loki Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 A marquer le terrain : c'est de la diplomatie "musclée" où l'envoi de 2 navires de guerre sert à monter sa résolutionOn appelait ça dans le passé la "politique de la canonnière" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 Je pose cette question aux spécialistes de se forum sur les relations internationales : que cherche les Russes en envoyant deux navires de guerre ? Montrez que la Russie demeure, malgré l'évolution de Poutine dans sa position, un interlocuteur nécessaire sur la scène internationale ? [si vous agissez ainsi vis-à-vis de la Syrie, c'est seulement parce que nous avons bien voulu donner notre accord...] Pour asseoir le statut d'acteur important dans la région ? Récupérer quelques données, informations, signatures ? Les raisons se combinent, probablement... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) La Syrie est la tête de pont de la flotte de mer noire russe, sans elle cette flotte est uniquement fluviale... L'intérêt réel de la Russie est là. Pour nuire, les Russes et les Chinois peuvent envoyer des renseignements aux Syriens aussi, ces 2 grandes puissances spatiales ont des moyens de surveiller sans interruption nos mouvements. Ces renseignements vont permettre à la Syrie de bien préserver son potentiel de guerre, forçant ainsi l'Occidental à soit s'impliquer plus profondément à savoir envoyer les troupes au sol, soit se contenter d'armer les rebelles mais auquel cas ça tournera en faveur du pouvoir en place car potentiel de guerre bien préservé. Nous on est dans une situation en réalité pas confortable, on y va mais on a peur de se faire coincer trop loin dans cette guerre où on n'a pas vraiment le soutien d'opinion, on n'y va pas on perdra notre crédibilité comme on s'est coincé tout seul par nos paroles... En clair, le pour et le contre n'est pas fini, on manque de détermination. Henri K. Modifié le 29 août 2013 par Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiwi de fer Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) Si on part sur une privation de l'espace aérien syrien(un peu a la Libyenne, mais en respectant la notion du terme) ,sa veut dire que si Bashar fait pas décollé ces avion et hélico ,il ne risque rien c'est ça ? Ensuite les avion occidentaux partirait de méditerrané ? Ce qui voudrait dire que si les occidentaux ne viole aucun espace aérien et que ni la Turquie ,ni Israël ;ni le Liban ,ni la Jordanie ,ni l'Irak n'ouvre leur espace aérien(pour le moment seul le Liban et la Jordanie se sont opposé a ouvrir leur espace aérien selon Henri.K) ,Bashar n'a qu'une bande de terre de 150km a défendre... Modifié le 29 août 2013 par Kiwi de fer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
leclercs Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 L'envoi de deux bâtiments russes peut poser des soucis: comment réagiront-ils si des avions, missiles et autres commencent à voler dans leur voisinage immédiat?, et d'autre part comment réagiront les navires et appareil occidentaux, pris dans leurs radars alors qu'ils seraient dans des missions de combat? ce pourrait être une source d'erreurs dont les conséquences pourraient être difficiles à gérer. En tout pour gêner l'occident on ne peut pas mieux faire qualitativement parlant... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) La base navale russe de Tartous est symbolique: c'est un petit quai qui ne peut accueillir que des toutes petites unités (et en fait très peu de ces unités), n'a aucune capacité de soutien d'une vraie task force, et l'accès à cette base n'est pas garanti puisque les mêmes blocages restent pour la flotte russe (les Détroits turcs, la Baltique... ): ce n'est pas "l'accès aux mers chaudes" cher à la politique extérieure de la Russie. La Syrie en revanche est la tête de pont, ou plutôt la plate-forme de la Russie au Moyen Orient; son ticket d'entrée à la table de certaines négociations. Le problème présent pour l'occident est qu'il est forcé de trouver un moyen crédible d'agir en rétorsion de l'usage d'armes chimiques (c'est même assez