C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 6 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 avril 2021 2 hours ago, Wallaby said: Et surtout qu'on ne nous dise pas qu'en 2021 les policiers ne peuvent pas être équipés sur leurs téléphones portables en traducteurs automatiques pouvant traduire les quelques termes qui figurent sur une carte d'identité d'une langue européenne à une autre. Les policiers sont formés - à supposer qu'a l'avenir ils soient encore formé, un con avait bien il fut un temps supprimé la formation des profs - en langues étrangère un minimum pour contrôler les étrangers circulant sur le territoire ... donc c'est un non probleme. Un CNI en anglais c'est juste l'apothéose de la bêtise et de la médiocratie ... mais on commence à avoir l'habitude. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 mai 2021 Share Posté(e) le 24 mai 2021 https://www.ledevoir.com/societe/603680/mobilisation-a-montreal-pour-denoncer-l-insuffisance-du-projet-de-loi-96 (21 mai 2021) Selon des études dévoilées par l’Office québécois de la langue française plus tôt cette année, la part de la population utilisant le français à la maison devrait passer de 82 % en 2011 à 75 % d’ici 2036 dans la province. https://www.journaldequebec.com/2021/05/22/une-majorite-approuve-le-plan Les « deux solitudes » ne partagent pas les mêmes craintes quant à la précarité du français au Québec. 68 % des répondants francophones se disent inquiets pour son avenir, contre 24 % des anglophones (32 % chez les allophones). À Montréal, le schisme est encore plus grand, avec une proportion de 80 % contre 22 %. Jean-Marc Léger y voit tout de même une bonne nouvelle : près d’un anglophone sur quatre se soucie de protéger la langue française : « c’est assez élevé », note-t-il. Les réponses suivent les mêmes lignes de fracture quand on demande si la situation du français s’est améliorée au Québec depuis 10 ans : seulement 2 % des francophones répondent oui, contre 33 % des anglophones et 28 % des allophones. Ce qu’en pensent les Québécois 78 % L’État québécois devrait communiquer en français avec les nouveaux arrivants 83 % L’État québécois devrait communiquer en français avec les entreprises établies au Québec 89 % Offrir des cours de francisation pour les adultes anglophones et allophones établis au Québec 78 % Le droit de travailler en français devrait être renforcé 75 % Soumettre les entreprises du Québec de compétence fédérale à la loi 101 72 % Soumettre les entreprises de 25 à 49 employés à la loi 101 83 % Les commerçants devraient servir les consommateurs en français. 75 % Exiger une nette prédominance du français dans l’affichage commercial Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juillet 2021 Share Posté(e) le 26 juillet 2021 https://www.ledroit.com/opinions/la-langue-du-coeur-f1fe634fd5f55ce7640d1afa297b3c00 (7 juillet 2021) Le premier ministre Justin Trudeau, donc, a nommé mardi une nouvelle gouverneure générale pour remplacer Julie Payette. Il s’agit de Mary Simon, une ancienne journaliste, diplomate, leader inuite : elle est née dans le nord du Québec à Kangiqsualujjuaq. Une leader qui est entrée en fonction en invitant notamment les jeunes femmes à se faire entendre. Son apport sera crucial. Son bilinguisme, à elle ? Il consiste à parler anglais, une langue qu’elle a apprise dans les écoles fédérales. Et sa langue maternelle, l’inuktitut. Le français ? On ne lui a pas enseigné. https://www.ledevoir.com/opinion/lettres/616200/une-nomination-inacceptable (7 juillet 2021) Le gouvernement Trudeau se targue de vouloir moderniser la loi fédérale sur les langues officielles et de vouloir protéger davantage le français. Et il vient tout juste de nommer une gouverneure générale qui ne parle pas le français ! Toute une incohérence ! À ce que je sache, les deux langues officielles du Canada sont toujours l’anglais et le français et la langue maternelle de Mme Simon, l’inuktitut, n’est pas une troisième langue officielle ! L’excuse voulant que la nouvelle gouverneure générale va désormais suivre des cours de français n’est pas acceptable. Ce genre d’excuse n’est plus admissible. Cette nomination de Mme Simon démontre une fois de plus le manque de jugement du premier ministre Trudeau et est aussi une insulte aux francophones du Canada, Québec y compris. Je ne suis pas surpris du choix d’une Autochtone pour remplir le poste honorifique de gouverneur général, la question autochtone semble devenue une obsession pour le premier ministre. Mais de là à envoyer aux oubliettes le principe de la dualité linguistique officielle, c’est y aller un peu, très fort. Le bon jugement semble bien avoir foutu le camp chez le premier ministre. https://www.journaldemontreal.com/2021/07/13/sauver-la-soldate-simon N’y avait-il pas moyen non plus de nommer une personne autochtone, métisse ou inuite, hautement qualifiée et connaissant les deux langues officielles en plus de sa langue maternelle ? Dans ce pays, il ne manque pourtant pas de candidats de haute voltige à la fois issus des premiers peuples et trilingues. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 novembre 2021 Share Posté(e) le 10 novembre 2021 https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2021-11-08/discours-en-anglais-du-pdg-d-air-canada/plus-de-2000-plaintes-un-record.php# Le patron d’Air Canada a déclenché une tempête linguistique la semaine dernière en livrant une allocution en anglais à Montréal, et ce, malgré les avertissements d’un membre du cabinet de François Legault à Québec et du Commissariat aux langues officielles à Ottawa. Seules quelques phrases en français avaient été ajoutées. M. Rousseau avait par la suite affirmé aux journalistes qu’il vivait dans la métropole depuis 14 ans sans avoir eu à apprendre le français, ce qui était « tout à l’honneur » de la ville. https://www.journaldemontreal.com/2021/11/08/everybody-here-speaks-english--air-canada Juin 2019. Je m’embarque sur un vol d’Air Canada avec mes deux filles en partance de Montréal. Nous nous dirigeons vers Las Vegas pour un court séjour dans la Vallée de la mort. Sitôt assis, une agente de bord prend place dans notre section et lance un vibrant « Everybody here speaks english? ». Elle est chargée de nous donner les règles de sécurité. La surprise générale fait place à un long silence jusqu’à ce que je me décide à répondre « non! ». https://www.theglobeandmail.com/opinion/letters/article-nov-10-he-practically-bragged-that-he-didnt-need-to-speak-french/ (9 novembre) : Le premier ministre a qualifié le manque de bilinguisme du PDG d'Air Canada de " situation inacceptable ", et la ministre des Finances a également exprimé sa déception, même si le gouvernement n'est qu'un actionnaire minoritaire de ce qui est par ailleurs une société cotée en bourse. Il est intéressant de noter qu'aucun d'entre eux n'a pensé que le bilinguisme était une compétence requise lors du choix de la nouvelle gouverneure générale. Mark Wayne Calgary 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 10 novembre 2021 Share Posté(e) le 10 novembre 2021 Il y a 2 heures, Wallaby a dit : . M. Rousseau avait par la suite affirmé aux journalistes qu’il vivait dans la métropole depuis 14 ans sans avoir eu à apprendre le français, ce qui était « tout à l’honneur » de la ville. . Mais certes pas au sien d'honneur. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 janvier 2022 Share Posté(e) le 5 janvier 2022 https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Contes_du_lundi/La_Dernière_classe Alphonse Daudet, La dernière classe Alors, d’une chose à l’autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue française, disant que c’était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide : qu’il fallait la garder entre nous et ne jamais l’oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu’il tient bien sa langue, c’est comme s’il tenait la clef de sa prison [1]… [1] « S’il tient sa langue, — il tient la clef qui de ses chaînes le délivre. » F. Mistral https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k295676/f78.item Rémy De Gourmont, Esthétique de la langue française, 1899, p.76-79 Les petits-fils de Vercingétorix s'avisèrent que le celte était une langue sans utilité commerciale ; Ils apprirent le latin très volontiers. Ceux qui résistèrent à l'esprit du siècle se retirèrent dans l'Armorique ; leur entêtement a légué au français environ vingt mots : c'est tout ce qui reste des dialectes celtiques parlés en Gaule, puisque les Bretons d'aujourd'hui sont des immigrés gallois. Une langue n'a pas d'autre raison de vie que son utilité. Diminuer l'utilité d'une langue, c'est diminuer ses droits à la vie. Lui donner sur son propre territoire des langues concurrentes, c'est amoindrir son importance dans des proportions incalculables. Il y a deux sortes de peuples : ceux qui imposent leur langue et ceux qui se laissent imposer une langue étrangère. La France a longtemps été le peuple de l'Europe qui imposait sa langue ; un Français d'alors, comme un Anglais d'aujourd'hui, ignorait volontairement les autres langues d'Europe ; tout mot étranger était pour lui du jargon et quand ce mot s'imposait au vocabulaire, il n'y entrait qu'habillé à la française. Allons-nous, sur les conseils des comités coloniaux, devenir une nation polyglotte, sans même nous apercevoir que cela serait un véritable suicide linguistique, et demain un suicide intellectuel ? Un homme intelligent et averti peut savoir plusieurs langues sans avoir la tentation d'entremêler leurs vocabulaires ; c'est au contraire la joie du vulgaire de se vanter d'une demi-science, et le penchant des inattentifs d'exprimer leurs idées avec le premier mot qui surgit à leurs lèvres. La connaissance d'une langue étrangère est en général un danger grave pour la pureté de l'élocution et peut-être aussi pour la pureté de la pensée. On a récemment insinué qu'un bon moyen pour inculquer aux français une langue étrangère serait de les envoyer faire leurs études à l'étranger. Les « petits Français » seraient remplacés en France par des petits Anglais, par des petis Allemands ; ainsi chaque peuple, oubliant sa langue maternelle, irait patoiser chez son voisin : système excellent, grâce auquel les Européens, sachant toutes langues, n'en sauraient parfaitement aucune. Je résumerai en un mot ma pensée : le peuple qui apprend les langues étrangères, les peuples étrangers n'apprennent plus sa langue. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. WizardOfLinn Posté(e) le 11 janvier 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 janvier 2022 (modifié) On en avait parlé il y a quelques mois... Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, est lauréat 2021 de l'Académie de la Carpette anglaise, pour la carte d'identité en anglais https://fr.wikipedia.org/wiki/Académie_de_la_Carpette_anglaise Modifié le 11 janvier 2022 par WizardOfLinn 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 février 2022 Share Posté(e) le 22 février 2022 https://mediateur.radiofrance.com/chaines/radio-france/les-anglicismes-bernard-cerquiglini/ (16 février 2022) Bernard Cerquiglini, professeur émérite de l’Université de Paris, membre de l’Académie royale de Belgique Il est important que la langue française par elle-même, en puisant dans ses ressources, puisse dire un objet, une notion, une idée. Quand il s'agit de nouveautés, la langue française peut emprunter le terme, c'est un enrichissement. Toutes les langues le font, et d'ailleurs la nôtre, jusque dans les années 1950, a beaucoup emprunté à l'italien pour les domaines du commerce, de la finance, de l'armée. Actuellement, c'est à l'anglais qu'elle emprunte, depuis le 19e siècle, époque où, par exemple, tout le lexique des chemins de fer, nouveau, est provenu de Grande-Bretagne. Récemment, des anglicismes arrivent, qui remplacent des termes français bien formés, bien clairs, existant depuis toujours. Prenons un exemple : pour décrire le contrôle des règles d'application d'une entreprise, on peut parler de conformité de ces règles avec le droit, c'est juridique. On peut parler de respect du droit, c'est plutôt éthique ou bien de compatibilité des règles techniques entre elles. C'est beaucoup plus technique. Fort bien. Mais, comme on le fait depuis peu, le terme "compliance" est une catastrophe. "Compliance" est obscur, on ne comprend pas ce qu'il signifie et surtout le terme écrase par son obscurité les distinctions logiques précises entre les termes. On a là un exemple non pas d'enrichissement, mais d'appauvrissement. De tels anglicismes inutiles qui remplacent de bons termes français sont des prédateurs. La langue française perd son autonomie, on pourrait presque dire : sa souveraineté. 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 22 février 2022 Share Posté(e) le 22 février 2022 il y a 2 minutes, Wallaby a dit : https://mediateur.radiofrance.com/chaines/radio-france/les-anglicismes-bernard-cerquiglini/ (16 février 2022) Bernard Cerquiglini, professeur émérite de l’Université de Paris, membre de l’Académie royale de Belgique Il est important que la langue française par elle-même, en puisant dans ses ressources, puisse dire un objet, une notion, une idée. Quand il s'agit de nouveautés, la langue française peut emprunter le terme, c'est un enrichissement. Toutes les langues le font, et d'ailleurs la nôtre, jusque dans les années 1950, a beaucoup emprunté à l'italien pour les domaines du commerce, de la finance, de l'armée. Actuellement, c'est à l'anglais qu'elle emprunte, depuis le 19e siècle, époque où, par exemple, tout le lexique des chemins de fer, nouveau, est provenu de Grande-Bretagne. Récemment, des anglicismes arrivent, qui remplacent des termes français bien formés, bien clairs, existant depuis toujours. Prenons un exemple : pour décrire le contrôle des règles d'application d'une entreprise, on peut parler de conformité de ces règles avec le droit, c'est juridique. On peut parler de respect du droit, c'est plutôt éthique ou bien de compatibilité des règles techniques entre elles. C'est beaucoup plus technique. Fort bien. Mais, comme on le fait depuis peu, le terme "compliance" est une catastrophe. "Compliance" est obscur, on ne comprend pas ce qu'il signifie et surtout le terme écrase par son obscurité les distinctions logiques précises entre les termes. On a là un exemple non pas d'enrichissement, mais d'appauvrissement. De tels anglicismes inutiles qui remplacent de bons termes français sont des prédateurs. La langue française perd son autonomie, on pourrait presque dire : sa souveraineté. C'est une tendance déjà ancienne. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 juin 2022 Share Posté(e) le 27 juin 2022 (modifié) Le 22/06/2022 à 22:18, Wallaby a dit : La pression exercée par l'anglais n'est pas non plus à négliger : Le 23/03/2015 à 09:55, Wallaby a dit : https://www.nytimes.com/2015/03/22/opinion/sunday/how-english-ruined-indian-literature.html (22 mars 2015) L'auteur, écrivain, estime que l'anglophonie constitue une classe qui domine les autres et perpétue le colonialisme en prenant la place qui était occupée naguère par les colons britanniques. Ainsi l'Inde se colonise elle-même. Poser le problème en ces termes revient à concevoir la décolonisation comme l'ambition d'aboutir à la création d'une société sans classes. L'Inde a eu des langues d'élite dans le passé - le sanskrit en était une, le persan une autre. Elles étaient nécessaires pour unir une entité plus diversifiée sur le plan linguistique que l'Europe. Mais il n'y en a peut-être jamais eu aucune qui ait entretenu une relation aussi difficile avec les langues sous-jacentes - une relation que le spécialiste du sanskrit Sheldon Pollock a décrite comme "une politique de la terre brûlée" - que l'anglais. - Il n'y a pas qu'en Inde que l'Anglais est un marqueur de classe, un signe de distinction bourdieusien : https://unherd.com/2022/04/america-has-captured-france/ (13 avril 2022) L'américanisation, écrit Fourquet [La France sous nos yeux (2021)], a profondément transformé la France. Bien que 27% des Français aient visité les États-Unis au moins une fois, une personne sur deux parmi les riches l'a fait. Les classes supérieures parlent couramment l'anglais - les électeurs de Macron étaient les plus compétents dans cette langue, tandis que les électeurs de Le Pen l'étaient le moins - et consomment surtout des médias américains. Modifié le 27 juin 2022 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 20 août 2022 Share Posté(e) le 20 août 2022 La francophonie en 2022 https://www.20minutes.fr/monde/3338719-20220818-langue-francaise-surprise-paris-ville-plus-francophone-monde Saurez-vous deviner quelle ville du monde est la plus francophone ? Si vous pensez à Paris, vous avez tort. Depuis 2016, la capitale française a été détrônée par Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), rapporte Le Figaro. En effet, les 12,83 millions d’habitants de la capitale congolaise parlent la langue de Molière, contre seulement 11 millions à Paris. Dans le pays, 51 % des 90 millions de Congolais parlent le français au quotidien. La capitale française ne se retrouve ainsi qu’en deuxième place du classement. Dans le monde, la langue française est parlée par 321 millions de personnes, dont 44 % se trouvent en Europe. Il s’agit de la deuxième langue la plus parlée d’Europe, la cinquième langue la plus parlée dans le monde et la quatrième langue la plus utilisée sur Internet. Le français est aujourd’hui la langue officielle de 29 pays Le top 10 des villes francophones fait la part belle à l’Afrique subsaharienne. On y trouve en effet Abidjan (3e position), Yaoundé (4e), Bamako (6e), Ouagadougou (7e) et Dakar (9e). Casablanca, au Maroc, se classe cinquième et Alger arrive en huitième position. Montréal, au Québec La place du français est en recul au Canada https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1906002/francais-canada-langues-officielles-recensement-immigration Le français est la première langue officielle parlée d'un nombre croissant de Canadiens, mais la proportion qu'ils représentent à travers le pays a diminué depuis 2016, selon des données du recensement 2021 publiées mercredi par Statistique Canada. Le Québec n'échappe pas à cette tendance. De 2016 à 2021, le nombre de Canadiens dont le français est la première langue officielle parlée est passé de 7,7 millions à 7,8 millions, une croissance de 1,6 % sur cinq ans. Or, cette croissance est inférieure à celle de la population canadienne, qui s'élève à 5,2 %. Le poids du français s'est donc amoindri au Canada. La proportion des Canadiens pour qui il s'agit de la première langue officielle parlée a en fait diminué, passant de 22,2 % en 2016 à 21,4 % en 2021. Cette tendance à la baisse n'est pas nouvelle. Depuis 1971, soit la première année de recensement pour laquelle des renseignements sont recueillis sur la première langue officielle parlée, le poids démographique du français au sein du Canada est en baisse. Cette année-là, le français était la première langue officielle parlée de 27,2 % des Canadiens 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 août 2022 Share Posté(e) le 20 août 2022 Il y a 3 heures, collectionneur a dit : En effet, les 12,83 millions d’habitants de la capitale congolaise parlent la langue de Molière, C'est une fake niouse. https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/rdc-la-langue-officielle-le-francais-n-est-pas-celle-de-tous-les-congolais_3056331.html (20 mars 2018) [José Konde, vendeur de perruques sur le grand marché de Kinshasa] : « Nous, nous sommes les Congolais, nous sommes habitués à parler en lingala », poursuit-il en français. Avec les carences du système éducatif, le français serait même moins bien parlé, en danger et en recul en RDC, affirme pour sa part le délégué général de la Francophonie, Jonas Kumakinga Selon le démographe français, Henri Leridon, cité par Le Figaro, « seulement 50% de la population parle couramment français. Les Congolais peu éduqués ne parlent en effet pour la plupart que le lingala ou le swahili ». L'anglais séduit les jeunes Congolais qui se tournent vers les Etats-Unis et l'Afrique du Sud faute de visas pour la France ou la Belgique, affirme le professeur Lye M.Yoka, écrivain et directeur de l'Institut national des Arts (INA). La langue de Molière subit les assauts de l'anglais parlé dans cinq des neuf pays voisins du plus grand pays francophone du monde: Soudan du Sud, Ouganda, Rwanda, Tanzanie et Zambie. L'actuel président Joseph Kabila, qui a grandi en Tanzanie, est d'ailleurs un anglophone qui n'a maîtrisé la langue française qu'après son arrivée au pouvoir à la mort de son père tué en 2001. Source : http://bild-lida.ca/blog/uncategorized/langues-et-enseignement-en-republique-democratique-du-congo-rdc-by-dr-venus-darius/ (5 avril 2021) Les langues et les dialectes s’influencent mutuellement, ce qui n’empêche pas les plus dynamiques d’atrophier les autres moins populaires. C’est le cas des deux langues nationales majoritaires (les plus parlées en RDC), à savoir le lingala et le swahili, qui nuisent au développement du kikongo et du tshiluba. L’écrivain Makomo (2013) a débattu en long et en large de cette situation. Il a, en outre, laissé comprendre que l’usage de plusieurs langues dans le système éducatif de la RDC ne conduit pas nécessairement au multilinguisme. Mais de préférence à un mélange linguistique désordonné qui altère l’identité de la langue principale et qui conduit à un parler qu’on ne parvient pas encore à nommer véritablement ou qui n’a tout bonnement pas de nom. Il est recommandé que, pendant les deux premières années du primaire, l’enseignement doit se faire dans l’une des quatre langues nationales désignées. À propos de la langue officielle, le français, elle interviendra comme langue générale d’enseignement à partir de la troisième année de ce cycle d’études. Mais dans de nombreux cas, selon Makomo (2013), ils se dirigent tout droit vers « l’interlangue ou l’entrelangue » qui dénote une sorte de macédoine, autrement dit un melting pot linguistique constitué des langues nationales, de la langue officielle d’enseignement (le français) et des langues étrangères mal apprises ou non maîtrisées. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 août 2022 Share Posté(e) le 20 août 2022 https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwebzine.tns-sofres.com%2Fsociete-opinion%2Ftemoignage-client-franck-buge-tv5-monde%2F#federation=archive.wikiwix.com&tab=url (15 octobre 2015) À Kinshasa, le français est parlé par 68% de la population adulte alors même que 99% des personnes parlent également le lingala. https://observatoire.francophonie.org/wp-content/uploads/2016/06/LesfrancophonesanalphabetesenAfrique.pdf Kinshasa : sachant lire et écrire le français : 67,1% ; sachant parler et comprendre le français 68,5%. https://www.rfi.fr/fr/hebdo/20160318-afrique-langue-questionnaire-sondage-usage-francais-sofres-francophonie (18 mars 2016) La République démocratique du Congo présente une situation d’entre deux : 25% des personnes interrogées ont répondu au sondage en français, 39% en langue locale, 37% ont éprouvé le besoin de passer du français à une langue locale pour certaines questions. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 novembre 2022 Share Posté(e) le 18 novembre 2022 https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_de_Habsbourg-Lorraine (1922-2007) Il était le chef de la maison de Habsbourg-Lorraine (branche aînée de la maison de Lorraine) et prétendant aux trônes d'Autriche et de Hongrie sous le nom d'Othon Ier. Descendant et héritier des ducs de Lorraine et de Bar, il portait le titre de courtoisie de duc de Bar. Partisan de l'unité européenne, il est député au Parlement européen de 1979 à 1999, représentant du Land allemand de Bavière au sein de la formation conservatrice CSU. Doyen d'âge, il préside par deux fois la séance inaugurale du Parlement européen. Il fonde, avec un groupe de députés européens favorables à l'apprentissage de la langue française, le GEDULF, qui fait la promotion du français comme langue de référence de l'Europe ; il conteste à l'anglais cette place, au nom de la spécificité et de l'indépendance européenne par rapport aux États-Unis. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 novembre 2022 Share Posté(e) le 29 novembre 2022 https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/375 (27 novembre 2022) Richard Werly : D’une part, la pratique du français est en recul, c’est une constatation qu’a faite Emmanuel Macron lui-même. Le fait de le reconnaître officiellement est très important. D’autre part, la francophonie devait être une vitrine, une sorte de « club » auquel il est agréable d’appartenir. Un club dont on célèbre les victoires et les résultats. Quels sont les résultats de la francophonie aujourd’hui ? Le bilan est particulièrement fade. Enfin, il y a le patrimoine commun, voire le sentiment d’un destin commun entre locuteurs de langue française. Là aussi, j’ai l’impression que tout cela est en train de s’évaporer ; le président tunisien n’utilise d’ailleurs pas la langue française au quotidien. La secrétaire générale de l’OIF, Mme Mushikiwabo est sans doute très compétente, mais elle est totalement absente de la scène publique. Or quand vous représentez une langue , si vous ne la parlez pas en public, si vous ne l’incarnez pas, c’est que votre organisation est moribonde. L’OIF a un siège très agréable dans un beau quartier de Paris, mais on peut craindre que si elle disparaissait, il y aurait bien peu de monde aujourd’hui pour la pleurer. Lionel Zinsou : Il y a aussi beaucoup de sujets de défense de la langue française dans des pays d’Afrique, notamment au Maghreb, où il y a une autre langue grande langue internationale : l’arabe. Même s’il y a une déception de l’arabisation de l‘enseignement, ce n’est pas le français qui revient en force, mais l’anglais [1]. Je suis par exemple frappé qu’au Bénin, pays francophone, alors que nous n’avons pas un enseignement des langues particulièrement vivant, les jeunes parlent tous anglais. Ils se forment seuls, sur internet. Il est bon de réfléchir à ces problématiques. Quand tous les GAFAM sont anglophones, et que tous les gens présents sur les réseaux sociaux participent de cette culture commune, on apprend l’anglais par osmose. [1] Cf la polémique sur l'apparition de l'anglais sur les dinars algériens : https://observalgerie.com/2022/11/03/economie/francais-billets-dinar-algerien/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 novembre 2022 Share Posté(e) le 29 novembre 2022 https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19970201&article=19970201-1645127&type=ar (1er février 1997) Le recul du français s'effectue non seulement au profit de l'anglais, mais aussi de l'espagnol aux Etats-Unis, de l'allemand en Europe centrale et orientale et des langues asiatiques - notamment le chinois - en Extrême-Orient. Ce recul s'opère même au sein de pays membres de la communauté francophone mondiale, comme la Bulgarie, la Suisse et le Rwanda. Ces trois pays sont membres de la communauté francophone institutionnelle, qui regroupe 49 Etats ou provinces des cinq continents. Le français « est menacé partout où des réformes d'inspiration libérale aboutissent à réduire l'offre linguistique et à faire de l'anglais la seule langue étrangère enseignée, parfois de manière obligatoire », note le rapport. Cela est « le cas de plusieurs pays d'Amérique latine et de l'Europe du Nord ». L'étude note par ailleurs que « la menace la plus inquiétante se situe dans les pays d'Afrique où le français est la langue d'enseignement et dont les systèmes éducatifs se sont dramatiquement dégradés ». Elle cite « le cas du Zaïre, du Cameroun, du Tchad, du Niger, mais également de Madagascar, pays où les chances du français se trouvent dans le développement des établissements privés et dans la formation à distance ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 30 novembre 2022 Share Posté(e) le 30 novembre 2022 La francophonie dans le monde est attaquée par trois puissances, et défendue par aucune. Les trois puissances qui attaquent la francophonie sont : - l'Anglosphère, tout particulièrement les USA ; - la Russie, qui cherche à ternir l'image de la France et donc du français en Afrique ; - et la France elle-même, où les politiciens cherchent tous à obtenir leur Prix de la Carpette Anglaise par tous les moyens. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 30 novembre 2022 Share Posté(e) le 30 novembre 2022 Pour rappel : Le 11/10/2018 à 12:13, Wallaby a dit : https://www.la-croix.com/Monde/Francophonie-pleine-errance-2018-10-11-1200975208 (11 octobre 2018) La sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret, ancienne ministre déléguée aux affaires étrangères [est] signataire d’une tribune à l’intitulé sans ambiguïté, « Louise Mushikiwabo n’a pas sa place à la tête de la francophonie », publiée le 13 septembre dans Le Monde et cosignée par trois anciens responsables français de la francophonie. Enfin, et surtout, y a-t-il plus mauvais exemple d’un pays à même de défendre la langue française et les valeurs de la francophonie que le Rwanda ? Certes l’OIF défend le plurilinguisme. Mais Kigali a vertement tourné le dos au français en 2008, le remplaçant par l’anglais comme langue obligatoire à l’école, et a rejoint, l’année suivante, les pays anglophones du Commonwealth. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 décembre 2022 Share Posté(e) le 2 décembre 2022 Et la francophonie de se dissoudre toujours plus dans le franglais : https://www.lefigaro.fr/international/emmanuel-macron-se-rend-a-la-nouvelle-orleans-pour-celebrer-la-francophonie-20221202 Macron a fait savoir qu'il annoncerait une initiative « ambitieuse » : « Le fonds ''French For All'' ». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 mars 2023 Share Posté(e) le 27 mars 2023 https://www.la-croix.com/Debats/Soyons-full-2023-03-24-1201260509 Selon un « conseiller de la communication élyséen », cité par Le Monde, « le président est en full conscience avec Élisabeth Borne ». 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 27 mars 2023 Share Posté(e) le 27 mars 2023 (modifié) Il y a 1 heure, Wallaby a dit : https://www.la-croix.com/Debats/Soyons-full-2023-03-24-1201260509 Selon un « conseiller de la communication élyséen », cité par Le Monde, « le président est en full conscience avec Élisabeth Borne ». ça veux dire quoi en français? Et c'est pas d'une traduction litérale dont j'ai besoin. On dirait du Van dam Modifié le 27 mars 2023 par nemo 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 mars 2023 Share Posté(e) le 27 mars 2023 20 minutes ago, nemo said: ça veux dire quoi en français? Et c'est pas d'une traduction litérale dont j'ai besoin. On dirait du Van dam... Back to basics ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 27 mars 2023 Share Posté(e) le 27 mars 2023 Tu m'étonnes en temps ... Citation Passé encombrant, peur du futur... Difficile parfois de vivre le moment présent dans nos vies modernes. Dans l'émission "Bienfait pour vous", la psychiatre Christine Mirabel-Sarron revient sur ce qu'est la thérapie en pleine conscience et sur son utilité pour mieux gérer notre stress dans nos vies de tous les jours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 mars 2023 Share Posté(e) le 27 mars 2023 4 minutes ago, clem200 said: Tu m'étonnes en temps ... Si l'un ou l'autre pratiquait la pleine conscience on en serait pas là ... il ne s'agit pas d'une thérapie d'ailleurs mais plutôt d'une hygiène de vie, un peu comme le yoga, la méditation etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 27 mars 2023 Share Posté(e) le 27 mars 2023 Il y a 6 heures, nemo a dit : ça veux dire quoi en français? Rien. Le néant sémantique est l'essence même du métier de communiquant. Si les gens sont incapables de comprendre le sens de ton discours, parce qu'il n'en a pas, ils sont également incapables de le contredire, et c'est donc une victoire du point de vue de la communication. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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