castle68 Posted October 17 Author Share Posted October 17 bonjour à tous, hé bien voilà, après une période plus longue qu'estimé de corrections, mise en page et ajouts d'actions, "Vengeances Intemporelles" est à présent terminé et figure sur le site THE BOOK EDITION.COM en version papier (549 pages) et en version pdf. voici le lien : https://www.thebookedition.com/fr/vengeances-intemporelles-p-410816.html pour avoir la vision des différents titres disponible, il suffit de cliquer sur le lien " découvrir..." vous pouvez bien sur l'acheter sur le site ou m'envoyer un MP pour que je vous envoi un exemplaire dédicacé. Je passerai une grosse commande fin de semaine. Sur le site vous pourrez lire un extrait d'une dizaine de pages d'une scène pleine d'actions mouvementé. Comme de coutume je vous ferai découvrir 2 ou 3 autres petits extraits. Bonne lecture à vous. Link to comment Share on other sites More sharing options...
castle68 Posted November 3 Author Share Posted November 3 ça y est les ouvrages sont arrivé. pour ceux ou celles qui seraient tenté... 2ème extrait après celui que vous avez pu lire sur le site TBE : partie géopolitique du moment... " Avec seulement 30 mn de retard (ce qui ne fit aucun effet sur Castle, tant la « manie » du Tsar était de notoriété publique) Poutine arriva d’un bon pas, malgré une jambe visiblement raide. Le bras droit presque immobile avec dans sa main des fiches, alors que le bras gauche se balançait en rythme. Il était vêtu d’un costume 2 pièces noir agrémenté d’une cravate noire remplie de petits pois blancs. - Bonsoir Tovarich Général ! - Bonsoir monsieur le Président, comment vas-tu ? lança Castle au bout de la longue table de marbre blanc de 6m de long Après ce bref intermède en français, le dialogue se poursuivit en allemand. - Tu as fait bon voyage ? - Oui très bon, merci. De sa main gauche, il invita Castle à s'assoire puis jeta sur la table la grosse pile de fiches. Passé la première quinzaine de minutes où des amabilités personnelles furent de circonstance, le visage du Tsar se crispa : - Ok Thomas, parlons. Je sais que vous pensez que je suis trop favorable à une intervention contre Kiev, mais c’est faux. Les peuples Ukrainiens et Russes sont des peuples frères, les frères ne se battent pas entre eux ! - Il y a des preuves indiscutables, le monde ne peut pas et ne va pas rester sans rien faire en cas d’intervention ! répliqua Castle - Quelles sont ces preuves, si elles sont Américaines, elles ne valent rien ; on n’a pas oublié l'Irak, on n’a pas oublié Colin Powel à l'ONU ! Tu ne t’en souviens plus Thomas ?... Poutine semblait perdre patience, son visage s’anima de tics nerveux. D’une voix redevenue très calme, il dit alors : - Je sais que la France est un grand pays avec une grande Histoire et vous pensez tous que je ne suis pas démocratique comme vous autres les Occidentaux, mais je n'en débattrais pas avec toi Tovarich. Puis fixant Castle, de son regard froid où perçait une lueur ironique, il ajouta d'un ton au calme inquiétant : - Je suis un ancien membre du KGB et à présent je parle à un ancien membre de la DGSE; je suis méchant et effrayant, avec des griffes et des dents et vous Occidentaux vous êtes tous si bien élevé et instruit. Vous vous souvenez de Abu Ghraib ? Tu te souviens de Grozni, Alep ? Ce que nous voulons en Ukraine ?... Hé bien si pour l’obtenir il faudrait que cela se reproduise ? Où est le problème ? Ce n'est pas un problème. Jouant distraitement avec ses fiches, il ajouta : - Peu importe qui tente de se mettre en travers de notre chemin, il faut savoir que la Russie répondra immédiatement, vous n’aurez jamais vu de telles conséquences dans toute votre Histoire !