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Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale


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D'autre part, l'auteur estime que ce n'est pas très malin de la part des Etats-Unis car cela pourrait inciter la Chine à changer sa politique actuelle qui est de ne pas effectuer de survols par des avions militaires des îles Senkaku administrées par le Japon en mer de Chine orientale.

Sans faire de complotisme ce peut être le but : voir si la Chine réagit.

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L'auteur présente la thèse suivante :

 

Le 20 mai l'avion Poseidon de l'US Navy a survolé la verticale d'une installation chinoise sur le récif Fiery Cross.

 

La Chine a le droit de construire des installations sur des hauts fonds immergés, dès l'instant qu'ils se trouvent dans la zone économique exclusive de 200 milles nautiques autour d'un îlôt émergé administré par la Chine.

 

Grâce notamment à l'administration par Taïwan de l'îlot Itu Aba/Taiping et au principe de la Chine une et indivisible, l'ensemble des îles Spratleys est dans la zone économique exclusive chinoise.

 

Les avions militaires de Taiwan peuvent donc survoler librement la Chine continentale je suppose ..... puisque la Chine est une et indivisible ... il faudrait essayer pour voir ....

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Les avions militaires de Taiwan peuvent donc survoler librement la Chine continentale je suppose ..... puisque la Chine est une et indivisible ... il faudrait essayer pour voir ....

 

Elle est bonne !  :lol:  ;)

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Le Président des Philippines a prononcé un discours au Japon le 3 Juin et associe la Chine à l'Allemagne nazie de la 2nd guerre mondiale. Il demande également aux Etats Unis d'intervenir directement "en prenant ses responsabilités de super-puissance".

Le porte-paroles du Ministère chinois des affaires étrangères proteste et demande aux Philippines d'abandonner les illusions et de revenir à la table de négociation bilatérale.

 

La comparaison est évidemment ridicule.

 

Cela dit, la politique étrangère du gouvernement chinois gagnerait probablement à être revue : effrayer suffisamment ses voisins pour les amener à se regrouper, avec le Japon comme chef de file local et les Etats-Unis en chef de file distant n'est pas un résultat satisfaisant pour la Chine.

 

Benigno Aquino est en visite au Japon notamment pour commencer les pourparlers pour un accord de technologie de défense avec Tokyo :

 

 

During Aquino's state visit, Tokyo and Manila are likely to agree to start talks on a framework for the transfer of defense equipment and technology, the latest move by Abe to beef up ties with Asian nations facing China's naval ambitions.

 

 

Les commentaires du porte-parole du MAE chinois, qui, au-delà des évidentes protestations qu'appelait la comparaison faite par Aquino, en a appelé à "abandonner (leurs) illusions et se repentir" ainsi qu'à se limiter au bilatéral pour tenter de résoudre la dispute, ne sont pas de nature à aider.

 

Se regrouper pour peser plus facilement sur la Chine, tenter d'attirer les EU dans l'équation, c'est précisément pour éviter le bilatéral dont chaque pays concerné semble être convaincu qu'il lui est trop défavorable. Et si cela fait consensus, n'est-ce pas le signe qu'il existe effectivement une tendance du gouvernement chinois à abuser de sa puissance pour imposer ses intérêts ? Ce n'est pas appeler au cadre bilatéral qui peut servir à grand chose, c'est plutôt démontrer que la Chine "se retient" d'abuser du rapport de force dans le cadre bilatéral.

Modifié par Alexis
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La Chine semble avoir repris le contrôle effectif de l'îlot "Luconia Shoals" dans les Spratleys, qui est contrôlé par la Malaisie précédemment.

China Coast Guard vessel found at Luconia Shoals

by Jenifer Laeng, reporters@theborneopost.com. Posted on June 3, 2015, Wednesday

MIRI: China has been detected encroaching on Malaysian waters at the Luconia Shoals, which are known as Gugusan Beting Patinggi Ali, located just 84 nautical miles from the coast here.

It is understood that a Chinese Coast Guard vessel has been anchored in the area for about two years.

