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[Afghanistan] Archive


Messages recommandés

L'année dernière, certains avaient parlé d'un déploiement de Tigre en Afghanistan en 2008...

En début d'année, TTU parlait du déploiement de Caesar au Liban avant la fin de l'année...bon il reste une quinzaine de jour...mais bon Nexter a rencontré des problèmes donc livraisons retardées.

Maintenant on parle de VBCI au Liban et en Afghanistan. Alors qu'on sait que Nexter a des retards dans les livraisons et que le nombre d'engins livrés par an sera de 75 au lieu de 100.

Après c'est pas tout d'envoyer des VBCI, il faut avoir suffisamment de soldats formés dessus pour pouvoir assurer les relèves. Il y a la maintenance et la logistique...

C'est bien beau de faire des annonces...

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L'année dernière, certains avaient parlé d'un déploiement de Tigre en Afghanistan en 2008...

En début d'année, TTU parlait du déploiement de Caesar au Liban avant la fin de l'année...bon il reste une quinzaine de jour...mais bon Nexter a rencontré des problèmes donc livraisons retardées.

Maintenant on parle de VBCI au Liban et en Afghanistan. Alors qu'on sait que Nexter a des retards dans les livraisons et que le nombre d'engins livrés par an sera de 75 au lieu de 100.

Après c'est pas tout d'envoyer des VBCI, il faut avoir suffisamment de soldats formés dessus pour pouvoir assurer les relèves. Il y a la maintenance et la logistique...

C'est bien beau de faire des annonces...

Le VBCI devrait servir essentiellement a l'appui feu direct, donc probablement envoyé au compte goutte. Pour le moment hors VABCN20 nos moyen la bas sont inexistants, les quelques 10RC servant surtout en protection de FOB.

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Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, en visite surprise à Kaboul, a plaidé samedi après-midi pour un "partage du fardeau" entre les pays militairement présents en Afghanistan, au lendemain de la mort de quatre soldats britanniques dans deux attentats.

La visite de Gordon Brown en Afghanistan constitue la première étape d'une tournée régionale qui doit notamment le conduire samedi soir en Inde, où il s'entretiendra avec son homologue Manmohan Singh, avec lequel il évoquera notmamment les sanglantes attaques contre Bombay.

Gordon Brown s'est d'abord rendu samedi matin à Camp Bastion, dans la province de Helmand (sud), où il a rencontré les soldats britanniques et évoqué les quatre soldats tués vendredi dans deux attentats dans cette province, dont l'un a été commis par un jeune garçon.

"C'est une constatation terrible de voir que les talibans ont utilisé un garçon de 13 ans comme kamikaze", a-t-il déclaré, alors que ces attaques portent à 132 le nombre total des militaires du Royaume Uni tués en Afghanistan depuis 2001.

"Nous ressentons dégoût et horreur devant de telles tactiques employées par les talibans", a-t-il ajouté, avant d'assurer les soldats qu'ils se trouvaient en première ligne sur le "front de la terreur", qui part des montagnes de la frontière afghano-pakistanaise et s'achève dans les rues du Royaume-Uni.

Mais alors que le président élu américain Barack Obama veut envoyer davantage de troupes en Afghanistan et demande aux alliés de l'Otan d'en faire autant, le Premier ministre britannique a demandé un meilleur partage du travail.

"A l'avenir, le fardeau doit être équitablement partagé, c'est quelque chose sur lequel nous allons insister", a-t-il déclaré à Kaboul, au cours d'une conférence de presse après une rencontre avec le président Hamid Karzaï.

L'armée britannique, qui dispose du deuxième contingent le plus nombreux en Afghanistan, après les Etats-Unis, est soumise à des contraintes très fortes, avec quelques 8.700 soldats déployés en Afghanistan et encore plus de 4.000 en Irak.

La plupart des soldats britanniques en Afghanistan sont basés dans la province de Helmand (sud), un bastion des talibans, théâtre de durs combats et qui est aussi le premier centre de production d'opium du pays.

Au cours de la conférence de presse, Gordon Brown a également annoncé un financement de 10 millions de dollars destiné à encourager l'enregistrement des électeurs, en vue de l'élection présidentielle qui doit se tenir courant 2009.

Le Premier ministre a également appelé le Pakistan et l'Afghanistan à travailler de concert face aux insurgés présents dans les zones frontalières.

"Une action conjointe du Pakistan et de l'Afghanistan est essentielle pour obtenir la paix et la stabilité" dans la région, a-t-il souligné.

Le président afghan a estimé pour sa part que "les renforts des forces internationales doivent être déployées à la frontière avec le Pakistan, pour empêcher les infiltrations des terroristes".

Par ailleurs, 300 soldats britanniques supplémentaires ont été déplacés de Chypre en Afghanistan pour assurer la sécurité de la campagne électorale et promouvoir les cultures de substitution à l'opium, selon des sources militaire et diplomatique qui ont requis l'anonymat.

Les violences des insurgés afghans, parmi lesquels les talibans chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de près de 70.000 soldats de deux forces multinationales, l'une de l'Otan, l'autre sous commandement américain (Operation Enduring Freedom).

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C'est marrant, les plaques de surblindage pour VAB qu'on voit a la fin sont faites dans une boite ou j'ai fait un stage !

Y en avait deux tailles, je me demande a quoi est destinée la plus petite.

Personne avait la moindre idée de l'utilité de ces trucs (nommées "pièces d'usures" sur les plans de la commande), j'espère que c'est pas facturé trop cher a l'armée car ça coute vraiment peanuts a faire !

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Afghanistan : une réunion bien sympathique...

Une "réunion informelle" diplomatique consacrée à l'Afghanistan se tient aujourd'hui au Chateau de La Celle-Saint-Cloud (photo) à l'invitation de la France. La liste des participants est longue, même si le ministre des affaires étrangères de l'Iran a fait savoir, samedi, qu'il ne viendrait pas, contrairement à ce que l'Iran avait annoncé.

Seront donc présents autour la table, outre la France et l'Afghanistan : Chine, Ouzbékistan, Pakistan, Tadjikistan, Turkménistan, Russie, Etats-Unis, Royaume-Uni, Inde, Allemagne, Italie, ainsi que des représentants des Nations Unies et de l'Union européenne. A l'occasion d'un diner, la réunion sera élargie aux pays suivants : Espagne, Pologne, Pays-Bas, Turquie, Japon, Kazakhstan, Kirghizstan, Australie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis et à l'Otan !  "Il s'agit de travailler de manière concrète sur la coopération régionale, que ce soient les enjeux politiques au sens large, mais aussi les questions de sécurité et les questions économiques", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Eric Chevallier.

En tout cas, cela fait beaucoup de monde au chevet de l'Afghanistan... Mais ils manquent simplement les principaux intéressés, à savoir les Afghans eux-même ! Certes, le chef de la diplomatie afghane a fait le voyage de Paris, ce qui est la moindre des choses, mais on ne peut qu'observer avec scepticisme ce balai diplomatique, dont - il est vrai - rien de mauvais ne peut sortir.

Outre l'absence du grand voisin iranien et la faible implication américaine (un sous-secrétaire d'Etat à l'Asie en fin de mandat...), l'essentiel du problème vient d'une erreur d'analyse. Comme je l'explique dans mon livre [C'est le quart d'heure de pub... nous ne sommes pas à France-Télévisions !], la crise afghane est d'abord une crise de l'Afghanistan lui-même et non un problème international.

L'Afghanistan est entré dans une période de troubles politiques graves dans les années 70, à la suite de deux coups d'Etat (1973 : renversement de la monarchie. 1978 : prise du pouvoir par les communsites). La guerre civile date de trente ans et elle n'a pas cessé depuis lors, sous des formes extrêmement diverses. Les puissances étrangères se sont tour à tour impliquées dans ce conflit avec l'accord de factions afghanes : les Russes, les Pakistanais, les Américains, etc. Sans oublier les combattants islamistes - dont une partie à donner naissance à Al Qaïda. Tous ces intervenants extérieurs ont toujours trouvé des alliés en Afghanistan. On pourrait dire les choses d'une autre manière : les parties afghanes n'hésitent pas à rechercher l'alliance avec des forces étrangères pour combattre d'autres parties afghanes. Si solution il doit y avoir (ce dont je doute...), elle ne peut venir que discussions inter-afghanes.

En attendant, même sous le ciel hivernal, le chateau de la Celle Saint-Cloud est une jolie demeure du XVIIème, embellie au XVIIIème et au XIXème. Il appartînt, un temps, à Madame de Pompadour, à qui l'on doit aussi la construction de l'Ecole militaire.

source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/12/afghanistan-une.html

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L'analyse me semble erronée : les différentes parties afghanes vont chercher de l'aide de l'autre coté des frontières car l'afghanistan en tant que nation unie ça n'existe pas.

C'est un pays dont les frontières ne sont respectées par aucun des multiples clans/factions dont l'histoire, la langue ou la pratique religieuse débordent sur les pays voisins.  C'est aussi pourquoi certains pays comme l'Iran ou le Pakistan se sentent plus que concernés par leurs "frères" afghans. La priorité n'est pas à un état centralisé à Kaboul mais plutôt à soutenir un état fédéral avec une large autonomie des provinces (avec des frontières claniques) comme en Allemagne, Suisse ou USA.

"Afghanistan n'a jamais réalisé un recensement systématique de sa population, les chiffres exacts sur la taille et la composition des divers groupes ethniques ne sont pas disponibles. Les chiffres suivants, proposés, par les gouvernements Pachtounes favorisent l'ethnie Pachtoun et ne sont jamais vérifiés. Les Pachtounes forment le plus grand groupe estimé à plus de 42 % de la population. Le deuxième plus grand groupe linguistique parle le dari (perse) comprenant les Tadjiks (27 %) (ou les Fars) qui habitent a l'ouest et au nord-est de l'Afghanistan et les Hazaras (10 %). Les Ouzbeks sont (9 %). Il y a également une présence non-négligeable de tribus comme les Aimak (4%), les Turkmènes (3%), les Baloutches (2%), les Pashayis, les Kirghizes et les Nouristanis. Le bilinguisme est commun en Afghanistan. Ainsi, un petit nombre de minorités ethniques allogène d'origine indienne, principalement des Sikhs et des Hindous, parlant le panjâbî.

Pour la religion, les Afghans sont à prédominance musulmane (approximativement 80 % sunnites et 20 % chiites). Il existe aussi des minorités hindouistes et sikhs, avec une minorité juive de 0,3 % qui, dans les années 1970, était de 1 %. Beaucoup de ceux-ci ont fui pendant la guerre civile des années 1990 vers les contrées voisines et vers l'Europe et l'Amérique. Avec la chute des Talibans, plusieurs Sikhs sont retournés dans la province de Ghazni d'Afghanistan."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Afghanistan

 

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avec une minorité juive de 0,3 % qui, dans les années 1970, était de 1 %

Dans le livre de JDM, "Mourir pour l'Afghanistan" il est indiqué que la minorité juive a été récemment estimée à 1 individu, l'avant dernier étant mort récemment, on pensait même qu'il avait été assassiné par le dernier… le chiffre de 0,3% m'étonne un peu
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Invité barbaros pacha

Dans le livre de JDM, "Mourir pour l'Afghanistan" il est indiqué que la minorité juive a été récemment estimée à 1 individu, l'avant dernier étant mort récemment, on pensait même qu'il avait été assassiné par le dernier… le chiffre de 0,3% m'étonne un peu

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Les chiffres ou le reportage date peut-être, c'est difficile à avoir des chiffres précis, le plus important est qu'il n'y a pas de majorité ethnique dans le pays mais une mosaique de peuplades et donc un schéma politique centralisé est perdu d'avance.

La solution passe par des accords régionaux avec les chefs claniques. Une division de l'afghanistan ne serait d'ailleurs pas une mauvaise chose, il vaut mieux qu'ils passent leur temps à se disputer entre eux plutôt qu'ils ne s'associent tous contre Karzai !

 

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http://www.longwarjournal.org/archives/2008/12/taliban_destroy_nato.php

Taliban destroy NATO trucks, supplies in Peshawar

By Bill Roggio December 13, 2008 8:22 PM

Image IPB

Rail lines through Central Asia. Map from The Schiller Institute.

The Taliban hit NATO supply trucks parked at a terminal in Peshawar for the third time in 24 hours. More than 230 NATO vehicles and trucks transporting supplies have been destroyed in six attacks over the past six days.

A Taliban force struck the Bilal terminal on Peshawar's Ring Road early this morning Pakistan time and torched vehicles parked in the lot. Eleven NATO trucks and 13 containers carrying supplies were destroyed in what Geo News described as the latest attack in "a series of increasingly sophisticated raids."

The attack is the sixth such incident in Peshawar in six days. Fourteen NATO trucks and several containers were destroyed in yesterday’s attacks on the Bilal and World Logistic terminals. More than 200 NATO military vehicles and supply trucks were destroyed during three attacks outside of Peshawar on Dec. 7 and 8. More than 230 trucks have been destroyed in the past six days.

The Pakistani government has failed to provide security at the terminals despite three attacks earlier in the week. The government said it would provide troops to guard the NATO convoys in Peshawar, but the Peshawar police and the Frontier Constabulary, a regional police force, both said they lacked the resources to provide security at the 13 truck terminals on the Ring Road.

Daily Times reported the deputy commander of the Frontier Constabulary said "the force did not have additional personnel that could be deployed at NATO terminals" and the force "was mainly entrusted with maintaining law and order, adding current resources did not allow FC deployment for protecting the terminals."

Yesterday, the senior superintendent of Peshawar police said his men are unable to provide security at the terminals because the police are too busy attempting to secure the city from Taliban attacks. The Taliban have stepped up attacks inside the city even though the military launched two offensives to clear the region of the Taliban since last summer.

NATO and US spokesmen downplayed the attacks earlier this week, with one describing the Taliban's efforts to choke the supply lines as "militarily insignificant."

More than 70 percent of NATO supplies destined for Afghanistan move through Peshawar. NATO is seeking alternative routes for its supplies through the former Soviet republics north of Afghanistan. Routes through Kazakhstan and Uzbekistan will be ready in eight weeks, NATO sources told Daily Times.

NATO supplies traveling this route will need to pass through Russia, which would place US and NATO forces in Afghanistan at the mercy of the increasingly aggressive Medvedev-Putin regime. Russia invaded the Republic of Georgia last summer, sparking fears of Russian expansionism into the former Soviet republics. The invasion sabotaged Georgia's bid to join NATO, while European countries put up meager opposition to Russia, fearing energy supplies passing through Russian territory would be cut off.

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Le principal transporteur pakistanais de frets de l'OTAN destinés au contingent militaire en Afghanistan a suspendu lundi l'acheminement, annoncent les journaux locaux citant les propos du directeur de la société de transport Heiber.

"Nous cesserons lundi l'acheminement de frets destinés aux troupes de la coalition déployées en Afghanistan", a indiqué le responsable du groupe qui assurait jusqu'à présent la livraison d'environ 70% des cargaisons de l'OTAN.

La décision visant à cesser l'acheminement de frets à vocation militaire et civile survient suite à la destruction de centaines de camions du transporteur ces quinze derniers jours au nord-ouest du Pakistan et au moment d'une visite éclair du président américain George W. Bush en Afghanistan.

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ANP and ISAF forces seize narcotics and weapons

KABUL, Afghanistan — Joint operations conducted by ANP and ISAF forces earlier this week resulted in the finding of weapons, explosive ordnance and narcotics.

ANP and ISAF forces conducted two operations on Dec 9. and Dec. 10 in the Tagab Valley of Kapisa province.

On Dec. 9, in the vicinity of Shelwatay, forces seized 10kg of narcotics, several weapons, sim cards, mobile phones and identification cards. On Dec.10, they discovered roughly 5kg of narcotics and some explosive ordnance in the vicinity of Dahminji.

“This successful joint operation between ANP and ISAF reinforces the ability of the ANP to respond rapidly to information provided by concerned local citizens,” said Captain Mark Windsor, Royal Navy, a spokesperson for ISAF. “It also reinforces that the ANP are able to detect this type of criminal activity and seek to bring justice to the people of Kapisa province.”

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A propos, un article que je trouve vraiment intéressant :

http://www.dedefensa.org/article-greve_type_g4g_16_12_2008.html

ou comment les conducteurs de l'entreprise assurant les transports logistiques pensent à la grève du fait des risques. Un des risques des privatisations à outrance.... Qui sait, peut être qu'un jour des employés Dassault (ou de leurs sous traitants lol) refuseront d'aller en Afghanistan parce que les bases sont bombardées trop régulièrement... lol

Pour ma part, sur le sujet des privatisations, je ne peux m'empêcher de penser qu'elles sont plus un signe des difficultés des armées à se transformer vers plus d'efficacité qu'une démarche saine et positive. M'enfin, espérons que le ravitaillement continuera à arriver. A rapprocher d'ailleurs de je ne sais plus quelle revue qui disait que les aérolargages, forts couteux, sont passés de 55 l'an passé à plus de 900 cette année....

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Exclusif: la France envisage d'envoyer une brigade en Afghanistan

Selon nos informations, le ministère de la Défense et l'état-major des armées préparent l'envoi de nouveaux renforts en Afghanistan. Ils devraient permettre de former une brigade à trois (voire quatre) bataillons interarmes. Cela se traduira par l'arrivée de contingents supplémentaires, dont les effectifs exacts ne sont pas encore connus.

Très demandeurs, les Américains parlent déjà de la "French Brigade" qui devrait s'installer dans l'est de l'Afghanistan, à partir de la vallée de la Kapissa - où des renforts sont déjà arrivés à l'été 2008. Cette brigade serait commandée par un officier général et se verrait attribuer un secteur plus large que celui confié aujourd'hui aux militaires français.

Ces renforts se traduiront vraisemblablement par l'arrivée de plusieurs centaines d'hommes supplémentaires en Afghanistan, afin de participer au "surge" souhaité par le nouveau président américain Barack Obama. Ce "surge", expérimenté avec succès en Irak, vise à renforcer les moyens militaires tout en négociant avec des forces locales.

Cette French brigade devrait permettre de mettre un terme à l'éparpillement actuel des militaires français sur le territoire afghan. "Un vrai mille-feuilles, hérité des phases successives de notre engagement" indique un proche du dossier. Les Français sont actuellement dans la RCC (Regional Command Capitale) dont ils assurent le commandement, d'autres sont dans l'Est sous commandement américain, d'autres dans les OMLT (conseillers militaires de l'armée nationale afghane) y compris dans le Sud, d'autres sur la base aérienne de Kandahar et de Bagram, d'autres enfin instruisent l'Armée afghane. L'idée force consiste à regrouper l'ensemble de ces moyens - ou la majeure partie d'entre eux - dans un ensemble cohérent, à la fois sur le plan géographique et sur celui du commandement.

La création de cette brigade doit correspondre au transfert de la sécurité de la capitale Kaboul et de sa région aux seules forces afghanes. Les contigents français seront ainsi rendus disponibles pour d'autres secteurs. Le sort du secteur de Surobi ("afghaniser' ou en secteur français?) n'est pas tranché.

Environ 3000 militaires français sont actuellement présents en Afghanistan, où ils représentent 5% de l'effort militaire occidental. A l'heure où la France entend réintégrer complètement l'Otan,lors du sommet de Kehl, début avril 2009, il s'agit de peser plus au sein de l'Alliance. A titre de comparaison, les Britanniques, qui fournissent déjà 16% de l'effort militaire, viennent d'annoncer l'envoi d'environ 2000 hommes supplémentaires. Si Paris veut jouer un rôle de premier plan au sein de l'Otan, difficile de se faire autant distancer par Londres sur le seul terrain qui compte pour Obama

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/12/exclusif-la-fra.html#more

http://bruxelles2.over-blog.com/article-25910699.html

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Très demandeurs, les Américains parlent déjà de la "French Brigade" qui devrait s'installer dans l'est de l'Afghanistan, à partir de la vallée de la Kapissa - où des renforts sont déjà arrivés à l'été 2008. Cette brigade serait commandée par un officier général et se verrait attribuer un secteur plus large que celui confié aujourd'hui aux militaires français.

Ces renforts se traduiront vraisemblablement par l'arrivée de plusieurs centaines d'hommes supplémentaires en Afghanistan, afin de participer au "surge" souhaité par le nouveau président américain Barack Obama. Ce "surge", expérimenté avec succès en Irak, vise à renforcer les moyens militaires tout en négociant avec des forces locales.

Donc le redéploiement des force francaise a Kaboul ne se ferait plus vers le sud de la capitale mais plutot dans l'est ... a la place des américains.

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Mais qu'elles vont être l'objectif de ces troupes supplémentaires, si c'est pour continuer à faire des patrouilles où ils servent de tir au pigeon, bof !

Il va falloir les prendre sur un autre théâtre d'opération ? L'Afrique ? Le Liban ?

Ensuite avec quel matériel ?

Des hélicos supplémentaires ?

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Au fait on parle beaucoup d'hélicos, mais avons nous un nombre d'hélicos conséquent pour faire de la dépose d'unités combattantes dans ces montagnes ?

Pour le moment c'est du saupoudrage ( 2 ou 3, 4..).

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