Philippe Top-Force Posté(e) le 4 novembre 2012 Share Posté(e) le 4 novembre 2012 http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/marine-nationale-une-strategie-payante-03-11-2012-1894321.php Le dernier salon Euronaval, anticipant les arbitrages budgétaires à venir, a dressé un bilan positif. En figures de proue, la Marine et l'industrie de défense, qui apparaissent comme un véritable moteur des exportations. Lors du dernier salon Euronaval (350 entreprises dont 152 françaises), qui s'est achevé le 26 octobre dernier au Bourget, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a clairement réaffirmé que «le renforcement des capacités de la Marine nationale serait poursuivi (...) comme un choix politique et stratégique prioritaire». Un membre important de la Commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité traduit: «C'est le bilan politique le plus important d'Euronaval qui anticipe les arbitrages budgétaires du prochain Livre blanc.» 900.000 emplois d'ici à 10 ans ? La même source qui requiert l'anonymat précise que, «rompant avec les quinze dernières années, la Marine nationale ne sera plus la variable d'ajustement des autres armées». Trois raisons sont avancées. En premier lieu, le rapport du Sénat sur la «maritimisation» de l'été dernier (1) a constitué un électrochoc pour nombre de décideurs politiques et économiques, démontrant que la mer et les océans offraient l'un des axes français de croissance les plus prometteurs. En effet, hors tourisme, l'économie maritime représente 310.000 emplois et les experts estiment que ce chiffre pourrait être doublé, voire triplé, lors des dix prochaines années. Un carnet de commandes bien rempli Deuxième facteur de cette anticipation: en profonde mutation depuis dix ans, DCNS n'a cessé d'améliorer sa compétitivité et sa maîtrise des systèmes navals et du maintien en condition opérationnelle des navires. Avec les grands programmes lancés (patrouilleurs du type Adroit, frégates FREMM et sous-marins Barracuda), l'industriel français accède aux avant-postes du marché international. De plus, ses diversifications, notamment en matière d'énergies maritimes renouvelables, le positionnent au cœur de la «maritimisation» et sa logique de mise en cohérence des missions de défense et des perspectives de croissance. Au résultat, le naval de défense dispose aujourd'hui d'un carnet de commandes plus important que tous les prospects de l'aéronautique militaire. Il s'agit, par conséquent, d'un véritable moteur des exportations françaises. Une classe politique «réveillée» Enfin, le facteur humain: plusieurs des grands exposants d'Euronaval se félicitent que «notre Marine ait pu rattraper efficacement le retard qu'elle accusait sur les autres armées en matière de communication car elle est aujourd'hui barrée par un chef d'état-major hors du commun». Les mêmes soulignent que le «tropisme breton» - partagé non seulement par le ministre de la Défense, mais aussi par le Premier ministre, le ministre des Transports et la présidente de la Commission de la défense de l'Assemblée nationale(2) -, contribue aussi à réveiller une classe politique française majoritairement ignorante des enjeux de la mer et de la maritimisation des économies modernes. Si, d'une manière générale, l'image des armées reste plutôt positive auprès des Français, celle de la Marine nationale a su se distinguer pour les raisons précédemment indiquées, mais aussi - disent les communicants de la branche - à travers trois évolutions «grand public»: la professionnalisation, la polyvalence et la cohérence. Et, conclut notre homme de la Commission du Livre blanc, «cette image offensive oriente, d'ores et déjà, les choix budgétaires et stratégiques que nous devrons formuler d'ici à la fin de l'année». Que du bonheur pour la Bretagne... 1. «Maritimisation: la France face à la nouvelle géopolitique des océans»: rapport d'information de Jeanny Lorgeoux et André Trillard, fait au nom de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. 2. Patricia Adam, députée socialiste de Brest. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eise Posté(e) le 4 novembre 2012 Share Posté(e) le 4 novembre 2012 Ils ont compris ? Amen... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 6 novembre 2012 Share Posté(e) le 6 novembre 2012 François Cornut-Gentille, de la commission des Finances de l'Assemblée (et ancien membre de la commission de la Défense) a diffusé le texte qu'il a consacré à "la préparation de l'avenir" en matière de défense, en amont de l'examen du budget de la Défense qui intervient demain mercredi :http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/11/06/defense-preparer-d-invariables-ajustements-quand-la-serenite.