“I had a meeting with the TLDM, MMEA, Wisma Putra and MKN (National Security Council) today (yesterday) with regards to the security of the South China Sea and the movement of illegal foreign fishermen there,” Minister in the Prime Minister’s Department Datuk Seri Shahidan Kassim told a press conference at Miri Airport yesterday.

“With regards to the Gugusan Beting Patinggi Ali issue, we know that there is intrusion in the area, which is why we sent the TLDM (navy) and MMEA (Malaysian Maritime Enforcement Agency) to monitor the area 24/7 to ensure the sovereignty of the country.”

He pointed out that all foreign vessels would normally just pass through the area as they cannot anchor or stay in the area without permission.

He explained that one of the areas within Gugusan Beting Patinggi Ali had become a small island, which resulted in many parties being interested in it, possibly with the intention of encroachment.

Shahidan stressed that the area belongs to Malaysia and that the government will do whatever it takes to protect and defend Malaysian waters in the South China Sea from being encroached on by intruders or unlicensed foreign fisherman.

On illegal foreign fishermen and Suluk immigrants, Shahidan said the government viewed the matter seriously with the MMEA and navy collaborating on addressing the issue.

He said Sibuti member of parliament Ahmad Lai Bujang had highlighted the issued in Parliament.

“We will take action against illegal fishing boats that encroached on our waters because foreign fishermen’s boats are not allowed here,” he said.

Meanwhile, Shahidan suggested the area be developed for tourism as according to him the beautiful and crystal clear waters there are much better than at islands in the Maldives.

“I have recommended to the Ministry of Tourism and the Ministry of Tourism Sarawak for this place to be developed as a tourism attraction,” he said.

Gugusan Beting Patinggi Ali is one of the largest and least known reef complexes in the South China Sea.

Un navire de garde-côtes chinois, immatriculé 1123, photographié par un avion de patrouille maritime malais près de l'atoll.

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A la marée haute, l'atoll est long de 60m et large de 10m.

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Une étude du gouvernement malais sur les ressources naturelles autour de cet atoll de corail.

http://www.fri.gov.my/friswak/publication/luconiafri.pdf

Henri K.

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Fin Mai début Juin, l'avancement de remblaiement dans 3 atolls de corail chinois :

Fiery Cross Reef - la fortification des contours se termine, la construction de la piste de 3000m continue.

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Subi reef - le remblaiement au Nord se termine, ça continue vers le Sud.

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Mischief reef

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Quelques photos pour montrer comment les travaux de remblaiement sont faits.

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Henri K.

Modifié par Henri K.
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Le 6 Juin 2015, 21 navires de garde-côtes taïwanais et 4 hélicoptères ont participé à l'exercice de démonstration à l'extérieur du port de Kaohsiung.

Durant cet exercice, le Président taïwanais ont annoncé l'admission au service actif de 2 navires de patrouille de 3000t, qui renforceront la capacité du Taïwan à défendre l'intérêt maritime du pays dans la mer de Chine méridionale. L'un des plus grands îlots dans les Spratleys est contrôlé par le Taïwan aujourd'hui.

http://www.cga.gov.tw/GipOpen/wSite/ct?xItem=85449&ctNode=650&mp=999

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Henri K.

Modifié par Henri K.
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D'après le site du groupe naval CSSC, un nouveau navire de patrouille de l'Administration de pêche, d'un déplace PC de 1764t, est admise au service actif.

13 navires de la même classe ont été commandés et sont construits dans 4 chantiers navals différents en Chine.

http://www.cssc.net.cn/component_news/news_detail.php?id=18357

Henri K.

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Venant de Forbes, c'est fort comme ton. En revanche la dernière remarque est bonne.

President Aquino Should Shut-Up On South China Sea: China Is Not Nazi Germany! -- The Philippines Has Other Priorities

Jean-Pierre Lehmann

CONTRIBUTOR

The situation in Asia Pacific generally and in the South China Sea in particular is explosive. There are several actors and tensions involved, including between the Philippines and China. When last year Philippines President Benigno Aquino compared China’s stance in the South China Sea to that of Nazi Germany’s annexation of the Sudetenland in Czechoslovakia before the outbreak of World War II, it was inappropriate, irresponsible and inflammatory. To have done so again, in a speech in Tokyo on Wednesday 3rd June (see illustration below), borders on the incredulous. Aquino should shut up.

