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debonneguerre

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La BCE va racheter 60 milliards de dette par mois de mars 2015 a septembre 2016 soit environ 1000 milliards comme prévu.

Pourquoi on refait ce qui ne marche pas ailleurs? Les QE ne profite d'après ce qu'il se dit qu'à la finance et pas à l'économie réelle.

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Pourquoi on refait ce qui ne marche pas ailleurs? Les QE ne profite d'après ce qu'il se dit qu'à la finance et pas à l'économie réelle.

 

Parce qu'on ne sait pas quoi faire d'autre pour que la cabane tombe pas sur le chien. Aux USA l'effet a été plutot positif, au Uk aussi... pourquoi pas en UE.

Ca va être la teuf sur le CAC!!!!

 

Avec un CACa libellé en euro et un euro qui baisse il est pas non plus étonnant de voir le CAC monter un peu, les entreprise ne se dévaluant pas avec la monnaie!

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Pourquoi on refait ce qui ne marche pas ailleurs?

Les QE ne profite d'après ce qu'il se dit qu'à la finance et pas à l'économie réelle.

Car nous vivons dans une temps où la pensée magique domine.

La BCE veut faire des assignats, on va les avoir.

Seul les états ont besoin de cette politique pour pouvoir continuer à emprunter pour leurs clientelles. La déflation est un mécanisme naturel sur le temps long. Il y en a eu deux de 40 ans chacune au XIXème siecle sans créer de crises. Sauf que la déflation, si cela enrichi les individus, cela fait exploser le service de la dette.

Il n'est qu'à voir un petit détail : Les médias parlent souvent avec l'expression "tous les économistes s'accordent sur..."

Or, le concepte même de "les économistes..." n'existe pas. En effet, on peut distinguer des économistes marxistes (si, si et surtout à la télé française), des keynésiens (ils dominent dans les médias et sont parfois même présentés comme libéraux), des monétaristes, des autrichiens (en France, il n'y en a pas dans les médias car ils sont pour la suppréssion des aides à la press. Les journalistes ne vont pas se suicider en relayant leurs idées.). Et il y a encore d'autres "chapelles".

Il serait plutôt honnête de dire "les économistes keynésiens défendent les QE" car les autrichiens, de leur côté, sont contre l'existence même des BCE. Les BCE sont la cause initiale des crises systémiques. C'est clairement identifié depuis les travaux sur les taux monétairs et naturels de Knut Wiksell.

Parce qu'on ne sait pas quoi faire d'autre pour que la cabane tombe pas sur le chien. Aux USA l'effet a été plutot positif, au Uk aussi... pourquoi pas en UE.

La politique monétaire américaine est plus nocive qu'autre chose et n'a aucun effet sur l'économie réelle. Tous les chiffres le confirment, même ceux, trafiqués, de l'administration.

Elle a maintenue en vie des banques qui auraient du faire faillite. Leurs comptes sont pourris. Les subprimes n'ont pas été détruits et continuent à contaminer l'économie mondiale.

Avec un CACa libellé en euro et un euro qui baisse il est pas non plus étonnant de voir le CAC monter un peu,

Cela n'a rien à voir.

Les entreprises du CAC sont des entreprises internationales. Quand la monnaie de leur sièges sociaux (côtés à Paris) baisse, les profits qu'elles réalisent hors de cette zone monétaire augmente mécaniquement. C'est tout

les entreprise ne se dévaluant pas avec la monnaie!

Attention.

Si ce que tu écris est ta position, cela signifie que tu considères la monaie comme un élément neutre.

La conséquence est que tu te places immédiatement dans un courant de pensée libéral. Ce dont je doute considérant la somme de tes interventions passées. Tu exprimes très exactement la position de Say.

Ou ton cadre d'analyse a changé de paradigme, ou il y a une faille béante dans ton cadre.

Modifié par Serge
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Ceux du tout début des année 2000?

Ils ont donné quoi ceux là ?

Croissance? Baisse de l'endettement ?

Tu as des sources, des chiffres ?

Et en quelle année sommes-nous ? 2000 ?

Sinon, à propos du QE suicidaire de la BCE :

Un QE pour rien

22 janvier 2015

Énième bourde communicationnelle ou information lâchée volontairement ? Difficile d’évaluer la petite phrase de François Hollande, visiblement requinqué par une embellie sondagière caricaturale : le président français a assuré lundi, devant un parterre d’entrepreneurs et de journalistes frétillants de divulguer un tel scoop, que la BCE (Banque Centrale Européenne) allait « jeudi prendre la décision de racheter des dettes souveraines ».

Certes, l’information d’un prochain QE (quantitative easing) de l’institution bancaire européenne n’est pas à proprement parler une surprise, puisque, même incertain, il était attendu depuis des mois par une partie du marché et de la classe politique avides de trouver à un problème complexe de déflation et de croissance en berne une solution simple, rapide, coûteuse et inefficace. Mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il n’appartient décidément pas au président français d’annoncer ce genre de nouvelles, d’autant que la situation financière est actuellement très tendue, et que la maîtrise des enjeux financiers et économiques par nos dirigeants laisse plutôt à désirer, pour le dire gentiment.

En effet, le panorama prête difficilement à sourire, et encore moins à balancer de la petite phrase comme d’autres de l’huile sur le feu.

Pour rappel, les jours qui viennent de passer ont vu la Banque Nationale Suisse sortir d’un « peg » entre le Franc Suisse et l’Euro, fixation arbitraire de l’une à l’autre devise qui avait abouti à un taux de change un tantinet artificiel de 1.20 CHF pour 1 EUR. Ce « peg » envolé, la monnaie helvétique s’est assez brutalement renchéri pour atteindre la parité avec l’euro. Le choc a été si rude, notamment pour l’économie suisse, qu’on peut se demander ce qui a bien pu pousser les dirigeants de la BNS à une telle manœuvre, mais il est difficile d’imaginer qu’ils ont fait l’économie d’un calcul simple de comparaison entre les dégâts causés à l’économie du pays, et ceux que causeraient, à plus ou moins long terme, la conservation de ce « peg ».

La conclusion semblant être qu’il valait mieux les dégâts immédiats de la fin du « peg » aux hypothétiques dégâts futurs liés à sa conservation, on pourra raisonnablement penser que les économistes suisses n’ont rien vu de franchement réjouissant dans les prochains mois concernant l’euro. La proximité des annonces de Draghi au sujet de ce fameux QE ressemblent à s’y méprendre à un élément déclencheur.

Pendant ce temps, on gardera un œil sur la situation grecque qui n’est toujours pas bonne, et dont la tendance n’est pas du tout à l’amélioration. D’une part, il y a bien sûr la prochaine élection qui a de fortes chances de donner une majorité, au moins relative si ce n’est absolue, à Syriza, le parti d’extrême-gauche. Ceci entraînerait une remise à plat conséquente du plan de restructuration de la dette grecque, avec en ligne de mire un défaut de paiement généralisé. Pour le reste des états membres de l’Union européenne en général et de la zone euro en particulier, il est impératif qu’une telle faillite se fasse avec la plus grande douceur, la meilleure préparation pour éviter la panique et l’éclatement de la monnaie unique. D’autre part, et c’est encore plus croustillant, le parti de gauche ayant, dans ses promesses de campagne, fait assaut de populisme (réductions d’impôts et annulation de dettes à gogo), l’Etat grec éprouve les plus grandes difficultés à collecter les recettes fiscales, ce qui accroît encore le problème général de la dette.

Enfin, à l’approche des élections, il semble que les citoyens grecs retirent discrètement mais obstinément leurs avoirs des banques locales, à raison de plusieurs milliards d’euros tout de même, ce qui, là encore, n’améliore pas franchement la situation de ces banques qui en profitent, du coup, pour réclamer bruyamment des liquidités aussi bien pour se protéger en cas de bank-run avéré que pour alimenter une tension financière apte à faire pencher les autorités européennes en leur faveur.

Parallèlement et parce qu’avec les éléments précédents, ce sera tout de même encore trop simple, on rappellera que les banques centrales continuent toujours de stocker de l’or, relique barbare et matière première encombrante qu’on ne peut pas manger mais diablement intéressante en cas de gros pépin. Bien sûr, j’en avais parlé dans ces colonnes, la Chine stocke à tout va. La Russie continue d’acheter de l’or à la tonne. L’Allemagne, dont on se rappellera qu’elle avait commencé à récupérer, avec difficulté, son or stocké à l’étranger, continue ses rapatriements avec une certaine gourmandise.

Mais peu importe ces nouvelles, et peu importe qu’elles pointent résolument vers un affaiblissement à venir de l’euro (dans des proportions qu’on laissera au lecteur le soin d’évaluer, sachant que « total » n’est pas à exclure). Au moment où ces lignes sont écrites, rien n’est encore fixé, mais le QE a été décidé, ou, au moins, ardemment poussé par les politiciens en mal de robinet à pognon. Et puisqu’il pourrait, selon toute vraisemblance, finalement advenir, on doit pouvoir se demander ce qu’on peut en attendre. Malheureusement, si on utilise les expériences passées pour évaluer les performances futures de cette opération, force est de constater que les banques centrales qui y ont eu recours jusqu’à présent n’ont pas du tout obtenu les résultats escomptés. En fait, plus il y a eu de QE et de bidouilles diverses sur les monnaies (dollar, yen et maintenant euro), plus l’effet escompté (une belle inflation solide) s’est fait désirer.

Quant à la croissance obtenue par ce moyen, au demeurant trop faible, elle a ce délicieux parfum de l’artificiel assis sur des bases douteuses qui font se demander ce qu’on lui trouve de si sexy au point d’en vouloir encore plus. Du reste, et comme l’analyse un récent article de ZeroHedge au travers de graphiques fournis par la banque Credit Suisse, la BCE risque surtout d’envoyer avec son QE un énorme signal déflationniste alors que l’Europe est actuellement en plein milieu d’une déflation (ou, dit plus pudiquement, une inflation de -0.2%)

Comme on le comprend, la situation va, très certainement, prendre un nouvel essor dans les prochains jours, et la tension financière actuelle devrait gagner en intensité. Face à celle-ci, on peut se demander si le président français sera à la hauteur ou si, plus prosaïquement, le déluge de communications et d’apparitions médiatiques que lui et son gouvernement nous réservent permettront de surmonter les crises à venir.

On est en droit d'en douter.

Les liens, sources et tableaux de l'article :

http://h16free.com/2015/01/22/36619-un-qe-pour-rien

Modifié par Serge
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Pourquoi on refait ce qui ne marche pas ailleurs? Les QE ne profite d'après ce qu'il se dit qu'à la finance et pas à l'économie réelle.

 

Pourquoi a-t-on mit autant de temps à faire ce qui marche ailleurs ? C'est plutôt ça la question.

 

La crise actuelle étant bien un problème de volume et de circulation, injecter de l'argent ne peut faire que du bien (enfin ça dépend ou). Je comprends la vision allemande, forcément eux sucent le sang de leurs voisins, donc tout va bien niveau "circulation", mais c'est une vision très égoïste surtout lorsque l'on se place comme un leader européen... Mais chez nous à part des notions d'économies au ras des pâquerettes et un suivisme béa, je ne vois pas :mellow:

 

On pourrait injecter des milliards d'euros dans l'industrie, la recherche et l'innovation sans que l'inflation n'évolue plus que 0.00001% grâce à l'euro et pourtant on n'en fait rien. Dans ces conditions autant retourner au Franc.

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Aucun pays faisant tourner la planche à billet ne se sort de la crise.

Il n'y a que la cas britannique sauf que l'on oublie chez eux les coupes dans la fonction publique qui ont générées de l'activité dans le privé.

L'argument du QE était la baisse de l'Euro. Celui-ci est déjà à son plus bas. Les taux directeurs sont à 0%. Le QE sera une catastrophe. Rien de plus. Comme aux EUA et au Japon.

Ce sont les plus pauvres qui vont morfler encore une fois et les banquiers seront eux à la fête. L'effet de la baisse des coûts du pétrole sera neutralisée pour les français. Les importations vont devenir plus chère. Bravo.

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On n'a pas vraiment la même lecture des événements il faut croire...

 

Il vont mofler comment les pauvres ? On coupe les aides et les services publiques qui leurs sont destinés ?

 

L'euro à perdu plus de 50% de sa valeur comme le pétrole ? Non ça va en fait on en est encore loin et c'est sans doute encore mieux de le faire aujourd'hui alors que le pétrole est pas cher. Imagine si on faisait ça avec un baril à 140$ !

 

Les importations plus chers ? Et bien c'est super pour consommer français ou au moins européen et relancer l’industrie domestique ça. Sans compter que c'est bon pour les exportations !

 

Bon pour le fait que l'argent ne soit pas forcément dirigé vers les bons acteurs ok je te suis.

 

Pour les EUA (= États-Unis d'Amérique j'imagine), on ne peut pas vraiment dire que la politique économique du gouvernement n'a pas marché, la politique de circulation des liquidités est un succès total !

 

Pour le Japon la crise économique qu'ils traverse depuis longtemps est multifactorielle, mais certains pourraient être tenté de dire qu'ils souffre du mal asiatique qui veut que lorsqu'un pays de cette région du monde à rattrapé son retard technologique et donc qu'il n'a plus rien à copier, il ne sait pas innover derrière.

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Les pauvres sont ceux dont le revenu est le plus proche du revenu de subsistance quand il n'y est tout simplement pas. Ils n'ont donc aucune marge pour s'adapter à la hausse des prix qui va suivre.

L'argument sur les importations est une méconnaissance crasse de l'économie française. Nous ne produisons pas ce que nous importons. Il n'y aura donc pas de substitution possible.

Enfin, les productions françaises ont une faible élasticité prix. Donc, les exportations ne vont pas exploser d'autant que leur baisse de prix ne se fera que sur les coûts fixes. Les matières premières vont se renchérir augmentant les prix des produits français vendus en France.

Bien évidement je ne parle pas des taxes sur le pétrole qui viennent d'augmenter avec une nouvelle au 1er janvier.

Et pour le Japon, en effet, certains n'ont pas honte de leurs analyses.

C'est toujours drôle ces gens qui n'ont de cesse de prôner une unique mesure et qui, mis face à la réalité, sont obligée de parler de multifactoriel. Tout ceci n'est que tartuferie.

Je t'en foutrais du mal asiatique.

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L'idée que la déflation soit un processus struturel et naturel est très distrayante !

Exclusivement dans une économie en croissance et une monnaie étalonnée sur l'or (ou autre symbole à stock fixe).

As-tu des sources intelligibles à l'appui de cette assertion osée ?

Merci pour ce rayon de soleil.

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Pour le Japon la crise économique qu'ils traverse depuis longtemps est multifactorielle, mais certains pourraient être tenté de dire qu'ils souffre du mal asiatique qui veut que lorsqu'un pays de cette région du monde à rattrapé son retard technologique et donc qu'il n'a plus rien à copier, il ne sait pas innover derrière.

 

Euh... Les pays asiatiques ne savent pas innover ? Tu as déjà vu l'industrie de l'électronique, navale, automobile... de la Corée du Sud, de Taïwan, du Japon et maintenant de la Chine ? Ce sont eux qui donnent le la depuis des années.

Modifié par Kiriyama
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L'idée que la déflation soit un processus struturel et naturel est très distrayante !

Exclusivement dans une économie en croissance et une monnaie étalonnée sur l'or (ou autre symbole à stock fixe).

As-tu des sources intelligibles à l'appui de cette assertion osée ?

Merci pour ce rayon de soleil.

Pour la source, retrouve la conférence de Salin que j'ai posté. Il explique très bien ces mécanismes.

Sinon, tu peux parcourir la totalité de la production autrichienne.

Cette affirmation peut sembler étrange en cela que nous sommes bombardé du contraire dans les médias.

En fait, il faut repartir au XIXeme siècle. C'est à sa fin que ce sont créés les banques centrales. C'est également à ce moment que les premiers travaux portant sur les taux d'intérêt ont lieu, voir Knut Wiksell.

La création des banques centrales est l'outil nécessaire pour la monaie soit un outil de politique économique. Très vite, il a été compris que l'inflation neutralise les taux d'intérêt ce qui motive l'investissement.

Or, nous observons que les crises systémiques sont apparues à cette époque. Avant, il y avait des crises sectorielles avec des disparitions, substitutions mais jamais de systémiques à rythme cyclique. Le paroxysme fut les crises des années 30 avec des déflations. Le problème est que tout le monde n'est pas d'accord sur les causes de ces mécanismes.

Nous héritons de la mémoire des annees

PS: je continuerais et réécrirais ce poste plus tard.

Modifié par Serge
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Et bien toutes les économies qui font tourner la planche à billet de manière efficace, USA en tête ;)

 

Contrairement à nous qui avons fait l'inverse et qui nous enfonçons dans la quasi déflations (c'est tellement ridicule d'être en déflation).

On verra si l'économie US est structurellement repartie en avant.

Avec un dollar à la hausse qui pourrait pénaliser ses exportations

Et un baril à moins de 50 USD qui concurrence durement son gaz de schiste.

 

Après j'ai tendance à voir un timing presque organisé entre cette fin de QE US et ce début de QE européen.

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Quel argent a été dépensé?! Le bilan de la BNS ce n'est pas de l'argent c'est de la monnaie et elle n'est pas dépensé et est émise...

Faut arrêter de mélanger les carottes et les patates.

J'ai dis le contraire ?

 

Sauf que ce que tu sembles ignorer c'est que le bilan de la BNS (quand il est positif ofc) rapporte chaque année plusieurs milliards aux différant canton suisse, et qu'avec cette affaire on a juste acheté une monnaie faible qui va venir plomber le bilan de la BNS pour très longtemps, et les dividendes aux cantons au passage. 

 

Cet argent "émis" (quel doux euphémisme) aurait pu bénéficier pour "moderniser" notre économie au lieu de défendre un modèle qui n'est plus du tout au gout du jour. 

 

Il va falloir maintenant se bouger pour diversifier notre export et booster la part des pays non UE (Asie notamment), cela fait un moment qu'une minorité défendait ce projet, depuis quelque jours il semble qu'enfin un cercle plus large s'en rende compte. 

 

 

Ce qui est très "amusant" c'est que ça tour le bras des suisses qui ne veulent pas s'impliquer dans l'UE ... une forme de soumission monétaire, après la soumission fiscale et financière :lol: L'empire avance ses pions.

C'est justement l'inverse, ce sont les suisses qui ne veulent pas s'impliquer dans l'UE qui avait des le début reconnu que la politique monétaire de la BNS était nuisible, contre productive, et irréaliste. 

 

Par contre ce sont ces même suisse qui veulent nous faire rentrer dans l'UE qui croient par contre toujours que la Suisse peut faire ce qu'il lui chante sans se préoccuper des grandes puissances (financières dans ce cas). 

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Cet argent "émis" (quel doux euphémisme) aurait pu bénéficier pour "moderniser" notre économie au lieu de défendre un modèle qui n'est plus du tout au gout du jour. 

 

Il va falloir maintenant se bouger pour diversifier notre export et booster la part des pays non UE (Asie notamment), cela fait un moment qu'une minorité défendait ce projet, depuis quelque jours il semble qu'enfin un cercle plus large s'en rende compte. 

 

Diversifier, booster, adapter.

C'est bien ça qui est intéressant, parce que même si tu trouves cela tardif, c'est déjà bien plus tôt que la plupart des pays européens.

 

Et à mon avis, cf un de mes posts plus haut, ca pourrait être bien les jalousés frontaliers qui pourraient trinquer les premiers dans les entreprises suisses.

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Sinon, tu peux parcourir la totalité de la production autrichienne.

 

Je redoutais cette phrase...

 

La création des banques centrales est l'outil nécessaire pour la monaie soit un outil de politique économique. Très vite, il a été compris que l'inflation neutralise les taux d'intérêt ce qui motive l'investissement.

 

La banque centrale est peut être un outil mais l'influence de la monnaie sur l'économie réelle précède de très loin la création des banques centrales. Voire Espagne, afflux d'or lié au pillage des Amériques, très grosse inflation.

 

Quand à l'inflation qui neutralise les taux d'intérêt : ce qui compte c'est l'écart entre inflation et taux ; et encore faudrait-il se mettre d'accord sur la notion d'inflation : entre la définition classique (évolution du prix d'un panier représentatif de biens), ses variantes (la FED se base sur l'inflation "hors produits aux prix volatils", core inflation) et certaines définitions outrageusement exotiques livrées récemment par... certains tenants américains de l'école autrichienne ("l'inflation c'est l'accroissement de la masse monétaire"... ).

La vision classique est que le taux d'intérêt à une échéance donnée dépend largement des anticipations d'inflation sur la période du prêt (plus prise en compte des risques)

 

Or, nous observons que les crises systémiques sont apparues à cette époque. Avant, il y avait des crises sectorielles avec des disparitions, substitutions mais jamais de systémiques à rythme cyclique. Le paroxysme fut les crises des années 30 avec des déflations. Le problème est que tout le monde n'est pas d'accord sur les causes de ces mécanismes.

 

Je serais assez surpris que les grandes pestes ou les grandes guerres n'aient pas induit de crises systémiques. Les années 30 c'est hyper-inflation (la vraie, la dure) en Allemagne, la France qui s'accroche au franc-or (et, effectivement, déflation), la reprise chaotique qui suit l'explosion des bulles de 1929 aux US.

Tout ne serait que cycles naturels ? Humpf...

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Sauf que ce que tu sembles ignorer c'est que le bilan de la BNS (quand il est positif ofc) rapporte chaque année plusieurs milliards aux différant canton suisse, et qu'avec cette affaire on a juste acheté une monnaie faible qui va venir plomber le bilan de la BNS pour très longtemps, et les dividendes aux cantons au passage.

http://www.tdg.ch/economie/bns-s-attend-benefice-38-milliards-2014/story/15653890

L'argent sera bien versé aux cantons pour l'année 2014...

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Le point 1 du programme :

  • Effacer « une grande part de la valeur nominale de la dette publique », idéalement via une « Conférence européenne de la dette ». Le remboursement de la partie restante de la dette grecque serait subordonné à la croissance économique. Syriza souhaiterait aussi une suspension du paiement des intérêts sur la dette grecque.

     

    Préalable à tout le reste...risque de ramener sur terre pas mal de monde, les responsables politiques qui saluent l’héroïque sursaut du peuple grec, on verra jusqu’où ira leur solidarité quand on viendra leur demander de prendre leur part dans l'effacement de le dette, et trouver les milliards pour boucher les trous. Il est vrai que tout le monde semble encore euphoriser par les vapeurs du QE de Draghui, opportune annonce quelques jours avant cette échéance électorale.

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Pour le QE tout le monde prend sa part, il n'est pas mutualisé c'est chaque banque centrale nationale qui y va de sont propre bilan. Seul 20% est mutualisé via la BCE. Tellement que beaucoup se demande si légalement ca va tenir.

Pour la dette grecques on va se marrer. Ils ont promis d'exigé de l'Union un audit complet, comme le prévoit le règlement de l'Union, de la dette grecques et du processus qui a amener a ça. Visiblement cet audit fait trembler pas mal de monde a Berlin...

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Je redoutais cette phrase...

 

 

La banque centrale est peut être un outil mais l'influence de la monnaie sur l'économie réelle précède de très loin la création des banques centrales. Voire Espagne, afflux d'or lié au pillage des Amériques, très grosse inflation.

 

Quand à l'inflation qui neutralise les taux d'intérêt : ce qui compte c'est l'écart entre inflation et taux ; et encore faudrait-il se mettre d'accord sur la notion d'inflation : entre la définition classique (évolution du prix d'un panier représentatif de biens), ses variantes (la FED se base sur l'inflation "hors produits aux prix volatils", core inflation) et certaines définitions outrageusement exotiques livrées récemment par... certains tenants américains de l'école autrichienne ("l'inflation c'est l'accroissement de la masse monétaire"... ).

La vision classique est que le taux d'intérêt à une échéance donnée dépend largement des anticipations d'inflation sur la période du prêt (plus prise en compte des risques)

 

 

Je serais assez surpris que les grandes pestes ou les grandes guerres n'aient pas induit de crises systémiques. Les années 30 c'est hyper-inflation (la vraie, la dure) en Allemagne, la France qui s'accroche au franc-or (et, effectivement, déflation), la reprise chaotique qui suit l'explosion des bulles de 1929 aux US.

Tout ne serait que cycles naturels ? Humpf...

Le terme de crise "systémique" est avant tout idéologique, avec un arrière plan essentialiste qui veut penser en termes de grand système explicatif, soit un domaine (surtout en matière économique) où il a fallu beaucoup réduire la voilure des prétentions, sauf dans certaines écoles de pensée qui ont un problème avec la quantification et les maths, Autrichiens en tête. 

Les crises économiques "modernes" n'ont pas grand chose de différent avec les "anciennes", sinon par leur ampleur qui correspond essentiellement à la généralisation de structures économiques que nous considérons aujourd'hui comme acquises: banque centrale pour définir les règles du jeu dans un espace donné, économie impliquant un degré certain de "dématérialisation" (donc de masse monétaire "virtuelle", au-delà de la simple monnaie fiduciaire comme commodité), plus large part de l'économie reposant sur le crédit (donc l'investissement à terme plus long, essentiellement).... Toutes choses qui n'ont commencé à exister (ou ré-exister suite à la fin du monde Romain dont l'économie, depuis les Guerres Puniques, utilisait beaucoup de tels mécanismes) à une certaine échelle qu'à partir de l'après Guerre de Trente Ans, mais réellement de façon importante qu'au XIXème siècle. Angleterre et Hollande (et les Cités Etats lombardes, ou la Hanse avant elles) ont connu de tels schémas économiques bien avant le XIXème siècle. 

 

Dans une économie plus ou moins purement agraire, et/ou avec un secteur manufacturier limité, les crises sont juste plus directement liées à des événements tels qu'une mauvaise récolte, une épidémie.... Et sont avant tout locales bien plus que nationales (si on parle de pays suffisamment grands pour avoir plusieurs régions aux climats/conditions suffisamment différentes). Et le développement économique est directement fonction de la masse de métal disponible et de l'évolution de la masse humaine. C'est moins visible même pour les contemporains (surtout dans des pays du Moyen Age, peu mis en valeur, mal connectés, où l'information circule peu, mal, et concerne surtout les secteurs d'intérêts les plus priorisés: la sécurité, les événements à portée religieuse), mais surtout, c'est moins documenté et étudié par les économistes modernes, vu la manque de données et l'expertise particulière qu'il faut pour travailler celles disponibles (être un historien de l'époque capable de traiter les sources, ou un expert dans un domaine de recherche scientifique permettant d'aller au-delà des sources: histoire du climat et des sols, divers types d'archéologie....). 

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Diversifier, booster, adapter.

C'est bien ça qui est intéressant, parce que même si tu trouves cela tardif, c'est déjà bien plus tôt que la plupart des pays européens.

Mon point de comparaison n'est pas "la plupart des pays européens", c'est plutôt même un repoussoir ^^

 

 

Et à mon avis, cf un de mes posts plus haut, ca pourrait être bien les jalousés frontaliers qui pourraient trinquer les premiers dans les entreprises suisses.

Les frontaliers ne sont pas jalousés, ils sont plutôt décriés de pars et d'autres.

Si leurs vies étaient si bien tout le monde chez nous déménageraient en France, on est est loin, c'est même plutôt l'inverse avec le retour en "masse" des suisses vivant en France ^^

 

 

http://www.tdg.ch/economie/bns-s-attend-benefice-38-milliards-2014/story/15653890

L'argent sera bien versé aux cantons pour l'année 2014...

Tout a fais mais le monde ne s’arrête pas a 2014 ^^

 

Et les prévisions pr 2015 et les années a venir sont plus que mauvaises. 

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