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 6 novembre 2012 Share Posté(e) le 6 novembre 2012 PARIS (Sipa) -- La crise économique fragilise l'armée française, alors qu'elle traverse déjà "la réforme la plus importante depuis 1962", met en garde le chef d'état-major des armées Edouard Guillaud dans un entretien à L'Express paraissant mercredi, quelques semaines avant la remise, fin 2012, d'un Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, pour défnir les priorités stratégiques des années à venir.http://www.romandie.com/news/n/L039armee_presente_des_fragilites_pour_le_chef_d039etat_major_des_armees061120121523.asp Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 7 novembre 2012 Share Posté(e) le 7 novembre 2012 Ils ont compris ? Amen... C'est panique à bord, toute :lol: http://www.lenouveleconomiste.fr/armee-francaise-la-ruine-en-heritage-16546/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 7 novembre 2012 Share Posté(e) le 7 novembre 2012 François Cornut-Gentille, de la commission des Finances de l'Assemblée (et ancien membre de la commission de la Défense) a diffusé le texte qu'il a consacré à "la préparation de l'avenir" en matière de défense, en amont de l'examen du budget de la Défense qui intervient demain mercredi : http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/11/06/defense-preparer-d-invariables-ajustements-quand-la-serenite.html Ma contribution sur ce blog. A lieu de faire un focus uniquement sur 2008, il serait bon de rappeler la méfiance mutuelle entre nos décideurs Politique/Militaire, méfiance récurrente depuis des années et qui n'est pas prête de s'estomper. On peut aussi constater les erreurs commises issues du Livre Blanc de 1994 tant sur la stratégie des moyens qu'autant sur la réforme de la professionnalisation de 1996. Ainsi, le LB 1994 prévoyant aux travers de LPM, une haute ambition pour un format modèle capacitaire 2015, ambition révisée par la suite de promesses non tenues, mais aussi de mauvaises gestions en RH et en dotation crédits. Sans oublier une réaffectations de crédits P146 à hauteur de 15 Milliards d'€, tous ces paramètres pénalisant les objectifs capacitaires autant en besoins d'expression équipement que d'effectifs...On en arrive à avoir une belle bosse budgétaire sur une fourchette basse de 40 milliards à la fourchette haute de 70 milliards d'€... 2008 arrive, mais avant les mises en place des différentes réformes comme celles de la RGPP/PEGP/Carte militaire et restructuration/révision programmatique/ LBDSN/ LPM ....... 4 cabinets privés de consultants défense* sont retenus par le SGA de la Défense et soumettent au MINDEF, des recommandations, des ingénieries financières, capacitaires, gestionnaires, stratégies de moyens, 3 scenarii de déplétions effectifs/personnels et plusieurs plans format armées , des solutions pour toute une remise à niveau significative des équipements. L'EMA retenant un plan de manœuvre RH sur 54.923 postes à supprimer, des arbitrages et des choix opérationnels pris, 2 LPM, des LFI ,des programmations budgétaires et toujours autant de conflit inter Armes et inter Ministère. Font que l'on se retrouve dans un marasme actuel alors que de l'autre côté de la Manche, Londres a su résorber sa bosse budgétaire conséquente. *Profil:Ancien IGA/Général 2S/ingénieur armement et architecte système, industrie de défense et d'aéronautique/Chercheurs et universitaires/Experts/Anciens militaires... Écrit par : Philippe-Top-Action | 07.11.2012 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 7 novembre 2012 Share Posté(e) le 7 novembre 2012 Grandeur et décadence des armées françaises... http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121107trib000729466/defense-pour-qui-sonne-le-glas-33.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 12 novembre 2012 Share Posté(e) le 12 novembre 2012 Une audition filmée http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html?dossier=Commissions&commission=CION_DEF Commissions / Défense (commission) / Jeudi 4 octobre 2012 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 23 novembre 2012 Share Posté(e) le 23 novembre 2012 A la question de savoir quels programmes essentiels il faudrait sauvegarder, le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, a répondu, lors de son audition devant la commission des Affaires étrangères et des Forces armées du Sénat, que cela revenait à “demander quels doigts je dois me couper, alors que je suis musicien et que j’ai besoin de mes dix doigts pour jouer du piano.”Mais si l’on en croit Jean-Marie Guéhenno, le président de la commission chargée par le président Hollande d’élaborer le prochain Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale (LBDSN), il faudra sans doute changer de partition et abandonner Chopin pour David Guetta.A l’issue d’un colloque organisé le 22 novembre à Science-Po, Jean-Marie Guéhenno a expliqué à des journalistes, rapporte l’agence Reuters, que le LBDSN “devra trancher entre les programmes plutôt que chercher à saupoudrer les réductions de budgets.”“Personne ne veut de coupures homothétiques, cela ferait courir le risque d’avoir des armées qui perdraient leurs capacités”, a-t-il poursuivi. “Il vaut mieux avoir le courage de dire que sur tel point on ne fera pas mais qu’on se garde une capacité intacte sur tel autre point, plutôt que de raboter un peu partout”, a-t-il encore ajouté.http://www.opex360.com/2012/11/23/lbdsn-des-programmes-darmement-seront-abandonnes/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 24 novembre 2012 Share Posté(e) le 24 novembre 2012 “Personne ne veut de coupures homothétiques, cela ferait courir le risque d’avoir des armées qui perdraient leurs capacités”, a-t-il poursuivi. “Il vaut mieux avoir le courage de dire que sur tel point on ne fera pas mais qu’on se garde une capacité intacte sur tel autre point, plutôt que de raboter un peu partout”, a-t-il encore ajouté. http://www.opex360.com/2012/11/23/lbdsn-des-programmes-darmement-seront-abandonnes/ Le Diable se niche souvent dans les détails .... On espère qu'ils arriveront à conserver une cohérence aux programmes non tronqués ... Et surtout qu'ils ne couperont pas dans les petits programmes en fait multiplicateur de force qui habituellement font le premier frais des coupures... On va se retrouver avec nos 11 Fremm, mais avec que des Obus AA et pas l'ombre d'un obus à visée Sol ni de drone Camcopter ou autre pour faire de la désignation de cibles... Et a fortiori pas de Vulcano 76 mm pour porter à 40 km... Donc on ne rêve plus même à quelques Fremm type Export avec leur 127 mm (et leur 35 mm Millenium à la poupe) et des drones FireShadow pour couronner le tout... mais développer une capacité d'action vers la Terre qui fait obligatoirement défaut quand le CdG est en Iper... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 26 novembre 2012 Share Posté(e) le 26 novembre 2012 Sondage Ipsos :(...) Ainsi, 45% des sondés se sont dits favorables au maintien du budget de la Défense et 12% ont indiqué vouloir même l’augmenter. A contrario, 37% des personnes interrogées ont estimé qu’il fallait réduire les dépenses militaires.http://www.opex360.com/2012/11/26/45-des-francais-favorables-au-maintien-du-budget-de-la-defense/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 26 novembre 2012 Share Posté(e) le 26 novembre 2012 http://www.ttu.fr/lheure-des-premiers-arbitrages/ Le 17 novembre, le ministre de la Défense réunira le Comex (CEMA, SGA, DGA, etc.) pour analyser les différentes options du modèle futur des armées. Ce séminaire devrait préparer les choix, les arbitrages que Jean-Yves Le Drian devra présenter au Président de la République dans le cadre de l’élaboration du prochain Livre blanc. Afin que le chef des armées puisse arbitrer, décider avant que la commission du Livre blanc ne termine ses travaux. Il semble évident que les différents scénarios examinés le 17 novembre devront reprendre deux questions majeures : ne pas baisser la garde et présenter des hypothèses en ligne avec la délicate équation financière des années à venir. Il est classique, en attendant que les choix puis les arbitrages soient faits, que les questions et les rumeurs aillent bon train. Car choisir entre différents scénarios implique qu’il y en ait plusieurs, au minimum trois, du plus “favorable” au “pire”. Et si “fuite” il y a, c’est en règle générale des éléments du “pire” qui viennent alimenter rumeurs et inquiétudes. Pour les militaires et pour les industriels. Pour les premiers, dans chaque armée la question centrale étant : «Comment serons-nous traités par rapport aux deux autres ?» Même si cet argument est rarement avancé. Et pour les industriels, «faut-il revoir nos perspectives de commandes envisagées pour la prochaine loi de programmation militaire ?» est un délicat exercice prévisionnel. Parmi les rumeurs qui arrivent à TTU, certaines laissent perplexe. Par exemple, celle où le format des armées ne serait plus que de 90 000 hommes répartis également (30 000) pour chaque armée! Ou celle qui affirme que le “Charles-de-Gaulle” pourrait être désarmé, ce qui permettrait des économies majeures. D’autres sont plus “réalistes”. Car dans la nécessaire préparation des choix à venir, des groupes d’experts sont au travail. Pas sur les choix, mais sur les différentes hypothèses. Le flou obligatoire de la séquence se retrouve à propos du groupe d’anticipation stratégique (GAS) qui, traditionnellement, se réunit deux fois par an. Le GAS, où sont présents la DRM, la DAS et l’EMA, devrait, en décembre, tenir une réunion. Des équipes seraient déjà au travail. Son rôle est toujours le même : établir des fiches-pays sur les risques (utile pour le CPCO) et élaborer un document annuel, le FOCALIS, qui, étant interservices, est lui aussi nécessaire pour les futures planifications. Mais Livre blanc oblige, il ne semble pas que l’état-major active les feux. Par prudence peut-être ? Toujours est-il que parmi les équipes déjà au travail, certaines s’interrogent sur les raisons de cette prudence. Car les “risques” ne seront pas modifiés par les choix à venir. A la veille du séminaire du Comex, à quelques semaines de la publication du Livre blanc, mieux vaudrait “rester calme”. Et espérer que ne pas “baisser la garde” permettra aux armées de pouvoir rester efficaces. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 27 novembre 2012 Share Posté(e) le 27 novembre 2012 Budget défense : la France désarme massivement Même si le budget de la défense est stabilisé en 2013 par rapport à 2012, il est très en-deçà de ce qui était prévu par la Loi de programmation militaire. Sur la période 2009-2013, l'Hôtel de Brienne aura perdu près de 5 milliards d'euros. La France désarme massivement... alors que le monde, qui se fait de plus en plus menaçant, notamment en mer de Chine, sans parler de la Syrie, se réarme tout aussi massivement. Ce n'est pas une décision spécifique au nouveau gouvernement Hollande, qui est dans la continuité des derniers budgets de la défense de l'ancienne majorité. Mais une chose est sure, la France désarme au plus mauvais moment... même si cela était attendu. Sur l'actuelle loi de programmation militaire (LPM), le ministère de la Défense aura déjà perdu trois milliards d'euros fin 2012, auxquels il faut désormais rajouter 1,8 milliard, soit la différence entre le projet de budget 2013 et ce qui était prévu dans la LPM. Comment cela se traduit-il? Dans les faits, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pourtant respecté par l'institution et les industriels de la défense, tente de minimiser cette décrue des crédits budgétaires en faisant valoir que "les ressources totales du budget 2013 sont identiques à celles de 2012". Soit 31,42 milliards d'euros, hors pensions mais avec des recettes exceptionnelles évaluées à 1,27 milliard d'euros en 2013 (cessions des bandes de fréquence des systèmes Rubis et Felin et cessions immobilières). "Pour 2014, les crédits budgétaires restent stables à 30,15 milliards d'euros", écrit-il dans la présentation de son budget. Sauf que voilà, le budget de la défense s'écarte inexorablement de la trajectoire budgétaire définie par la LPM 2009-2014. Fin 2012, le ministère aura déjà perdu "près de 3 milliards d'euros" par rapport à ce qui était déterminé dans la LPM. "En définitive, la mission défense a bénéficié de 125,8 milliards d'euros (contre 128,8 milliards prévus, ndlr), les ressources effectives s'écartant progressivement de la trajectoire initialement prévue", explique le ministère. Près de 5,5 milliards de commandes décalées Le ministère a d'ailleurs conscience de l'impasse budgétaire. "La stabilisation des ressources exige des économies importantes", estime-t-il. D'autant que la LPM prévoyait 33,2 milliards d'euros pour 2013 (hors pensions). Le ministère va donc économiser 7% sur le fonctionnement courant, respectant strictement la règle prévalant pour l'ensemble des administrations publiques de l'Etat. Il va également rogner sur la masse salariale à hauteur de 0,7%. "Outre la réduction des effectifs, les efforts se concentrent sur une maîtrise des mesures catégorielles et sur un nécessaire ajustement de la pyramide des grades", assure le ministère. Mais ce sont surtout les équipements qui vont trinquer. Près de 5,5 milliards de commandes prévues en 2012 et 2013 ont été décalées, dont près de 4,5 milliards sur les seules opérations d'armement. "Les aménagements retenus permettent de limiter la dépense de l'Etat, notamment en 2013 sans remettre en cause les contrats en cours", affirme le ministère. En outre, ces décisions évitent "d'anticiper les choix qui seront retenus dans le cadre du nouveau libre blanc et de la future LPM". Selon le ministère, qui reste le premier acheteur et investisseur public, les dépenses au profit des équipements sont stabilisées à plus de 16 milliards d'euros, dont 3,4 milliards dédiés à la dissuasion, en dépit de décalages de certaines commandes. Les crédits de paiement prévus pour 2013 au titre de l'entretien programmé des matériels (EPM) -qui regroupe la majeure partie du MCO hors masse salariale, s'élèvent à 2,91milliards d'euros, en augmentation de près de 225 millions (soit 8%) par rapport à la LFI 2012. Enfin en 2013, il consacrera 3,3 milliards d'euros à la R&D. La défense augmente de plus de 10% entre 2012 et 2013 les crédits destinés aux études amont afin de préserver les dépenses d'avenir. Quels matériels pour 2013 ? L'année 2013 verra la poursuite de l'équipement des forces avec des matériels neufs tels que le Rafale ou les équipements FÉLIN, et sera marquée par l'arrivée de nouveaux équipements: adaptation du 2e SNLE au missile M51, un aéronef spécialisé dans le recueil du renseignement électromagnétique C160 Gabriel rénové, un centre de commandement, de détection et de contrôle des opérations aériennes aux normes OTAN de Lyon du système SCCOA, un centre de contrôle local d'aérodrome ainsi que 3 radars du système SCCOA et trois systèmes de drones tactiques SDTI. Pour l'engagement des forces, les armées recevront 220 armements air-sol modulaires (AASM), deux avions de patrouille maritime ATL2 (traitement d'obsolescence des consoles et des systèmes de visualisation), 18 missiles EXOCET MM40 bloc 3, 4.036 équipements FÉLIN, 25 torpilles légères MU90, 11 avions Rafale, 4 hélicoptères de combat Tigre, un véhicule à haute mobilité (VHM) et 83 véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI). S'agissant de la projection, de la mobilité et du soutien, les militaires disposeront enfin des premiers avions de transport A400M mais aussi de trois avions de transport CN235, de 5 hélicoptères Cougar rénovés, de 12 hélicoptères NH90 (4 en version navale et 8 en version terrestre), de 72 porteurs polyvalents terrestres (PPT) et de trois systèmes de pose rapide de travures (SPRAT). Enfin, pour les missions de protection et de sauvegarde, un avion FALCON 50 (transformation en surveillance maritime), deux systèmes de défense sol-air FSAF SAMP/T, 20 missiles Aster 15, 23 missiles Aster 30 et 335 missiles rénovés Mistral seront livrés par les industriels. Les avions ravitailleurs commandés fin 2013 Très peu de commandes pour 2013 et pour cause, 5,5 milliards d'euros sont décalés. Pour l'avion multirôle de ravitaillement en vol et de transport (Multi-Role Transport Tanker-MRTT ), "le principe d'une acquisition patrimoniale a été retenu. Le passage au stade de réalisation est prévu fin 2013, permettant ainsi d'engager le contrat d'acquisition en vue d'une première livraison fin 2017", explique le ministère de la Défense. Parmi les autres commandes figurent notamment : 3 systèmes de drones tactiques SDTI, 4.400 postes de communication tactiques CONTACT, le premier système intermédiaire de drones MALE, 220 AASM, 20 torpilles lourdes Artémis, lancement de la réalisation du missile de combat terrestre MMP, lancement de l'opération de rénovation de l'ATL2, 5 Cougar rénovés, 3 patrouilleurs et la contractualisation du partenariat public-privé bâtiments de soutien et d'assistance hauturiers (BSAH). 7.234 postes supprimés en 2013 Au total 7.234 postes vont être supprimés au ministère de la Défense l'an prochain, un chiffre conforme à la "trajectoire" de la LPM. Dans le détail, la mission Défense bénéficie de 38,2 milliards d'euros de crédits budgétaires (y compris les pensions) pour 283.735 emplois d'Etat. "Dans un contexte budgétaire très contraint, la mission Défense a participé à l'effort collectif de maîtrise des dépenses publiques", lit-on dans le document de Bercy. "Conformément à la volonté du président de la République, la trajectoire de la mission Défense (stabilisée entre 2013 et 2015 à 30,15 milliards d'euros hors pensions) est parallèle à celle du budget de l'Etat", est-il souligné. Par Michel Cabirol http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120928trib000721925/budget-defense-la-france-desarme-massivement.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 27 novembre 2012 Share Posté(e) le 27 novembre 2012 Pour l'avion multirôle de ravitaillement en vol et de transport (Multi-Role Transport Tanker-MRTT ), "le principe d'une acquisition patrimoniale a été retenu. Le passage au stade de réalisation est prévu fin 2013, permettant ainsi d'engager le contrat d'acquisition en vue d'une première livraison fin 2017", Quand on voit que les Israéliens se sont vus attribuer 8 KC-135 en location-achat, avec la perspective éventuelle d'aller bombarder l'Iran grâce à eux ... On peut s'interroger de l'opportunité d'acquérir les 14 MRTT pour 2,5 milliards d'€ dans les conditions budgétaires actuelles et alors que les A400m auront une fonction tanker correspondant à 3/4 de la capcité d'un C-135 et pour le prix dérisoire d'un kit additionnel :-\ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 28 novembre 2012 Share Posté(e) le 28 novembre 2012 Le soucis c'est que pendant qu'il est dédié aux missions rvt selon un planning précis (sorties d'entraînements des appareils en métropole; créneaux FAS; pré-positionnement N'Djamena et Djibouti, entrainement des équipages aux procédures rvt) l'A 400M ne pourra pas faire autre chose.Le MRTT apporte de la souplesse, et du nombre. Donc à la limite on pourrait se dire de commander 10 A400 M de plus sauf, sauf que le 330 peut faire des choses que l'A 400M ne sait pas faire comme par exemple le transport de personnels avec une allonge supérieure sans parler du confort.A priori on va restes sur l'option actuelle des ravitailleurs dédiés et à la demande des avions tactiques déployés sur les théâtres avec un kit qui va bien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 29 novembre 2012 Share Posté(e) le 29 novembre 2012 Une réflexion en cours au ministère de la défense et dans les armées pourrait donner naissance à un nouveau concept - celui de "groupes d'intervention interarmées" (G2IA). Ce concept pourrait être l'une des orientations du futur livre blanc, qui devrait beaucoup insister sur "la combinaison des capacités interarmées". Il s'agit de ne pas perdre l'expérience acquise en Afghanistan et en Libye, en fournissant des "réponses modulaires" face aux différents scénarii d'intervention. http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Bientot-des-Groupes-d-intervention-interarmees_a855.htmlParmi les évolutions notables depuis le précédent Livre blanc (2008), trois points importants sont aujourd'hui mieux pris en compte et figureront sans doute en très bonne place dans le prochain document : la cyberdéfense, l'outre-mer et l'Otan. Suite : http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Livre-blanc-Otan-cyberdefense-et-outre-mer-en-vedettes_a856.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 29 novembre 2012 Share Posté(e) le 29 novembre 2012 Il apparait évident (à mes yeux) par exemple qu'aujourd'hui le Tigre peut de par ses capacités air sol de précision jour/nuit reprendre à son compte certaines missions d'appui sol qui avant étaient du seul ressort de l'ADLA - et encore pas depuis longtemps.La Libye et l'Astan l'ont montré récemment.Il n'est pas question de faire faire certaines missions au Tigre mais en matière de close air support sous certaines conditions de distance d'intervention il y a matière à réfléchir ...Le moindre des problèmes n'étant pas de faire reconnaître aux uns ce que les autres peuvent éventuellement faire désormais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 29 novembre 2012 Share Posté(e) le 29 novembre 2012 Il apparait évident (à mes yeux) par exemple qu'aujourd'hui le Tigre peut de par ses capacités air sol de précision jour/nuit reprendre à son compte certaines missions d'appui sol qui avant étaient du seul ressort de l'ADLA - et encore pas depuis longtemps. La Libye et l'Astan l'ont montré récemment. Il n'est pas question de faire faire certaines missions au Tigre mais en matière de close air support sous certaines conditions de distance d'intervention il y a matière à réfléchir ... Le moindre des problèmes n'étant pas de faire reconnaître aux uns ce que les autres peuvent éventuellement faire désormais. Oui Et même plus, le couple BPC/tigre a bien montré son potentiel Peut être que la pression de la crise/budget va faire taire les querelles de clocher Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 29 novembre 2012 Share Posté(e) le 29 novembre 2012 Le soucis c'est que pendant qu'il est dédié aux missions rvt selon un planning précis (sorties d'entraînements des appareils en métropole; créneaux FAS; pré-positionnement N'Djamena et Djibouti, entrainement des équipages aux procédures rvt) l'A 400M ne pourra pas faire autre chose. Le MRTT apporte de la souplesse, et du nombre. Donc à la limite on pourrait se dire de commander 10 A400 M de plus sauf, sauf que le 330 peut faire des choses que l'A 400M ne sait pas faire comme par exemple le transport de personnels avec une allonge supérieure sans parler du confort. A priori on va restes sur l'option actuelle des ravitailleurs dédiés et à la demande des avions tactiques déployés sur les théâtres avec un kit qui va bien Est ce qu'il y aura tout le temps besoin des 50 A400m ce qui empêcherait d'avoir ces créneaux prépositionnés occupés par quelques appareils ??? ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 29 novembre 2012 Share Posté(e) le 29 novembre 2012 a priori non ils devraient pouvoir faire comme certaines "Licorne" gréés en ravitailleurs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 29 novembre 2012 Share Posté(e) le 29 novembre 2012 Quand on voit que les Israéliens se sont vus attribuer 8 KC-135 en location-achat, avec la perspective éventuelle d'aller bombarder l'Iran grâce à eux ... On peut s'interroger de l'opportunité d'acquérir les 14 MRTT pour 2,5 milliards d'€ dans les conditions budgétaires actuelles et alors que les A400m auront une fonction tanker correspondant à 3/4 de la capcité d'un C-135 et pour le prix dérisoire d'un kit additionnel :-\ Pour rappel, le besoin exprimé en ravitailleur français est de 20 appareils soit 14 avions TLRA A330 MRTT et 6 kit ravitailleurs pour les A400M...Par ailleurs suivant mes 2 messages n°326/327 ici http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,3698.msg655524.html#msg655524 Il faudra être tout autant vigilant sur la commande des ravitailleurs à Airbus que sur la précision de ce coût total du programme MRTT français car il était question de 2,7 milliards d'€ et non 4 milliards d'€ ,nouvellement annoncés.A mettre en parallèle avec la vente annoncée pour l'Inde de 6 MRTT voir le fil Inde http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,463.msg663223.html#msg663223 Vente annoncée POUR 6 A330 MRTT évalué à 1 milliard de $. A moins qu'en Espagne, on se fout de notre gueule :lol: A propos de ravitaillement, ici le EH 1/67 http://www.journal-aviation.com/actualites/20334-l-eh-1-67-pyrenees-s-entraine-au-ravitaillement-en-vol Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 4 décembre 2012 Share Posté(e) le 4 décembre 2012 Défense : un budget d'attente avant une révision à la baisse des ambitions Par Nathalie Guibert La France investira en valeur autant pour sa défense en 2013 qu'en 2012, soit 31,4 milliards d'euros hors pensions. Cette stagnation des crédits correspond, selon le gouvernement, aux engagements pris : les armées ne devaient pas être "une variable d'ajustement", mais participer "au même titre" que les autres secteurs de l'Etat à l'effort de redressement des comptes publics. Cependant, au regard de la programmation en cours, décidée par le précédent chef de l'Etat pour la période 2009-2014, le simple maintien du budget signifie une diminution de l'effort de défense. Pour couvrir les besoins, définis en 2008, les crédits auraient dû augmenter de 1 % en volume. Manquaient déjà, du seul fait des arbitrages rendus avant 2012, "au moins 4,1 milliards d'euros à fin 2013" sur 162 milliards prévus, selon la Cour des comptes. DÉPENSES D'ENTRAÎNEMENT ROGNÉES Ainsi, tel qu'il avait été fixé dans le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale, le "contrat opérationnel" des armées ne peut être rempli. Les forces qu'elles devraient pouvoir aligner en permanence – 30 000 soldats dans une opération extérieure majeure pendant un an, 10 000 prêts à intervenir sur le territoire et 5 000 en alerte, mais aussi un groupe aéronaval complet (porte-avion + sous-marins + frégates) et 70 avions de combat –, ne sont pas disponibles. De plus, les dépenses d'entraînement des hommes et de maintien en condition des matériels ont été rognées. A titre d'exemple, les pilotes d'hélicoptères de l'armée de l'air ne peuvent voler que 170 heures par an au lieu des 200 heures prévues. En 2013, des économies supplémentaires porteront sur le fonctionnement courant (– 7 %). La réorganisation profonde du ministère, engagée depuis quatre ans, se poursuit. Elle aura, selon le ministère, dégagé 6,7 milliards d'économies sur 2008-2015, mais son coût humain est lourd : "le moral est au seuil d'alerte", a prévenu le chef d'état-major des armées. Les suppressions d'emplois (7 200) se poursuivent elles aussi au rythme programmé, pour arriver à – 54 923 en 2015. COMMANDES REPORTÉES Pour le premier investisseur de l'Etat, les dépenses d'équipement sont par ailleurs maintenues sur l'année à 16 milliards d'euros. Mais 5,5 milliards d'euros de commandes ont été reportées. Le ministre de la défense a affiché sa volonté de ne pas prendre de décisions "irréversibles" ou susceptibles de mettre en péril des segments de l'industrie