FAFA Posté(e) le 6 août Share Posté(e) le 6 août Il y a 12 heures, bubzy a dit : Je ne dis pas le contraire, mais la démonstration ne fonctionne pas, rien qu'en prenant tes arguments. Intercepter une cible qui arrive de très loin suppose premièrement de la voir venir. Or, si tu la voit venir de très loin, l'intercepter de très loin avec des missiles longue portée ne pose pas de problème. Si tu parles d'une cible furtive qu'on ne voit pas, alors ça sert à rien d'avoir un intercepteur longue portée... Puisqu'on ne saurait pas où l'envoyer. Ensuite, l'interception pure supposerait un avion qui n'irait pas loin, mais attendrait un point de visée dans une zone donnée pour tirer ses missiles le plus rapidement possible. Or, un avion par rapport à un missile, c'est lent. On envoie pas un intercepteur intercepter un avion à des centaines ou milliers de km. Le scénario en question ne fonctionne pas. Le Japon quant à lui a un chapelet d'iles à protéger dont il se dispute la propriété avec la Chine. Et c'est loin de toute base japonaise. C'est dans ce contexte que ça me paraît cohérent. Et pas pour de l'interception évidemment. Nous sommes en train de parler d'un appareil qui volera au mieux dans les années 2040, qui sera donc doté des technologies de 2040, qui sera peut-être assisté par des drones. Donc, il est encore très difficile de parler de sa doctrine d'utilisation. Par contre, ce qui est certain, c'est qu'autrefois il était préférable de contrer les bombardiers ennemis le plus loin possible des côtes. Qu'aujourd'hui c'est la même chose et que demain avec la portée des missiles de croisière qui ne cesse d'augmenter cela sera un élément encore plus important. Nous serons probablement irréconciliables sur ce sujet, mais ce n'est pas très important. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 6 août Share Posté(e) le 6 août il y a 51 minutes, FAFA a dit : Nous sommes en train de parler d'un appareil qui volera au mieux dans les années 2040, qui sera donc doté des technologies de 2040, qui sera peut-être assisté par des drones. Donc, il est encore très difficile de parler de sa doctrine d'utilisation. Par contre, ce qui est certain, c'est qu'autrefois il était préférable de contrer les bombardiers ennemis le plus loin possible des côtes. Qu'aujourd'hui c'est la même chose et que demain avec la portée des missiles de croisière qui ne cesse d'augmenter cela sera un élément encore plus important. Nous serons probablement irréconciliables sur ce sujet, mais ce n'est pas très important. tu as deux cas de figure. L'interception "simple" (tu fais décoller des avions sur alerte) ou une patrouille sur zone la BARCAP (c'est le terme juste apporté par @pascal) Dans le premier cas de figure, l'interception, tu réagis à une arrivée sur ton territoire. Mais tu dois pouvoir détecter l'agression. Tu décolles, tu fonces et tu tires au point d'interception. Ton principal soucis c'est de détecter la menace. Or, les avions actuels, comme l'EF et le meteor, ont déjà les capacités d'atteindre les limites de detections des systèmes de veille. Avoir un plus gros avion dans le cas de l'interception est overkill. Il se pourrait même qu'il soit plus "lent" car obtenir une bonne accélération et vitesse sur un gros avion ça a un coût. Si tu as des bombardiers non conventionnels, des VLO qui s'approchent, tu te retrouves avec une autre problématique. Comment les détecter ? Il reste donc le BARCAP. Et pour cela on a recours à des ravitailleurs. Les technologies de 2040 sont déjà en cours de développement. L'avion qui naitra en 2040 sera une reponse aux besoins et caractéristiques voulues aujourd'hui. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 6 août Share Posté(e) le 6 août il y a 22 minutes, bubzy a dit : Les technologies de 2040 sont déjà en cours de développement. L'avion qui naitra en 2040 sera une reponse aux besoins et caractéristiques voulues aujourd'hui. Lorsque je constate que les Américains se tâtent encore pour savoir exactement ce que sera leur F-47, je pense qu'à ce stade rien n'est figé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 6 août Share Posté(e) le 6 août il y a une heure, FAFA a dit : Lorsque je constate que les Américains se tâtent encore pour savoir exactement ce que sera leur F-47, je pense qu'à ce stade rien n'est figé. l'avion est cencé être opérationnel à la fin du mandat de trump, et il volerait depuis plusieurs années déjà. Donc j'espère pour eux qu'ils savent déjà ce qu'ils veulent. Après, qu'il ne sache pas exactement à quoi il ressemblera dans 15 après plusieurs upgrades successif, éventuellement. Mais la définition de l'avion ne changera pas. Seul le software et les équipements le sera, ce qui fait aujourd'hui la plus grosse partie de la valeur ajoutée d'un avion de combat. Tu peux dire qu'aujourd'hui on a pas la définition du FCAS, vu qu'on vient à peine d'avoir celle du F5 pour le Rafale. Et je pense la démarche prudente et avisée. Pour le GCAP dont il est question ici, la définition n'est pas figée d'ailleurs. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 7 août Share Posté(e) le 7 août Il y a 21 heures, FAFA a dit : Lorsque je constate que les Américains se tâtent encore pour savoir exactement ce que sera leur F-47, je pense qu'à ce stade rien n'est figé. ils le testent depuis 2019 en secret, si ils laissent tomber le F35 (réduction de commande 2000 à 700? ou bientôt 500?) pour l'imposent aux autres pour financer leur échec, c'est qu'ils ont une vraie idée de ce que sera le F47, qui peut être sera ops en 2030, bien avant la dinde sur ce, et les acheteurs heureux, on vous souhaite happy Thanksgiving Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 7 août Share Posté(e) le 7 août (modifié) D'ailleurs il y a un peu plus d'un an, où ils ont fait une pause dans le développement et où il se parlait d'un NGAD monomoteur format F-35 s'appuyant plus fortement sur les remote carrier, donnant une alternative possible au chasseur de LM qui doit engloutir 2 Billions $... Modifié le 7 août par Ronfly 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) le 27 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 août NISTA voir Rouge, comme pas gagné... ;) Révélation L'avion de combat Tempest, d'une valeur de 12 milliards de livres sterling, est jugé « irréalisable » Par JOHN-PAUL FORD ROJAS, RÉDACTEUR ADJOINT DE LA FICHE ÉCONOMIQUE Un nouveau projet d'avion de combat britannique, d'une valeur de 12 milliards de livres sterling, risque l'échec, selon une étude officielle. Le projet, officiellement connu sous le nom de Système de Combat Aérien Futur (SCAF), a reçu la note « rouge », ce qui signifie que « la réussite du projet semble irréalisable », selon l'organisme gouvernemental chargé de la supervision des projets d'infrastructure au Royaume-Uni. Le projet, connu en Grande-Bretagne sous le nom de Tempest, est le fruit d'une collaboration entre le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon et remplacera à terme l'Eurofighter Typhoon. BAE Systems, qui pilote le projet, a insisté sur le fait que les plans pour un prototype d'avion, dont le vol est prévu d'ici fin 2027, sont toujours en cours, et que le Tempest devrait entrer en service en 2035. Cependant, des doutes concernant le Tempest sont apparus l'année dernière lorsque le Parti travailliste a lancé une étude sur la défense, bien que Keir Starmer ait souligné l'importance du programme. L'étude, publiée cet été, a réaffirmé l'engagement du gouvernement envers le programme d'avions de combat dans le cadre d'un plan plus large d'augmentation des dépenses de défense. Cependant, certains acteurs du secteur réclament des engagements financiers plus précis pour des projets spécifiques qui doivent être lancés prochainement. Le FCAS fait partie des projets de 198 milliards de livres sterling à avoir reçu la note « rouge » dans le dernier rapport annuel de l'Autorité nationale de transformation des infrastructures et des services (Nista). Le rapport indique que cela s'explique par « la maturité relative du programme, son ampleur, son rythme et les défis complexes que représente la livraison réussie d'un avion de combat de sixième génération sur le long terme », et que la note « rouge » n'est « pas inattendue ». Le programme est reconnu pour ses « réalisations significatives », notamment la signature d'accords internationaux par les gouvernements et les entreprises impliqués dans le projet. Le siège du Programme mondial de combat aérien (GCAP), qui développera Tempest, a également ouvert ses portes à Reading le mois dernier et soutient déjà 3 500 emplois. L'évaluation de Nista indique toutefois : « Le programme en est encore à ses débuts et reconnaît l'ampleur des défis auxquels il est confronté. Des mesures sont prises pour y remédier dès le début du programme, en tirant les leçons de projets antérieurs d'envergure et de complexité similaire.» Le rapport plus complet de Nista a révélé que 30 projets ont été classés vert, 21 rouges et 135 orange. Le vert indique qu'un projet est susceptible d'être livré dans les délais, le jaune qu'il est réalisable, mais « présente déjà des problèmes importants », et le rouge qu'il semble « irréalisable » avec « des problèmes majeurs… qui ne semblent ni gérables ni résolubles à ce stade ». Mais Nista précise également, à propos des projets les moins bien notés : « Il n’est pas rare que des projets soient notés rouge plus tôt dans leur cycle de vie, lorsque leur portée, leurs avantages, leurs coûts et leurs modalités de mise en œuvre sont encore à l’étude.» Le programme FCAS a été noté jaune avant d’être relégué au rouge en 2023, invoquant notamment « un manque de ressources affectant les compétences et les capacités ». Le gouvernement a déclaré avoir pris conscience de l’ampleur du défi posé par le projet. Le ministère de la Défense a déclaré : « Ce gouvernement a hérité d’un système de passation des marchés que la Commission des comptes publics a qualifié de “défaillant”. Nous sommes convaincus que les marchés publics doivent être plus rapides et plus agiles dans le cadre des réformes de la défense les plus profondes depuis plus de 50 ans afin de renforcer la sécurité du pays et d’optimiser l’utilisation des ressources pour les contribuables. » 6 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 27 août Share Posté(e) le 27 août Il y a 10 heures, Ronfly a dit : NISTA voir Rouge, comme pas gagné... ;) Masquer le contenu L'avion de combat Tempest, d'une valeur de 12 milliards de livres sterling, est jugé « irréalisable » Par JOHN-PAUL FORD ROJAS, RÉDACTEUR ADJOINT DE LA FICHE ÉCONOMIQUE Un nouveau projet d'avion de combat britannique, d'une valeur de 12 milliards de livres sterling, risque l'échec, selon une étude officielle. Le projet, officiellement connu sous le nom de Système de Combat Aérien Futur (SCAF), a reçu la note « rouge », ce qui signifie que « la réussite du projet semble irréalisable », selon l'organisme gouvernemental chargé de la supervision des projets d'infrastructure au Royaume-Uni. Le projet, connu en Grande-Bretagne sous le nom de Tempest, est le fruit d'une collaboration entre le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon et remplacera à terme l'Eurofighter Typhoon. BAE Systems, qui pilote le projet, a insisté sur le fait que les plans pour un prototype d'avion, dont le vol est prévu d'ici fin 2027, sont toujours en cours, et que le Tempest devrait entrer en service en 2035. Cependant, des doutes concernant le Tempest sont apparus l'année dernière lorsque le Parti travailliste a lancé une étude sur la défense, bien que Keir Starmer ait souligné l'importance du programme. L'étude, publiée cet été, a réaffirmé l'engagement du gouvernement envers le programme d'avions de combat dans le cadre d'un plan plus large d'augmentation des dépenses de défense. Cependant, certains acteurs du secteur réclament des engagements financiers plus précis pour des projets spécifiques qui doivent être lancés prochainement. Le FCAS fait partie des projets de 198 milliards de livres sterling à avoir reçu la note « rouge » dans le dernier rapport annuel de l'Autorité nationale de transformation des infrastructures et des services (Nista). Le rapport indique que cela s'explique par « la maturité relative du programme, son ampleur, son rythme et les défis complexes que représente la livraison réussie d'un avion de combat de sixième génération sur le long terme », et que la note « rouge » n'est « pas inattendue ». Le programme est reconnu pour ses « réalisations significatives », notamment la signature d'accords internationaux par les gouvernements et les entreprises impliqués dans le projet. Le siège du Programme mondial de combat aérien (GCAP), qui développera Tempest, a également ouvert ses portes à Reading le mois dernier et soutient déjà 3 500 emplois. L'évaluation de Nista indique toutefois : « Le programme en est encore à ses débuts et reconnaît l'ampleur des défis auxquels il est confronté. Des mesures sont prises pour y remédier dès le début du programme, en tirant les leçons de projets antérieurs d'envergure et de complexité similaire.» Le rapport plus complet de Nista a révélé que 30 projets ont été classés vert, 21 rouges et 135 orange. Le vert indique qu'un projet est susceptible d'être livré dans les délais, le jaune qu'il est réalisable, mais « présente déjà des problèmes importants », et le rouge qu'il semble « irréalisable » avec « des problèmes majeurs… qui ne semblent ni gérables ni résolubles à ce stade ». Mais Nista précise également, à propos des projets les moins bien notés : « Il n’est pas rare que des projets soient notés rouge plus tôt dans leur cycle de vie, lorsque leur portée, leurs avantages, leurs coûts et leurs modalités de mise en œuvre sont encore à l’étude.» Le programme FCAS a été noté jaune avant d’être relégué au rouge en 2023, invoquant notamment « un manque de ressources affectant les compétences et les capacités ». Le gouvernement a déclaré avoir pris conscience de l’ampleur du défi posé par le projet. Le ministère de la Défense a déclaré : « Ce gouvernement a hérité d’un système de passation des marchés que la Commission des comptes publics a qualifié de “défaillant”. Nous sommes convaincus que les marchés publics doivent être plus rapides et plus agiles dans le cadre des réformes de la défense les plus profondes depuis plus de 50 ans afin de renforcer la sécurité du pays et d’optimiser l’utilisation des ressources pour les contribuables. » moi je dit heureusement qu'on a des Thales, Safran, DA etc.. quand on se rend compte comment s'allongent les européens devant l'industrie US, hors PowerPoint le japon partira le premier, les italiens suivront et les anglais proposeront un F47 VTOL 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 27 août Share Posté(e) le 27 août il y a 46 minutes, MatOpex38 a dit : ...et les anglais proposeront un F47 VTOL Avec un moteur RR F-147 qui ne sera pas choisis... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 28 août Share Posté(e) le 28 août Il y a 5 heures, Ronfly a dit : Avec un moteur RR F-147 qui ne sera pas choisis... F148 si tu veux respecter la nomenclature passée avec F135 et F136... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 29 août Share Posté(e) le 29 août https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/avions-de-combat-le-programme-tempest-juge-irrealisable-par-une-agence-britannique-2183523 Projet irréaliste mais je ne sais pas pour quelle raison car je n'ai pas accès à l'article Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 29 août Share Posté(e) le 29 août https://ukdefencejournal.org.uk/uk-and-japan-to-accelerate-new-fighter-jet-project/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) le 30 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 août Il y a 12 heures, Claudio Lopez a dit : https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/avions-de-combat-le-programme-tempest-juge-irrealisable-par-une-agence-britannique-2183523 Projet irréaliste mais je ne sais pas pour quelle raison car je n'ai pas accès à l'article Révélation ...."Les financements, au coeur du débat Cependant, la principale faiblesse du programme GCAP reste la question financière. Le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon se sont entendus pour partager à parts égales le coût de la première phase, chiffrée à près de 40 milliards de dollars, dont 16 milliards (122 milliards de livres) pour les Britanniques. Mais le coût total du programme, estimé à une centaine de milliards de dollars, en comptant les engagements d'achats d'avions, reste à financer. Or, le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon ont également des commandes de F-35 américains à honorer… D'où les ouvertures faites à l'Arabie saoudite, mais aussi à la Turquie et au Qatar, pour qu'ils rejoignent le programme et contribuent à son financement. Dans le cas de l'Arabie saoudite, le coup de main pourrait même être précédé d'une nouvelle commande chasseur Typhoon, qui assurerait le maintien en exploitation du site de Warton, en attendant le début de la phase industrielle du Tempest. Mais la perspective d'accueillir Riyad est loin de faire l'unanimité au sein du Parti travailliste, déjà englué dans une polémique sur sa participation au programme F-35, aux côtés d'Israël..." 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 31 août Share Posté(e) le 31 août Le 30/08/2025 à 10:22, Ronfly a dit : Masquer le contenu ...."Les financements, au coeur du débat Cependant, la principale faiblesse du programme GCAP reste la question financière. Le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon se sont entendus pour partager à parts égales le coût de la première phase, chiffrée à près de 40 milliards de dollars, dont 16 milliards (122 milliards de livres) pour les Britanniques. Mais le coût total du programme, estimé à une centaine de milliards de dollars, en comptant les engagements d'achats d'avions, reste à financer. Or, le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon ont également des commandes de F-35 américains à honorer… D'où les ouvertures faites à l'Arabie saoudite, mais aussi à la Turquie et au Qatar, pour qu'ils rejoignent le programme et contribuent à son financement. Dans le cas de l'Arabie saoudite, le coup de main pourrait même être précédé d'une nouvelle commande chasseur Typhoon, qui assurerait le maintien en exploitation du site de Warton, en attendant le début de la phase industrielle du Tempest. Mais la perspective d'accueillir Riyad est loin de faire l'unanimité au sein du Parti travailliste, déjà englué dans une polémique sur sa participation au programme F-35, aux côtés d'Israël..." Oh bah çà alors le f-35 siphonne les autres projets ? Quel surprise. Je rappel que chacun des participants envisage de reprendre des F-35 en plus de ceux qu'ils ont déjà. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 31 août Share Posté(e) le 31 août (modifié) Le 29/08/2025 à 23:23, gianks a dit : https://ukdefencejournal.org.uk/uk-and-japan-to-accelerate-new-fighter-jet-project/ Citation Reconnaissant l'importance du GCAP, les ministres ont réaffirmé leur engagement personnel à son égard et à accélérer les travaux pour conclure le premier contrat international entre l'Organisation gouvernementale internationale GCAP (GIGO) et la coentreprise industrielle, Edgewing, d'ici la fin de 2025. Ce sera le premier contrat qui obligera les deux entités à travailler ensemble pour soutenir une mise en œuvre efficace, abordable et rapide du programme d'ici 2035. 1. roohh la langue de bois 2.donc il ont un premier vol en 2027 et fin 2025 n'ont pas encore contracter leurs industrie!s ooppss ils viennent de perdre 3 ans https://www.janes.com/osint-insights/defence-news/defence/global-air-and-space-chiefs-2025-gcap-air-forces-expect-flying-prototype-in-2030-ahead-of-2035-initial-capability 3. en un coup de baguette magique, aka Typhoon, F35 etc.. 4. vive le monde de Narnia Modifié le 31 août par MatOpex38 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. OysterCultist Posté(e) le 1 septembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 septembre Messieurs les britanniques, le seul moyen de sauver le GCAP et d'y intégrer l'Allemagne. En tant qu'utilisateurs du Typhoon et du F-35 il s'agit d'un partenaire naturel, et le savoir-faire inestimable d'Airbus DS sera un atout de poids pour le Tempest. La Belgique pourrait aussi apporter le financement manquant et commander 12 appareils en 2065. C'est tellement évident que je me demande bien pourquoi vous n'y avez pas pensé plus tôt. 1 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 1 septembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 septembre Il y a 7 heures, OysterCultist a dit : Messieurs les britanniques, le seul moyen de sauver le GCAP et d'y intégrer l'Allemagne. En tant qu'utilisateurs du Typhoon et du F-35 il s'agit d'un partenaire naturel, et le savoir-faire inestimable d'Airbus DS sera un atout de poids pour le Tempest. La Belgique pourrait aussi apporter le financement manquant et commander 12 appareils en 2065. C'est tellement évident que je me demande bien pourquoi vous n'y avez pas pensé plus tôt. Oui! Et en plus comme ça les allemands seraient dans la même équipe que le Japon! Ça leur rappellera le bon vieux temps! 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 1 septembre Share Posté(e) le 1 septembre il y a 30 minutes, Patrick a dit : Oui! Et en plus comme ça les allemands seraient dans la même équipe que le Japon! Ça leur rappellera le bon vieux temps! et autour d'un bon GIGO frittes chanter tous en coeur "a winner team" .. ok je >>>> Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 1 septembre Share Posté(e) le 1 septembre Il y a 23 heures, MatOpex38 a dit : 1. roohh la langue de bois 2.donc il ont un premier vol en 2027 et fin 2025 n'ont pas encore contracter leurs industrie!s ooppss ils viennent de perdre 3 ans https://www.janes.com/osint-insights/defence-news/defence/global-air-and-space-chiefs-2025-gcap-air-forces-expect-flying-prototype-in-2030-ahead-of-2035-initial-capability 3. en un coup de baguette magique, aka Typhoon, F35 etc.. 4. vive le monde de Narnia En même temps, contrairement à la Team Rafale (Dassault, Safran, Thales) qui saurait faire le NGF seule, et a donc beaucoup à perdre dans une coopération, aucun des partenaires du GCAP n'a construit d'avion de combat seul depuis des lustres, ils ont donc plus à gagner ou moins à perdre dans une collaboration à 33%/33%/33%, ce qui est un avantage par rapport au SCAF s'il continue cahin-caha. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GR_Silent Posté(e) lundi à 13:09 Share Posté(e) lundi à 13:09 https://euro-sd.com/2025/09/articles/armament/46296/the-combat-air-flying-demonstrator-rehearsing-and-preparing-for-gcap/ The Combat Air Flying Demonstrator : Répétitions et préparation pour le GCAP Jon Lake 8 septembre 2025 BAE Systems a annoncé que son innovant Combat Air Flying Demonstrator avait atteint un jalon majeur : les deux tiers de la structure de l’appareil sont désormais en cours de fabrication. L’entreprise a également diffusé une image CGI accompagnant cette annonce. euro-sd.com Le Combat Air Flying Demonstrator, financé et développé par le Royaume-Uni, a pour objectif de tester, développer et faire mûrir une série de nouvelles technologies dans le cadre du programme trinational Global Combat Air Programme (GCAP), en collaboration avec le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon. Il permettra aux partenaires du GCAP de mieux cerner les risques beaucoup plus tôt que dans tout autre programme à ce jour. Ces travaux importants visent collectivement à réduire considérablement le temps et les coûts liés à la production de programmes aéronautiques de combat pilotés, tout en maintenant les capacités souveraines de conception, d’ingénierie et de fabrication nécessaires pour que le Royaume-Uni reste à l’avant-garde de l’innovation aérospatiale mondiale. euro-sd.com Un effort unique en une génération Tony Godbold, directeur de la livraison des Future Combat Air Systems chez BAE Systems, a déclaré : « Ce projet significatif et ambitieux permettra de livrer le premier avion de démonstration de combat habité du Royaume-Uni en quatre décennies. Le programme accélère le développement des approches de conception avancées et des techniques de fabrication, contribuant à affiner l’avantage industriel du Royaume-Uni et à générer des bénéfices au-delà de la simple production de l’avion. Non seulement nous développons un appareil unique, mais nous bâtissons également les fondations techniques, la préparation de la main-d’œuvre et la maturité numérique essentielles pour fournir la prochaine génération de capacités aériennes de combat. » euro-sd.com Selon un représentant de BAE Systems, l’appareil présente des caractéristiques de conception « qui définissent vraiment ce qu’une plateforme de sixième génération doit être », mais il n’est en aucun cas un prototype du GCAP. Il pourrait même ne pas ressembler au chasseur de production définitif, dont la configuration finale n’a pas été décidée. Il sert avant tout à aider BAE Systems à réduire les risques liés au futur programme de l’avion de combat de nouvelle génération, en répétant l’application de solutions de conception avancées et de technologies de fabrication numériques. Comme l’explique Godbold : « Il s’agit aussi de re-mobiliser nous-mêmes et l’industrie britannique au sens large sur ce que signifie concevoir et fabriquer un avion à partir des premiers principes… cela faisait quatre décennies que nous n’avions pas été à ce stade du programme. » euro-sd.com Dans une large mesure, le démonstrateur vise à développer, faciliter et démontrer des technologies et capacités industrielles, ainsi qu’à développer les compétences d’un groupe de personnes qualifiées et expérimentées (SQEP), plutôt qu’à se concentrer sur des aspects opérationnels. Comme l'a souligné le Air Commodore Johnny Moreton, ancien directeur du programme UK Future Combat Air : « La leçon de ce programme de démonstration est la suivante : avons-nous les personnes qualifiées et expérimentées capables de construire un avion à partir de zéro, le faire certifier et piloter le premier ? Car cela fait longtemps que le Royaume-Uni n’a pas fait quelque chose comme cela. Et en réalité, ces compétences sont très importantes. Comment revenir dans ce monde ? Il serait utile d’avoir une méthode de conception claire qui dise : “Je peux apprendre pour l’avenir.” Donc, le démonstrateur consiste vraiment à préparer l’industrie britannique et les partenaires pour l’avenir, et à exploiter cela en aval également. » euro-sd.com Les technologies de conception, d’ingénierie et de fabrication utilisées comprennent l’ingénierie systèmes basée sur les modèles, la simulation virtuelle, l’impression 3D, la fabrication additive, les cobots (robots collaboratifs) et les jumeaux numériques. Cela fournit aux ingénieurs de BAE Systems et de la chaîne d’approvisionnement une expérience inestimable, faisant en sorte qu’ils restent à la pointe de la révolution actuelle dans la conception et la fabrication aéronautique. euro-sd.com L’existence de ce programme de démonstrateur « unique en une génération » a été annoncée officiellement le jour d’ouverture du salon aéronautique de Farnborough, le 18 juillet 2022, soit environ cinq mois avant le lancement du GCAP. euro-sd.com Plus d’un an auparavant (le 20 mai 2021), il avait été rapporté que BAE Systems utilisait l’impression 3D à grande échelle pour produire des moules résistants aux hautes températures utilisant la résine Airtech Dahltram I-350CF (une résine PEI renforcée de fibres de carbone), pour la production d'un futur démonstrateur aérien de combat. Au moment de l’annonce du programme de démonstration, l’ancien secrétaire à la Défense britannique, Ben Wallace, avait confirmé des plans pour un démonstrateur d’avion faible observabilité (LO), financé conjointement par le ministère de la Défense et l’industrie. Le directeur du Future Combat Air au ministère, Richard Berthon, avait indiqué que cet appareil volerait dans les cinq ans (soit d'ici juillet 2027) et jouerait un rôle clé pour prouver les principes technologiques et de conception derrière le système aérien de combat futur Tempest. euro-sd.com L’appareil est décrit comme étant le premier démonstrateur de vol de combat à être constr u élu en une génération. euro-sd.com Test du moteur En juin 2023, BAE Systems a révélé que les tests du système d’évacuation et de la tuyère d’admission moteur avaient déjà été complétés. Trois conduits d’admission ont été construits à Samlesbury – deux pour l'appareil démonstrateur (désormais appelé Flying Technology Demonstrator) et un pour le programme de test précédent. Le conduit de test pouvait être équipé d’admissions alternatives pour simuler différentes conditions d’utilisation. Une admission bellmouth a été utilisée pour simuler le vol de croisière, tandis qu’une admission fidèle au design réel de l'appareil a été utilisée pour simuler une condition de “avant décollage, freins appliqués, plein régime”, avec l’air aspiré de toutes les directions, provoquant beaucoup de turbulences. euro-sd.com L’un des conduits d'admission du Combat Air Flying Demonstrator – vu depuis l’avant, à l’endroit où il se connectera à un moteur EJ200 – montre bien sa longueur et sa forme serpentine. Les ingénieurs ont utilisé des procédés de fabrication avancés pour produire ce conduit. Ce dernier est conçu pour ralentir l’air de supersonique à subsonique au niveau du moteur, sans recourir à des rampes variables. Il comprend des renflements DSI (diverterless supersonic inlet) destinés à masquer le moteur du radar ennemi, améliorant ainsi les caractéristiques LO de l’appareil. euro-sd.com Le conduit à taille réelle a été installé sur un turbofan EJ200 non modifié — provenant d’un Eurofighter Typhoon de la RAF — et les essais ont eu lieu sur le site Rolls-Royce de Filton (Bristol), entre début novembre 2022 et mi-février 2023, dans le banc d’essai TP-14 utilisé dans les années 1960 pour tester le moteur Olympus du Concorde. Les tests ont couvert une large gamme de régimes, y compris la postcombustion, avec des accélérations brutales. Le moteur a fonctionné comme prévu, sans distorsion de l’air ni résonance, ce qui a renforcé la confiance dans les performances attendues du moteur/admission/conduit sur toute l’enveloppe de vol. L’objectif est « de fournir au moteur la même qualité d’air que s’il se trouvait dans un Typhoon », selon Conrad Banks, ingénieur en chef chez Rolls-Royce Défense Future Programmes, afin que le groupe motopropulseur puisse être utilisé dans le démonstrateur en s’appuyant sur les autorisations de vol existantes. Essais des sous-systèmes équipage Le système d’éjection de l’appareil de démonstration sera basé sur un siège éjectable Martin Baker Mk16A non modifié (comme utilisé sur le Typhoon), et les membres d’équipage porteront l’équipement de vol du Typhoon, incluant l’AEA et le casque Mk 10, également utilisés avec les mannequins de test. Une série d’essais de sièges éjectables a été menée, utilisant une section avant de fuselage représentative sur le plan aérodynamique, montée sur un traîneau propulsé par fusée. La campagne d’essais du système d’évacuation a débuté le 16 décembre 2021 avec un tir statique sur l’aérodrome de l’usine Martin Baker à Chalgrove, afin de valider la conception de la verrière – une verrière en acrylique moulé intégrant la technologie MDC issue de l’avion d’entraînement avancé BAE Hawk. Ce tir statique a été suivi par une série de quatre tirs de qualification de sièges sur traîneau à Langford Lodge, en Irlande du Nord, entre le 31 mars 2022 et la fin juin de la même année. Les tirs ont été effectués à deux vitesses – 519 km/h (280 kn) et 833 km/h (450 kn), utilisant un mannequin de Classe 1 (représentant une pilote femme légère en tenue estivale), et un mannequin de Classe 6 (représentant un pilote homme lourd en tenue hivernale). L’installation de démonstration à Warton comprend ce que l’on appelle un banc hybride, avec quatre bancs de développement reliés, combinant du matériel, des émulateurs et des modèles numériques. L’un est dédié au cockpit, un autre au système de commandes de vol, un au calcul et aux modèles, et un dernier au système de gestion des utilités. Il a été conçu pour fournir les preuves cruciales qui soutiendront les essais en vol réels. Le banc cockpit intègre un grand écran tactile (Large Area Display – LAD) mais ne comporte pas les petits panneaux haute intégrité (HIPs), qui semblent désormais faire partie du LAD similaire développé pour le Typhoon. En raison de la taille du LAD, l’avion utilisera un manche latéral (sidestick) plutôt qu’un manche central, et pourrait incorporer un retour haptique. Le banc cockpit est utilisé pour développer, tester et évaluer les commandes de vol, les lois de pilotage et les affichages. Il servira finalement à l’entraînement des pilotes avant le premier vol. Le banc hybride est connecté à un système de commandes de vol électriques fly-by-wire triplé, avec un ensemble de vérins hydrauliques réels pour les trois flaperons d’une aile et un pour un des ruddervators, les commandes de l’autre côté de l’appareil étant simulées par des modèles numériques. L’entreprise a déclaré en 2023 qu’une dizaine de pilotes avaient accumulé 170 heures de vol, en 125 sorties, dans l’environnement numérique. Quatre pilotes d’essais de BAE Systems basés à Warton (Steve Formoso, Andrew Mallery-Blyth, Luke Gili-Ross et Glyn Gogerty) y participaient, ainsi qu’une équipe de six pilotes du RAF Rapid Capabilities Office (RCO) et de l’escadron d’essais et d’évaluation n° 41 de la RAF, dirigée par le Group Captain Willie Hackett. En juillet 2024, lorsque BAE Systems a annoncé que le démonstrateur avait passé sa revue critique de conception (CDR, en mai 2024), le « temps de vol » numérique avait augmenté à « plus de 215 heures ». Fabrication et assemblage La CDR constituerait normalement le point d’entrée d’un programme traditionnel d’avion de combat dans la phase de production. Les procédés modernes de conception et de fabrication numériques ont permis à BAE Systems de lancer la production en parallèle de l’activité de revue. BAE Systems a déclaré que plus de la moitié du poids de l’avion avait déjà été engagé dans le processus de fabrication, et que toutes les grandes sections étaient en construction, y compris l’avant, le centre et l’arrière du fuselage, ainsi que les ailes, dont l’assemblage avait débuté en 2023. Le fuselage central a été l’une des premières unités à entrer en fabrication. En général, le fuselage central est l’élément le plus long à produire, nécessitant un grand nombre d’opérations de conception et de fabrication complexes. Alors que l’assemblage se poursuivait à Warton, Paul Wilde, alors responsable du programme Tempest chez BAE Systems, a indiqué que la « grande majorité » du démonstrateur était fabriquée en dehors de Warton, dans la chaîne d’approvisionnement plus large au Royaume-Uni. Wilde a également noté que le projet de démonstrateur profitait des procédés de fabrication les plus récents, notamment l’utilisation de la technologie de pressage isostatique à chaud (HIP). Cette méthode prend de la poudre de titane et la soude sous chaleur et pression extrêmes pour créer des pièces de formes complexes qui ne pourraient autrement pas être fabriquées d’un seul tenant. En outre, les méthodes de fonderie traditionnelles pourraient exiger un délai de quatre ans, alors que le HIP pourrait ne prendre que six mois. En plus de développer les compétences, outils, procédés et techniques qui seront nécessaires pour concevoir l’avion définitif GCAP Tempest, Wilde a indiqué que le démonstrateur serait utilisé pour tester, évaluer et démontrer des éléments clés de la conception aéronautique de combat de nouvelle génération, en repoussant les limites technologiques. L’appareil intégrera une combinaison de caractéristiques supersoniques et de faible observabilité (LO). L’avion incorporera certaines techniques de formes compatibles avec la furtivité et de profilage LO, similaires à celles qui devraient être employées sur la plateforme Tempest, mettant en pratique les capacités de conception LO de BAE Systems. Certaines de ces techniques découlent de l’expérience acquise avec le drone de combat Taranis UCAV, considéré comme ayant été « de pointe à l’échelle mondiale » selon un représentant de l’entreprise. BAE Systems affirme avoir testé de nombreuses formes et lignes de moulage qui contribueront à définir les caractéristiques LO pour la conception du GCAP. L’avion de démonstration intégrera des caractéristiques et des principes de conception LO, et des aspects de faible observabilité ont été pris en compte tout au long du processus de conception et de fabrication. Il ne sera cependant pas véritablement « furtif ». La verrière, par exemple, sera de construction conventionnelle et incorporera un cordon détonant miniature (MDC), tandis que des revêtements furtifs ne devraient probablement pas être appliqués. Il a été révélé, de manière significative, qu’une soute à armement intégrée serait incluse. Les essais et évaluations de cette soute intégrée devraient constituer une partie importante de l’apprentissage pour le programme GCAP. Ce que nous savons jusqu’ici Le 16 juillet 2025, BAE Systems a annoncé qu’elle révélait « la conception du démonstrateur aérien de combat phare du Royaume-Uni », l’appareil ayant alors atteint un jalon majeur, avec deux tiers de sa masse structurelle en fabrication. En réalité, le rendu CGI de l’avion ne révélait délibérément pas grand-chose, et l’entreprise s’est montrée très prudente lors de ses présentations et dans ses réponses aux journalistes. Sans surprise, le démonstrateur est un appareil de grande taille, à deux dérives verticales, bimoteur, sans empennages horizontaux. Superficiellement, il ressemble à un F-35 ou au Kaan sans empennages, avec des entrées d’air inclinées vers l’avant (sans protubérances DSI visibles, bien qu’on pense qu’elles soient présentes sur l’appareil). L’arrière du fuselage est « encadré », donnant un dessus large et plat, comme sur le modèle Tempest initial révélé en 2018. La vue de trois-quarts avant montrait un bord d’attaque légèrement cassé vers l’intérieur – peut-être une simple extension de racine de bord d’attaque (LERX) – ce qui semble sous-optimal d’un point de vue LO, mais BAE Systems a refusé d’en donner la raison. Le reste du plan d’aile n’était pas apparent dans le CGI, mais BAE l’a décrit comme ayant une configuration de « delta tronqué », différente de l’aile Lambda du concept initial « Pregnant Pelican » et de plusieurs conceptions ultérieures, et bien différente de la configuration inhabituelle de l’étude « Concept Class 5 ». Il se peut que cette forme « plus simple » ait été choisie pour des raisons de coût/complexité structurelle, mais BAE Systems a refusé de confirmer cette hypothèse. L’entreprise n’a pas non plus précisé si le bord de fuite était en flèche arrière, avant ou droit, ni si les extrémités d’aile étaient parallèles à l’axe de l’avion ou légèrement tronquées. La société reconnaît que le démonstrateur est grand, et affirme que cela est nécessaire « pour démontrer certaines technologies… certaines nécessitent une taille matérielle, une plateforme permettant de le faire, en termes d’échelle relative au GCAP ». Les dérives verticales paraissent plus conservatrices que celles vues sur les concepts Tempest précédents, plus « droites » (moins inclinées et moins en flèche en élévation latérale), et plus « rectangulaires » (ou trapézoïdales) avec un bord de fuite plus conventionnel, comparé aux dérives « à cinq côtés » des concepts GCAP/Tempest antérieurs. BAE Systems n’a pas répondu aux questions concernant ce choix, qu’il s’agisse de raisons de coût/complexité ou d’autre chose. Dans l’image CGI, l’appareil semble avoir un pare-brise et une verrière d’un seul tenant, mais en réalité, il aura un pare-brise séparé de la verrière, comme sur le traîneau de test du siège éjectable. En fait, tout l’avant large et fortement biseauté du fuselage est identique (pour des raisons évidentes) à la section avant utilisée pour les essais du système d’évacuation. BAE Systems indique que la structure principale de l’avion, les ailes et les dérives sont désormais en cours de réalisation, grâce aux technologies avancées de robotique, de cobotique et de fabrication/assemblage numériques. Godbold a déclaré : « Nous repoussons les limites, non seulement dans la manière dont nous le concevons, mais aussi dans la manière dont nous assemblons certains de ces produits. » L’entreprise a fabriqué ce qu’elle appelle : « La plus grande peau épaisse en carbone volante jamais produite dans le Nord-Ouest », sous la forme du revêtement du fuselage central. Le démonstrateur a permis à l’entreprise et à la chaîne d’approvisionnement de réaliser pour la première fois de belles formes complexes en carbone du premier coup – un exploit remarquable, car il est particulièrement difficile de prévoir comment le carbone « réagit », et cela témoigne des capacités de modélisation désormais disponibles. Le dernier ensemble de revêtements d’ailes en carbone pour l’avion a été livré sur le site de Warton le 14 juillet, après avoir été fabriqué par une entreprise anonyme de la chaîne d’approvisionnement – décrite pudiquement comme un catapult de fabrication à haute valeur ajoutée. Les revêtements d’ailes ont été, selon Godbold, « fabriqués en utilisant une technologie différente de celle que nous utilisons habituellement ». Bien que BAE Systems ne l’ait pas dit explicitement, l’utilisation de très grandes peaux monoblocs est avantageuse du point de vue LO. Selon un représentant de BAE Systems, diverses pièces proviendront de « plusieurs avions différents exploités par le Royaume-Uni », bien qu’il n’y ait rien d’aussi majeur que sur l’EAP, qui utilisait tout l’arrière d’un Tornado, y compris la dérive. Deux moteurs EJ200 donnés par le ministère britannique de la Défense seront installés sur l’avion, et le train d’atterrissage sera dérivé de celui d’un Tornado. Plus de 13 pilotes d’essais de BAE Systems, Rolls-Royce et de la RAF ont désormais accumulé plus de 300 heures de vol du démonstrateur dans le banc hybride spécifique. Grâce à ces essais de vol simulés, pilotes et ingénieurs peuvent évaluer rapidement les systèmes de commande de vol lors de manœuvres plus complexes, en capturant des données cruciales sur la maniabilité et les performances du jet, des années avant son premier vol. BAE Systems affirme que la fenêtre du premier vol reste conforme à l’annonce de juillet 2022, précisant que le démonstrateur sera prêt pour un premier vol d’ici la fin de 2027 – la date exacte sera fixée plus tard pour optimiser l’apprentissage et maximiser les bénéfices pour le GCAP. L’avion doit voler dans un délai de trois ans, mais les porte-parole de l’entreprise soulignent qu’il existe « une nuance entre le moment où l’avion sera prêt à voler et celui où le programme déterminera la meilleure date pour voler ». Pour éviter toute confusion ou suggestion de retard, BAE Systems a insisté sur le fait qu’il sera prêt pour un premier vol d’ici la fin de 2027, mais que la date exacte sera fixée plus près de l’échéance en fonction de divers facteurs liés au programme GCAP, aux régulateurs et à d’autres considérations. Un observateur critique noterait que l’entreprise parle désormais de fin 2027, plutôt que de fin juillet 2027, ce qui aurait marqué la fin du délai initial annoncé de « cinq ans ». Le démonstrateur aérien de combat n’a toujours pas de nom, et son numéro de projet Warton reste inconnu (il pourrait être proche de la désignation P189 attribuée à certains concepts Tempest). Si la convention de dénomination thématique autour du vent Tornado/Typhoon/Tempest devait être suivie, un choix évident pourrait être Hurricane. Les six journalistes briefés sur le démonstrateur le 14 juillet ont été invités à soumettre des suggestions à un certain responsable de BAE Systems. Jon Lake Auteur : Passionné d’aviation et de vol, Jon Lake a grandi entouré d’avions, a appris à planer avant de pouvoir conduire, a appris à piloter avec le University of London Air Squadron, et travaille dans l’édition aéronautique depuis 1984. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) lundi à 14:15 Share Posté(e) lundi à 14:15 (modifié) . Citation Sans surprise, le démonstrateur est un appareil de grande taille, à deux dérives verticales, bimoteur, sans empennages horizontaux. Superficiellement, il ressemble à un F-35 ou au Kaan sans empennages, avec des entrées d’air inclinées vers l’avant (sans protubérances DSI visibles, bien qu’on pense qu’elles soient présentes sur l’appareil). L’arrière du fuselage est « encadré », donnant un dessus large et plat, comme sur le modèle Tempest initial révélé en 2018. La vue de trois-quarts avant montrait un bord d’attaque légèrement cassé vers l’intérieur – peut-être une simple extension de racine de bord d’attaque (LERX) – ce qui semble sous-optimal d’un point de vue LO, mais BAE Systems a refusé d’en donner la raison. Selon un représentant de BAE Systems, l’appareil présente des caractéristiques de conception « qui définissent vraiment ce qu’une plateforme de sixième génération doit être », mais il n’est en aucun cas un prototype du GCAP. Il pourrait même ne pas ressembler au chasseur de production définitif, dont la configuration finale n’a pas été décidée. Il sert avant tout à aider BAE Systems à réduire les risques liés au futur programme de l’avion de combat de nouvelle génération, en répétant l’application de solutions de conception avancées et de technologies de fabrication numériques. Comme l’explique Godbold : « Il s’agit aussi de re-mobiliser nous-mêmes et l’industrie britannique au sens large sur ce que signifie concevoir et fabriquer un avion à partir des premiers principes… cela faisait quatre décennies que nous n’avions pas été à ce stade du programme. » e 1) oui comme la photo 2) bah non c'est exactement comme le proto (photo) 3) bah la simulation numérique aujourd'hui permet d'aller au Proto, c'est pas la définition d'un démonstrateur ce qu'il explique, mais celle d'un EF2000 4) ils sont très loin des objectifs de vol de 2027, la partie Moteur fait le plus peur, ils en sont aux entrées d'air sur un ej200 fin 2025 ça en fait du blah blah pour expliquer pas grand chose, typicly Jon Lake's way Modifié lundi à 14:40 par MatOpex38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures https://www.ilsole24ore.com/radiocor/nRC_09.09.2025_15.55_46310463 Leonardo : Création d'un consortium d'électronique pour le programme d'avions de combat GCAP 9 septembre 2025 Mitsubishi, Leonardo UK et ELT participent également (Il Sole 24 Ore Radiocor) - Rome, 9 septembre - Un consortium a été formé entre les entreprises d'électronique de défense participant au GCAP (Global Combat Air Programme), le projet visant à développer le nouvel avion de combat de sixième génération pour l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni d'ici 2035. Quatre entreprises impliquées ont signé un accord de collaboration en mars 2023 et ont désormais signé un accord de consortium : Mitsubishi Electric pour le Japon, Leonardo UK pour le Royaume-Uni, et Leonardo et ELT Group pour l'Italie. La création du consortium, qui sera baptisé GCAP Electronics Evolution, « concrétise la collaboration en la dotant d'une structure commerciale et marque une avancée significative au niveau industriel, tout en renforçant l'engagement à long terme des partenaires envers le programme GCAP ». Le consortium signera un contrat avec Edgewing, coentreprise détenue à parts égales par le britannique BAE Systems, le groupe italien Leonardo et le japonais Japan Aircraft Industrial Enhancement, qui sera le principal intégrateur système du programme. Les quatre entreprises collaboreront pour fournir le système de détection et de communication avancé de nouvelle génération, appelé ISANKE & ICS (Integrated Sensing and Non-Kinetic Effects & Integrated Communications Systems), ainsi que le service intégré de soutien logistique à long terme (Through-Life Support Service - TLSS), qui accompagnera le système pendant des décennies. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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