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[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large


Bill

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Bon j'espere que tout ce qui pensais que c'était super simple de lutter contre les pirates on compris que c'étati un gros bordel ... que le melange piraté otage pirate pecheurs bateau-mere etc. rendait la discimination des cible quasi impossible ... et que seule les visite a bord permettent de trier le bon grain de l'ivraie ... et encore ...

pfff arretez de vous prendre la tete: il n'y a pas besoin de réinventer la poudre, c'est pas la premiere fois qu'on a a détruire un nid de pirate dans notre histoire. La solution ça a toujours été de foutre des coup de pied dans la fourmilière et ça a toujours marché, je vois pas pourquoi on voudrait toujours compliquer les choses simples.

Et d'ailleurs elle est ou la bavure des Indiens ? merci de m'expliquer: un bateau mere pirate détruit, vous voulez quoi de plus ?

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Comme dit Roland et comme on l'a écrit depuis le début de fil : pas d'autre solution réelle qu'a terre. Que cette solution soit "militaire" (on tape dans les "nids") ou politico-économique en mettant de l'ordre en Somalie.

Les conditions de faisabilité c'est une autre affaire. Par exemple, il faut convaincre (préparer à..) les opinions publiques du bien fondé d'une action. Ainsi : "après avoir tout essayé (déploiement en mer, interventions ponctuelles, etc..) il ne reste aujourd'hui d'autre solution que l'intervention terrestre ..." :lol:

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et si tu te fais capturé par des militaires français (et après une courte période de prison) tu trouveras facilement un job de commercial (CV : expérience en commerce international, parle anglais, aucune morale et prêt à tout pour réussir !)

Excellent!!!

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Chef chef! ... on a égaré les otages dans le bucher !!! :lol:

On interviendra que si la nuisance des pirates prend une ampleur géostratégique. Et faut regarder la dure réalité en face: géostratégiquement parlant la survie des otages n'a aucune importance.

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dommage colatéral involontaire...

les marins du navire indien se sont fait menacés et attaqués parce qu'ils voulaient visiter le navire...

et ils ne pouvaient pas savoir qu'il y avait des otages à bord...

Ceux qui devraient aller au TPI, c'est les pirates (enfin, ceux qui ont survécus...), qui ont volontairement risqués la vie des otages en attaquant le navire indien...

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bah que pouvaient faire les indiens ?

Ce laisser tirer dessus au risque de perdre eux des hommes ou de voir le navire subir d'importants dégats ?

Les pirates y allaient quand même au RPG-7 et au SPG-9, semble-il. Largement de quoi pas mal de dégats aux superstructures et aux équipements électroniques (radar, etc.), et bien sûr de quoi tuer des marins...

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http://www.france24.com/fr/20081126-piraterie-profite-societe-securite-privees-somalie-piraterie

La piraterie profite aux sociétés privées de sécurité

Alors que la communauté internationale se mobilise contre la piraterie dans le golfe d'Aden, les sociétés privées de sécurité comme Blackwater y ont trouvé un marché juteux en travaillant pour le compte d'armateurs.

En 2008, les pirates somaliens ont attaqué une centaine de navires, soit deux fois plus qu’en 2007. Une menace grandissante qui fleure bon les affaires pour les sociétés privées de sécurité. Aegis Defense Services, ArmorGroup, Asia Risk Solutions, Blackwater: toutes partent désormais, pour le compte d’armateurs, en guerre contre les pirates. En échange de monnaie sonnante et trébuchante.

Depuis la mi-octobre, la firme américaine privée de sécurité Blackwater Worldwide, connue pour ses activités très controversées en Irak, a mis son propre navire de soutien, le McArthur, à disposition des bâtiments victimes de piraterie dans le golfe d’Aden. Reconfiguré en 2006 par Blackwater, ce bâtiment de 46,6 mètres est conçu pour soutenir des actions militaires et de sécurité. Il dispose d'un pont d'envol pour hélicoptères et d’une réserve de 15 500 litres de combustible. Parallèlement, la filiale aviation de la société propose des escortes d’hélicoptères et le service de pilotes.

"Des milliards de dollars de marchandises transitent chaque année par le golfe d'Aden", explique dans un communiqué de presse Bill Matthews, vice-président exécutif de Blackwater. De quoi aiguiser l’appétit de la société. "L'arrivée de Blackwater, une société habituée à opérer en zone de guerre de manière autonome, risque de faire changer d'échelle le marché de la lutte antipiraterie", explique, dans un article, Philippe Vasset, rédacteur en chef d’"Intelligence Online", une publication consacrée aux activités d'influence dans le monde.

"S’ils en avaient les moyens, ils mettraient 25 bateaux pour quadriller toutes les zones et feraient payer une taxe aux Etats", juge, quant à lui, Julien Duval, le responsable du département Sécurité maritime de Secopex, concurrente de Blackwater.

Des anciens militaires d’élites, l’arme au poing

Secopex, seule société militaire privée française, a, comme son homologue américaine, déjà flairé le filon. D’ici janvier 2009, elle devrait aussi proposer des escortes maritimes armées aux armateurs. Une manière de contourner la loi française qui interdit la présence d’hommes armés sur les bateaux de pêche.

En partenariat avec une firme britannique, Secopex doit mettre à disposition 11 navires de 24 mètres, de 36 mètres ou de 50 mètres. A bord, cinq à dix hommes, choisis dans un vivier de 2 000 spécialistes militaires, de sécurité ou anciens marins.

Parmi ces hommes, d’ex-nageurs de combats, d’anciens du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ou de la police (GIPN), du commando-marine "Joubert", spécialisé dans la libération d'otages, et du commando d'action sous-marine "Hubert", l'une des plus secrètes et des plus performantes des armées françaises. Rien n’est trop beau pour protéger les clients.

De son côté, Hart Security, un concurrent britannique de Secopex, impose à ses recrues un entraînement spécial très intense. "Le travail en mer est très différent de celui sur terre", explique Hugh Martin, directeur général de la société.

Concrètement, ces hommes embarquent sur les bateaux, armes au poing. Leur but : empêcher les pirates de monter à bord. "Tout l’enjeu est là", explique Hugh Martin. Et toutes les techniques sont bonnes. Pavillons reconnaissables, tirs de fusées éclairantes, canons d’ondes électromagnétiques, les unités de sécurité optent d’abord pour des armes de dissuasion. Et si ces dernières ne suffisent pas, les choses se corsent. Chez Secopex, "une équipe de neuf personnes comptent toujours deux tireurs d’élite. Les sept autres sont armés de mitrailleuses automatiques", explique Julien Duval.

Une offre qui a un coût. "Il faut compter 12 000 dollars par jour avec, pour escorte, un bateau de 24 mètres", le plus petit proposé par la société, explique Julien Duval.

Une piraterie qui pourrait flirter avec le terrorisme

Débauche de moyens ? Pas forcément. Pour Christian Ménard, député UMP du Finistère et responsable d’une mission d'information sur la piraterie maritime, les récents actes de malveillance, dont le spectaculaire détournement, le 15 novembre, du Sirius Star, un super-pétrolier trois fois plus grand qu'un terrain de football et trois fois plus lourd qu'un porte-avion, "soulèvent la question d’un lien entre pirates et terroristes".

"L’Arabie saoudite est intervenue auprès des "shebab", les jeunes miliciens islamistes qui contrôlent aujourd’hui les trois quarts de la Somalie, pour leur demander d’intervenir auprès des pirates", explique l’élu. Avant d’ajouter : "En Somalie, il existe des camps d’entraînement, aux règles très strictes, destinés aux pirates. Plus de 3 500 personnes y sont déjà passées."

Il existe donc de forts soupçons sur les liens entre terroristes et pirates. Mais pas de preuves. Fait indiscutable en revanche, les pirates sont de mieux en mieux organisés et très bien équipés - ils disposent en particulier de bateaux qui permettent de se rendre en haute mer. Face à leur attaques, toujours plus violentes, les armateurs ne parviennent plus à se défendre seuls.

"Environ 50% des bateaux attaqués par des pirates le cachent pour ne pas avoir à payer de surprimes auprès de leurs assureurs", explique le député. Une situation difficile à gérer pour les armateurs. "Il y a deux mois, après l’affaire du Ponant, j'en ai interrogé quelques-uns. Tous étaient prêts à payer pour assurer leur sécurité s’il le fallait", ajoute Christian Ménard.

Ce sont eux d'ailleurs qui ont, les premiers, démarché les sociétés privées de sécurité. Et c’est parce que certains propriétaires de navire s’inquiétaient de voir leurs marchandises arrivées à bon port que Blackwater a mis le cap sur le golfe d’Aden.

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Comme dit Roland et comme on l'a écrit depuis le début de fil : pas d'autre solution réelle qu'a terre. Que cette solution soit "militaire" (on tape dans les "nids") ou politico-économique en mettant de l'ordre en Somalie.

Les conditions de faisabilité c'est une autre affaire. Par exemple, il faut convaincre (préparer à..) les opinions publiques du bien fondé d'une action. Ainsi : "après avoir tout essayé (déploiement en mer, interventions ponctuelles, etc..) il ne reste aujourd'hui d'autre solution que l'intervention terrestre ..." :lol:

ça risque d'être long à se mettre en place.

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L'impuissance d'un navire français face aux pirates somaliens

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/11/28/l-impuissance-d-un-navire-francais-face-aux-pirates-somaliens_1124425_3212.html

Cinq minutes, dix tout au plus. La piraterie, dans le golfe d'Aden, est une course de vitesse. Vendredi 28 novembre, la frégate de surveillance française Nivôse a assisté, presque en direct et en toute impuissance, à l'assaut du pétrolier ravitailleur Biscaglia, battant pavillon libérien. Trois membres d'équipage, qui se sont jetés à l'eau après s'être cachés à bord du navire attaqué, ont pu être récupérés par un hélicoptère Lynx allemand. Ils ont été ramenés sains et saufs sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement français Le Var, positionné non loin du corridor par lequel transitent chaque année 16 000 navires marchands. Ils ont ensuite été accueillis à bord du bâtiment Jean-de-Vienne.

"Les membres d'équipage du Biscaglia ont été mis en joue par les pirates, a témoigné le capitaine de frégate Jean-Marc Le Quilliec, commandant du Nivôse, après l'intervention. Notre hélicoptère, qui venait de se poser pour ravitailler, a redécollé dans la foulée, mais c'était trop tard pour dissuader les pirates. Je ressens un peu d'amertume, bien sûr, mais nous étions trop éloignés pour intervenir. On a pu sauver trois personnes."

Il est précisément 7 h 48 quand l'appel de détresse retentit sur la passerelle du Nivôse, situé à 110 milles nautiques (203 km) des côtes somaliennes et à 50 milles nautiques du Yémen. Depuis trois jours, la frégate française escorte dans le golfe d'Aden des navires qui en ont fait la demande auprès de l'état-major français. Le voyage aller, le long des côtes yéménites, s'est passé sans encombre. Aucune alerte notable ne s'est produite, mais une vigilance constante est respectée.

Vendredi matin, l'hélicoptère Panther du Nivôse se pose sur son aire d'atterrissage, après une mission de surveillance maritime. C'est alors que les signaux caractéristiques de l'appel de détresse international bouleversent la course tranquille de la frégate française. Le Biscaglia a repéré un skiff - un bateau rapide -, avec à son bord cinq hommes armés. Pour le Nivôse, pas question de changer de trajectoire. D'abord parce qu'il lui faudrait deux heures pour être sur place. Mais aussi parce que sa mission première est d'escorter le Senorita, à bord duquel une équipe de soldats français est positionnée, afin, justement, de prévenir tout acte de piraterie.

Le Panther redécolle aussitôt, mais le lieu de l'attaque se situe à 30 milles nautiques , soit 56 km à l'arrière du convoi de 17 navires marchands qui s'est formé autour du Nivôse. "On a encore l'espoir de dissuader les pirates de monter à bord", assure alors le commandant du Nivôse. "Vous décollez immédiatement !, lance-t-il au pilote de l'hélicoptère : Interdiction de tir." Le Panther est équipé d'une mitrailleuse. Mais il faut dix à quinze minutes pour rejoindre le Biscaglia. Les pirates ont-ils pris le temps de laisser défiler le convoi avant de prendre d'assaut le navire libérien ? Ce dernier est sans défense. Pas d'hommes armés à bord, comme l'imposent les forces françaises aux navires qu'ils accompagnent. Dès lors, il ne reste plus aux pirates qu'à jeter une échelle par dessus bord et à grimper sur le pont, armes à la main.

"Les pirates qu'on a vus en arrivant sur zone avaient des tenues militaires, avec des armes de type fusils, raconte le capitaine Frédéric Karakaya, le pilote du Panther. Deux pirates étaient à bord du skiff. Il y avait trois membres d'équipage, sur le rouf ; ils se cachaient, nous faisaient signe. On les a repérés, ils ont sauté à l'eau. On a fait comme si on ne les avait pas vus, pour ne pas alerter les pirates sur leur position. On leur a largué un marqueur colorant, puis on a donné leur position au Lynx allemand, qui les a hélitreuillés." Plus possible, en revanche, de mettre en échec les pirates. "Quand ils sont à bord, on ne peut plus rien faire, explique le capitaine de vaisseau Le Quilliec, d'autant, ajoute-t-il, que je dois me concentrer sur ma mission : escorter jusqu'au bout les navires qui nous accompagnent."

Selon le Bureau maritime international (BIM), une centaine de bateaux ont déjà été attaqués depuis le début de 2008 par des pirates somaliens. Leur assaut le plus spectaculaire a été celui du 15 novembre sur le Sirius Star, un superpétrolier saoudien avec 25 membres d'équipages. Les pirates demandent 25 millions de dollars pour la libération du bateau chargé de 300 000 tonnes de pétrole et de ses marins.

Outre la marine française, des militaires allemands vont prochainement être déployés à bord de cargos assurant le ravitaillement alimentaire de la Somalie pour les protéger contre toute attaque.

Gérard Davet

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Concrètement, ces hommes embarquent sur les bateaux, armes au poing. Leur but : empêcher les pirates de monter à bord. "Tout l’enjeu est là", explique Hugh Martin. Et toutes les techniques sont bonnes. Pavillons reconnaissables, tirs de fusées éclairantes, canons d’ondes électromagnétiques, les unités de sécurité optent d’abord pour des armes de dissuasion. Et si ces dernières ne suffisent pas, les choses se corsent. Chez Secopex, "une équipe de neuf personnes comptent toujours deux tireurs d’élite. Les sept autres sont armés de mitrailleuses automatiques", explique Julien Duval.

C'est mieux qu'une mitrailleuse à verrou?  :lol:
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Vendredi matin, l'hélicoptère Panther du Nivôse se pose sur son aire d'atterrissage, après une mission de surveillance maritime. C'est alors que les signaux caractéristiques de l'appel de détresse international bouleversent la course tranquille de la frégate française. Le Biscaglia a repéré un skiff - un bateau rapide -, avec à son bord cinq hommes armés.

pourquoi ils ont pas coulé le "skiff" histoire de pas faire le déplacement pour rien ?

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Marrant les pirates qui attendent la marée haute  :lol:

Je suis tombé sur cette photo, on dirait que les uniformes des tankistes des T-72 ont fait surface. En tout cas, on peut aussi voir que les pirates se battent pour manger, ils ont que la peau sur les os  :O

Image IPB

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http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=104191&titre=La%20piraterie%20est%20aux%20islamistes%20somaliens%20%20ce%20que%20l%E2%80%99opium%20est%20aux%20talibans

Somalie: La piraterie est aux islamistes somaliens ce que l’opium est aux talibans

Dans l’océan Indien, l’arraisonnement de navires est devenu une véritable industrie. Cette situation est conséquente de la descente aux enfers de la Somalie où les groupes islamistes radicaux expérimentent la piraterie.

La route commerciale la plus embouteillée est menacée de fermeture face aux exploits de quelques pirates somaliens, jeunes, secs et en pagne, armés de kalachnikovs et de lance-roquettes. Avec leurs barcasses dopées de milliers de chevaux vapeurs, ils règnent en maître sur une mer où se bousculent pourtant les pavillons des marines militaires les plus puissantes dans le monde ! Un tir de roquette pour montrer son sérieux, un ou deux grappins d’acier qui accrochent la passerelle, une échelle et le tour est joué.

Même les géants de la mer n’y échappent pas.  Une forteresse en armes ukrainienne est même tombée aux mains de gaillards mâchant du khat. Une fois les navires acheminés vers les côtes de cette Somalie de non-droit, le fret est évalué et commence alors la Bourse aux rançons.  Le tout à la barbe de navires de guerre américains et européens de Operation Enduring Freedom, chargés de lutter contre le “terrorisme d’Al-Qaïda”, qui rôdent non-stop sur ce golfe d’Aden par où transitent 30 000 navires par an et un tiers du pétrole mondial.

C’est la voie la plus dangereuse du monde, un cauchemar pour les armateurs, les assurances et la sécurité.  Ce qui est incompréhensible est que face à ces pirates d’un autre siècle, des armadas de navires de guerre équipés de radars derniers cris, comme le SSAS (Ship Security Alert System), assistés par des détecteurs satellitaires capables, dit-on, de déceler du ciel une aiguille ! Sans compter les milliers de militaires hautement qualifiés. Théoriquement, une section formée à l’assaut peut réduire n’importe quelle bande de pirates. Les spécialistes occidentaux se défaussent en invoquant 4 millions de kilomètres carrés à surveiller et plus de 3 000 kilomètres de côtes. Depuis le début de l’année, près de 80 navires ont été attaqués au large de la Somalie.  Une douzaine d’entre eux, avec leurs membres d’équipage, sont amarrés au port somalien d’Eyl, dangereux et inaccessible.

Aujourd’hui, la piraterie dans ce pays de non-droit est une industrie. Avec, s’il vous plaît, renseignements économiques sur les navires qui empruntent la voie maritime pour déboucher sur le Canal de Suez et rejoindre la Méditerranée et l’Atlantique. Au commencement de cette activité, la révolte des pêcheurs somaliens en 1990 qui n’en pouvaient plus de voir sous leurs yeux les chaluts coréens et japonais racler la mer jusqu’au sable. Une poignée d’entre eux grimpent sur ces chalutiers sans permis et les mettent à l’amende.

Les raids se répètent et prennent l’allure d’une industrie. Aujourd’hui, 4 ou 5 organisations emploient une armée estimée à 1 100 pirates, anciens pêcheurs, miliciens et des hommes qui maîtrisent le GPS et l’art des faux appels de détresse qui attirent leurs proies.  Sur tous les quais de la région, du Yémen aux Émirats arabes, les Somaliens de la diaspora suivent le départ des bateaux et renseignent leurs frères au pays. Aujourd’hui les islamistes se mettent aussi de la partie. Si en 2006, les Tribunaux islamiques de Mogadiscio avaient pendu des pirates, les choses ont changé.

On parle d’implication des Chabab, des islamistes partisans d’Al-Qaïda.  Dans sa villa de Nairobi, au Kenya, le Premier ministre somalien du gouvernement de transition, est catégorique : “Les Chabab,  un millier d’intégristes reliés à Al-Qaïda, constituent l’organisation la plus puissante aujourd’hui en Somalie, ils emploient une dizaine de milliers de miliciens et commanditent des prises d’otages qui rapportent des millions de dollars.” Pour lui, la piraterie est une joint-venture politico-religieuse, une mafia reliée au terrorisme islamiste. La piraterie serait alors aux islamistes somaliens ce que l’opium est aux talibans d’Afghanistan. 

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Invité barbaros pacha

La piraterir pourrait se transformer en guerre régionale??? :rolleyes:

D'un coté, l'Erythrée, Les Shebabs, les pirates, Soudan et Al-qaida...

De l'autre l'Ethiopie, le gouvernement fantoche de Mogadiscio + l'aide des pays d'Occident...

Piraterie: l'Ethiopie accuse l'Erythrée

ADDIS ABEBA (AFP) — Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a accusé l'Erythrée de soutenir les pirates somaliens et estimé que la communauté internationale devait "faire plus" contre la piraterie, dans des propos repris samedi par l'agence éthiopienne d'information (ENA, officielle).

"En soutenant directement les extrémistes en Somalie (...), l'Erythrée est responsable de la piraterie rampante dans la région", a assuré Meles Zenawi de retour d'une visite officielle au Yémen, selon l'ENA.

Les deux voisins de la Corne de l'Afrique entretiennent des relations très tendues depuis le conflit meurtrier qui les a opposés entre 1998 et 2000.

Addis Abeba accuse Asmara de soutenir les insurgés islamistes somaliens qui mènent des attaques quasi-quotidiennes contre le gouvernement somalien soutenu par l'armée éthiopienne. Mais l'Erythrée a toujours démenti un tel soutien.

"Il est de la plus haute importance que la communauté internationale fasse plus pour lutter contre la piraterie dans le Golfe d'Aden", a également déclaré le chef du gouvernement éthiopien.

"L'Ethiopie et le Yémen partagent le même point de vue au sujet des problèmes rencontrés par la Corne de l'Afrique", a-t-il ajouté.

Dans un communiqué transmis samedi à l'AFP, le ministère éthiopien des Affaires étrangères souligne "l'augmentation dramatique de la fréquence et de l'échelle des attaques (de pirates) le long des côtes somaliennes".

Notant l'intérêt grandissant pour ce péril notamment des puissances occidentales, le communiqué insiste sur le fait que "la piraterie n'est en aucun cas un phénomène nouveau, seule la multiplication des patrouilles anti-pirates par les plus grandes puissances maritimes est nouvelle".

"Le danger posé par la piraterie est réel pour la paix et la sécurité de la région. Elle a souvent des liens avec le terrorisme et la politique. Il y a des preuves que c'est le cas avec des groupes terroristes en Somalie", indique le texte.

"Si la piraterie commence souvent comme un phénomène économique, elle a des conséquences politiques: c'est ce qui se passe avec la Somalie. La piraterie alimente l'insurrection, soutient le terrorisme, avec l'argent des rançons des bateaux", accuse la diplomatie éthiopienne.

"La communauté internationale dispose de plusieurs options mais ne peut plus ignorer le problème (...) Elle doit travailler avec les gouvernements de la région pour contrer cette menace", constate le document invitant les Occidentaux à s'attaquer "aux causes du problème en Somalie même".

Vendredi, les marines européennes ont sauvé trois marins d'un chimiquier attaqué le même jour par des pirates somaliens dans le Golfe d'Aden, alors que l'ultimatum fixé par ces derniers pour toucher la rançon d'un supertanker saoudien expire dimanche.

On ne connaît pas encore le sort du reste de l'équipage ni les intentions de l'armada internationale vis-à-vis du Biscaglia.

Les pirates somaliens qui ont capturé le 15 novembre le Sirius Star, un superpétrolier saoudien, avec ses 25 membres d'équipages, continuent à exiger 25 millions de dollars pour la libération du bateau chargé de 300.000 tonnes de pétrole et de ses marins.

Les pirates ont donné jusqu'au 30 novembre aux propriétaires du tanker pour payer cette rançon, menaçant sinon de mener des actions qui pourraient avoir des "conséquences désastreuses".

La capture du Sirius Star, long de 330 mètres, constitue l'opération la plus spectaculaire menée jusqu'à présent par des pirates somaliens, qui ont attaqué une centaine de bateaux depuis le début de l'année.

>>> http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j1IU2XTGtf50UzLUOr5wbYLMMuzA

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La frégate de surveillance Nivôse, basée à la Réunion, a commencé sa mission d’accompagnement de navires dans le Golfe d’Aden. Cette mission s’inscrit dans le cadre du dispositif naval d’accompagnement de navires marchands, pour faire face à la nette recrudescence d’actes de piraterie dans cette région du monde.

Le Nivôse, qui a appareillé de Djibouti le 25 novembre, a accompagné deux navires dans le Golfe d’Aden, le Seabourn Spirit et l’Alizé. Ils ont rejoint la frégate à la sortie de la Mer Rouge et ont été accompagnés jusqu’à la sortie du Golfe d’Aden le 26 novembre. Pour le trajet retour du 27, le Nivôse accompagne le vraquier Senorita, sous pavillon norvégien.

Afin de dissuader toute tentative d’acte de piraterie, les navires naviguent à proximité les uns des autres et tous les équipages exercent une vigilance permanente. A bord les marins sont au poste de « mise en garde anti-piraterie » : jour et nuit, les militaires se relaient pour surveiller la zone, détecter tout mouvement suspect et analyser les informations reçues sur VHF marine. Pour accentuer la dissuasion et disposer d’une capacité d’intervention en cas de besoin, des EPE (Equipes de Protection Embarquée), spécialement équipées, sont également mises en place à bord des navires accompagnés.

Sirpa Marine

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Les 3 marins qui ont sauté a l'eau pour échappé aux pirates, récupéré par un helo allemand puis droppé sur la FS Nivose ... sont en fait les agent de sécurité qui étaient payés pour protéger le navire de commerce qu'ils ont quitté a la nage :lol: laissant l'équipage aux mains des pirates ...

L'histoire complete http://www.corlobe.tk/article11682.html

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En même temps tout dépend l'armement opposé par les pirates, je les comprends fort bien. Aucun salaire ne justifie qu'on se fasse vitrifier à la roquette ou la mitrailleuse quand on a soi-même qu'une lance à incendie...

Si on veut que des sociétés privées se mêlent au grand jeu il faut qu'elles puissent armer leurs hommes.

Le problème étant dès lors la circulation d'armes sur les mers c'est une évidence également mais si c'est pour éviter que des armes tombent aux mains des pirates je crois que c'est une vaste blague vu qu'ils sont déjà très lourdement équipés.

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