collectionneur Posté(e) mercredi à 06:36 Share Posté(e) mercredi à 06:36 Quelqu'un pourrait faire un copier coller ? Maintenant on parle de 300 millions de dollars : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/02/18/javier-milei-et-la-crypto-libra-derriere-le-scandale-une-manipulation-a-grande-echelle_6552987_4408996.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Hibernatus Posté(e) mercredi à 07:55 C’est un message populaire. Share Posté(e) mercredi à 07:55 Il y a 1 heure, collectionneur a dit : Quelqu'un pourrait faire un copier coller ? Maintenant on parle de 300 millions de dollars : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/02/18/javier-milei-et-la-crypto-libra-derriere-le-scandale-une-manipulation-a-grande-echelle_6552987_4408996.html Voici le texte de l'article : Javier Milei et le « cryptogate » en Argentine : derrière le scandale, une manipulation à grande échelle Le président argentin est au cœur d’une tempête politique depuis qu’il a fait la promotion d’un cryptoactif dont la valeur s’est effondrée. Celui-ci a été lancé dans des conditions douteuses par un jeune Américain, qui se présente comme simple « conseiller ». Qui est responsable d’une telle débâcle ? La question est sur toutes les lèvres depuis le lancement du libra, la cryptomonnaie brièvement promue par Javier Milei, le président argentin. Son effondrement, en l’espace de quelques heures, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 février, a déclenché un scandale et une enquête dans le pays, même si le chef de l’Etat nie désormais sa responsabilité et rejette la faute sur des « personnes et [des] sociétés privées ». Ce sont vers ces intérêts « privés » que se tournent désormais les regards, mais aussi la colère de milliers d’acheteurs du libra, qui auraient perdu, selon certains analystes, près de 300 millions de dollars (286 millions d’euros) dans l’opération. Mis en confiance par le soutien affiché du président en exercice, ils ont investi dans cette cryptomonnaie, alors que sa valeur était la plus haute – près de quatre dollars le jeton –, juste avant que celle-ci chute à quelques centimes de dollars, entraînée par la suppression du message initial de Javier Milei et les forts soupçons pesant sur les conditions de lancement. Un conseiller « énigmatique » Ces soupçons ont d’abord visé KIP Protocol, une entreprise qui se dit spécialisée dans le conseil en intelligence artificielle et en Web3 (un troisième moment dans l’évolution des usages sur Internet, lequel serait décentralisé et plus libre), et dont le président, Julian Peh, a rencontré Javier Milei à Buenos Aires, en octobre 2024. Le nom de KIP figure toujours en pied du site Viva La Libertad, vers lequel renvoyait le président argentin, vendredi, dans son message pour promouvoir le libra. Dans un post publié lundi sur le réseau social X, la présidence argentine accuse d’ailleurs KIP Protocol d’être un « possible responsable du crime ». A la faveur d’un communiqué, la société admet des liens et des rencontres entre ses équipes et celle de la présidence argentine, mais nie toute implication dans les aspects techniques du lancement du libra, selon elle uniquement gérés par un certain Hayden Davis. C’est lui qui se trouve désormais au cœur de l’attention. Dans une vidéo et un communiqué publiés dimanche 16 février, ce jeune Américain se présente comme un simple « conseiller » et impute la responsabilité de l’effondrement du libra au revirement de Javier Milei. Hayden Davis semble pourtant avoir joué un rôle de premier plan. Son entreprise, Kelsier Ventures, est spécialisée dans le conseil et la fourniture d’infrastructures techniques pour lancer des projets Web3. On en trouve des traces au Texas, à Dubaï ainsi qu’en Argentine (deux employés sont présents dans le pays, selon sa page LinkedIn), et deux membres de sa famille y travaillent, d’après une page officielle désormais supprimée mais dont une copie reste disponible en