LBP Posté(e) le 5 mars 2013 Share Posté(e) le 5 mars 2013 Je pense aussi que la priorité est d'abord d'avoir les moyens pour remplir les missions que l'on sait devoir remplir. Si il faut réduire clairement dans des moyens, je préfère au pire garder les outils qui servent tous les jours. Vaut t'il mieux garder la dotation des Leclercs à 400 chars jamais utilisés ou financer le remplacement de l'Erc90 vieillissant et sur-exploité en OPEX ? Est-il préférable de garder la composante aérienne du nucléaire alors qu'on sait qu'en cas de riposte nucléaire, ce sont nos SNLE qui seront utilisés ou avoir le nombre de Rafale prévu à la base pour mener toutes les missions qu'on leur demande tous les jours ? Mais les 400 chars peuvent servirent demain ! et la composante aérienne nucléaire est déjà payé Et pour les FREDA on devra les commandé plus tard alors on a le temps. Pour moi la solution c'est de faire des économies : - Moins de bases de défenses (moins de casernement) - Des unités en sommeil (beaucoup plus de réservistes) - Du matériel sous cocons avec rotation - Une gendarmerie plus musclé (missions opex) - Et investir dans le matériel manquant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 5 mars 2013 Share Posté(e) le 5 mars 2013 Pour les réservistes, je ne crois pas en leur utilité. On a besoin d'unité engagé à 100% pour avoir le niveau requis et dispo rapidement pour les OPEX, en sachant qu'on est déjà tendu niveau rotation des unités.Pour les Leclercs, ont les mets justement sous cocon, et si on a besoin de 400 chars c'est certainement que nous serons en 3eme GM. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 5 mars 2013 Share Posté(e) le 5 mars 2013 A lire, http://www.ifri.org/?page=detail-contribution&id=7587 Sophie LEFEEZ Toujours plus chers ? Complexité des armements et inflation des coûts militaires Focus stratégique, n° 42, février 2013 Télécharger le document Alors que les dépenses militaires françaises ont été maintenues à un niveau relativement constant ces dix dernières années, le volume des équipements produits a eu tendance à se réduire, se traduisant par des lacunes capacitaires. Ce phénomène atteste de l’augmentation du coût, tant à l’achat qu’au soutien, de matériels modernes fortement complexes. En décomposant les facteurs coût, ce papier soutient que la complexité technique est l’une des causes les plus importantes de « l’inflation militaire » – bien qu’en aucun cas la seule – aussi bien dans la phase de conception que de soutien. Alors que les efforts de réduction des coûts se sont concentrés sur les aspects organisationnels, l’incertitude qui plane sur les conditions du combat futur oblige les acteurs à produire des matériels polyvalents à la pointe de la technologie, au risque de dépasser les besoins opérationnels. Pour cette raison, il est nécessaire de définir plus clairement les attentes militaires afin que la complexité technique concorde avec la juste suffisance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 5 mars 2013 Share Posté(e) le 5 mars 2013 Mais les 400 chars peuvent servirent demain ! et la composante aérienne nucléaire est déjà payé Et pour les FREDA on devra les commandé plus tard alors on a le temps. Pour moi la solution c'est de faire des économies : - Moins de bases de défenses (moins de casernement) - Des unités en sommeil (beaucoup plus de réservistes) - Du matériel sous cocons avec rotation - Une gendarmerie plus musclé (missions opex) - Et investir dans le matériel manquant état de réductions prévues en 2015 (Livre Blanc 2008) Armée de Terre: 81 régiments 17 états majors 157 canons 533 chars (MBT et légers ) 301 hélicoptères Armée de l'air: 29 bases aériennes 6 états majors 30 escadrons 4 radars 5 défenses sol-air Marine Nationale: 4 bases aéronavales 6 états majors 76 bâtiments de combat 132 aéronefs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 5 mars 2013 Share Posté(e) le 5 mars 2013 état de réductions prévues en 2015 (Livre Blanc 2008) Armée de Terre: 81 régiments 17 états majors 157 canons 533 chars (MBT et légers ) 301 hélicoptères Armée de l'air: 29 bases aériennes 6 états majors 30 escadrons 4 radars 5 défenses sol-air Marine Nationale: 4 bases aéronavales 6 états majors 76 bâtiments de combat 132 aéronefs c'est ce qui va rester ? ou qui va être supprimer ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 5 mars 2013 Share Posté(e) le 5 mars 2013 c'est ce qui va rester ? ou qui va être supprimer ? C'est ce qui devaient rester...Prévisions 2015 à partir du LB2008. Maintenant, il faut attendre les nouveaux arbitrages... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 5 mars 2013 Share Posté(e) le 5 mars 2013 A lire, http://www.ifri.org/?page=detail-contribution&id=7587 Sophie LEFEEZ Toujours plus chers ? Complexité des armements et inflation des coûts militaires Focus stratégique, n° 42, février 2013 Télécharger le document Il y a eu beaucoup d'encre qui a déjà coulé sur ce sujet, l'une des raisons (et pas la seul), de l’augmentation de la complexité et la nécessite de pouvoir traiter toutes les missions avec un seul équipement. C'est par exemple particulièrement le cas de l'aviation, que ce soit dans l'usage de bombes complexes pour traiter toutes les cibles au rafale comme unique appareil pour effectuer toutes les missions. Toute la question étant de savoir si c'est efficace. Si on prend ce dernier en exemple, il faudrait estimer combien d'appareils étaient nécessaire pour effectuer la même mission. Imaginons par exemple qu'un rafale vaille 50% plus cher qu'un mirage, mais emporte 3 fois plus de bombes, on peut juger que même avec deux fois moins de Rafale que de Mirage il y a une augmentation des capacités et donc vu comme une plus efficace. Mais on peut objecter que moins d'appareil, c'est augmenter la sensibilité à l'indisponibilité de ce dernier (le moindre avion en maintenance va manquer), augmenter l'usure de chaque appareil, et limité la disponibilité à plusieurs endroits différents (un Rafale peut être équivalent à deux Mirages, il ne peut être qu'à un seul endroit à la fois). Enfin le pire étant d'avoir un appareil donc le coût est tel qu'on hésite à l'engager, ce qui le rend inutile (exemple du F-22). Mais la solution unique a d'autres avantage, comme la question d'économie de séries, certains disant qu'il vaut mieux avoir un seul appareil pour atteindre plus vite les effets d'échelles. Pareil pour la R&D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 5 mars 2013 Share Posté(e) le 5 mars 2013 http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/04/un-choc-historique-pour-l-economie-de-la-defense_1842180_3234.html L'armée française s'attend à subir une purge budgétaire sans précédent. Alors que le président de la République s'apprête à rendre public le nouveau Livre blanc de la défense, qui doit fixer les grandes orientations stratégiques du pays, l'application de la règle d'évolution "zéro valeur" imposée aux finances publiques dans le contexte de réduction des déficits publics amputerait, en effet, de 40 milliards d'euros le budget des armées d'ici à 2020. Soit plus que l'équivalent d'une année budgétaire perdue, et une baisse de moitié des effectifs militaires. En clair, la France ne peut plus prétendre projeter en six mois 30 000 soldats à 8 000 km pour une opération majeure, posséder un groupe aéronaval, aligner 300 avions de chasse et des moyens autonomes de renseignement, tout en continuant d'assurer la crédibilité de la dissuasion nucléaire et la protection du territoire national... Ce contrat était pourtant celui du Livre blanc de la défense de 2008, devenu dès lors caduc. La LPM qui en a découlé (185 milliards d'euros promis sur les budgets 2009-2014), aussi. Il lui manque déjà 5 milliards, le double si l'on compte les commandes d'équipement qui ont été repoussées pour faire des économies en 2013. "On est à l'os", disent les militaires. Sur certains bateaux, l'épaisseur de la coque "n'est plus que d'un centimètre en comptant les couches de peinture", a ironisé le chef d'état-major. "On tient dans le stade de France", se plaint l'armée de terre. Où couper dans le budget militaire ? Le nouveau Livre blanc de 2013 paraît déjà torpillé par la contrainte budgétaire. L'équation qui aurait permis de réajuster les moyens aux ambitions est devenue impossible. Deplus, le budget de la défense est un de ceux qui offrent le moins de souplesse. Tout d'abord, les 3,5 milliards d'euros (10 % du budget, 20 % des investissements) de la dissuasion nucléaire sont jusqu'ici sanctuarisés. Ensuite, les budgets d'investissement (16 milliards d'euros) sont rigidifiés par les grands programmes lancés à la fin de la guerre froide : le cycle de vie des équipements militaires est très long - le Rafale a été lancé en 1986 mais sa livraison n'est pas achevée. En 2009, le ministère a, de plus, renégocié ses contrats, réduisant la quantité des achats prévus tout en se liant davantage les mains : les commandes fermes passées pèsent 45 milliards d'euros. Cette rigidité, qui "concernait historiquement les contrats d'armement, s'applique à de nombreux contrats pluriannuels dans le domaine de la maintenance, des investissements immobiliers et des externalisations", observe la Cour des comptes. La masse salariale (11 milliards, pour 320 000 emplois civils et militaires) enfin, se maintient à un niveau élevé malgré de sévères coupes d'effectifs : 54 000 postes (17 %) devront avoir été supprimés d'ici à 2015, en application des précédentes réformes. C'est donc sur l'équipement - les programmes d'armement - et la préparation des forces que se sont faits les derniers ajustements. Le contingent d'heures de vol de qualification des jeunes pilotes de l'armée de l'air a ainsi été diminué pour assurer les vols opérationnels au-dessus de la Libye en 2012. Des marges de manoeuvre pourront être trouvées si la France décide de limiter ses interventions extérieures à son voisinage immédiat. Des programmes d'armement seront arrêtés. D'autres seront encore étalés dans le temps, comme l'a suggéré la Cour des comptes pour les sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda ou le Rafale. Mais cela revient à prendre le risque d'un lourd échéancier budgétaire à moyen terme (un report n'est pas une annulation) et... à mettre en difficulté les industries de la défense. "Il va falloir faire des choix. Et choisir, c'est renoncer", convient un haut responsable militaire. Que rapporte la défense à l'économie ? "Diminuer l'effort budgétaire de défense en deçà d'un seuil minimal mettrait en péril la base industrielle et technologique de défense [bITD]", observait Robert Ranquet, ingénieur général de l'armement et directeur adjoint de l'Institut de hautes études de la défense nationale lors du colloque "Crises économiques et guerre", organisé par l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (Irsem), le 18 février. Supprimer une unité pour faire des économies, pourquoi pas, il est toujours possible de recruter à nouveau ; changer la doctrine ou le périmètre d'emploi des forces, pourquoi pas, l'armée sait s'adapter aux missions qu'on lui confie. Mais reconstruire une BITD devenue obsolète en raison de ruptures dans les choix d'investissement est beaucoup plus difficile. Sans compter les retombées négatives en termes de croissance, d'emplois et d'innovation technologique. "L'industrie de l'armement est un monopsone", rappelle Christian Schmidt, professeur d'économie à Paris-Dauphine. "Le symétrique d'un monopole : il y a plusieurs vendeurs, mais un seul acheteur, l'Etat", dont les choix d'investissement conditionnent la santé du secteur. En France, celui-ci représentait, en 2010, 2 300 entreprises, 72 000 emplois (dont 80 % dans six groupes : Dassault, DCNS, EADS, Nexter, Safran et Thales) et près de 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires, dont 51 000 emplois et 11 milliards par la seule commande publique nationale. Il est donc assez tentant, en période de mauvaise conjoncture, de compenser la baisse de la commande privée par un surcroît de commandes publiques à des industries qui travaillent autant pour des clients privés (transport aérien, véhicule, électronique) que pour la défense : celle-ci est le quatrième poste budgétaire de l'Etat, et le premier en investissements. "La commande militaire peut avoir un rôle contra-cyclique", observe Christian Schmidt. Dans le dernier numéro de la Revue Défense nationale (n° 757, février 2013), Olivier Martin, secrétaire général du fabricant de missiles MBDA, se livre ainsi à de savants calculs pour démontrer que chaque euro investi dans son industrie rapporterait 3 euros au PIB national... L'éducation, la santé... ou l'armée ? Pourtant, observait Martial Foucault, économiste de la défense (université de Montréal), lors d'une conférence à l'Institut français des relations internationales, aucun lien positif entre croissance des dépenses militaires et croissance économique n'a jamais pu être observé. En revanche, la croissance du PIB permet une croissance des dépenses militaires. Les effets macro-économiques sont ambigus : si les dépenses militaires peuvent doper la croissance, elles aggravent les déficits budgétaires. Les économistes soulignent aussi l'effet d'éviction des dépenses militaires : ces sommes pourraient être plus productives si elles étaient investies dans d'autres secteurs, comme l'éducation, la santé, la recherche. "La défense n'a plus besoin d'assumer la dualité de sa dépense, observe le contre-amiral Jean Dufourcq, rédacteur en chef de la Revue Défense nationale, lorsqu'elle devait soutenir les objectifs de politique industrielle ou d'aménagement du territoire." D'autres politiques publiques ont pris le relais. Martial Foucault constate ainsi qu'en trente ans la part de la défense dans les dépenses publiques en Europe diminue ou reste stable, alors que celle de la santé, de l'éducation et de la protection sociale ne cesse d'augmenter. Les Etats européens, une fois écartée la menace militaire soviétique, "ont fait le choix du welfare [Etat providence] plutôt que du warfare", explique-t-il. Aude Fleurant, chercheuse à l'Irsem, observe que l'armée américaine a connu des à-coups financiers bien plus violents que ceux dont se plaignent aujourd'hui les militaires français. Entre 1986 et 1997, le budget américain de la défense a diminué d'un tiers, celui des achats d'armement de plus de moitié. Mais le Pentagone a alors imposé à l'industrie une restructuration complète, et celle-ci en est ressortie plus forte qu'avant. Surtout, le budget de recherche technologique militaire, qui finance une bonne partie des laboratoires des universités et agences de recherche du pays - y compris hors armement, comme les biotechnologies, la santé, l'énergie, les transports, les nanotechnologies -, est en revanche resté constant, pour représenter 45 % du total des investissements de défense, contre 25 % en Europe et de 5 % à 10 % en France. Le Pentagone a ainsi maintenu ouvertes différentes options qui, une fois arrivées à maturité, peuvent faire l'objet de programmes d'armement de nouvelle génération si elles répondent aux menaces identifiées ou prévisibles. Les autres options étant tout simplement abandonnées. Une nouvelle donne stratégique et industrielle Le procès d'un Etat prêt à sacrifier l'outil militaire sur l'autel de l'austérité cache une mutation profonde du rapport entre l'Etat et les industriels de l'armement français, mais aussi de l'industrie de défense mondiale. Les budgets et programmes d'armement français sont l'héritage de l'outil militaro-industriel, essentiellement public, construit par le général de Gaulle en pleine guerre froide. Mais dans les années 1980 et 1990 s'est forgée, au sommet de l'Etat, la conviction que les forces du marché pouvaient pourvoir aux besoins de l'armée. Le démantèlement de l'industrie publique s'est réalisé au bénéfice de champions nationaux, mais privés. Or, comme l'indique Renaud Bellais, professeur à l'Institut supérieur de l'armement et de la défense (Paris-II), "une industrie obéissant à une logique actionnariale ne peut pas se voir dicter sa stratégie par une politique industrielle publique". Tout au moins pas par celle d'un seul Etat. Si l'effort budgétaire américain, au prix d'un déficit colossal, a permis au Pentagone de conserver sa position d'arbitre de l'industrie américaine, il n'en est pas de même en Europe, où chaque Etat membre est un client trop petit pour mériter une attention suffisante, sinon pour conserver l'acquis de programmes devenus obsolètes. En l'absence de toute politique européenne de défense, il n'existe pas d'alternative crédible pour les renouveler. Résultat, on compte aujourd'hui treize avionneurs en Europe contre dix aux Etats-Unis, dix fabricants de missiles contre cinq, huit chantiers navals contre quatre, dans un marché deux fois plus petit. En revanche, les pays émergents ont entrepris un immense effort d'armement au cours de la décennie écoulée. Pour Aude Fleurant, ce basculement du rapport des forces budgétaires a fait des industriels européens les obligés de ces nouveaux clients, qui exigent d'eux les "bénéfices collatéraux" qui revenaient jusqu'ici aux Etats occidentaux : création d'emplois et de chaînes de montage, formation de personnel qualifié, transferts de technologie dans le domaine civil... "Les industriels européens sont en train de créer leurs futurs compétiteurs, qui exigent une place au soleil dans la division internationale du travail de l'industrie de défense", ajoute Aude Fleurant. Tandis que les Etats européens, faute de restructurer leurs industries en un tout cohérent, laissent armer des puissances émergentes dont les intentions géopolitiques sont potentiellement antinomiques de leurs intérêts souverains. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 5 mars 2013 Share Posté(e) le 5 mars 2013 Heureusement qu'on a un ministre la Défense qui connait la boutique Il va peut être limité des dégâts Jean-Yves Le Drian Si des économies semblent donc inévitables, rien n’est arrêté. "Il est possible de retarder certains programmes, ou d'en avancer d’autres", a déclaré le ministre, précisant que certaines dépenses, comme l’achat de drones, étaient indispensables . "Il faudra faire des choix", a-t-il conclu. http://www.bfmtv.com/economie/drian-il-faudra-faire-choix-budget-defense-463312.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chelnar Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Une fois commencé, c'est facile de faire des économies.Moins d'avions de combat donc moins de ravitailleurs à prévoir.Moins d'armée de terre donc moins de A400 M.Moins de frégates donc moins de BRAVE.Etc... Les économies vont vite venir.La haute technologie des projets limite aussi les exports et le transfert de technologie qui nous tue petit à petit. Je reste convaincu qu'il faut un appareil moins cher qui resterai prédisposé dans les bases extérieures. Un appareil moins technologique dit aussi réparable avec un marteau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mat Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 ça grogne... http://www.francetvinfo.fr/nous-jeunes-officiers-sommes-inquiets-des-gaspillages-et-des-coupes-budgetaires-commis-au-detriment-de-la-capacite-operationnelle_274895.html A leurs concitoyens, Marc Bloch, dans L’Etrange Défaite, a dénoncé les dysfonctionnements administratifs de l’armée et l’abandon moral des élites françaises des années 1930. Marc Bloch fut aussi un officier exemplaire pendant deux guerres mondiales, et un résistant de la première heure fusillé par les nazis. Nous nous réclamons de lui car il était un vrai soldat et un analyste lucide des travers qui avaient précipité la France dans la défaite. Nous sommes de jeunes officiers de l’armée française, issus de différents recrutements et appartenant à différents corps. Nous nous sommes tous engagés pour défendre nos compatriotes, les intérêts et les valeurs de la France. A l’heure où l’on demande à la Patrie des sacrifices financiers pour essayer de ralentir la faillite de l’Etat, à l’heure où l’armée française au Mali, pour la première fois depuis des décennies, défend à la fois les intérêts économiques de la France, les valeurs universelles de notre Patrie, et l’immense majorité de la population d’un Etat contre une minorité alliée à des islamistes étrangers, à l’heure où le monde entier réarme, à l’heure où nos ennemis, dissimulés ou agissant en pleine lumière, menacent la paix d’Etats légitimes, à l’heure où l’armée est professionnelle, performante, respectueuse des conventions internationales et des lois, à cette heure, aujourd’hui, l’armée française est menacée de déclin. De l’extérieur, des forces étrangères, qui manipulent nos gouvernements, diffusent dans l’opinion française l’idée que l’armée n’est plus nécessaire, que ses effectifs peuvent être réduits, que ses moyens peuvent diminuer, que son matériel et son armement peuvent être désuets. A l’intérieur, des hommes, des officiers supérieurs et de prétendus "hauts" fonctionnaires bloquent la nécessité d’une réforme juste, nécessaire, qui nuirait aux intérêts de généraux, de colonels et d’énarques, mais qui serait néanmoins salutaire et dont les seuls prémices suffiraient à lancer le signal d’un redressement. Les faits que nous souhaitons porter à l’attention du peuple sont connus, publics, issus des travaux de la Cour des comptes, du Conseil supérieur à la fonction militaire ou de simples blogs de militaires ou d’anciens militaires. Nous souhaitons que ceux qui, sans bien connaître le fait militaire, ont néanmoins de l’estime pour leur armée, s’intéressent au sort qui lui est fait, et que ceux qui la connaissent apprennent que des lieutenants et des capitaines, n’ayant aucun intérêt financier à se manifester comme nous le faisons, veulent se faire entendre et veulent que le peuple français décide souverainement du comportement que doit adopter l’armée française. Aujourd’hui dans cette armée, 5 500 généraux qui devraient être à la retraite sont artificiellement maintenus en activité dans un statut appelé la "2e section". Dans le même temps, des dizaines de milliers d’emplois de militaires du rang et de sous-officiers sont supprimés. Aujourd’hui, trop d’officiers sont toujours recrutés, alors que, déjà, des centaines de colonels n’ont pas de commandement. Pour les occuper avant leur retraite (où ils partiront travailler dans le secteur privé, après que leur sera versée une juteuse prime de départ), ces officiers supérieurs sont remisés à des postes administratifs qui deviennent autant d’obstacles bureaucratiques à l’efficacité opérationnelle. La troupe n’est pas exempte de reproches. Un système très complexe d’indemnités et de fausses contreparties dissimule mal des iniquités qui nuisent au moral des soldats. Le système de solde doit être réformé en profondeur, et simplifié. Les acteurs privés de la Défense sont essentiellement français. Au lieu d’effacer les dernières traces de notre autonomie industrielle, il faut augmenter le budget de la Défense, et réarmer. Les emplois civils concernés se comptent par milliers. Les répercussions financières, par milliards. Contester cela, c’est contester que Total et Areva n’ont pas d’intérêt à exploiter des gisements de matières premières. Ce réarmement doit prioritairement concerner l’équipement individuel des soldats. Il ne s’agit pas du programme Félin, qui les alourdit de dizaines de kilos, mais de gilets pare-balles, de chaussures, de robots, de drones, de munitions, de fusils d’assaut, de treillis de qualité. Ce choix stratégique doit être imposé par le Parlement aux groupes du complexe militaro-industriel. La France a besoin de capacité opérationnelle. Pour retrouver une réelle capacité de projection, l’armée a besoin de transporteurs blindés, d’un deuxième voire d’un troisième porte-avions, d’hélicoptères et d’un deuxième groupe aéronaval. Elle a besoin de blindés sur roues, de matériel chirurgical. A court terme, bien sûr, tout cela est cher. Mais le prix de l’indépendance est bien inférieur au coût du déclin. Nous, jeunes officiers du mouvement Marc Bloch, inquiets des gaspillages et des coupes budgétaires commis au détriment de la capacité opérationnelle, n’avons pas la prétention de tout savoir ni de tout bouleverser, car c’est au peuple de le décider. Cinq mesures peuvent lancer le signal d’un redressement qui pourra préserver la place de la France dans le monde, ses intérêts et ses valeurs universelles. 1. Augmentation significative du budget de la Défense. Financement d’équipements individuels tactiques efficients. 2. Suppression de la 2e section. 3. Création d’une commission parlementaire de révision des primes et indemnités des militaires. 4. Maintien de tous les postes de militaires du rang et de sous-officiers qui s’apprêtent à être supprimés. Maintien des régiments. 5. Diminution du nombre d’officiers. Les jeunes officiers du mouvement Marc Bloch Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Heureusement qu'on a un ministre la Défense qui connait la boutique Il va peut être limité des dégâts Jean-Yves Le Drianhttp://www.bfmtv.com/economie/drian-il-faudra-faire-choix-budget-defense-463312.html Ce seront le PR avec son CEMP et ses conseillers ainsi que le MinDef et ses conseillers et les CEM à arbitrer les choix et décisions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oxit Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 2. Suppression de la 2e section. Est-ce que quelqu'un aurait plus d'information sur ce sujet? C'est vraiment un mal français de multiplier les postes de prestige au détriment des postes fonctionnels... >:( Pour information, ce matin chez "Bourdin & co" (RMC) il y avait un sondage sur la diminution du budget de la défense, étonnamment les trois quarts des auditeurs ayant répondus était contre... Ce genre de sondage n'est absolument pas représentatif mais je trouve le résultat surprenant voire porteur d'espoir. PS: un 2eme GAN et 3 PA je crois qu'ils se sont un peu enflamé... =) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Demander une augmentation du budget me semble contre-productif. Avec ce genre de proposition (ou encore les accusations de manipulations étrangère), on prend le risque de ne pas être pris au sérieux, et de voir ses propositions intéressantes être ignoré.Surtout qu'ils en ont des propositions intéressante, qu'il s'agisse du trop grand nombre de hauts gradés, ou encore l'arrêt de Felin pour se concentrer sur l'équipement individuel. Franchement vouloir surcharger le fantassin de gadgets électroniques quand on incapable d'avoir un équipement de base correct et cohérent sur le terrain, c'est se tromper de priorité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neptune Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Est-ce que quelqu'un aurait plus d'information sur ce sujet? C'est vraiment un mal français de multiplier les postes de prestige au détriment des postes fonctionnels... >:( Un article connexe sur FranceTVInfo explique avec concision ce qui se cache derrière ce statut coûteux et anachronique de la 2S : La "gabegie du pyramidage des officiers" "Des officiers supérieurs sont entretenus dans une inactivité de petits fours, assène le mouvement Marc Bloch. Dans le viseur : 5 500 généraux officiellement à la retraite, mais maintenus en "2e section". Mobilisables par l’armée, ils perçoivent à ce titre "une solde de réserve, dont le montant est équivalent à celui de la pension de retraite, mais qui est fiscalement considérée comme un revenu d'activité". Ce qui permet notamment de bénéficier de la déduction de 10% pour frais professionnels dans le calcul de l'impôt sur le revenu selon la loi. Seule une petite centaine sont rappelés chaque année, tandis que les autres "sont jamais à la retraite, mais tranquilles", note Rue89, qui rappelle que la solde moyenne de ces généraux, hors prime, est de 5 850 euros mensuels. De plus, nombre d’entre eux se reconvertissent dans le privé, et l’Association de défense des droits des militaires dénonçait déjà en 2008 le fait qu’"au mépris de la règlementation et à l’heure des restrictions budgétaires, des généraux cumulent soldes de réserve et solde d’activité". "Dans le même temps, 35 000 emplois de militaires et sous-officiers sont supprimés, et aucun d’officier", déplorent les signataires de la tribune. Selon une étude de la Cour des comptes reprise par la Fondation iFrap (un think tank français ultralibéral), sur les 22 000 postes supprimés entre 2008 et 2011, seulement six postes d’officiers généraux (toutes armées confondues) étaient concernés. Ils épinglent également le système de primes, notamment attribuées aux parachutistes, mais dont l’organisation est en passe d’être revue. http://www.francetvinfo.fr/info-francetv-info-de-jeunes-officiers-sortent-de-leur-silence-et-denoncent-une-gabegie-au-sein-de-l-armee_274945.html Difficile de ne pas retrouver dans la deuxième section la tradition de l'Ancien régime, où, à l'époque, les colonels et généraux étaient plus des grades d'apparat trustés par une petite élite aristocratique, octroyant une confortable rente à vie que de véritables postes opérationnels. Ce statut a d'ailleurs été récemment épinglé par la Cour des comptes qui a appelé à sa réforme. Je trouve cette initiative plus intéressante que celle du "groupe Surcouf" en ce qu'elle émane d’officiers subalternes qui ont, de par leur grade, la capacité d'observer concrètement et sur le terrain la gabegie aussi bien du côté des militaires du rang et des sous-off que du côté des officiers supérieurs et généraux. Intéressante, aussi, dans le sens où c'est la première fois que les privilèges dispendieux de certains sont vigoureusement et publiquement dénoncés par des militaires. Intéressante, enfin, parce qu'elle a le mérite de proposer des solutions, certes pas toutes réalistes. Dans le contexte budgétaire actuel, demander une augmentation du budget de la Défense serait indécent. Le mieux que l'on puisse obtenir et que l'on n'obtiendra pas, c'est le maintien à son niveau actuel, hors gel en valeur, permettant de sauver les meubles en maintenant les capacités en attente de jours meilleurs. Donc exit les vœux pieux à base de plusieurs PA etc. Ce qui est inquiétant, c'est que Le Drian ait évoqué des étalements de programmes d'armements - cachant certainement des réductions de cible pures et simples - option qui avait été déconseillée par la Cour des comptes, estimant que leur coût à moyen et long terme est supérieur aux économies dégagées à court terme. La Cour des comptes avait en outre proposé des mesures d'économies n'affectant pas le fonctionnement opérationnel des armées, mesures dont en n'entend pas parler. Bref, les armées pourraient aussi participer à l'effort de redressement des comptes publics sans pour autant obérer leurs capacités. Ce qui va arriver à la Défense et aux autres ministères non-prioritaires est hélas symptomatique d'un traitement contre-productif et carrément destructeur réservé depuis des années aux ministères chez qui l'on cherche des économies : au lieu de s'attaquer aux nombreux gaspillages qui coûtent très cher, au risque de se frotter à diverses susceptibilités corporatistes, on impose des réductions de crédits aveugles et mécaniques qui, in fine, coûtent plus cher qu'elles ne rapportent à cause de la pagaille qu'elles ont entraîné. Après, on peut toujours espérer un sursaut de Hollande, ultime décideur en la matière, face à une prise de conscience que la Défense c'est aussi une industrie aux dizaines de milliers d'emplois, la dernière de ce niveau de perfectionnement et d'indépendance en Europe, le premier employeur de jeunes non qualifiés en France, un facteur de puissance diplomatique à l'échelle internationale, une garantie de sécurité et de souveraineté, une composante cruciale d'une "certaine idée de la France"... C'est d'ailleurs en se basant sur certains de ces aspects que les armées grecques ont été relativement épargnées lors du démantèlement économique de ce pays. Mais une telle décision implique de la clairvoyance et du courage, des qualités absentes au sommet de l’État depuis une trentaine d'années. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Oxit Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Merci pour ces éclaircissements! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Starshiy Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Aujourd’hui, trop d’officiers sont toujours recrutés, alors que, déjà, des centaines de colonels n’ont pas de commandement. Pour les occuper avant leur retraite (où ils partiront travailler dans le secteur privé, après que leur sera versée une juteuse prime de départ), ces officiers supérieurs sont remisés à des postes administratifs qui deviennent autant d’obstacles bureaucratiques à l’efficacité opérationnelle.Accusation facile .. et je sais de quoi je parle, pour être resté sans emploi de 2002 à 2008 (52 à 58 ans !), après avoir été mis à l'écart en 1999....Alors, ne pas faire d'amalgame généralisateur, comme d'hab ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
spad64 Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Aujourd’hui, trop d’officiers sont toujours recrutés, alors que, déjà, des centaines de colonels n’ont pas de commandement. Pour les occuper avant leur retraite (où ils partiront travailler dans le secteur privé, après que leur sera versée une juteuse prime de départ), ces officiers supérieurs sont remisés à des postes administratifs qui deviennent autant d’obstacles bureaucratiques à l’efficacité opérationnelle. Accusation facile .. et je sais de quoi je parle, pour être resté sans emploi de 2002 à 2008 (52 à 58 ans !), après avoir été mis à l'écart en 1999.... Alors, ne pas faire d'amalgame généralisateur, comme d'hab ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 5500 généraux x 5800 € x 12 mois = 383 millions d'euros annuel environ.... =) (tiens à peu près ce que lEtat a versé à Bernard Tapis ......)- le prix de : 91.000 fusils d'assaut SCAR par exempleou 85 VBCIou 350 VAB Mark IIIou 1/2 Fremm......sur plusieurs années c'est plutôt édifiant ....Le choix d'un honnete citoyen devrait être vite fait !mais bon ....le coût de fonctionnement des conseils généraux, régionaux, et leurs parc de voitures de fonctions, les privilègres des uns et des autres, comme les questeurs du Sénats, ....si on voulait vraiement faire des éconnomies la liste est longue ... pour un peu , c'est à se demander si on ne nous prend pas pour des neunes tellement il est facile de trouver des dépenses inutiles, à supprimer ou a réduire alors qu'on tranche là où ça fait mal ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 5500 généraux x 5800 € x 12 mois = 383 millions d'euros annuel environ.... =) (tiens à peu près ce que lEtat a versé à Bernard Tapis ......) - le prix de : 91.000 fusils d'assaut SCAR par exemple ou 85 VBCI ou 350 VAB Mark III ou 1/2 Fremm...... sur plusieurs années c'est plutôt édifiant .... Le choix d'un honnete citoyen devrait être vite fait ! mais bon ....le coût de fonctionnement des conseils généraux, régionaux, et leurs parc de voitures de fonctions, les privilègres des uns et des autres, comme les questeurs du Sénats, ....si on voulait vraiement faire des éconnomies la liste est longue ... pour un peu , c'est à se demander si on ne nous prend pas pour des neunes tellement il est facile de trouver des dépenses inutiles, à supprimer ou a réduire alors qu'on tranche là où ça fait mal ! Wouaw, je ne pensais pas que ça coûtait autant cette petite plaisanterie des poireaux entretenus par la République à ne rien faire... :-X On pourrait diviser leur nombre par 10 et on serait encore à l'aise avec près de 500 généraux rappelables. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 ... si on voulait vraiement faire des éconnomies la liste est longue ... pour un peu , c'est à se demander si on ne nous prend pas pour des neunes tellement il est facile de trouver des dépenses inutiles, à supprimer ou a réduire alors qu'on tranche là où ça fait mal ! Les dépense des uns sont le chiffre d'affaire des autres ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 Les dépense des uns sont le chiffre d'affaire des autres ;) pas toujours ... les portefeuilles d'actions étrangères ne rapportent rien à la France ; idem pour les dépenses faites à l'occasion de voyages à l'étranger, bloquer son argent aux Banques ne rapporte rien à l'Etat en ce moment .... et le bonheur de autres ne fait pas forcement le bonheur de la multitude ....et n'est pas l'intérêt de la Nation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 5500 généraux x 5800 € x 12 mois = 383 millions d'euros annuel environ.... =) (tiens à peu près ce que lEtat a versé à Bernard Tapis ......) - le prix de : 91.000 fusils d'assaut SCAR par exemple ou 85 VBCI ou 350 VAB Mark III ou 1/2 Fremm...... sur plusieurs années c'est plutôt édifiant .... Le choix d'un honnete citoyen devrait être vite fait ! mais bon ....le coût de fonctionnement des conseils généraux, régionaux, et leurs parc de voitures de fonctions, les privilègres des uns et des autres, comme les questeurs du Sénats, ....si on voulait vraiement faire des éconnomies la liste est longue ... pour un peu , c'est à se demander si on ne nous prend pas pour des neunes tellement il est facile de trouver des dépenses inutiles, à supprimer ou a réduire alors qu'on tranche là où ça fait mal ! 5800 euros coût employeur ça fait 3,867 euros brut par mois. Si c'est 5,800 euros bruts par mois alors le coût avec les charges sociales c'est 8,700 euros. (50% de charges sociales) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 5500 généraux x 5800 € x 12 mois = 383 millions d'euros annuel environ.... =)Et alors ? ce n'est pas parce qu'ils reçoivent une solde "injustifié" de 383 millions qu'on pourra faire 383 millions d'économie en les virant. Il doivent largement avoir leurs 40 annuités (les années d'OPEX comptent double) donc ils auraient le droit à une retraite d'un montant comparable. Mais ce ne serra plus directement prélevé sur le compte du ministre de la défense mais sur celui des anciens combattants. D'ailleurs si j'ai bien suivi ils disent que l'économie se limitera à une non réduction d’impôt de 10%. Donc globalement je doute qu'il y ait plus de 40 millions d'économies par ans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 6 mars 2013 Share Posté(e) le 6 mars 2013 A considérer qu'un général commande un brigade de 3000 hommes .. 5000 généraux pouraient commander 15 millions de soldats (je laisse les 500 autres comme supérieurs hérarchiques des premiers) - ca fait quand même beaucoup de généraux tout ça même sur 2 décénies et en prenant en compte qu'il n'y a ssi des généraux commandants des bases, des hopitaux, des ingénieurs ..... j'en reste abasourdi ! je n'ose envisager le nombre de colonels! il y avait une blague sur les courses d'avirons ou la France ne pouvait pas gagner car les équipages français étaient composés d'1 rameur (félinisé :lol:)et 9 barreurs à l'inverse des japonais ; on est pas loin de ce cas de figure. Si dans un école militaire on met 1 général pour commander +t 2 adjoints aussi généraux et 5 colonels pouer les services à la place d'un unique Colonel par exemple secondé par un commandant, je comprends qu'avec le 5eme budget de la défense l'armée française est moins de chars et d'avions que la Corée du sud... Après chez les hauts fonctinnaires (préfets, chefs de service centraux ..) c'est la même inflation parait il.... le problème c'est que plus on est haut placé, moins on trinque de la politique d'austérité.Et même 40 millions d'économie , c'est 10.000 SCAR ou une quarantaine de VAB... c'est toujours bon à prendre ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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