For starters the dynamics of the South China Sea are extremely complex. I recently read The South China Sea by Bill Hayton, sub-titled, The Struggle for Power in Asia. It is absolutely outstanding, fascinating, based on extensive research and very well-written. It underlines in detail the immense historical, legal, economic and environmental complexities that the South China Sea poses. To compare the South China Sea to the Sudetenland displays amazing ignorance, worrying on the part of the head of State of one of the countries concerned. The situation requires cool-heads, not saber-rattling hot-heads. Had he read Bill Hayton’s work Aquino would not have made such asinine remarks. The comparison of Nazi Germany and China is absurd and bears no scrutiny. Xi Jinping is no Hitler and the South China Sea is not the Sudetenland.

As inappropriate, irresponsible and inflammatory as the comparison was in the first place, repeating it in Tokyo in the presence of hawkish Japanese Prime Minister Shinzo Abe is like bringing a match to one of the Asia Pacific’s potentially most explosive power kegs. Abe has been energetically revisionist in his approach to the history of Japan’s wars and invasions of China. Calling the Chinese Nazis will obviously delight one who wants the world to forget that actually in World War II Nazi Germany was Japan’s close ally.

Had Aquino read a bit more history he would have found that it was the Japanese, not the Chinese, who invaded and occupied the Philippines from 1942 to 1945, who killed, tortured and raped – and forcibly recruited thousands of Philippine women as sex slaves, what the Japanese euphemistically call “ianfu” (comfort women), into Japanese military run brothels (see illustration below). It was also the Japanese, not the Chinese, who ordered the 1942 Bataan Death March, in which thousands died from exhaustion, starvation, malaria and maltreatment. The Chinese died in the millions, both soldiers in battlefields and innocent civilians, seeking to prevent the world (including the Philippines) from being dominated and ruled by the Japan-Nazi Germany alliance.

Perhaps Aquino’s intention in making his inflammatory populist remarks was in the hope of distracting the attention of the Philippino people away from the poor economic and governance performance of the country’s leadership and elites over decades. The Philippines is an extreme case of a country with very high promise – estimated by the World Bank in the 1950s, among others, to become the star economy of East Asia – and abysmal performance. Aquino’s attitude to China may be one of unhealthy envy. In 1980 the Philippines GDP per capita ($1,868) was six-times that of China ($302); by this year China’s ($13, 800) is four-times that of the Philippines ($4,062). (source: IMF) Need one say more?

Henri K.

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Vietnam sends message to China with bid to buy fighter jets and drones

Acquisitions would further militarise the territorial dispute in the South China Sea, where Beijing has reportedly been building up its presence.

Vietnam is seeking to upgrade its air defences by acquiring western fighter jets and drones, a move which would further militarise a dispute with Beijing over territorial claims in the South China Sea.

Hanoi is speaking to European and US contractors to buy jets, patrol planes and unarmed drones, Reuters reported on Friday.

Several countries claim islands and surrounding waters in the South China Sea, including Malaysia, Brunei, Vietnam, Taiwan and the Philippines. China claims most of the area. The naval corridor is an important shipping route and the region is thought to have oil and gas reserves.

Industry sources told Reuters that Vietnam was in discussions with Swedish defence contractor Saab, the European multinational Eurofighter, the defence wing of Airbus and US firms Lockheed Martin and Boeing. The companies and the Vietnamese foreign ministry did not confirm reports.

Carl Thayer, an analyst on the South China Sea at the Australian Defence Force Academy, said Vietnam already has Russian Sukhoi Su-27 and Su-30 fighter jets but its air force is in need of an upgrade.

“Vietnam badly needs modern maritime reconnaissance aircraft to patrol its vast maritime domain,” he said. “Reports that Vietnam has canvassed widely with European and American defence contractors fits its profile of extensive market research and bargaining for the best package deal.”