ligne. C’est en tant que dirigeant de Kelsier Ventures qu’Hayden Davis a rencontré Javier Milei à Buenos Aires, le 30 janvier. Le président avait alors partagé un selfie enthousiaste avec le jeune homme, évoquant leur discussion sur les technologies blockchain. Le lendemain, le quotidien argentin Clarin se demandait qui était cet « énigmatique » conseiller aux lunettes dorées, et quelles étaient ses intentions. Délit d’initié La réponse a eu lieu avec le lancement, le 14 février, du libra sur Solana, une blockchain sur laquelle s’appuie un écosystème extrêmement spéculatif. Kelsier Ventures et Hayden Davis le connaissent manifestement bien : ils présentent parmi ses partenaires, en août 2024, plusieurs noms de services reconnus ou de collections de NFT (pour non-fungible tokens, des titres numériques de propriété) lancés sur Solana. Mais c’est une interview d’Hayden Davis avec le youtubeur chasseur d’arnaques CoffeeZilla, publiée lundi 17 février, qui illustre à quel point le jeune homme est impliqué. L’intéressé y avoue, à la grande surprise de l’intervieweur, que des robots avaient été activés par les équipes de « développeurs » ayant travaillé avec Kelsier Ventures sur le projet libra, afin d’acheter automatiquement une partie des jetons dès les premiers instants du lancement. Une pratique profondément inéquitable assimilable à un délit d’initié dans le monde des affaires régulées. Elle a permis l’achat d’importantes quantités de libra par des portefeuilles de cryptomonnaies liés à Kelsier Ventures, avant que la plupart des acheteurs du jeton argentin n’en apprennent l’existence. Ce qui explique en partie pourquoi, selon BubbleMaps, une entreprise qui analyse la blockchain, une poignée de portefeuilles détenait jusqu’à 82 % des libra seulement quarante minutes après le lancement. Avant qu’une partie de ces mêmes portefeuilles retire les fonds de la circulation et, ce faisant, s’enrichisse considérablement. Des liens avec la cryptomonnaie de Melania Trump Le phénomène a par ailleurs rappelé aux observateurs d’autres mouvements de fonds suspects liés aux jetons Solana les plus connus lancés en 2025 : ceux de la famille Trump. D’après BubbleMaps, un portefeuille crypto s’étant enrichi de plusieurs millions de dollars grâce au melania, le jeton Solana de la première dame des Etats-Unis, a même servi à la création du libra argentin. Là encore, Hayden Davis a donné une explication dans son interview avec CoffeeZilla, disant avoir « fait partie » des équipes ayant lancé le melania. Dans le cas du libra, le jeune Américain a également eu recours à d’autres mécanismes plus artisanaux. Dave Portnoy, un podcasteur spécialisé dans les cryptoactifs et par ailleurs partisan de Donald Trump, a détaillé sur X comment Hayden Davis lui avait envoyé gratuitement 6 millions de libra, pour qu’il puisse promouvoir le projet. Ce que Dave Portnoy a refusé de faire, Hayden Davis lui ayant demandé de ne pas rendre public le cadeau reçu. L’intéressé n’a pas nié et a confirmé que de tels cadeaux étaient régulièrement envoyés avant des lancements à des « leaders d’opinion » dans le monde des cryptomonnaies. Il s’en est même expliqué dans une vidéo en direct avec Dave Portnoy, lundi, où il se présente désormais comme « l’ennemi numéro 1 », recevant de nombreuses « menaces de mort ». Michaël Szadkowski 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) mercredi à 08:03 Share Posté(e) mercredi à 08:03 Effarant :( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) hier à 03:54 Share Posté(e) hier à 03:54 Il y a 19 heures, collectionneur a dit : Effarant :( Prévisible. Ce sont des mafieux ils font ce que font les mafieux. Ils ont juste la caractéristique de moins se cacher que la génération précédente convaincu d'être intouchable... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) hier à 04:46 Share Posté(e) hier à 04:46 Illustration par l'exemple des méfaits du libéralisme sans garde fou et d'un monde dereglementé... C'est la jungle... Aucune protection aucun contre pouvoir le tout catalysé par un président qui mélange les genres 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) hier à 07:40 Share Posté(e) hier à 07:40 Le 19/02/2025 à 08:55, Hibernatus a dit : Voici le texte de l'article : Javier Milei et le « cryptogate » en Argentine : derrière le scandale, une manipulation à grande échelle Le président argentin est au cœur d’une tempête politique depuis qu’il a fait la promotion d’un cryptoactif dont la valeur s’est effondrée. Celui-ci a été lancé dans des conditions douteuses par un jeune Américain, qui se présente comme simple « conseiller ». Qui est responsable d’une telle débâcle ? La question est sur toutes les lèvres depuis le lancement du libra, la cryptomonnaie brièvement promue par Javier Milei, le président argentin. Son effondrement, en l’espace de quelques heures, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 février, a déclenché un scandale et une enquête dans le pays, même si le chef de l’Etat nie désormais sa responsabilité et rejette la faute sur des « personnes et [des] sociétés privées ». Ce sont vers ces intérêts « privés » que se tournent désormais les regards, mais aussi la colère de milliers d’acheteurs du libra, qui auraient perdu, selon certains analystes, près de 300 millions de dollars (286 millions d’euros) dans l’opération. Mis en confiance par le soutien affiché du président en exercice, ils ont investi dans cette cryptomonnaie, alors que sa valeur était la plus haute – près de quatre dollars le jeton –, juste avant que celle-ci chute à quelques centimes de dollars, entraînée par la suppression du message initial de Javier Milei et les forts soupçons pesant sur les conditions de lancement. Un conseiller « énigmatique » Ces soupçons ont d’abord visé KIP Protocol, une entreprise qui se dit spécialisée dans le conseil en intelligence artificielle et en Web3 (un troisième moment dans l’évolution des usages sur Internet, lequel serait décentralisé et plus libre), et dont le président, Julian Peh, a rencontré Javier Milei à Buenos Aires, en octobre 2024. Le nom de KIP figure toujours en pied du site Viva La Libertad, vers lequel renvoyait le président argentin, vendredi, dans son message pour promouvoir le libra. Dans un post publié lundi sur le réseau social X, la présidence argentine accuse d’ailleurs KIP Protocol d’être un « possible responsable du crime ». A la faveur d’un communiqué, la société admet des liens et des rencontres entre ses équipes et celle de la présidence argentine, mais nie toute implication dans les aspects techniques du lancement du libra, selon elle uniquement gérés par un certain Hayden Davis. C’est lui qui se trouve désormais au cœur de l’attention. Dans une vidéo et un communiqué publiés dimanche 16 février, ce jeune Américain se présente comme un simple « conseiller » et impute la responsabilité de l’effondrement du libra au revirement de Javier Milei. Hayden Davis semble pourtant avoir joué un rôle de premier plan. Son entreprise, Kelsier Ventures, est spécialisée dans le conseil et la fourniture d’infrastructures techniques pour lancer des projets Web3. On en trouve des traces au Texas, à Dubaï ainsi qu’en Argentine (deux employés sont présents dans le pays, selon sa page LinkedIn), et deux membres de sa famille y travaillent, d’après une page officielle désormais supprimée mais dont une copie reste disponible en ligne. C’est en tant que dirigeant de Kelsier Ventures qu’Hayden Davis a rencontré Javier Milei à Buenos Aires, le 30 janvier. Le président avait alors partagé un selfie enthousiaste avec le jeune homme, évoquant leur discussion sur les technologies blockchain. Le lendemain, le quotidien argentin Clarin se demandait qui était cet « énigmatique » conseiller aux lunettes dorées, et quelles étaient ses intentions. Délit d’initié La réponse a eu lieu avec le lancement, le 14 février, du libra sur Solana, une blockchain sur laquelle s’appuie un écosystème extrêmement spéculatif. Kelsier Ventures et Hayden Davis le connaissent manifestement bien : ils présentent parmi ses partenaires, en août 2024, plusieurs noms de services reconnus ou de collections de NFT (pour non-fungible tokens, des titres numériques de propriété) lancés sur Solana. Mais c’est une interview d’Hayden Davis avec le youtubeur chasseur d’arnaques CoffeeZilla, publiée lundi 17 février, qui illustre à quel point le jeune homme est impliqué. L’intéressé y avoue, à la grande surprise de l’intervieweur, que des robots avaient été activés par les équipes de « développeurs » ayant travaillé avec Kelsier Ventures sur le projet libra, afin d’acheter automatiquement une partie des jetons dès les premiers instants du lancement. Une pratique profondément inéquitable assimilable à un délit d’initié dans le monde des affaires régulées. Elle a permis l’achat d’importantes quantités de libra par des portefeuilles de cryptomonnaies liés à Kelsier Ventures, avant que la plupart des acheteurs du jeton argentin n’en apprennent l’existence. Ce qui explique en partie pourquoi, selon BubbleMaps, une entreprise qui analyse la blockchain, une poignée de portefeuilles détenait jusqu’à 82 % des libra seulement quarante minutes après le lancement. Avant qu’une partie de ces mêmes portefeuilles retire les fonds de la circulation et, ce faisant, s’enrichisse considérablement. Des liens avec la cryptomonnaie de Melania Trump Le phénomène a par ailleurs rappelé aux observateurs d’autres mouvements de fonds suspects liés aux jetons Solana les plus connus lancés en 2025 : ceux de la famille Trump. D’après BubbleMaps, un portefeuille crypto s’étant enrichi de plusieurs millions de dollars grâce au melania, le jeton Solana de la première dame des Etats-Unis, a même servi à la création du libra argentin. Là encore, Hayden Davis a donné une explication dans son interview avec CoffeeZilla, disant avoir « fait partie » des équipes ayant lancé le melania. Dans le cas du libra, le jeune Américain a également eu recours à d’autres mécanismes plus artisanaux. Dave Portnoy, un podcasteur spécialisé dans les cryptoactifs et par ailleurs partisan de Donald Trump, a détaillé sur X comment Hayden Davis lui avait envoyé gratuitement 6 millions de libra, pour qu’il puisse promouvoir le projet. Ce que Dave Portnoy a refusé de faire, Hayden Davis lui ayant demandé de ne pas rendre public le cadeau reçu. L’intéressé n’a pas nié et a confirmé que de tels cadeaux étaient régulièrement envoyés avant des lancements à des « leaders d’opinion » dans le monde des cryptomonnaies. Il s’en est même expliqué dans une vidéo en direct avec Dave Portnoy, lundi, où il se présente désormais comme « l’ennemi numéro 1 », recevant de nombreuses « menaces de mort ». Michaël Szadkowski Un crypto-scam facile à déceler, avec des acteurs impliqués dans des scams semblables. Et Milei qui tombe dans ce piège grossier comme un perdreau de l'année... Y'a pas à dire, chez les ANCAP y'a vraiment pas beaucoup de flèches... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) hier à 10:59 Share Posté(e) hier à 10:59 Il y a 2 heures, Patrick a dit : Un crypto-scam facile à déceler, avec des acteurs impliqués dans des scams semblables. Et milei qui tombe dans ce piège grossier comme un perdreau de l'année... Y'a pas à dire, chez les ANCAP y'a vraiment pas beaucoup de flèches... Cet article omet de dire que par le passé, Milei a fait de la promotion contre rémunération, ce qui donne potentiellement une autre dimension à l'affaire. Ce ne serait pas juste une histoire de Javier Milei qui tombe dans un piège, mais bien un enrichissement personnel en utilisant la présidence comme multiplicateur dans l'efficacité de l’opération (qu'il ait eu connaissance ou non de la nature frauduleuse de l'affaire). 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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