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EADS et BAE Systems vont créer le numéro un mondial de l'aéronautique-défense


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En attendant, Major Tom est ferme sur le 60/40...

Fusion EADS/BAE : la répartition 60%/40% "très équitable", selon le patron d'EADS

Le patron d'EADS Tom Enders a jugé "très équitable" la répartition 60/40 proposée dans le projet de fusion d'EADS et BAE Systems entre les actionnaires du premier et du second, à la sortie d'une rencontre avec des députés allemands, mercredi à Berlin.

M. Enders a également réitéré son opinion qu'une présence d'actionnaires publics "dans des groupes de cette taille" n'est pas "absolument nécessaire", alors que ce projet de fusion doit recevoir l'aval des gouvernements allemand, britannique et français en raison des enjeux stratégiques.

http://www.boursorama.com/actualites/fusion-eads-bae-la-repartition-60-40-tres-equitable-selon-le-patron-d-eads-9b8c93919ceb5e2f641b9b645a8fb27a

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Fusion EADS-BAE: Berlin s'interroge

Mis à jour le 26.09.12 à 10h24

Une présentation du projet de fusion entre EADS et BAE Systems par le président exécutif d'EADS, Tom Enders, à une commission parlementaire allemande a soulevé de nouvelles questions, notament sur l'action spécifique prévue pour l'Etat actionnaire allemand, a déclaré une membre de la commission.

Des désaccords soulevés

Kerstin Andreae, député écologiste, a expliqué à des journalistes que, pour les représentants du gouvernement présents lors de l'audition de Tom Enders, les interrogations ne portaient pas seulement sur les modalités de la fusion mais aussi sur son opportunité. «Il y a eu plus de questions soulevées que de réponses apportées. Il y a des désaccords entre le gouvernement et Tom Enders sur la question de la valorisation de la 'golden sagre' qui n'ont pas pu être résolus», a dit Kerstin Andreae.

Avec Reuters

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La question intéressante c'est pourquoi Enders, dans cette fusion, semble-t-il se contenter de 60% de parts alors que le deal n'étant pas finalisé et vu les perspectives de BAe, il pourrait dire qu'il espère plus pour EADS? Il a l'air de vraiment vouloir évincer les acteurs institutionnels et la surestimation de BAe est le prix à payer.

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C'est marrant comme la plupart des commentateurs journalistiques ne parlent que sous l'angle "ce sont des entreprises comme les autres" et non sous l'angle "c'est la capacité de production aéronautique d'un pays" (ou de plusieurs): une façon soit de s'aveugler soi-même en ne voyant qu'un angle (le plus petit en fait) de la question, volontairement ou non, ou de totalement délégitimer le point de l'intérêt stratégique d'un Etat et de la raison d'être de cette industrie dans cet Etat. C'est le facteur non quantifié financièrement dans la question: la somme des investissements consentis dans ce qui a donné EADS depuis l'origine, le maintien sous perf, le soutien sous de multiples formes (subventions, efforts de recherche, soutien de projets parfois très artificiellement, y compris depuis la création d'EADS, l'accès plus que privilégié à un marché....) correspond à la volonté d'un Etat de garder une capacité de production autonome en aéronautique militaire.... Bizarrement, ce point de vue qui n'est pas réellement factorisable dans une simple opération de bourse qui ne valorise que l'organisation concrète au sens strict dans sa valeur estimée au jour J (plus ou moins le facteur négo-tromperie-entente), ne peut soudain avoir même de légitimité dans le principe d'ingérence d'un Etat, comme si faire valoir les intérêts du dit Etat qui a un tantinet créé et maintenu l'organisation pour une raison précise (pas faire des bénefs à refiler à des individus particuliers), n'était soudain même pas légitime.

La réplique publique d'un des Etats en question pris dans le deal devrait être que si l'ingérence (et surtout l'ingérence au-delà du seul pouvoir attribué par les actions détenues) est contestée, le dit Etat cessera d'avoir recours aux services de la dite entreprise, ou tout au moins de lui refiler un accès privilégié ou de le considérer comme un producteur national important (et en plus d'assurer un contrôle absolu sur les morceaux de la boîte s'occupant de secteurs précis et absolument vitaux). Rien que l'ennoncer, l'évoquer, le sussurrer en place publique comme position de départ du problème devrait faire son petit effet sur les calculs des parties présentes et sur les cours de bourse, juste une façon de dire qui c'est Raoul :-X. Evidemment, la France est la seule à disposer d'une solution de repli avec ce qu'il reste de ses boîtes de défense encore françaises, et il faudrait être prêt à "porter le chapeau" face aux pointeurs de doigts en tous genres.

Je sais, pas réaliste, sans doute se tirer une balle dans quelques doigts de pieds, mais qu'est-ce que ça ferait du bien en première page face au "ton" général de ce qui est dit, juste pour recadrer le débat avec un rééquilibrage de légitimité des arguments en présence :lol:.

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Il est temps de divorcer...

EADS-BAE : des divergences retardent le projet La presse revient abondamment sur le projet de fusion EADS-BAE et sur les divergences qui retardent ou menacent le projet. Le Figaro relève, par exemple, que le projet ne convient pas à l'Allemagne car il prévoit une intégration de Cassidian dans BAE. Les ministres de la Défense des trois Etats concernés se retrouvent aujourd'hui ou demain à Chypre pour évoquer, notamment, ce dossier.

