prof.566 Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai Sinon, je connais un bon Marabout... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bocket Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai Une analyse à l'eau forte d'Eric Berger, article bien sur cité par E Musk : "La surprise n'est pas que Boeing ait perdu la course au "transport d'équipage commercial" , mais qu'il l'ait tout de même terminé" (malgré un budget 60% plus elevé que celui alloué à SpaceX). Cet article pointe des défauts de cas d'école, assez communs dans les gros projets de companies peu expérimentées, mais de la part de Boeing, c'est suprenant d'autant qu'ils se cumulent. Quelques points : * Pas habitué à travailer à prix fixe : La division spatiale de Boeing n'avait jamais remporté de gros contrat à prix fixe. Ses dirigeants étaient habitués à travailler dans un environnement de coûts majorés, dans lequel Boeing pouvait facturer au gouvernement l'ensemble de ses dépenses et percevoir des honoraires. Les dépassements de coûts et les retards n'étaient pas le problème de l'entreprise. * La culture du silo : Les responsabilités étaient dispersées. Une équipe s'occupait du logiciel des systèmes au sol, tandis qu'une autre gérait le logiciel de vol pour le décollage du véhicule. Aucune équipe ne se faisait confiance. Les deux équipes ont fini par travailler en vase clos, sans vraiment partager leur travail. La société n'a pas effectué de tests intégrés de bout en bout pour l'ensemble de la mission, Boeing a divisé les tests en plusieurs parties. * Pas d'intégration verticale : Boeing a suivi une voie traditionnelle en s'adressant au leader du secteur, Aerojet Rocketdyne, pour les différents propulseurs du Starliner. À son tour, Rocketdyne avait sa propre myriade de sous-traitants... À la fin de ce processus, peut-être une douzaine de personnes différentes dans différents départements de différentes entreprises ont touché la pièce. Cela fait perdre du temps et de l'argent, et personne ne se sent propriétaire du processus. * Animosité entre les partenaires : Boeing et Rocketdyne se détestaient plus ou moins. Après avoir sélectionné Rocketdyne, Boeing a demandé des modifications... Ce qui a incité Rocketdyne à demander des frais de modification. Cela a exaspéré Boeing, qui pensait avoir un partenariat avec Rocketdyne, mais cette dernière se considérait comme un entrepreneur. En conséquence, les équipes de Boeing et de Rocketdyne se sont retrouvées cloisonnées et n'ont pas pu travailler ensemble à la mise au point d'un système de propulsion plus efficace. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) https://arstechnica.com/space/2024/05/the-surprise-is-not-that-boeing-lost-commercial-crew-but-that-it-finished-at-all/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai Il y a 4 heures, collectionneur a dit : Quand ça veut pas, ça veut pas @Ardachès a peut être raison, Boeing devrait appeler un exorciste … Pour être sûr de son coup, à mon humble avis, faudrait plutôt en prévoir une bonne dizaine … j’dis ça, j’dis rien ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai Il y a 2 heures, prof.566 a dit : Sinon, je connais un bon Marabout... … Le célèbre professeur Diallo ? Retour assuré de la capsule aimée, arrêt de la fumée des moteurs fusée, maraboutage de SpaceX et succès garanti quant a la vente des Max9 ! Oui, c’est un bon ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 8 mai Share Posté(e) le 8 mai "Ses dirigeants étaient habitués à travailler dans un environnement de coûts majorés, dans lequel Boeing pouvait facturer au gouvernement l'ensemble de ses dépenses et percevoir des honoraires. Les dépassements de coûts et les retards n'étaient pas le problème de l'entreprise." Je ne m'inquiète pas pour eux alors, ils ont un avenir radieux chez LM. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 14 mai Auteur Share Posté(e) le 14 mai (modifié) Le 07/05/2024 à 07:28, TarpTent a dit : Pour la faire courte, souci de soupape de surpression d’oxygène sur Atlas 5. ULA préfère reporter le tir au prochain week-end.. Quand on n’en peut plus, y’en a encore : nouveau report, cette fois-ci au 21 mai, à cause d’une petite fuite d’hélium détectée dans le module de service du Starliner. Modifié le 14 mai par TarpTent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 18 mai Auteur Share Posté(e) le 18 mai (modifié) Petite note de bas de page, en attendant ce vol qui vient d’être encore repoussé au 25/05 au moins, toujours pour ce souci de petit fuite constante d’hélium qui provient du module de service (et plus précisément d’un des thrusters de contrôle) : Sunita Williams, l’un des 2 astronautes pour ce vol inaugural, a passé plus de 320 jours dans l'espace, effectué 7 sorties dans l'espace, et a couru le premier marathon dans l'espace. Modifié le 18 mai par TarpTent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 21 mai Auteur Share Posté(e) le 21 mai (modifié) "Le test en vol de l'équipage du vaisseau spatial Starliner de Boeing ne vise plus le samedi 25 mai. Nous attendons les annonces officielles de la NASA et de Boeing sur la prochaine date de lancement possible et pour plus d'informations sur la voie à suivre concernant la fuite d'hélium." https://x.com/spaceflightnow/status/1792964760708981124?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg Parce qu’il est important de se rappeler d’où on vient… (je repompe allègrement le wiki français en la matière) : "La conception [du CST-100] s'appuie sur l'expérience de Boeing avec les programmes de la NASA, le programme Apollo, la navette spatiale et la Station spatiale internationale ainsi que le projet Orbital Express parrainé par le département de la défense (DoD). Le projet de Boeing franchit en 2014 les trois premières étapes du processus de sélection de l'agence spatiale américaine qui lui a octroyé successivement 18 millions de dollars américains pour les études préliminaires, 92,3 millions de dollars dans le cadre de la phase 2 en avril 2011 et 460 millions de dollars en août 2012 pour la phase CCiCap (Commercial Crew Integrated Capability). La sélection finale a lieu le 16 septembre 2014. Le véhicule CST-100 de Boeing est retenu avec le Crew Dragon de SpaceX. La NASA alloue 4,2 milliards de dollars à Boeing pour le développement et la certification du véhicule spatial tandis que SpaceX, qui propose une version dérivée de son cargo spatial SpaceX Dragon, reçoit 2,6 milliards de dollars. […] En mai 2016, Boeing annonce qu'il doit repousser le premier vol avec équipage, qui était jusque-là prévu pour octobre 2017, au début 2018 pour régler plusieurs problèmes rencontrés durant le développement du véhicule spatial. [le vol de test sans équipage devait initialement se dérouler en juin 2017] " Au final, on aura eu : - Boe-OFT-1*, 1er vol de qualification sans équipage, aura finalement lieu le 20 décembre 2019, et c’est un échec partiel. - Boe-OFT-2, second vol sans équipage décidé après l’échec partiel de OFT-1, se déroule le 19 mai 2022. - Boe-CFT-1**, troisième vol de qualification et 1er avec équipage, et qui était donc initialement prévu en octobre 2017, n’est toujours pas réalisé au 21 mai 2024. Le contrat initial passé par la NASA en 2017 porte sur 12 vols, dont 6 doivent être effectués par le véhicule CST-100 Starliner entre 2020 et 2024. Donc tout va bien, et Boeing a déjà enregistré une magnifique perte de 1,1 milliards de Dollars sur ce contrat, qui est à coûts fixes. Heureusement que la société a su s’appuyer sur son expérience de ses nombreux programmes spatiaux. La Nasa aura finalement eu le temps de remanier 5 fois l’équipage d’astronautes prévus pour ce 1er vol avec équipage depuis 2017, et 2 de ces astronautes ont finalement volé sur la Crew Dragon, lors du vol SpaceX Crew 5. * Boe-OFT, pour Boeing - Orbital Flight Test * Boe-CFT, pour Boeing - Crew Flight Test https://fr.wikipedia.org/wiki/Boeing_CST-100_Starliner Modifié le 21 mai par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 22 mai Auteur Share Posté(e) le 22 mai (modifié) Le 22/05/2024 à 05:33, TarpTent a dit : Second petit caillou semé : le Comté de Brownsville diffuse une note d’avertissement d’activité spatiale - et donc de fermeture des routes - à Boca Chica le 1er juin, avec en dates de repli les 2 et 3 juin. https://x.com/vickicocks15/status/1793037580620931091?