Bechar06 Posté(e) le 13 avril 2016 Share Posté(e) le 13 avril 2016 On rentre dans une période pré-électorale ! Alors la distribution va commencer, pour se concilier les bonnes grâces des divers "corporatismes" à l'oeuvre, excités par des flottements évidents depuis qq mois, voir qq années Grave qu'on s'en prenne à un budget - LA DEFENSE - pourtant objet de large consensus trans-partisants ... A SUIVRE DANS LES DETAILS 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 13 avril 2016 Share Posté(e) le 13 avril 2016 6 minutes ago, Bechar06 said: On rentre dans une période pré-électorale ! Alors la distribution va commencer, pour se concilier les bonnes grâces des divers "corporatismes" à l'oeuvre, excités par des flottements évidents depuis qq mois, voir qq années Grave qu'on s'en prenne à un budget - LA DEFENSE - pourtant objet de large consensus trans-partisants ... A SUIVRE DANS LES DETAILS Visiblement on paye les soldes impayées avec un budget équipement ... ca va faire des heureux ... ceux qui ont des retard de solde "Louvois" depuis des lustres. Je ne sais pas comment est financé sentinelle, et les recrutements de l'AdT mais il va bien falloir passer a la caisse... et a part un jeu de chaise musicale on ne voit pas trop comment abonder la caisse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 13 avril 2016 Share Posté(e) le 13 avril 2016 Autant pour moi, j'avais mal lu ... Cela reste dans le vaste cercle DEFENSE ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 19 avril 2016 Share Posté(e) le 19 avril 2016 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 25 avril 2016 Share Posté(e) le 25 avril 2016 Major général de l'Armée de terre énonce un impératif de revenir à un budget de Défense à hauteur de 2% du PIB pour préserver tous les programmes majeurs comme annexes. #GICAT Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 28 avril 2016 Share Posté(e) le 28 avril 2016 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 28 avril 2016 Share Posté(e) le 28 avril 2016 Le 13/4/2016 à 17:01, g4lly a dit : Visiblement on paye les soldes impayées avec un budget équipement ... ca va faire des heureux ... ceux qui ont des retard de solde "Louvois" depuis des lustres. Je ne sais pas comment est financé sentinelle, et les recrutements de l'AdT mais il va bien falloir passer a la caisse... et a part un jeu de chaise musicale on ne voit pas trop comment abonder la caisse. Un simple glissement moyen d'un mois des achats d'équipements (en prétendant ne pas impacter la cible finale évidemment pour noyer le poisson) permet d'économiser environ un milliard d'euros. C'est le même mécanisme avec les autres budget d'investissement au passage. En étalant les dépenses sur plus longtemps, on diminue le budget annuel. Sinon, la baisse du carburant finance une grande partie des largesses actuelles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 Général Desportes : « Vous avez tort, Monsieur Juppé ! » Monsieur Juppé, les propos que vous avez tenus le 25 avril devant les étudiants de l’IEP de Bordeaux – « Un militaire, c’est comme un ministre : ça ferme sa gueule ou ça s’en va » – sont indignes. Méprisants, ils montrent une profonde méconnaissance de la réalité stratégique. Vous avez d’abord tort sur le fond. Non, les militaires n’ont pas « à la fermer » comme un ministre. La première loyauté d’un ministre au service d’une politique fluctuante, souvent politicienne, est envers son président. La première loyauté d’un militaire au service permanent de la nation, de ses intérêts et de ses valeurs, est envers la France. Structuré par l’éthique de conviction, il doit prendre la parole pour lui rester fidèle, plutôt que de la renier. N’est-ce pas l’exacte attitude du général de Gaulle, tant par ses écrits que dans sa remarquable attitude au moment de la défaite de 1940 et des lâchetés qui l’ont suivie ? Vous avez tort dans la forme, ensuite. Candidat à la présidence, vous devez le respect à ceux qui ont dédié leur vie à la protection de cette nation que vous souhaitez diriger. Votre réponse à l’emporte-pièce contredit le discernement attendu de celui qui vise la plus haute magistrature. Car qui, dans la société civile, détient les connaissances, expériences et compétences, acquises par l’étude et le terrain, des officiers supérieurs et généraux ? Pourquoi nos concitoyens ne seraient-ils pas informés par « ceux qui savent », comme dans les autres domaines de l’action publique ? http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/05/04/le-general-vincent-desportes-vous-avez-tort-monsieur-juppe_4913212_3232.html#Oyoqc4S2fcByJ2eQ.99 La suite de l'article est protégée et n'étant plus abonné au Monde pour des opinions divergentes ... vous n'en saurez pas plus ... Je pense qu'un bon général doit l'ouvrir quand les enjeux sont tels que cela en devient un devoir de l'ouvrir.. ne pas le faire serait lâcheté. Hélas x3, ceux-la ne font pas carrière très loin sauf à compter sur le hasard des situations. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 4 mai 2016 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mai 2016 Quote Monsieur Juppé, les propos que vous avez tenus le 25 avril devant les étudiants de l’IEP de Bordeaux – « Un militaire, c’est comme un ministre : ça ferme sa gueule ou ça s’en va » – sont indignes. Méprisants, ils montrent une profonde méconnaissance de la réalité stratégique. Vous avez d’abord tort sur le fond. Non, les militaires n’ont pas « à la fermer » comme un ministre. La première loyauté d’un ministre au service d’une politique fluctuante, souvent politicienne, est envers son président. La première loyauté d’un militaire au service permanent de la nation, de ses intérêts et de ses valeurs, est envers la France. Structuré par l’éthique de conviction, il doit prendre la parole pour lui rester fidèle, plutôt que de la renier. N’est-ce pas l’exacte attitude du général de Gaulle, tant par ses écrits que dans sa remarquable attitude au moment de la défaite de 1940 et des lâchetés qui l’ont suivie ? Vous avez tort dans la forme, ensuite. Candidat à la présidence, vous devez le respect à ceux qui ont dédié leur vie à la protection de cette nation que vous souhaitez diriger. Votre réponse à l’emporte-pièce contredit le discernement attendu de celui qui vise la plus haute magistrature. Car qui, dans la société civile, détient les connaissances, expériences et compétences, acquises par l’étude et le terrain, des officiers supérieurs et généraux ? Pourquoi nos concitoyens ne seraient-ils pas informés par « ceux qui savent », comme dans les autres domaines de l’action publique ? Les responsables militaires sont les mieux placés pour réfléchir aux conditions d’emploi des armées, pour apprécier les menaces, élaborer les solutions militaires propres à l’atteinte des buts politiques. Experts en leur domaine, les militaires ont, vis-à-vis de la nation, un devoir d’alerte. Vous avez tort politiquement, enfin. Quelle maladresse de vous aliéner une population qui vous était plutôt favorable : malmenée par la calamiteuse loi de programmation militaire 2014-2019, écartelée entre la multiplication des missions et l’érosion des capacités opérationnelles, elle en avait fini par oublier la loi de programmation 2008-2013, pourtant pire, et le mépris avec lequel elle avait été traitée lors de la crise de l’été 2008 consécutive à l’accident de Carcassonne [En 2008, à Carcassonne (Aude), les journées portes ouvertes des militaires tournent au drame : au lieu de balles à blanc, un sous-officier a mis un chargeur de balles réelles dans son fusil. Bilan : 16 blessés] et à l’embuscade d’Uzbin, en Afghanistan. A vrai dire, le doute était déjà permis. Votre livre programme ose s’intituler : Pour un Etat fort, alors même que l’armée, à peine mentionnée, en est la grande absente. Qu’implicitement vous souteniez un exécutif qui a puni d’une « mutation-sanction » un officier général dont le seul tort est d’avoir dit la vérité aux représentants de la nation dénote une attitude dangereuse. Fallait-il que le général Soubelet mente devant une commission parlementaire le 18 décembre 2013 ? Quelle est cette démocratie dont l’exécutif punit une de ses autorités parce qu’elle est sincère vis-à-vis des représentants du corps législatif ? Pourquoi la démocratie américaine, avant toute audition au Sénat, fait-elle jurer aux intervenants de dire toute la vérité, quand notre propre démocratie sanctionne à l’inverse ceux qui se tiennent à l’exactitude des faits ? Fidélité à la nation Que, par la suite, ayant été renié par les responsables exécutifs de la nation à laquelle il avait consacré sa vie, le général Soubelet décide de s’affranchir de sa réserve et dénonce le laxisme judiciaire et pénal français l’honore