Vietnam spent $3.4bn (£2.2bn) on defence in 2013, according to the Stockholm International Peace Research Institute, and has close to half a million ground forces. Ian Storey, from Singapore’s Institute of South East Asian Studies, said Vietnam wants to reduce its military dependence on Moscow before the Chinese government puts pressure on Russia to reduce weapons sales.

“Although Hanoi knows that its military will always be outnumbered and outgunned by China’s, a strong navy and air force provides it with a limited deterrence and, if push comes to shove, the ability to give China a bloody nose in battle,” Storey said.

China has reportedly started building up its military presence on islands artificially created by land reclamation. On Monday, the secretary of the Australian defence department, Dennis Richardson, said Beijing’s rapid claim on contested islands “dwarfs what the other claimant states have done”.

The South China Sea disputes have already led to altercations. In May, Chinese and Vietnamese ships collided as Beijing tried to set up an oil rig. Vietnam released footage of a Chinese ship ramming and sinking a Vietnamese fishing boat.

Countries in the region have also tried to boost their claims to islands by constructing houses, schools and medical centres on them. The Ho Chi Minh City government’s website in Vietnam said that 180 citizens will be able to join a six-day tourism, fishing and seafood cruise to the contested Spratly archipelago this month.

It called the promotion “the big trip of your life, reviving national pride and citizens’ awareness of the sacred maritime sovereignty of the country”.

Vietnam launches 'sovereignty' cruise to South China Sea islands

In special promotion, 180 Vietnamese will see parts of Spratly archipelago, a move likely to stoke dispute with China over South China Sea sovereignty

Vietnam is offering scores of patriotic citizens the holiday of a lifetime with a cruise to some of Asia’s most hotly contested islands, in a move likely to stoke its simmering dispute with Beijing over South China Sea sovereignty.

In a special US$800 promotion offer, 180 Vietnamese will get to see parts of the disputed Spratly archipelago later this month and take part in night fishing, visit a lighthouse and enjoy local seafood.

High-rollers will have VIP hotel rooms and can fly in on their private helicopters, according to the Ho Chi Minh City government’s website.

The elaborately worded offer is for a six-day cruise that will visit two reefs and two islands in the Spratlys, or Truong Sa in Vietnamese, which the country has occupied for some time despite rival claims.

It makes little attempt to disguise its political flavour, and comes as Vietnam pursues a bolder agenda in pushing its claims in the face of China’s own growing assertiveness.

“Travelling to Truong Sa ... means the big trip of your life, reviving national pride and citizens’ awareness of the sacred maritime sovereignty of the country,” the promotion said.

“Tourists will no longer feel Truong Sa as far away, the blue Truong Sa ocean will be deep in people’s hearts.“

Vietnam, the Philippines, Brunei and Malaysia each compete for jurisdiction of the Spratlys with China, which claims nine-tenths of the South China Sea, a vital global shipping lane with potentially vast energy reserves.

The cruise mirrors those offered by China on ships like its “Coconut Princess“, and illustrates a growing civilian presence in the South China Sea as countries vie to cement their competing claims.

China has been criticised for extensive reclamation work and moves to turn submerged rocks into man-made structures. The United States last week said Beijing had placed mobile artillery systems in contested territory.

Despite close party-to-party ties with Communist neighbour China and nearly $60 billion of annual trade, analysts say Vietnam has taken a harder line since a fresh territorial row erupted last year and wants to boost diplomatic and military alliances.

Its media ran news last month of the opening of a new school on the Spratlys, and Vietnamese troops stationed there joined counterparts from the Philippines in a soccer match.

The cruise is a trial run ahead of Vietnam’s tentative plans to put the Spratlys on its tourism map, including scheduled passenger flights, possibly this year.

The description reads like a brochure for a Caribbean holiday.

“See 300 species of coral creating wonderful reefs in sparkling colours, in ravishing, fantastic beauty,” it says. “Watch the sunrise over the ocean, and say goodbye to the sunset in the evening amid the immense sky and sea.”

Henri K.

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La dernière fois que Vietnam et Chine étaient en guerre en 1979, c'était Pékin qui avait voulu "donner une leçon" à Hanoi, mais qui s'est retiré au bout de quelques semaines après avoir subi des pertes très lourdes. Le Vietnam avait lui aussi subi de lourdes pertes, mais avait réussi à "convaincre" la Chine de retirer sa force d'invasion.

 

Le résultat serait peut-être différent aujourd'hui que la Chine est nettement plus industrialisée et armée que le Vietnam. Reste que les Vietnamiens ont gagné de haute lutte une réputation de "durs à cuire", que ne nieront ni les Français d'il y a deux générations, ni les Américains et les Chinois d'il y a une génération.

 

Il est sans doute prudent de ne pas "tenter le diable", et il faut souhaiter que Pékin n'en vienne pas là.  :mellow:

Modifié par Alexis
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Si Pékin se limite à des affrontements sur mer et dans les airs, on voit mal comment l'esprit du vietmin et du vietcong pourront sauver les vietnamiens. Y a peu de possibilité de guérilla et de résistance acharnée sur mer et dans les airs.

Modifié par Chaps
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Je crains énormément pour la communauté chinoise au Vietnam dans le cas d'un affrontement entre les deux pays. Il y a une sorte de racisme de la part des vietnamiens envers les chinois qui conduit déjà à des émeutes (spontanées ou organisées?) de type pogrom lors de simple annonces de difficultés dans les relations entre les deux pays.

 

Les vietnamiens ne pourront pas gagner, à mon avis. Mais au jeu du plus con, ils peuvent aller très loin avec les chinois. La mer est un milieu bien moins technologique que le ciel... mais la technicité de l'armée vietnamienne est également en augmentation, notamment avec les aides étrangères.

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La dernière fois que Vietnam et Chine étaient en guerre en 1979, c'était Pékin qui avait voulu "donner une leçon" à Hanoi, mais qui s'est retiré au bout de quelques semaines après avoir subi des pertes très lourdes. Le Vietnam avait lui aussi subi de lourdes pertes, mais avait réussi à "convaincre" la Chine de retirer sa force d'invasion.

 

Le résultat serait peut-être différent aujourd'hui que la Chine est nettement plus industrialisée et armée que le Vietnam. Reste que les Vietnamiens ont gagné de haute lutte une réputation de "durs à cuire", que ne nieront ni les Français d'il y a deux générations, ni les Américains et les Chinois d'il y a une génération.

 

Il est sans doute prudent de ne pas "tenter le diable", et il faut souhaiter que Pékin n'en vienne pas là.  :mellow:

Faut pas non plus plaquer un schéma général sur un "moment" passé: qu'un pays et une ou deux générations puissent fournir ce genre d'effort sacrificiel est une chose, qu'ils soient capables par nature de le faire à tout moment en est une toute autre. Et on ne bénéficie pas toujours d'un adversaire aussi incompétent que l'était l'armée chinoise en 1979. La Chine a fait des pas de géant depuis, et les forces vietnamiennes ne sont plus celles de 1979, mais celles d'un régime bien installé (pas forcément très efficace et un peu trop bien installé), endurcies par des décennies de guerre, d'effort et de sacrifice, avec une génération d'officiers aguerris. Il en faut beaucoup plus pour recréer les conditions d'un tel moment. Surtout face à un tel différentiel de capacités. 

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Je crains énormément pour la communauté chinoise au Vietnam dans le cas d'un affrontement entre les deux pays. Il y a une sorte de racisme de la part des vietnamiens envers les chinois qui conduit déjà à des émeutes (spontanées ou organisées?) de type pogrom lors de simple annonces de difficultés dans les relations entre les deux pays.

 

Les vietnamiens ne pourront pas gagner, à mon avis. Mais au jeu du plus con, ils peuvent aller très loin avec les chinois. La mer est un milieu bien moins technologique que le ciel... mais la technicité de l'armée vietnamienne est également en augmentation, notamment avec les aides étrangères.