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg On pourrait avoir 2 tirs pour le prix d’un, le 1er juin ! La tendance actuelle serait que l’envol du Starliner ait finalement lieu le 1er juin à 12:25:36PM EDT (Easter Daylight Time, soit a priori à 8:25:36, heure de Paris). On attendra quand même l’annonce officielle. https://x.com/nasaspaceflight/status/1793419464962454008?s=61&t=GWFWKc135rzhEnTyzFwTIg EDIT : finalement officialisé, avec 2 dates de repli les 2, 5 et 6 Juin. "La NASA et les partenaires de mission évaluent les opportunités de lancement pour les tests en vol en équipage Les chefs de mission de la NASA, de Boeing et de l'ULA (United Launch Alliance) continuent d'évaluer la voie à suivre pour lancer le test en vol de l'équipage Boeing de l'agence vers la Station spatiale internationale. Les équipes travaillent maintenant sur une opportunité de lancement à 12 h 25 HAE le samedi 1er juin, avec des opportunités supplémentaires le dimanche 2 juin ; mercredi 5 juin ; et jeudi 6 juin. Les travaux se poursuivent pour évaluer les performances et la redondance du Starliner suite à la découverte d'une petite fuite d'hélium dans le module de service du vaisseau spatial. Dans le cadre de ces travaux, et sans rapport avec la fuite actuelle qui reste stable, les équipes sont en train de réaliser une évaluation de suivi du système de propulsion afin de comprendre les impacts potentiels du système d'hélium sur certains scénarios de retour du Starliner. La NASA procédera également à un examen de préparation aux tests en vol de la Delta-Agency pour discuter du travail effectué depuis la dernière tentative de lancement du CFT le lundi 6 mai et pour évaluer la résolution du problème et la justification du vol avant la prochaine tentative, dans le cadre du processus de la NASA. pour évaluer l’état de préparation. La date du prochain examen de préparation aux tests en vol est à l’étude et sera annoncée une fois sélectionnée. "De nombreuses analyses et tests exceptionnels ont été effectués au cours des deux dernières semaines par les équipes conjointes de la NASA, de Boeing et de l'ULA pour remplacer la vanne d'autorégulation Centaur et dépanner la fuite du collecteur d'hélium du module de service Starliner", a déclaré Steve Stich, directeur. , Programme d'équipage commercial de la NASA. "Il était important que nous prenions notre temps pour comprendre toutes les complexités de chaque problème, y compris les capacités redondantes du système de propulsion Starliner et toutes les implications pour notre certification provisoire de notation humaine. Nous lancerons Butch et Suni dans cette mission de test après l'ensemble de la mission. La communauté a examiné les progrès de l’équipe et la justification du vol lors du prochain examen de l’état de préparation aux tests en vol de l’agence Delta. Les responsables de la NASA, de Boeing et de l'ULA donneront un aperçu de la prochaine opportunité de lancement ciblé et des mises à jour concernant les travaux en cours lors d'une téléconférence avec les médias à 11 h HAE le vendredi 24 mai. La NASA prévoit de publier un avis aux médias le jeudi 23 mai, avec des détails supplémentaires sur l'appel et comment y participer. Pendant ce temps, les astronautes de la NASA Butch Wilmore et Suni Williams continuent de s'entraîner dans les simulateurs Starliner pour se préparer au vol. L'équipage reste en quarantaine et retournera au Kennedy Space Center de la NASA en Floride à l'approche de la nouvelle date de lancement." Modifié le 23 mai par TarpTent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 26 mai Auteur Share Posté(e) le 26 mai (modifié) Concernant la fameuse petite