C’est un message populaire. Gibbs le Cajun Posté(e) le 11 décembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 décembre 2017 (modifié) Bonsoir. J'ouvre ce file afin d'aborder un sujet intéressant , le regard et la réflexion que peuvent avoir les étrangers en ce qui concerne les opérations menées par l'armée française. Bien évidemment, ce regard peut-être positif ou négatif , mais bon parfois un regard extérieur peut être intéressant. Citation Comment les Français ont-ils fonctionné et pourquoi ont-ils vécu un tel succès avec le commandement de la mission? Cela se résume à plusieurs facteurs, dont je souhaite examiner deux: Doctrine and Battle Grouping. Le succès français au Mali, et donc les leçons que nous pouvons en tirer, doivent être encadrés par quelques mises en garde: Révélation Tout d'abord, en dépit du succès largement rapporté de l'armée française au Mali, il convient de noter que la région reste extrêmement volatile. Deuxièmement, l'approche française des opérations à petite échelle peut être qualifiée de réussie en ce qui concerne l'Op SERVAL; cependant, il convient de noter que ces idées ne peuvent pas être immédiatement transférées à des opérations de la taille d'une division. L'Op SERVAL était unique, rural et hors du regard des médias et des téléphones intelligents, très différent des caractéristiques que le concept FOE perçoit comme nos futures guerres. Doctrine française Les Français sont reconnus comme un peuple romantique et passionné. Cela va jusqu'à leur interprétation et leur compréhension de la doctrine. Michael Shurkin, dans un de ses articles sur la doctrine française, cite un général français: «Si vous voulez nous comprendre, vous devez lire le roman de Pierre Schoendoerffer, La 317e section (The 317th Platoon)» [1]. La section 317e suit un jeune Slt Torres alors qu'il dirige son peloton dans une sombre mission à travers la jungle indochinoise pour atteindre un un avant-poste lointain, tout en étant poursuivi par le Viet Minh. L'histoire montre Torres comme un véritable boucanier, choisissant des plans d'action galants et passionnants sur des plans pragmatiques et sécuritaires. Shurkin parle de la façon dont les officiers français qu'il connaissait considéraient Torres avec un certain romantisme, il glorifie l'idée qu'un jeune officier puisse mener des opérations d'une manière petite mais audacieuse. Les Français sont fiers d'opérer dans des environnements austères avec un soutien limité, Torres en a été l'exemple. Cette histoire d'amour avec un personnage imprègne l'application française de la doctrine. Les officiers français cherchent désespérément à exercer le commandement de mission et ont leur propre «moment de Torres». La doctrine française sur le commandement de mission affirme: «C'est une audace encouragée par la subsidarité qui permet de saisir les opportunités. Garder l'initiative est impensable sans que le commandant ne fasse preuve d'audace »[2]. Pendant l'Op SERVAL, le Général Berrera était capable de pratiquer le commandement de mission, il donnait à ses commandants d'énormes quantités d'espace pour opérer et leur permettait de planifier et de mener des opérations comme ils l'entendaient. Ils ont embrassé cette opportunité; par conséquent, leurs opérations étaient audacieuses et courageuses. Il a été cité en disant: "Je voulais une manœuvre offensive en envoyant un maximum de troupes vers le nord. Audace, prise d'initiative, manœuvre conjointe et interarmes, intégration de tout pour atteindre «un seul but, la Victoire», comme le disent notre devise et notre emblème »[3]. Les expériences que l'armée britannique a acquises au cours des dernières étapes de la guerre en Afghanistan ont joué son rôle de chef de mission de la même manière que Berrera. Les jeunes officiers n'avaient tout simplement pas envie de diriger leurs propres opérations de la même manière que les Français. La dernière version de la doctrine de la branche de guerre 'AFM - Command' stipule que «le commandement de mission est la philosophie de commandement de l'armée britannique. C'est une approche qui habilite les commandants subordonnés et favorise l'initiative ainsi que la liberté et la rapidité d'action »[4]. Cependant, trop souvent, il y a un sentiment que les commandants souhaitent contrôler autant d'aspects de la bataille que possible, conduisant à une réticence à abandonner le commandement