26 septembre 12 - Le Figaro - International Herald Tribune - usinenouvelle.com - Le Monde

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Maintenant le différentiel est tellement énorme qu'on va j'imagine terminer à du 63%-37%. J'espère quand même me tromper...

Ben, c'est le rapport des forces 2011 ...

La question intéressante c'est pourquoi Enders, dans cette fusion, semble-t-il se contenter de 60% de parts alors que le deal n'étant pas finalisé et vu les perspectives de BAe, il pourrait dire qu'il espère plus pour EADS? Il a l'air de vraiment vouloir évincer les acteurs institutionnels et la surestimation de BAe est le prix à payer.

En fait, il ne faut pas se le cacher, T. Enders est le principal bénéficiaire de l'opération à court terme et le plus gros perdant si ça ne se fait pas.

Il est acquis que si la fusion se fait - déjà, Mr Enders accomplit l'objectif 2020 d'EADS 8 ans avant la date prévue (qui pourrait lui reprocher ?) - il sera le futur patron du premier groupe aéro/def mondial car EADS apporte la plus grosse part.

La négo, et donc le levier des anglois de mon point de vue, est pour Mr Enders de ne pas les léser dans l'opération pour avoir leur soutien et les coudés franches dans le nouveau groupe, car pour réussir il aura besoin de cela. Et ça, ça a un coût.

Si la fusion ne se fait pas (on l'a déjà dit), il ne sera pas mis à la porte mais perdra de son influence dans EADS.

Il faut bien comprendre que la réussite de la fusion seule n'a absolument aucun intérêt. Il faut que le nouveau groupe créé soit gouvernable et réformable, et donc les anglais doivent être dans cet état d'esprit pour que la suite réussisse.

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La vision 2030 du tout civil.

Boeing's 737 and the Airbus A320 family of jets together account for about half of all commercial jets flying today. The 737, with a longer history, account for about 60 percent of the market while Airbus makes up another 36 percent of the total narrow-body jet market. This specific segment of the aircraft market is expected to see demand for roughly 25,000 new aircraft over the next 20 years, or about 70 percent of total deliveries. The narrow-body segment will represent approximately half of the $4 trillion worth of big commercial jets the two firms are expected to deliver by 2030.

http://seekingalpha.com/article/890481-narrow-body-jet-engines-to-mean-wide-profits

Et les perspectives d'un groupe à bout de souffle vraisemblablement voué aux abysses en cas d'échec de la fusion.

http://www.valuewalk.com/2012/09/bae-systems-faces-challenges-following-a-failed-eads-merger/

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BAE joue peut-être son va-tout avec EADS

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/reuters-00467312-bae-joue-peut-etre-son-va-tout-avec-eads-366393.php

Réussir sa fusion avec EADS est primordial pour BAE Systems si le groupe ne veut pas se retrouver marginalisé en raison d'une stratégie floue, voire même devenir une proie pour des concurrents américains.

"BAE voit ses bénéfices tirés de la défense diminuer. Que faire ? Soit se fiancer à quelqu'un en croissance comme EADS soit s'allier à quelqu'un qui peut l'aider à faire de grosses économies, notamment d'échelle, comme Rockwell Collins, General Dynamics ou Lockheed Martin ", observe un gérant d'un fonds d'investissement britannique détenant une participation dans BAE.

"Les amateurs des théories du complot disent que BAE espère amener l'un des gros groupes américains de la défense à se déclarer", observe-t-il.

Si tel était le cas, BAE jouerait gros car le Pentagone n'est généralement pas favorable à un mouvement de consolidation qui réduirait le nombre de ses interlocuteurs et qui pèserait ainsi sur la concurrence. Certains analystes estiment toutefois que la situation pourrait évoluer car BAE est l'un des principaux fournisseurs étrangers du Pentagone.

"La stratégie de BAE l'a amené à exploiter à fond les marchés militaires britanniques et américains mais à moyen terme ces marchés vont avoir de sérieux problèmes; donc BAE ne peut se permettre de ne pas réagir", dit Zafar Khan, analyste de la défense de Société Générale.

BAE a amorcé il y a déjà plusieurs années sa diversification, notamment en développant sa filiale de cybersécurité Detica, ce qui ne permet pas toutefois de compenser la baisse tendancielle des marchés militaires traditionnels.

Si le mariage avec EADS est consommé, les tentatives de percée de BAE dans l'automobile, la construction et divers segments des services, à la recherche de la croissance et d'une dépendance moins forte vis-à-vis de la défense, ne seront plus qu'un souvenir.

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EADS-BAE : l’horloge tourne

Il n’y a pas qu’en Europe que l’on propose, discute, hésite sur des rapprochements, partenariats, fusions pour l’industrie aéronautique et de défense ! Boeing louche, approche, discute avec Embraer. Les Chinois avec Bombardier.

Face aux évolutions des marchés civils et militaires, les évolutions enregistrées durant la décennie 90 aux Etats-Unis et en Europe avaient, pour un temps, assuré des développements industriels et technologiques majeurs. Les questions d’alors sont de retour. Ici et ailleurs. Le possible rapprochement EADS-BAE en fait partie.