… Tapotant nerveusement la table de sa main droite, il ajouta alors avec un sourire ironique : - Toute personne intelligente se doute bien qu’il serait absurde et insensé de commettre un tel acte, c'est inimaginable ! Vous les Occidentaux vous êtes intelligent non ? Pour Castle la conclusion de cet entretien, réalisé entièrement en allemand (du fait de l’absence de traducteur de facto inutile, pour des raisons de discrétion), qui tenait plus du monologue (à part le premier quart d'heure où les 2 hommes avaient échangé des propos plus personnels) sur l’Ukraine ne faisait plus vraiment de doute. La volonté de celle-ci et de ses dirigeants « néo-nazi » illégitimes de s’en prendre à la Russie et autres joyeusetés, ne faisait aucun doute au patron du Kremlin. Malgré ses dires et dénégations, le Tsar Russe avait clairement envie de s’emparer de l'Ukraine, quelque en soit les conséquences à court terme !... Il semblait à Castle, par rapport à leur dernier tête-à-tête à St-Pétersbourg, que l'homme en face de lui avait changé. Non pas que Castle n'est jamais été un Poutinophile marqué (à l’inverse de bon nombre d’hommes ou de femmes politique français de tous bords et de tous poils), mais les différentes rencontres qu’eurent les 2 hommes au fil des ans firent que l’officier de la DGSE avait une certaine forme d’estime pour le Tsar, sans bien sur pour autant être complaisant, aveugle et sourd !... A présent, l’homme qu’il avait eu en face de lui était devenu sourd à toute discussion, enfermé dans ses certitudes, voir même endoctriné par ses propres fake-news et autres propos de propagande. Il était arrivé à la conclusion que l’homme en face de lui était un maniaque avec sa propre logique schizophrénique très clairement construite. Mais un maniaque qui vit dans une réalité différente de la notre. Les 2 hommes se séparèrent par une franche poignée de mains : - Je vois que le Président Macron fait de gros efforts pour régler la crise relative à la sécurité européenne et j'espère que nous aurons une conclusion positive. Quand toutes ces tensions seront apaisées cela me fera plaisir de vous revoir toi et ton épouse à Sotchi, Tovaritch Thomas ! Malgré ces propos à priori amicaux, les 2 hommes en bons professionnels savaient pertinemment que cela n’arrivera pas : soit Poutine réussissait et il sera banni définitivement, soit il échouait et alors il disparaitra définitivement (peut-être en tombant par une fenêtre du Kremlin !…). Une page était belle et bien tournée. Définitivement ! Le regard un peu dans le vague, Castle était malgré tout « sonné » à l’issue de cette entrevue et fut persuadé d’une action militaire Russe dans les prochaines semaines ou, au plus tard, en février, contre l'Ukraine. C'est en tous cas cette conclusion qu'il donnera à Emmanuel Macron; inutile de se bercer d'illusions. Avant de quitter le Kremlin où l’atmosphère était un peu étrange, Castle et le groupe de Français qui l’accompagnait rencontrèrent le Général Igor Vassiliev, chef du SBP, le chef de la Sécurité personnelle de Vladimir Poutine. Les 2 hommes ne s'étaient pas revus non plus depuis l'épisode de St-Pétersbourg. Le Russe salua le groupe et échangea quelques paroles aimables avec Castle non pas en français, alors que Thomas savait qu’il maîtrisait parfaitement cette langue, mais en allemand, langue que ne connaissaient pas les autres Français accompagnant Castle. En bon professionnel l’Alsacien ne tiqua pas, mais se tenait en alerte et lorsque les 2 hommes échangèrent une franche poignée de mains, Castle se rendit compte que son interlocuteur lui avait discrètement remis un petit objet plat. Restant naturel, il mit sa main dans la poche de son pantalon et marcha ainsi quelques pas avant de la ressortir, comme si de rien n'était. Un des hommes du groupe de Français, Philippe Etienne (ancien conseiller diplomatique du Président de 2017 à 2019) demanda à Castle ce que le Russe avait dit. - Rien des banalités, il nous souhaitait un bon voyage et que nous ne devions pas trop tarder car une tempête était annoncée ! - Une tempête de neige, étonnant la météo n'a rien prévu, pourtant ! dit péremptoire l'un des bonhommes présent Castle regarda l’intervenant songeant que visiblement la finesse d’esprit n’était pas une qualité première chez ce personnage haut fonctionnaire du ministère des Affaires Etrangères… - Le "Général Hiver" ne va pas tarder à se manifester, si Vassiliev le dit, vous pouvez lui faire confiance… répliqua Castle pince sans rire 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
