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[Afghanistan] Archive


Messages recommandés

Tactac, je parie la caisse de champagne, (disons du champagne pas pourri, de la Veuve Cliquot), que le vote de l'Assemblée sera largement positif, et encore je ne prend aucun risque! Tu suis?  ;)

:lol: , sorry mais la mise est déja trop élevée pour mes finances du moment ...

La petit blague sur la patrouille avec le leger ricanement derrière est tout à fait déplacé.  =(

Vous allez peut-être dire que je le persécute ?

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Vous me paraissez tous bien optimistes.

Non pas que je veuille que le non l'emporte, pas du tout. Mais les derniers votes ont vu qu'une partie des élus de droite ont voté contre le gouvernement.

Ca me parait compliqué (de voter contre...) Il va y avoir des discussions sur la stratégie, l'OTAN et toussa. Mais, les députés savent que l'on ne peut pas partir et les "spécialistes" de la commisssion défense sont là pour expliquer si bésoin. Après, tu risques d'avoir des votes en "crabe"...

Genre :

Avec des bouts critiques genre : "l'aventurisme" gouvernemental qui n'a pas identifié les risques, etc... 

Nous soutenons nos soldats et le renforcement des moyens de défense et protection ( =D) qui leurs sont alloués. La lutte contre le terrorisme est incontournable mais, elle ne peut se réduire à une simple stratégie militaire. Il est indispensable de rendre crédible l'Etat Aghan, tout en favorisant le développement économique ...

La stratégie du gouvernement, de la France et de ses alliés doit être clarifié, avec des objectifs identifiables et un horizon de sortie....

En conséquence, nous voterons favorablement tout en émettant des réserves; nous prennons acte des engagement du gouvernement et tatata... Bref du blabla...

Les Verts probablement contre, le PC je ne sais pas, ils sont probablement pour y être mais, ils vont être enmerdés... Quelques gauchistes du PS et des souvérainistes aussi en contre, au nom de l'anti-OTAN; anti-EEUU....

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Fusilier, le PC votera contre, le PS aussi mais pas unanimement je pense. Les verts voteront contre, les quelques souverainistes de l'UMP contre, les vilepinistes critiqueront du bout des lèvres mais voterons pour, le Centre de Bayrou j'en sais fichtre rien,  ;) , l'UMP votera pour à 98%, le Centre allié de l'UMP pour à 100% (Morin est le ministre...). C'est plié d'avance et Fillon a bien joué.

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Fusilier, le PC votera contre, le PS aussi mais pas unanimement je pense. Les verts voteront contre, les quelques souverainistes de l'UMP contre, les vilepinistes critiqueront du bout des lèvres mais voterons pour, le Centre de Bayrou j'en sais fichtre rien,  ;) , l'UMP votera pour à 98%, le Centre allié de l'UMP pour à 100% (Morin est le ministre...). C'est plié d'avance et Fillon a bien joué.

Les seules cartes que l'on doit parler ICI, ce ne sont pas celles des cartes de membres d'un parti politique.

Image IPB

Je viens de demander aux modérateurs que l'on sépare la partie vote politique de l'Afghanistan et le dispositif français présent dans ce théatre, afin de mieux cerner les RETEX, analyses, doctrines, et futures acquisitions en urgence à la suite des évênements Kapissa/Kaboul/Kandahar.

Voici donc, les sources EMA mises à jour.

Environ 3300 militaires français seront présents d'ici fin août 2008 en Afghanistan, au Tadjikistan, au Kirghizistan et en océan Indien, dans le cadre des opérations de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) de l'OTAN et de l'opération Enduring Freedom (OEF). Parmi eux, 2600 militaires français sur le territoire afghan et 300 au sein de la TF 150 et 57.

Un effort significatif est engagé pour la formation de l’armée nationale afghane avec 350 militaires, soit chargés de la formation des officiers afghans (Epidote) et des forces spéciales (Commando School) ou soit intégrés dans des unités afghanes (OMLT).

Le regional command capital à Kaboul

Le RC-C est formé de trois groupements tactiques (français, turc, italien). Le bataillon italien est en charge du secteur Ouest de la zone, le bataillon turc du secteur Sud. Le secteur Nord est dévolu au bataillon français.

Le 6 août 2008, le général français Michel Stollsteiner a succédé au général italien Federico Bonato à la tête du Regional Command Capital (RC-C) Kaboul, l’un des cinq commandements régionaux de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) de l’OTAN en Afghanistan.