 

Le mois dernier j'étais au Vietnam, Hanoi, Cao Bang, Sapa, Hué, HCMV, touça touça... J'avais pas le temps de passer par DBP mais ce sera pour une prochaine fois.

Si dans tous les musées du pays il est rappelé les multiples batailles gagnées et perdues contre la Chine au cours de ses 2000 dernières années, les périodes d'occupation et autres, c'est dans la rue autour d'un verre qu'on comprend que pour pour l'homme de la rue, la Chine est un ennemi héréditaire. Par contre je n'ai jamais trouvé personne qui me dise qu'il voudrait la guerre, même pour récupérer les terres perdues dans les années 80. C'était plus vivons en bons voisins vu qu'on n'a pas le choix, mais vient pas me chercher des crosses.

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une guerre contre le VN mettrait la Chine au banc par les pays riverains .. les souderait définitivement contre le géant.

Au niveau économique se serait un désastre pour la Chine et la meilleure façon de se voir contrecarrer  sa volonté d'expansion par l'Inde, les USA et le Japon. Le Vietnam trouverait beaucoup d'amis pour faire en sorte que le conflit se prolonge sauf si la chine arrête les frais.... option desastreuse pour l'opinion publique chinoise à mon sens.

 

Mais il a y peut etre des faucons optimistes à Pékin qui pensent que ce serait une ballade militaire ? qu'en pense HK...

Modifié par Zarth Arn
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Attention, car rien n'indique si le Vietnam se retrouvait en guerre, elle aurait un véritable soutient des autres pays qui ont des revendications sur les spratleys, ceci pourraient avoir trop peur de s'engager.

 

Ils auront probablement un soutient de tous ceux qui auront un intérêt à voir la Chine trébuchet, mais de quel ordre, personne ne le sait, pas plus que l'on peut être sur que le Vietnam accepterait une aide US par exemple.

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Ils auront probablement un soutient de tous ceux qui auront un intérêt à voir la Chine trébuchet, mais de quel ordre, personne ne le sait, pas plus que l'on peut être sur que le Vietnam accepterait une aide US par exemple.

 

Pour moi là bas ça a été un choc. Certes le parti au pouvoir s'appelle Parti Communiste, mais rien de l'organisation de ce pays n'est communiste. Nous nous apprenons ça avec les grande politique de l' "american endigment", alors qu'eux seraient plutôt, tel que je l'ai compris, nationalistes. Ils s'allient avec qui veut le soutenir contre les forces qui l'occupent ou qui divisent le pays. Or le seul sponsor contre les Français puis les Américains étaient (la Chine puis) l'URSS.

Dès la fin de la guerre, ils auraient d'ailleurs tenté de se rapprocher des US, qui leur aurait préféré la Chine...

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Ils auront probablement un soutient de tous ceux qui auront un intérêt à voir la Chine trébucher, mais de quel ordre, personne ne le sait, pas plus que l'on peut être sur que le Vietnam accepterait une aide US par exemple.

Le VIetnam accepte déjà l'aide américaine, qui fournit gratuitement des navires et formations aux garde-côte. J'ai croisé un côtre vietnamien flambant neuf cette année.. il me semblait fortement avoir un look US.

Exemples rapides de google:

http://www.defensenews.com/story/defense/policy-budget/budget/2015/06/01/us-providing-vietnam-18m-in-coast-guard-vessels/28290871/

http://www.voanews.com/content/us-helping-to-strenghten-vietnamese-coast-guard/2630754.html

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US struggles for strategy to contain China’s island-building

June 7, 2015 4:14 am

Charles Clover in Beijing and Geoff Dyer in Washington

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China’s efforts to dredge new land on remote coral atolls in the South China Sea have left the US struggling to come up with a response.

For Washington, Chinese land-creation has helped make allies of former adversaries now fearful of military domination by an assertive China. The latest example was the trip to Vietnam last week by Ashton Carter, US defence secretary, who pledged US patrol craft to the Vietnamese navy.

But there is a limit to how far countries in the region are willing to present a united front to China, which has reclaimed 2,000 acres of land in the past 18 months, far outstripping all other claimants combined, according to Mr Carter. The Obama administration is also unsure about how strongly it should push back against what US officials see as a long-term Chinese plan to control the region’s waters.

China claims 90 per cent of the waters of the South China Sea, a position contested by neighbours including Vietnam, Malaysia and the Philippines. But the Obama administration is increasingly finding itself in the uncomfortable position of taking the lead in efforts to confront Beijing, while stumbling in diplomatic action to establish consensus in Southeast Asia on what to do.

“The obvious frustration for the US is that all the Southeast Asian countries, with the possible exception of the Philippines, do not want to make a choice between China, their main trading partner, and the US, the main provider of security in the region,” says Euan Graham of the Lowy Institute in Sydney.

The second problem is that each of these countries has occupied its own islands, and some are doing their own land reclamation. At the Shangri-La security summit last month Mr Carter called on all parties to stop land reclamation. Last year a similar appeal by the US went unheeded by all but the Philippines, and subsequently collapsed.

Other diplomatic efforts include a common “code of conduct” among the members of the Association of Southeast Asian Nations — four of which have claims in the South China Sea — which would put a commitment not to reclaim land in legally binding language and place additional diplomatic pressure on China.

Asean is split between those countries that do not have claims, which are more China-friendly, and those that do. Meanwhile, China is seeking to deal separately with each claimant.

“In crude terms some might say they are doing divide and rule,” says Ong Keng Yong, former Asean secretary-general and now deputy chairman of the S Rajaratnam School of International Studies in Singapore.

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Meanwhile, as China builds up its islands, others such as Vietnam and the Philippines continue their own island-building efforts. “They are all busy creating facts on the ground, so to speak,” says Mr Yong. “They are all creating a position for future bargaining.”

The Philippines, Malaysia and Brunei each claim some of the Spratlys, while China, Taiwan and Vietnam claim the whole chain. Vietnam occupies many more islands than China does.

However, China’s dredging efforts, which appear to be aimed at creating military facilities including a 3km runway capable of handling fighter jets, dwarfs the others. US analysts fear the next step is for China to claim airspace over the South China Sea by declaring an air defence identification zone once the runway is finished.

“The fear is that China will turn the Sea into a Chinese lake,” says Rajeev Ranjan Chaturvedy of the Institute of South Asian Studies in Singapore.

Faced with such a prospect and indecision among its friends, US officials admit they need to do more to challenge Chinese muscle-flexing, but there is no consensus yet within the Obama administration about how to respond.

Washington recently raised the temperature in the South China Sea by inviting a CNN crew on board a surveillance flight over islands claimed by China, and broadcasting radio challenges by Chinese military on the ground.

Beyond that, the administration is considering conducting what are known as “freedom of navigation” exercises where it would send warships into the waters around the reclaimed Chinese land features. The objective would be not to contest the specific territorial claims, about which the US says it remains neutral. Instead, the US would be showing that it does not recognise the sandbanks as islands with their own territorial waters. Under international law, nations control 12 nautical miles around islands and coasts.

However, the concern within the administration is that an overly aggressive US response could escalate tensions, alienate allies and partners in the region or even lead to an altercation with Chinese naval vessels.

Bonnie Glaser of the Center for Strategic and International Studies in Washington says that while freedom of navigation patrols do not hinge on “buy in” from regional powers, broader diplomatic efforts do.

“It’s important for the US to have support for its actions in the South China Sea, if not from all Asean members then from a key core group,” she says. “In the absence of adequate consultations, diplomatic initiatives fail.”

But such co-operation remains a distant goal, says Mr Graham. “Southeast Asia for the US is something of a fickle audience because no one wants to get too far out in front — everyone has a different idea of the sweet spot they’d like to occupy between the US and China.”

Additional reporting by Michael Peel

Henri K.

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Le Chef d'état major adjoint de l'armée chinoise est aux Etats Unis actuellement. Dans la discussion avec le Secrétaire de la défense des Etats Unis Ashton Carter, FANG a demandé aux Américains de réduire le nombre des opérations militaires dans la mer de Chine méridionale.

http://youtu.be/IYFOeit8-1E

Henri K.

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