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[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large


Bill

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Par ce que le commerce international et le flux de marchandises correspondant n'est pas le problème des pays riverains ni dominé par ceux-ci. Pour l'instant, les USA et l'Europe restent les centres de puissance mondiale tant en termes économiques que militaires, tout le reste c'est du baratin... En outre, la plupart des pays cités n'ont pas les moyens techniques ni militaires nécessaires.

Ajoutons que la haute mer c'est l'affaire de tous, les pays riverains n'ont pas plus de responsabilités que d'autres...

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Par ce que le commerce international et le flux de marchandises correspondant n'est pas le problème des pays riverains ni dominé par ceux-ci. Pour l'instant, les USA et l'Europe restent les centres de puissance mondiale tant en termes économiques que militaires, tout le reste c'est du baratin... En outre, la plupart des pays cités n'ont pas les moyens techniques ni militaires nécessaires.

Ajoutons que la haute mer c'est l'affaire de tous, les pays riverains n'ont pas plus de responsabilités que d'autres...

Surtout que l'essentiel du trafic qui passe dans la zone est a destination de l'Europe ... et en provenance du moyen orient ou d'Asie.

Je doute que les US s'implique outre mesure contre la piraterie alors qu'ils s'occupent déjà du volet islamisme radical dans le coin.

Quand aux pays riverain qui "acceuillent" les pirates ... pour la plupart faut poas compter dessus pour s'occuper du probleme sérieusement faute de moyen et probablement de volonté.


quelques truc francais enradiable dans un TCD ...

http://www.cmngroup.com/pageLibre0001084e.html

Y a moyen d'y mettre de la 12.7 jusqu'au 30mm tranquille :) de quoi faire un joli mur d'eau devant les pirates.

Le petit

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Le grand

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Ca file 60kts en sprint et 350nm a 20kt largement de quoi faire l'escorte ... on en prends 4 dans un TCD ... on ajoute 4 "petits" RHIB de 14m ... plus deux panther sur le pont du TCD ... et voila de quoi escorter un convoi de 60km de long.

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L'Egypte s'inquiète des conséquences de la piraterie pour le canal de Suez

L'arraisonnement, le 15 novembre, du superpétrolier saoudien Sirius-Star par des pirates, au large du Kenya, devrait plaider contre l'idée d'un déroutement massif des navires empruntant le canal de Suez vers le cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud. Dépassant largement la capacité d'accueil du canal de Suez, le Sirius-Star, jaugeant 380 000 tonnes et chargé de 2 millions de barils de pétrole, avait en effet précisément emprunté la route du cap de Bonne-Espérance. Il a été arraisonné à quelque 450 milles nautiques (830 km) au large du Kenya.

Les autorités égyptiennes n'en sont pas moins inquiètes pour l'avenir de la navigation dans le canal de Suez, voie maritime la plus courte entre l'Asie et la Méditerranée, via le golfe d'Aden et la mer Rouge. Quelques jours après l'arraisonnement du Sirius-Star, Rachid Mohammed Rachid, ministre égyptien du commerce et de l'industrie, a confié ses "vives inquiétudes" à l'agence de presse américaine Associated Press. "Nous ne permettrons pas à quelques hors-la-loi de décider du sort du commerce international", a-t-il déclaré.

Cité par la presse, un porte-parole de l'administration du canal de Suez avait démenti les informations faisant état d'un léger infléchissement du nombre de navires ayant emprunté cette voie d'eau courant novembre. D'après les autorités du canal, le nombre de passages de navires en octobre a même légèrement augmenté, (1 900 contre 1 800 en octobre 2007), alors même que les pirates avaient déjà commencé à sévir.

En règle générale, tous les supertankers empruntent l'itinéraire du cap de Bonne-Espérance lorsqu'ils sont chargés, précisent les spécialistes. Certains s'engagent toutefois dans le canal de Suez sur le chemin du retour, après s'être délestés de leur cargaison.

Après l'arraisonnement du Sirius-Star, certaines compagnies maritimes (le norvégien Odjfell, le danois AP Oller-Maersk) ont annoncé leur intention de renoncer, au moins provisoirement, au passage par le canal de Suez. Plus généralement toutefois, les armateurs sont plutôt rétifs au déroutement vers le cap de Bonne-Espérance pour des raisons économiques, indiquent les spécialistes. Un tel itinéraire accroît en effet sensiblement les délais de livraison - délais pouvant aller, selon les destinations, jusqu'à une quinzaine de jours -, ce qui entraîne une augmentation des coûts du transport et, par voie de conséquence, des prix du brut.