important pour maintenir la barrière à l'usage de telles armes); la question de la guerre civile en Syrie est au second plan par rapport à ce seuil, mais de fait, de par les limites pratiques à ce qu'une action militaire et diplomatique/politique peut produire (en l'état des moyens et technologies disponibles, en l'état des tactiques politiques possibles dans ce cas), les deux questions sont dans une certaine mesure jointes. Là, le problème de la pure rétorsion est que personne ne veut remplacer le régime syrien parce qu'il n'y a absolument rien d'autre pour le remplacer, aussi détestable qu'il soit, aussi incompatible qu'il soit (en l'état) avec les axes politiques occidentaux désormais (à moins qu'il trouve le moyen en interne de se "réformer", au moins pour la forme): il n'y a aucune force politique organisée en face (enfin aucune qui soit à moins de mille années lumières d'être capable de présenter une alternative crédible et acceptable), aucune qui dispose de l'assise et des moyens de s'imposer, même régionalement et de "tenir" son carré de boue. Donc détruire le régime syrien est impossible de fait, et ce évidemment d'autant plus que d'autres, Russes et Chinois en tête, s'opposent catégoriquement à la chose et ont le coup de la Lybie en travers de la gorge. Comme leur principe fondamental de politique étrangère, outre l'intérêt national stricto censu, est la souveraineté des Etats/gouvernements sur leur territoire, et l'intangibilité des frontières, ça fait un package lourd. Et c'est précisément la posture qui a permis à Assad de reprendre la main: l'approvisionnement en munitions et soutiens divers n'a jamais cessé, et si on se focalise sur les munitions et le matériel militaire (plus des "conseillers" et cadres en grand nombre, voire des contingents de la part de l'Iran/du Hezbollah), on oublie aussi les apports de nourriture et de produits de première nécessité. Pour un pays dont une bonne part de la production économique a tout simplement cessé, de même que toute circulation de biens, c'est capital: avoir de la bouffe et autres commodités (eau potable ou moyens d'en avoir, produits médicaux/soutien médical....) à distribuer, c'est avoir: - les moyens d'assurer un minimum les prestations d'un Etat dans certaines zones - les moyens de promettre ces prestations à ceux qu'on peut encore rallier - les moyens d'attirer certains pans de population à soi - les moyens de durer: faire durer la population qu'on garde avec soi, les moyens d'assurer le maintien en opération de son armée (et de garder sa fidélité) - les moyens de la crédibilité: ce soutien matériel ET le soutien de pays comme la Russie, l'Iran ou la Chine garanti pour le futur proche veut dire qu'on est un camp crédible non seulement aujourd'hui, mais aussi demain.... Quelle valeur ça a quand on cherche du soutien dans une population aux abois? Par comparaison, les différents groupes insurgés n'ont qu'un soutien limité et qui ne peut arriver de façon aussi régulière et soutenue, ne peut être centralisé de la même façon (donc produire des résultats analogues au niveau matériel -rationalisation-, militaire et politique -crédibilité); on oublie entre autre qu'une armée marche sur son estomac, ce qui est d'autant plus crucial dans un pays qui crève la dalle. Avoir la capacité de soutenir les opérations militaires est aussi crucial que celle d'avoir les moyens techniques de l'opération militaire; garantir un minimum de soutien aux populations (familles des soldats en tête) donne une assise encore plus solide. Et ce que ces mouvements reçoivent en armements a toujours été insuffisant, surtout en terme de types d'équipements envoyés, pour changer la donne du conflit (personne ne veut trop les voir avec de l'AA ou de l'AC trop sophistiqué). Que peuvent produire des frappes ciblées? Ca dépend de la quantité, mais un bon déversement de missiles pas trop mal ajustés peut sérieusement handicaper la capacité opérationnelle du régime, surtout sa capacité de coordination et d'opérations "en grand", soit un avantage énorme des armées structurées sur des mouvements insurrectionnels, surtout