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L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025


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Des robots autonomes livrent des repas dans une université des États-Unis

Les étudiants de la George Mason University peuvent effectuer leurs commandes sur une application spécialement créée pour ce nouveau service, rapporte « Le Figaro ».

https://www.lepoint.fr/high-tech-internet/des-robots-autonomes-livrent-des-repas-dans-une-universite-des-etats-unis-25-01-2019-2288847_47.php

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Ce n'est pas un film de science-fiction, mais bien la réalité. Aux États-Unis, les étudiants de l'université de Georges Mason dans l'État de Virginie peuvent apercevoir depuis le 22 janvier d'étonnants robots qui se déplacent par petits groupes sur le campus. Mais qu'ils se rassurent, rien ne devrait changer dans leur quotidien, si ce n'est la façon dont ils pourront se faire livrer leur repas, raconte Le Figaro .

Cette armée miniature a en effet pour mission de délivrer les repas à toutes les personnes qui en feraient la demande à la George Mason University. Au total, ce ne sont pas moins de 40 000 clients qui pourraient être livrés par les 25 robots affrétés par l'entreprise Starship Technologies. Cette dernière a noué un partenariat avec le géant de la restauration collective Sodexo. Dotés de six roues, ces petits cubes couleur blanc brillant sont au nombre de 25.

Application dédiée

Pour pouvoir bénéficier d'un repas livré, les étudiants ont la possibilité de commander leur déjeuner ou dîner de la journée sur une application créée spécialement pour cette occasion. Dans la liste des restaurants disponibles, les utilisateurs peuvent acheter les produits vendus par Starbucks ou encore les célèbres donuts de l'enseigne Dunkin'. La cafétéria du campus figure aussi parmi la liste des partenaires.

Lire aussi Responsabilité des robots : « Appliquons nos règles de droit ! »

Ces livreurs nouvelle génération possèdent des capteurs qui permettent de détecter les objets dans l'espace et se déplacer sur les trottoirs du campus. Si les restaurants ou la cafétéria ferment pour la plupart la nuit, les robots, eux, sont capables de fonctionner 24 heures sur 24 et dans n'importe quelle condition climatique.

The robots have arrived on campus - and they deliver food! Here’s what you need to know @StarshipGMU  >> http://bit.ly/2T7Av0d

 

Livraison ultra-rapide

Les petits robots ne payent pas de mine, mais l'entreprise Starship Technologies promet une livraison inférieure à 15 minutes pour les enseignes de restauration et moins de cinq minutes pour la cafétéria, le tout directement à la porte des étudiants. Comme de nombreuses applications de livraison, il est possible de suivre en direct le trajet de la machine du restaurant au logement de l'utilisateur.

Lire aussi Suisse : des robots facteurs sur les trottoirs de Berne en septembre

Les étudiants devront débourser la somme de deux euros pour pouvoir bénéficier de ce nouveau service révolutionnaire. Chaque robot peut transporter l'équivalent de trois sacs de courses. Au total, les autres robots de Starship, déployés un peu partout dans le monde, ont déjà livré plus de 25 000 commandes avec 93 000 kilomètres au compteur.

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Le ‎19‎/‎09‎/‎2017 à 16:30, Kiriyama a dit :

J'avais d'ailleurs lu, à propos d'Uber, qu'il était finalement moins coûteux pour l'entreprise d'employer des chauffeurs payés au lance-pierres que d'acheter des voitures autonomes très coûteuses. Parfois, un humain sous-payé est plus utile qu'un robot coûteux et complexe. 

Naturellement, puisque les voitures autonomes sont encore expérimentales.

Le ‎19‎/‎09‎/‎2017 à 16:04, Kiriyama a dit :

Je pense aussi à ça.

Les riches étant de plus en plus riches, l'argent qu'ils sont susceptibles de dépenser compenserait la disparition de la classe moyenne. 

Après, que fera-t-on des gens des classes moyennes et basses ? 

Domesticité de luxe. Prostitution de luxe (tout le monde ne veut pas se contenter de plastoche). Source d'organes.

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4 minutes ago, Lame said:

Naturellement, puisque les voitures autonomes sont encore expérimentales.

Le surcout de l'équipement ajouté au véhicule est pour le moment ultra prohibitif alors même que cet équipement est dispos sur étagère pour des usage civil depuis longtemps. Pour le moment rien que ça est dissuasif. A terme Volvo vise un surcoût matériel - hors cout du software, du transfert de responsabilité etc. - autour de 20 000 € par voiture ... C'est pour ça que d'autre cherche a élaborer des solutions plus simple - voir simpliste - uniquement basé sur des camera bon marché.

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à l’instant, g4lly a dit :

Le surcout de l'équipement ajouté au véhicule est pour le moment ultra prohibitif alors même que cet équipement est dispos sur étagère pour des usage civil depuis longtemps. Pour le moment rien que ça est dissuasif. A terme Volvo vise un surcoût matériel - hors cout du software, du transfert de responsabilité etc. - autour de 20 000 € par voiture ...

Je suis bien d'accord mais il me semble que la voiture autonome n'a pas encore le droit de rouler (même en Chine).