RÉUNION AU CAIRE

Tous les pays riverains de la mer Rouge sont néanmoins inquiets, à la fois de l'aggravation de la piraterie maritime pratiquement à leurs portes et de leur maintien à l'écart des plans occidentaux destinés à faire face à ce phénomène. Les chefs de la diplomatie égyptienne, yéménite, saoudienne, soudanaise, jordanienne, somalienne et djiboutienne devraient se réunir dans les prochains jours au Caire pour faire le point sur cette affaire.

Au terme d'une réunion de consultation tenue le 20 novembre au niveau de hauts fonctionnaires des ministères des affaires étrangères, ces mêmes pays se sont notamment dits déterminés à être associés aux mesures que les marines occidentales pourraient prendre "dans les eaux internationales au large de leurs propres côtes", étant entendu que de telles mesures "doivent être provisoires de manière à ne pas créer un précédent de jure ou de facto", ont-ils indiqué dans un communiqué. Ces pays estiment que la piraterie est l'une des conséquences de "la dégradation de l'état de la sécurité et de la situation politique et humanitaire en Somalie".

Le ministre saoudien des affaires étrangères, Saoud Al-Fayçal, a affirmé que son pays refusait de négocier avec les pirates, qu'il a qualifiés de "terroristes". Toutefois, selon des informations de presse, des contacts sont en cours entre des chefs de tribu saoudiens et d'autres somaliens pour convaincre les pirates de libérer le Sirius-Star et son équipage, retenus au large de la localité somalienne de Harardera. Les pirates réclament une rançon de 25 millions de dollars (19 millions d'euros).

Le quotidien saoudien Al-Hayat a rapporté, le 27 novembre, que les négociations étaient en bonne voie. Dans un entretien publié le même jour par Asharq Al-Awsat, un autre quotidien saoudien, le cheikh Abdel Rahim Issa Adou, porte-parole des tribunaux islamiques somaliens, a déclaré que ces derniers ont sommé les pirates de laisser partir le Sirius-Star sans conditions. Faute de quoi, les tribunaux islamiques qui, selon lui, contrôlent la localité somalienne de Harardera, séviront.

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Je viens de voir un reportage sur Lci sur la marine Danoise au large des côtes somaliennes.

Ils ont intercepté une vedette chargée d'hommes armés.

Mais comme ils ne les ont pas pris en flag et qu'ils n'ont pas tiré ils ont été obligés de les laisser partir.

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Je viens de voir un reportage sur Lci sur la marine Danoise au large des côtes somaliennes.

Ils ont intercepté une vedette chargée d'hommes armés.

Mais comme ils ne les ont pas pris en flag et qu'ils n'ont pas tiré ils ont été obligés de les laisser partir.

Dans un journal Suisse Roman, ils disent ceci  :lol:

Golfe d'Aden: la marine danoise vient au secours de pirates

Un bâtiment de guerre danois a porté secours jeudi à un groupe de pirates présumés pris dans des eaux agitées dans le golfe d'Aden. Les pirates avaient eu une panne de moteur à 90 miles nautiques du Yémen et avaient lancé signal de détresse.

Les marins du bâtiment Absalon, tenus par le droit international de répondre à l'appel à l'aide, ont découvert des armes à bord du bateau, semblable à celles utilisés par les pirates opérant dans la région, a annonceé le commandement danois des opérations navales. Selon la chaîne de télévision TV2 News, il s'agirait de roquettes antichar et d'armes automatiques AK47.

Les hommes secourus, qui ont affirmé avoir dérivé durant huit jours en mer, ont été remis aux autorités du Yémen. Leur navire a quant à lui été détruit.

La multiplication des actes de piraterie depuis le début de l'année a fait du golfe d'Aden et des eaux alentour la route la plus dangereuse au monde, ce qui a conduit les marines du monde entier à déployer des bâtiments de guerre pour assurer la sécurité des navires commerciaux.

Le Danemark a pris le 15 septembre le commandement d'une force navale multinationale, dont le but est de chasser les pirates et contrebandiers d'armes de la partie nord de l'Océan indien.