Mais alors qu’au moment de la fusion Aerospatiale-Matra-Dasa, les négociateurs industriels ou étatiques avaient pu, durant de longs mois, travailler puis décider dans le calme, une “fuite” est venue bouleverser la donne. Et multiplier les intervenants. A Paris, Matignon — Lionel Jospin — était l’unique “maître du jeu”. Avec en back-office un tout petit nombre de hauts fonctionnaires. Il en était de même à Berlin avec Gerhard Schröder. Ni la presse ni les “marchés” n’intervenaient. Pas plus que les agences de notation ou celles de communication. Il n’y avait pas le couperet d’une “date limite” qu’implique aujourd’hui la “fuite”. Et les deux Etats ne pouvaient ni se poser la question de leur pouvoir ni espérer lutter pour un avantage supplémentaire, en termes d’emploi, de recherche.

Aujourd’hui, à Berlin, Paris ou Londres ces questions sont sous-jacentes. Mais les règles l’imposent, les industriels d’abord, les gouvernements ensuite “doivent faire silence” pour ne pas fausser le marché. Et les journalistes tendent l’oreille à tous les avis, les rumeurs, cherchant à décrypter les conséquences d’un tel accord. Et contraint le plus souvent à faire du “gustatif”, du j’aime ou je n’aime pas.

Berlin ne peut pas afficher carrément l’espoir de conserver une sorte de pouvoir qui n’était pas dû à une présence actionnariale, mais, disons, aux “flottements” de Paris. L’accord de juillet 2007 en étant le symbole. Londres doit résister aux anti-européens qui craignent, à juste titre, qu’un tel rapprochement favorise l’Europe et celle de la Défense en particulier. Et Paris semble ne pas parvenir à être le maître des horloges. Or l’horloge tourne, le 10 octobre, c’est… demain.

Reste du côté des autres industriels et de ceux qui parlent pour eux, des inquiétudes rarement légitimes. Trop longtemps les industriels français ont vécu “l’autre” comme leur premier concurrent. Pour l’obtention de crédits de recherche, d’un marché étatique ou à l’exportation. Pour eux, ce qu’obtiendrait “l’autre français” ne leur reviendrait pas…

Oublions l’éventuel accord EADS-BAE et posons-nous une simple question : l’avion du futur — ou le drone — sera-t-il produit par un seul pays ? Non, évidemment. Paris tente, par exemple, de regrouper autour d’un projet de drone Berlin et Londres. Avec qui, l’année dernière, un accord était intervenu. Sans visiblement soulever un enthousiasme délirant chez les industriels concernés !

Et les efforts de Jean-Yves Le Drian pour donner enfin un souffle à l’Europe de la Défense, son jeu d’équilibre entre les accords de Lancaster-House et un “Weimar plus”, mériteraient que l’on s’interroge davantage sur comment “booster” l’industrie de Défense européenne que sur d’éventuelles craintes à propos d’une concurrence qui ne peut qu’être marginale.

Le retour de BAE vers le continent est pour l’Europe une bonne nouvelle. A la fin des années 90, le choix avait été autre. La “forteresse anglaise” avait choisi le développement aux Etats-Unis. Dans le domaine militaire. Elle a réussi. Mais ne marche qu’avec une jambe. EADS, de son côté, a également réussi. En particulier dans l’aéronautique civile. Mais sa “jambe militaire” est trop courte.

Voir émerger un ensemble qui puisse marcher sur deux jambes égales — les chiffres le prouvent — serait bénéfique. Pour tous. D’autant que la complémentarité des deux “sous-ensembles” est évidente, en particulier sur le plan commercial, la fameuse pénétration des marchés !

En voulant la création d’EADS, Lionel Jospin a permis que la France ait “des droits”. Ceux de l’actionnaire. Ce n’est pas le moment de s’interroger si ces droits ont toujours été bien utilisés. Mais qui a des droits a des “devoirs”. Ce qui n’est pas le cas de Berlin, qui n’est pas actionnaire. Paris, qu’on le veuille ou non, a donc des responsabilités particulières. Pour faire réussir ou échouer ce rapprochement.

Depuis des années, les parlementaires intéressés par l’évolution d’EADS avaient pris l’habitude d’affirmer que «ces questions sont du ressort du Président de la République». Dans les faits, pour le meilleur ou le pire, ce fut vrai. Souhaitons que cela le soit encore. Pour le meilleur.

Guy Perrimond

http://www.ttu.fr/eads-bae-lhorloge-tourne/

Mouais, c'est un aspect de l'affaire. Il y en a d'autres qui ne sont pas pris en compte.

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http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2012/09/27/fusion-eads-bae-quelques-verites-a-retablir.html

Fusion EADS-BAE : quelques vérités à rétablir

Qu’on se le dise, personne n’est content. Depuis la fuite du projet de fusion EADS-BAE mercredi dernier dans une dépêche de l’agence Bloomberg, l’aréopage aéronautique bougonne. Il maugrée.  Il marmonne. L’Etat français ? Il fait montre d’un enthousiasme proche du néant. L’Allemagne ? Elle tente d’imposer ses conditions avec force coups de menton, en ajoutant des conditions à un rythme quasi-quotidien. Les actionnaires « industriels » Lagardère et Daimler ? Ils s’estiment mis à la porte et protestent contre les parités de fusion. Quant aux actionnaires financiers d’EADS, notamment anglo-saxons, ils sont vent debout contre un projet qui a cassé la belle dynamique de remontée du titre.

