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La production d'hydrocarbures


nemo

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Officiellement nous avons 90 jours de réserve il me semble.

 

Le sujet des réserves stratégiques de pétrole mériterait presque un fil dédié. 

 

Petites précisions: 

 

L'agence internationale de l'énergie a en gros les mêmes membres que l'OCDE, moins le Mexique notamment. Elle demande à ses membres d'avoir des réserves stratégiques équivalentes à 90 jours d'importations nettes de pétrole (brut+produits raffinés). Ainsi le canada et la norvège, qui sont des exportateurs nets, n'ont pas d'obligations en la matière.

 

Les réserves stratégiques sont définies de façon précises : ce sont des réserves qui peuvent être la propriétés de l'état ou de compagnies privées, mais sur laquel l'état a un droit de regard.

 

Ce n'inclut pas :

* Le pétrole destiné au pays, mais encore en mer dans des pétrolier

* Les stocks des stations services

* Les stocks tertiaires, c'est à dire détenu par les utilisateurs finaux (ie, le contenu de votre cuve de fioul)

* Les stocks destinés aux forces armées

* et bien sur les réserves au sens géologique (le pétrole sous terre, pas encore extrait) car ce pétrole n'est pas disponible rapidement

 

La plupart des pays stockent leur réserve stratégique dans des ports. Mais il y a différentes méthodes. Par exemple la réserve américaine se trouvent dans quatre immenses centres de stockage sur la cote du golfe du mexique, chacun comprend plusieurs réservoirs souterrains, de type "caverne saline" (ils ont excavé des trous dans des strates de sel en faisant circuler de l'eau).

 

A contrario, en France, on a 235 petits sites en surface, éparpillés sur tout le territoire. 

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  • 3 months later...

Il se pourrait que le prix ne remonte pas : les principaux producteurs sont d'accord pour dire que personne n'accepte de baisser sa production, et tant les iraniens que les russes veulent encore l'augmenter. Les saoudiens espère réussir à faire clamser les compagnies nord-américaines voire anglaises.

Record de production (the Telegraph) très probable suite à la dernière réunion de l'OPEC, donc.

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Il se pourrait que le prix ne remonte pas : les principaux producteurs sont d'accord pour dire que personne n'accepte de baisser sa production, et tant les iraniens que les russes veulent encore l'augmenter. Les saoudiens espère réussir à faire clamser les compagnies nord-américaines voire anglaises.

Record de production (the Telegraph) très probable suite à la dernière réunion de l'OPEC, donc.

Je pense que le Venezuela fera faillite avant. Et je persiste à croire que les prix actuels font souffrir la Russie.

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Je tendrais à penser que la Russie souffre plus que les compagnies pétrolières anglo-saxonnes. Mais il s'agit d'une impression.

Ca m'étonnerais (mais c'est une impression aussi ! ) : leurs coûts d'extraction sont censément payés en monnaie locale, en rouble donc, rouble dont la parité par rapport au $ a été divisée par 2 depuis 2014 => libellé en Rouble, le prix du baril a beaucoup moins décru que libellé en $.

A l'inverse, l'industrie pétrolière russe a peut être des frais en $ (ou en Euro) dont le coût a été multiplié par 2 ou plus : paye des expatriés, achats de matériels importés, charge de la dette...

Quel est le facteur prépondérant ? Je ne sais pas...

 

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Le baril de Brent chute sous la barre des 40 dollars, une première en près de sept ans


Londres - Le baril de Brent de la mer du Nord a chuté mardi sous la barre des 40 dollars pour la première fois depuis près de sept ans, dans un marché plombé par la décision de l'Opep de maintenir inchangée sa production de pétrole.

La référence européenne du brut, échangé à Londres, a emboîté le pas au WTI, le pétrole new-yorkais, qui était repassé sous ce seuil il y a quelques jours.

Le baril de Brent pour livraison en janvier est tombé à 39,81 dollars mardi vers 14H00 GMT, soit un minimum depuis le 20 février 2009, avant de se stabiliser. Il a atteint ce nouveau plus bas quatre jours après que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé de maintenir sa production inchangée malgré la surabondance d'offre pesant sur le marché, ce qui a porté un nouveau coup dur aux prix, déjà déprimés depuis un an et demi.

Après la décision de l'Opep - ou devrait-on dire l'indécision - la semaine dernière, la question n'était pas si mais plutôt quand cela allait arriver, a noté Daniel Sugarman, analyste chez ETX Capital, faisant référence au passage du Brent sous la barre des 40 dollars le baril.

Même si le marché ne s'attendait pas à ce que l'Opep accède à la demande formulée par plusieurs de ses membres de procéder à des réductions de production pour soutenir les prix, il comptait au moins sur le cartel pour donner des signes de bonne volonté, en tenant par exemple des propos plus conciliants.

Mais non seulement l'Organisation a décidé de maintenir son offre à ses niveaux actuels, fidèle en cela à la position adoptée un an plus tôt et maintenue il y a six mois, mais elle n'a même plus pris la peine d'établir un objectif chiffré de production.

Le quota de production du cartel était de toute façon théorique, puisque la production réelle des pays de l'Opep se situe actuellement aux alentours de 32 millions de barils par jour (mbj), selon différentes études, soit nettement plus que l'objectif de 30 mbj maintenu lors de ses précédentes réunions.

- Un baril lorgnant vers les 20 dollars ? -

Selon Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque, la réaction du marché à la décision du cartel semble toutefois quelque peu exagérée. Une panique semble s'être emparée des investisseurs dans la foulée du statu quo de l'Opep qui était pourtant largement attendu a expliqué l'analyste, soulignant que le marché avait compris au passage qu'il n'y aurait certainement pas de repli de la production de l'Opep avant au moins six mois.

La combinaison d'un marché saturé d'offre et d'une demande mondiale molle semble être favorable à un nouveau déclin des cours vers les 35 dollars le baril (pour le Brent) et 32 dollars le baril (pour la référence new-yorkaise WTI), soit le niveau atteint durant la crise financière de 2008, a observé pour sa part Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.

James Hughes, analyste chez GKFX, a relevé de son côté que le brut pourrait même à moyen terme tester le plancher des 20 dollars le baril, comme l'avaient d'ailleurs envisagé les analystes de Goldman Sachs dans une récente note.

La question n'est presque pas de savoir si le pétrole va tester le seuil des 20 dollars ni même pas quand il va le faire, la question est davantage de savoir pendant combien de temps les pays producteurs de pétrole peuvent supporter un prix aussi bas, a poursuivi M. Hughes.

En laissant le marché se rééquilibrer seul via le mécanisme des prix, l'Opep espère en effet mettre définitivement à mal la résistance des producteurs hors-Opep, notamment les exploitants du pétrole de schiste aux États-Unis, en compromettant les investissements dans ce secteur.

Il semble que quoi qu'il arrive, l'Opep ne bougera pas et a de nouveau réitéré sa position selon laquelle le marché va se sortir lui-même de ce pétrin et regagner naturellement certains de ses niveaux plus élevés, a ajouté M. Hugues.


(©AFP / 08 décembre 2015 17h42)

Le WTI lui est carrément a 37.80$ ...

Modifié par g4lly
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Le WTI lui est carrément a 37.80$ ...

On attend impatiemment la mise en place de droits de douane majorés pour le pétrole importé aux Etats-Unis pour finir de contempler le bazar... Sur cette affaire, la France est super neutre : on a ni pétrole, ni idées sur la question. On va se contenter de remplir les cuves...

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Je tendrais à penser que la Russie souffre plus que les compagnies pétrolières anglo-saxonnes. Mais il s'agit d'une impression.

Ca m'étonnerais (mais c'est une impression aussi ! ) : leurs coûts d'extraction sont censément payés en monnaie locale, en rouble donc, rouble dont la parité par rapport au $ a été divisée par 2 depuis 2014 => libellé en Rouble, le prix du baril a beaucoup moins décru que libellé en $.

- Je pense que l'affaire étant avant tout politique, il faut regarder de quelles armes disposent les différents protagonistes. Les mécanismes de marché ne sont pas nécessairement très pertinents quand ce sont les Etats qui sont aux commandes...