fuite constante d’hélium dans le module de service, Boeing et la Nasa ont statué que celle-ci ne posait pas de souci et n’était pas un risque pour la mission. https://x.com/sbarky38/status/1794505243042189449?s=46 Modifié le 26 mai par TarpTent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 26 mai Auteur Share Posté(e) le 26 mai (modifié) Je complète, parce qu’après voir lu l’article, il y a quand même des éléments intéressants : « Des examens approfondis des données au cours des deux dernières semaines et demie ont été menés sur une cause probable de la fuite, que les responsables ont décrite comme petite et stable. Au cours de ces examens, les ingénieurs ont également acquis la certitude que même si la fuite s'aggravait, cela n'ajouterait aucun risque inacceptable pour le vol d'essai de Starliner vers la Station spatiale internationale, ont déclaré les responsables. Mais les ingénieurs ont également constaté qu'un mélange improbable de défaillances techniques dans le système de propulsion de Starliner - représentant 0,77 % de tous les modes de défaillance possibles, selon le gestionnaire de programme de Boeing - pourrait empêcher le vaisseau spatial d'effectuer une mise à feu de désorbitation à la fin de la mission. "Alors que nous étudiions la fuite d'hélium, nous avons également examiné le reste du système de propulsion, juste pour nous assurer que nous n'avions pas d'autres choses qui nous préoccuperaient", a déclaré Steve Stich, responsable du programme d'équipage commercial de la NASA, qui a attribué un contrat de 4,2 milliards de dollars à Boeing en 2014 pour le développement du vaisseau spatial Starliner. "Nous avons trouvé une vulnérabilité de conception... dans le système de propulsion alors que nous analysions cette fuite particulière d'hélium, où pour certains cas de défaillance qui sont très éloignés, nous n'avions pas la capacité d'exécuter la combustion de désorbitation avec redondance", a déclaré Stich lors d'une conférence de presse vendredi. Ces deux problèmes, découverts l'un après l'autre, ont maintenu le vol d'essai de Starliner au sol pour laisser aux ingénieurs le temps de trouver des solutions de contournement. […] les équipes au sol ont détecté la fuite d'hélium dans le module de service de Starliner à la suite de l’arrêt du compte à rebours. Après un dépannage initial, le taux de fuite est passé à environ 70 psi par minute. Depuis lors, le taux de fuite s'est stabilisé. "Cela nous a donné une pause à mesure que le taux de fuite augmentait, et nous voulions comprendre ce qui causait cette fuite", a déclaré Stich. […] Les ingénieurs de Boeing ont tracé la fuite jusqu'à une bride sur un unique propulseur de système de contrôle de réaction dans l'une des quatre nacelles de propulsion en forme de niche sur le module de service Starliner. Le vaisseau spatial dispose de 28 de ces petits jets de contrôle pour pointer le vaisseau spatial et faire des ajustements mineurs à son orbite. L'hélium, un gaz inerte, n'est pas combustible et est utilisé pour pressuriser le système de propulsion et forcer les propulseurs hypergoliques d'hydrazine et de tétroxyde d'azote à travers les tuyaux menant aux propulseurs de manœuvre de l'engin. Le coupable le plus probable de la fuite est un défaut dans un joint en caoutchouc de la taille d'un bouton sur une chemise, à un point où deux parties métalliques de la bride se connectent. "Cette fuite particulière, je ne pense pas qu'elle implique la conception du joint ou de la bride, c'est juste peut-être une pièce défectueuse", a déclaré Stich. "Il s'agit d'un système à haute pression, et l'hélium est une très petite et minuscule molécule, et il a tendance à fuir", a-t-il déclaré. Les experts de Boeing et de la NASA ont également examiné ce qui se passerait si la fuite existante s'aggravait après le lancement. « Si ce joint explose complètement et que nous n'avons eu qu'un contact métal-métal, nous savons que nous pouvons gérer cela », a déclaré Nappi. « Ce n'est donc pas vraiment une question de sécurité de vol pour nous-mêmes, et nous croyons que nous avons une situatin bien comprise que nous pouvons gérer. » Stich a déclaré que l'analyse a montré que même si le joint défectueux échouait complètement, le vaisseau spatial pouvait gérer un tel événement ainsi que jusqu'à quatre fuites d'hélium supplémentaires dans d'autres parties du système de propulsion. "Avec ce genre de pression, il ne faut pas un très gros défaut pour obtenir ce genre de taux de fuite", a déclaré Stich. "Donc nous pensons que c'est stable. C'est pourquoi nous pensons que tout ira bien pendant l'ascension et dans le reste du vol. » Alors que les ingénieurs évaluaient les ramifications de la fuite d'hélium, ils sont tombés sur un défaut de conception qui, dans de rares cas, pourrait empêcher le vaisseau spatial d'effectuer une manœuvre de freinage pour rentrer dans l'atmosphère et se diriger vers la zone d’atterrissage à la fin de la mission. Boeing a conçu le vaisseau spatial pour effectuer la combustion de la désorbitation de trois manières différentes, soit avec deux ou quatre des moteurs de manœuvre les plus puissants du vaisseau, soit avec huit des plus petits jets du système de contrôle de réaction. Dans le mauvais enchainement de circonstances, les défaillances du collecteur d'hélium sur deux nacelles de propulsion dans 2 niches adjacentes pourraient compromettre la capacité de Starliner à effectuer la mise à feu de désorbitation. "C'est un cas assez diabolique, où vous perdriez deux collecteurs d'hélium dans deux niches séparées, qui doivent être l'un à côté de l'autre", a déclaré Stich. En quelques semaines, les ingénieurs ont mis au point une solution de contournement. Cette nouvelle méthode de combustion de la désorbitation ne nécessiterait que quatre propulseurs du système de contrôle. Wilmore et Williams, de retour à leur base d'origine à Houston, ont testé le nouveau mode de sauvegarde dans un simulateur Starliner, selon Stich. […] Avec une compréhension de la fuite et une solution en place pour le problème de conception, la NASA et Boeing vont de l'avant avec une autre tentative de lancement de Starliner le 1er juin. Il y a d'autres possibilités de lancement les 2 juin, 5 juin et 6 juin. » https://arstechnica.com/space/2024/05/nasa-and-boeing-are-getting-comfortable-launching-starliner-with-a-known-leak/ Modifié le 26 mai par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 1 juin Auteur Share Posté(e) le 1 juin (modifié) Pour ceux qui n'étaient pas devant leur écran pour voir en direct l’envol de Starliner cet après-midi, voici ma session de rattrapage : Voilà, vous savez l’essentiel. À T -3min et 35 secondes, le tir a été annulé. (A priori, légère surpression dans le réservoir d’hydrogène détectée sur le second étage du lanceur d’ULA. L’ordinateur dédié à la gestion des opérations préparatoires au sol d’avant vol et qui commande le lancement a considéré qu’il valait mieux empêcher le tir. Le Starliner n’est pas en cause) Report de 24h. What did you expect ?! Modifié le 1 juin par TarpTent 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 1 juin Auteur Share Posté(e) le 1 juin Il y a 6 heures, TarpTent a dit : A priori, légère surpression dans le réservoir d’hydrogène détectée sur le second étage du lanceur d’ULA. L’ordinateur dédié à la gestion des opérations préparatoires au sol d’avant vol et qui commande le lancement a considéré qu’il valait mieux empêcher le tir. Le Starliner n’est pas en cause) L’explication donnée en live n’était finalement pas la bonne, même si l’ordinateur a bien été impliqué : "L'ULA a annulé la tentative de test en vol d'équipage d'aujourd'hui en raison d'un problème avec le séquenceur de lancement au sol. Le système n'a pas réussi à vérifier la redondance nécessaire du séquenceur et l'équipe évalue actuellement l'anomalie. L'équipe effectuera une évaluation complète et est actuellement en train de se reconfigurer pour un recyclage de 24 heures." " [sur le séquenceur de lancement en question] Il s'agit essentiellement d'une carte située à l'intérieur d'un ordinateur rackable au niveau du pad. Il y a trois ordinateurs redondants qui doivent tous fonctionner et s’accorder* pour commander le lancement en toute sécurité. [la Nasa] indique qu'ils ont beaucoup de pièces de rechange et espère pouvoir résoudre le problème afin de pouvoir retenter un tir lors la fenêtre de lancement de demain. Ils doivent attendre que le véhicule soit déchargé et sécurisé avant de pouvoir envoyer l'équipage sur place pour vérifier les ordinateurs. Nous ne saurons donc pas si l'opportunité de lancement de demain est une option avant plus tard dans la soirée." *au sens ´chacun doit donner son accord pour le lancement.´ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 2 juin Auteur Share Posté(e) le 2 juin Lancement reporté au 5 juin, à 16h52 (heure de Paris) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 5 juin Share Posté(e) le 5 juin … On dirait qu'ils - comprendre Boeing - ont enfin réussi a chasser le "chat noir" ! Prochaine étape, l'arrimage à l'ISS 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 5 juin Auteur Share Posté(e) le 5 juin Il y a 3 heures, Ardachès a dit : … On dirait qu'ils - comprendre Boeing - ont enfin réussi a chasser le "chat noir" ! Prochaine étape, l'arrimage à l'ISS Oui, le tir a été net et sans bavure. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 5 juin Share Posté(e) le 5 juin il y a 38 minutes, TarpTent a dit : Oui, le tir a été net et sans bavure. … Tu as remarqué à quelle vitesse la Saturn s’est élevée ? Rapide la garce, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 5 juin Auteur Share Posté(e) le 5 juin (modifié) il y a 29 minutes, Ardachès a dit : … Tu as remarqué à quelle vitesse la Saturn s’est élevée ? Rapide la garce, non ? Si tu sous-entends qu’elle était manifestement très impatiente de se débarrasser de son fardeau, tu es vraiment une langue de vipère Ceci dit, l’Atlas V est prévue pour mettre plus de 20 tonnes en orbite basse, et le Starliner pèse 13 tonnes maximum. Et comme elle devait jouer les chasse-patate derrière l’ISS, ils n’ont pas dû limiter la puissance tout en économisant pas mal de masse sur le carburant. Modifié le 5 juin par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 5 juin Share Posté(e) le 5 juin 25 minutes ago, Ardachès said: … Tu as remarqué à quelle vitesse la Saturn s’est élevée ? Rapide la garce, non ? Atlas V, pas Saturn V 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 6 juin Auteur Share Posté(e) le 6 juin (modifié) Attendez, je vais mettre le message en un peu plus grand : Il me semble que cela dit que les équipes sont en train de travailler sur une fuite d’hélium au niveau du système de propulsion… Selon un commentateur de la mission, l'équipage a fermé toutes les vannes du collecteur d'hélium pour tenter d'isoler les fuites. Parce qu’il y en a en réalité désormais 3, celle initialement identifiée avant le vol, et 2 nouvelles apparues pendant les phases précédant la mise en orbite. Pour le moment, Starliner est stable et est toujours sur la trajectoire pour s’amarrer à l’ISS d’ici 15 heures. Voilà. Modifié le 6 juin par TarpTent 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stinger Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin Deux salles deux ambiances entre Space X et Boeing, le docking avec l'ISS est pour le moment suspendu, pour cause de moteurs en panne. Il n'ont pas l'air joyeux sur les images du côté CAPCOM pour ceux qui regardent le stream. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 6 juin Auteur Share Posté(e) le 6 juin (modifié) Docking réalisé : Starliner a toujours des fuites, mais il a enfin pu rallier l’ISS. https://x.com/nasa/status/1798771377245393221?s=46 Mais ç aura été très laborieux et absolument pas satisfaisant. Voici ce qu’a annoncé le Capcom aux astronautes lors de l’approche de la bulle d’interdiction à 200 m de l’ISS : “A5/Starliner CFT : Le contrôle de mission a demandé à l'équipage d'attendre avant d'entrer dans la « sphère interdite d'entrée » de 200 mètres de large, une zone de protection autour de la station spatiale ; lors d'un appel à l'équipage, le CAPCOM a déclaré : "Voici l'affaire en ce moment. Nous sommes tolérants à zéro faute pour le [6DOF] contrôle, nous ne pouvons donc pas techniquement entrer dans la sphère d'exclusion. Cependant, nous aimerions que vous alliez de l'avant et faites-nous voler à 200 mètres et restez à 200 mètres en mode manuel" pendant que les contrôleurs poursuivent leur analyse“ https://x.com/cbs_spacenews/status/1798747671739683312?s=46 Pas de doutes, c’est la grande joie et la Nasa est pleinement rassurée sur les capacités du Starliner en autonome. Modifié le 6 juin par TarpTent 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 6 juin Auteur Share Posté(e) le 6 juin (modifié) Et pour continuer dans la joie et la bonne humeur (histoire de s’assurer que les astronautes continuent de s’accrocher fermement à leurs couches-culotte) : "Quelques notes de la conférence de presse post-amarrage sur Starliner : Les ingénieurs ont découvert une quatrième fuite d'hélium après sa capture. Les problèmes de propulseur étaient similaires à ceux observés sur OFT-2 et ne sont toujours pas entièrement compris." Boeing a un contrat pour 5 vols. Donc soit ils se trainent jusque-là et rangent toute velléité d’avoir une capsule habitée opérationnelle sur le long terme pour notamment le secteur privé, soit contre toute attente ils trouvent la solution et le Starliner se révèle un incroyable cheval de trait. Le déroulement depuis ces 5 dernières années incite malheureusement à anticiper fortement une trajectoire plutôt que l’autre. Mais il faut quand même croiser les doigts pour que le résultat final soit malgré tout un peu plus glorieux. Modifié le 6 juin par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 7 juin Share Posté(e) le 7 juin Il y a 7 heures, TarpTent a dit : Et pour continuer dans la joie et la bonne humeur (histoire de s’assurer que les astronautes continuent de s’accrocher fermement à leurs couches-culotte) : "Quelques notes de la conférence de presse post-amarrage sur Starliner : Les ingénieurs ont découvert une quatrième fuite d'hélium après sa capture. Les problèmes de propulseur étaient similaires à ceux observés sur OFT-2 et ne sont toujours pas entièrement compris." Boeing a un contrat pour 5 vols. Donc soit ils se trainent jusque-là et rangent toute velléité d’avoir une capsule habitée opérationnelle sur le long terme pour notamment le secteur privé, soit contre toute attente ils trouvent la solution et le Starliner se révèle un incroyable cheval de trait. Le déroulement depuis ces 5 dernières années incite malheureusement à anticiper fortement une trajectoire plutôt que l’autre. Mais il faut quand même croiser les doigts pour que le résultat final soit malgré tout un peu plus glorieux. … Comme un fait exprès, le jour où SpaceX ébloui la communauté spatiale, Boeing - alors qu’on pensait le chat noir écrasé écarté - place 2 astronautes si ce n’est en danger tout du moins dans une situation assez inconfortable… À tout le moins du jamais vue ! Tu penses vraiment qu’ils puissent stopper le programme ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 12 juin Auteur Share Posté(e) le 12 juin (modifié) Qui peut le plus… peut le plus : une cinquième fuite d’hélium a été détectée sur le Starliner. Le séjour des 2 astronautes est donc prolongé au moins jusqu’au 18 juin pour que les équipes techniques aient le temps de faire d’autres vérifications techniques. https://spacenews.com/fifth-helium-leak-detected-on-starliner/ Comme le dit Techniques Spatiales : “C'est plus un vaisseau spatial, c'est une cornemuse.“ https://x.com/techspatiales/status/1800883888736411751?s=46 Et comme je suis fan de musique, vivement que Boeing joue du pipeau, en accompagnement. Modifié le 12 juin par TarpTent 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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