(ats / 05 décembre 2008 02:40)

http://www.liveleak.com/view?i=6fe_1228434538

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L'opération Atalanta

Par Jean Guisnel

L'opération EUNAVFOR Atalanta, qui sera opérationnelle le 15 décembre, est dirigée depuis l'état-major de Northwood par le contre-amiral Philip Jones, de la Royal Navy. La base terrestre logistique sera à Djibouti. Sur la zone, le commandant de l'opération sera le capitaine de vaisseau grec Antonios Papaioannou , ancien attaché de défense de son pays à Londres. Il sera embarqué sur la frégate Nikiforos Fokas . En avril 2009, c'est le capitaine de vaisseau espagnol Juan Garat Caramé qui lui succédera. Lequel verra un marin néerlandais prendre sa suite. Les moyens actuellement prévus, mais pas nécessairement simultanément, sont les suivants :

Pays-Bas : Frégate F804 Hr Ms De Ruyter

France : Frégates D643 Jean de Vienne et F732 Nivôse , déjà sur zone

Espagne : Frégate F82 Victoria

Allemagne : F212 Karlsruhe et F218 Mecklenburg-Vorpommern

Grande-Bretagne : F85 HMS Cumberland , puis F238 HMS Northumberland

Suède : la marine recrute des équipages pour les corvettes Stockholm , Malmö et pour la spectaculaire Visby , ainsi que pour le navire de soutien Trossö, qui n'est autre qu'un ancien navire de la marine soviétique, l' Akademik Shuleyki

La Norvège qui n'appartient pas à l'union européenne, fournirait la frégate F310 Fridtjof Nansen

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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/12/05/les-beaux-jours-de-la-flibuste_1127309_3212.html

Les beaux jours de la flibuste

Le serveur s'est approché, dans l'obscurité, un plateau copieusement garni à la main. Les haut-parleurs susurraient, en fond sonore : "Le champagne est servi près des jacuzzis." Il a déposé précautionneusement la nourriture sur le piano à queue, recouvert d'une nappe pour l'occasion. Caviar pour tous, gambas rôties à souhait et viandes fines. Les soldats français, qui venaient d'embarquer, ont ouvert de grands yeux. On sait recevoir, sur le Seabourn-Spirit, un bateau de croisière à neuf ponts, dont les cabines sont louées entre 1 000 et 5 000 euros la nuit. Les militaires n'ont pas eu besoin de payer. L'équipage était trop heureux d'héberger ces croisiéristes d'un nouveau genre, casqués et armés, pour naviguer dans le golfe d'Aden, où transitent 16 000 navires par an.

Depuis que les pirates somaliens en ont fait leur terrain de chasse, on ne s'aventure pas impunément dans le secteur. Surtout lorsqu'on transporte 189 passagers aisés. A ce jour, les pirates somaliens détiennent toujours une douzaine de navires, amarrés près de leurs côtes, et veillent sur près de 300 otages.

En cette fin du mois de novembre, le Nivôse, une frégate de surveillance basée à La Réunion, a reçu pour mission d'escorter le Seabourn-Spirit, mais aussi de veiller sur l'Alizé, un navire de recherche sismique bourré de haute technologie. Pas question de les laisser tomber aux mains des pirates. Seule solution viable, en attendant la mise en place opérationnelle, le 15 décembre, de l'opération militaire internationale Atalanta : embarquer des militaires sur chaque navire accompagné.

"On est à 140 milles (250 km) des côtes somaliennes, les pirates sont de très bons marins, ce n'est pas un souci pour eux, soupire le commandant Michel Le Doaré, à bord de l'Alizé. Quand la mer est calme, il leur suffit de se jeter sur le bateau. Moi, je ne peux faire que des zigzags pour me défendre, je ne suis pas armé. J'aurais pu faire appel à des mercenaires, mais je n'ai pas confiance, ils pourraient être de mèche avec les pirates. Alors l'armée française, c'est la bonne solution..."

