compte en banque dans quel état ils seront le jour ou tu feras du -3% mensuel / annuel sur tes depenses/revenues. La véritable gestion saine, c'est le >0%. Surtout quand un pays est endetté comme la plupart des pays de l'UE.

 

 

Sinan, je crois qu'on est parti dans le HS complet.

 

A quel prix, des salaires à 1 euro de l'heure, interdiction de refuser un travail etc....

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