La France prend le commandement du RC-C pour la deuxième fois, une responsabilité assurée à tour de rôle par la France, la Turquie et l’Italie. Elle avait déjà pris le commandement du RC-C d’avril 2006 à août 2007.

Ce commandement est accompagné par la prise de contrôle d’une zone supplémentaire, le secteur Est du RC-C dit Combined Joint Operational Area (CJOA) qui couvre le district de Surobi.

La France a donc renforcé son dispositif en RC-C d’environ 400 militaires pour assurer ses missions sur l’ensemble des zones qui lui sont attribuées, assurer le commandement du RC-C et la coordination de l’action des contingents italiens et turcs déployés dans la zone.

Le contingent français a également réorganisé sa composante soutien et commandement pour prendre en compte les différentes emprises sur lesquelles les forces françaises sont désormais déployées en Afghanistan (RC-C / Kaboul, RC-C / Surobi, RC-Est / Kapisa, RC-Sud / Kandahar et prochainement RC-Sud / Oruzgan).

Un bataillon de commandement et de soutien (BCS) a été créé. Il coordonne la logistique au profit des unités françaises déployées sur le théâtre et intègre également le détachement santé du RC-C.

Le contingent français du RC-C, environ 1 400 hommes, comprend :

- l’état-major du RC-C, commandé par le général Stollsteiner, qui coordonne les actions des contingents français, turc et italien, et planifie le transfert des responsabilités de sécurité de la ville de Kaboul aux forces de sécurité afghanes. Il compte environ 75 militaires français.

- le bataillon français (BATFRA) conduit des opérations de stabilité et de sécurisation dans les zones qui lui sont attribuées. Les unités du BATFRA mènent des actions à la fois préventives et dissuasives. Elles effectuent des patrouilles quotidiennes, à pied et en véhicule, au contact de la population afghane, tiennent des check-points en liaison avec la police afghane, assurent la surveillance des abords des points sensibles tel que l’aéroport. Le BATFRA contribue également à la sécurité de la population par la récupération et la destruction de munitions non explosées, tels que des obus ou des mines. Le BATFRA compte près de 800 militaires.

- le bataillon de commandement et de soutien (BCS) coordonne et met en œuvre la chaîne logistique au profit du BATFRA et des unités françaises déployées hors de Kaboul (GTIA Kapisa, OMLT). Le détachement santé qui arme le role 2 du RC-C est rattaché au BCS. Il délivre des soins chirurgicaux et médicaux aux troupes de la coalition, aux militaires afghans et à la population afghane. Le BCS compte 500 militaires.

- le détachement hélicoptères, actuellement armé avec 2 EC 725 Caracal de l’armée de l’air et leur personnel, une quarantaine de militaires, assure des missions de transport de troupes et d’évacuation sanitaire au profit de la coalition.

Des infirmières accueillent les femmes du village

Le groupement tactique interarmes Kapisa

Le 9 août 2008, le groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa a atteint sa pleine capacité opérationnelle (FOC : Full operational capability). Cela signifie qu’il est désormais considéré comme pleinement opérationnel par le Commandement Régional Est (US) de l’ISAF et que les opérations de relève du dispositif américain pour les FOB (Forward operating base) de Nijrab et Tagab sont terminées.

Il est placé sous le commandement du RC-Est, actuellement dirigé par le général américain Schloesser.

Environ 600 militaires français sont déployés en Kapisa où ils assurent des missions de contrôle de zone aux côtés de l’armée nationale afghane. Une centaine a intégré le BCS à Kaboul pour assurer le soutien du GTIA.

Le GTIA est armé par le 8ème RPIMa, avec des blindés du 1er REC, une composante génie du 17ème RGP et une composante appui feu du 35ème RAP. Il compte une composante de commandement, une composante d’appui (génie, appui feu, transmission, maintenance, santé etc.) et 2 sous GTIA infanterie blindée. Le commandement du GTIA et un des sous-GTIA est positionné à Nijrab, le second sous GTIA est à Tagab.

Montée en puissance de la TF Kapisa

Evolution du dispositif français en Afghanistan

La montée en puissance de l’armée nationale afghane

La France fournit un effort significatif pour la montée en puissance de l’armée nationale afghane avec 280 militaires soit chargés de la formation des officiers afghans, des forces spéciales ou soit intégrés dans des unités afghanes (OMLT). Ils représentent environ 20% des effectifs français présents en Afghanistan, à travers trois dispositifs : Epidote, la Commando School et les OMLT.

L’opération EPIDOTE

Le détachement Epidote s’attache, depuis février 2003, à la formation des officiers.

Constitué de 35 militaires, il assure :

- l’assistance à la formation initiale des officiers (chef de section et commandant d’unité) et à celle des officiers d’état-major ;

- la formation spécialisée, assurée par des détachements d’instruction opérationnelle (DIO), dans les domaines du renseignement (3 à 4 stages par an) et de l’administration au profit des officiers afghans.

Plus de 5000 officiers afghans ont été instruits depuis le début de l'opération.

En 2002, les militaires d'Epidote avaient formé trois des six premiers bataillons d’infanterie (instruction des officiers, des sous-officiers et des militaires du rang) des deux brigades légères du Corps Central de Kaboul (CCK) .

La formation des forces spéciales afghanes

Il s’agit de former, avec des instructeurs afghans et américains, 6 bataillons (kandak) de forces spéciales afghanes.

Aux côtés d’une vingtaine d’instructeurs américains, vingt instructeurs français des forces spéciales ont d’abord formé une centaine de cadres afghans. La formation des Kandaks a débuté mi mai avec des cycles d’instruction d’environ 3 mois, chaque cycle permettant de former 700 militaires afghans.

2 kandaks de forces spéciales afghanes ont été formés et un troisième est en cours de formation.

En savoir plus : Album photos et reportage vidéo

Les Operational Mentor and Liaison Teams

Ces équipes sont intégrées dans les unités opérationnelles de l'armée nationale afghane, qu'elles accompagnent et conseillent dans toutes leurs missions. Depuis août 2006, les équipes françaises sont affectées au 201e corps, insérées à l'état-major du corps, à celui de sa 1ère brigade et aux kandaks (bataillons) qui la constituent.

La mission des OMLT est de :

-conseiller les militaires afghans pour développer l’instruction et l’entraînement ;

-conseiller les militaires afghans pour la planification puis la conduite de leurs opérations sur le terrain et mettre en œuvre à leur profit les appuis aériens et terrestres de la coalition lorsque les conditions le réclament ;

-favoriser les liaisons entre l’ANA et l’ISAF afin de mener des actions coordonnées.

Les militaires français de la 7e brigade blindée et de la 6e brigade légère blindée arment actuellement 2 OMLT insérées dans des kandaks d’infanterie. Des militaires français arment depuis mi-janvier 2008 deux nouvelles OMLT, l’une pour un kandak appui et l’autre pour un kandak logistique. De plus, en février 2008, les conseillers français ont repris l'intégralité de l'encadrement de l'état-major de la 1ère brigade, auparavant partagé avec les Américains, et constituent désormais l'OMLT commandement (interarmées).

Par ailleurs, la France a déployé une OMLT (Operationnal Mentor and Liaison Team) supplémentaire en Afghanistan. Cette nouvelle équipe a atteint sa pleine capacité opérationnelle le 20 août 2008. Elle est rattachée au contingent néerlandais déployé dans la province d’Oruzgan dans le commandement régional Sud.

Le soutien aérien

Depuis octobre 2001, la France apporte un soutien aérien aux opérations OEF puis FIAS. Ce soutien s’applique dans les domaines de l’appui des troupes au sol, du renseignement, du transport et du ravitaillement.

Il s’exerce de manière permanente depuis Kandahar (Afghanistan), Douchanbé (Tadjiskistan) et Manas (Kirghizistan). En quatre occasions, il a été renforcé par le groupe aérien mis en œuvre depuis le porte-avions Charles de Gaulle navigant dans le nord de l’océan Indien.

Les 6 avions de combat qui opéraient depuis Douchanbé au Tadjikistan, ont été redéployés sur la base OTAN de Kandahar en Afghanistan en septembre et octobre 2007. 170 militaires français sont actuellement déployés à Kandahar.

Pour le transport, deux C160 œuvrent depuis Douchanbé pour les manœuvres tactiques et logistiques intra-théâtres. Ils contribuent à la mobilité tactique des forces de la coalition et mènent des actions humanitaires. 175 militaires français sont actuellement basés à Douchanbé.

Pour le ravitaillement, un C135 basé à Manas ravitaille les aéronefs français et étrangers (Rafale, Super Etendard, F18, F16, A10, EA6B, GR7).

De mi-mars à mi-avril 2007, ces moyens aériens ont été renforcés par 28 Rafale et Super Etendard catapultés par le porte-avions. Depuis cette plate-forme, des avions de guet aérien Hawkeye ont participé à la coordination tactique des opérations aériennes dans le ciel afghan.

Les Task Force 150 et 57

La composante marine de l'opération Enduring Freedom (TF 150 et TF 57) a pour mission de contrôler l'espace aéro-maritime du nord de l'Océan Indien (Mer Rouge, Mer d'Oman, Mer d'Arabie), d'empêcher le mouvement de terroristes de la zone Afghanistan vers la péninsule arabique ou la corne de l'Afrique, de lutter contre les trafics illicites (armes, drogues), contre la piraterie et le brigandage, de protéger les installations pétrolières en mer.

Le 3 juin 2008, le commodore Robert Davidson de la Marine canadienne a pris le commandement de la Task Force 150 (TF 150) en remplacement du contre-amiral français Jean-Louis Kérignard.

Depuis sa création, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, la France a pris cinq fois le commandement de la TF150, conduisant ainsi une action permanente et soutenue contre le terrorisme.

En permanence, 2 bâtiments français agissent au sein de la TF 150. La France participe également à la TF 57 avec un aéronef Atlantique 2 basé à Djibouti.

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C'est ce que je dis, on a gagné militairement mais pas politquement et symboliquement, 30 morts pour les talibans c'est rien. Aprés de nuit je pense qu'ils ont du moin nous fixer, ils ne sont pas équipés pour (certains ont des NV par le Pakistan, mais en petit nombre).

Mais chapeau a ceux qui ont été chercher leur camarade au risque de leur vie.

C'est pas le nombre de mort taliban mais la manière qui est importante, 100 mort taliban sur des CAS est juste bon à leur laisser penser qu'on est incapable de faire du combat de contact.

Là, ça n'est pas le cas et leurs nombreux bléssés pourront en témoigner, ils va falloir qu'ils s'en occupe et si c'est des Paki le retour au pays pourrait faire baisser les ardeurs des autres, ces types préfèrent les martyr.

La défaite politique s'aurait été une video à la Tcéchène.

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Justement j'ai bien peur qu'ils aient fai une vidéo (ils ont quand meme l'habitude d'en faire lors des grosses opérations et lorsque qu'ils ne se font pas completement torché). Au moin si ils en ont faite une on sera que l'embuscade était préparée de longue date et qu'elle n'était pas le fruit d'une mauvaise rencontre avec un chef taliban.

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Qu'on le veuille ou non, Philippe, la décision politique est la base de l'action de guerre et fait partie de la chaîne d'activités dont le bout extrême est une balle de 5,56. Ce qui est hors sujet ici est de faire le débat qui aura lieu à l'assemblée sur la raison ou non de la présence en Afghanistan; ce qui ne l'est pas est de discuter de l'action à mener en Afghanistan, tant au niveau du combat que de l'action de state building en général ou du vote des crédits nécessaires à telle ou telle stratégie.

La guerre est la continuation de la politique, et la politique comme la guerre sont le lieu de la confrontation des volontés.

La volonté clairement exprimée de l'exécutif est de renforcer le dispositif en Afghanistan et, apparement d'essayer d'apposer sa marque sur la manière dont les opérations y sont conduites au niveau de l'action d'ensemble comme au niveau tactique, du moins dans les endroits où la présence française s'y trouve en position de le faire; c'est pas pour rien que NS a désiré le contrôle d'une province.

Le vote se passera vraissemblablement sans problème; c'est une chose qu'une partie de la majorité fasse sentir qu'elle existe à l'occasion de quelques votes, c'en serait une autre de désavouer le gouvernement sur une question majeure. Les Anglais ont un dispositif parlementaire en ce sens, plaçant des ordres de priorité marqués par des barres sur tel ou tel texte; une barre veut dire que les députés peuvent voter librement, en leur âme et conscience, trois imposent la discipline de parti, sous peine d'exclusion du dit parti, d'ostracisme à l'intérieur du parti, d'absence de soutien de candidature ou d'un texte particulier, ou de refus de financement de campagne (je sais plus exactement comment s'articulent les conditions et punitions liées à deux barres).

Nous n'avons rien d'aussi ritualisé à l'Assemblée, mais ces types de priorisation existent bel et bien, et tout le monde sait quand elles sont en jeu: Copé, qui veut devenir calife à la place du calife et ne le cache absolument pas, n'osera pas faire mumuse avec la majorité sur un tel débat. Si d'aventure il l'osait, ça voudrait dire que c'est lui qui a la majorité en main, et que Sarko n'est plus rien, ce dont je doute pour l'instant. Ces gens là ne frappent qu'à coup sûr et uniquement la bête blessée à mort. Et à ce stade d'équilibre, même s'il avait une chance d'emporter un vote contre NS, Copé ne prendrait pas le risque de briser une majorité dont il ne pourrait pas rassembler tous les morceaux après. Le camp atlantiste ne lui pardonnerait pas ce coup là, pas plus que les sarkozystes et gaulistes/souverainistes.

Quoiqu'on fasse, ce genre de débat fait partie de la chaîne de décision militaire: avec Napoléon, c'était plus simple, ce débat avait lieu dans sa tête et avec à la rigueur un cercle de proches conseillers. Il était à la fois le Président, l'Assemblée, le Sénat, le Premier Ministre, le chef militaire, et ses hésitations personnelles représentaient les diverses tendances politiques  :lol:; ça gagnait du temps et ça économisait la médiatisation des débats.

Pour la "victoire" talibane: il ne s'agit pas non plus du rétamage d'une unité: c'est une escarmouche qui a failli réussir, et qui finalement s'est terminée sur une absence de résultat. Du moins sur le terrain. Dans le flot d'informations, même la venue de NS en Afghanistan n'est pas grand chose: rapidement fait, rapidement oublié. Une vidéo façon tchétchénie, des otages ou le rétamage complet de la colonne avec talebs paradant au milieu des cadavres, là ça aurait eu un impact. Mais là, c'est de l'émotion de court terme et rien d'autre.

Pour ce qui est du combat de contact, on pourrait avoir l'impression que les occidentaux ne peuvent rien faire sans appui aérien ou renforts appelés; c'est en effet la doctrine. Ca s'appelle l'économie des forces: on ne prend pas le risque de perdre du monde si on peut faire autrement. S'il n'y a pas le choix, je rappelle que l'infanterie est toujours formée à se battre. Mais dans du combat d'infanterie légère, le bodycount est nécessairement élevé, quel que soit le niveau technologique. Si on commence à jouer à ça, on perdra plus de monde pour un résultat nul; sans doute les talebs morfleront, mais c'est pas au nombre de talebs morts que se décidera la victoire, précisément parce qu'eux considèrent que perdre la moitié ou plus de leurs effectifs pour avoir 9 troufions, ce peut être une victoire.

Donc ou, il faut continuer à réclamer de l'appui chaque fois qu'on le peut plutôt que de vouloir démontrer qu'on peut monter à l'assaut avec bite et FAMAS; Parce qu'on est censés occuper et sécuriser le terrain, et donc garder le maximum de forces intactes.

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Je pense qu'un des enseignements importants de cette engagement est à mon avis tenu " secret defense"...

je pense à l'engagement et à la fiabilité des forces afghanes qui accompagnaient les français...

M'est d'avis...qu'il y a beaucoup de choses à redire sur la motivation et la fidélité de ces forces...

Je ne souhaite pas vehiculer des infos bidons? MAIS D4UN POINT DE VUE TACTIQUE....ça change pas mal la donne de savoir si on peut ou pas compter sur les suppletifs/partisans/reguliers....on les appellera comme on veut..

LE CEMAT au travers une déclaration reprise par le figaro du jour....PARLE bien d'un conflit...ouvert qui va crescendo....

Avec pas mal de reflexion...on peut se poser la question de ce regain d'activité taliban ( elections au pakistan, approche de l'hiver, implication de nouveaux in put :iran/arabie saoudite...)

ma foi...je voudrai pas être pessimiste.....Mais c'est qd même un drôle de guepier ce coin.. =(

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Invité barbaros pacha

A ce que j'ai compris de l'attaque, les Francais se sentent en securite et avance sur le col avec des elements Americains et Afghans et se font canarder par les Talibans....

en gros sa ressemble a cette embuscade, des elements Us qui se font surprendent par les Talibans accompagner par des elements Afghans:

+18

[dailymotion=600,600]x5j5hk[/dailymotion]

http://www.dailymotion.com/video/x5j5hk_taliban-vs-forces-speciales-us_news

On vois les bombardements des avions Us, qui bombardent les positions Talibanes mais ils me semblent qu'il rate leur cible...

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Invité barbaros pacha

Le RC-C est formé de trois groupements tactiques (français, turc, italien). Le bataillon italien est en charge du secteur Ouest de la zone, le bataillon turc du secteur Sud. Le secteur Nord est dévolu au bataillon français.

Mouai, la zone la plus pourrite de la region de Kaboul... =( les soldats Turcs doivent toujours faire des sacrifices pour les autres..

Si on pouvait etre transferer a la frontiere Turkmene ou Ouzbek (aupres de nos freres Turcophones) sa serait bien...loin de la pollution et de la poussiere de Kaboul, du sud et de ses environs (Serobi)...

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Tancrède, pour le combat de contact je suis d'accord, pas de folie inutile, juste le bon niveau comme sur la vidéo de tf1.

J'aimerai bien savoir la pourcentage de militaire qui a vu effectivement un Taleb en action de combat pendant son séjour la bas ...

Les gars du Huit c'est sur.

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Mouai, la zone la plus pourrite de la region de Kaboul... =( les soldats Turcs doivent toujours faire des sacrifices pour les autres..

Si on pouvait etre transferer a la frontiere Turkmene ou Ouzbek (aupres de nos freres Turcophones) sa serait bien...loin de la pollution et de la poussiere de Kaboul, du sud et de ses environs (Serobi)...

Rappelle moi les "stats" Turques en A-Stan ,je les aie complètement zappée,c'est vous qui perdait des Guys par centaine? Ou les Américains?

Sinon victime,tu peux me dire en quel honneur tu places ton toujours? Si tant est que vous eussiez fait ne serait ce qu'un sacrifice pour les autres un jour?

Vous avez peut être accueillis quelques B-24 après Tidal Wave,et encore ,j'ai des doutes sur ça.

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Les seules cartes que l'on doit parler ICI, ce ne sont pas celles des cartes de membres d'un parti politique.

Je viens de demander aux modérateurs que l'on sépare la partie vote politique de l'Afghanistan et le dispositif français présent dans ce théatre, afin de mieux cerner les RETEX, analyses, doctrines, et futures acquisitions en urgence à la suite des évênements Kapissa/Kaboul/Kandahar.

Voici donc, les sources EMA mises à jour.

Environ 3300 militaires français seront présents d'ici fin août 2008 en Afghanistan, ...

Philippe,

Il convient d'évoquer le dit vote car on ne peut cisailler politique et emploi millitaire sinon on a une opinion publique (voir des fois, politique) qui devient pacifiste.

Le débat, hors d'un retrait éventuel (que me moi seul a la folie furieuse d'évoquer  :P), porte après cet embuscade sur :

- les tactiques employées par les unités sur place,

- les dotations et matériels présents sur place ou à disposition,

- ce qui pourrait être fourni en plus comme matériel à nos gars,

- et j'ajouterai un quatrième élément (qui pour toi est peut être HS, mais pour moi majeur voir létal dans le cas présent), le fait que nos programmes d'armement qui devraient actuellement équiper nos forces en A-Stan sont tous en retard et non dispo à ce jour.

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Invité barbaros pacha

Rappelle moi les "stats" Turques en A-Stan ,je les aie complètement zappée,c'est vous qui perdait des Guys par centaine? Ou les Américains?

Sinon victime,tu peux me dire en quel honneur tu places ton toujours? Si tant est que vous eussiez fait ne serait ce qu'un sacrifice pour les autres un jour?

Vous avez peut être accueillis quelques B-24 après Tidal Wave,et encore ,j'ai des doutes sur ça.

Tu parle des 207 prisonniers Americains en Turquie? bref, ils ont violer l'espace aerienne Turc alors qu'on etait un pays neutre..il y a aussi la guerre de Coree et on aurez etaient les premiers au contact avec l'armee rouge pendant la guerre froide si guerre eclater..

pas de B-24 en Turquie apres Tidal wave..

On a pas eu d'attaques de la part des Talibans, car il y a une certaine amitie et symphatie envers la Turquie en Afganistan...mais sa reste une zone pourrite le secteur sud, la route de Kandahar..

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La première erreur stratégique est de confondre l'effet et l'objectif. Les Américains ont mis 4 ans à voir qu'ils le faisaient en Irak, et en Afghanistan, on a du mal à voir qui fait la distinction. Le but de la guerre est de construire un Etat afghan relativement ouvert et pluriel, mais avant tout stable et capable de tenir par lui-même. Pour ce faire, il faut non seulement bâtir et étayer l'Etat afghan comme institution, mais aussi et surtout s'assurer qu'il ait l'adhésion raisonnée d'une majorité des populations afghanes (la totalité étant impossible en l'occurrence): si les deux tiers de ces populations soutenaient fermement le dit Etat, et que celui-ci limitait sa corruption à une proportion tolérable, la victoire serait complète.

Mais pour gagner les populations, il faut d'abord sécuriser un certain nombre de zones et y créer une infrastructure politique et économique minimale qui soit capable de durer. C'est à ce niveau que les soldats entrent en jeu, et, comme le dit le général Desportes, leur rôle est triple et un soldat doit être prêt à ces 3 métiers: la cohercition, la sécurité et l'humanitaire. Toute personne qui balance que les soldats ne sont là que pour flinguer du taleb n'a rien compris à la guerre en cours. La guerre et le combat sont deux choses différentes: la guerre classique de haute intensité, où le rôle du soldat n'est que de combat, n'est qu'un des deux métiers majeurs du soldat d'aujourd'hui. L'autre est la guerre contre-insurrectionnelle qui ne peut être départi du State Building.

Pour ce faire, l'économie des forces, le contact avec les populations locales (tant pour la confiance que pour le renseignement), l'aide aux populations, la sécurité/protection (et non l'attaque), au besoin incluant de l'action de police, le refus des dommages collatéraux, le fait de laisser passer des occasions de flinguer du taleb (si ça implique des pertes civiles).... sont des dimensions du métier de soldat aussi importantes que le pur combat, dans lequel la logique strictement militaire accepte les pertes civiles si elles sont utiles à la mission de destruction.

Dans le cas de l'embûche récente, ça n'excuse pas les fautes éventuelles au niveau tactique (du commandement ou d'ailleurs) ni celles de la décision politique/stratégique, que ce soit au niveau des équipements (drones, hélicos, munitions), des tactiques, ou des budgets en place et leur allocation. Mais ces fautes entrent dans le même registre que d'autres: acception des dommages collatéraux, recours trop fréquent aux contractors civils et militaires (gaspillage de fric pour un effet faible sur la reconstruction), faiblesse des budgets, non surveillance de la destination de l'argent (corruption de l'Etat afghan), intérêts divers en jeu parasitant la décision (ces grands contractors civils et militaires sont avant tout le produit du lobbying de certaines boîtes).... Toutes ces fautes sont du même registre parce qu'elles concourent du même effet: perdre la guerre. Et l'objectif final reste de la gagner.

Philippe

La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens

 

C'était pour quoi, ça  :lol:? Ma petite allusion? Taquin, va!

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Le débat, hors d'un retrait éventuel (que me moi seul a la folie furieuse d'évoquer  :P), porte après cet embuscade sur :

- les tactiques employées par les unités sur place,

- les dotations et matériels présents sur place ou à disposition,

- ce qui pourrait être fourni en plus comme matériel à nos gars,

- et j'ajouterai un quatrième élément (qui pour toi est peut être HS, mais pour moi majeur voir létal dans le cas présent), le fait que nos programmes d'armement qui devraient actuellement équiper nos forces en A-Stan sont tous en retard et non dispo à ce jour.

Le vote va porter essentiellement sur le rôle des français et leur mission en général ainsi que le but recherché de cette présence, pas un mot sur les détail technique c'est a l'exécutif qu'incombe l'exécution... le législateur approuve ou pas les intention ni plus ni moins.

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Le vote va portée essentiel sur le role des francais et leur mission en général ainsi que le but recherché de cette présence, pas un mot sur les detail technique c'est a l'executif qu'incombe l'execution... le législateur approuve ou pas les intention ni plus ni moins.

je n'ai jamais dis le contraire.  =(

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La première erreur stratégique est de confondre l'effet et l'objectif. Les Américains ont mis 4 ans à voir qu'ils le faisaient en Irak, et en Afghanistan, on a du mal à voir qui fait la distinction. Le but de la guerre est de construire un Etat afghan relativement ouvert et pluriel, mais avant tout stable et capable de tenir par lui-même. Pour ce faire, il faut non seulement bâtir et étayer l'Etat afghan comme institution, mais aussi et surtout s'assurer qu'il ait l'adhésion raisonnée d'une majorité des populations afghanes (la totalité étant impossible en l'occurrence): si les deux tiers de ces populations soutenaient fermement le dit Etat, et que celui-ci limitait sa corruption à une proportion tolérable, la victoire serait complète.

Mais pour gagner les populations, il faut d'abord sécuriser un certain nombre de zones et y créer une infrastructure politique et économique minimale qui soit capable de durer. C'est à ce niveau que les soldats entrent en jeu, et, comme le dit le général Desportes, leur rôle est triple et un soldat doit être prêt à ces 3 métiers: la cohercition, la sécurité et l'humanitaire. Toute personne qui balance que les soldats ne sont là que pour flinguer du taleb n'a rien compris à la guerre en cours. La guerre et le combat sont deux choses différentes: la guerre classique de haute intensité, où le rôle du soldat n'est que de combat, n'est qu'un des deux métiers majeurs du soldat d'aujourd'hui. L'autre est la guerre contre-insurrectionnelle qui ne peut être départi du State Building.

Bien sûr que les soldats ne sont pas là que pour cela. Seulement, ce qu'il faut voir, et c'est aussi le cas en Irak pour les américains, c'est que tu n'arriveras jamais à construire tant que les talibans seront dans le coin.

C'est donc une condition sine qua non à la réussite.

Les américains en Irak avaient commencer par les infrastructures et l'organisationnel et se sont pris des attentas en veux-tu en voilà de toute part. Ils sont devenus totalement paranos et à force de bavure, ont très vite eu la population à dos.

En A-Stan, les talibans peuvent encore influencer les tribus qui ont le pouvoir, détruire ce que l'on construit par ailleurs avec des attentats ou des pressions que l'on ne voit pas sur la population Afghane.

Les français ne sont pas là que pour les talibans mais c'est une grosse partie du problème, sans cela les choses iront plus facilement.

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La première erreur stratégique est de confondre l'effet et l'objectif. Les Américains ont mis 4 ans à voir qu'ils le faisaient en Irak, et en Afghanistan, on a du mal à voir qui fait la distinction. Le but de la guerre est de construire un Etat afghan relativement ouvert et pluriel, mais avant tout stable et capable de tenir par lui-même. Pour ce faire, il faut non seulement bâtir et étayer l'Etat afghan comme institution, mais aussi et surtout s'assurer qu'il ait l'adhésion raisonnée d'une majorité des populations afghanes (la totalité étant impossible en l'occurrence): si les deux tiers de ces populations soutenaient fermement le dit Etat, et que celui-ci limitait sa corruption à une proportion tolérable, la victoire serait complète.

Mais pour gagner les populations, il faut d'abord sécuriser un certain nombre de zones et y créer une infrastructure politique et économique minimale qui soit capable de durer. C'est à ce niveau que les soldats entrent en jeu, et, comme le dit le général Desportes, leur rôle est triple et un soldat doit être prêt à ces 3 métiers: la cohercition, la sécurité et l'humanitaire. Toute personne qui balance que les soldats ne sont là que pour flinguer du taleb n'a rien compris à la guerre en cours. La guerre et le combat sont deux choses différentes: la guerre classique de haute intensité, où le rôle du soldat n'est que de combat, n'est qu'un des deux métiers majeurs du soldat d'aujourd'hui. L'autre est la guerre contre-insurrectionnelle qui ne peut être départi du State Building.

Pour ce faire, l'économie des forces, le contact avec les populations locales (tant pour la confiance que pour le renseignement), l'aide aux populations, la sécurité/protection (et non l'attaque), au besoin incluant de l'action de police, le refus des dommages collatéraux, le fait de laisser passer des occasions de flinguer du taleb (si ça implique des pertes civiles).... sont des dimensions du métier de soldat aussi importantes que le pur combat, dans lequel la logique strictement militaire accepte les pertes civiles si elles sont utiles à la mission de destruction.

Dans le cas de l'embûche récente, ça n'excuse pas les fautes éventuelles au niveau tactique (du commandement ou d'ailleurs) ni celles de la décision politique/stratégique, que ce soit au niveau des équipements (drones, hélicos, munitions), des tactiques, ou des budgets en place et leur allocation. Mais ces fautes entrent dans le même registre que d'autres: acception des dommages collatéraux, recours trop fréquent aux contractors civils et militaires (gaspillage de fric pour un effet faible sur la reconstruction), faiblesse des budgets, non surveillance de la destination de l'argent (corruption de l'Etat afghan), intérêts divers en jeu parasitant la décision (ces grands contractors civils et militaires sont avant tout le produit du lobbying de certaines boîtes).... Toutes ces fautes sont du même registre parce qu'elles concourent du même effet: perdre la guerre. Et l'objectif final reste de la gagner.

Excellent, Tancrède, je signe des deux mains! =)

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En lisant le blog de Merchet, j'ai vu que certains militaires en activité avaient ouvert une piste de réflexion sur la "formation"  (attention! pas de lien direct avec l'embuscade...) Comme c'est un de mes "dadas" .... =D

Ils semblent dire que de nos jours on est "trop cool" avec les engagés. Je me demande si c'est la bonne manière de poser le problème....

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