Quatre jours de haute mer, à croiser des bancs de dauphins, à s'extasier sur les couchers de soleil. Mais surtout quatre jours d'angoisses pour les marins français, constamment sur le qui-vive. Au cas où ils sous-estimeraient la menace, les mésaventures du Biscaglia sont venues secouer leurs certitudes. Ce matin du 28 novembre, le navire battant pavillon libérien paresse à l'arrière du convoi de bateaux qui se sont opportunément agglutinés autour du Nivôse, lorsque deux skiffs rapides l'abordent. L'affaire dure cinq minutes, pas plus. L'hélicoptère du Nivôse a beau décoller, il est déjà trop tard lorsqu'il survole le Biscaglia. "Les pirates tenaient en joue l'équipage, rapporte le capitaine Frédéric Karakaya, aux commandes de l'hélicoptère, on les a survolés, ils nous ont simplement regardés." Sans grande crainte apparemment. Trois membres de l'équipage ont pu sauter à l'eau, non sans essuyer une salve de pistolet-mitrailleur avant d'être recueillis à bord d'un navire anglais. Au moins, le Nivôse aura pu assurer leur survie.

"Je ne supporte pas qu'ils aient agi ainsi, sous notre nez, explique le capitaine de frégate Jean-Marc Le Quilliec, commandant le navire français. Mais ils ont agi à deux heures de navigation du Nivôse. Ces pirates, ils n'ont pas de pavillon avec des têtes de mort, ils se dissimulent, alors on a surtout le devoir de réfléchir. Il ne faut pas sous-estimer l'adversaire. On ne pouvait rien faire de plus, et l'on doit assurer notre mission, escorter les navires que l'on nous a confiés."

Difficile de différencier une barque de pêcheurs d'un skiff de pirates. Les armes sont dissimulées, sous des bâches ou dans les cales. Les soldats n'ont pas mandat pour inspecter leurs barques. "Notre mission n'est pas de visiter les bateaux", insiste le commandant du Nivôse. Il a reçu des consignes, avant de quitter Djibouti. Des ordres teintés d'un certain réalisme. "On ne peut pas sécuriser la zone, indique le vice-amiral Gérard Valin, commandant de la zone maritime de l'océan Indien. Il n'existe pas de bouclier parfait. Et pour que nous puissions appréhender ces pirates, il faut impérativement que les pirates aient attaqué un bateau français." Ce fut le cas avec le Ponant, en avril, et le Carré-d'As, en septembre, qui ont subi deux assauts donnés par les forces spéciales. Mais le problème demeure. Comment surveiller une zone de plus de 2 millions de kilomètres carrés ? Mission quasi impossible.

"Il n'y a pas de solution miracle", admet le vice-amiral Valin. Les autorités internationales ont pu, au moins, sécuriser les convois du programme alimentaire mondial (PAM). "Depuis que nos navires sont escortés par des bateaux militaires, on n'a pas été attaqués, assure Peter Smerdon, porte-parole du PAM à Nairobi. On va livrer 150 000 tonnes de nourriture, de quoi nourrir 1,5 million de Somaliens."

Les thoniers français - dix-sept navires basés aux Seychelles - sont moins heureux. "Nous ne sommes pas pris en considération, proteste Jean-Yves Labbé, le patron de l'armement CMB, une société qui affrète plusieurs thoniers. Notre saison a été catastrophique. Les pirates somaliens nous obligent à pêcher dans les zones les moins prolifiques, nous n'avons aucune protection." D'autant que les pirates se sont professionnalisés et s'aventurent aujourd'hui très au large de leurs côtes.

Un récent rapport de synthèse de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) situe l'ampleur du phénomène. "La piraterie constitue l'activité économique la plus florissante du Puntland, indique ce document, une lutte coordonnée contre ces actes de piraterie ne saurait être efficace, dans le long terme, sans un programme de développement économique suffisamment rentable pour détourner la population de cette activité."

De plusieurs sources, il est admis que le montant des rançons collectées en cette année atteint plusieurs dizaines de millions de dollars, deux fois plus que le budget des autorités régionales du Puntland. Dans la région interdite à tout étranger, journalistes compris sous peine d'enlévement, les maisons se construisent, les 4 × 4 foisonnent. "Je n'ai pas reconnu mon village, quand j'y suis retourné", témoigne, dans un grand hôtel de Djibouti, une jeune Somalienne venue participer à la conférence de réconciliation nationale. Elle souhaite conserver l'anonymat. "Il y avait des nouvelles constructions partout, des voitures modernes, des villas luxueuses. Tout a changé, l'argent a modifié les comportements des gens, leur mode de vie, dit-elle. Les pirates sont devenus des héros pour cette population, pauvre et analphabète."