Justement parce qu'on a pas encore réussi à faire une voiture autonome qui brulent moins les feux rouges que les humains.

Mais pour rebondir sur ta remarque, toute la robotique pose le problème non seulement de le reprogrammation des équipements pour s'adapter aux changements du marché (d'où les reculades en faveur de la RPA et de la cobotique) mais aussi le problème du coût de maintenance. Un exemple:

Citation

 

Japon. Mécontent de leur travail, un hôtel vire ses robots

Le personnel du Henn na Hotel, ouvert en 2015, était pour une large part composé d’androïdes. Une multiplication de couacs a poussé la direction à les jeter au rebut.

   Yoshihisa Ishikawa a récemment passé une nuit dans cet établissement de Sasebo, dans le sud-ouest du Japon, racontent des journalistes du Wall Street Journal qui se sont rendus sur place. Une nuit qui a été loin d’être reposante… Régulièrement, Churi, l’assistant affecté à sa chambre, l’a réveillé par ses questions : “Pouvez-vous répéter ? Désolé, je n’ai pas compris.” Et, à 6 heures, le client a compris : ce sont ses ronflements qui ont déclenché le robot.

Les pannes, la maintenance onéreuse et les plaintes des clients ont poussé la direction de cet hôtel pionnier à se séparer de la moitié de ses 243 robots. À l’ouverture, 80 faisaient office de femmes de ménage, de bagagistes ou de barmen. Le premier accueil très positif a encouragé l’hôtel à en recruter d’autres pour les divertissements, à l’image de cette troupe de danseurs, faux humains et faux chiens, dans le lobby. “C’est là que les problèmes ont commencé à s’accumuler”, reconnaît Takeyoshi Oe, le gérant de l’hôtel interrogé par le quotidien.

Les robots sont tombés régulièrement en panne, alourdissant de fait la charge de travail des humains. Dans les chambres, les assistants en forme de tulipe ont commencé à s’attirer les foudres des clients. “L’un d’eux raconte avoir décidé alors de se plaindre à la réception avant de découvrir que sa chambre était dépourvue de téléphone et que c’est son assistant qui était censé gérer ce genre de demandes”, écrit le WSJ.

 

Source: Courrier international

Et oui, cela n'arrive pas qu'en Chine...

On voit bien que l'emploi de la robotique a progressé de 30% (voir milieu de la page 16) mais laquelle? Une robotique statique hyperspécialisée et des robots simples comme le robot livreur d'Amazon présenté par Zx à la page 16. Pour tout le reste, la robotique est en fait une technologie immature en dépit des apparences et des tentatives de rentabilisation des prototypes.

Pour preuve, les bras robotiques existent depuis des décades mais n'ont pas encore remplacé les ouvriers.

 

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8 minutes ago, Lame said:

Pour preuve, les bras robotiques existent depuis des décades mais n'ont pas encore remplacé les ouvriers. 

Ils sont coûteux a reprogrammer ... si tu as besoin de beaucoup de souplesse il deviennent beaucoup plus coûteux que les humain assisté de bras articulé de puissance.

Dans l'automobile par exemple on est revenu en arrière sur certaines taches de personnalisation en les rendant aux humains.

L'exemple majeur c'est Toyota qui produit des voiture sans les options les moins demandé ... puis qui après la chaîne produisant les véhicules les plus standard possible ... fait installer les options les moins demandés par un petit bonhomme.

Des que les options de personnalisation changent c'est le petit bonhomme en bout de chaîne ou carrément le concessionnaire ... qui installe le produit sur la voiture.

Meme chose pour la construction de parquet ... il est moins cher de faire assembler à des humains sous payé les petites lamelles de parquet issues de chute ... que d'essayer de faire faire ca a un robot - qui réclamera des lamelle super calibrée beaucoup plus coûteuse -

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il y a 4 minutes, g4lly a dit :

Ils sont coûteux a reprogrammer ... si tu as besoin de beaucoup de souplesse il deviennent beaucoup plus coûteux que les humain assisté de bras articulé de puissance.

Dans l'automobile par exemple on est revenu en arrière sur certaines taches de personnalisation en les rendant aux humains.

Oui, je sais, je l'ai écrit moi même dans le message d'où tu as tiré ce quote.:wink:

Le ‎20‎/‎09‎/‎2017 à 16:20, Kiriyama a dit :

Mais je pense que l'on en viendra à des sociétés totalement nouvelles. Mais à long terme (dizaines d'années), et probablement pas de façon joyeuse.

On est bien d'accord sur ce point.

La civilisation est tout ce qui permet d’accroître la survie et le bien-être du plus grand nombre. Le progrès (ou développement) est la pérennisation ou l’amélioration du niveau de civilisation. De ce point de vue, on ne peut que constater que l’automatisation est très mal gérée par les pouvoirs publics et ne produira des perturbations sans progrès. Analysons la situation pour mieux comprendre les données problème.

Premier paramètre : les ressources. Les technologies robotique et informatique dépendent de matières stratégiques de moins en moins disponibles et concentrées sur les territoires chinois et nord-coréen. On peut donc s’attendre à un « contracting out » de l’emploi de ces technologies pour cause de pénurie de matières premières, lequel touchera plus durement l’Occident que la Chine et la Corée du Nord.