castle68 Posted November 24 Author Share Posted November 24 Un grand merci aux lecteurs fidèles du forum qui ont acquis "Vengeances Intemporelles" Des exemplaires sont encore disponible chez moi, faites vous plaisir Noël c'est dans 1 mois. un extrait montrant Justine de StJacques Castle alias Nettoyeur dans ses oeuvres à Istanbul pour une partie hélas de pure fiction du roman (alors que franchement une partie bien réelle cela aurait eu de la gueule, en Afrique ou ailleurs à l'époque non ?...) Bonne lecture de cet extrait... " Dans le gros 4x4 Toyota Land Cruiser 300, Dmitry Utkin laissa tomber une bordée de jurons. Le chauffeur jeta un rapide coup d’œil à son voisin, tout en prenant garde à la circulation. - Dawaï, dawaï * (*Plus vite, plus vite) Utkin était furieux et tapait du plat de la main sur le tableau de bord. La chasse était lancée, l’odeur du sang l’excitait ! En plus, les 3 hommes, qu’il avait laissé partir du 4x4 pour suivre à pied les cibles, étaient ses potes depuis de nombreuses années. Ils avaient été ensemble en Syrie, partageant, beuveries, meurtres, tortures et viols ( pas forcément dans cet ordre ) sur la faune locale ! Le gros 4x4 dû faire de nombreux détours et la circulation n'améliorait pas les choses. Il était certain que le meurtre de ses amis était la faute de la CIA, les mêmes qui avaient flingué d’autres bons potes en Syrie ! Au même moment, la première moto arrivait au niveau de la Kemeralti Cd, le motard dégaina un pistolet automatique 9mm modèle MP et, plaçant la moto de travers, mit les 2 hommes en joue. A ce moment là, alors que la main gantée allait appuyer sur la queue de détente, le corps fut secoué de plusieurs soubresauts ! * L’hélicoptère, un Ecureuil en version mono-turbine, avait sa porte arrière ouverte. Justine, casque de communication sur les oreilles et lunettes de protection, avait le visage fouetté par l’air qui pénétrait dans la cabine. Elle était solidement attachée ce qui certes l’empêchait de tomber, mais restreignait quand même un peu ses mouvements. Elle portait sur ses gants en latex des gants type mitaine noirs lui permettant de bien tenir son arme. Elle n’eut pas le temps de pavoiser. Après avoir abattu le premier motard, un 2ème surgit immédiatement. Lui ne s’arrêtait pas et allait franchir la voie, alors qu’il était dans le centre de sa lunette de visé de son HK417, sa course fut stoppée net par une Clio grise qui n'avait pas eu le temps de s'arrêter à temps ! A présent l’hélicoptère s’était légèrement avancé et avait perdu un peu de hauteur, histoire de faciliter le travail du sniper. Un Toyota Land Cruiser 300 arrivait à toute vitesse, elle vit un bras sortant du côté droit armé d’un fusil d'assaut. Justine n’hésita pas une seconde et visant le conducteur tira rapidement à 3 reprises, touchant le conducteur en plein visage. D’un brusque coup de volant à droite Utkin, le visage éclaboussé par le sang du conducteur, fit s’écraser le véhicule contre une voiture en stationnement qui n’avait rien demandé à personne ! Le Russe évacua le 4x4 et, se mettant à l’abri, commença à tirer avec son fusil d’assaut AK12. Justine vit dans sa lunette de tir le faciès caractéristique de brute épaisse du géant chauve, qu’elle reconnut immédiatement comme étant le bras droit de Wagner, c’est à dire Dmitri Utkin ! Un sourire de plaisir diabolique éclaira alors son visage concentré. Si elle avait eu pour consigne stricte de ne pas s’en prendre à Prigojine cette consigne ne concernait pas son bras droit. Une cible de choix, Castle sera vert de jalousie, quand elle allait lui annoncer qui elle avait « shootée » !… En même temps qu’elle appuya sur la queue de détente, l’homme bougea et fut finalement seulement touché à la jambe... - Merde, fait chier !