Les services de renseignement ont recensé neuf groupes distincts de pirates qui, désormais, se font concurrence. Plus de soixante speed-boats ont été observés sur les côtes du Puntland. A Eyl, devenue la capitale de la piraterie, les restaurants amassent des fortunes en assurant les repas de quelque 200 otages.

Comme dans tout commerce, il existe une structure parfaitement définie. Au départ de l'opération, les investisseurs, qui financent l'achat de vivres permettant aux pirates de partir trois ou quatre jours en mer. Il suffit d'avancer entre 5 000 et 10 000 dollars. Un contrat écrit est signé avec les hommes de main. L'argent provient des rançons, et de la revente des bateaux capturés. Le prix de revente du bateau est proportionnel à la rançon demandée. Ainsi, un navire pour lequel est demandée une rançon de 1 million de dollars se négocie à 150 000 dollars.

Les pirates proviennent du clan Darod, ils sont aidés, à terre, par les Hawiye, moins versés dans le domaine maritime. Un livre de comptes est tenu lors de l'opération, qui implique, toujours, plusieurs types de pirates. On trouve des interprètes, des comptables - qui rédigent les reconnaissances de dette envers les investisseurs -, et des commerçants, qui négocient avec les armateurs. Tous sont liés par un code d'honneur. Interdiction de s'en écarter, sous peine de payer une amende.

On ne s'improvise pas pirate. Selon les services de renseignement occidentaux, il y aurait une période d'entraînement, à terre et en mer, d'une durée de six mois. Les sommes extorquées font l'objet d'une répartition bien définie : 30 % pour l'investisseur, 50 % pour les pirates, le reste pour les acteurs secondaires, 5 % de la somme étant provisionnée pour les familles des marins disparus en mer. L'organisation est tellement huilée que les pirates disposent de téléphones par satellite, et même de machines automatiques à rayons ultraviolets pour contrôler la qualité des billets provenant des rançons.

Ces informations sont confirmées par les auditions, que Le Monde a pu consulter, des six pirates du Carré-d'As, emprisonnés en France. Vingt-six jours avant l'attaque, Mohamed Youssouf, 18 ans, a été recruté à Bossasso un port du nord de la Somalie. Sa mission : assurer la logistique, pour vingt-trois hommes dont les compétences sont multiples. Simples observateurs en mer, ravitaillement, surveillance. Youssouf Shire est le chef de clan. Ancien douanier somalien, il règne sur le village de Caluula, fournit les bateaux, les téléphones et les armes. Lors de l'assaut donné par les forces françaises, le 16 septembre, un cahier a été saisi, avec une liste de noms, et les gains à répartir.

Les services de renseignement, s'ils écartent tout lien avec le terrorisme, craignent une radicalisation du phénomène. "Il est fort probable, indique le rapport de la DGSE, que les pirates modifient leur comportement envers les équipages des navires détournés, et deviennent plus violents." En juin, deux Allemands ont été frappés à plusieurs reprises, et ont subi des simulacres de viol et d'exécution.

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Invité barbaros pacha

La frégate Turc Gökova a empêcher l'abordage d'un navire Maltais par des pirates Somaliens au large du Yemen le 4 décembre, voici quelques images venant du S-70 Sea hawk turque:

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http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108971

Comment la piraterie risque d'influer sur les prix à la consommation

Et si les attaques de navires marchands perpétrées à des milliers de kilomètres avaient des conséquences sur le coût du caddie de la ménagère ? « L'impact de la piraterie est considérable et forme des surcoûts qui se répercuteront inévitablement sur les prix à la consommation », estime sans détour un important gestionnaire de navires. Au coeur du problème se situe le coût du transport des marchandises. Il ne faut, en effet, pas oublier que plus de 70% des importations françaises transitent par la mer, une part importante des biens de consommation et des matières premières provenant d'Asie et du Moyen-Orient. Or, pour rejoindre les ports européens, ces cargaisons empruntent le golfe d'Aden, où les attaques se sont multipliées ces derniers mois. Outre le détournement de certains navires (et donc une immobilisation et des rançons versées), la piraterie va inévitablement entrainer une augmentation significative des primes d'assurance pour les bateaux transitant dans ce secteur. Imposée par la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), des primes de risque pour les équipages sont, en parallèle, entrées en vigueur. Ainsi, les salaires de base sont doublés pendant la navigation en zone dangereuse.

Les surcoûts s'accumulent sur le transport maritime

Pour éviter les pirates, certains armateurs ont également choisi de contourner l'Afrique pour éviter le golfe d'Aden. C'est le cas de quelques compagnies européennes, mais aussi d'opérateurs pétroliers américains, dont les tankers passent désormais par le cap de Bonne Espérance, un détour qui rallonge le trajet et augmente la dépense en combustible. C'est pourquoi la plupart des groupes maritimes empruntent la route habituelle, qui relie l'Asie à l'Europe via la mer Rouge et le canal de Suez. Ces armements espèrent que la mobilisation internationale contre la piraterie sera efficace, sans toutefois escompter de miracle. Non seulement le rayon d'action des pirates se révèle de plus en plus grand (ce qui permet des attaques loin des zones surveillées), mais en plus les tentatives de détournement continuent dans le golfe d'Aden, où les moyens militaires ont déjà été considérablement renforcés. De plus, les mesures de protection mises en place dans ce secteur ne sont pas « indolores » financièrement. Ainsi, la formation de convois protégés par des navires militaires perturbe les transits habituels. Sans parler d'une éventuelle participation des armateurs au surcoût liés aux moyens déployés, qui est à l'étude, le dispositif impose aux unités les plus rapides de naviguer à l'allure des bateaux les plus lents. De plus, le délai d'attente serait actuellement de quatre jours avant que les navires marchands puissent intégrer un convoi protégé. A cela, il faudra sans doute ajouter prochainement les différents moyens de protection dont les navires seront probablement dotés. Aux côtés de nouveaux matériels destinés à améliorer la veille et la réponse face à la menace, de plus en plus d'armements souhaiteraient embarquer des équipes de protection sur leurs bateaux. Tout cela ne sera évidemment pas gratuit et, en bout de course, le prix se répercutera sans doute dans les rayons, à la pompe ou sur les étales.


Piraterie : Encore une attaque très loin du golfe d'Aden

... un cargo appartenant à un armateur néerlandais qui a été visé le week-end dernier. Le navire se trouvait à près de 900 kilomètres à l'Est de Dar Es Salaam, en Tanzanie (et à 700 kilomètres à l'ouest des Seychelles), lorsqu'il a été pris pour cible par deux embarcations rapides. Le commandant décidant de prendre la fuite, les pirates ont ouvert le feu à coups de fusils mitrailleurs et de lance-roquettes. Selon le Bureau maritime international (BMI), cité par l'AFP, le cargo a subi des dégâts et un incendie, qui a été maîtrisé par l'équipage (19 hommes). Il est toutefois parvenu à s'échapper.

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Le commandant décidant de prendre la fuite, les pirates ont ouvert le feu à coups de fusils mitrailleurs et de lance-roquettes.

Prendre la fuite avec un cargo ?

Il ne devait pas être gros le cargo, pourtant ils parlent de 19 membres d'équipages.

Comment arrive t-il à maneuvrer pour empêcher un abordage ?

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Prendre la fuite avec un cargo ?

Il ne devait pas être gros le cargo, pourtant ils parlent de 19 membres d'équipages.

Comment arrive t-il à maneuvrer pour empêcher un abordage ?

Les barcasses des pirates ne vont pas bien vite ... souvent pas plus d'une vingtaine de noeuds ... par mer calme.

Des que la mer est un peu haché ... le rythme doit baisser encore. Pour rattraper le cargo qui file 15kts ou un peu plus ... il va falloir le poursuivre jusqu'en Afrique du Sud :) Et pour l'abordage ... y a moyen de se défendre avec les lance incendie du bord qui on vite fait de renverser les barques.

En général les pirates tendent des sorte d"embuscade ... et compte sur l'effet des tir pour faire stopper. si le bateau a un peu de vitesse et que la poursuite s'éternisent ils rompent, leur barque on pas beaucoup d'autonomie et il faut qu'il retourne au bateau mere.

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L'Express a fait embarquer un de ses journalistes sur la FS Nivôse. Du coup, il fait un blog/journal de bord.

Le deuxième épisode est ici : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/sur-la-piste-des-pirates-dans-le-golfe-d-aden_720435.html avec des liens dans la page vers d'autres articles du dossier "piraterie".

J'aime pas toujours le style, qui est assez bavard, mais ça change des Journaux de bord de la Marine  =).

A noter la belle coquille dans la légende de la photo...