Deuxième paramètre : la consommation. L’automatisation du secteur privé permet l’abaissement des charges salariales en échange d’une transformation d’une part croissante des travailleurs-consommateurs en chômeurs-consommateurs ou sans-abris. L’automatisation risque de s’auto-enrayer, faute de trouver assez vite des consommateurs solvables.

Troisième paramètre : les limites de la technologie. L’automatisation est fondée sur des technologies encore immatures ou trop limitées, forçant les entreprises à osciller entre des tentatives d’automatisation et des reculades. La RPA et la cobotisation ont provisoirement le vent en poupe.

Quatrième paramètre : l’affaiblissement des démocraties représentatives. Alors que le marché dissout progressivement les pouvoirs publics en Occident (moins de liberté juridique et de budget), elle permet l’émergence d’entité et mouvance plus ou moins hostiles à l’Etat tel que le mouvement NRx en Californie.

On peut donc s’attendre à ce que ce chaos disloquent les sociétés occidentales en faction plus ou moins rivales :
– Des entreprises plus ou moins assimilables aux mégacorporations de la littérature cyberpunk (voir ce que j'ai écrit sur NRx dans ma réponse à cet article).
– Des villes privées où la production automatisée est axée sur la satisfaction des besoins d’une élite résidente et de leur domesticité.
– Des groupements de prosommateurs qui satisfont leurs propres besoins vitaux par leur travail, usant d’une technologie plus ou moins avancées.
– Des masses appauvries recluses dans des bidonvilles.

Et tout ceci arrivera de manière plus ou moins chaotique, avec beaucoup de pertes dans toutes les couches de la société.

 

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Le 22/09/2017 à 06:23, kotai a dit :

En fait, il est plus gratifiant pour l'égo d'avoir un subalterne que de rouspéter envers une machine qui n'a rien a cirer de toi.....Et un robot s’amortit assez bien, c'est comme tous les outils qu'utilisent l'homme pour se décharger d'une partie du travail....

Oui, dominer un subalterne contribue réellement à l'épanouissement et à la santé des patrons et cadres. Néanmoins, ce nest pas la seule raison. Mettre en oeuvre efficacement les nouvelles technologies, quel que soit l'objectif visé, est une question de stratégie. Or, l'automatisation, justement n'est pas toujours la meilleure stratégie entrepreneuriale sinon la cobotique et la RPA n'auraient pas le vent en poupe.

Il faut comprendre que l'automatisation est rentable quand il faut produire un bien précis en grande série sur une durée plus ou moins longue.

Dans ce cas de figure: 

1° Il n'est pas nécessaire de reprogrammer trop souvent l'équipement: coût des programmeurs, risques d'erreur de programmation.

2° Les rentrées d'argent amortissent la logistique: coût des techniciens et des pièces.

Quand il faut faire du sur-mesure ou changer souvent de produit, il est PROVISOIREMENT plus rentable d'employer l'une ou l'autre catégorie d'esclaves (travailleurs chinois, cognitaire) permatemporaire, etc...). En supposant qu'on parle d'un travail qu'il est déjà possible d'automatiser: les travailleurs de l'HORECA ne peut pas encore être remplacés correctement par des robots dans l'immédiat: relire les trois pages précédentes.

Ce ne sera pas toujours le cas mais le futur reste le futur.

 

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Le 02/12/2017 à 11:29, Kiriyama a dit :

Sans compter qu'en cas de révolution technologique, ce sont surtout les emplois peu/moyennement qualifiés qui sont détruits, pour être remplacés par des emplois hautement qualifiés que tout le monde n'a pas la capacité d'occuper. 

Ne généralisons pas: C'est vrai pour la troisième révolution technologique.

La Première a détruit des emplois d'artisans qualifiés au profit d'emploi de machinistes peu qualifiés.

La Quatrième révolution technologique en cours vise tous les emplois. Il y a évidemment des destructions d'emplois peu qualifiés mais une volonté de "disrupter" les spécialistes à l'aide de système expert, d'application, de plate-forme numérique.

C'est bien pour cela que la hausse des qualifications ne va pas résoudre les problèmes découlant de l'automatisation: Seule une élite pourra obtenir quatre diplômes pointus et la plupart seront "disruptés" plus vite qu'ils le croient.

Le 04/06/2017 à 12:50, Kiriyama a dit :

Est-ce qu'il y a déjà eu des cas de remplacements d'emplois qualifiés par des machines ?

A part, les artisans (machinistes et machines-outils) et les traders (ordinateurs et logiciel), je ne vois pas. Avec une mention particulière pour les traders qui étaient recrutés parmi les mathématiciens.

Néanmoins, tu te doutes bien que le développement des DAO (decentralized autonomous organisations) et surtout des DAC (decentralized autonomous corporations) ne se fait pas au détriment de visseurs de boulot ou de dactylos (là où ils existent encore).

Les spécialistes humains sont lents/coûteux/indisponibles. Les remplacer par des logiciels est l'un des objectifs de certains acteurs de l'économie marchande.

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Le 26/07/2017 à 00:50, nans2france a dit :

Perso, je suis tranhumaniste et je pense qu'effectivement, il faudrait repenser le monde au travail et que la machine soit une aide pour les humains et pas un fardeau comme c'est le cas actuellement. :)

A vrai dire, la machine n'est pas vraiment un fardeau. Les nouvelles technologies ne sont que des potentiels qui deviennent un progrès ou un mal en fonction de la façon dont elles sont utilisées.

En l'occurrence, l'automatisation est une menace pour les revenus des masses parce qu'elle est mise en oeuvre dans le cadre d'économie dérégulée, par des entrepreneurs de l'économie marchande au profit des actionnaires (à commencer par eux). Quant à créer des emplois, je citerais le Docteur Laurent Alexandre qui a relevé, dans son essai "L'intelligence artificielle va-t-elle détruire aussi la démocratie?", qu'il a fallu environ 150 ans aux Etats européens pour s'adapter aux changements négatifs induits par la Première Révolution industrielle.

Les problèmes de l'automatisation ne sont qu'un effet de la faiblesse de l'encadrement démocratique des activités économiques. Par exemple, l'automatisation poserait un peu moins de problèmes dans une économie où tout salarié serait actionnaire de son entreprise avec voix délibérative et où tout investisseur serait salarié dans l'un des entreprises où il a acquis une participation.

Le 25/07/2017 à 18:10, kotai a dit :

Faut réinventé l'économie, genre utopie...

Tu pensais à la Culture d'Iain Banks ou à Star Trek?

Et, au passage, tu voulais le flingue de Rambo I, II ou III?

Le 26/07/2017 à 11:54, Kiriyama a dit :

Sans tirer des plans sur la comète, je pense aussi qu'il est temps de penser à un autre mode de fonctionnement de la société, aussi bien économiquement que socialement. Repartir de zéro. Pas tout refaire du jour au lendemain, mais accepter que, progressivement, il faut faire muter la société (travail partagé par exemple).

Je pense que Kotai ne tire pas plus de plan sur la comète que toi. Que veux-tu dire par travail partagé? Un travail partagé comment et pour quel salaire?

On en revient toutefois à l'essentiel: c'est une question d'autonomie économique (économie sociale et solidaire) et de d'intervention publique (démocratie, Etat-providence).

Modifié par Lame
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  • 7 months later...

L'automatisation est clairement une menace pour l'emploi...du futur. Pour le moment, elle est encore loin de remplir ses promesses aussi c'est le "turc mécanique", une armée d'opérateurs sous-payés qui font tourner les algorithmes et les machines en attendant que leurs employeurs soient en mesure de les "disrupter".
 

Citation

 

Les robots Kiwibots étaient pilotés par des colombiens sous-payés

La Start-up Kiwi Campus utilise des pilotes colombiens pour économiser sur le téléguidage de ses robots-livreurs

Des robots-livreurs, appelés « Kiwibots » et utilisés sur le campus de l’Université de Berkeley en Californie, fonctionnent en réalité grâce à l’intervention d’un téléguidage mené depuis la Colombie, et à moindre coût.

Des robots-livreurs pas tout à fait autonomes

Amusez-vous à développer un petit robot au design sympathique qui viendra livrer des burritos, prenez soin de lui donner un nom tout aussi sympathique, « Kiwibots », et mettez-le en circulation dans un campus d’université. Vous en ferez très rapidement la mascotte des étudiants. Ce fût le cas pour Berkeley, aux États-Unis.

Oui, mais voilà, pour éviter que les petits robots ne créent quelques accidents, la Start up Kiwi Campus a trouvé une solution toute simple, une solution humaine… enfin presque.

Pour éviter aux robots de venir heurter les étudiants sur les trottoirs, la Start up a mis en place un système de pilotage par des opérateurs. Or ces opérateurs ne sont autres que des travailleurs situés en Colombie, dont le salaire ne dépasse pas les 2 dollars de l’heure. Un montant à peine plus élevé que le salaire minimum à Bogota.

Des robots pas tout à fait autonomes, donc, puisque pilotés par des humains, et pas tout à fait au service de l’homme, puisque nécessitant d’en exploiter certains en les payant au lance-pierre. On n’arrête pas le progrès. Précisons qu’un pilote peut diriger trois robots à la fois. De quoi permettre à l’entreprise d’obtenir une bonne rentabilité…

Difficile donc d’utiliser les robots à bon escient. Si ceux-ci peuvent en effet éviter des tâches lourdes, fatigantes et répétitives, et qu’il serait bien dommage de ne pas les utiliser dans ce sens, il semble également bien compliqué de ne pas voir se mettre en place une perversité soumise à un système de pur profit, où la condition humaine n’est pas tant respectée. Il revient donc aux entreprises, et aux garants de la loi du travail de veiller à la manière dont l’intelligence artificielle peut être correctement exploitée.

Par ailleurs, il semblerait que l’utilisation des robots nécessite forcément une intervention humaine (ici, que ce soit à la livraison, comme au moment de les téléguider), et qu’il faudrait tout simplement veiller à faire entrer cela dans une grille de salaires respectable.

 

Source: Siècle digital

Alors que Trump bataille pour "cloisonner" les USA, certaines entreprises recourrent à une main d'oeuvre étrangère téléprésente plutôt qu'à des immigrés: les USA du film Sleep Dealer sont en cours de construction.