Bref, le projet porté par le président exécutif d’EADS Tom Enders semble avoir bousculé un secteur qui aspirait manifestement plus à une remontée tranquille de l’action, plutôt qu’à de grandes manœuvres stratégiques. Ces vapeurs soudaines sont-elles légitimes ? Concernant le souci de protéger les emplois, les technologies et les prérogatives des actionnaires, absolument. Pour le reste, les parties en présence ont parfois versé dans la désinformation. Petit rappel de quelques vérités parfois un peu vite oubliées.

1.     La France et l’Allemagne étaient au courant depuis le début

Les premières réactions officielles en France et en Allemagne semblaient laisser penser que les deux Etats n’avaient pas été tenus au courant des premières discussions au printemps dernier. C’est évidemment faux : « Ils ont été tenus informés depuis le départ, un feu rouge de leur part aurait immédiatement stoppé les négociations », explique un proche du dossier. Ce qui semble évident en revanche, c’est que tout l’appareil d’Etat n’était pas au courant : seuls quelques gros bonnets de l’Elysée, Matignon, Bercy et du ministère de la Défense étaient au courant. L’embarras visible de certains ministres après la révélation du projet trouve peut-être là son explication.

2.     La France a plus de poids dans la négociation que l’Allemagne

Comme le signale à juste titre latribune.fr, Paris et Berlin n’ont pas le même poids dans le processus de décision. La France est actionnaire d’EADS à 15%, et dispose d’un droit de veto. Ce n’est pas le cas de l’Allemagne : l’Etat allemand est absent du capital, la part allemande étant détenue par Daimler et un pool bancaire baptisé Dedalus. Certes, Berlin était en négociation pour racheter une bonne part de cette participation via la banque publique KfW, mais l’opération n’est pas bouclée. L’Allemagne a donc, du point de vue du capital, le poids de sa part : zéro.

Si l’Etat allemand est légitime à se préoccuper des technologies et de l’emploi outre-Rhin, il ne l’est donc pas à parler en tant qu’actionnaire, sauf à en payer le prix en rachetant définitivement les actions de Daimler et Dedalus. Ce qui serait assez savoureux, l’Allemagne ne s’étant jamais privée de donner des leçons à la France sur un interventionnisme jugé excessif. Le dogme avait déjà été bousculé par la fort maladroite lettre du coordinateur du gouvernement allemand Peter Hintze, qui réclamait en février dernier à Tom Enders un soin plus attentif pour les sites allemands du groupe. « Les Allemands ont beaucoup appris de la France chez EADS, notamment en termes d’interventionnisme étatique », assurait cet été un dirigeant du groupe.

3.     C’est l’Allemagne qui a le plus à perdre à la fusion

Les analystes le soulignent depuis le départ, et les négociateurs le reconnaissent : la fusion se justifie avant tout par les complémentarités géographiques (USA, Royaume-Uni, Moyen-Orient pour BAE, Asie, Europe continentale et Amérique latine pour EADS) et stratégiques (civil-défense, industrie-services, optimisation du réseau commercial), plus que par les synergies à attendre de l’opération. Il y aura cependant évidemment des restructurations à faire.

Qui serait touché ? Contrairement à ce qu’on entend souvent, le clash pourrait venir des doublons potentiels entre le Royaume-Uni et l’Allemagne, sur les activités de défense. La France ? Les sites d’Airbus, Eurocopter, et Astrium, sans doublon avec les activités de BAE, ne seraient évidemment pas touchés. Le seul point d’interrogation serait sur les sites de Cassidian, notamment Elancourt. L’Allemagne, en revanche, voit avec inquiétude le spectre d’une prise de contrôle des activités de défense par le camp anglais. En gros, une OPA de Warton, QG technologique de BAE, sur les sites bavarois de Cassidian, notamment Manching.

4.  La fusion est dans la logique des projets des Etats

Il y a quelque chose d’étonnant à voir les Etats européens faire la fine bouche sur une fusion offerte sur un plateau, alors que les gouvernements ne cessaient d’appeler à une consolidation européenne des industries de défense. Revenons aux bases, à savoir le Livre Blanc sur la défense de 2008. Le document préconisait le « développement de champions européens de niveau mondial », précisant que « la France (…) soutiendra l’émergence d’un avionneur européen complet, capable de concevoir les futures plates-formes de combat, pilotées ou non ». Une alliance BAE-EADS irait clairement dans ce sens.

Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian expliquait aussi début juin dans une interview aux Echos la nécessité de consolidation européenne. « Je souhaite être un acteur efficace pour que nos grands groupes se consolident et reprennent une dynamique européenne. Nous sortons d'une période durant laquelle il ne s'est pas passé grand-chose de ce point de vue. Entre la donne budgétaire nationale, les réorientations stratégiques des Etats-Unis et les pays émergents qui se dotent d'une industrie de défense, ma volonté principale est de trouver des partenaires industriels européens. » Autant de raisons pour lesquelles un blocage français du projet EADS-BAE ferait tache.

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C'est l'offensive pro fusion aujourd'hui!!!

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120927trib000721610/bae-eads-de-l-europe-de-la-defense-a-la-defense-de-l-europe-.html

Jean-Louis Carrère (PS), Daniel Reiner (PS) et Jacques Gautier (UMP)*  | 27/09/2012, 10:34 - 679 mots

Dans une tribune signée par trois sénateurs de la majorité et de l'opposition, le président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, Jean-Louis Carrère (PS), et les rapporteurs du programme 146 "équipement des forces", Daniel Reiner (PS) et Jacques Gautier (UMP) défendent vigoureusement le projet de rapprochement entre le groupe européen EADS et le britannique BAE Systems qui se heurte encore à de nombreux obstacles notamment en Allemagne.

La nouvelle du projet de fusion entre BAE et EADS a fait l'effet d'un coup de tonnerre. Certes, l'affaire n'est pas encore faite. Mais ne boudons pas notre plaisir. Ce projet de fusion est la meilleure nouvelle pour l'industrie européenne de l'armement depuis bien longtemps. L'Europe de la défense, en parler c'est bien, la faire c'est mieux.

Un projet d'entreprise industriellement cohérent

Ce projet est né dans les états-majors des deux entreprises. Il est le fruit d'une stratégie audacieuse de leurs dirigeants que personne n'a forcé à discuter. Leurs discussions n'auraient pu aller aussi loin sans un premier feu vert des autorités politiques. Si le projet en là, c'est parce qu'il a satisfait les intérêts des deux entreprises et a convaincu tous ceux à qui il a pu être exposé. Pour BAE, spécialiste de la défense en Angleterre et aux États-Unis, il s'agit de trouver des relais de croissance sur le marché de l'aéronautique civile qui continuera de croître à la mesure des échanges internationaux. Pour EADS, il s'agit d'aboutir à un meilleur équilibre entre ses racines européennes et sa présence mondiale, entre ses activités dans l'aviation commerciale et ses autres activités, à l'instar de Boeing. C'est la feuille de route "Vision 2020" tracée en 2008 par Louis Gallois. L'alliance fait sens. Elle ne provoquera pas de licenciements ni chez l'un, ni chez l'autre, même si l'activité d'aéronautique militaire sera réorganisée.

Une nouvelle donne pour l'Europe de l'armement

Evidemment, la question de l'impact de cette fusion sur les autres acteurs de l'industrie européenne de l'armement ne peut être ignorée. Personne ne sait si le projet de fusion BAE-EADS déclenchera un mouvement de regroupement au sein des industries européennes et ce qu'il en ressortira. Mais tout le monde sait que si les marchés de défense européens restent fragmentés et que chaque Etat européen continue de faire des appels d'offre sur une base nationale, alors les "bases industrielles et technologiques de défense" resteront inefficientes parce que sous-critiques et les armées européennes devront abandonner des capacités militaires pour cause de budgets en décroissance. Nous sommes arrivés à un carrefour de la construction européenne. Les Etats européens, impuissants parce que divisés, doivent s'unir pour ne pas être déclassés.

Un moment de vérité pour les Etats

Les cinq Etats concernés par l'accord détiennent entre leurs mains le succès ou l'échec de la fusion. Pour les Etats-Unis, il s'agit de conjurer les risques de transfert technologiques de l'entreprise BAE-Etats-Unis vers les filiales européennes du groupe. Mais l'étanchéité est déjà totale et la filiale de BAE aux Etats-Unis est une société américaine opérée par des Américains au profit d'intérêts américains. On a du mal à voir ce que le gouvernement des États-Unis pourrait demander de plus. Exiger un démembrement serait un acte majeur de défiance envers l'Allemagne et la France.

Les quatre autres Etats européens impliqués dans la fusion ont leurs préoccupations propres. Pour certains au Royaume-Uni, il s'agit d'accepter la présence de l'Etat français au capital d'une entreprise de défense nationale. Les mêmes craintes animaient le gouvernement allemand en 1998, lors de la création d'EADS. C'est pour cela que l'Etat français, bien qu'actionnaire n'a aucun représentant au conseil d'administration d'EADS. Mais on ne peut pas vouloir tout et son contraire : vouloir mettre l'entreprise à l'abri de l'influence des Etats et ne pas accepter des décisions entrepreneuriales, telles que le regroupement du siège à Toulouse. Pour nous Français, la question primordiale est de mesurer l'impact de cette fusion sur l'avenir de nos champions nationaux.

Toutes ces considérations doivent être évaluées. Mais de grâce faisons vite et cessons de voir ce qui rend les choses difficiles pour nous concentrer sur ce qui les rend possible. Si nous croyons vraiment en ce que nous disons, si nous croyons vraiment en l'Alliance franco-britannique, si nous croyons vraiment en une défense européenne alors faisons-les. Cela ne tient qu'à nous. Ce projet est une opportunité extraordinaire. Ne la laissons pas passer.

* Jean-Louis Carrère (PS) est président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat. Daniel Reiner (PS) et Jacques Gautier (UMP) sont rapporteurs du programme 146 "équipement des forces".

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Vers un report de la finalisation du projet de fusion EADS-BAE

Les gouvernements européens semblaient se préparer jeudi à reporter leur accord sur le projet de fusion des groupes de défense et d'aéronautique EADS et BAE Systems au-delà du 10 octobre

Le groupe EADS a cependant insisté pour respecter ce délai, fixé automatiquement par la réglementation britannique, même si techniquement rien n'empêche de demander une prolongation et même plusieurs.

"Peut-être que nous aurons besoin de plus de temps (...) Je pense que nous aurons besoin de plus de temps", a déclaré le ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière.

"On s'avance vers une extension probable des délais", a confirmé à l'AFP une autre source proche du dossier. "Les Britanniques n'y voient pas d'inconvénient au niveau du droit boursier", a assuré cette source.

Ce projet de fusion doit recevoir l'aval des gouvernements allemand, britannique et français en raison des enjeux stratégiques.

Les ministres français, allemand et britannique de la Défense se sont pour la première fois rencontrés pour parler du projet, mercredi soir à Chypre en marge d'une réunion des ministres européens de la Défense.

EADS a indiqué de son côté vouloir tenir les délais. "Notre intention reste de fournir les clarifications nécessaires d'ici le 10 octobre (à la commission britannique des offres publiques d'achat) et nous comptons le faire", a déclaré à Paris un porte-parole du groupe.

Le respect de l'échéance "est absolument nécessaire", a insisté le PDG d'Airbus (EADS), Fabrice Brégier, dans un entretien aux Echos.

Selon un juriste, le code britannique sur les rachats et fusions permet que le délai du 10 octobre soit étendu, même à de multiples reprises.

"Les demandes d'extension sont fréquentes: de septembre 2011 à septembre 2012, sur les 57 offres d'achat qui ont été soumises à ce délai en Grande-Bretagne, 23 ont demandé et obtenu une extension et 19 ont réalisé une offre dans le délai initialement imposé", indique cet expert.

M. de Maizière a qualifié de "constructives" les discussions avec ses deux homologues, un adjectif également utilisé par un conseiller du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Mais "c'est une situation complexe. Il y a beaucoup de questions et conditions. Rien n'a été décidé encore", a ajouté M. de Maizière, précisant que les ministres "restaient en contact".

Le projet de rapprochement entre EADS -maison-mère du constructeur Airbus- et le britannique BAE -fabricant de chars, navires et porte-avions-, annoncé le 12 septembre, soulève de nombreuses questions à commencer par celle de la perte d'influence des Etats sur le groupe.

Les Etats allemand, français et espagnol contrôlent actuellement, directement ou indirectement, la majorité du capital d'EADS. Une fusion diluera automatiquement leur participation et dissoudra le pacte d'actionnaire qui accorde des droits particuliers à Paris et Berlin.

En revanche, l'Allemagne et la France recevraient une "action spéciale", comme celle que détient l'Etat britannique dans BAE Systems et conserverait dans la nouvelle société. Cette action lui permet de s'opposer à ce que quiconque acquière plus de 15% de la société sans son accord, explique-t-on de sources proches de l'opération.

La France n'a pas l'intention de céder ses parts du capital, ramenées mathématiquement à 9%, mais elle ne lui permettront pas d'intervenir dans la gestion du groupe ni de siéger au conseil d'administration, expliquent les mêmes sources.

Selon le Financial Times Deutschland, le gouvernement français souhaiterait contrôler une minorité de blocage conjointement avec l'Allemagne au sein du nouveau groupe.

D'autre part, le groupe automobile allemand Daimler, qui détient 15% des parts d'EADS, critique la répartition retenue pour la fusion: 60% pour EADS et 40% pour le Britannique. Le patron d'EADS, Tom Enders, a cependant qualifié mercredi ce rapport de "très équitable" et ne compte pas le modifier.

La question du maintien des emplois dans les différents pays est également cruciale. A Berlin, on redoute surtout que le rapprochement avec BAE ne se traduise par une restructuration de Cassidian, le pôle défense d'EADS principalement basé en Allemagne. Un enjeu de taille à un an des législatives.

http://www.boursorama.com/actualites/vers-un-report-de-la-finalisation-du-projet-de-fusion-eads-bae-4d317b71a35511f1117a1125d80b5408

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EADS-BAE (1) : pour Fabrice Brégier, le respect de l'échéance du 10 octobre est "absolument nécessaire" Concernant le projet de fusion EADS-BAE, Fabrice Brégier estime que, pour rapide qu'elle puisse paraître, "l'échéance du 10 octobre est absolument nécessaire compte tenu de l'environnement". Pour le PDG d'Airbus, il est "fondamental de constituer un groupe puissant et équilibré", une telle fusion permettant, entre autres, "de se mettre à l'abri des à-coups de la conjoncture économique. Avec cette fusion, Airbus se met à égalité avec la partie avions commerciaux de Boeing", note-t-il. BAE ayant très peu d'activités aéronautiques commerciales, il existe de réelles synergies commerciales sans risque de rationalisation. Airbus employant d'ores et déjà 10 000 personnes au Royaume-Uni, Fabrice Brégier estime que le fait "d'appartenir à un groupe beaucoup plus britannique est un atout pour attirer les meilleurs ingénieurs". 

28 septembre 12 - Les Echos - Le Monde - International Herald Tribune - Financial Times - Libération - usinenouvelle.com

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EADS-BAE : Que veut l'Allemagne?

Par Véronique Guillermard le 28 septembre 2012 18h39 | Réagir

Quinze jours après la fuite sur la place publique du projet de mariage entre EADS et BAE Systems, quels sont les premiers enseignements de ce « deal » hors norme ?

Calme plat en France, cacophonie en Allemagne.

Entre les deux pays, le contraste est total. Après les premières déclarations mesurées des politiques - même Arnaud Montebourg, le très engagé ministre du Redressement productif, a, pour une fois, fait preuve de retenue -, le projet EADS-BAE n'a plus été évoqué par les pouvoirs publics. Des instructions ont été données et c'est silence dans les rangs.

Dans une tribune adressée jeudi 27 septembre, à la Tribune.fr, troi sénateurs de la majorité et de l'opposition, Jean-Louis Carrère (PS), président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, et Daniel Reiner (PS) et Jacques Gautier (UMP), les rapporteurs du programme 146 « équipement des forces », sont sortis du bois pour défendre le projet.

En France, les services de Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie et David Azéma qui dirige l'Agence des participations de l'Etat, sont en première ligne sur ce dossier. Ils travaillent d'arrache pied. Et en silence.

En Allemagne, que de bruit ! Que de fureur ! Il ne se passe pas un jour sans qu'un député, un politique, un proche du dossier ne balance une critique, un ballon d'essai, une liste de doléance, un rapport confidentiel sur la place publique. C'est d'ailleurs, Thomas de Maizière, le ministre de la défense allemand, qui a annoncé à l'issue d'une réunion de travail à Chypre - à laquelle il était arrivé très en retard - avec ses homologues français et britanniques, que les Etats avaient besoin de temps pour donner leur feu vert à l'opération. 

C'est avec grand bruit que les députés du Bundestag ont convoqué, mercredi 26 septembre, Tom Enders, président exécutif d'EADS. Il a passé un mauvais quart d'heure, ses arguments ne portant pas. Fidèle à son tempérament, Tom Enders n'a pas pris de gant en assurant que faire entrer l'Etat allemand au capital d'EADS était stupide puisque l'action spécifique suffit à assurer l'égalité entre Paris, Berlin et Londres. Cette « specific share » « accorderait pour la première fois les mêmes droits à l'Allemagne et à la France sans que Berlin ne dépense un seul euro ».

Cette affaire illustre bien la différence entre la France et l'Allemagne. D'un côté, un débat feutré et une matière, les industries de défense, qui relève de l'exécutif plutôt que du législatif ; de l'autre un débat public et un sujet délicat en Allemagne, qui relève du législatif. 

Que veut l'Allemagne ?

« Dans un mariage à trois, il faut être l'un des deux ». L'adage est célèbre. La position allemande est simple : elle veut être l'un des deux. Mais elle n'en a pas vraiment le droit ni les moyens.

D'un côté, il y a un pays, la Grande-Bretagne qui est la première puissance militaire européenne et qui détient l'arme nucléaire. Et un Etat britannique pragmatique qui « fait du business ». Si EADS est la meilleure solution pour pérenniser BAE et si mes intérêts stratégiques relevant de la sécurité nationale sont assurés, alors « let's go ».

De l'autre, un pays, la France, qui est la seconde grande puissance militaire européenne, et une puissance nucléaire de premier rang. Et un Etat français qui détient depuis la naissance d'EADS en 1999, 15% du capital. Et qui n'a jamais lâché le groupe par gros temps. L'Etat s'est révélé un actionnaire exemplaire. Il a des droits depuis toujours car il a constamment investi dans la défense et soutenu EADS.

Entre ces deux pays, il y a l'Allemagne qui n'est pas une puissance nucléaire et dont le budget militaire est en berne. Et qui a annulé des commandes de matériels fabriqués par EADS : hélicoptères militaires Tigre et NH 90 notamment. L'Etat allemand n'est pas présent au capital. C'est un groupe privé, Daimler, qui porte les intérêts allemands. Berlin a zéro droit. Mais en tant qu'Etat, il a son mot à dire.

Pour certains nationalistes allemands qui ont toujours poussé à grignoter du terrain au sein d'EADS et à se réapproprier des technologies, toute diminution de l'influence allemande au sein d'un ensemble plus vaste - ce qui sera le cas au sein d'EADS-BAE - est inadmissible. Certains dans l'entourage de la Chancelière poussent pour qu'elle tente un coup de force afin d'obtenir les mêmes droits que l'Etat français.

La dernière idée en date est de former un bloc de contrôle franco-allemand public au sein du futur géant en le dotant d'une minorité de blocage représentant environ 27% du capital. Une drôle d'idée car détenir une minorité de blocage n'a jamais interdit une OPA, ne permet pas d'intervenir sur le versement du dividende, ni de stopper une acquisition en cash... Bref, aux yeux de plusieurs spécialistes, l'action spécifique apporte plus de droits.

Mais pour Berlin, elle ne suffit pas. L'Allemagne estime qu'elle sera marginalisée face à la France si elle n'est pas au capital. Et il n'y a pas 36 solutions : soit Berlin entre au capital et rachète les titres de Daimler et cela coûte 4 milliards d'euros ; soit Paris sort, ce qui semble hautement improbable.