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http://www.24heures.ch/actu/pirates-somaliens-contraints-mater-mutinerie-otages-2008-12-10

PÉRIL EN MER | Retenus sur leur cargo chargé de chars d’assaut depuis le 24 septembre, des marins ukrainiens se sont révoltés contre leurs geôliers. En vain.

Ils en avaient plus que marre et ont tenté le tout pour le tout. Otages des pirates somaliens depuis le 24 septembre, plusieurs membres de l’équipage du cargo ukrainien MV Faina ont tenté d’inverser les rôles en s’attaquant, lundi, à leurs gardiens. Mal leur en a pris, a affirmé l’un des pirates à l’Agence France presse qui a affirmé, sans plus de précisions, que les «mutins risquaient d’être sévèrement punis».

«Certains des membres de l’équipage (ndlr: 17 Ukrainiens, 3 Russes et un Letton) se sont mal comportés, a encore expliqué le pirate. Ils ont essayé de s’en prendre à deux de nos gardes armés. C’est inacceptable. Sans doute que certains marins sont frustrés (par cette longue attente). Nous aussi, mais nos gars n’ont jamais été violents», a précisé le Somalien, laissant sous-entendre que les négociations avec l’armateur pour le versement d’une rançon de 20 millions de dollars étaient toujours au point mort.

Il faut dire que la cargaison du MV Faina – 33 chars d’assaut T-72, des lance-grenades et plusieurs tonnes de munitions – lui a valu un traitement spécial de la part des navires de guerre étrangers croisant le long de la corne de l’Afrique. Au lieu de pouvoir gagner la côte, le cargo fut encerclé par plusieurs unités des marines américaine et russe pour interdire son déchargement. Ancré au large du port d’Harardhere, il y est toujours, deux mois et demi après sa capture. De quoi rendre dingue son équipage.

Quelle parade?

Pendant ce temps, la communauté internationale tente vaille que vaille de trouver la parade à l’explosion des cas de piraterie au large de la Somalie.

C’est ainsi qu’une conférence internationale s’est ouverte, hier à Nairobi. L’ONU doit y proposer la mise en place d’un cadre légal visant à faciliter l’arrestation et la poursuite des pirates dans les pays voisins de la Somalie.

De son côté, le président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping, a de nouveau lancé un appel au Conseil de sécurité pour qu’il «assume ses responsabilités et autorise sans plus tarder le déploiement d’une opération de maintien de la paix de l’ONU en Somalie (…) qui appuierait la reconstruction et la stabilisation à long terme» de ce pays ravagé par la guerre civile depuis près de vingt ans.

Enfin, Berlin a annoncé qu’il était prêt à envoyer jusqu’à 1400 hommes (marins et militaires) et une frégate, pour participer à l’opération de police maritime «Atalante», lancée lundi par l’Union européenne au large de la Somalie. Le Bundestag devra encore donner son feu vert le 19 décembre prochain.

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http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=109008

Atalante : Juste trois navires et un avion pour faire la chasse aux pirates

On est loin de la dizaine de navires et des trois avions de patrouille maritime initialement évoqués. Pour la mission Atalante, de lutte contre la piraterie au large de la Somalie, la force navale européenne (EuNavFor) se résume pour le moment à deux frégates fournies par la Grande-Bretagne et la France, ces navires étant assistés par un avion de patrouille maritime espagnol. Pour ses débuts, l'EuNavFor n'a donc rien d'une armada, bien que ses moyens soient amenés à se renforcer légèrement. Mardi, une frégate grecque, qui assurera le commandement à la mer de l'opération, a appareillé de sa base pour rejoindre la zone. Une autre frégate, allemande cette fois, devrait arriver en renfort, mais pas avant, semble-t-il, que le parlement allemand donne son autorisation mi-décembre.

Les effectifs sont donc assez limités mais l'EuNavFor peut compter sur la présence, dans la région, d'autres bâtiments militaires. Une petite dizaine d'unités sont notamment déployées dans le cadre de la TF 150, force internationale chargée de la lutte contre le terrorisme. Ces moyens peuvent être mobilisés pour des accompagnements de navires marchands, pour la recherche de pirates ou pour des interventions. Ainsi, la frégate Jean de Vienne, partie relever un aviso au sein de la TF 150, a assuré la protection d'un convoi lors de son transit.