à base avant tout locale. Le point n'est pas de changer la donne fondamentale du conflit dans un tel cas de figure, mais, au mieux, de casser la tendance actuelle de l'évolution du front, au pire de foutre les chocottes aux personnels cadres de l'armée et aux dirigeants sur leur propre survie. Tape des centres de décision et de C3I, certaines infrastructures essentielles, des réserves et dépôts, voire certaines capacités militaires offensives (aviation dans ses aérodromes, concentrations de lanceurs....) peut, au moins momentanément, rétablir un relatif équilibre/amoindrir le déséquilibre, et redonner un peu d'espace aux insurgés pour qu'ils respirent. Le régime syrien ne peut pas remplacer rapidement et dans des quantités significatives des capacités à haute valeur ajoutée (officiers généraux compétents dans une armée ultra politisée, aviation, capacités radars et C3I....), donc les taper peut constituer une bonne réponse: ça ne menace pas le régime, mais ça casse une bonne partie de sa capacité à l'emporter, ou en tout cas à l'emporter rapidement. Toute la question est: qu'est-ce qui est suffisant dans cette gamme d'actions? Combien de missiles, combien de cibles? Ca, le timing et la façon de "vendre" la chose. Mais une intervention au sol, qui y croit? Ce serait la seule façon de trouver une solution SI ET SEULEMENT SI il y avait un "camp insurgé" organisé, crédible et acceptable à soutenir, ce qui n'est pas le cas (dans aucune de ces 3 catégories), ou un qu'on puisse avoir un espoir crédible de bâtir ou d'aider à bâtir, ce qui est encore moins le cas. Faute de ça, une intervention au sol est inutile, à moins de vouloir établir un "protectorat de Syrie" (pas vraiment un bon souvenir) et de l'occuper durablement. Et pour ce faire, une telle intervention demanderait quoi? L'équivalent de 5% de la population occupée/protégée environs, reste le ratio demandé; qui voudrait et pourrait fournir une pareille force? Les Européens peuvent pas (et ne veulent certainement pas), et les ricains auraient du mal (et veulent pas non plus). Sinon, créer une "zone sanctuaire" limitée en taille? Même ça réclamerait du monde, beaucoup plus de monde que quiconque est prêt à envoyer. Pour observer le débat tel qu'il a lieu aux USA, je trouve qu'on reflète bien mal l'urgence ressentie par les ricains pour agir: la Russie est toujours "l'ennemi", et le ton de nombreux médias est donc qu'il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds par Moscou. Et se faire "insulter" par un sous-potentat comme Assad est mal vécu, surtout chez les commentateurs et médias les plus populistes, tout comme l'arrivée d'armes chimiques sur le tapis énerve les "liberals" qui réclament aussi de taper. Les ricains sont très "généreux" avec l'emploi de la force, surtout des frappes, vu que politiquement, elles ne coûtent rien à un dirigeant, et que, à moins d'un engagement long au sol, l'action militaire ne "coûte" rien à la population (rien qui se ressente). Modifié le 29 août 2013 par Tancrède 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiwi de fer Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 L'envoi de deux bâtiments russes peut poser des soucis: comment réagiront-ils si des avions, missiles et autres commencent à voler dans leur voisinage immédiat?, et d'autre part comment réagiront les navires et appareil occidentaux, pris dans leurs radars alors qu'ils seraient dans des missions de combat? ce pourrait être une source d'erreurs dont les conséquences pourraient être difficiles à gérer. En tout pour gêner l'occident on ne peut pas mieux faire qualitativement parlant... Exactement ,très bonne analyse, si les navire russe se positionne au niveau de la cote et que la "coalition" :lol: agis dans le cadre d'un interdiction de survole ,et que les avion russe s'amuse a virevolté au dessus du sol syrien ,comment les avion de la coalition font différencié les avion Syrien des avions Russe(c'est les même ?!) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 29 août 2013 Auteur Share Posté(e) le 29 août 2013 Nous sommes bagués par la présence des inspecteurs de l'ONU, présence et mission selon moi absolument indispensables si l'on souhaite conférer à notre action un vernis de légalité internationale. Tant que le rapport n'est pas officiel toute action est prématurée ce d'autant plus qu'effectivement l'après-frappes est totalement obscur en terme de gain politique. Non seulement non risquons de favoriser l'établissement d'un régime totalement hostile à nos intérêts voir au pire d'un chaos à la "Mad Max" mais en plus si Assad est déposé par la force il y aura fort à parier que les popovs vont commencer à ruer dans les brancards. Bref, au delà des rodomontades viriles et des préoccupations humanitaires, dès qu'on commence à se servir de sa cervelle dans ce dossier il devient clair que justement rien ne l'est ... @Kiwi Pourrais-tu essayer, dans la mesure du possible, d'envisager dans un avenir proche de soigner un chouïa l'orthographe ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 Exactement ,très bonne analyse, si les navire russe se positionne au niveau de la cote et que la "coalition" :lol: agis dans le cadre d'un interdiction de survole ,et que les avion russe s'amuse a virevolté au dessus du sol syrien ,comment les avion de la coalition font différencié les avion Syrien des avions Russe(c'est les même ?!) Ca va pas changer grand chose. Ils envoient que deux navires. Donc si tu as un navire russe a un endroit le missile peu passer par un autre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 Nous sommes bagués par la présence des inspecteurs de l'ONU, présence et mission selon moi absolument indispensables si l'on souhaite conférer à notre action un vernis de légalité internationale. Tant que le rapport n'est pas officiel toute action est prématurée ce d'autant plus qu'effectivement l'après-frappes est totalement obscur en terme de gain politique. Non seulement non risquons de favoriser l'établissement d'un régime totalement hostile à nos intérêts voir au pire d'un chaos à la "Mad Max" mais en plus si Assad est déposé par la force il y aura fort à parier que les popovs vont commencer à ruer dans les brancards. Bref, au delà des rodomontades viriles et des préoccupations humanitaires, dès qu'on commence à se servir de sa cervelle dans ce dossier il devient clair que justement rien ne l'est ... @Kiwi Pourrais-tu essayer, dans la mesure du possible, d'envisager dans un avenir proche de soigner un chouïa l'orthographe ? Aurtaugraffe ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) A noter qu'après la Ligue Arabe, c'est l'organisation de la coopération islamique qui a déclaré qu'il fallait une intervention ferme en Syrie. Si après cela, il a y a des djihadistes qui déclare que la France se bat contre l'islam....... Concernant la problematique des navires russes, on a déjà connut cela en autre lors de la guerre du Kippour alors que les 2 superpuissances ravitailler leurs alliés respectif. Il y a eu des quasi collisions entre des navires de la 6eme flotte et ceux de l'escadre soviétique au point que les diplomates des 2 camps ont rappeller qu'il ne fallait pas visé les navires d'en face avec les systèmes de conduite de tir. Modifié le 29 août 2013 par collectionneur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 Le Pape et le Roi de Jordanie disent que "la négociation est la seule voie" ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiwi de fer Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 150km de littorale c'est peu ,et je ne suis pas sur que les navires russe apprécierait qu'un missile passe a 20km de leurs ponts...sans parlé des éventuels renforts russe. @Kiwi Pourrais-tu essayer, dans la mesure du possible, d'envisager dans un avenir proche de soigner un chouïa l'orthographe ? Aurtaugraffe ? Je peu toujours tenté ,mais la Dyslexie ,cela ne se soigne malheureusement pas...je te propose donc d'engagé une action en justice o prés de l'ONU ,contre mon horrible géniteur qui ma transmis génétiquement cette horrible "don" chose qui fait appartement souffrir énormément de gens sur ce forum. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 29 août 2013 Auteur Share Posté(e) le 29 août 2013 Si c'est une question de ce genre ... c'est autre chose ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 29 août 2013 Auteur Share Posté(e) le 29 août 2013 Les Jordaniens ont actuellement sur leur sol un squadron de F 16 américains en "manœuvres" depuis x semaines; il n'ont pas vraiment envie que les occidentaux se servent de leurs installations pour frapper leur voisin ... Bref c'est comme l'Arabie Saoudite en 2003 contre l'Irak: "allez jouer plus loin" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 A mon avis les Arleigh Burke font surtout du renseignement et de la presence "diplomatique", leurs tomahawk ne traiteront que les objectifs peripheriques (SAM, AAA, entrepots) pendant que les frappes les plus critiques viendront des B2 (BA, QG et C4I) . A part un tir symbolique de Scalp par rafale et de tomahawk par trafalgar, je ne vois pas la France et la GB faire autre chose que du soutient (renseignement/logistique). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 150km de littorale c'est peu ,et je ne suis pas sur que les navires russe apprécierait qu'un missile passe a 20km de leurs ponts...sans parlé des éventuels renforts russe. Je peu toujours tenté ,mais la Dyslexie ,cela ne se soigne malheureusement pas...je te propose donc d'engagé une action en justice o prés de l'ONU ,contre mon horrible géniteur qui ma transmis génétiquement cette horrible "don" chose qui fait appartement souffrir énormément de gens sur ce forum. tu peux aussi activer le correcteur orthographique de ton navigateur et la vie sera déjà moins compliquée... ou taper un brouillon sur un traitement de texte type word, et là même les fautes de grammaires disparaitront par paquet de 10... ce qui donne par exemple 150km de littoral (avec un e tu parles d’œnologie) c'est peu, et je ne suis pas sûr que les navires russes apprécient qu'un missile passe à 20km de leurs ponts...sans parler des éventuels renforts russes. Je peux toujours tenter, mais la Dyslexie, cela ne se soigne malheureusement pas...je te propose donc d'engager une action en justice auprès de l'ONU, contre mon horrible géniteur qui m’a transmis génétiquement cette horrible "don" chose qui fait appartement souffrir énormément de gens sur ce forum. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) À un niveau strictement syrien des frappes symboliques vont surtout comme le souligne Tancrède réduire la capacité de coordination des loyalistes (et encore pas garanti). Cela risque surtout de prolonger le conflit en ramenant les parties à égalité et donc paradoxalement contribuer à une situation où l'emploi de non conventionnel s'en retrouverait plus "urgent". Cette considération indépendamment du fait qu'une inaction aboutirait à créer une jurisprudence en faveur du gazage de civils. Il n'y a vraiment aucune bonne solution : toute action vient entériner de facto un comportement inadmissible au regard du droit actuel. Soit c'est l'emploi de chimique, soit c'est un clou de plus dans le système onusien des mandats + un soutien bien plus direct à des djihadistes à l'idéologie internationaliste... Modifié le 29 août 2013 par Chronos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) mon avis les Arleigh Burke font surtout du renseignement et de la presence "diplomatique", leurs tomahawk ne traiteront que les objectifs peripheriques (SAM, AAA, entrepots) pendant que les frappes les plus critiques viendront des B2 (BA, QG et C4I) . A part un tir symbolique de Scalp par rafale et de tomahawk par trafalgar, je ne vois pas la France et la GB faire autre chose que du soutient (renseignement/logistique). Les ricains ont annoncé officiellement hier que la "fenêtre" pour des frappes s'ouvrirait aujourd'hui et que des frappes pourraient durer jusqu'à 3 jours, appuyés par les Britanniques, comme l'a confirmé Cameron. La Ligue Arabe a par ailleurs reconnu officiellement l'authenticité des attaques chimiques par le régime syrien et l'a donc "fermement" condamné; quand on connaît la difficulté qu'a l'organisation à se mettre d'accord sur la couleur de la merde, c'est "quelque chose". La Turquie a renforcé sa position quand à la nécessité de l'éviction d'Assad et approuvé, au moins en principe, une action militaire. Voilà l'état des postures adoptées côté intervention, avec en tête d'affiche les USA, l'Australie, l'Angleterre et le président Normal , comme quartet activement en rapport pour discuter matos et qui paye fait quoi. Notons que pour l'instant, les frappes envisagées sont à coup de Tomahawks, soit encore des choses qui, dans les faits, resteront du registre du symbolique: l'évaluation donnée hier par des experts militaires américains sur plusieurs médias (mêmes chiffres, donc on suppose que ça vient du Pentagone, intentionnellement) était qu'il faudrait environs 2 mois d'activité importante de la Navy et de l'Air Force pour détruire les capacités de production et tir d'armes chimiques (donc les unités de missiles), les centres de commandement et "noeuds" C3I importants, l'aviation syrienne (navions, hélicos et installations et stocks majeurs) et les grandes concentrations de blindés. 2 mois, à mettre en balance avec les 3 jours pour l'instant officiellement envisagés. Le message est donc pour l'instant clair: "on n'en a pas après toi, ta peau et ton job, Bachar". Cependant, l'évolution de la situation sur la scène publique internationale (et américaine) a fait que la crédibilité américaine est en question, donc les frappes doivent être plus que seulement symboliques. La grande question est donc de savoir quel en est l'objectif: Obama devra en annoncer un pour pouvoir dire qu'il a été atteint, et ce avec un minimum de sérieux. Même si ses adversaires politiques sont divisés entre faucons (menés par McCain et Lindsay Graham) et isolationnistes (Ted Cruz et Rand Paul, les deux hurluberlus visibles et populaires chez les conservateurs), il y a de fait une question de crédibilité posée sur la scène américaine. Une ligne de principe semble se dessiner pour affirmer une crédibilité sur la question des armes chimiques, en excluant nommément des actions visant à un changement de régime; la question opérationnelle, si cela se confirme, devient de savoir combien de missiles, sur quelles cibles et avec quel timing et quelles limites, offrent un argument audible et crédible. Modifié le 29 août 2013 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) À un niveau strictement syrien des frappes symboliques vont surtout comme le souligne Tancrède réduire la capacité de coordination des loyalistes (et encore pas garanti). Cela risque surtout de prolonger le conflit en ramenant les parties à égalité et donc paradoxalement contribuer à une situation où l'emploi de non conventionnel s'en retrouverait plus "urgent". Certains disent que c'est exactement le but recherché par Obama & cie : faire durer la guerre civile le plus longtemps possible. http://www.journalgazette.net/article/20130827/NEWS03/308279982 "Sen. Bob Corker, R-Tenn., the senior Republican on the Foreign Relations Committee, emphasized that a U.S. strike should not be directed at altering the dynamic of Syria’s larger civil war." La commission sénatoriale des affaires étrangères étant ce qui se fait de mieux en "think tank" de la politique étrangère américaine... Sinon je suis content de savoir que malgré le consensus des élites politico-médiatiques et le bourrage de crane qui va avec, la majorité des opinions occidentales est opposée à ces projets de frappes et que ca finit par remonter via sondages et représentants parlementaires... Modifié le 29 août 2013 par amarito Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) C'est magnifique comme certains cherchent absolument à voir dans les actions d'Obama une action forcément machiavélique. Un coup il prépare un coup monté pour faire tomber Assad, puis quand on se rend compte que n'est pas le cas, on va chercher autre chose. Maintenant il chercherait à faire durer le conflit. Si finalement il ne donne pas l'ordre de tirer on va trouver quoi comme histoire ? D'ailleurs la position des opinions n'est pas aussi simple : Les Français sont partagés sur l’éventualité d’une intervention militaire de l’ONU en Syrie, 45 % d’entre eux s’y déclarant favorables alors que 40 % y sont opposés, selon un sondage CSA pour le site d’information Atlantico. Source : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Sondage.-Les-Francais-partages-sur-une-operation-militaire-de-l-ONU-en-Syrie_6346-2223715-fils-tous_filDMA.Htm Modifié le 29 août 2013 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 C'est magnifique comme certains cherchent absolument à voir dans les actions d'Obama une action forcément machiavélique. Un coup il prépare un coup monté pour faire tomber Assad, puis quand on se rend compte que n'est pas le cas, on va chercher autre chose. Maintenant il chercherait à faire durer le conflit. Si finalement il ne donne pas l'ordre de tirer on va trouver quoi comme histoire ? D'ailleurs la position des opinions n'est pas aussi simple : Source : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Sondage.-Les-Francais-partages-sur-une-operation-militaire-de-l-ONU-en-Syrie_6346-2223715-fils-tous_filDMA.Htm Je sais pas si c'est aussi moi que cela vise... Ce n'est pas ce que je cherchais à dire. Simplement que la conséquence concrète est une égalisation des parties et donc la prolongation du conflit... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) Non c'est vrai, il vaut mieux croire comme certains que des menteurs professionnels agissent par pur humanisme et principes d'honneur et de la parole donnée, et ce -de surcroit- dans une guerre aux enjeux géo-politiques colossaux où ils ont pris fait et cause pour (ou plutôt contre) une partie des bélligérents. Le jour où on verra Obama, Poutine, Hollande ou Cameron "punir" un de leurs alliés qui aurait violé les Droits de l'homme - et ce faisant aller contre leurs intérêts (géopolitiques et économiques) pour défendre une noble cause, ce jour là on pourra parler d'honneur. Ce qui se rapproche le plus d'un tel acte est la position française tenue par Chirac et Villepin en 2003. Modifié le 29 août 2013 par amarito Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 (modifié) @Chronos, non, cela ne te visait pas. @amarito, sinon tu as le droit de réfléchir plutôt que de vouloir absolument voir les choses sous un certain prisme en mettant des étiquettes près construites (tous pourris). On appel cela de l'idéologie et ça fait rarement bon ménage avec réalité. J'ai été contre la guerre en Irak en 2003, j'avais très bien compris le pipo joué à l'époque par l'administration Bush, je ne suis donc pas dupe. Mais vouloir analyser les actions d'Obama ou Hollande comme si il s'agissait de Bush, c'est se planter complètement dans son analyse. Cela ne veut pas dire qu'ils sont des enfants de cœurs, qu'ils ont absolument raison dans ce dossier, où qu'ils ne sont pas prêt à nous rouler dans la farine sur d'autre sujet. Mais ni l'un ni l'autre ne sont des néoconservateur va en guerre. Si tu analyses toutes leurs actions en croyant cela, il est certain que tu ne vas pas comprendre certaines subtilités... Modifié le 29 août 2013 par Dino Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 29 août 2013 Share Posté(e) le 29 août 2013 Il y a une continuité certaine entre Obama et Bush lorsqu'il s'agit de la politique étrangère et sécuritaire (et entre Hollande et Sarkozy-le-président-du-retour-dans-l'atlantisme), il suffit de voir les sujets amplement discutés dans la presse américaine de l'intensification des assassinats ciblés par drones, la surveillance/espionnage domestique et internationale de la NSA. Et si on se fie aux opinions arabes, Obama n'a strictement rien changé, il est meme devenu aussi largement détesté par les masses arabes que ses prédecesseurs. On ne change pas une équipe qui gagne haha. Quant aux opinions occidentales, le non à l'intervention (même si la responsabilité d'Assad était avérée) est massif aussi bien au RU qu'aux EU, on peut se demander si derrière monsieur-tout-le-monde se cache un chabiha assadiste adepte du gazage d'enfants... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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