et montre à tous que l’on ne peut contraindre indéfiniment au silence ceux dont l’éthique de conviction est la règle de vie. D’ailleurs, le devoir de réserve des militaires est en France trop surinterprété. Inhibé par des années de stricte obéissance silencieuse, le militaire, facilement bon élève, s’est autocensuré. S’enfonçant dans son cantonnement juridique, il s’est enfermé dans un conformisme excessif et, hors du champ technico-tactique, a contraint sa pensée à ce qu’on lui dit de penser. Bridé par ce devoir de réserve scrupuleux, devenu révérant envers des autorités administratives ou politiques auxquelles il rend le mauvais service de ne dire que ce qu’elles veulent entendre. Pourtant, l’honneur des chefs militaires n’est pas de mettre en œuvre, au garde-à-vous, des décisions destructrices pour les armées : il tient dans la loyauté sans le renoncement, la loyauté sans le reniement, la fidélité à la nation. D’un point de vue légal, les militaires ont le droit de s’exprimer publiquement. Si, dans les faits, la parole est contrainte, et si la très grande majorité des militaires estime devoir se tenir à un strict silence, le mal est venu d’une malsaine jurisprudence étatiquement entretenue. Vous devriez savoir, M. Juppé, que cet excessif cantonnement militaire est une spécificité française, si l’on excepte les armées de dictature. Dans la plupart des pays développés, les voix des armées sont attendues et entendues. En Grande-Bretagne, les plus grands chefs militaires savent, si nécessaire, émettre des critiques vis-à-vis de décisions politiques de défense ; ils sont dans leur rôle, et aucun n’a jamais été « démissionné ». Aux Etats-Unis, les grands leaders militaires demandent à leurs subordonnés d’exprimer leurs avis et eux-mêmes énoncent leurs positions. Leur voix est respectée parce qu’ils sont les professionnels d’un art complexe ; leur avis est souvent suivi par leur « commandant en chef », le président américain. Monsieur Juppé, ne prenez pas le militaire pour un simple technicien. Il est bien plus que cela, dans et pour la nation. Son devoir est de penser la défense pour l’immédiat et pour le temps long, au-delà des horizons politiciens. Libérer la pensée critique L’expression des militaires sur les problèmes organiques, sécuritaires et stratégiques est nécessaire : les restrictions dont elle souffre desservent la France. L’Histoire regorge d’évidences. Après la victoire d’Iéna, c’est par la liberté donnée aux officiers d’apporter des idées nouvelles que la Prusse trouve les principes qui feront de l’armée prussienne puis allemande cet outil redoutable dont la France souffrira à l’été 1870, en août 1914 et au printemps 1940. L’esprit du « Je rayerai du tableau d’avancement tout officier dont je verrai le nom sur une couverture de livre » de Mac-Mahon a fondé la défaite de 1870. La même attitude du général Gamelin de 1935 à 1940 mènera au nouveau Sedan. Ainsi, vous avez stratégiquement tort, monsieur Juppé, lorsque le 25 avril vous complétez vos propos par cette affirmation digne de Coluche : « Certes, tous les militaires ont le droit de penser, mais il y a quand même des limites à ne pas dépasser. » Cette nécessité de l’expression est consubstantielle de la nature dialectique de la stratégie. Comme l’écrit le général Beaufre, celle-ci « est un processus d’innovation permanente ». Celui qui ne pense plus est condamné à la défaite. Selon la formule américaine, il faut penser « out of the box », libérer la pensée critique, en admettre la nécessité et les débordements éventuels. Il n’y a pas de nation victorieuse qui n’ait su créer dans ses armées les conditions de l’expression de ses officiers. Pour la nation, l’armée doit tenir son rang et jouer son rôle. La nation est portée par ses corps sociaux qui dépassent l’Etat. Soutenir la nation, c’est soutenir l’expression de ses différents corps. Si l’un vient à manquer, tout l’édifice devient bancal. Enfin, la règle darwinienne s’applique aux militaires : les organes qui ne servent plus s’atrophient. Quand les militaires se cantonnent à leur technicité, ils perdent le goût de la pensée, et les meilleurs, ceux dont la France aura besoin aux heures sombres – les Foch, de Gaulle, Leclerc ou Koenig –, ne sont plus attirés par une profession où ils ne pourront plus faire grandir le meilleur d’eux-mêmes. Les Français doivent en être sûrs : si