Philippe Top-Force Posté(e) le 11 janvier 2005 Share Posté(e) le 11 janvier 2005 Ici sont regroupés tous les fils ayant traits à la FOST des vecteurs (M45-M51) en passant par les sous-marins Merci de continuer toute discussion sur ce thème ici Le ministre de la défense Michèle Alliot-Marie a plaidé mardi pour la modernisation de la dissuasion nucléaire, présentée comme "l'ultime protection" de la France contre "les menaces extérieures". "Seule la dissuasion nucléaire peut garantir qu'en des circonstances extrêmes, la France pourra compter sur ses propres forces pour assurer sa survie et la défense de ses intérêts", a déclaré le ministre lors d'une visite à la base opérationnelle de L'Ile Longue (Finistère). C'est à partir de cette base, classée "très secret défense", que sont mis en oeuvre les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la Force océanique stratégique (FOST) dont l'armement nucléaire représente près de 85% des armes nucléaires stratégiques françaises. Les sous-marins en service --Le Triomphant, Le Téméraire, L'Indomptable (qui doit être remplacé courant 2005 par Le Vigilant, en cours d'armement), et L'Inflexible emportent en effet chacun 16 missiles balistiques dotés de six têtes nucléaires. "La dissuasion nucléaire est notre ultime protection contre les menaces extérieures. Quand on voit certains pays, où la démocratie n'est pas assurée, se doter de l'arme nucléaire, ce n'est pas le moment de baisser la garde", a assuré le ministre, lors du point de presse à l'issue de la visite. des adversaires imprévisibles "La prolifération est un fait avéré et donc un danger toujours actuel", a poursuivi Mme Alliot-Marie, observant que "les grandes puissances dotées aujourd'hui de l'arme nucléaire ne songent nullement à l'abandonner". Durant plus de deux heures le ministre, accompagné du commandant des forces sous-marines et de la FOST le vice-amiral Pierre-François Forissier, a visité le futur site d'accueil des missiles M51, ainsi que les sites d'assemblages pyrotechniques et nucléaires de ces missiles. Elle a également parcouru le hangar servant à l'armement des sous-marins avant leur départ en mission, où Le Vigilant se trouvait en cale sèche dans l'attente de l'achèvement de la "dotation" de ses missiles. Le M51, d'une portée accrue et d'une précision améliorée par rapport au missile M45 actuellement en service, doit équiper les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins nouvel génération (SNLE-NG) à partir de 2010. D'un poids "maximal de 56 tonnes" avec ses six têtes nucléaires, le M51 disposera d'une portée de l'ordre de "6.000 km", selon le ministère de la défense. "L'amélioration des performaces en portée, précision et robustesse aux agressions d'origines diverses sont significatives" par rapport au M45, précise le ministère qui a annoncé le 23 décembre dernier la notification à EADS Space Transportation d'une commande d'un montant de 3 milliards d'euros pour la production du M51. Selon le vice-amiral Forissier, le nouveau missile, dont l'arrivée sur la base de l'Ile Longue nécessite des travaux d'un montant de quelque 360 millions d'euros, sera beaucoup plus performant que son prédécesseur. "A titre de comparaison, le M45 c'est Ariane 3, alors que le M51 c'est Ariane 5Nos adversaires éventuels sont aujourd'hui de plus en plus imprévisibles", a ajouté le commandant de la FOST. Le site de l'Ile Longue (Finistère), ouvert exceptionnellement à la presse mardi à l'occasion d'une visite du ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, sert de base opérationnelle aux sous-marins nucléaires français. Peu d'informations sont disponibles sur ce site classé "très secret défense" à partir duquel sont mis en oeuvre les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la Force Océanique Stratégique (FOST). Trois des submersibles sont des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de nouvelle génération (SNLE-NG): Le Triomphant, Le Téméraire et Le Vigilant (en phase d'armement). La FOST dispose encore de deux SNLE: L'Indomptable qui doit être relevé par Le Vigilant courant 2005, et L'Inflexible qui sera remplacé en 2010 par Le Terrible, en construction au chantier de la DCN (Direction des constructions navales) de Cherbourg. D'une longueur de 138 mètres pour 12,5 m de diamètre et 10,6 m de haut, chaque submersible de la base de l'Ile Longue est servi par un équipage de 110 hommes. Les