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Commando Marine et fusilier commando.


Philippe Top-Force

Messages recommandés

Un nouveau reportage à lire.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/fait-du-jour/reportage-au-coeur-des-commandos-06-09-2009-538265.php

Pour le grand public, ils sont «les hommes en noir». Ceux qui sont intervenus pour libérer les otages du Ponant, du Carré d'As et du Tanit. Qui sont ces soldats sans visage, qui interviennent quand rien ne va plus? Réponse à Lorient, au coeur des commandos marine.

C'est un léger vrombissement. Deux petits points noirs qui glissent et rebondissent à la surface de l'eau. Qui s'arrachent péniblement du cocon gris d'une triste soirée de mai. La houle s'est levée et ride méchamment la rade de Brest. Ces petits points noirs, ce sont deux Futura: des canots pneumatiques des forces spéciales. La «mobylette» des commandos marine. Deux équipes qui foncent plein pot vers le goulet. Sur leur gauche, la large balafre de béton et de métal de l'Ile Longue, la base des sous-marins équipés de missiles nucléaires. À droite, émergeant de la végétation, le phare rouge du Portzic. Plus loin, la pointe du Minou, noyée dans un halo gris. Et enfin, la pointe Saint-Mathieu. Le large. Il est 22h15. Au milieu de nulle part, dix commandos ballottés par les flots ont rendez-vous avec... l'Histoire? Pas cette fois-ci. Juste l'Eglantine, un navire école de la Marine nationale. L'exercice a débuté deux heures plus tôt. Cent vingt minutes de tape-fesses à encaisser des paquets de mer. Une bagatelle pour ces hommes habitués à bien pire: six, huit, dix heures, cramponnés aux boudins, à lutter contre les éléments. Et au final, une mission à remplir. Sans droit à l'erreur. Sans renforts.

Sous la camionnette, une bombe

Minuit. Baie de Douarnenez. L'Eglantine redépose les deux canots sur l'eau. C'est reparti pour trente minutes de course vers la côte. Un dernier râle et les moteurs se taisent. Les commandos s'équipent en silence. Visage noirci, micro plaqué sur la bouche, arme en bandoulière et appareil de vision nocturne ajusté sur le front, huit palmeurs se glissent dans une eau à onze degrés. Trente minutes de nage, sur le dos, accrochés à leur sac, et un objectif: reconnaître les lieux, repérer le meilleur endroit pour accoster. Une heure plus tard: un signal infrarouge en guise de feu vert. En cette nuit de pleine lune, les commandos rasent les talus. Étrange spectacle que cette course d'une heure, à petites enjambées pour écraser le moindre bruit, par étapes, jusqu'à un parking. Sous une camionnette de la Marine, qui symbolise l'antenne relais appartenant à des rebelles: du plastic, un explosif. Les alentours sont également piégés. Autour des deux poseurs de bombe, six de leurs compagnons quadrillent la zone, prêts à neutraliser d'éventuels arrivants. 3h35. Un bruit de tous les diables. Celui des Futura lancés contre les murs de déferlantes qui rossent la plage. Ça passe. Puis à nouveau, le silence. Pour donner le coup de grâce: une grosse télécommande. Une pression pour un grand boum, virtuel. Opération réussie.

Une demi-heure pour «dormir»

4h20. Il fait 7 degrés. Dix paires de fesses blanches luisent dans la lumière blafarde du petit port de Morgat. Quelques minutes pour se changer, et engloutir quelques bananes. 5h. Départ, en camion et voiture, pour Lorient, où l'équipe arrivera vers 6h30. À la clé, une petite demi-heure de «sommeil», avant de reprendre du service. Ainsi va la vie de commando. Pâle aperçu, sans les mots pour dire le froid qui fige les doigts, les vêtements poisseux et le sel qui collent à la peau, et la fatigue qui plombe chaque mouvement. «Même nos familles ont du mal à imaginer ce que nous faisons, confie le capitaine de corvette LaurentM., 35 ans, chef du commando De Penfentenyo. Ce qu'elles retiennent c'est que... c'est dur». «En plus de ce type d'exercice, une ou deux nuits par semaine, tous les jours, on apprend. On répète des procédures, on acquiert des réflexes. On s'entraîne au tir, à l'escalade, au close-combat...», rapporte BenjaminR., 23 ans, quartier-maître. Et120jours en moyenne par an, de vraies missions, «loin de Lorient». Une fois de retour, certaines s'affichent en photos sur les murs des unités: Bosnie, Rwanda, Kosovo, Afghanistan...

Une seule balle

Le commando, c'est «le couteau suisse des armées». Tout aussi bien capable d'intervenir sur une prise d'otages à bord d'un bateau, que d'effectuer une «ouverture de portes» (préparer l'arrivée des forces classiques), extraire des ressortissants, pister et intercepter des narcotrafiquants... Ces hommes d'élite sont aussi les crocs que la France montre, quand une situation tendue menace de dégénérer. «Un commando, c'est quelqu'un qui sait s'adapter vite, à tout, loin de tout, et qui sait anticiper intelligemment», résume le patron de la Force des fusiliers-marins et commandos, le contre-amiral MarinGillier. Pas de place pour un fou de la gâchette. «On nous demande, au contraire, d'avoir une maîtrise parfaite de la violence, témoigne le capitaine de corvette Laurent M.. On nous utilise d'abord pour apaiser, pour faire baisser le niveau de crise et de menace». Quand il a fallu stopper net l'un des trois véhicules des pirates du Ponant, sur une piste somalienne, en avril2008, une seule balle de 12,7mm a suffi. L'homme en noir qui a fait feu? Un commando lorientais.

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  • 4 weeks later...

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=111266

Le Groupement des Fusiliers Marins de Brest est en deuil après le décès, mercredi soir, d'un quartier-maître de 1ère classe. Alors qu'il débutait une marche d'orientation dans le camp militaire de Coëtquidan, à l'occasion d'un exercice planifié, le QM Thibaut Langlois s'est senti mal et s'est écroulé après avoir parcouru une centaine de mètres. Victime d'un arrêt cardio-respiratoire, il n'a pas survécu, malgré l'intervention des secours. « Tout de suite pris en charge par ses collègues, il est conditionné pour recevoir les premiers gestes d'urgence et de réanimation (massages cardiaques, défibrillateur). Le SAMU est prévenu immédiatement et à leur arrivée sur les lieux de l'accident, les médecins constatent le décès par arrêt cardio-respiratoire », explique la Marine nationale. Une enquête de gendarmerie et une enquête militaire sont en cours.

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  • 2 weeks later...

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDetFdj_-Attaque-pirate-repoussee-la-reaction-de-Jean-Yves-L-Abbe_39382-1104069_actu.Htm

La réaction de Jen-Yves L'Abbé, président du syndicat des armateurs thoniers, ce samedi matin, quelques heures après l'attaque repoussée au larges des Séychelles.

« Les deux thoniers ont repéré des embarcations suspectes au lever du jour (il était 6h ce matin) et ces embarcations, qui étaient sur leur bâbord arrière, ont effectivement fait route à vive allure en vue d’une agression.

Évidemment les militaires à bord des deux thoniers ont réagi. On appelle ça des réactions à niveau, en fonction de l’évolution de la menace. Ils ont pris différentes mesures d’intimidation : les fusées éclairantes, les tirs de semonce, et enfin, des tirs au but. Car à partir du moment où les skiffs approchent à moins d’un kilomètre, ils sont en état de légitime défense, ils tirent…

Ma réaction par rapport à ça ?

C’est de dire tout simplement que, comme nous le savions déjà, les équipes de militaires embarqués sont d’une efficacité totale. La protection de nos équipages et de nos navires est pleinement assurée, ce que l’on savait déjà parce que nous connaissons bien les fusiliers marins et les commandos de marine depuis longtemps. Des hommes absolument extraordinaires. Ils ont fait leur travail, dans les conditions de professionnalisme que l’on connaît. C’est, pour nous, l’absolue confirmation que nos équipages sont parfaitement en sécurité dans le dispositif qui a été mis en place. C’est de nature à rassurer définitivement, si tant est qu’il y ait encore un doute, aussi bien les équipages que leurs familles sur l’efficacité de notre marine nationale.

Les navires sont en approche de Mahé ce samedi midi. Ils doivent rentrer à Mahé vers 18h, heure française, et dans le cadre de leur mouvement normal.

Cette agression ne change en rien l’attitude de nos capitaines et de nous même, et de nos navires qui restent en pêche, dans les mêmes conditions de protection que les deux navires qui ont été attaqués. Et nous n’avons aucune disposition particulière de prévue pour contrarier l’activité de pêche actuelle des autres navires qui sont en mer. D’ailleurs, la Marine nationale n’envisage pas de donner des instructions particulières aux navires qui sont là-bas puisque l’attaque s’est produite dans une zone qui est très éloignée des zones de pêche actuelles.»

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  • 2 weeks later...

Le CEMM relate que:" Tous les commandos sont des fusiliers marins, mais tous les fusiliers marins ne sont pas des commandos – ces derniers relèvent des forces spéciales et exercent un métier très pointu, qui exige un véritable savoir-faire. Il n’est pas nécessaire, en revanche, d’appartenir aux commandos pour assurer la protection des bâtiments civils. Au demeurant, je ne suis pas certain que nous n’ayons pas déjà fait appel à des réservistes pour assurer cette mission. Cependant, l’actualité a montré que les intéressés peuvent se trouver dans des situations difficiles, nécessitant l’emploi des armes en application de règles d’engagement délicates : il faut donc des personnels dont la formation et l’entraînement soient irréprochables. Compte tenu des risques collatéraux, nous n’avons pas droit à l’erreur. Je vais étudier la question, mais il va de soi que les réservistes éventuellement concernés devront faire des périodes très fréquentes et qu’ils devront présenter de très fortes garanties de professionnalisme, ce qui me semble difficilement compatible avec des périodes limitées à trente jours".

Amiral Pierre-François Forissier. Nos moyens étant limités, je ne vous cache pas que nous ne pouvons pas embarquer des équipes de fusiliers marins sur tous les bateaux. Nous ne le faisons que ponctuellement et de façon ciblée, pour des bateaux à haute valeur économique, patrimoniale ou humaine. Compte tenu de ce qui s’était passé et des renseignements dont nous disposions, nous avons décidé de protéger les thoniers au large des Seychelles.

Cela étant, nous faisons déjà le maximum : si nous devions protéger d’autres navires, il faudrait choisir lesquels nous ne protégeons plus. Le principe est que les bateaux doivent participer à des convois, mais nous faisons également, dans la stricte limite de nos moyens, du « sur-mesure » pour ceux qui ne peuvent pas participer à ce type de dispositif.

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Le CEMM relate que:" Tous les commandos sont des fusiliers marins, mais tous les fusiliers marins ne sont pas des commandos – ces derniers relèvent des forces spéciales et exercent un métier très pointu, qui exige un véritable savoir-faire. Il n’est pas nécessaire, en revanche, d’appartenir aux commandos pour assurer la protection des bâtiments civils. Au demeurant, je ne suis pas certain que nous n’ayons pas déjà fait appel à des réservistes pour assurer cette mission. Cependant, l’actualité a montré que les intéressés peuvent se trouver dans des situations difficiles, nécessitant l’emploi des armes en application de règles d’engagement délicates : il faut donc des personnels dont la formation et l’entraînement soient irréprochables. Compte tenu des risques collatéraux, nous n’avons pas droit à l’erreur. Je vais étudier la question, mais il va de soi que les réservistes éventuellement concernés devront faire des périodes très fréquentes et qu’ils devront présenter de très fortes garanties de professionnalisme, ce qui me semble difficilement compatible avec des périodes limitées à trente jours".

Amiral Pierre-François Forissier. Nos moyens étant limités, je ne vous cache pas que nous ne pouvons pas embarquer des équipes de fusiliers marins sur tous les bateaux. Nous ne le faisons que ponctuellement et de façon ciblée, pour des bateaux à haute valeur économique, patrimoniale ou humaine. Compte tenu de ce qui s’était passé et des renseignements dont nous disposions, nous avons décidé de protéger les thoniers au large des Seychelles.

Cela étant, nous faisons déjà le maximum : si nous devions protéger d’autres navires, il faudrait choisir lesquels nous ne protégeons plus. Le principe est que les bateaux doivent participer à des convois, mais nous faisons également, dans la stricte limite de nos moyens, du « sur-mesure » pour ceux qui ne peuvent pas participer à ce type de dispositif.

Je suggère, mais vraiment à tout hasard, une légère augmentation des effectifs des Fusiliers Marins… =D

J’ai même une idée d'organisation,  mais…  O0

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Une 9ème brigade interarme, genre amphibie, ça serait pas ton idée des fois  :lol:?

Ben tu vois, je serais modeste, pour commencer… =D

Un petit bataillon de Fusiliers Marins Commando, sorte d’unité intermédiaire entre les  Coys des FS et les unités de protection sécurité, ferait mon bonheur…. O0

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Comme les unités FAST des de l'USMC?

En quelque sorte…

On pourrait y intégrer les GIR  et leurs missions.

Des commandos d’assaut / aguerrissement. Une sorte d’antichambre FS et de « recueil» de ceux « limités » dans  leur progression FS…

J’y verrais bien le Groupe Naval de Plage.

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Ben justement... Un des problèmes de recrutement, à mon avis,  c'est que chez les Fus c'est un peu tout ou rien...

Le gars qui s'engage au FUS, n'est pas sur du tout d'arriver à être reçu chez les COys depuis qu'ils sont FS et la seule perpective qui lui reste c'est la protection. S'il a un peu de bol il ira dans un GIR ou dans un embarquement qui bouge, plus quelques petits trucs intéressants comme les Groupe de Plage. Mais là ça risque d'être truste par des anciens nageurs ou palmeurs...

Bref, toutes choses égales par ailleurs,un type qui reflechit en termes de probabilités, va aller chez les Fus de l'Air ou chez les Paras...

je ne sais pas si mon exposé est clair....

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Ben justement... Un des problèmes de recrutement, à mon avis,  c'est que chez les Fus c'est un peu tout ou rien...

Le gars qui s'engage au FUS, n'est pas sur du tout d'arriver à être reçu chez les COys depuis qu'ils sont FS et la seule perpective qui lui reste c'est la protection. S'il a un peu de bol il ira dans un GIR ou dans un embarquement qui bouge, plus quelques petits trucs intéressants comme les Groupe de Plage. Mais là ça risque d'être truste par des anciens nageurs ou palmeurs...

Bref, toutes choses égales par ailleurs,un type qui reflechit en termes de probabilités, va aller chez les Fus de l'Air ou chez les Paras...

je ne sais pas si mon exposé est clair....

gibbs

en gros au vu du peu de choix au niveau perspective d'emploi du fait du niveau demandé (tout ou rien ),les gus choisiront les paras ou les fus de l'air afin d'avoir un panel de possibilité d'emploi plus large sans forcémment avoir un niveau super retaillé tel qu'il l' est  demandé actuellement dans les fusiliers marin .

enfin s'est comme sa que je comprend t'on exposé .

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Ca devrait peut-être inciter à rassembler les Fuscos avec la 9ème BLBM pour en faire une unité amphibie, les Fuscos étant rassemblées en un ou deux bataillons et/ou compagnies spécialisées pour être fondus dans la masse générale de l'infanterie dispo pour OPEX (je dis pas fondus en tant que corps).

La discute qu'on a sur les garnisons, l'orga des bases de défense et les CFIM y renvoie: ce ne serait, au fond qu'une question d'organisation territoriale: rassembler deux gros paquets de cette brigade en 2 bases interarmes autour des 2 grandes zones portuaires permettrait d'assurer l'essentiel des missions de protection des bases (un peu comme la corvée en métropole  ;)) comme un devoir normal hors OPEX. Les missions de protection pourraient tout connement se trouver réparties de façon "lissée" sur l'intégralité des effectifs de la dite brigade. Là on parle quand même de quelque chose comme 9000h (je compte environs 1200 fusiliers marins dispo; je crois que c'est plus): hors les déploiements longs et assignements par compagnies permanentes, on garde largement de quoi avoir une brigade amphibie crédible.

Je sais pas si c'est possible avec les Fusair vu le grand nombre de bases aériennes, mais pour les fuscos, c'est quand même largement gérable et, je le répète, ça n'est là qu'une question d'organisation des garnisons côté mise en pratique. Et ça développerait, de fait, un mini corps de marine.

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Ca devrait peut-être inciter à rassembler les Fuscos avec la 9ème BLBM pour en faire une unité amphibie, les Fuscos étant rassemblées en un ou deux bataillons et/ou compagnies spécialisées pour être fondus dans la masse générale de l'infanterie dispo pour OPEX (je dis pas fondus en tant que corps).

La discute qu'on a sur les garnisons, l'orga des bases de défense et les CFIM y renvoie: ce ne serait, au fond qu'une question d'organisation territoriale: rassembler deux gros paquets de cette brigade en 2 bases interarmes autour des 2 grandes zones portuaires permettrait d'assurer l'essentiel des missions de protection des bases (un peu comme la corvée en métropole  ;)) comme un devoir normal hors OPEX. Les missions de protection pourraient tout connement se trouver réparties de façon "lissée" sur l'intégralité des effectifs de la dite brigade. Là on parle quand même de quelque chose comme 9000h (je compte environs 1200 fusiliers marins dispo; je crois que c'est plus): hors les déploiements longs et assignements par compagnies permanentes, on garde largement de quoi avoir une brigade amphibie crédible.

Je sais pas si c'est possible avec les Fusair vu le grand nombre de bases aériennes, mais pour les fuscos, c'est quand même largement gérable et, je le répète, ça n'est là qu'une question d'organisation des garnisons côté mise en pratique. Et ça développerait, de fait, un mini corps de marine.

gibbs

sa rejoint mon HS lancé dans le fil histoire sur les FS ,le rassemblement des fuscos avec la  9°BLBIMa ,sa se tient bien t'on développement  =)

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gibbs

en gros au vu du peu de choix au niveau perspective d'emploi du fait du niveau demandé (tout ou rien ),les gus choisiront les paras ou les fus de l'air afin d'avoir un panel de possibilité d'emploi plus large sans forcémment avoir un niveau super retaillé tel qu'il l' est  demandé actuellement dans les fusiliers marin .

enfin s'est comme sa que je comprend t'on exposé .

C'est ça... 

En tout cas c'est comme ça que je comprends pour en discuter ici où là avec des jeunes qui sont dans l'emploi ou qui se questionnent pour s'engager.

Loin de moi de dénigrer l'interet des fonctions Protection Sécurité, que je pense plus interessantes et actives (plus pro) que dans les années 70 / 80, par exemple.

Idem  pour les fonctions embarquées (Capitaine d'Armes, encadrement des equipes de sécurité et de visite) qui restent indispensables à la marine.

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Ca devrait peut-être inciter à rassembler les Fuscos avec la 9ème BLBM pour en faire une unité amphibie, les Fuscos étant rassemblées en un ou deux bataillons et/ou compagnies spécialisées pour être fondus dans la masse générale de l'infanterie dispo pour OPEX (je dis pas fondus en tant que corps).

La discute qu'on a sur les garnisons, l'orga des bases de défense et les CFIM y renvoie: ce ne serait, au fond qu'une question d'organisation territoriale: rassembler deux gros paquets de cette brigade en 2 bases interarmes autour des 2 grandes zones portuaires permettrait d'assurer l'essentiel des missions de protection des bases (un peu comme la corvée en métropole  ;)) comme un devoir normal hors OPEX. Les missions de protection pourraient tout connement se trouver réparties de façon "lissée" sur l'intégralité des effectifs de la dite brigade. Là on parle quand même de quelque chose comme 9000h (je compte environs 1200 fusiliers marins dispo; je crois que c'est plus): hors les déploiements longs et assignements par compagnies permanentes, on garde largement de quoi avoir une brigade amphibie crédible.

Je sais pas si c'est possible avec les Fusair vu le grand nombre de bases aériennes, mais pour les fuscos, c'est quand même largement gérable et, je le répète, ça n'est là qu'une question d'organisation des garnisons côté mise en pratique. Et ça développerait, de fait, un mini corps de marine.

Sais pas...  C'est un élargissement de la question.

Mon propos était plus centré sur la gestion interne des Fus & pb de recrutement. Creer un bataillon, (groupement, ect..) dont l'utilité aujourd'hui à mon avis ne serait pas nulle, ne demanderait pas tant d'efforts que ça, et ce sans bouger la structure actuelle, je crois...

La fonction Protection Defense, est un peu plus complexe que la garde aux portes et l'équipe d'intervention si ça camphre...

Ca demande una formation especifique surtout avec la sécurisation demandée aujourd'hui au niveau des plans d'eau : patrouilles zodiac, plongeurs de bord, accompagnement des navires au moments des manoeuvres d'entrée sortie port.  Sans parler des fonctions "embarquées" hors commandement FUSCO : Capitaine d'Armes en unité à terre ou navire, equipes fus des bords, qui sont en charge (en plus) du Service General (vie courante & police...)

Nb. Ne croyez pas que les gus de la Prodef, restent sur leur cul, ils s'entraînent...  :lol:

Il n'y a pas longtemps, les lampistes de la compagnie France -Sud (Carcasonne) ont joué le plastron, avec le 1er RCP, dans des manoeuvres contre le 4eme REI...

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Pour l'instant, ils élargissent leurs missions hors ProDef, si on continue à les embarquer sur les saisons de pêche pour protèger les thoniers...pour les fusAir, n'était-il pas question de sabrer dans les effectifs en surnuméraires?.

Mais pour en revenir, aux 6 Cdo Marine, s'il y a souci de composition d'effectif, c'est valable pour l'ensemble du COS.

La tendance Etatsuniènes et OTANienne va dans la création de toujours plus de forces spéciales, les britanniques ont lancé un régiment de soution à leurs SAS/SBS.

Pourquoi ne pas créer un Régiment de Soutien aux Forces Spéciales AT, sur la base des Groupements CP et CM, des SNIO, des SAED, des ...à complèter, parce que pour l'instant j'ai juste de quoi garnier un Bataillon, pour soutenir la BFST.

Regrouper tous les CPA 10/20/30 en un seul Bataillon des forces spéciales de l'armée de l'air. On qualifie les CPA20 et 30 en FS. 

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Pour l'instant, ils élargissent leurs missions hors ProDef, si on continue à les embarquer sur les saisons de pêche pour protèger les thoniers...pour les fusAir, n'était-il pas question de sabrer dans les effectifs en surnuméraires?.

Ce n'est pas vraiment un élargissement de la mission... Protéger les navires c'es le boulot de la ProDef et en particulier des GIR, quand il s'agit de détachements ponctuels dans des bords.

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De mon temps j ai pu observer les candidats écartés des stages co, et si certains échecs étaient je pense prévisibles, bien des gars volontaires auraient fait l'affaire.

Un des encadrant (un major ancien nageur de combat...) me disait que selon lui il devrait exister une antichambre des commandos, sorte d'unité d'aguerisement pour permettre sur un + long terme de détecter les meilleurs candidats...

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De mon temps j ai pu observer les candidats écartés des stages co, et si certains échecs étaient je pense prévisibles, bien des gars volontaires auraient fait l'affaire.

Un des encadrant (un major ancien nageur de combat...) me disait que selon lui il devrait exister une antichambre des commandos, sorte d'unité d'aguerisement pour permettre sur un + long terme de détecter les meilleurs candidats...

Effectivement...

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Encore une fois (bon, c'est aussi une de mes marottes), on a l'air de vouloir tout asservir aux forces spéciales: créer un bataillon de soutien permanent à l'heure où on manque sévèrement d'infanterie? Y'a quand même plus utile. Surtout que chaque composante action du COS voudrait le sien: une cuillère pour papa RPIMA, une cuillère pour tata CPA, et une pour toto commando.... Quand on parle de gabegie.

C'est déjà un miracle de pouvoir maintenir les Codos marine à ce niveau avec une base de recrutement somme toute pas gigantesque. Je renvoie pour ça au topic historique sur les FS pour pas resombrer dans mes longs délires personnels: mieux vaut un certain nombre d'unités "d'élite" restant dans les forces régulières, soit répartis, soit (ma préférence) regroupés en une brigade de spécialistes et de réservoir d'infanterie légère haut de gamme. On y trouvera plus facilement un outil versatile sans vampiriser continuellement les brigades.

Et tant qu'à faire, les fusiliers marins devraient y avoir toute leur place.

La fonction Protection Defense, est un peu plus complexe que la garde aux portes et l'équipe d'intervention si ça camphre...

J'imagine bien, mais c'est pas non plus des spécialisations si poussées qu'elles sont inaccessibles à qui n'a pas fait toute sa carrière dans l'institution. Et j'aimerais bien savoir quel effectif est nécessaire à l'année pour assumer ces devoirs au sens strict, par opposition à un "lissage" sur une brigade amphibie à 9000h. Tes Royal marines chéris  ;) le font bien, eux, et avec un effectif dispo qui ne dépasse pas 8000h. On devrait pouvoir organiser correctement la chose avec un effectif BLBM + Fusiliers marins.

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Encore une fois (bon, c'est aussi une de mes marottes), on a l'air de vouloir tout asservir aux forces spéciales: créer un bataillon de soutien permanent à l'heure où on manque sévèrement d'infanterie? Y'a quand même plus utile. Surtout que chaque composante action du COS voudrait le sien: une cuillère pour papa RPIMA, une cuillère pour tata CPA, et une pour toto commando.... Quand on parle de gabegie.

C'est déjà un miracle de pouvoir maintenir les Codos marine à ce niveau avec une base de recrutement somme toute pas gigantesque. Je renvoie pour ça au topic historique sur les FS pour pas resombrer dans mes longs délires personnels: mieux vaut un certain nombre d'unités "d'élite" restant dans les forces régulières, soit répartis, soit (ma préférence) regroupés en une brigade de spécialistes et de réservoir d'infanterie légère haut de gamme. On y trouvera plus facilement un outil versatile sans vampiriser continuellement les brigades.

Et tant qu'à faire, les fusiliers marins devraient y avoir toute leur place.

J'imagine bien, mais c'est pas non plus des spécialisations si poussées qu'elles sont inaccessibles à qui n'a pas fait toute sa carrière dans l'institution. Et j'aimerais bien savoir quel effectif est nécessaire à l'année pour assumer ces devoirs au sens strict, par opposition à un "lissage" sur une brigade amphibie à 9000h. Tes Royal marines chéris  ;) le font bien, eux, et avec un effectif dispo qui ne dépasse pas 8000h. On devrait pouvoir organiser correctement la chose avec un effectif BLBM + Fusiliers marins.

- Je suis d'accord avec le premier point. Finalement l'appui aux FS (avec le 2e cercle non officiel) n'est pas si mal organisé que ça...

- Franchement, je ne vois pas des Marsouins assurer la Prodef embarquée, incluant le Capitanat d'Armes (et ça ne concerne pas que  les navires...)  Donc cette partie est exclue.

Pour le reste, Compagnies et Groupements, il me semble plus logique de réfléchir d’abord  en quoi un « groupement opérationnel » pourrait être utile dans le cadre des missions assignées aux Fus, en l’articulant avec les pb de recrutement / aguerrissement.

Et il y a déjà pas mal à faire…  

Après, on voit comment tout peut s’articuler avec les reste, avec l’amphibie en particulier.

Ce qui pourrait se faire de manière assez naturelle par l’intégration du Groupe de  Plage, voir de la flotille amphibie.

- A ma connaissance les RM n’assurent pas ce type de fonctions ni à terre ni embarqués ; Contrairement aux US Marines.

La seule exception c’est le groupement de protection du nuk. Mais, ce groupement a d’autres missions en sus…

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