la discipline demeure la force principale des armées, la pensée libérée est la deuxième composante de son efficacité. L’équilibre est fragile, mais le déséquilibre en faveur du silence est la première marque de la sclérose, donc de la défaite. Le silence de deux générations Cantonnée dans un rôle de mise en œuvre, la haute hiérarchie militaire a laissé le politique s’emparer de la réflexion de défense : les institutions de la Ve République, l’émergence du nucléaire et le précédent algérien ont favorisé cette mainmise. Un demi-siècle : le silence de deux générations ! Certes, depuis des années, les officiers s’expriment sur leurs expériences professionnelles. Mais aujourd’hui, toute contestation de l’organique ou de l’opérationnel est assimilée à une contestation de l’exécutif. Trop peu d’officiers jouent leur rôle de « stratège pour la France ». Peu s’expriment sur le fond dans les médias. On ne les entend pas sur les problématiques stratégiques, les dérives de l’institution militaire, la dégradation des forces. S’ils se permettent un commentaire à l’encontre de la ligne de l’Elysée, la sanction est immédiate. Les règles sont connues. La première : tant que le militaire est sous l’uniforme, il ne peut s’exprimer ; et lorsqu’il ne l’est plus, il n’a plus de légitimité à le faire. La seconde : si, sous l’uniforme, il s’exprime en dehors du champ technique, il est aussitôt sermonné ou sanctionné ; si, ayant compris cette impossibilité, il parle sous couvert d’anonymat, on lui reproche illico sa couardise, on l’accuse de complotisme, on fouille de manière illégale son ordinateur, on interroge ses proches, on le fait suivre et on le met sur écoute comme un criminel. Je l’ai vécu. Monsieur Juppé, le politique se trompe en voulant limiter la pensée du militaire. Son devoir est au contraire de tout mettre en œuvre pour favoriser l’esprit critique dans les armées. Les Français doivent l’exiger, tant ils ont payé son absence très cher : la négation des dimensions politique et stratégique du soldat, son cantonnement toujours plus étroit dans ce que l’on baptise à tort son « cœur de métier », le déni de son devoir d’expression constituent une menace directe pour la sécurité de nos concitoyens. Pour toutes ces raisons, vous avez tort, Monsieur Juppé. Le général Vincent Desportes est professeur associé à Sciences Po. En juillet 2010, après avoir accordé un entretien au « Monde » à propos de la stratégie américaine en Afghanistan, le général, alors directeur de l’Ecole de guerre, est sanctionné par sa hiérarchie sur ordre d’Hervé Morin, ministre de la défense, et doit quitter ses fonctions. Général Vincent Desportes 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 super Merci g4lly ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 Bof, bof... Et depuis quand un général est fondé à donner son avis sur la politique pénale, quand bien même ce général serait gendarme. C'est à la fois hors de son champ de compétence, et ça ne respecte pas le principe de séparation des pouvoirs. Deux raisons pour lui en mettre plein la tronche. Personne n'empêche les militaires de s'exprimer sur les questions de leur compétence. Puis vue la place qu'occupe désormais le CEMA, sorte de ministre bis, l'institution militaire n'est pas tout à fait innocente de l'état des lieux. Par ailleurs, c'est le peuple qui est souverain, les élus en sont les représentants (bien ou mal, c'est un problème politique, pas militaire) et les militaires, en République, sont soumis au pouvoir politique Tout le reste, fidélité à la France bla bla, c'est du baratin.. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 Il y a 2 heures, Fusilier a dit : Bof, bof... Et depuis quand un général est fondé à donner son avis sur la politique pénale, quand bien même ce général serait gendarme. C'est à la fois hors de son champ de compétence, et ça ne respecte pas le principe de séparation des pouvoirs. Deux raisons pour lui en mettre plein la tronche. Personne n'empêche les militaires de s'exprimer sur les questions de leur compétence. Puis vue la place qu'occupe désormais le CEMA, sorte de ministre bis, l'institution militaire n'est pas tout à fait innocente de l'état des lieux. Par ailleurs, c'est le peuple qui est souverain, les élus en sont les représentants (bien ou mal, c'est un problème politique, pas militaire) et les militaires, en République, sont soumis au pouvoir politique Tout le reste, fidélité à la France bla bla, c'est du baratin.. Justement, ces opinions sur la politique pénale ont été initialement données aux représentants du peuple souverain : au Parlement, qui lui posait la question car ce même Parlement estimait que cela relevait du champ de compétence dudit général. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 il y a 1 minute, true_cricket a dit : Justement, ces opinions sur la politique pénale ont été initialement données aux représentants du peuple souverain : au Parlement, qui lui posait la question car ce même Parlement estimait que cela relevait du champ de compétence dudit général. Est-tu sur que les questions posées portaient sur ce thème ? Quand bien même, c'est une question à laquelle il n'était pas ténu de répondre, cela ne relevant pas de sa responsabilité, il suffisait de le dire. Ce qui ne l'empêchait pas de dire ce qu'il en pense, après, au bistrot ... Pourquoi pas un avis sur la politique agricole ou les relations diplomatiques avec le Bhoutan... Cela lui valu une "promotion" en outremer, visiblement il n'a pas compris, et il publique un bouquin. Quand on se mêle de politique, faut s'attendre à prendre des coups politiques... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 L'audition est disponible à cette adresse : http://videos.assemblee-nationale.fr/video.2150609_55534f8c497c5.lutte-contre-l-insecurite--general-bertrand-soubelet-directeur-des-operations-et-de-l-emploi-de-la-18-decembre-2013 Elle ne semble pas avoir fait l’objet d'une transcription écrite. Donc je ne peux pas l’écouter tout de suite, n’ayant pas d'écouteur sur cette machine. L'audition a lieu dans le cadre de la commission d’information relative à la lutte contre l’insécurité sur tout le territoire : Lors de sa réunion du 16 octobre 2013, la commission des Lois a décidé de créer une mission d’information relative à la lutte contre l’insécurité sur tout le territoire. La mission d’information, dont M. Jean-Pierre Blazy est le président et rapporteur et M. Philippe Goujon le vice-président et co-rapporteur, s’est donné pour objectif, à partir d’un diagnostic sur l’évolution de la délinquance et de la criminalité et sa perception par l’opinion publique, d’analyser les moyens d’organiser la lutte contre les différentes formes d’insécurité à l’échelle nationale et locale. Le général Soubelet est interrogé en sa qualité de "directeur des opérations et de l'emploi de la gendarmerie nationale". Donc il est tenu d'y répondre puisque cela rentre directement dans ses prérogatives, non? Et de toute façon, depuis quand un fonctionnaire est-il tenu de ne suivre que la ligne gouvernementale lorsqu'il est interrogé par le Parlement? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 Ben si... Un fonctionnaire est ténu de suivre la ligne et les ordres du gouvernement en place. On ne lui demande pas un avis personnel, mais d'informer le parlement sur les opérations de l'institution qu'il représente... . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 il y a 5 minutes, Fusilier a dit : Ben si... Un fonctionnaire est ténu de suivre la ligne et les ordres du gouvernement en place. On ne lui demande pas un avis personnel, mais d'informer le parlement sur les opérations de l'institution qu'il représente... . On va s’arrêter là alors, sur ce point de divergence. Parce qu’en lisant la Loi, je ne vois absolument rien qui n'empêche de donner son opinion personnelle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 il y a 8 minutes, true_cricket a dit : On va s’arrêter là alors, sur ce point de divergence. Parce qu’en lisant la Loi, je ne vois absolument rien qui n'empêche de donner son opinion personnelle. Juste pour info. C'est dans son propos préliminaire, avant une quelconque question, que le général introduit la problématique du "traitement pénal" textuellement : "les auteurs des atteintes aux biens, bénéficient d'un traitement pénal qui leur permet de continuer à exercer leur activité, ce qui fait monter les chiffres de criminalité"... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
teck71 Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 moi ce qui me choque , ce sont des affirmations venant d'un ex premier ministre, qui ne sais pas de quoi il parle, qui ferais bien mieux de ce taire surtout quand on a été rattraper par la justice et pas qu'une fois!!!! si le militaire doit ce taire ,donner de ça personne, parfois ça vie et obéir aveuglement, le politique devrait pondérer ,rassembler ,diriger en toute circonstance ,servir l'état et ces concitoyens, ne pas abuser de son rang, encore moins a titre personnel et surtout financier......... je vous laisse le libre arbitre dans le choix , lequel des deux camps peux ce regarder dans une glasse? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 Juppé est en campagne pour la primaire ... forcément qu'il l'ouvre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 il y a 33 minutes, teck71 a dit : moi ce qui me choque , ce sont des affirmations venant d'un ex premier ministre, qui ne sais pas de quoi il parle, qui ferais bien mieux de ce taire surtout quand on a été rattraper par la justice et pas qu'une fois!!!! La "connerie" de l'un ne justifie pas la "connerie" de l'autre.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 De Gaulle aurait eu tord d'écrire "vers l'armée de métier" et nos politiques ont bien fait de ne pas trop l'écouter .... et été bien inspirés de mettre à la tête de nos armées un CEM trés limpide et docile - on a eu la belle victoire que l'on sait en 1940. il aurait du crier plus fort on aurait peut etre pu echapper au désastre De temps en temps il est nécessaire qu'un pro ouvre grand les yeux de décideurs qui ont pris trop l'habitude de n''écouter et de récompenser que ceux qui ne disent ce qu'ils ont envie d'entendre, font les mauvais choix - 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 il y a 6 minutes, Lezard-vert a dit : De Gaulle aurait eu tord d'écrire "vers l'armée de métier" et nos politiques ont bien fait de ne pas trop l'écouter .... et été bien inspirés de mettre à la tête de nos armées un CEM trés limpide et docile - on a eu la belle victoire que l'on sait en 1940. il aurait du crier plus fort on aurait peut etre pu echapper au désastre De temps en temps il est nécessaire qu'un pro ouvre grand les yeux de décideurs qui ont pris trop l'habitude de n''écouter et de récompenser que ceux qui ne disent ce qu'ils ont envie d'entendre, font les mauvais choix - De Gaulle écrivait sur l'armée et son organisation, pas une thèse sur l'administration coloniale... Des officiers des 3 armées qui écrivent sur leur métier, il y en a plein, et les publications théoriques, sur l'organisation, recherches doctrinales, analyses géopolitiques, stratégiques ne manquent pas. C'est tout à fait différent de critiquer une autre administration et la politique que l'on y conduit. Surtout quand on est responsable d'un corps de police , chargé de défendre la loi, ce qui devrait le rendre particulièrement vigilant sur la séparation des pouvoirs... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
teck71 Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 il y a 36 minutes, Fusilier a dit : La "connerie" de l'un ne justifie pas la "connerie" de l'autre.... ah un moment si les "acteurs" ne decrient pas les disfonctionnement ,qui va le faire? ils sont quand meme les mieux placer pour ça non ils le vivent au quotidien eux ce disfonctionnement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 il y a 1 minute, teck71 a dit : ah un moment si les "acteurs" ne decrient pas les disfonctionnement ,qui va le faire? ils sont quand meme les mieux placer pour ça non ils le vivent au quotidien eux ce disfonctionnement Par ce que tu crois que les parlementaires, ne savent pas que le Ministère de la Justice à un budget digne du tiers-monde... Que l'on noie les tribunaux avec des procédures administratives à la noix, qu'il n'y a pas assez de moyens au niveau pénitencier, tant pour l'emprisonnement lui même, que pour les peines alternatives... Par ailleurs, je doute que un général, à ce niveau, vive quoique ce soit au quotidien, ou en tout cas plus qu'un député, que lui se cogne les électeurs au ras des pâquerettes... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nenel Posté(e) le 4 mai 2016 Share Posté(e) le 4 mai 2016 Par ailleurs, je doute que un général, à ce niveau, vive quoique ce soit au quotidien, ou en tout cas plus qu'un député, que lui se cogne les électeurs au ras des pâquerettes... Les électeurs aux ras des pâquerettes arrangent bien le député... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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