Mais ne soyons pas naïfs: Ce genre d'artifice s'inscrit tout de même dans la 4e Révolution industrielle. Son objectif est la réalisation des DAC (Decentralized Autonomous Company). L'intérêt des DAC est de permettre à des bailleurs de fond, par exemple des banques dématérialisés, de fonder à vitesse "hypersonique" des entreprises "hyperréactives" sans charge salariale.

Il est probable que la vente ou la location des drones de téléprésence se développera mais les "pronétaires" finiront par être disruptés.

 

 

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  • 1 month later...

comme vous l'avez noté, les machines commencent à concurrencer les caissières. auchan, leroymerlin, decathlon, ... et vous apprenez à devenir le caissier.

L'emploi à l'ère de l'intelligence artificielle: des robots et des hommes

https://www.medias24.com/filafp/afp-147930-l-emploi-a-l-ere-de-l-intelligence-artificielle-des-robots-et-des-hommes.html

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...
Il y a 13 heures, zx a dit :

 

Casino ouvre une centaine de supermarchés sans caissières dès Noël

Seuls des vigiles seront présents dans ces enseignes totalement automatisées.

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/noel/jour-de-l-an-casino-ouvrira-une-centaine-de-supermarches-grace-aux-caisses-automatiques-20191224

C'est plutôt que pour un jour férié, il y aura cette fois une centaine de magasins ouverts (au lieu d'un seul l'année passée) grâce aux caisses auto présentes dans ces magasins.

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Il y a 9 heures, BPCs a dit :

C'est plutôt que pour un jour férié, il y aura cette fois une centaine de magasins ouverts (au lieu d'un seul l'année passée) grâce aux caisses auto présentes dans ces magasins.

Oui, ils essayent d'abord cette approche pour ensuite généraliser, il n y a pas d'encadrement de l'usage des automate comme force complémentaire, on devrait règlementer et taxer les machines qui remplacent des emplois potentiel.

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  • 2 months later...
Le 26/12/2019 à 10:06, zx a dit :

Oui, ils essayent d'abord cette approche pour ensuite généraliser, il n y a pas d'encadrement de l'usage des automate comme force complémentaire, on devrait règlementer et taxer les machines qui remplacent des emplois potentiel.

Je pense qu'il faut de toute façon s'interroger sur la pertinence de l'impôt comme mode de financement public dans une société où la richesse est essentiellement mobilière et délocalisable.

En attendant, l'imposition du travail plutôt que du capital des entreprises est un problème depuis longtemps puisqu'il facilite le dumping social. Un système où un patron doit payer plus de deux euros par euro d'augmentation est absurde. La robotique n'a fait qu'aggraver le problème.

Concernant la robotique, il est certain qu'elle n'a pas encore rempli ces promesses. La tendance est donc à des robotiques d'appoint, dont les effets sont difficiles à quantifier, car elle permette de réduire le personnel sans clairement supprimer les emplois. Et ce ne sont pas toujours les emplois sous-qualifiés qui sont menacés: les traders ont disparu avant les employés administratifs.

 

Le problème va se poser de manière d'autant plus épineuse que la peste covidienne est le catalyseur d'une évolution du marché, ce que je nommerai "l'essor du teletrepalium":

- Un nombre croissant de salariés syndiqués sont remplacés par télétravailleurs permatemporaires à horaire indéfini.

- Les visioconférences permettent de coopérer sans se rencontrer physiquement.

- Les technologies de téléprésence permettront de réduire le besoin de personnel dans les locaux de l'entreprise, par exemple des centres de coworking loués pour une durée ad hoc. Et il n'est pas impossible que dans vingt ans, le mobile workers deviennent un télétravailleurs recourrant à des hologrammes ou actroïdes évolués dès lors que les personnes démarchées useraient de tels actroïdes.

- La télésurveillance (semi-automatique) des télétravailleurs par des applications se développe (ex: une application qui transfère un appel non pris à un autre collaborateur après quatre sonerie) pour faciliter l'élimination des télétravailleurs les moins performants.

- Le recours à la RPA permet d'accroître progressivement la masse de travail assurer par chaque télétravailleur avec, à la clé, une réduction des charges salariales et un accroissement des candidats potentiels.

- Certains types de sociocraties avancées, telle que l'holacracy, permettent déjà de réduire la charge de travail des managers tout en se conformant aux nouvelles exigences des acteurs financiers en matières de formalisme entrepreneurial. Accessoirement, l'holacracy facilite l'inclusion de sous-traitant dans les processus de décision et, ce, sans nécessiter de réunion physique.

 

Le pire étant que les technologies développées à cette fin sont des marche-pieds technologiques et financiers pour le développement de la robotique humanoïdes et/ou autonomes. Je craind que la peste covidienne favorise l'essor du teletrapalium. Bien avant mon inscription sur ce site, je craignait  "l'essor du polyvatron" càd la vulgarisation d'un robot humanoïde programmable à distance et loué en quantité ad hoc pour une durée ad hoc.