… La rouquine chasseuse ne put réajuster son tir car 2 autres Toyota Land Cruiser 300 et une Mercedes Classe G63 AMG noire arrivèrent des 2 cotés et commencèrent à tirer à tous crins sur l’hélicoptère, tout en roulant. Cela commençait à devenir chaud, un Ecureuil ce n’était pas vraiment un hélicoptère de combat blindé. Il digérait mal le plomb, même à petite dose… mais on faisait avec ce qu’on avait ; même Dénicheur avait ses limites ! L’appareil se mit à bouger dans tous les plans, de manière aléatoire, alternant aussi phases stationnaires et mobiles afin de perturber les Russes. Le pilote était vraiment un pro et Justine n’eut que rarement des demandes à lui faire : il savait placer l’hélicoptère où il fallait, afin de rendre optimal les tirs de la rouquine sniper ! Justine, ne perdant pas son sang-froid, mit une grenade dans le lance-grenade sous le canon du HK417 et tira sur le Toyota qui s’était mis en travers de la voie et dont les hommes commençaient à tirer sur l’hélicoptère de manière un peu trop dangereuse ; l’Ecureuil effectuait au même moment une vive montée verticale afin d’échapper aux tirs. La grenade toucha le Toyota, qui explosa immédiatement en faisant une fort belle parabole des plus artistiques ! L’onde de choc fut ressentie à l’intérieur de l’appareil. La jeune femme abattit encore quelques Russes, dans la foulée, de plusieurs balles dans la tête. Au sol les hommes de Wagner étaient littéralement en panique. Pour eux ce sniper était le Diable incarné ! Les tirs et les cibles s’enchainaient. L’hélicoptère fit un 180° et Justine flingua un nouveau motard qui tirait sur elle. L'homme tomba lourdement de la moto qui s'écrasa contre une voiture en stationnement. Des hommes sortirent du Mercedes G63 car le véhicule était bloqué. Dans la lunette de visée Justine vit un homme âgé, petit en taille, en tenue brun sable avec une casquette. Elle le reconnu sans peine : Evgeni Prigojine ! Sur son visage se mêlaient fureur et trouille ! Conformément aux ordres, Justine changea de cible et flingua un homme, qui était derrière le chef de Wagner, d’une balle en pleine tête. Prigojine lui en avait profité pour s’abriter, mais n’échappa pas aux éclaboussures de sang et de cervelle !... Tétanisé, le Russe ne bougeait plus… Tout à coup Justine ressentit plusieurs légers chocs sur la poitrine. Elle venait d’être touchée, mais l’Egide la protégea parfaitement et les balles tombèrent au sol leur pointe écrasée. Remettant un nouveau chargeur, tout en restant imperturbable, elle lâcha alors une longue rafale sur des hommes à couvert, les obligeant à arrêter de tirer et à se plaquer au sol. En en blessa encore 2. - On ne va pas tarder à devoir y aller, c’est trop chaud là ! dit le pilote un peu stressé malgré tout - Okay, bon, on ne doit pas trop mauvais pour le coup ! lança Justine avec regret Les consignes de Castle était clair : Justine ne devait surtout pas éliminer tous les Wagner, juste en réduire la dangerosité, pour pouvoir réaliser la suite et la fin du plan plus « sereinement » ! La jeune femme se sentait un peu frustrée, elle commençait à peine à bien s’amuser. L’adrénaline du danger et l’excitation de la chasse formaient chez elle un cocktail dont elle savourait chaque gorgée, regrettant que le verre soit à présent un peu trop rapidement vide ! Il ne s’était écoulé qu’une poignée de minutes depuis le 1er tir ! La circulation s’arrêtait, les rares voitures ne pouvant franchir le terre-plein centrale faisaient marche arrière accentuant le bordel ambiant ! Mais tout à coup plusieurs rafales tirées d’un angle que n’avait pas vu le pilote ni Justine touchèrent l’Ecureuil, provoquant une série de stridentes sirènes d'alertes ! - C’est pas génial, faut qu’on se casse… maintenant ! dit le pilote calmement dans l’interphone. - Merde, mais je pense que ça doit être bon… okay, on dégage ! 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
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