nationale. Une cinquantaine de programmes significatifs sont concernés, dont certains attendent déjà depuis plusieurs années, comme la rénovation des avions de surveillance Atlantique 2 (utilisés au Sahel pour rechercher les otages) ou des chasseurs Mirage 2000D (qui viennent d'être déployés au Tchad). Les dépenses de la dissuasion (3,5 milliards d'euros) sont, elles, sanctuarisées. Les provisions pour les opérations extérieures sont maintenues à 630 millions d'euros. Ces mesures forment "un budget d'attente". Car une nouvelle loi de programmation sera élaborée pour 2014-2019, à partir d'un nouveau Livre blanc, en cours de préparation. Ce rendez-vous sera douloureux. Car la poursuite de la stabilité budgétaire conduira à un choc de rigueur. Selon les hypothèses, la défense perdra, d'ici 2020, entre 15 et 30 milliards d'euros par rapport à ce qui avait été prévu en 2008. Pour être réaliste, la nouvelle feuille de route de la sécurité nationale devra donc avoir pour horizon une baisse des ambitions militaires françaises. http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/09/28/defense-un-budget-d-attente-avant-une-revision-a-la-baisse-des-ambitions_1767514_3234.html Education, intérieur, justice, social... Le gouvernement a choisi de préserver plusieurs ministères. Avec ses 64 milliards d'euros de crédits et ses 8 781 postes créés, l'éducation apparaît comme une priorité budgétaire. Ces postes iront prioritairement à la reconstitution d'une formation initiale des enseignants. Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, va les utiliser pour recruter 43 500 nouveaux enseignants (opérationnels à partir de septembre 2013 ou 2014) en deu ... http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/09/28/budget-2013-les-ministeres-preserves_1767288_823448.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 6 décembre 2012 Share Posté(e) le 6 décembre 2012 Le Parisien-Aujourd'hui en France dévoile, dans son édition du jeudi 6 décembre, les premières pistes de travail du livre blanc de la Défense pour la période 2014-2019. Ce texte, remis en février prochain, doit redéfinir les priorités stratégiques de la France afin d'élaborer une nouvelle loi de programmation militaire pour ces cinq années. Objectif? Economiser un milliard d'euros par an sur le budget de l'armée. "Après avoir questionné plusieurs experts de cette commission, notre journal dresse la liste des propositions d'économies", explique le quotidien. La première d'entre elles consiste à diviser par trois le nombre de bases militaires en France. Depuis janvier 2011, elles ont été réorganisées autour de 60 sites. L'idée est d'en supprimer 20. A cela s'ajoute la diminution des recrutements dans l'armée de terre, de 5.000 à 10.000 en moins par an. Autre proposition et non des moindres, revoir à la baisse le budget de la force de dissuasion massive, l'arme atomique. Il est actuellement de 3,4 milliards d'euros, soit 10% du budget annuel de la Défense. Selon le quotidien, "la France serait susceptible de renoncer aux missiles embarqués sur des chasseurs Mirage 2000 et Rafale (2,6 milliards d'économies en 15 ans selon un récent rapport), et même passer de 4 à 3 sous-marins nucléaires". Un tel choix ne permettrait plus de maintenir en mer un sous-marin 365 jours par an. François Hollande a toutefois déclaré début juillet que "renoncer à la dissuasion nucléaire pour des raisons d'économie budgétaire n'est pas aujourd'hui la position de la France." Le quotidien évoque également le recours à des sociétés militaires privées, à l'image de ce qu'ont pu faire les Etats-Unis et le Royaume-Uni sur certains terrains d'opération depuis le début des années 2000. Le gros avantage, explique Le Parisien: pas de retraite à verser, et moins de chocs émotionnels en cas de pertes… D'autres propositions plus symboliques sont avancées, comme la réduction du nombre de fanfares militaires, l'externalisation de certaines tâches (restauration, nettoyage...). Autant de pistes qui montrent que la Défense, rigueur oblige, n'est plus sanctuarisée. http://www.challenges.fr/economie/20121206.CHA3989/l-armee-devra-t-elle-se-passer-bientot-d-un-sous-marin.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Menchi Posté(e) le 6 décembre 2012 Share Posté(e) le 6 décembre 2012 A mon humble avis, si ne serait-ce qu'une de ces grandes pistes est adoptée, la France n'est plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hilariovespasio Posté(e) le 6 décembre 2012 Share Posté(e) le 6 décembre 2012 Ca fait longtemps que la France n'est plus... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant