cracou Posté(e) le 29 août 2015 Share Posté(e) le 29 août 2015 Une très basse température (en dessous de – 40° degré), dissociait les éléments constituants l’essence dite « synthétique ». La seule alternative pour les véhicules Allemands bloqués par grand froids, était de réchauffer moteur et réservoir par des feux oui, je connais le reste. Je te demande spécifiquement si tu as un lien ou un document sur cette histoire de dissociation des constituants car je vois pas trop pourquoi ça arriverait (en pratique l'essence synthétique est plus pure que la normale). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 30 août 2015 Share Posté(e) le 30 août 2015 (modifié) @ cracou oui, je connais le reste. Je te demande spécifiquement si tu as un lien ou un document sur cette histoire de dissociation des constituants car je vois pas trop pourquoi ça arriverait (en pratique l'essence synthétique est plus pure que la normale). Sur les revues et ouvrages en questions qui sont dans la maison familial en Bretagne pour décharger mon appartement de plus de 400 livres et beaucoup plus de revues aujourd’hui. Quand aux liens, il faudrait effectuer une recherche en sachant que certains sites sont erronés en partie. Une pré-recherche m'a permis de retrouver l'ouvrage (voir coordonnée ci-dessous) mais pas les fascicules traitant des applications des essences (en particulier synthétique) lors de la guerre à l'Est durant la seconde guerre mondiale. https://books.google.fr/books?id=WDzbF-nSTWMC&pg=PA75&lpg=PA75&dq=chimie+essence+synth%C3%A9tique&source=bl&ots=QEu9Z7znzg&sig=WyWGj0fL_mdjnWvDm4UyeSCZgNM&hl=fr&sa=X&ved=0CFsQ6AEwB2oVChMIx9Xe_anQxwIVzLoUCh11bws4#v=onepage&q=chimie%20essence%20synth%C3%A9tique&f=false Chimie des hydrocarbures Gilles Lefevre Institut Français du Pétrole Rueil-Malmaison Editions Technip – Paris 1978 ISBN 2.7108-0342-9 Je m’absente quelques jours du forum pour raison médicale hospitalière.. A se revoir ultérieurement. Modifié le 30 août 2015 par Janmary Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 30 août 2015 Share Posté(e) le 30 août 2015 Cool! Et pour les autres: quand je demande des sources, c'est exactement ce que je veux. Technip c'est un très bon éditeur (scientifique). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 30 août 2015 Share Posté(e) le 30 août 2015 @ cracououi, je connais le reste. Je te demande spécifiquement si tu as un lien ou un document sur cette histoire de dissociation des constituants car je vois pas trop pourquoi ça arriverait (en pratique l'essence synthétique est plus pure que la normale). Sur les revues et ouvrages en questions qui sont dans la maison familial en Bretagne pour décharger mon appartement de plus de 400 livres et beaucoup plus de revues aujourd’hui. Quand aux liens, il faudrait effectuer une recherche en sachant que certains sites sont erronés en partie. Une pré-recherche m'a permis de retrouver l'ouvrage (voir coordonnée ci-dessous) mais pas les fascicules traitant des applications des essences (en particulier synthétique) lors de la guerre à l'Est durant la seconde guerre mondiale. https://books.google.fr/books?id=WDzbF-nSTWMC&pg=PA75&lpg=PA75&dq=chimie+essence+synthétique&source=bl&ots=QEu9Z7znzg&sig=WyWGj0fL_mdjnWvDm4UyeSCZgNM&hl=fr&sa=X&ved=0CFsQ6AEwB2oVChMIx9Xe_anQxwIVzLoUCh11bws4#v=onepage&q=chimie%20essence%20synthétique&f=false Chimie des hydrocarbures Gilles Lefevre Institut Français du Pétrole Rueil-Malmaison Editions Technip – Paris 1978 ISBN 2.7108-0342-9 Je m’absente quelques jours du forum pour raison médicale hospitalière.. A se revoir ultérieurement. Soigne toi bien Janmary . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 30 août 2015 Share Posté(e) le 30 août 2015 Merci Gibbs le Cajun. Un contrôle de l'état des coronaires et du sten (petit ressort dans l'une des coronaire). Une nuit normalement si la fibre est introduite par le poignet pour examiner le système cardiaque avec visualisation par moniteur comme usuellement pour moi, sinon...par la fémorale et 3/4 jours sans bouger.... Pour rester sur le sujet "Succès tactique et victoire stratégique", on peut citer ces propos = « Sire, disait déjà Rostopchine à Alexandre I°, Votre Majesté sera formidable à Moscou, terrible à Kazan invincible à Tobolsk » Napoléon l’à éprouvé à Moscou, Hitler n’a pas pénétré dans Moscou et encore moins à Kazan ou en profondeur jusqu’à Tobolsk. Pourtant les armées de Napoléon et de Hitler ont multipliés les succès tactiques....sans la victoire stratégique au final ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 30 août 2015 Share Posté(e) le 30 août 2015 Et le refus de dévelloper une aviation de bombardement stratégique? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 30 août 2015 Share Posté(e) le 30 août 2015 là non, on ne peut pas tour avoir, faut faire des choix avec une aviation stratégique ils gagnaient ni en France ni peut être en ¨Pologne Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 30 août 2015 Share Posté(e) le 30 août 2015 Les allemands ont une aviation "stratégique" : leur flotte de bombardiers bimoteurs moyens ( mais aussi les stukas d'ailleurs ) a été développée pour effectuer des missions de guerre aérienne opérationnelle : c'est à dire détruire l'aviation ennemie au sol, coopérer avec l'armée de terre en effectuant des missions d'interdiction et détruire les usines ( en premier lieu liées à l'aviation ennemie ) ennemiesIls lancent d'ailleurs un programme de bombardier quadrimoteurs dès 1938 avec le He177 mais celui-ci est un échecCôté reconnaissance, ils disposent à la fois d'engins de reconnaissance tactique ( Hs126, Fw189 puis Me109 plus tard ) et d'une aviation de reconnaissance "stratégique" avec différentes versions du Ju88 ( D, H ), du Ju188 et ( en 1940/1942 ) des DO217 et Ju86 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 13 novembre 2018 Share Posté(e) le 13 novembre 2018 Un très intéressant échange avec Nicolas Aubin, auteur du livre "La course au Rhin", qui a écrit "Les routes de la liberté, la logistique américaine en France et en Allemagne 1944-1945. https://www.amazon.fr/Nicolas-Aubin/e/B00J8B9V2A Le livre m'a l'air bien fichu, car il aborde la vision stratégique et tactique américaine, fait un état des lieux du commandement via Eisenhower, Bradley, Patton, Montgomery, De Lattre. Des portraits très intéressant et détaillé, leurs capacités et leur défauts, l'ambiance et le relationnel. L'auteur appui surtout que la qualité du livre est de mettre en avant 2 généraux américains que l'auteur présente comme les 2 meilleurs généraux américains en Europe. Ces 2 généraux ont été occulté de l'histoire, car ne faisant pas parti du cercle de Eisenhower qui dans son livre, Croisade en Europe à totalement occulté Devers car perçu comme un concurrent. Le général Jacob Devers : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Jacob_Devers Le général Patch : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Alexander_Patch C'est très intéressant car je découvre ces 2 généraux, et au vu de se que l'auteur met en avant a leurs sujets, je me dis que son livre m'a l'air d'être pas mal. Citation Présentation de l'éditeur 25 juillet 1944, après six semaines de combats acharnés en Normandie, les Alliés déchirent soudainement le front allemand. S engage alors une folle chevauchée qui les mène en 40 jours aux portes de l Allemagne. La guerre semble gagnée. Chaque général rêve d être le premier à franchir le Rhin. Mais Montgomery échoue devant Arnhem, Bradley disperse ses forces devant Aix-la-Chapelle, Patton s enlise sur la Moselle, Patch et de Lattre butent sur les Vosges. Le front se stabilise. Malgré de multiples offensives durant l automne, les Alliés piétinent, à tel point que le 16 décembre la Wehrmacht riposte dans les Ardennes. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les Alliés viennent de perdre l initiative. Ils ne gagneront pas la guerre à Noël. Cet ouvrage limpide explique cette désillusion reprenant les pièces du dossier une à une pour mieux les imbriquer et les hiérarchiser. Il brosse un récit rigoureux d une campagne souvent réduite à quelques épisodes emblématiques tels que la poche de Falaise ou le « pont trop loin » d Arnhem. Il exhume la retraite allemande, les combats pour dégager les Bouches de l Escaut, ceux en Lorraine et en Alsace ou autour d « Aix-la-Sanglante ». Mais au-delà de ce récit renouvelé, Nicolas Aubin expose pour la première fois l impact des cultures militaires (éducation des cadres, doctrines, structures administratives, interaction entre alliés) dans l élaboration et l exécution de ces opérations. Un regard neuf, fruit de cinq années de recherches, sur une période que l on pensait 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 Le 30/08/2015 à 19:54, loki a dit : Les allemands ont une aviation "stratégique" : leur flotte de bombardiers bimoteurs moyens ( mais aussi les stukas d'ailleurs ) a été développée pour effectuer des missions de guerre aérienne opérationnelle : c'est à dire détruire l'aviation ennemie au sol, coopérer avec l'armée de terre en effectuant des missions d'interdiction et détruire les usines ( en premier lieu liées à l'aviation ennemie ) ennemies Ils lancent d'ailleurs un programme de bombardier quadrimoteurs dès 1938 avec le He177 mais celui-ci est un échec Côté reconnaissance, ils disposent à la fois d'engins de reconnaissance tactique ( Hs126, Fw189 puis Me109 plus tard ) et d'une aviation de reconnaissance "stratégique" avec différentes versions du Ju88 ( D, H ), du Ju188 et ( en 1940/1942 ) des DO217 et Ju86 Ce n'est pas une aviation stratégique au sens que l'on donne à ce terme. Une aviation stratégique à pour but de détruire les forces vives économiques et industriels de l'adversaire. A ce titre, c'est une approche "Indirecte" de la guerre préconisé par Liddell Hart du reste. L'aviation stratégique mérite cette appellation lors des bombardements Américain et Britannique contre les sources de pétrole Roumain, les raffineries synthétique de production d'essence Nazies, les barrages fluviaux et de production d'électricité ainsi que la grande offensive (10.000 appareils mis en œuvre) contre le réseau ferroviaire allemand en 1945 qui bloqua un mois de production industriel sur les rails Allemand jusqu'à la fin du conflit. Si l'aviation Allemande avait voulu exécuter du bombardement stratégique, il eut fallu des bombardiers quadrimoteurs à long rayon d'action (extrapolé du Ju 88 ou d'autre) pour exécuter l'opération "Eisenhammer (Marteau d'acier)" ou plan Nazie pour la destruction des centrales électriques Soviétiques. Explication = "Le communisme, c'est le pouvoir de Soviets plus l’électrification du pays tout entier" (Citation de Lénine en 1920). L'effort pour l'électrification du pays fut considérable et dura plusieurs plans quinquennaux (années 1930) . Ce fut essentiellement des grands barrages électriques sur la Volga qui fournirent les 3/4 de l’énergie nécessaire à l'URSS.qui permit le transfert et le regroupement des industries des zones occupées par les Nazis vers l'Oural. Or, rien ne fut entrepris lors de l'invasion de l(URSS à ce niveau. C'est seulement en 1945 devant une situation des plus critiques que fut créé le plan "Eisenhammer" (Marteau d'Acier) par Heinrich Sneinmann, haut fonctionnaire au Ministère de l'Air. Le but étant de mener des raids avec des avons "Mistrel" emportés par un bombardier "Ju 88". C'était donc un couplage de deux appareils (Junkers Ju 88 + Mistrel qui était un petit Messeerschmitt). Cet "attelage" pouvait emporter une bombe de 1.810kgs. Mais une série de problèmes presque insurmontable à cette époque d'une part, et l'Armée Rouge étant aux portes de Berlin d'autre part, fit que ce projet n'aboutit pas. Une bonne anticipation et préparation avant l'agression de juin 1941 eut-elle réussie ? Des ouvrages préconisent dès 1936 ce type de destruction des forces vives de l'adversaire ainsi que des techniques à employer et qui fut mis en évidence - sans vraiment de conviction - par une mission "unique" contre les barrages Allemands par les bombardiers Britannique durant la guerre. Comme ces mêmes études préconisaient des télécommandes de bombes de gros calibres pour des bombardements de grande précision - qui engendrèrent l'ironie des États-majors - on peu dire que personne n'était prêt à ce "saut technique" durant ce conflit. Et Hitler qui pensait gagner "son espace vital à l'Est" en moins de 4 à 6 mois n'aurait certainement pas accepté ce type d'opération vraisemblablement du fait qu'il aurait eu besoin de cette énergie pour l'utilisation industrielle et agricole des zones conquises et utilisées par le joug Nazi. Janmary 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 14 novembre 2018 Share Posté(e) le 14 novembre 2018 En fait la Luftwaffe avait son tenant de l'aviation stratégique : Walther Wever. Il est décédé dans un accident d'avion au milieu des années 30 et la ligne de ses adversaires. Des prototypes correspondant à cette vision avaient été développés à l'instar des Ju89 et Do19. https://fr.wikipedia.org/wiki/Junkers_Ju_89 https://fr.wikipedia.org/wiki/Dornier_Do_19 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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