Gibbs le Cajun Posté(e) le 1 février 2016 Share Posté(e) le 1 février 2016 J'ouvre ce file pour parlé des batailles de la seconde guerre Mondiale dans le Pacifique . Je reviendrais plus tard pour étoffé ce file mais je tenais à présenté la défense de Wake https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_l%27atoll_de_Wake qui commença le même jour que l'attaque de Pearl Harbor . Celle-ci fut coûteuse en pertes humaine pour les japonais et cette bataille dura quand même assez longtemps si on observe le temps qui s'est écoulé avant la chute de l'atoll qui ne représenté pas un territoire important . Ici un documentaire relatant cette bataille ,raconté par les vétérans qui ont participé à celle-ci . 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 1 février 2016 Share Posté(e) le 1 février 2016 Bonjour File intéressant et beaucoup de choses à dire sur ces sujets des batailles de la seconde guerre Mondiale dans le Pacifique. Il existe des documentaires et des témoignages avec de nouvelles filmographies récemment déclassées des archives américaines entre autre. Je pense en particulier aux = Les Grandes Batailles De Jean-Louis Guillaud et Henri de Turenne avec une réalisation de Daniel Costelle Un coffret de 5 DVD et un coffret de 6 DVD soit 11 DVD. TF1 Vidéo et INA Ainsi que = Apocalypse – La 2° Guerre Mondiale Une série de Jean-Louis Guillaud, Henri de Turenne, Isabelle Clarke et Daniel Costelle CC&C Louis Vaudeville. Diffusé sur France 2 Et bien d’autres... En ce qui concerne Pearl-Harbour, l’attaque surprise Japonaise fut un échec stratégique et un succès tactique pour l’Empire Japonais. Succès tactique pour avoir « neutralisé » les cuirassés de l’US Navy, même si cela fut partiel du fait qu’une partie d’entre eux furent renfloués et que les Japonais des iles et ilots eurent à connaitre les feux d’artilleries de ces « épines dorsale de la Flotte ». Echec stratégique du fait que l’Amiral Nagumo, commandant l’escadre Japonaise d’attaque, n’à pas réalisé les objectifs pourtant demandé en partie dans le plan de l’Amiral Yamamoto. On peut citer = > Les Porte-avions américains, absent pour livraisons d’avions, qui ne furent donc pas touchés ce jour là. > La neutralisation des réservoirs de mazout de la flotte qui ne furent pas attaqués et qui fit dire à l’Amiral Nimitz, que la base navale de Pearl-Harbour aurait été neutralisée pour la marine pendant un an, un an et demi. > La non destruction de l’usine électrique de l’Arsenal et de la ville. > La non destruction des cales et outillages de l’Arsenal. Certes, c’était beaucoup d’objectifs et au moins une vague supplémentaire d’avions aurait été nécessaire. Il eut même été possible que cette nouvelle vague d’appareils eussent pu être en contact avec au moins un porte-avions de retour à Pearl-Harbour. Bien sur, c’est facile de tirer des enseignements après coup. Mais les japonais auraient pu être en position totale de contrôle du Pacifique, non pas pendant 6 mois, mais pendant un an, un an et demi. La récupération des force américaines se seraient faites mais avec un handicap pendant un temps plus long dans la première partie de ce conflit. Un vrai livre peut-être écrit sur notre forum et de nombreux ouvrages existent du reste, dont certains très bien écrits historiquement. Janmary 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cathax Posté(e) le 3 février 2016 Share Posté(e) le 3 février 2016 (modifié) Ca doit être entre Pearl Harbour et la bataille de la Mer de Corail, mais il me semble que les porte-avions US ont effectués plusieurs raids limités sur des petites bases japonaises isolées: apparemment avec une double optique de rendre des coups, même minimes, et surtout d'aguerrir les unités. De mémoire, Georges Blond en parle dans son bouquin sur l'Enterprise. Sinon, y'a pas mal d'infos à piocher chez un historien comme Ronald Spector, dont j'avais lu un ouvrage en français: il aborde des thèmes qui ne sont pas forcément les plus abordés dans l'historiographie francophone sur le sujet, et il a focalisé ses recherches sur la campagne du Pacifique. Modifié le 3 février 2016 par Cathax 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 3 février 2016 Auteur Share Posté(e) le 3 février 2016 (modifié) On parle souvent des batailles dans le Pacifique en mettant une chronologie mais on oubli souvent que pendant qu'un assaut ce faisait sur un archipel ,on avait sur celui pris avant encore des phases de nettoyage qui duré des mois ,et ces phase de nettoyage n'étaient pas forcément de simples opérations de bas niveau mais d'une échelle de plus grandes importance . Bien évidemment ces nettoyages étaient long ,coûteux en vies humaines et blessés . Et s'est ce qui rend si particulier cette guerre dans le Pacifique s'est que ces opérations de nettoyage n'était ni plus ni moins qu'un travail ingrat et il faut le dire d'extermination , l'adversaire Jap refusant dans la majorité des cas à une reddition . On doit aussi prendre en compte les différents type de terrain rencontré , allant de la jungle comme on ce l'imagine dès que l'on parle des campagnes dans le Pacifique mais on oubli que celle-ci fut aussi faite dans un milieu volcanique avec peu de végétation , des grottes et des collines ou les roches volcaniques tranchante comme des rasoirs déchiré les uniformes et chaussures ,blessant les maladroits ou un geste rendu mal assuré car accablé par une chaleur ... la chaleur ...cette chaleur qui rend irrespirable l'air et rend brûlant les cailloux et qui empêche tout repos même minimal et cela aussi la nuit . ... une chaleur qui tape dans les tempes car elle rend le souffle court ,qui voit la cervelle cuire sous un casque ...cervelle qui pense si rapidement et doit tout analysé dans le combat , la peur qui sert les tripes car les japs sont partout ,pouvant surgir à l'arrière d'une position que l'on voit de prendre après un combat violent ou l'on grenade ,brûle au lance-flamme , à coup de fusil et de rafales de FM BAR dans une rage sauvage ,on tient enfin l'ennemi dans la ligne de mire et on doit l'exterminer car il ne cessera jamais le combat tant qu'il aura un souffle de vie . Il faut sans cesse grimper cette colline ,des hommes debout montent en renfort ,croisant des brancardiers qui redescendent des brancards ensanglanté ,un blessé gémissant dessus ,les brancardiers sont essoufflés et on les yeux exorbités , un regard vide ,suant de tout leur corps et jurant à chaque fois que l'un des brancardiers glissent sur un cailloux , le centre de premier secours semblent si loin ... et malgré les pansements de combat ,les garrots , la vie fini par s'en allé par ses gouttes de sang et cela malgré la volonté des brancardiers ... dans le chaos et la fureur du combat les compte-rendu radio qui ne cessent de prendre des nouvelles de l'avance prise par la compagnie en tête ... demande de ravito en munition et eau ,plasma ...que des hommes doivent transporté sur ce terrain apocalyptique ... la un homme est assis et le regard vide , il tremble de tout son corps et ne cesse de répéter "Yes sir " d'une manière ininterrompu ...ce n'est pas la vie qui quitte son corps mais son âme , il ne sera plus jamais le même . Des tirs de mitrailleuse japonaise ont clouer une section , celle qui avait presque atteint le sommet de la colline . Impossible d'avancer ni de reculer ,on demande un tir de mortier pour faire baissé la pression mais on n'arrive pas à repérer ces foutus japs ... Il faudra plusieurs heures sous le feu avant que la pression ne ce relâche sur cette section qui n'a plus que 10 hommes valide , le chef de section est mort , plus de sous-officier non plus car tuer ou blessé ...un caporal devient chef de section ... La mort est derrière chaque rocher ,même les morts meurt deux fois car on veut s'assurer qu'ils sont bien mort et on les plombent de nouveau , il n'y a pas de place au doute ,hier la compassion pour un blessé japonais a coûté la vie à un marine et au corps-man ( infirmier) venu l'aidé . L'eau manque et les tablettes de sel aussi , les corps souffrent mais il faut toujours avancé , car s'arrêté s'est la mort assuré . Même quand le moral descend il y a toujours quelqu'un pour bouger la troupe épuisée . Les cadavres ,la puanteur des corps qui ce décomposent sous cette chaleur et ces mouches , des corps brûlés ,déchiqueté , la fumée et l'odeur de poudre ... L'odeur de sueur , d'urine et d'excréments ... Puis vient cette foutu pluie si attendue ... elle rafraîchie les corps mais elle deviendra autant détesté que la soleil ... car comme lui elle amplifie la pourriture des corps ,elle transforme la poussière en boue ... Un Marine ce présente devant Saint Pierre et dit :" j'ai fais mon temps en Enfer ,encore un marine au rapport monsieur !" . Modifié le 3 février 2016 par Gibbs le Cajun 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cathax Posté(e) le 5 février 2016 Share Posté(e) le 5 février 2016 On pourrait presque trouver un aspect WW1 dans des batailles comme Tarawa: de petites ou très petites surfaces, copieusement préparées par un matraquage d'artillerie lourde, sur lesquelles on envoie plusieurs milliers de gars tenter de s'emparer d'un territoire devenu presque lunaire. Ca doit jouer pas mal, comme environnement, à la fois sur le mental de ceux qui attendent l'assaut, et sur celui de ceux qui y montent. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 6 février 2016 Auteur Share Posté(e) le 6 février 2016 Il y a 9 heures, Cathax a dit : On pourrait presque trouver un aspect WW1 dans des batailles comme Tarawa: de petites ou très petites surfaces, copieusement préparées par un matraquage d'artillerie lourde, sur lesquelles on envoie plusieurs milliers de gars tenter de s'emparer d'un territoire devenu presque lunaire. Ca doit jouer pas mal, comme environnement, à la fois sur le mental de ceux qui attendent l'assaut, et sur celui de ceux qui y montent. Effectivement et il faut savoir qu'un film monté avec les images prises le jour de la bataille par les caméramans de l' USMC fut diffusé aux USA , le président Roosevelt ayant décidé cela après avoir vu le film , les images l' ayant marqué,ému . Il voulait que le peuple américain prenne conscience que cette guerre aller être coûteuse en vie humaine , que l' Amérique devait donc prendre en compte que ce serait long et violent. Il faut dire que les images de corps de jeunes marines flottant sur l' eau , les blessés, les combats violents dans un paysage apocalyptique de destruction ont choquer le peuple US . Le chiffre des pertes ayant par rapport à la taille de l' objectif à prendre ayant aussi laissé un certain questionnement aussi . 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 6 février 2016 Share Posté(e) le 6 février 2016 Citation Les Grandes Batailles De Jean-Louis Guillaud et Henri de Turenne avec une réalisation de Daniel Costelle Attention: les images sont intéressantes mais le commentaire est TRES daté, inexact, faux, incomplet. Bref c'est issu de très vieilles recherches et on a largement revu la vision des choses depuis deux décennies. Je conseille la lecture d'ouvrages récents sur le sujet et même le visionnage de "Le Pacifique" (la mini série) qui est de la fiction mais finalement bien plus crédible que les images d'époque (vu que forcément le preneur d'image tentait de sauver sa couenne). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 6 février 2016 Auteur Share Posté(e) le 6 février 2016 Il y a 4 heures, cracou a dit : Attention: les images sont intéressantes mais le commentaire est TRES daté, inexact, faux, incomplet. Bref c'est issu de très vieilles recherches et on a largement revu la vision des choses depuis deux décennies. Je conseille la lecture d'ouvrages récents sur le sujet et même le visionnage de "Le Pacifique" (la mini série) qui est de la fiction mais finalement bien plus crédible que les images d'époque (vu que forcément le preneur d'image tentait de sauver sa couenne). Effectivement mais il y a des témoignages d'époque ( on notera que pas mal de témoins ,japonais ou US parlent le français ) très intéressant dans les Grandes batailles . Pour la série The Pacific non ce n'est pas une fiction mais plutôt des histoires vrai qui ce sont croisé pour la série , par exemple Leckie n'a jamais croisé Sledge même si ils ont appartenu à la même division ( dans la série il y a une discussion entre les deux ) . Entre Eugène Sledge https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugene_Sledge , Robert Leckie https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Leckie qui ont écrit des livres sur le sujet , John Basilone qui a véritablement existé ( médaille d'Honneur à Guadalcanal ) https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Basilone . Sur le sujet il y a le livre de Hughe Ambrose qui a écrit The Pacific et à servi comme consultant pour cette mini-série : http://hughambrose.com/ https://en.wikipedia.org/wiki/Hugh_Ambrose La différence s'est qu'il reprend l'histoire de Eugène Sledge ,celle aussi d'un major des marines qui fut fait prisonniers aux Philippines et réussi à s'enfuir pour combattre de nouveau avec les Marines lors de la reconquête du Pacifique ,il raconte aussi l'histoire d'un pilote de l'aéronavale US ,celle de Basilone aussi ( mais pas Leckie ) . il racontent leur histoire sans mélangé celle-ci . On est dans le mélange des grandes lignes mais avec bien en évidence le destin individuelle de chacun des protagonistes . Personnellement j'ai beaucoup aimé la mini-série ,le livre the Pacific de Ambrose encore plus . Autres témoignage ,sur Iwo-Jima avec mémoires de nos pères ,le film est bien mais le livre encore mieux ,il est écrit par le fils d'un des gars qui a levé le drapeau sur le mon suribachi . Superbe témoignage . Mais je conseil les livres de Sledge et Leckie , témoignage direct de cette guerre dans le Pacifique . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 12 février 2016 Auteur Share Posté(e) le 12 février 2016 (modifié) On en parle très peu mais la bataille pour Manille fut l'une des batailles urbaine les plus violente , les japonais combattant jusqu'au bout ,la ville finira en ruine alors qu'elle était appelée la perle de l'Asie . Les civils philippins payèrent un lourd tribut ,les japonais se déchaînant dans une folie meurtrière terrible ,tuant les gens de manière cruels , malades attachés à leur lit pendant qu'on mettait le feu à un hôpital ,femmes violés , bébé jeté comme des bilboquets qui allé ce planté sur une baïonnette au bout d'un fusil tenu par un soldat japonais .massacre ,massacre ... l'horreur générée par l'hystérie collective des japonais . Sinon des images en couleur certaines sont très violente ,âmes sensible s'abstenir : Dans le spoiler plusieurs vidéos d'époque . Sur une vidéo ,on mélange des images des marines sur une autre bataille n'ayant rien à voir avec celle d'une bataille dans les philippines , pas les mêmes uniforme ,dans les Philippines hormis des artilleurs de l'USMC et des escadrilles d'avions de l'USMC s'est surtout l'US Army qui combat aux Philippines .idem avec des images de soldats nippons dans d'autres batailles qui n'ont pas eu lieu aux Philippines que l'on retrouve dans une vidéo sur les Philippines , bon il y en a pas beaucoup mais bon il faut avoir l'oeil exercé pour identifié les zones des combats ,j'ai pris le coup pour voir une photo ou vidéo et la situé à quel période ,endroit cela a était filmé ,photographié . Entre les différences de qualité des pellicules ,des paysages ben voilà , j'ai l'impression d'avoir déjà vu ces endroits ( à force de visionner des images sur mes livres ben voilà ) . Révélation Tarawa 1943 : Iwo Jima 1945 . Okinawa 1945. Saipan 1944 . Les suicides des civils japonaises . Philippines ,Manille . Modifié le 12 février 2016 par Gibbs le Cajun 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 13 février 2016 Share Posté(e) le 13 février 2016 Les témoignages sont des instants particuliers de l'Histoire et donnent une image plus réelle, plus "vécues" aux conflits, aux batailles et aux événements. C'est d'un intérêt particulier. Aujourd'hui, concernant le second conflit mondial, les survivants commencent à se faire rare aussi bien pour la Shoah que pour les batailles du Pacifique. Effectivement, les récits vécus de Robert Leckie avec son ouvrage basé sur ses combats, "Les Marines dans la guerre du Pacifique (1942 / 1945)" Chez Robert Laffont 1962 et de Hughe Ambrose qui a écrit "The Pacific" et à servi comme consultant pour cette mini-série commercialisé sous le titre de "The Pacific" (HBO) disponible en France après avoir été projeté à la Télévision. Quelque soit l'année de parution, ces témoignages restent dans l'Histoire quel que soit leurs dates d'éditions. Les ouvrages plus récents ne sont pas forcement les plus soucieux des réalités. > D'abord, parce qu'un certain nombre d'entre eux "pompent" des récits ou des fragments d'anciens ouvrages. > Par ailleurs, pour l'Algérie et la campagne de tir d'Océanie Française, ou je fus présent, certains ouvrages pourtant récents ne respectent en rien la vérité historique. Croire que les rapports des missions en Algérie sont d'une véracité absolue est pour le moins éloigné de la réalité. Il y a plusieurs façons de formuler les rapports d'opérations ou d'autres du reste. > C'est différent pour les opérations stratégiques, tactiques, et les réalités du terrain rapporté par les rapports opérationnels multiples. Enfin, j'aimerais présenter un ouvrage peu connu Cet ouvrage particulier - que je lis actuellement - vient d'être édité en France en 2015 (cela va faire plaisir à cracou). Le Japon en Guerre 1931 - 1945. Editions de Fallois / Paris 2015 Par Haruko Tara Cook & Theodore F.Cook Paru sous le titre original Japan at war, on oral history Edited par New York Press 1992 Haruko est née et à vécu au Japon. Après guerre, elle va aux Etats –Unis. Avec Théodore, tous d’eux professeurs au William Patterson University, ils ont décidés d’écrire cet ouvrage de témoignages de Japonais acteurs ou témoins de ce conflit, paysans, ouvriers, pilotes, couturières, dessinateurs, militaires, etc. . C’est bien agencé, bien écrit, la mentalité Japonaise bien présenté autant que faire ce peux, et l’ensemble donne une connaissance et présente l’autre facette des combattants et des civils Japonais de par leur mentalités, façon de penser et d’agir. C’est la guerre vue et rapportée par des témoignages (69 au total) dits avec discrétion, cachés, en tête à tète, humblement. C’est aussi, la façon de penser des Nippons qui est présentée. Et l’on comprend – nous occidentaux – pourquoi le Japon ne parle pas de ce conflit, qu’il n’y a pas de musées relatif au conflit, de centre de recherches sur ces années de guerre, ou à consulter des archives inexistantes. C’est tout le contraire de l’Allemagne d’aujourd’hui avec son passé Nazi. Car, au Japon, ce sujet de la guerre – qui n’a pas de nom – n’est ni abordé, nit débattu en public Je pensais connaitre un peu la mentalité Japonaise, par l’exercice des Arts Martiaux et un cours séjour dans ce pays que j’ai apprécié et ou je voudrais retourner une fois. Nous avons échangés bien des posts sur ce forum concernant la guerre du Pacifique et les violences Japonaises en guerre contre les militaires et les civils. Une amorce de réponses et un appel au débat public au Japon - ou le mot capitulation n’est jamais évoqué dans ce pays, même par l’Empereur pour faire déposer les armes à son Empire en 1945 - est la le but de cet ouvrage par ses témoignages présentés. Janmary 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 13 février 2016 Share Posté(e) le 13 février 2016 Mes excuses pour le premier post qui a été bloqué alors que j'étais en écriture. Impossible de l'annuler. J'ai reposté le nouveau post complet en dessous (ci-dessus). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 13 février 2016 Auteur Share Posté(e) le 13 février 2016 Pour moi il y une observation très intéressante dans ces batailles dans le Pacifique ,s'est qu'elles ce font d'une manière disons à huit clos sur des zones réduite , seul l'océan Pacifique redonne cet ordre de grandeur et d'espace de distance à parcourir , ce qui laisse une impression de voir rapidement des objectifs tombé alors que concrètement lorsque l'on a assuré la prise d'un archipel ,d'îles CAD avoir pris pied et cantonné l'ennemi dans des réduits isolés , on observe des opérations de nettoyage alors que la planification voit un assaut partir en direction d'un autres archipels/îles . D'un côté le temps s'arrête ,mais de l'autres on fait des avancés ce rapprochant du Japon . Le rythme semble bien rôdé avec Nimitz mais la campagne des Philippines qui retrouvent une configuration terrestre qui s'étend dans le temps et comme S'est la qu'on peu observé les différences d'analyse entre un marin et un terrien dans cette campagne qui voit l'océan être le point principal . Certes il y a un impact politique avec le retour des USA aux Philippines mais cela à sûrement coûté plus de vies ,de moyens et d'énergie aux USA . En observant la campagne des Philippines , entre une campagne terrestre qui dure et la destruction de la ville de Manille et donc de la mort de millier de civils . Un facteur important s'est aussi l'Australie et de son combat dans cette campagne du Pacifique , et on observe qu'entre les visions politique du gvt australien et les relations avec Mac Arthur il y a eu une certaine complication de la donne . https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_militaire_de_l%27Australie_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_militaire_de_l%27Australie_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale#Avanc.C3.A9e_aux_Philippines Bien qu'ayant était l'élément clé dans la campagne de nouvelle-Guinée , les australiens étaient vu comme pas compétent par Mac Arthur ... N'oublions pas que les australiens ont par la suite remplacée les unités US pour le nettoyage de la Nouvelle Guinée et des îles Salomon ,qui fit posé pas mal de questions en ce qui concerne l'intérêt étant donné que ces endroits voyaient les forces japonaises restante complètement isolée et ne pouvant pesé comme menace . L'objectif avec la prise de Bornéo pas aussi évident non plus ,certes le pétrole et la libération des prisonniers de guerre mais fondamentalement pas disons aussi évident dans l'avancée vers le Japon ,de toute façon la machine US n'attendait pas les prises des champs pétrolifère de Bornéo pour ce projeté vers le Japon . On peu imaginé que le gvt australien avait une vision géostratégique limitée ( actuellement la Nouvelle-Guinée reste toujours importante pour l'Australie ) peut-être issu des relations avec l'allié US qui voulait plutôt limité le rôle des australiens , leur place aussi dans la donne futur et que dans l'affaire des Philippines sa resté pour Mac Arthur une affaire américaine . Les Australiens ont participé à la campagne des Philippines mais avec des éléments de la marine australienne et des escadrilles de l'armée de l'air australienne . Je pense que l'option Bornéo pour les australiens n'était pas la bonne et que pour les Philippines Mac Arthur s'est d'une manière handicapé du fait de ces relations avec les australiens dès le début de la guerre , en ne misant pas sur une plus grande confiance auprès des australiens d'une part tout en voyant une force australienne compétente et expérimentée ne pas pas ce joindre à ces forces pour l'invasion des Philippines ,mais pour Mac Arthur s'était une affaire personnelle ...qui coûtera du temps et du monde . Le gvt australien a mal géré en fait les buts de guerre pour l'Australie avec une vision limitée à une zone géostratégique ,Nouvelle-Guinée ,îles Salomon et le poids de Mac Arthur . Alors je fais peut-être un procès à charge ,mais je pense qu'il a était très dommageable d'user un potentiel militaire australien dans des campagnes disons pas aussi évidente , les japonais étant de facto isolé dans ces secteurs du Pacifique . Ce qui est intéressant s'est lorsque les australiens ont senti le danger avec le Japon arrivant en Nouvelle Guinée ,ils n'ont pas hésité à rapatrié l'AIF d'Afrique du Nord ,alors que pour les britanniques se n'étaient disons pas le bon moment mais il était difficile pour eux d'empêché ce choix . Mine de rien le rapport entre pays ,puissance ,intérêts géostratégiques des uns et des autres a étaient disons aussi une partie de l'équation dans cette campagne du Pacifique . Bon personne n'est dupe ,le poids des USA étaient évident mais quand on observe les choses ,on a l'impression que le représentant des USA en Australie ce limité à Mac Arthur , alors qu'au fond si on prend sa place elle n'était pas supérieure à celle de Nimitz . Il doit bien y avoir des choses qui m'échappent m'enfin oui j'ai l'impression qu'au delà de tout le contexte qui a animé les batailles dans le Pacifique à eu une plus grande portée politique qu'on ne le pense ,sans oublié les bouleversements qui en ont découlé après la guerre avec la fin des empires coloniaux et la limitation pour l'Australie en terme d'influence dans ce coin du monde du fait de l'hyper puissance US . 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 13 février 2016 Share Posté(e) le 13 février 2016 Nimitz ne voulait pas d'une invasion des Philippines il ne souhaitait que la prise de points d'appui dans le nord de Mindanao pour soutenir l'action de la Marine vers les Bonins absolument pas défendues Formose et Okinawa, les Philippines se traduisent par 6 mois de retard sur le planning... Mais Bibg Mac avait su se trouver persuasif 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 13 février 2016 Auteur Share Posté(e) le 13 février 2016 (modifié) Il y a 4 heures, pascal a dit : Nimitz ne voulait pas d'une invasion des Philippines il ne souhaitait que la prise de points d'appui dans le nord de Mindanao pour soutenir l'action de la Marine vers les Bonins absolument pas défendues Formose et Okinawa, les Philippines se traduisent par 6 mois de retard sur le planning... Mais Bibg Mac avait su se trouver persuasif Tout à fait ,on rejoint l'idée du file que j'avais ouvert sur le sujet : Quand j'aborde l'idée de voir les australiens être plus utile dans la campagne des Philippines , je met sa sur l'idée qu'on aurait éviter sûrement une perte de temps aux Philippines au lieu de gaspillé le potentiel des unités de l'armée australienne dans du nettoyage en Nouvelle Guinée ou aux îles Salomon ,puis dans la prise de Bornéo . Après je suis de ceux qui pense que la meilleure optique s'était de n'avoir qu'un axe offensif tel que le pensait Nimitz , j'imagine que les moyens dispatché entre les deux offensives auraient largement était plus rentable sur un seul axe offensif ,celui de Nimitz . Edit : plus rentable et moins coûteux en vies humaine pour les force de Nimitz puisque le tempo aurait pris de court les japonais en plein dans leur phase d'amélioration des défenses de leur possession qui n'était pas encore prête . Modifié le 13 février 2016 par Gibbs le Cajun 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 13 février 2016 Auteur Share Posté(e) le 13 février 2016 Sur le dernier guerre et histoire de février ,d'excellents articles dont un qui colle à ce file : Amtrack :effacer les plages pour mieux les conquérir ,par Benoist Bihan . Une rétrospective sur le concept d'emploi du LVT durant la seconde guerre Mondiale et de son évolution jusqu'à nos jours . Article très intéressant . 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 14 février 2016 Share Posté(e) le 14 février 2016 Bonjour Pascal Mais Bibg Mac avait su se trouver persuasif D’après les Mémoires de MacArthur (Mémoires aux Presses de la Cité) et du fils du Président (Mon père m’à dit), il y avait eu un « deal » non dit entre le Président et le général. De nombreux partis et soutiens aux Etats-Unis, soutenait MacArthur pour une campagne électorale. Lors de la réunion à Pearl-Harbour pour définir la stratégie a opter dans le Pacifique entre les deux possibilités présentés par les deux responsable de la Navy et de l’Armée, le Président a admit les deux thèses en présence, à savoir celle de l’Amiral Nimitz, voulant passer (pour faire simple, par les atolls) et celle de MacArthur voulant passer (pour des raisons essentiellement politique...Je reviendrais...le peuple Philippin...le Président Quezón...etc.) par les Philippines. Les USA avaient la puissance pour avancer et faire la guerre sur deux axes dans le pacifique et en Europe de surcroit. Malheureusement, c’est le front Inde – Birmanie - Chine qui subi le contrecoup par des moyens insuffisants pour mener des actions énergiques dû aux manques de matériels entre autres. Une offensive Japonaise en Chine occupa nombre de bases avancées du général Claire Lee Chennault, commandant les forces aériennes américaines en Chine (XIV° Air Force).. « Vous feriez un meilleur Président que je ferais un bon général » dira le Président Roosevelt à MacArthur à la fin de la réunion, sous entendant que le général avait été habile dans ses présentations alors que le président n’était pas convaincu en début de réunion de la présentation et de la validité de l’option du général. Par ailleurs, MacArthur énervait nombre de personnes par ses récriminations permanentes et son attitude « consulaire » et les reproches étaient nombreux en particulier sur sa campagne précédente des Philippines. Cela à engendré des morts et des malheurs supplémentaires bien inutile à mon avis. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 25 février 2016 Auteur Share Posté(e) le 25 février 2016 (modifié) des images de la guerre dans le Pacifique ,en couleur que je n'avais pas encore vu ,enfin certaines . Edit : il y a des images ( un peu ) emprunté à d'autres conflit ( je pense à la Corée ) . Dommage la majorité concerne bien le Pacifique . Je suis tombé sur cette vidéo ,des marines dans les années 90 filment Iwo Jima , très intéressant pour découvrir le terrain ou ont combattu les marines et soldats japonais . Une autre vidéo ,avec plus de perspective et comparaison entre images d'époque et maintenant : Et pour finir , un hommage de Johnny Cash pour Ira Hayes , un indien Pima qui participa à la montée des couleurs sur le Mont Suribachi . Les paroles : Ira Hayes... Ira Hayes... Call him drunken Ira Hayes, He won't answer anymore, Not the whiskey drinking Indian, Or the marine that went to war. Gather 'round me people, There's a story I would tell, 'Bout a brave young Indian, You should remember well. From the land of the Pima Indian, A proud and noble band, Who farmed the Phoenix Valley, In Arizona land. Down the ditches a thousand years, The waters grew Ira's peoples' crops, 'Til the white man stole their water rights, And the sparkling water stopped. Now, Ira's folks were hungry, And their land grew crops of weeds, When war came, Ira volunteered, And forgot the white man's greed. Call him drunken Ira Hayes, He won't answer anymore, Not the whiskey drinking Indian, Or the marine that went to war. There they battled up Iwo Jima hill, Two hundred and fifty men, But only twenty-seven lived, To walk back down again. And when the fight was over, And Old Glory raised, Among the men who held it high, Was the Indian, Ira Hayes. Call him drunken Ira Hayes, He won't answer anymore, Not the whiskey drinking Indian, Or the marine that went to war. Ira Hayes returned a hero, Celebrated through the land, He was wined and speeched and honored, Everybody shook his hand, But he was just a Pima Indian, No water, no home, no chance, At home nobody cared what Ira'd done, And when did the Indians dance. Call him drunken Ira Hayes, He won't answer anymore, Not the whiskey drinking Indian, Or the marine that went to war. Then Ira started drinking hard, Jail was often his home, They let him raise the flag and lower it Like you'd throw a dog a bone. He died drunk early one morning, Alone in the land he fought to save, Two inches of water and a lonely ditch, Was a grave for Ira Hayes. Call him drunken Ira Hayes, He won't answer anymore, Not the whiskey drinking Indian, Or the marine that went to war. Yeah, call him drunken Ira Hayes, But his land is just as dry, And his ghost is lying thirsty, In the ditch where Ira died. Modifié le 25 février 2016 par Gibbs le Cajun 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 27 février 2016 Share Posté(e) le 27 février 2016 Salut Gibbs le Cajun Salut à tous Des archives déclassifiées depuis 2005 ont été diffusées sur diverses émissions de télévision dont Toute l’Histoire (Chaine 122 Orange) et Histoire (Chaine 117 Orange) ainsi que sur National Geographic (Chaine 114 Orange) sur la guerre du Japon sous forme de documentaires couleurs essentiellement. > L’un d’entre eux est un DVD de 2005 "Les Archives couleurs, Images Japonaises" Ce DVD est encore disponible sur certains sites (Price-Minister, Amazon, etc.) à des prix de quelques Euros seulement. Je viens d'acquérir un exemplaire neuf. C'est un document extraordinaire de 1931 à 1947 sur la guerre Japonaise entièrement en couleurs et filmés par de nombreux caméramans. Ce film, en deux parties, dure 1h 44 mn. > Des images de Tokyo prises en couleurs en 1937 sont également présentes sur Internet, issues de ce DVD. Je ne peux pas afficher d’images sur le forum malheureusement depuis un certain temps. > Un document récent sur la chaine 122, "Toute l'Histoire", Japon, la guerre en couleur (que je n'ai pas eu le temps d'enregistrer) et mis en œuvre par Martina Hall (Grande-Bretagne) en 2014 (durée 55 mn), qui à été diffusé à la télévision Britannique sous le titre "Fall of Japon in Color" disponible en téléchargement sur le site de SmithsonianChannel au format mp4 (195 Mo et 651 Mo pour la version HD). Tout aussi remarquable. Il s'agit des images tournés en couleurs par William Courtenay, pilote Britannique de la première guerre mondiale, ami du général Douglas MacArthur, qui a acheté une caméra de 16 mm avec des films couleurs américains et qui à suivi le général pendant toute la guerre incluant l'occupation du Japon jusqu'en 1947, et l'expulsion des Japonais de Corée et de Formose. On comprend que ces images n'apparaissent que récemment. > Un autre document, présenté en deux partie sur la chaîne 117, Histoire, reprend en partie les documents précédents, en deux parties de 55 mn chacune; "Seisen, la croisade du Japon Impérial". Formidable document également - en couleurs - que j'ai enregistré et qui ressemble aux "Les Archives couleurs, Images Japonaises». > Un site sur le Japon "d'aujourd'hui" = http://www.forumjapon.com/forum/viewtopic.php?t=13009&sid=41f6f9cf2d74568e046f298ddb8a4943&partner=rsj > Un plus sur William Courtenay FOCAL International vous invite à voir "The Fall of Japan in Color" y compris Q & A avec Dir. Denys Blakeway et Paul Courtenay, soutenue par Creative niveau de compétences Pour célébrer le dixième jour Archive mondial de l'UNESCO de l'audiovisuel le 27 octobre FOCAL International est fier d'organiser la première projection au Royaume-Uni d'un documentaire de 2015, «The Fall of Japan in Colour", faite par UK indépendante Blakeway Productions pour la Manche Smithsonian. Le film utilise les remarquables images couleur en temps de guerre tiré par le journaliste britannique William Courtenay. Courtenay a été intégré avec les forces américaines et australiennes de défense dans les îles du Pacifique dans la Seconde Guerre mondiale 2; après les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, il accompagne l'avant-garde des troupes américaines arrivent dans défait le Japon. William Courtenay se lie d'amitié avec le commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique Sud-Ouest, le général Douglas MacArthur. Il était cette amitié qui lui a donné accès à tant d'événements historiques, dont la capitulation du Japon et de la première visite de l'empereur Hirohito aux ruines de Hiroshima. Courtenay filmé partout où il allait, capturant les scènes dont il était témoin, du combat au repos et de récupération, de hauts gradés aux IG, dans le film de couleur fabuleuse qui a été restauré par l'IWM. Le film a été déposé auprès de l’IWM par le fils de William Courtenay Paul Courtenay, mais le documentaire en utilisant de grandes quantités de matériel inédit, n'a jamais été montré au Royaume-Uni. Denys Blakeway qui était responsable pour le film, en travaillant avec le producteur Martina Hall, est l'un des principaux producteurs de Grande-Bretagne de documentaires à base d'archives. 'Archive Film tels que la couleur images étonnantes de William Courtenay », Denys dit," est une fenêtre de prix sur le passé. Rien est plus importante que la préservation et l'utilisation appropriée ». 18:00 Inscription 18h30 Projection Le film sera suivi par Q & A avec Denys Blakeway et Paul Courtenay. Cet événement est gratuit mais la réservation est fortement conseillé, s'il vous plaît réserver ici! NB. FOCAL International a publié un court article sur la collection William Courtenay par Paul Sargent dans "Archives Zones" Hiver 2010 numéro 76 . La collection William Courtenay a fait partie de la collection de films Imperial War Museum depuis 1995. Janmary 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 5 mars 2016 Auteur Share Posté(e) le 5 mars 2016 (modifié) Sur cette vidéo on aborde cette peinture/dessin relatant la violence des combats à Peleliu : Révélation Ici une vidéo remettant en perspective la bataille de Peleliu , retour sur les fantômes de cette bataille ( les musiques sont très bien ,enfin elles mettent bien en avant les images qui sont montré dans cette vidéo ) . https://www.youtube.com/watch?v=hcUAWVBS-iU Révélation Modifié le 5 mars 2016 par Gibbs le Cajun 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 15 mars 2016 Auteur Share Posté(e) le 15 mars 2016 Petit documentaire sur le indiens Navajo , les Windtalkers ( messager du vent ) . Il y a eu un film avec Nicolas Cage portant ce nom ,on peu pas trop aimé le style John Woo ( qui n'est pas mon style ) mais j'ai trouvé ce film intéressant ,pas mal de super détails ( tenue ,armement , style etc ...) et l'histoire de ces radios codeurs indiens Navajo , Nicholas Cage et très bien en Marine vétéran et Adam Beach ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Beach ) excellent en jeune radio codeur . Voici un documentaire sur ces indiens : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cathax Posté(e) le 27 mars 2016 Share Posté(e) le 27 mars 2016 (modifié) Un point anecdotique: lors de l'assaut sur les Philippines, le commandement américain, dans l'incapacité de ravitailler les troupes présentes ou d'envoyer des renforts (ce qui était prévu par les plans de l'entre deux guerres, mais apparemment il y avait à Washington un refus des élites politiques et militaires d'en assumer l'inéluctabilité de la perte de l'archipel), à eu recours à des forceurs de blocus. J'ai trouvé peu de choses sur ce sujet, mais voici des liens (en anglais): https://www.ibiblio.org/hyperwar/USA/USA-P-PI/USA-P-PI-22.html http://www.history.army.mil/books/wwii/5-2/5-2_22.htm Il était aussi question de faire ravitailler par mer les défenseurs de Bataan, avec des stocks disponibles dans les zones de Luçon encore aux mains des Alliés, mais l'organisation n'était pas au point (notamment, les dépôts de nourriture ne pouvaient être déplacés d'une province à l'autre), et les moyens navals manquaient. Si quelqu'un a des infos, je me dis qu'il y aurait matière à en faire un sujet (sur les forceurs de blocus en général: je pense entre autres à ceux qui ont opérés dans les territoires français de la corne de l'Afrique, pendant le même conflit). Modifié le 27 mars 2016 par Cathax 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 28 mars 2016 Share Posté(e) le 28 mars 2016 Il est vrai que ce fut un peu lamentable Cathax. Je m’explique. Le général MacArthur commandait aux Philippines. Il avait décidé que Corregidor serait l’ultime bastion de repli et de combat des armées US et Philippines en attente des renforts venant des USA lors d’un conflit avec la Japon, si l’armée Nipponne débarquait dans le pays. Donc, il était conscient - au vue des multiples iles de l’archipel – que ce ne serait pas du tout cuit. Or, que constatons-nous ? > Les armées Us et Philippines n’avait pas le niveau adéquat de combat. > Que l’aviation américaine n’était pas protégé des raids aériens et que les appareils étaient sur les parkings (destruction des Forteresses volantes B17 par l’aviation Japonaise). > Il n’avait prévu de combat avec dépôts d’armes, de munitions et de vivre dans le pays pour des combats retardateurs voir de guérillas (un peu inconnu alors à l’époque). Pourtant, la guérilla Philippine combattit avec un certain succès dans l’ile sud de Mindanao durant tout le reste du conflit et – primitivement – c’est là que devait se réaliser le débarquement retour des Forces armées US avant de s’apercevoir que la « colonne vertébrale » Nippone était cassée et que le débarquement pouvait se faire dans l’ile de Luzon. > Comme beaucoup de généraux, il comptait sur les renforts extérieurs pour se sortir d’une position des plus inconfortables malgré les milliers de kilomètres séparant le pays des USA. > Amener des renforts, munitions et le nécessaire au combat d’une armée aurait nécessités, au mieux un convoi, par défaut, effectivement, un ou des forceurs de blocus. Je pense que l’aviation Nippone n‘aurait pas laissé passer ces navires au vue du blocus naval et aérien sur les archipels. Le général a eu assez de chance pour passer ce blocus sur une vedette lance-torpille pour se rendre en Australie. > J’ai peu d’information, par contre, sur les forceurs de blocus. Cordialement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cathax Posté(e) le 28 mars 2016 Share Posté(e) le 28 mars 2016 Merci pour ta réponse Janmary. Je suis en train de reprendre Eagle against the sun, de Ronald Spector, pour qui la défense des Philippines, en début de conflit, est plus ou moins condamnée d'avance à échouer (trop loin, ne pouvant compter que sur les forces déja présentes). Cependant, il blâme en particulier McArthur, qui avait semble t-il clamé pouvoir défendre l'archipel via une grande armée américano-phillipine, jamais réellement completée et peu entraînée. Il était prévu, dans l'esprit du général, d'affronter directement une invasion sur les plages, sans esprit de recul: cependant, sans la mise sur pied de moyens adéquats, c'était impossible. La seule contre-attaque fut lancée par le 26e régiment de cavalerie (philippines scouts), sans leur artillerie et avec une partie seulement de leurs blindés: leur action n'a pas pu entraver le débarquement japonais, seulement donner le temps à une partie des troupes défendant la côte de se replier. McArthur, semble t-il, aurait pêché par excès d'optimisme: sur le papier, la mobilisation des forces locales aurait permis d'aligner 10 divisions, d'où l'idée de ne pas défendre uniquement la baie de Manille, comme prévu initialement par les planificateurs américains, mais tout l'archipel. Cependant, la plupart des appelés n'avaient pas de formation militaire, et les quelques réservistes n'avaient reçu qu'un entraînement des plus sommaires. Le programme d'entraînement ne fut lancé qu'à l'automne 1941, et les unités montèrent au front avec des déficits matériels importants. Il semblerait que Washington n'ait jamais réellement pu admettre de perdre l'archipel, ce qui, combiné avec l'aura de McArthur, aurait conduit à croire sa défense possible: ils voulaient y croire, pour des raisons de prestige notamment. Les envois d'armement ordonnés avant l'invasion n'avaient été que partiellement réalisés, et ne pouvaient combler qu'une partie des manques. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cathax Posté(e) le 28 mars 2016 Share Posté(e) le 28 mars 2016 J'ai disséqué ce que donne la source précédemment citée sur Tarawa: voilà le résumé. Beaucoup de choses seront probablement déja connues de pas mal de membres, mais je trouve que ça éclaire bien le caractère un peu improvisé des assauts amphibies dans la Pacifique, que les Américains apprendront à la dure, et à la longue. Au moment où l'attaque est planifiée et déclenchée, la garnison est en cours de renforcement, d'ou la volonté des EM US de foncer: un mois ou deux plus tard, il aurait fallu s'attendre à mordre dans un objectif encore plus dur. Cette volonté, qui est surtout celle de l'US Navy, (l'Army, autour de McArthur, privilégiant sa propre zone), a également pour but de conserver les ressources en navires de transports et en matériel amphibie dans le Pacifique, selon une logique récurrente: plus d'une opération y sera lancée afin d'être sûr de disposer effectivement des ressources (comptées, donc précieuses) nominalement affectées au Pacifique; le risque, dans l'esprit des commandants du secteur, c'est de voir ces bâtiments leur être retirés au prétexte du Germany First. Même ainsi, il y a un manque prononcé de certaines catégories de matériels, sois que leur besoin ait été sous-estimé, soit qu'il n'y en ait qu'un faible nombre de disponibles. L'état-major a un coup de chances en dénichant 50 LVT de plus à San Diego, qui parviendront sur zone juste à temps pour pouvoir être utilisés. Les communications sont un problème sérieux: l'Etat-major est installé sur le cuirassé Maryland, sur la passerelle, et les départs de l’artillerie principale gênent les instruments, trop fragiles. L'US Navy ne veut pas d'une longue préparation d'artillerie: elle argue que cela placerait la flotte d'assaut à portée d'une réaction de la marine et de l'aviation japonaises, comme aux Salomons. Elle tirera quand même 3000 tonnes d'obus, le plus gros bombardement d'une plage qu'elle ait jamais réalisée à l'époque. Cependant, cela ne suffira pas pour venir à bout des blockhaus japonais, de forme aplatie, couverts de plusieurs couches de troncs de cocotiers renforcés par du sable et du béton armé: les obus brisants détonnent avant de pénétrer les ouvrages, causant peu de dégâts, et trompant les assaillants par l'aspect spectaculaire des explosions. De plus, la fumée et la poussière gênent la précision de l'artillerie navale. L'effet n'est cependant pas nul: les Japonais sont secoués par le bombardement, et leurs communications sont pour la plupart détruites. Cet avantage est néanmoins perdu, à cause d'un mauvais timing: le temps nécessaire à la traversée des barges de débarquement à été grandement sous-estimé, donnant le temps aux défenseurs de ses reprendre,et d'accueillir les troupes par un feu nourri. La première vague de 3 bataillons renforcés se retrouve immobilisée sur place, derrière une levée faite de troncs de cocotiers et de bancs de coraux. Les vagues suivantes voient les LCVP chercher en vain à passer les récifs, par manque de hauteur d'eau: ils se retrouvent confrontés à ce que les locaux nomment une "marée capricieuse", qui monte et descend plusieurs fois par jour à intervalles imprévisibles, ou se maintient pendant des heures, soit très haut, soit, ce jour-là, très bas. Les bâtiments se retrouvent coincés sous les tirs, cherchant un passage dans la barrière des récifs: au moins 20 se retrouvent chargés de tués et de blessés. L'une des pièces nippones s'avère particulièrement destructrice, parvenant à placer plusieurs coups au moment où les rampes s'abaissent. Dans ces conditions, beaucoup de soldats ne parviennent pas à débarquer: les 3 premières vagues d'assaut sont à effectifs incomplets,et subissent de lourdes pertes. A la tombée de la nuit, sur 5000 hommes à terre, il y a 1500 tués ou blessés, et les marines s'accrochent à une bande de terre de 300m de profondeur. Décision est prise d'engager la réserve: 3 bataillons du 6e régiment de marines, et le premier bataillon du 8e (qui ne part que plus tard, suite à un cafouillage dans la transmission des ordres). Les Nippons, eux, ont perdu la moitié de leurs effectifs, et n'ont plus de communications. Au final, les Américains en tireront plusieurs leçons: rénover leurs transmissions; créer des bâtiments spécifiques de commandement , à la place des cuirassés et croiseurs plus ou moins bien aménagés pour cela; des répliques de bunkers seront construites à Pearl Harbour, pour les étudier, trouver des parades, et préparer un entraînement préliminaire aux troupes de débarquement; la durée des bombardements sera nettement augmentée; le soutien aérien sera également plus conséquent; les transports amphibies seront plus lourdement blindés. Les Japonais, eux, moderniseront leurs défenses: à Eniwetok, lors de l'assaut préliminaire à Kwajalein, les Américains se retrouveront face à des bunkers en arrière des plage: disposés en toile d'araignée, un blockaus est entouré d'abris individuels en cercle, protégés par de la tôle ondulée, distants de 3 à5 mètres et reliés entre eux par des tranchées ou des tunnels. Les fantassins américains attaquant ces fortifications devront faire face à des attaques venant de plusieurs côtés, les tireurs japonais passant rapidement d'un abri à l'autre pour les harceler. Voilà, c'est un peu décousu, mais j'espère avoir transmis une bonne image de la bataille. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 28 mars 2016 Auteur Share Posté(e) le 28 mars 2016 Il y a 4 heures, Janmary a dit : Il est vrai que ce fut un peu lamentable Cathax. Je m’explique. Le général MacArthur commandait aux Philippines. Il avait décidé que Corregidor serait l’ultime bastion de repli et de combat des armées US et Philippines en attente des renforts venant des USA lors d’un conflit avec la Japon, si l’armée Nipponne débarquait dans le pays. Donc, il était conscient - au vue des multiples iles de l’archipel – que ce ne serait pas du tout cuit. Or, que constatons-nous ? > Les armées Us et Philippines n’avait pas le niveau adéquat de combat. > Que l’aviation américaine n’était pas protégé des raids aériens et que les appareils étaient sur les parkings (destruction des Forteresses volantes B17 par l’aviation Japonaise). > Il n’avait prévu de combat avec dépôts d’armes, de munitions et de vivre dans le pays pour des combats retardateurs voir de guérillas (un peu inconnu alors à l’époque). Pourtant, la guérilla Philippine combattit avec un certain succès dans l’ile sud de Mindanao durant tout le reste du conflit et – primitivement – c’est là que devait se réaliser le débarquement retour des Forces armées US avant de s’apercevoir que la « colonne vertébrale » Nippone était cassée et que le débarquement pouvait se faire dans l’ile de Luzon. > Comme beaucoup de généraux, il comptait sur les renforts extérieurs pour se sortir d’une position des plus inconfortables malgré les milliers de kilomètres séparant le pays des USA. > Amener des renforts, munitions et le nécessaire au combat d’une armée aurait nécessités, au mieux un convoi, par défaut, effectivement, un ou des forceurs de blocus. Je pense que l’aviation Nippone n‘aurait pas laissé passer ces navires au vue du blocus naval et aérien sur les archipels. Le général a eu assez de chance pour passer ce blocus sur une vedette lance-torpille pour se rendre en Australie. > J’ai peu d’information, par contre, sur les forceurs de blocus. Cordialement. Il y a 4 heures, Cathax a dit : Merci pour ta réponse Janmary. Je suis en train de reprendre Eagle against the sun, de Ronald Spector, pour qui la défense des Philippines, en début de conflit, est plus ou moins condamnée d'avance à échouer (trop loin, ne pouvant compter que sur les forces déja présentes). Cependant, il blâme en particulier McArthur, qui avait semble t-il clamé pouvoir défendre l'archipel via une grande armée américano-phillipine, jamais réellement completée et peu entraînée. Il était prévu, dans l'esprit du général, d'affronter directement une invasion sur les plages, sans esprit de recul: cependant, sans la mise sur pied de moyens adéquats, c'était impossible. La seule contre-attaque fut lancée par le 26e régiment de cavalerie (philippines scouts), sans leur artillerie et avec une partie seulement de leurs blindés: leur action n'a pas pu entraver le débarquement japonais, seulement donner le temps à une partie des troupes défendant la côte de se replier. McArthur, semble t-il, aurait pêché par excès d'optimisme: sur le papier, la mobilisation des forces locales aurait permis d'aligner 10 divisions, d'où l'idée de ne pas défendre uniquement la baie de Manille, comme prévu initialement par les planificateurs américains, mais tout l'archipel. Cependant, la plupart des appelés n'avaient pas de formation militaire, et les quelques réservistes n'avaient reçu qu'un entraînement des plus sommaires. Le programme d'entraînement ne fut lancé qu'à l'automne 1941, et les unités montèrent au front avec des déficits matériels importants. Il semblerait que Washington n'ait jamais réellement pu admettre de perdre l'archipel, ce qui, combiné avec l'aura de McArthur, aurait conduit à croire sa défense possible: ils voulaient y croire, pour des raisons de prestige notamment. Les envois d'armement ordonnés avant l'invasion n'avaient été que partiellement réalisés, et ne pouvaient combler qu'une partie des manques. Je pense que la problématique qui revient souvent dans cette guerre dans le Pacifique s'est bien Mac Arthur et sa vision des choses ,récurrentes du début à la fin de cette guerre . On ressent très bien le paradoxe de Mac Arthur , on dépasse le cadre militaire pour n'y trouver qu'une vision politicienne ,ce qui a eut un coût pour les opérations militaire dans le Pacifique , certes les USA pouvaient menaient 2 offensives grâce à ces moyens mais on aurait largement éviter la casse en mettant tout les moyens que sur un seul axe offensif ,celui de Nimitz qui était le plus logique . 2 offensives a laissé le temps aux japonais de renforcer les terrains conquis résultant une résistance très dure . Je retiens juste sa très bonne gestion de l'après guerre avec le Japon . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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