sous-marins de la FOST transportent, chacun, 16 missiles Mer-Sol Balistique Stratégique (MSBS) de type M45. Ceux-ci doivent être remplacés à partir de 2010 par le missile M51, d'une portée sensiblement accrue et d'une précision améliorée. Chaque missile comporte six têtes nucléaires, soit près de 85% des armes nucléaires stratégiques françaises. La France possède également six sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), de type "Rubis", basés à Toulon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bill Posté(e) le 12 janvier 2005 Share Posté(e) le 12 janvier 2005 SNLE toujours utile quoique pas autant qu'auparavant. Bien contre une menace definie, equipe d'un drapeau, de frontieres, et d'un gouvernement reconnu Zero contre une menace diffuse sans reelle identification ou origine definie. Si demain un attentat nucleaire rase la moitie de Paris, un SNLE ne sert a rien ! meme si ont en trouve les auteurs, car comme il s'agirat d'un groupuscule, ont irat pas raser leurs pays d'acceuil, qui d'ailleurs pourrait etre meme l'Espagne ou le Maroc ! Si vraiment leurs location est connue, un Rafale ou un mirage 2000 ferat tout aussi bien l'affaire. Dans le meme ordre, j'aimerais bien que la France se reconstitue une flotte de Sous marins classiques, plus discret, moins cher et plus facile a entretenir qu'un SNA, meme s'il n'ont pas la meme autonomie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Triomphant Posté(e) le 12 janvier 2005 Share Posté(e) le 12 janvier 2005 Oui Bill je serais également d'avis que des sous-marins dits classique prennent la reléve des SNA. Par contre je ne dis pas que les SNA sont inferieurs aux SMD, bien au contraire (surtout avec l'arrivée des Barracuda), mais entre choisir 6 barracuda ou 10 scorpéne (je dis 10 mais peut-être plus, tout depend du côut) et bien le choix est vite fait; Vous allez me dire mais pourquoi 10 (10 est un minimum pour moi ;) ), pour la simple et bonne raison que la disponibilité des sous-marins est telle que l'on se retrouve assez réguliérement avec 2 voire 3 SNA dispos, ce qui dans le futur ne sera pas suffisant, lorsque l'un sera avec le Gan( d'ailleurs un seul c'est léger mais bon), le second avec un BPC et le troisiéme en protection du SNLE et bien les possibilités d'intervention seront vraiment trés limitées. Voila c'est tout :lol: @+Triomphant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Triomphant Posté(e) le 12 janvier 2005 Share Posté(e) le 12 janvier 2005 Double post :( Dsl. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bill Posté(e) le 13 janvier 2005 Share Posté(e) le 13 janvier 2005 Le dernier SNA construit par les US, l'USS "Jimmy Carter" est reste deux ans suplementaire en chantier car il l'ont modifier et lui ont ajouter 30 metres pour y loger des equipements SEAL. Ca en fait une grosse baleine pas vraiment destines a l'attaque Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marc P Posté(e) le 13 janvier 2005 Share Posté(e) le 13 janvier 2005 Remplacer les SNA (SSN) par des sous-marins diesel-électrique? Mais vous êtes fous ou quoi !!? :shock: :lol: ;) Le SNA reste un des outils les plus précieux d'une marine de premier rang, tant du point de vue défensif que de l'attaque. Tous les pays qui en ont n'y renonceraient pour rien au monde, et ceux qui n'ent ont pas en voudraient s'ils en avaient les moyens. En renonçant aux SNA, on renonce également, entre autres choses, à une réelle et efficace capacité d'escorte d'un groupe aéronaval. Sans parler de la protection des SNLE (SSBN) ou du recueil de renseignement. Et la propulsion AIP n'y change pas grand chose. D'accord, 6 SNA c'est pas énorme, mais la Royal Navy devra selon toute probabilité se contenter de seulement 8 SSN. A la limite, maintenir une flotte mixte sur SNA et SSK comme dans le passé pour "booster" le nombre de bateaux, mais renoncer aux SNA, jamais! ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 13 janvier 2005 Auteur Share Posté(e) le 13 janvier 2005 En Europe, seuls la France et le Royaume-Uni disposent d'une marine océanique mettant en œuvre la panoplie complète des bâtiments de combat, du sous-marin nucléaire lanceur d'engins et du porte-avions aux patrouilleurs. Les groupes britanniques peuvent ainsi s'appuyer sur un marché national considérable, compte tenu du niveau élevé et constant des crédits destinés à l'équipement de la Royal Navy. De même, mais dans une moindre mesure, l'industrie navale française bénéficie de l'important effort réalisé en faveur de la marine nationale. Les marines de l'Allemagne, de l'Espagne, de l'Italie, des Pays-Bas et de la Suède ont des ambitions plus limitées, leurs flottes ne comprenant ni porte-avions - seulement des porte-aéronefs légers - ni sous-marins nucléaires, et leurs budgets d'équipement sont beaucoup plus réduits, ce qui a une incidence directe sur le développement de leurs industries navales respectives. Toutefois, l'Allemagne fait exception à ce principe, car, si ses dépenses militaires restent relativement modestes, ses groupes navals se sont fortement développés grâce à l'obtention régulière de contrats à l'exportation. Alors que le début des années 1990 a été marqué par la contraction générale des budgets de défense et, partant, par la réduction des acquisitions de bâtiments, la plupart des pays européens ont lancé au cours des dernières années des programmes d'équipement importants, afin de remplacer leurs flottes vieillissantes. Cet afflux de commandes vient alimenter le plan de charge des différents groupes nationaux. Sur la base de la Strategic Defence Review adoptée en 1998, le Royaume-Uni a entrepris le plus vaste programme de renouvellement de sa flotte depuis quarante ans, incluant notamment deux porte-avions, douze destroyers T 45, quatre bâtiments logistiques et des sous-marins nucléaires d'attaque Astute, tandis que le programme Future Surface Combattant, destiné à remplacer les frégates T 22 et T 23 après 2010, s'inscrit dans une démarche plus prospective (14). Parallèlement, en raison des importantes échéances de remplacement de ses matériels, la marine française a lancé de nombreux programmes, dont la construction d'un second porte-avions, de deux frégates anti-aériennes Horizon et de deux bâtiments de projection et de commandement et elle doit prochainement passer commande de dix-sept frégates multimissions. A une échelle plus réduite, l'Espagne a lancé plusieurs programmes importants dans le cadre du plan Armada XXI, comprenant l'acquisition de quatre frégates F 100, de quatre sous-marins S 80 et d'un bâtiment de projection, et devrait engager dans les prochaines années la construction de cinq nouvelles frégates baptisées F 110. L'Allemagne n'est pas en reste, avec les commandes de quatre sous-marins U 212A, de trois frégates F 124 et de cinq corvettes K 130, qui devraient être complétées à l'horizon 2008-2010 par l'acquisition de quatre sous-marins supplémentaires, de cinq à huit frégates F 125 de nouvelle génération et de cinq autres corvettes K 130. En revanche, la Suède a revu à la baisse ses projets, en décidant de ne commander que cinq corvettes Visby au lieu de six, ce qui a pour conséquence des baisses d'effectifs dans le chantier Kockums, lequel est chargé de la réalisation de ces bâtiments. Au total, l'Europe représente 30 % du marché mondial de la construction navale militaire. principaux programmes d'équipements navals engagés en Europe FRANCE _ 1 porte-avions (devant être livré à l'horizon 2015) _ 2 frégates anti-aériennes Horizon (deux unités seront livrées en 2006 et 2008) ; une troisième doit être commandée en 2007 _ 17 frégates multimissions (la commande doit intervenir en 2004, pour une première livraison en 2008) _ 2 bâtiments de projection et de commandement (BPC), devant entrer en service en 2005 et 2006 _ 4 sous-marins lanceurs d'engin de nouvelle génération (SNLE-NG), dont la livraison s'échelonne entre 1997 et 2010 _ programme de sous-marins d'attaque Barracuda, destiné à remplacer les sous-marins Rubis à l'échéance 2012 ROYAUME UNI _ 2 porte-avions (livraison prévue à l'horizon 2012-2014) _ 12 destroyers T 45 (livraison du premier exemplaire prévue en 2007) _ sous-marins nucléaires d'attaque Astute, dont trois ont déjà été commandés _ 2 bâtiments d'assaut LPD (Landing Platform Docks), le premier étant déjà livré et le second devant l'être en 2005 _ 4 bâtiments logistiques (ALSL) devant entrer en service en 2006 _ 6 ferries ro-ro ALLEMAGNE _ 3 frégates anti-aériennes F 124 (livraisons échelonnées entre 2002 et 2005) _ 5 corvettes K 130 (entrée en service de la première unité en 2007) _ 4 sous-marins U 212A (entrée en service du premier exemplaire en 2003) ESPAGNE _ 4 frégates F 100 Alvaro (entrée en service prévue en 2006) _ 4 sous-marins S 80 _ 1 bâtiment stratégique de projection (entrée en service prévue en 2008) ITALIE _ porte-aéronefs Andrea Doria (livraison prévue en 2007) _ 10 frégates multimissions _ 2 sous-marins U 212A (livraisons prévues en 2005 et 2006) _ 6 corvettes Cigala Fulgosi PAYS BAS _ 4 frégates LCF (livrées entre 2002 et 2005) _ 1 bâtiment de transport de chalands de débarquement (mise en service prévue en 2007) _ modernisation des capacités de lutte anti-mines Suède _ 2 sous-marins Viking _ 5 corvettes Visby (livraisons échelonnées entre 2002 et 2007) Ce panorama des programmes nationaux illustre la présence de l'industrie européenne sur toute la gamme des produits navals ; elle est ainsi en mesure de construire de grands bâtiments complexes, tels que les porte-avions, les frégates de premier rang et les bâtiments d'intervention et de projection de force, des navires de taille moyenne à forte densité d'équipements, comme les frégates de second rang, les corvettes et les patrouilleurs, ainsi que des sous-marins, soit conventionnels, soit nucléaires - incluant les sous-marins lanceurs d'engins et d'attaque. La décennie 1990 a été caractérisée par la forte réduction des commandes des différentes marines nationales ; les groupes européens ont dû ajuster leurs capacités de production et leurs effectifs, afin de s'adapter à l'évolution de leur plan de charge. Les restructurations réalisées sont certes de moindre ampleur que celles constatées dans le secteur civil, mais elles s'avèrent substantielles. A titre d'exemple, l'activité de DCN a connu une chute de plus de 40 % entre 1990 et 2000, du fait de la faiblesse des nouveaux programmes de construction, nombre de commandes étant revues à la baisse (cinq frégates de type La Fayette au lieu de six, quatre sous-marins lanceurs d'engin au lieu de six, six sous-marins nucléaires d'attaque au lieu de huit). Le groupe a été contraint de consentir d'importants efforts d'adaptation, en restructurant ses moyens industriels et en spécialisant ses sites, tout en réduisant fortement ses effectifs ; ces derniers sont passés de 28 000 personnes en 1990 à 21 800 en 1995, puis 15 000 en 2000. De même, les chantiers HDW et ThyssenKrupp ont dû réaliser des restructurations importantes, subissant les conséquences du faible renouvellement de la flotte allemande au cours des années 1990 - le nombre de sous-marins en service a ainsi été réduit de moitié entre 1990 et 1998, passant de 24 à 14 unités. Une même évolution a pu être observée en Italie et en Espagne, où Fincantieri et Izar (Bazan à l'époque) ont vu les commandes nationales décroître. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Triomphant Posté(e) le 13 janvier 2005 Share Posté(e) le 13 janvier 2005 Remplacer les SNA (SSN) par des sous-marins diesel-électrique? Mais vous êtes fous ou quoi !!? nan je ne suis pas fou MarcP mais pragmatique car je le répete une marine comme celle de la France a besoin d'une quantité de SM plus élevée que celle d'aujourd'hui, 6 SNA c'est inferieur au minimum requis. Tu le dis toi même, les britanniques dans le pire des cas en acquereront 8 alors permets-moi de te poser une question pourquoi pas 6 ?? (dans une 15aine années les deux marines auront un profil pratiquement identique => 1GAN, 1 SNLE, 1GAN autour d'un porte-helicoptére) est-ce parce que les missions confiées à leur marine sont différentes des notres ou bien parce que leur état-major estime que 6 n'est pas raisonnable. En renonçant aux SNA, on renonce également, entre autres choses, à une réelle et efficace capacité d'escorte d'un groupe aéronaval. Sans parler de la protection des SNLE (SSBN) ou du recueil de renseignement. Et la propulsion AIP n'y change pas grand chose. A part l'escorte des SNLE, je ne suis pas sûr que les autres taches ne puissent pas être effectuées par des SM classiques Tous les pays qui en ont n'y renonceraient pour rien au monde, et ceux qui n'ent ont pas en voudraient s'ils en avaient les moyens. Non des tas de pays pourraient, si ils le souhaitaient, avoir des SNA, juste pour exemple le Japon, l'Allemagne ou bien même l'Australie ont tous les capacités technologiques et financiéres pour posséder des SNA mais ils n'en ont pas l'envie :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marc P Posté(e) le 13 janvier 2005 Share Posté(e) le 13 janvier 2005 A part l'escorte des SNLE, je ne suis pas sûr que les autres taches ne puissent pas être effectuées par des SM classiques Les SSK n'ont tout simplement pas ni la vitesse ni le rayon d'action nécessaires afin d'assurer une protection efficace d'un GAN en opérations. Ni pour l'escorter, ni pour rejoindre le théatre d'opérations, ni pour se redéployer au cours des opérations. Ils ne peuvent pas assurer un sprint à plus de 20 noeuds sur 5 ou 6000 nm vers le Golfe Persique. Les systèmes AIP améliorent la situation en terme de discrétion et endurance en immersion, mais les limitations de base restent. Non des tas de pays pourraient, si ils le souhaitaient, avoir des SNA, juste pour exemple le Japon, l'Allemagne ou bien même l'Australie ont tous les capacités technologiques et financiéres pour posséder des SNA mais ils n'en ont pas l'envie J'ai simplifié un peu, je te l'accorde. ;) Il faut quand même faire la différence entre ce qu'un pays pourrait avoir comme équipement "en théorie" et ce qu'il peut se permettre réellement compte tenu de la dimension de son effort de défense. Des tas de pays "riches" pourraient en théorie se payer des tas de systèmes d'armes. Ceux que tu as cité par exemple, mais aussi le Canada, l'Italie, etc... . Cependant, ces pays ne peuvent pas se "permettre" des SSN vu leur budget actuel et prévisible. Ils ont exploré cette possibilité (on a longtemps envisagé l'hypothèse SSN au Canada ou en Australie, et L'Italie avait un projet de SSN dans les années 60) mais ont renoncé. Des pays comme le Japon ou l'Australie concoivent leur appareil de défense dans un cadre essentiellement régional, et pour ça une flotte de SSK, ça suffit. En plus certains de ces pays ont renoncé par traité à l'usage militaire du nucléaire, comme armement ou propulsion. une marine comme celle de la France a besoin d'une quantité de SM plus élevée que celle d'aujourd'hui, 6 SNA c'est inferieur au minimum requis. Tu le dis toi même, les britanniques dans le pire des cas en acquereront 8 alors permets-moi de te poser une question pourquoi pas 6 ?? Je suis pas un expert, mais en revanche je pense qu'il doit y'en avoir 1 ou 2 à l'EM de la Marine Nationale, non? Et ils semblent penser que 6, ça suffit, même s'ils aimeraient bien sûr en avoir plus. Les Projets britanniques, il faut les prendre pour ce qu'ils sont: des projets. :twisted: Si on pense qu'en 1975 la Royal Navy avait encore qqch comme 28 SSN et SSK, puis qu'ils sont passés à 12 SSN dans les années 90, puis à 11, que la SDR de 1998 en prévoyait 10 pour le futur, puis qu'on est récemment descendu à 9 et maintenant probablement 8 ... . Si on ajoute encore les problèmes ENORMES et les retards rencontrés avec la nouvelle classe de SSN ASTUTE, ben ... tu vois ou je veux arriver. ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 13 janvier 2005 Auteur Share Posté(e) le 13 janvier 2005 Conformément au modèle d'armée 2015, la marine ne dispose plus que de six sous-marins d'attaque, à propulsion nucléaire. Le dernier sous-marin diesel, l'Ouessant, a été désarmé en 2001. Le programme de sous-marins nucléaires d'attaque du futur Barracuda, dont la phase de définition a été lancée en octobre 1998, vise à remplacer les six SNA de la classe du Rubis, modernisés au standard Améthyste (amélioration tactique, hydrodynamique, silence, transmissions, écoute), admis en service entre 1983 et 1993. Ces bâtiments ont une durée de vie de trente ans et leur retrait du service devrait s'échelonner entre 2013 et 2032. Le contrat de réalisation des six Barracuda devrait être conclu fin 2005 et les premiers exemplaires commandés en 2006 et 2008. Ces bâtiments, comme leurs prédécesseurs, rempliront des missions de sûreté au profit du déploiement de la FOST et du groupe aéronaval. Ils pourront également mener des opérations de renseignement grâce à des capacités d'écoute et à la possibilité de mettre en œuvre des commandos de nageurs de combat. En 2015, ils seront dotés de moyens de frappe dans la profondeur, leurs tubes lance-torpilles pouvant lancer des missiles de croisière navals, et devraient être équipés d'une nouvelle torpille lourde. D'un tonnage de 4 000 tonnes, ils pourront naviguer à une vitesse supérieure à 22 nœuds. Leur propulsion nucléaire leur conférera une autonomie de soixante-dix jours. Le premier Barracuda devait initialement être opérationnel en 2010, mais cette date a déjà été repoussée de trois ans. A partir de 2013, le rythme des livraisons devrait être de l'ordre d'un sous-marin tous les deux ans. Les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de nouvelle génération (SNLE-NG) C'est au début des années soixante qu'a été décidée la constitution d'une composante océanique de la force de dissuasion, avec la création, en 1962, de l'organisation Cœlacanthe, qui reçut mandat de bâtir ce qui deviendra la FOST aux débuts des années soixante-dix. Le premier bâtiment de la FOST, le SNLE Le Redoutable, a appareillé pour sa première patrouille opérationnelle en 1972. Alors que, pendant la guerre froide, trois sous-marins patrouillaient simultanément, l'adaptation au nouveau contexte stratégique a conduit le Président de la République à réduire la FOST à quatre sous-marins, dont trois dans le cycle opérationnel, armés à deux équipages. Tandis qu'un premier assure une patrouille permanente, un deuxième est disponible à quai ou à la mer, en essais ou en entraînement, afin de pallier le risque d'une éventuelle avarie sur le premier. Quant aux deux derniers, ils sont en entretien, l'un de courte durée, l'autre de longue durée. Sur les quatre SNLE opérationnels de la FOST, deux sont de nouvelle génération (SNLE-NG) : Le Triomphant, prototype de la série, a été admis au service actif en 1997, alors que Le Téméraire a rejoint la FOST en 1999. Ces bâtiments sont plus longs et beaucoup plus lourds que leurs prédécesseurs ; leur vitesse de déplacement est sensiblement supérieure. Ils seront rejoints, à la fin de l'année, par Le Vigilant, qui termine ses essais ; il remplacera L'Indomptable qui sera retiré après vingt-huit ans de service opérationnel. Ensuite, en 2010, Le Terrible achèvera la relève entre les deux générations de sous-marins. Les quatre SNLE-NG auront coûté au total 13,9 milliards d'euros. Le calendrier du programme snle-ng SNLE/NG Commande Essais officiels Service actif Le Triomphant 18 juin 1987 30 juin 1994 21 mars 1997 Le Téméraire 18 octobre 1989 28 juillet 1998 23 décembre 1999 Le Vigilant 27 mai 1993 décembre 2003 décembre 2004 Le Terrible (en version M 51) 28 juillet 2000 juillet 2009 juillet 2010 Pour le dernier SNLE-NG, le retour à l'échéance initiale de 2010, que la revue des programmes de 1998 avait ramenée à 2008, s'explique par des raisons financières. Il n'existe donc plus de marge de manœuvre, même si la prolongation de deux ans du service de L'Inflexible ne pose pas de problème. Ce quatrième bâtiment de nouvelle génération embarquera des missiles M 51 et disposera d'un système global de navigation, d'un sonar et d'un système de commandement améliorés par rapport aux trois premiers bâtiments de la série ; certaines obsolescences seront également traitées. Le coût de développement du nouveau système de navigation avoisinera 50 millions d'euros. Des économies seront réalisées en maintenance grâce à l'emploi de matériels identiques à ceux du Rafale. Le coût de développement des modifications du sonar et du système de combat s'élèvera à environ 100 millions d'euros. Cet investissement sera lui aussi rentabilisé, car il sera en grande partie commun avec celui du Barracuda. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 11 février 2005 Auteur Share Posté(e) le 11 février 2005 Puisque certains débatent sur les SNLE NG ,SNA et autres vecteurs ,d'autres se posant l'opportunité de disposer 4 SNLE NG ou pourquoi l'utilité d'un lancement d'un nouveau M51 ,même il était souhaité par certain d'avoir des sous-marins à propulsion conventionnel ,plutôt que des SNA ,à toutes ses questions . :idea: :?: ;) :arrow: je vous propose de lire un rapport de Bruno Tertrais portant sur la :arrow: "dissuasion nucléaire française après la guerre froide : continuité ,rupture ,interrogations." Bonne lecture : http://www.u-paris2.fr/afri-ct/afri/2000/tertrais_b.htm Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 février 2005 Share Posté(e) le 11 février 2005 Ce texte date de 5 ans :? Il y a eu des évenements qui changé la donne. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bill Posté(e) le 13 février 2005 Share Posté(e) le 13 février 2005 mais le rapport souligne qu'ont est lent a la detente, et j'ajouterias qu'ont a aussi nos halliburton nationnaux sous la forme de la DCN et de Dassault Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 15 novembre 2005 Auteur Share Posté(e) le 15 novembre 2005 « La loi de programmation militaire a été respectée. » Jeudi, Jean Lemière député de la Manche est revenu sur le budget de la Défense voté le 7 novembre pour mettre en avant les trois programmes essentiels pour DCN Cherbourg. « On l'oublie quelques fois, mais le 4e SNLE-NG (sous-marin nucléaire lanceur d'engins nouvelle génération) le Terrible, ira à son terme avec un crédit de paiement de 421 millions d'Euros pour 2006. Cela représente une grosse part du plan de charge pour DCN. » Deuxième programme, le futur missile M51 qui équipera le Terrible. « Non seulement il équipera le 4e SNLE-NG, mais à partir de 2010, il faudra formater les trois premiers, Triomphant, Téméraire, Vigilant, aux nouveaux missiles. Les 901 millions d'euros d'autorisation d'engagement votés sont une assurance pour Cherbourg que ces refontes seront bien effectuées », souligne le député. Enfin, le budget confirme la commande de six Barracudas. « Rien que pour 2006, 159 millions d'euros seront débloqués en crédit de paiement et pour fin 2006, l'autorisation d'engagement s'élève à 1,6 milliard ». Et, affirme le député, « le programme ne sera pas retardé, simplement étalé dans le temps ». Concernant la tenue du vote lundi 7 novembre, le député UMP rappelle que les communistes :twisted: et les socialistes ont voté contre : « Le responsable PS, Paul Quilès, en a expliqué les raisons par son hostilité à la priorité donnée par le gouvernement à la dissuasion nucléaire. Les salariés de DCN Cherbourg apprécieront ! » :rolleyes: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité ZedroS Posté(e) le 15 novembre 2005 Share Posté(e) le 15 novembre 2005 Des économies seront réalisées en maintenance grâce à l'emploi de matériels identiques à ceux du Rafale. :shock: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 15 novembre 2005 Auteur Share Posté(e) le 15 novembre 2005 Compte tenu du changement de contexte géostratégique, la cible a été ramenée en 1991 à 4 SNLE-NG, ce qui permet à la France de disposer en temps de crise d'une permanence d'au moins deux sous-marins à la mer, minimum requis pour asseoir la crédibilité de notre dissuasion. ;) N'en déplaise à stratege :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shuggart Posté(e) le 15 novembre 2005 Share Posté(e) le 15 novembre 2005 :lol: tu as l'air de l'avoir vraiment en grippe, non? ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 22 décembre 2005 Auteur Share Posté(e) le 22 décembre 2005 Juste pour ceux qui pensent que 4 SNLE NG s'est trop peu. :arrow: Dans un contexte d'après guerre froide, la cible a été ramenée de six à quatre bâtiments, afin de disposer d'un minimum de un sous-marin en patrouille pour assurer la posture de dissuasion. L'autre raison est purement budgétaire. :arrow: Pour six sous-marins, le devis originel s'élevait à 9,63 milliards d'euros, développement et environnement inclus. Avec d'importantes variations de périmètres, il s'élève actuellement à plus de 10,9 milliards d'euros, hors développement et dépenses d'environnement. A partir de ces faits ,des dissensions politiques sur le contrôle de ce secteur stratégique sont apparus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 23 décembre 2005 Share Posté(e) le 23 décembre 2005 Un peu de contexte : parmi les projets de défense antibalistique en développement aux Etats-Unis aujourd'hui, celui qui a le plus grand potentiel est le projet SBL (Space Based Laser) d'un réseau de stations laser en orbite moyenne destinés à intercepter les balistiques peu après leur décollage, alors qu'ils n'ont pas encore lancés les leurres qui rendent l'interception des têtes nucléaires beaucoup plus difficile. Projet futuriste, mais pas tant que ça : on cite la décennie 2010 pour l'expérimentation spatiale, 2020 pour le déploiement du réseau de stations laser. Peut-être optimiste, peut-être réaliste qui sait ? En tout cas, un tel réseau pourrait arrêter une salve d'une vingtaine de missiles balistiques, ce qui est considérable. A ce sujet, voir : http://www.fas.org/spp/starwars/program/docs/98-165.htm Les conséquences ? Eh bien, entre autres choses, la dissuasion nucléaire française est neutralisée puisque un SNLE français ne peut lancer qu'une salve de 16 MSBS ! Ce serait aussi le cas de la dissuasion chinoise. La parade ? Eh bien, il s'agit pour le missile d'accélérer le plus vite possible entre le moment où sa flamme est détectée par les satellites d'alerte en orbite géostationnaire (il devient vulnérable) et le moment où il déploie ses leurres sur leur trajectoire spatiale ... et ses têtes nucléaires, aussi (la vulnérabilité des centaines de cibles qui en résultent est négligeable à cause de leur nombre) Si le missile a une propulsion solide plutôt que liquide (et est donc moins vulnérable à une explosion provoquée par le laser), si son revêtement est réfractaire et s'il tourne sur lui-même, alors le laser n'aura pas le temps de faire grand chose durant les quelques dizaines de secondes de vulnérabilité ... surtout si de nombreux missiles sont lancés à peu près en même temps de la même zone, ce qui serait le cas pour les missiles tirés d'un SNLE. L'accélération rapide en elle-même n'est pas un problème. Il suffit de doter le missile d'un moteur très puissant. Tiens, à propos (et c'est là que je voulais en venir :mrgreen: ) : http://www.dcn.fr/medias/docs/Dossier_presse_Le_Vigilant.pdf page 18, nous lisons que le premier étage du M-51 développera 180 tonnes de poussée, ce qui est un peu beaucoup pour un missile de masse maximale 56 tonnes ... Dis grand'mère, pourquoi as-tu de si grandes dents ? Dis M-51, pourquoi as-tu une poussée si démesurée ? :lol: Eh oui : le M-51 servira entre autres choses à nous défendre contre ... vous savez qui :!: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 23 décembre 2005 Auteur Share Posté(e) le 23 décembre 2005 Soyez le bienvenu Alexis 8) ,cependant le M51 ,la FOST et la dissuasion nucléaire après la guerre froide font l'objet de plusieurs POST sur ce forum ,dont je te joins quelques liens. http://air-defense.net/phpBB/viewtopic.php?t=1970 http://air-defense.net/phpBB/viewtopic.php?t=1969 http://air-defense.net/phpBB/viewtopic.php?t=2177 Bon forum. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 23 décembre 2005 Share Posté(e) le 23 décembre 2005 Soyez le bienvenu Alexis 8) ,cependant le M51 ,la FOST et la dissuasion nucléaire après la guerre froide font l'objet de plusieurs POST sur ce forum ,dont je te joins quelques liens. http://air-defense.net/phpBB/viewtopic.php?t=1970 http://air-defense.net/phpBB/viewtopic.php?t=1969 http://air-defense.net/phpBB/viewtopic.php?t=2177 Bon forum. Merci Philippe. Je souhaitais en fait attirer l'attention sur ce petit fait technique de la poussée très importante du M51, qui me semble intéressant et ... révélateur. Y a t'il un problème à créer un sujet sur un point particulier d'un matériel X s'il existe déjà des sujets traitant de X ... mais sous un autre angle ? Y a t'il une "politique maison :) " d'éviter cela ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) le 23 décembre 2005 Share Posté(e) le 23 décembre 2005 non pas vraiment si tu te rappelles pas d un post recemment emis qui parle exactement du meme sujet tu peux en creer un autre! merci pour ces infos. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 23 décembre 2005 Share Posté(e) le 23 décembre 2005 Salut Alexis le M51 tire t'il benefice de la mise au point du premier etage de la fusée VEGA ,p180 si mes souvenirs sont bons. merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 23 décembre 2005 Share Posté(e) le 23 décembre 2005 Salut Alexis le M51 tire t'il benefice de la mise au point du premier etage de la fusée VEGA ,p180 si mes souvenirs sont bons. merci mauvais souvenir c'est p80 http://www.cnes.fr/automne_modules_files/standard/public/p4117_1a27ec1fad934fe666750146d8c45f0eP80__L5_N69.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Romain Posté(e) le 23 décembre 2005 Share Posté(e) le 23 décembre 2005 Et ben chapo pour la trouvaille 8) sinon j'ai deux questions :D Si le missile a une propulsion solide plutôt que liquide (et est donc moins vulnérable à une explosion provoquée par le laser) J'ai jamais vraiment compris ce qu'étais un carburant solide, comment est il stocké etc ?? quelques petites explications rapides svp merci ;) si son revêtement est réfractaire et s'il tourne sur lui-même, alors le laser n'aura pas le temps de faire grand chose durant les quelques dizaines de secondes de vulnérabilité pour le revetement refractaire, ok ce revetement aurais la capacité a "renvoyé" le rayon mais quelles est l'utilité qu'il tourne sur lui meme (le missile) ? peut etre pour empecher le laser de "toucher" un point du missile en continu ? :?: je sais jsuis un peu chiant mais j'aimerais comprendre, merci d'avance :oops: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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