L'AS, la Russie, l'Iran etc. équilibrent leurs budgets respectifs à plus ou moins 100 dollars le baril. Quant aux producteurs d'huile de schistes, leurs coûts de production sont probablement supérieurs, peut-être largement, au prix actuel. Donc, tout le monde souffre.

Maintenant, les armes de la Saoudie, de la Russie, etc. pour continuer à se financer avec un prix du baril bas ce sont des fonds souverains : des réserves à hauteur de plusieurs centaines de milliards de dollars par exemple pour Saoudie comme pour Russie.

L'arme des Etats-Unis, pour continuer à investir à perte dans leurs producteurs de schiste et à éviter aux dettes de ces producteurs de passer au statut de junk bond, s'appelle le dollar américain. La capacité à produire la monnaie de réserve principale, la prêter à des banques qui peuvent ensuite apporter le soutien nécessaire aux schisteux.

Qui a l'arme la plus puissante ? Je ne sais pas, et à mon avis personne ne le sait.

Les réserves monétaires, ça finira par s'épuiser, à force de puiser dedans. Le statut de monnaie de réserve principale du dollar finira par disparaître, vu la manière dont les Etats-Unis en usent et abusent. Mais lequel "finira" le premier... c'est la bouteille à l'encre.

- Ce qui me frappe, et dont on ne parle pas suffisamment, c'est cette situation mondiale de demande faible qui est la toile de fond de cette lutte, sans laquelle une telle lutte ne pourrait avoir lieu. Est-on en train de s'intéresser à un phénomène secondaire - la lutte internationale sur fond de pétroliers classiques et de pétroliers schisteux - en négligeant relativement le phénomène principal c'est-à-dire la demande faible de pétrole ?

Le prix du pétrole au sous-sol, tout comme les taux d'intérêt descendant au trente-sixième dessous, sans parler des rotatives de la planche à billets qu'on continue de pousser en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, en Chine... ça "devrait" mener à une croissance économique mondiale du genre explosif-bouchon de champagne. C'est-à-dire que jusqu'ici ça a toujours eu cet effet. Mais ce n'est plus le cas.

Pas seulement en Europe au régime d'austérité, mais au Japon, mais aux Etats-Unis, mais en Chine même... Certes l'Europe est relativement dans une pire situation, l' "austérité" y contribue, mais c'est l'ensemble du monde qui connait ce blocage de la croissance économique, à des degrés divers mais de manière persistante depuis... autant dire sept ans.

Je soupçonne que c'est ça le phénomène principal.

 

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Je te suis Alexis sur l'essentiel mais la "faiblesse" de la demande est toute relative Cette demande est faible en rapport avec des prévisions de croissance qui sont déconnecté de la réalité de l'économie. Car de fait cette demande augmente mais moins vite que ce qu'il faudrait pour maintenir une consommation/personne stable au niveau mondial avec des creux assez importants notamment en Europe. Les "experts" qui parlent de demande faible ont tendances à prolonger les courbes sans se poser la question de ce qui se passe. Sans aucune prétention j'ai le sentiment que personne ne sait exactement ce qu'il se passe. En 2008 on aurait dit qu'il était possible de faire disparaitre 2Mb/j de la production (la Libye) tout en faisant chuter les prix on se serait fit traiter de rigolos. C'est pourtant ce qu'on observe. Les mises en productions notamment de pétrole de schistes tazu mais aussi tout un tas d'investissement cher (Tar sand du Canada, pétrole antésalifére au Brésil..) qui ont été mis sur les rails dans la décennie précédente sont arrivé sur le marché et font qu'on a une production qui dépasse nettement la demande avec une marge de production importante. MAIS on observe une chute des investissements, une mise en sommeil de certain investissement... dont les conséquences ne se feront pleinement sentir que dans quelque années.

Tout cela pour dire qu'en plus du bras de fer qui se joue entre pays producteurs on se prépare (si mon analyse est fondé) à une sacré gueule de bois derrière. Et là je suis pas sur que les tazus soit ceux qui ont les meilleures cartes quand on sait qu'au rythme actuel on parle d'un pic pour le pétrole de schiste en 2020/25...

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Ne pas confondre forage profond et chute des cours.

Les prix du pétrole continuaient à décliner en cours d'échanges européens, creusant les déjà lourdes pertes enregistrées vendredi dans le sillage d'un rapport de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) et une semaine après que l'Opep a décidé de maintenir sa production inchangée.

Vers 11H15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 37,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 73 cents par rapport à la clôture de vendredi.

J'ai vu passer des anticipations à 20$ le baril pour cette année. Lecker.

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Les détail statistique de la demande de brut

http://www.yardeni.com/pub/globdemsup.pdf

La demande a repris un trend classique apres un gros trou 2008/2009 et un petit rattrapage.

Le souci c'est que l'offre est toujours surabondante, avec le retour de producteurs précédement en guerre notament, ou avec le pétrole shiste etc. Donc la bagarre pour les PDM continue a peser sur les prix, et ca risque de durer.

Modifié par g4lly
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Quote

USA: hausse forte et inattendue des stocks de brut au 11/12


New York - Les stocks de pétrole brut ont fortement augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis, contrairement aux attentes, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE).

Lors de la semaine achevée le 11 décembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 4,8 millions de barils pour atteindre 490,7 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg avaient tablé sur une baisse de 1,5 million de barils.

En revanche, la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) avait tablé sur une progression de 2,3 millions de barils des stocks de brut, moins élevée qu'elle ne s'est révélée dans les chiffres officiels.

Avec une hausse de 1,7 million de barils, les réserves d'essence progressent également largement plus qu'attendu, puisque les experts de Bloomberg attendaient une avancée de 1 million, et l'API de juste 100.000 barils.

Les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont également fortement augmenté, à hauteur de 2,6 millions de barils, alors que les experts de Bloomberg attendaient une progression de 2 millions de barils, et l'API un reflux de 1,8 million de barils.

Vers 15H40 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier accélérait nettement son recul, perdant 1,17 dollar à 36,18 dollars.


(©AFP / 16 décembre 2015 16h46) nbread.php?news=659222

 

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On a une idée des causes de cette augmentation? L'hiver est plus doux que prévu (en moyenne) et le besoin en chauffage baisse? L'activité n'est pas si élevée qu'on veut le croire? On roule moins que prévu? Que le problème soit plus côté offre (mauvaises anticipations, ou surproduction par certains producteurs pour dégager les petits, déjà en difficulté) ou côté demande (réellement moins de besoin que prévu par manque de pouvoir d'achat, activité atone, ou besoin moindre pour des raisons plus circonstancielles), y'a quand même une couille dans le potage, il semblerait. 

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il y a 7 minutes, Tancrède said:

On a une idée des causes de cette augmentation? L'hiver est plus doux que prévu (en moyenne) et le besoin en chauffage baisse? L'activité n'est pas si élevée qu'on veut le croire? On roule moins que prévu? Que le problème soit plus côté offre (mauvaises anticipations, ou surproduction par certains producteurs pour dégager les petits, déjà en difficulté) ou côté demande (réellement moins de besoin que prévu par manque de pouvoir d'achat, activité atone, ou besoin moindre pour des raisons plus circonstancielles), y'a quand même une couille dans le potage, il semblerait. 

Anticipation de remontée des cours et stockage spéculatif ? Collusion entre producteurs et "stockeurs" ?

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10 minutes ago, Tancrède said:

On a une idée des causes de cette augmentation? L'hiver est plus doux que prévu (en moyenne) et le besoin en chauffage baisse? L'activité n'est pas si élevée qu'on veut le croire? On roule moins que prévu? Que le problème soit plus côté offre (mauvaises anticipations, ou surproduction par certains producteurs pour dégager les petits, déjà en difficulté) ou côté demande (réellement moins de besoin que prévu par manque de pouvoir d'achat, activité atone, ou besoin moindre pour des raisons plus circonstancielles), y'a quand même une couille dans le potage, il semblerait. 

J'ai cru comprendre que les spécialiste s'attendait a ce que le prix bas du pétrole donc de l'énergie, dope la croissance ... et donc la consommation d'énergie, donc de pétrole.

Sauf que depuis quelques mois il semble que ça ne se vérifie pas tu tout. Un pétrole bon marché semble sans effet sur l'activité.

Il y a un autre élément déstabilisant récent, l’arrangement avec le Congrès qui autoriserait les USA a exporter du brut a nouveau ... Peut être que certains stockent pour revendre plus cher ailleurs ou les prix sont moins plombés.

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10 minutes ago, g4lly said:

J'ai cru comprendre que les spécialiste s'attendait a ce que le prix bas du pétrole donc de l'énergie, dope la croissance ... et donc la consommation d'énergie, donc de pétrole.

Sauf que depuis quelques mois il semble que ça ne se vérifie pas tu tout. Un pétrole bon marché semble sans effet sur l'activité.

Il y a un autre élément déstabilisant récent, l’arrangement avec le Congrès qui autoriserait les USA a exporter du brut a nouveau ... Peut être que certains stockent pour revendre plus cher ailleurs ou les prix sont moins plombés.

De ce que j'ai compris, les infrastructures seraient très insuffisantes pour exporter en quantités propres à changer la donne générale (une des raisons pour lesquelles cette autorisation devrait être accompagnée d'investissements publics importants.... Ce qui en fait un problème politique plus lourd): comme pour les consommateurs, cette baisse des prix aurait un impact (pour les producteurs et éventuels exportateurs), mais qui ne va pas au-delà d'un simple effet d'aubaine, restant loin de l'échelle "game changing" que d'aucun se prennent à espérer, y croyant comme au deus ex machina qui viendra résoudre tous leurs problèmes. 

 

16 minutes ago, Boule75 said:

Anticipation de remontée des cours et stockage spéculatif ? Collusion entre producteurs et "stockeurs" ?

Ca aurait du sens si une part donnée des achats de bruts étaient réalisés, ou au moins sponsorisés, par l'Etat (ou les Etats), mais je vois mal l'intérêt d'une telle collusion, en tout cas du point de vue des stockeurs, si ce n'est pas le cas. Quand à une anticipation de remontée des cours, je croyais que c'était pas dans les cartes même des plus optimistes pour l'avenir immédiat, surtout après les décisions de l'OPEP. Stocker coûte cher: combien de temps estimé avant une remontée probable des cours? Si c'est de l'ordre de 3-4 mois, pourquoi pas, mais j'avais pas cette impression. 

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Ce genre de sou estimation/sur estimation est courante et se produit souvent plusieurs fois par an. Là on ne parle davantage car les prix sont au plus bas depuis longtemps (ce serait la même au plus haut). Un des problèmes est la façon dont sont faites ces estimations, c'est à dire au doigt mouillé et de surcroit par des gens qui sont pas neutre. ça réponds à une "recherche de visibilité" des marchés les experts n'ayant pas vraiment les moyens de faire des estimations qui vraiment "sure" car trop de variable entre en jeu.

Modifié par nemo
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54 minutes ago, nemo said:

Ce genre de sou estimation/sur estimation est courante et se produit souvent plusieurs fois par an. Là on ne parle davantage car les prix sont au plus bas depuis longtemps (ce serait la même au plus haut). Un des problèmes est la façon dont sont faites ces estimations, c'est à dire au doigt mouillé et de surcroit par des gens qui sont pas neutre. ça réponds à une "recherche de visibilité" des marchés les experts n'ayant pas vraiment les moyens de faire des estimations qui vraiment "sure" car trop de variable entre en jeu.

Certes mais j'avais l'impression (peut-être fausse) que c'était pas juste un glitch occasionnel, mais plus une tendance. Ceci dit, les "experts" n'ont pas vraiment la possibilité de faire des estimations: ça nécessiterait d'investir dans de vrais moyens d'enquêtes quantitativement importants, ce qui va mal avec l'impératif de faire de la marge sur "l'expertise", et qui plus est, ça risquerait de leur faire dire des trucs que les parties intéressées veulent pas toujours entendre. La vérité sur un marché spéculatif? T'es communiste ou quoi? 

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Il y a 1 heure , Tancrède said:

Certes mais j'avais l'impression (peut-être fausse) que c'était pas juste un glitch occasionnel, mais plus une tendance.

T'es communiste ou quoi? 

Non c'est régulier mais pas généralisé... Et je suis bien pire que n'importe quel communiste :combatc: ...

Modifié par nemo
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