Sur le fond, le dossier avance bien

Cette semaine a permis des avancées sur de nombreux sujets, affirme-t-on du côté d'EADS. Les trois états ont listé leurs demandes (garanties sur l'emploi, les investissements, les sites industriels etc...) ce qui est normal. Berlin a pris du retard sur Paris et Londres. Mais les négociateurs du projet restent raisonnablement optimistes d'aboutir d'ici au 10 octobre, date butoir fixée par la réglementation boursière britannique.

http://blog.lefigaro.fr/aeronautique/2012/09/eads-bae-que-veut-lallemagne.html

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Les Allemands ressortent du bois. Un grand classique Européen.

C'est tellement ridicule. On peut d'ores et déjà établir leurs litanies complaignantes que la fusion se fasse ou pas.

Qu'EADS donne plus de poids là où il y a plus de compétence, et on pourra discuter... Mais ça avantagerait encore plus la France. Alors ? Bah alors les Allemands exigent les droits de la France qu'ils n'ont aucune légitimité à prétendre avoir.

Et le pire c'est qu'ils ont de bonnes chances de réussir. Ils sont forts. Très forts.

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buen. Moi qui voyais dans cette fusion un enfant dans le dos de la France je me suis bien planté. réflexe grégaire sans doute. L'idée qu'on est les chevalier blanc de l'aéronautique entouré de prédateur anglo-saxons machiavélique.

Les allemands défendent leur industrie de la défense, pour eux la meilleur garantie c'est d'avoir la mème influence que la France. industriellement injustifié ptr, mais politiquement c'est normal.

le reproche que je leur ferai c'est que chaque entreprise dans ce bizz a besoin d'un big daddy mécène qui passe des commandes arrange certain contrat a l'export . Celui de cassidian étai logiquement l'Allemagne mais il n'ont pas suffisamment fait le job.

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Ils se rendent compte des fois ces allemands qu'ils sont tous simplement en train de pousser les français toujours un peu + vers l'évidence que l'europe & l'euro jouent aujourd'hui ni + ni - contre les intérêts des français ?

Un jour ça va craquer ... Et ça va tellement craquer qu'on va devoir en arriver a un ultimatum de sortie totale de la CEE

Une Europe qui veut absolument imposer du libéralisme jusqu'a la lie aux français qui eux ne voient qu'usine qui ferment, et salaires stagner ...

Une  Europe qui veut absolument imposer un Euro fort qui nous pourri toute chance de reprise éco un jour ...

Et la ils voudraient littéralement nous piller encore + les derniers pré carré militaires de l'industrie de la défense notamment aéronautique, compétences & emplois ...

Je suis désolé mais la ... On en arrive a une europe pour laquelle nous français n'avont plus le moindre intérêt d'y rester en l'état ! Et d'urgence en sortir pour protéger ce qu'il nous reste !

L'allemagne joue a un drole de jeu ... Un jeu ou je ne suis pas sur que l'UE va y garder toutes ses plumes !

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"Les echos des fonds de la Meuse.

halte la! on ne passe pas!"

=)

En l'espèce les allemands on plus l'aire de vouloir sauver leurs meubles que de voler les notres.

allez pour la bonne humeur europhile du jour...

(Reuters) - Confirming growing demand for the world's largest airliner, a top executive of Emirates Airline said on Thursday the company would be willing to buy another 40 Airbus A380 jets, but that the fast-growing Dubai airport where the airline is based is short of room for them.

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Ils se rendent compte des fois ces allemands qu'ils sont tous simplement en train de pousser les français toujours un peu + vers l'évidence que l'europe & l'euro jouent aujourd'hui ni + ni - contre les intérêts des français ?

Un jour ça va craquer ... Et ça va tellement craquer qu'on va devoir en arriver a un ultimatum de sortie totale de la CEE

Une Europe qui veut absolument imposer du libéralisme jusqu'à la lie aux français qui eux ne voient qu'usine qui ferment, et salaires stagner ...

Une Europe qui veut absolument imposer un Euro fort qui nous pourri toute chance de reprise éco un jour ...

Et la ils voudraient littéralement nous piller encore + les derniers pré carré militaires de l'industrie de la défense notamment aéronautique, compétences & emplois ...

Je suis désolé mais la ... On en arrive a une europe pour laquelle nous français n'avont plus le moindre intérêt d'y rester en l'état ! Et d'urgence en sortir pour protéger ce qu'il nous reste !

L'allemagne joue a un drole de jeu ... Un jeu ou je ne suis pas sur que l'UE va y garder toutes ses plumes !

C'est vraiment n'importe quoi ...

Ici, c'est le topic lié à la fusion éventuelle EADS / BAE.

Pas un jeu d’anathèmes anti-tout. Je diagnostique une mélanchonite aïgue, là ...  :-[

L'exigence de fond des allemands c'est d'avoir un rapport de force équilibré avec les français et celui des anglais, pas de rapport de force entre états  :lol:

Les allemands ont toujours été comme cela ; c'est leur façon de négocier.

Et d'urgence en sortir pour protéger ce qu'il nous reste !

Ouais, montons des remparts, herses et pont-levis, faisons bouillir de l'huile au cas où un allemand, un anglois ou un américain approcherait se croyant au puits-du-fou.

Revenons au franc, voire à l'écu et sait-on jamais, on pourra peut-être équilibrer la balance commerciale avec le commerce de chaudrons en fonte ...  :P

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