Concernant les moyens aériens, la France, qui a déployé dans le golfe d'Aden la frégate réunionnaise Nivôse, dispose en outre d'un avion de patrouille maritime Atlantique 2 à Djibouti.

Devant durer au moins un an, l'opération Atalante vise à protéger le trafic maritime dans le golfe d'Aden, ainsi que les cargos du programme alimentaire mondial acheminant l'aide humanitaire en Somalie.

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C'est toujours mieux que de ne rien faire, mais c'est insuffisant et les chefs-pirates somaliens doivent bien se rende compte que l'Occident et la Russie ont plus de gueule et de bla-bla que de véritable volonté d'agir contre eux ...

La Russie a déjà sur place son "patrouilleur" et devrait déployer un autre navire. Mais ils ont clairement dit que c'était inutile car la solution passe par la case intervention au sol et comme les bites molles ONU/OTAN/EU ont trop peur de se secouer la nouille au risque de la voir tomber, ils préfèrent envoyer trois frégates pouilleuses se faire ridiculiser.

C'est la crise mondiale mais pas pour les pirates en tout cas...

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Marine Indienne : INS Mysore.

Opération du 13 décembre contre un boutre surpris en train d'attaquer le Cargo MV Gibe (Ethiopie).

A bord du boutre, quelques 12 Somaliens et 11 Yemenites et quelques "cannes à pêche"..., trois moteurs hors-bord supplémentaires, des GPS, etc...

Image IPB

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Invité barbaros pacha

La Russie a déjà sur place son "patrouilleur" et devrait déployer un autre navire. Mais ils ont clairement dit que c'était inutile car la solution passe par la case intervention au sol et comme les bites molles ONU/OTAN/EU ont trop peur de se secouer la nouille au risque de la voir tomber, ils préfèrent envoyer trois frégates pouilleuses se faire ridiculiser.

C'est la crise mondiale mais pas pour les pirates en tout cas...

Mais Berkut, ou tu va trouver les soldats pour les envoyer en Somalie?

Alors que l'Europe s'apprêtent a envoyez des renforts en Afghanistan, d'ou vat-tu trouvé ses soldats qui iront en Somalie?

Déjà l'UA va prochainement retirer ses troupes de Somalie car la victoire islamistes est proche, je pense qu'avec le contrôle du pays par les islamistes, la piraterie prendra fin..

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Invité barbaros pacha

Cool ! à la place de la peste on aura le cholera !

Il n'y a pas d'autres solutions parfois...enfin c'est ce qu'indique les mouvements de la guérilla, si l'UA se retire de la Somalie, ne soyez pas surprit si les Shababs reprennent le contrôle de Mogadishio...

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Il n'y a pas d'autres solutions parfois...enfin c'est ce qu'indique les mouvements de la guérilla, si l'UA se retire de la Somalie, ne soyez pas surprit si les Shababs reprennent le contrôle de Mogadishio...

Jolie la stratégie.... Si les TI reprenent le controle de la somalie, ont promet plus de pirates, en clair le message envoié au Occidentaux, c'est foutez nous la paix et vous aurez plus de probleme avec les pirates, chassez nous et ils reviendront....  Et comme le commerce mondiale maritime vaut enormement plus qu'un pays islamiste du tiers monde, le calcule sera encore une fois vite fais...

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Ouep, quelques MOAB russes de 15t sur les zones côtières et on entendrait plus parler de pêcheur somalien pour les dix prochaines années à venir... Ca nous laisserait le temps de nous faire un petit corridor  protéger par des mines marines, après la Somalie n'a pas besoin d'eaux territoriales et puis c'est un sacrifice pour le bien général... Vu qu'il n'y a pas d'état central, il ne peut revendiquer des eaux territoriales et encore moins faire valoir son droit.  :P

Sinon pour les soldats, je ne parle pas d'envoyer cent mille hommes... Quelques centaines tout au plus dans diverses opérations coup de poing pour vitrifier les nids de rats et napalmer ceux qui tentent de quitter le navire. Après avoir dégommé quelques couvains de la sorte il n'y aurait plus besoin de se déplacer...

Quand à la fin de la piraterie avec l'arrivée des islamistes... Mouais... Je dirai plutôt une baisse des profits pirates pour arroser des dignitaires locaux et puis point barre. L'avantage c'est que s'ils prennent le pouvoir, on pourra les tenir pour responsables des actes de piraterie et leur en donner pour leur argent.  :P

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