 

A lire sur L'1FO // TIXEO : la French Frog de la visioconférence sécurisée

Modifié par Lame
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  • 1 year later...
Le 09/08/2018 à 10:27, WizardOfLinn a dit :

Bon, en fait, certaines "IA" sont des humains déguisés, ça va créer des emplois de "simulateurs d'IA"

Oui, jusqu'à ce qu'on fasse une IA plus humaine que l'humain du point de vue de l'utilisateur lambda.
 

Citation

 

Cette intelligence artificielle confère un certain bon sens aux robots

Une nouvelle approche de la vision par ordinateur, fondée sur le « bon sens », permet à l’intelligence artificielle d’interpréter les scènes avec plus de précision que les autres systèmes. Les systèmes de vision par ordinateur font parfois des déductions sur une scène qui vont à l’encontre du bon sens. Avec le déploiement du même système sur une voiture autonome, par exemple, les enjeux deviennent beaucoup plus importants.

Pour surmonter ces erreurs, les chercheurs du MIT ont mis au point un cadre qui aide les machines à voir le monde comme les humains. Leur nouveau système d’intelligence artificielle apprend à percevoir les objets du monde réel. Les chercheurs ont construit le cadre en utilisant la programmation probabiliste, une approche basée sur la technologie de l’IA.

Celle-ci permet au système de recouper les objets détectés avec les données d’entrée. L’inférence probabiliste lui permet de déduire si les non-concordances sont probablement dues au bruit ou à des erreurs dans l’interprétation de la scène.

Quels avantages avec la garantie de bon sens ?

Cette garantie de bon sens permet au système de détecter et de corriger de nombreuses erreurs. Ces erreurs affectent les approches d’apprentissage profond, également utilisé pour la vision par ordinateur. La programmation probabiliste permet aussi de déduire les relations de contact possibles entre les objets de la scène. Elle offre même la possibilité de déduire les positions précises des objets.

En plus d’améliorer la sécurité des voitures à conduite autonome, ces travaux pourraient aider dans les performances des systèmes de perception informatique. Cette recherche sera présentée à la conférence sur les systèmes de traitement de l’information neuronale de ce mois de décembre.

Une explosion du passé

Les chercheurs se sont inspirés d’un concept datant des premiers jours de la recherche en IA. Si l’infographie se concentre sur la génération d’images basées sur la représentation d’une scène, la vision par ordinateur peut être considérée comme l’inverse de ce processus. Gothoskar et ses collaborateurs ont rendu cette technique plus facile à apprendre et à mettre à l’échelle.

« La programmation probabiliste nous permet d’écrire nos connaissances sur certains aspects du monde d’une manière qu’un ordinateur peut interpréter. » M. Cusumano-Towner

Dans ce cas, le modèle est encodé avec des connaissances préalables sur les scènes 3D. Par exemple, 3DP3 « sait » que les scènes sont composées de différents objets, et que ces objets sont souvent posés à plat les uns sur les autres. Cependant, ils ne sont pas toujours dans des relations aussi simples. Cela permet au modèle de raisonner sur une scène avec plus de bon sens.

 

Source : Fred Zone

 

 

Citation

L'intelligence artificielle est désormais capable de “nudifier” une photo de vous

Nous connaissions déjà le “revenge porn”: des photos de vous nu et  partagées avec d’autres personnes sans votre consentement. Aujourd’hui, il existe une nouvelle tendance qui risque de susciter encore plus de craintes: la nudification. De fausses photos de vous sans le moindre vêtement réalisées par une intelligence artificielle. La professeure à la faculté de droit, Catherine Van de Heyning (UAntwerpen), explique ce que nous pouvons faire à ce sujet. “Cela a les mêmes conséquences qu’une agression physique.”

Partager des photos de quelqu’un nu sans permission est une chose. Manipuler des images pour qu’elles ressemblent à des photos de nu, c’est vraiment du niveau supérieur. Et pourtant, c’est possible. Le deepfaking est une technique qui utilise l’intelligence artificielle pour modifier des images existantes. Avec les logiciels ou les applications adéquats, ce n’est pas du tout difficile. Pensez à Snapchat ou Instagram, où vous pouvez appliquer un filtre sur le visage d’une autre personne pour qu’il corresponde au vôtre, ou vous voir comme une personne du sexe opposé.

Grâce à cette technique, il est également possible de créer de faux nus : une photo normale (sur laquelle vous portez des vêtements) peut être modifiée facilement et de manière réaliste pour donner l’impression que vous êtes nu. Cela s’appelle la “nudification”. Selon Catherine Van de Heyning (avocate, professeur à l’université d’Anvers et substitut du procureur du parquet de Malines, spécialisée dans la diffusion d’images de nudité), il s’agit d’un phénomène émergent en Belgique.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Cette technique utilise des systèmes GAN, une technologie de l’intelligence artificielle qui imite l’imagination humaine. Dans le cas de la nudification, un tel système commence par rechercher les vêtements sur une photo. Une fois trouvés, ils sont retirés et des seins et une vulve sont ajoutés, aux endroits anatomiquement corrects. Pour cela, l’intelligence utilise des images existantes de femmes nues, et l’industrie pornographique en fournit en abondance.

Selon Catherine Van de Heyning, cette technique n’est pas nouvelle : “Une image est constituée de pixels, de uns et de zéros qui peuvent être manipulés. Il suffit de penser aux photos de certains magazines qui sont manipulées pour obtenir des lèvres plus pulpeuses, par exemple. Avec la nudification, vous allez en fait un peu plus loin. Une machine recherche une image de nu dans une base de données qui pourrait correspondre à une photo habillée en termes de pose ou de taille. Les images sont manipulées de manière à ce qu’elles fusionnent en une seule photo.” Le résultat : une fausse photo de nu réaliste.

Et vous l’avez deviné: ce sont principalement les femmes qui en sont victimes. Selon la professeure, cela n’a rien à voir avec le logiciel, mais plutôt avec l’impact qu’une (fausse) photo de nu a sur une femme. “Les femmes subissent des conséquences plus négatives après le partage de leurs images de nu : cela peut conduire à la perte d’un emploi ou d’une relation, mais aussi à la dépression ou à des pensées suicidaires. Par conséquent, la diffusion de ces images est plus rentable.” Van de Heyning affirme même que les conséquences d’une photo de nu partagée peuvent être les mêmes que celles d’une agression physique.  

“Une menace pour toutes les femmes”

Heureusement, on accorde de plus en plus d’attention à ce phénomène émergent et certaines applications sont supprimées. Malheureusement, cela ne signifie pas que nous sommes désormais sauvés, car de nombreuses alternatives circulent en ligne. Un site qui permet de créer une telle fausse photo de nu a reçu quelque 38 millions de visiteurs au cours des sept premiers mois de cette année. Le site prétend pouvoir mettre n’importe qui virtuellement à nu, rapidement et facilement. Une menace pour toutes les femmes, comme l’indiquait le site lui-même jusqu’à récemment. Mais pouvons-nous nous protéger contre cela? Selon Mme. Van de Heyning, il est difficile d’empêcher que vos photos soient utilisées pour créer une telle fausse image. “Une fois que vos photos sont en ligne, il n’y a pas grand-chose que vous puissiez faire pour vous protéger”, dit-elle. Mais cela ne signifie pas que tout espoir est perdu.

Que pouvons-nous faire?

“Si un deepnude est fait de vous, vous pouvez tout d’abord démentir l’authenticité de cette photo en partageant, par exemple, la photo originale publiquement”, explique Catherine Van de Heyning. De plus, selon elle, il existe désormais des outils en ligne permettant de vérifier si une photo a été manipulée. En faisant cela avec votre deepnude, vous pouvez donc prouver qu’il s’agit d’une fausse image.

“Deuxièmement, vous pouvez également faire retirer ces images par le fournisseur. Qu’il s’agisse de TikTok, d’Instagram ou de Facebook, vous pouvez leur demander de supprimer non seulement le message, mais aussi l’image. Chaque image peut être transformée en un code unique de chiffres et de lettres sur la base d’un certain algorithme. Des entreprises comme Facebook ou certains sites pornographiques comme Pornhub peuvent analyser une image et la réduire à ce même code unique. Nous appelons cela le hachage. Une image se voit donc attribuer un code de hachage qu’ils peuvent saisir dans leur plateforme et toute image identique est automatiquement supprimée.”

Ceux qui ont encore l’idée de déshabiller virtuellement quelqu’un devraient y réfléchir à deux fois, car il y a aussi des conséquences pénales. “La diffusion de telles photos est punie par le Code pénal. Qu’il s’agisse d’une vraie ou d’une fausse photo n’a pas d’importance. En outre, il s’agit également d’une violation de la protection des données personnelles, la législation GDPR. Vos caractéristiques faciales sont des données personnelles”, déclare Mme. Van de Heyning. Les contrevenants risquent une peine de cinq ans de prison. Et cela peut aller jusqu’à dix ans s’il existe des circonstances aggravantes, comme une victime mineure ou si les photos ont été prises dans le but de nuire à quelqu’un ou d’obtenir un avantage financier.  

Porno virtuel?

Selon la professeure, l’avenir ne s’arrêtera pas aux fausses photos dénudées: “En ce moment, nous travaillons même sur une technologie de faux porno, qui permet de vivre une expérience sexuelle virtuelle à travers un casque VR, entièrement basée sur des techniques de deepfake. Votre photo peut donc être utilisée pour réaliser une fausse vidéo pornographique, ce qui constitue une grave violation de votre propre intégrité et expérience sexuelles.” Une perspective effrayante qui, selon Catherine Van de Heyning, ne peut être évitée qu’en supprimant ou en restreignant ces technologies afin qu’elles ne puissent pas être utilisées par tous.

Source : 7sur7

En fait, outre nos emplois, même nos ...  pratiques hédonistes vont être assimilées. :sad:

Plus humain que l'humain...

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Mais est-ce que dans certains cas des humains sous-payés et fliqués à l'extrême ne seraient pas plus rentables que des robots et systèmes informatiques très coûteux, avec de gros besoins de maintenance, susceptibles de tomber en panne ?

Quand un humain "tombe en panne" (plus assez performant, malade...) il est viré. Une machine, il faut la réparer, la remplacer, ça prend du temps.

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il y a 59 minutes, Kiriyama a dit :

Mais est-ce que dans certains cas des humains sous-payés et fliqués à l'extrême ne seraient pas plus rentables que des robots et systèmes informatiques très coûteux, avec de gros besoins de maintenance, susceptibles de tomber en panne ?

Quand un humain "tombe en panne" (plus assez performant, malade...) il est viré. Une machine, il faut la réparer, la remplacer, ça prend du temps.

C'est du 2ème degré ? Parce qu'au 1er ...

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Il y a 7 heures, mudrets a dit :

C'est du 2ème degré ? Parce qu'au 1er ...

On va dire qu'il a manqué de nuance.

Il y a 8 heures, Kiriyama a dit :

Quand un humain "tombe en panne" (plus assez performant, malade...) il est viré. Une machine, il faut la réparer, la remplacer, ça prend du temps.

Quand un humain n'est plus employable, tu peux le virer selon les normes du pays en vigueur. Facile en Asie du S-E. Quand même plus difficile en France et autres pays développés.

Il y a 8 heures, Kiriyama a dit :

Mais est-ce que dans certains cas des humains sous-payés et fliqués à l'extrême ne seraient pas plus rentables que des robots et systèmes informatiques très coûteux, avec de gros besoins de maintenance, susceptibles de tomber en panne ?

Il n'y a pas besoin d'opprimer autant les humains pour qu'ils soient plus rentables que les machines. Compare les performances des ouvriers thaïlandais face au parc de robots en 2018 ou le personnel de Tesla face à l'ancienne usine entièrement automatisée.

Disons que les robots sont plus rentables pour la production en grande série sur une longue durée. Dès qu'il faut produire "sur mesure" en série limitée, il vaut mieux opter pour des ouvriers qualifiés avec des cobots. L'ouvrier a le savoir-faire et la capacité d'adaptation. Le cobot fournit la force et la stabilité à certains travaux. Le management harkonnen n'est pas forcément nécessaire: Harley Davidson s'est redressé il y a quelques années en pratiquant le lean management.

Ce que je voulais mettre en exergue dans mon dernier message, c'est que certains entreprises vont jusqu'à développer des IA qui reproduiront nos perversions/penchants hédonistes et qu'elles sont sans doute subventionner pour cela. On ne doit donc pas trop miser sur le fait que les robots seront toujours incapables de reproduire nos savoir-faire et même notre comportement.

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Il y a 7 heures, Kiriyama a dit :

Non, du tout.

En tout cas, c'est le raisonnement que tiennent les accélérationnistes de gauche et de droite ainsi que ceux qui, dans le cadre de la 4e Révolution industrielle, tentent de créer des decentralized autonomous compagnies (DAC) et des autofactory.

On va avoir besoin d'une autre forme d'Etat-providence: celui où les robots bossent et où les sybarites humains se chargent de l'hédonisme.

Un problème se posera: Qui va bâtir la Culture? Je vois mal nos politiciens reprendre la stratégie des accélérationnistes de gauche et l'appliquer à l'ensemble de la Nation assimilée au "Parti".

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3 minutes ago, Lame said:

En tout cas, c'est le raisonnement que tiennent les accélérationnistes de gauche et de droite ainsi que ceux qui, dans le cadre de la 4e Révolution industrielle, tentent de créer des decentralized autonomous compagnies (DAC) et des autofactory.

On va avoir besoin d'une autre forme d'Etat-providence: celui où les robots bossent et où les sybarites humains se chargent de l'hédonisme.

Un problème se posera: Qui va bâtir la Culture? Je vois mal nos politiciens reprendre la stratégie des accélérationnistes de gauche et l'appliquer à l'ensemble de la Nation assimilée au "Parti".

Il n'y aura plus qu'a génocider les parasites ... et le probleme est réglé ... pourquoi s'emmerder alors avec des "ames naturelles" ... si elles ne sont plus bonne à rien.

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Le 26/12/2019 à 00:06, BPCs a dit :

C'est plutôt que pour un jour férié, il y aura cette fois une centaine de magasins ouverts (au lieu d'un seul l'année passée) grâce aux caisses auto présentes dans ces magasins.

Effectivement mais il faut apporter quelques précisions:

- Les maxi-distributeurs ne sont pas forcément rentables vu qu'ils sont concurrencés par des magasins à personnel humain ouvert le dimanche. Tu as les échoppes des Pakistanais et Asiatiques mais aussi les Carrefours express.

- Les magasins automatisés de plus grandes tailles sont surtout des magasins encore très expérimentaux avec un personnel réduit pour la surveillance.

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3 minutes ago, Lame said:

Effectivement mais il faut apporter quelques précisions:

- Les maxi-distributeurs ne sont pas forcément rentables vu qu'ils sont concurrencés par des magasins à personnel humain ouvert le dimanche. Tu as les échoppes des Pakistanais et Asiatiques mais aussi les Carrefours express.

- Les magasins automatisés de plus grandes tailles sont surtout des magasins encore très expérimentaux avec un personnel réduit pour la surveillance.

En même temps pourquoi s'emmerder avec des magasins ... quand tu peux te faire livrer presque n'importe quoi en 1h ...

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