aux subordonnés. L'armée britannique a-t-elle du mal à saisir le commandement de la mission quand il est offert? Avec nos systèmes de contrôle, PERSREP, DOWNREPS et UPREPS appliquons-nous trop de contrôle pour permettre la commande? On a le sentiment que les commandants peuvent être considérés comme imprudents ou comme ou comme ayant manqué de contrôle s'ils ne s'en tiennent pas rigoureusement à ces processus, souvent imposés par eux-mêmes. C'est là que les Français ont triomphé; Berrera a assoupli la quantité de contrôle qu'il exigeait, a forcé le commandement de mission sur ses commandants et a inculqué le sentiment qu'ils devraient faire la même chose à leurs subordonnés. Les futures opérations de l'armée britannique bénéficieraient énormément des commandants supérieurs accordant ces niveaux de confiance aux commandants d'unité. L'armée britannique devrait s'efforcer de passer à travers la «paperasserie» du processus et connaître son propre «moment de Torres» - ou peut-être un «moment fort» est-il plus approprié? Groupement de bataille L'approche française des unités de groupement de combat offre une grande flexibilité. Ils opèrent dans de petits groupes de manœuvres interarmes appelés «sous-groupement tactique interarmes» ou «SGTIA». Un SGTIA est à peu près une unité de 200 hommes qui compromet quatre pelotons d'infanterie et d'armure mixtes, un groupe de soutien logistique et un groupe de commandement et de contrôle. Un SGTIA est contrôlé par deux capitaines, l'un est un fantassin ou un officier blindé, l'autre un officier d'artillerie. Entre eux, ils assurent le commandement, le contrôle et la résolution des conflits. Un SGTIA est l'équivalent d'un groupe est l'équivalent d'un groupe de manœuvres interarmes de grande envergure. Ils sont autosuffisants (dans une certaine mesure) et peuvent planifier et exécuter par eux-mêmes. Cela signifie qu'ils n'ont pas besoin d'un quartier général supérieur pour gérer leurs opérations ou déconfliger leurs mouvements, ce qui leur permet d'être flexibles et d'opérer en toute liberté. Un SGTIA a la capacité de mener un cycle d'action de décision beaucoup plus rapide qu'un groupement tactique traditionnel Cette méthode de combiner l'infanterie et l'armure ensemble au niveau de l'entreprise est rarement vue dans les opérations militaires britanniques. Les unités en exercice au Canada ou au Kenya peuvent avoir l'occasion de se battre avec d'autres unités, tout comme les compagnies en opération; Cependant, l'armée britannique a tendance à séparer l'infanterie et l'armure et à ne les rejoigner que pour certaines phases d'une opération. Cela signifie que les sous-unités sont dépendantes les unes des autres pour un soutien intime et et sur le siège de la résolution des conflits, ce qui limite la capacité des sous-unités à exploiter la liberté. Décomposer la tâche org et la reconstruire comme une SGTIA peut améliorer la capacité à libérer la commande aux sous-unités, leur permettant de fonctionner indépendamment et avec plus de liberté. Ils seraient également capables de réagir rapidement sans chercher le contrôle et la déconfliction de leur poste de commandement. L'armée britannique a connu du succès dans cette manière d'organiser des unités - très souvent le groupe Information surveillance, acquisition d'objectifs et reconnaissance (ISTAR) est décomposé en patrouilles de combat. Ces patrouilles sont dignes de remplir plusieurs tâches en même temps sans supervision. Les commandants ont d'énormes quantités de commandement de mission sur eux lorsque leur commandant de sous-unité est démissionné au quartier général du groupement tactique. Ces commandants sont chargés de mener à bien leurs missions - l'armée britannique doit équiper et faire confiance aux commandants des sous-unités pour agir de la même manière. Les Français, tout au long de leur intervention au Mali, ont prouvé plusieurs concepts. Ils ont adopté une approche agressive et rapide de leur manœuvre et ont toléré le risque dans plusieurs domaines où nous n'aurions pas pu le faire. Ils ont montré comment, avec un SGTIA petit et bien organisé, vous pouvez réaliser beaucoup plus que prévu. Leurs idées romantiques sur la lutte contre vents et marées et l'aventure étaient bien fondées et la combinaison de ces idées clés leur a donné la liberté d'appliquer le commandement de mission dès le début. Cela inspire les autres et leur donne confiance pour continuer à l'appliquer. Après les opérations de l'armée britannique en Afghanistan et ses inquiétudes sur le personnel et les finances, l'intervention de la France au Mali devrait rappeler qu'une force réduite, groupée correctement et alimentée par une grande quantité de commandement missionnaire peut atteindre la grandeur face à l'adversité. Peut-être que l'armée britannique pourrait apprendre une chose ou deux du 2Lt Torres et tomber amoureux de l'idée de prendre des risques et d'être un véritable aventurier. Très intéressant , je l'avais déjà posté sur un autre file : https://www.rand.org/blog/2017/09/what-a-1963-novel-tells-us-about-the-french-army-mission.html https://warontherocks.com/2017/09/what-a-1963-novel-tells-us-about-the-french-army-mission-command-and-the-romance-of-the-indochina-war/ Modifié le 11 décembre 2017 par Gibbs le Cajun 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 12 décembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 12 décembre 2017 (modifié) J'avais déjà ouvert ce file , je me demande si je ferais pas mieux de fusionner avec ce nouveau . http://www.weeklystandard.com/the-french-militarys-bad-reputation-is-inaccurate-and-undeserved/article/2003976 Citation La mauvaise réputation de l'armée française est inexacte et injustifiée "Leur affaire est la guerre, et ils font leurs affaires." 16H30, 25 AOÛT 2016 | Par JOHN NOONAN Il y a une vieille blague qui va "à la vente-fusil français, jamais viré et seulement largué une fois." Il vient d'un vieux stéréotype laide de l'armée française, d'un drapeau blanc, de mains lancées en l'air, de queues retombant en retraite. Il n'y a rien de mal à côtoyer de bonne humeur entre les forces militaires (il suffit de demander à votre fusilier marin moyen ce qu'il pense de l'armée de l'air). La bonne humeur est un élément vital de toute unité militaire en bonne santé. Mais l'idée des soldats français comme un lot à ventre jaune, assoiffé de retraite et allergique au courage a dépassé les limites de la comédie. Révélation Le stéréotype existe dans un domaine de l'histoire pop, où beaucoup croient que le passé de la France est jonché de fusils abandonnés et de postes abandonnés. Cette puanteur s'est accrochée à l'armée française depuis des décennies. C'est faux, inexact, et immérité. Bien qu'il n'y ait pas d'histoire définitive des joutes cruelles, l'idée de la capitulation française semble être venue de la Seconde Guerre mondiale et de la bataille de France. Là, l'armée hitlérienne a enveloppé les forces françaises, britanniques et belges dans une brillante manœuvre de flanc. L'évacuation de 350 000 soldats à Dunkerque est reconnue comme l'une des plus belles heures d'Angleterre. Ce que peu ont entendu, c'est la position héroïque de la première armée française à Lille, où 40 000 soldats français encerclés ont résisté contre 7 divisions allemandes. Alors que d'autres ont fui, les Français, en infériorité numérique, se sont battus courageusement pour assurer l'évacuation réussie de 100 000 soldats alliés supplémentaires. Même après la capitulation de Paris, les Français se sont battus sans leur gouvernement. Des centaines de milliers ont bravé le règne brutal nazi et ont rejoint la Résistance française. Plus d'un million rejoignirent les Forces françaises libres de Charles de Gaulle, qui devint la quatrième plus grande armée d'Europe en 1945. Le portrait des Français qui battaient en retraite se rassembla dans les guerres coloniales de l'après-guerre. La France a combattu deux conflits de haut niveau dans les années 1950, en Algérie et en Indochine. Les deux ont entraîné une cessation de territoire en français. Mais encore une fois, l'histoire parle avec clarté. Les Français ont gagné la bataille d'Alger. À savoir, la critique de leur poursuite de ce conflit était qu'ils étaient trop agressifs. La timidité française n'a jamais fait partie de la conversation. Ils ont subi une perte de champ de bataille en Indochine, maintenant le Vietnam. Mais les Américains feraient sagement de la retenue lorsqu'ils critiquent les défaites militaires dans ce pays. Jusqu'à la guerre franco-prussienne de 1870 (aboutissant à une victoire allemande décisive), l'armée française était considérée depuis des centaines d'années comme l'une des plus belles forces combattantes, sinon la plus belle, en Europe. Après l'héroïsme incroyable de la Première Guerre mondiale, ils ont retrouvé leur couronne. Les Français se sont battus côte à côte avec nous dans la guerre du Golfe. Ils ont protégé le flanc gauche de la coalition lors de l'assaut terrestre allié, rencontrant une division d'infanterie mécanisée irakienne en cours de route. Ils se sont battus farouchement, en prenant 2500 prisonniers à presque aucune perte de leurs propres. Après les attentats du 11 septembre, les Français ont envahi l'Afghanistan. Ils ont déployé près d'un quart de leurs forces militaires pour combattre les talibans et pour un coût de près d'un demi-milliard d'euros par an. Un soldat américain a parlé avec enthousiasme de ses camarades français, admirant comment ils se sont battus après une attaque RPG estropié un véhicule et tué le conducteur. "L'une des choses les plus inspirantes que j'ai vues," écrivit l'Américain, "c'est que [les Français] ont récupéré leur camarade mort et brûlé du véhicule ce soir-là." Vingt ans après avoir écrit The Jungle Book , Rudyard Kipling a fait une tournée du front occidental de la Première Guerre mondiale en tant que journaliste de combat. Il était impressionné par l'habileté française dans la bataille. Ils "apportent un avantage à leurs combats, une précision, et une connaissance terrible couplée à une insensibilité au choc, contrairement à tout ce que l'on a imaginé de l'humanité", écrit-il. "Leur affaire est la guerre", finit Kipling, "et ils font leur affaire." Cette entreprise les a amenés aujourd'hui en Afrique, où la France a assumé la responsabilité de la lutte contre une insurrection islamique naissante. Avec peu de soutien, ils ont déployé une grande force de contre-insurrection répartie sur cinq pays africains. Paris a envoyé des milliers de soldats, des centaines de véhicules blindés et des avions de chasse pour affronter les terroristes. Après une attaque islamique en Côte d'Ivoire au début de cette année, les Français ont réagi en déployant une nouvelle force de réaction. Après les attaques terroristes de 2004 à Madrid, le gouvernement espagnol a retiré ses forces de combat d'Irak. Après les attentats de Paris de 2015 qui ont coûté la vie à 137 personnes, la France a réagi en martelant les positions de l'Etat islamique en Syrie. Le président François Hollande s'est adressé à sa nation avec détermination en déclarant que "les terroristes doivent être certains de faire face à une France déterminée, à une France unie, à une France unie qui ne se laisse pas émouvoir". Pendant la Seconde Guerre mondiale, le général George Marshall a insisté auprès de ses commandants sur l'importance de l' esprit de corps , expression d'un moral élevé et d'un esprit combatif. Ce n'est pas par hasard qu'il s'est approprié le français. Cet article comportait à l'origine une fausse déclaration sur le titre de l'emploi de François Hollande. À l'origine, il avait aussi mal interprété un militaire américain comme étant un membre des forces spéciales. Modifié le 12 décembre 2017 par Gibbs le Cajun 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Papi Pépite Posté(e) le 13 décembre 2017 Share Posté(e) le 13 décembre 2017 http://forcesoperations.com/expodefensa-vrp-en-treillis/ Je me suis dis que ça avait peut être sa place sur ce fil D'ailleurs cette histoire de ne pas froisser leurs homologues colombiens je ne comprends pas trop, ils ne sont pas pro-occidental sur le conflit en Syrie plus pro-Russe j'imagine ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 13 décembre 2017 Share Posté(e) le 13 décembre 2017 Vu de chez moi l'armée de terre française me paraît très efficace compte tenu de ses budgets trops limités/matos vieillissant louvois et autres défauts, Largement plus que l'US Army qui en l'absence d'appui (air-sol et sol-sol) ne fait guère d'étincelles 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 13 décembre 2017 Share Posté(e) le 13 décembre 2017 (modifié) Le 12/12/2017 à 01:43, Gibbs le Cajun a dit : http://www.weeklystandard.com/the-french-militarys-bad-reputation-is-inaccurate-and-undeserved/article/2003976 Merci. La source de l'article est limite étonnant, vu que le weekly standard est l'étendard des néo-con. Ils ont retourné leur veste depuis Irak 2003 ? EDIT: article de mi-2016 C'était peut être parce que POTUS était démocrate à l'époque... Modifié le 13 décembre 2017 par rogue0 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 5 janvier 2018 Auteur Share Posté(e) le 5 janvier 2018 Très intéressant l'article de Michael Shurkin . 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 1 février 2018 Auteur Share Posté(e) le 1 février 2018 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 2 février 2018 Auteur Share Posté(e) le 2 février 2018 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 février 2018 Share Posté(e) le 3 février 2018 Il y a 4 heures, Gibbs le Cajun a dit : Juste un truc dans cet article : Citation However, they remain roughly in the Stryker weight class (the VBCI weighs in at 25.6 tons, and the VBMR and EBRC are expected to be lighter or roughly the same). Le Stryker c'est 16.5 tonnes en ordre de combat. Le Stryker MGS est à un peu moins de 19 tonnes. Le VBCI, c'est 29 tonnes en ordre de combat... Soit 50 à 75% plus lourd! On est plus du tout dans la même catégorie en termes de niveau de protection, de motorisation, etc. Alors certes nos matériels ne sont pas comparables modèle pour modèle au matériel américain, ni notre organisation, mais quand même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 3 février 2018 Auteur Share Posté(e) le 3 février 2018 Il y a 13 heures, Patrick a dit : Juste un truc dans cet article : Le Stryker c'est 16.5 tonnes en ordre de combat. Le Stryker MGS est à un peu moins de 19 tonnes. Le VBCI, c'est 29 tonnes en ordre de combat... Soit 50 à 75% plus lourd! On est plus du tout dans la même catégorie en termes de niveau de protection, de motorisation, etc. Alors certes nos matériels ne sont pas comparables modèle pour modèle au matériel américain, ni notre organisation, mais quand même. Tout ne peut être parfait dans un article car c'est la qu'est la difficulté au niveau comparaison , estimation etc ... Mais dans un contexte où l'alourdissement est de mise, la grille de lecture est "faussée" pour nombre de véhicules. Et en prenant à la base , on est passé du humvee non blindé au humvee blindée remplacé par les nouveaux trucs blindées. Alors que nous autre on avait déjà du VBL et du VAB , Tout en ayant pas les mêmes capacité et emploi . Le stryker reste la seule comparaison au vu du contexte roue et blindage. Alors effectivement ils parlent d'à peu près comparable , donc voilà. C'est sur que 10 tonne cela fait énorme mais bon , comme dit plus haut la grille à évoluer pas mal . En espérant ne pas être trop confus dans mon message. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 3 février 2018 Share Posté(e) le 3 février 2018 Il y a 22 heures, Gibbs le Cajun a dit : Rédigé par l'auteur de la RAND qui avait déjà pu écrire : France's War in Mali - Lessons for an Expeditionary Army https://www.rand.org/pubs/research_reports/RR770.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 26 février 2018 Auteur Share Posté(e) le 26 février 2018 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 24 mai 2018 Auteur Share Posté(e) le 24 mai 2018 Regard d'un officier français via la mini série Generation kill. Très intéressant ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian McNewbie Posté(e) le 25 mai 2018 Share Posté(e) le 25 mai 2018 Il y a 10 heures, Gibbs le Cajun a dit : Regard d'un officier français via la mini série Generation kill. Très intéressant ! Une excellente mini-série d'ailleurs, je n'ai pas lu le bouquin dont elle est issue en revanche. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 21 juin 2018 Auteur Share Posté(e) le 21 juin 2018 Une vieille réflexion qui me parle bien . 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 11 septembre 2018 Auteur Share Posté(e) le 11 septembre 2018 Très bon article ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 29 octobre 2018 Auteur Share Posté(e) le 29 octobre 2018 Très intéressant ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 16 novembre 2018 Auteur Share Posté(e) le 16 novembre 2018 Apparemment se Twitt armée de Terre n'était pas une allusion à la polémique sur la pluie et Trump d'après l'armée de Terre, mais outre Atlantique certain l'ont perçu comme tel ,bon je me dis que d'un côté il y a du positif avec cette interprétation, d'autre l'ont par contre mal pris et cela en ayant des réponses classique via le french bashing , mais j'ai eu l'occasion de faire pas mal de réponses sur un autre compte Twitter, avec des arguments massue, on m'a jamais répondu . Bon c'est cool car j' ai découvert se compte Twitter très intéressant : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 3 février 2019 Auteur Share Posté(e) le 3 février 2019 Voici un thread de 50 Twitt plus du texte en bonus après les 50 Twitt d'un anglais ayant servi à la Légion étrangère puis ensuite dans l'armée britannique. Je pense que @Tancrède , @Fusilier et d'autres vont avoir de quoi se conforter sur certains points concernant l'avis de cet anglais, peut-être pas sur tout mais en grande partie je pense, je pense que pour la partie ou il aborde de la place des femmes dans les armées devrait faire parti des petits points où on aura une divergence sur le sujet . Bon cet anglais met bien en avant le fait qu'il avait servi dans la Légion puis dans une unité artillerie, de facto le point de vue qu'il a devrait prendre en compte que la présence de femme ne sera pas perçu de la même chez les paras et les Royal Marines, unité d'infanterie Brits que dans d'autres spécialités ( artillerie, génie, transmission etc...). Je trouve que c'est très intéressant, et assez objectif. Question nourriture la ça devrait bien parler @Tancrède aussi. Au final je pense que chacun a ses avantages et inconvénients, mais qu'au bout chacun si retrouve, la culture étant aussi une base qui n'est pas aussi facile à modifier, de facto on peut s'inspirer des uns mais toujours de manière limité sous peine de peut-être perdre l'essence même de l'état d'esprit et de la culture qui fait le ciment des armées dans chaque pays. Une chose intéressante, c'est le lien armée/Nation, la comparaison est intéressante, idem pour la conclusion. Bon lisez le thread en question, je pense que vous ferez ressortir les points qui vous interpelle ou vous conforte. Franchement je pense que c'est un point de vue très intéressant, même si bien évidemment on devra prendre en compte les particularités via l'optique Légion. Bon j'arrête d'écrire ( je suis rincé la...), et bonne lecture. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 3 février 2019 Share Posté(e) le 3 février 2019 (modifié) 1 hour ago, Gibbs le Cajun said: Voici un thread de 50 Twitt plus du texte en bonus après les 50 Twitt d'un anglais ayant servi à la Légion étrangère puis ensuite dans l'armée britannique. Je pense que @Tancrède , @Fusilier et d'autres vont avoir de quoi se conforter sur certains points concernant l'avis de cet anglais, peut-être pas sur tout mais en grande partie je pense, je pense que pour la partie ou il aborde de la place des femmes dans les armées devrait faire parti des petits points où on aura une divergence sur le sujet . Bon cet anglais met bien en avant le fait qu'il avait servi dans la Légion puis dans une unité artillerie, de facto le point de vue qu'il a devrait prendre en compte que la présence de femme ne sera pas perçu de la même chez les paras et les Royal Marines, unité d'infanterie Brits que dans d'autres spécialités ( artillerie, génie, transmission etc...). Je trouve que c'est très intéressant, et assez objectif. Question nourriture la ça devrait bien parler @Tancrède aussi. Au final je pense que chacun a ses avantages et inconvénients, mais qu'au bout chacun si retrouve, la culture étant aussi une base qui n'est pas aussi facile à modifier, de facto on peut s'inspirer des uns mais toujours de manière limité sous peine de peut-être perdre l'essence même de l'état d'esprit et de la culture qui fait le ciment des armées dans chaque pays. Une chose intéressante, c'est le lien armée/Nation, la comparaison est intéressante, idem pour la conclusion. Bon lisez le thread en question, je pense que vous ferez ressortir les points qui vous interpelle ou vous conforte. Franchement je pense que c'est un point de vue très intéressant, même si bien évidemment on devra prendre en compte les particularités via l'optique Légion. Bon j'arrête d'écrire ( je suis rincé la...), et bon Effectivement, 2-3 points qui ressortent pour moi: - effectivement, son point de vue sur la "question féminine" ne cadre que très peu avec ce que je lis et entend par ailleurs. Et sans vouloir être trop conspirationniste, c'est un officierd'active avec encore une carrière à mener, qui s'exprime sur un média public: tout ce qu'il dit sera ou pourra être inspecté par sa hiérarchie, comme c'est de plus en plus systématiquement le cas, surtout en Angleterre en ce moment (où il y a ce qu'il ressemble de plus en plus à une police de la pensée et de l'expression sur certains sujets): son propos employait certains des bons buzzwords en vigueur - plus important: je note les différences qu'il essaie de bien faire entre les habitudes, compétences et entraînements entre les deux pays: je m'étonne, et c'est peut-être une surinterprétation de ma part, de la moindre sophistication, du panel plus réduit de compétences, qui semble pointés par lui du côté français. Y'a quelque chose dont il faut s'inquiéter pour nous, à votre avis? - la bouffe, encore effectivement: faut-il craindre une évolution à l'anglaise en France, avec la plus grande privatisation de certains services d'intendance? Faut-il craindre plus de dépenses personnelles contraintes pour la bouffe de base du soldat? Comment, sur le seul aspect nutritionnel, les Angliches peuvent-ils laisser faire les choses ainsi (niveau de qualité, inadaptation de la bouffe au mode de vie, abus de carbohydrates en tous genres...) et créer de facto par eux-mêmes une gamme de problèmes dont ils se plaignent après (obésité, diabète....)? J'imagine qu'il y a aussi une part de responsabilisation individuelle à attendre du soldat (quoiqu'il faille l'encourager avec des personnels spécialistes ou qualifiés pouvant accompagner des plans nutritionnels, vu que l'éducation dans ce domaine est en général très limitée dans toutes les strates de la société), mais celui qui fournit le consommateur et crée/contraint l'environnement de consommation a de loin la part du lion dans l'histoire. Modifié le 3 février 2019 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 4 février 2019 Share Posté(e) le 4 février 2019 Il y a 15 heures, Tancrède a dit : plus important: je note les différences qu'il essaie de bien faire entre les habitudes, compétences et entraînements entre les deux pays: je m'étonne, et c'est peut-être une surinterprétation de ma part, de la moindre sophistication, du panel plus réduit de compétences, qui semble pointés par lui du côté français. Y'a quelque chose dont il faut s'inquiéter pour nous, à votre avis? Tu peux préciser ta pensée? J'ai noté que, d'après son expérience datée de il y a 10 ans, l'armée française restait marquée par son passé d'armée de conscription et y compris pour une arme professionnelle comme la Légion. Il en fait état notamment à propos de l'équipement et sans doute faut-il interpréter dans le même sens, la "moindre" sélection initiale, ou plus exactement "une sélection initiale plus facile". Ces deux aspects ne m'étonnent pas vraiment. J'ai pointé plusieurs fois le soin apporté par les britanniques aux question de sélection-formation initiale et y compris en termes de durée. Il me semble que dans le démarche de formation initiale des britanniques, on forme le soldat comme un possible futur sous-off; alors qu'en France on forme des opérateurs-exécutants d'une côté (EVAT) et de l'autre des sous-officiers via un recrutement et écolage spécifique, avec une "discrimination" basée sur le diplôme scolaire. Ceci est structurant, même si des "sortis du rang" peuvent rejoindre postérieurement la voie (l'école) sous-off ou officiers. Finalement ça n'a rien de bien étonnant de retrouver le principe d'aristocratie républicaine structuré par le passage scolaire, avec les grandes écoles au sommet de la pyramide. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 14 mars 2019 Auteur Share Posté(e) le 14 mars 2019 Les marines sont intéressé par pas mal de trucs chez nous. Combat corps à corps optique utilisation de tout les moyens dispo sur soi ( chargeur, canon, crosse etc...). Formation maintien de l'ordre chez nos gendarmes. Ici au CENTAC. Échange de bon procédé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 25 juillet 2019 Auteur Share Posté(e) le 25 juillet 2019 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 30 mars 2020 Auteur Share Posté(e) le 30 mars 2020 Très intéressant thread sur l'armée française et Barkhane vu par un américain qui met à mal un article du NYT. Bon je rajouterais juste la problématique ancestrale entre nomades du Nord et les sédentaires du sud qui étaient razzié et "ressource" pour le trafic d'esclavage des nomades. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Gibbs le Cajun Posté(e) le 8 juillet 2020 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juillet 2020 Très intéressante lecture : 2 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant