C’est un message populaire. alexbaba Posté(e) le 19 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 août 2020 (modifié) Je viens de lire ça (article malheureusement réservé aux abonnés) : https://www.courrierinternational.com/article/mediterranee-face-aux-appetits-turcs-la-grece-degaine-sans-tirer Citation Alors que le marathon diplomatique sur fond de menaces permanentes proférées par les dirigeants turcs se poursuit, on assiste aussi à une guerre sous-marine bien réelle, titre Ta Nea le 18 août. Les sous-marins de la marine hellénique entrés en action il y a plus d’une semaine sont invisibles, mais ce sont pourtant eux qui protègent au mieux les frontières grecques, écrit le journal. Leur présence perturbe la Turquie, qui cherche à explorer les fonds de la mer Égée, riches en hydrocarbures, et le navire d’exploration Oruc Reis ne peut pas déployer ses câbles sous-marins dans les eaux territoriales grecques. Afin de démontrer sa force après l’incident qui a opposé, le 12 août dernier, la frégate grecque Limnos à la frégate turque Kemal Reis, la Turquie a répondu en envoyant le lendemain l’un de ses 12 sous-marins en mer Egée. Le Kemal Reis aurait foncé droit sur le Limnos qui, en tentant de l’éviter, l’aurait endommagé. Certes, la Grèce ne dispose que de 11 sous-marins, mais ceux-ci sont équipés d’un système d’exploitation plus moderne. Et comme dans toute crise, le rapport de force est primordial : la Grèce aurait réussi à déstabiliser Ankara sur ce point. Source : TA NEA www.tanea.gr/ Traduction et commentaire : Courrier international On a une confirmation de cette escarmouche pas "très orthodoxe" (désolé pour le mauvais jeu de mot uhuh) ? Modifié le 19 août 2020 par alexbaba 1 1 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kerloas Posté(e) le 19 août 2020 Share Posté(e) le 19 août 2020 À prendre avec les pincettes de rigueur : https://greece.greekreporter.com/2020/08/19/photo-emerges-of-damage-to-turkish-ship-after-collision-with-greek-frigate/ 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DrWho Posté(e) le 19 août 2020 Share Posté(e) le 19 août 2020 (modifié) petit à petit on en a parlé mais sans grossir la chose:(les grecs disent "accident") https://www.challenges.fr/monde/mini-collision-entre-deux-fregates-turque-et-grecque-source_723066 Modifié le 19 août 2020 par DrWho Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 19 août 2020 Share Posté(e) le 19 août 2020 Les grecs assument leur fermeté sans pour autant se lancer dans l'escalade de provocation médiatique comme peuvent le faire les turcs régulièrement. Jusqu'à présent ils gèrent plutôt pas mal cette crise. Mais là nous ne sommes pas loin de possibles véritables affrontements, à l'initiative d'un camp comme de l'autre ... Jolie dédicace de proue grecque, et joli trou quoi qu'il en soit ... Çà a dû être chaud chaud ... 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. NUBEALTIUS Posté(e) le 19 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 août 2020 Donc ça n'a pas été un simple "bisous" visiblement, les grecques ont mis la langue 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hort Posté(e) le 19 août 2020 Share Posté(e) le 19 août 2020 il y a 10 minutes, NUBEALTIUS a dit : Donc ça n'a pas été un simple "bisous" visiblement, les grecques ont mis la langue Visiblement il y a eu coït 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 19 août 2020 Share Posté(e) le 19 août 2020 Ben non pas de coitus sinon il y aurai eu plein de petits engins frétillant qui auraient "pénétrés" le bateau turc 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 19 août 2020 Share Posté(e) le 19 août 2020 En parlant de coit interompus: https://www.google.fr/amp/s/amp.lefigaro.fr/vox/monde/le-couple-franco-allemand-n-existe-plus-le-refus-de-merkel-de-soutenir-la-grece-et-la-france-face-a-erdogan-le-prouve-20200819 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 19 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 août 2020 En écho au post de @alexbaba dans lequel il est question de soums. Ici, une chasse grecque au soum turc (publié le 14/08): Un sous-marin turc, le Type-209, a été localisé et poursuivi par des hélicoptères anti-sous-marins grecs la nuit dernière dans la zone du Cap Kafireas à Evia, à quelques miles des côtes de l'Attique, comme l'ont rapporté des sources absolument fiables du Ministère de la Défense. Le sous-marin turc a d'abord été détecté par les systèmes de détection de PN dans la région nord, puis dans le centre de la mer Égée avec une trajectoire vers le sud-ouest. Quelque part, la trace a été perdue. Le DEN (Navy Helicopter Command) a reçu l'ordre d'enquêter et de poursuivre le sous-marin turc qui s'approchait de la côte de l'Attique. La poursuite a été initialement entreprise par le S-70B-6 Aegean Hawk. Au total, trois Aegean Hawk ont été utilisés dans la recherche pour localiser le sous-marin turc, mais dans la première phase, il n'a pas été possible d'atteindre sa cible. Puis il a reçu l'ordre d'un des anciens, mais extrêmement fiables à ce jour, hélicoptère de guerre anti-sous-marine AB-212 ASW de ne PAS se précipiter pour le localiser. Vers 20 heures du soir, l'équipage de l'AB-212, après avoir lancé son sonar, a localisé le sous-marin turc se déplaçant entre Evia et Andros en direction des côtes de l'Attique orientale ! La piste était extrêmement faible au début, mais les hélicoptères anti-sous-marins grecs ont réussi, avec l'approche appropriée, à améliorer ses paramètres de détection. Les navires de surface grecs se sont précipités sur la zone, prenant en temps réel les paramètres des armes anti-sous-marines tirées par l'hélicoptère, qui est parti vers 21h00, laissant son "butin" à ceux qui couleraient le navire turc dans des conditions de conflit armé. Un briefing a été organisé au plus haut niveau des dirigeants politiques et militaires et il a été décidé qu'il n'y aurait pas d'action armée mais une surveillance et une préparation au coulage. La décision des Turcs d'envoyer un sous-marin presque sur les côtes de l'Attique pendant la crise avec l'Oruc Reis, montre qu'ils sont prêts à "tirer la corde jusqu'au bout". Dans ce cas, la "corde" deviendrait un "noeud coulant" qui les étoufferait. L'AB 212 ASW / EW est un hélicoptère anti-sous-marin avec un équipage de trois personnes : deux pilotes et un pilote de radar et d'armes et est un hélicoptère anti-sous-marin avec un équipage de trois personnes : deux pilotes et un pilote de radar et d'armes et est tout temps. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) https://iscresearch.wordpress.com/2020/08/14/greece-hellenic-army-detected-the-infiltration-of-a-turkish-submarine-in-the-strait-of-kafireas/ 2 5 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Lezard-vert Posté(e) le 19 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 août 2020 un excellent article (selon moi) de MARIANNE https://www.marianne.net/debattons/billets/tensions-athenes-ankara-l-ue-porte-une-ecrasante-responsabilite-dans-la-montee-de Alors que les relations entre Athènes et Ankara se sont à nouveau détériorées, sur fond d’ambitions gazières, Olivier Delorme revient sur l'évolution des tensions entre les deux pays. En 1975, à l’issue d’une première crise provoquée par des activités de prospection turques dans les eaux du plateau continental grec, les Premiers ministres Karamanlis et Demirel avaient convenu de recourir à l’arbitrage de la Cour de justice internationale de La Haye pour régler ce différend. Et depuis, tous les Premiers ministres grecs, jusqu’à Kyriakos Mitsotakis dans son allocution du 12 août, ont appelé à cette solution, également recommandée par le Conseil de sécurité de l’ONU, la jurisprudence de la Cour laissant présager l’attribution à la Turquie deux ou trois couloirs entre des îles orientales grecques afin que sa Zone économique exclusive (ZEE) soit d’une superficie équivalente à ce qu’elle serait sans ces îles. Mais, sous la pression de son vice-Premier ministre Türkes, chef de la milice fascistoïde des Loups gris et fondateur du MHP, Parti d’action nationaliste aujourd’hui allié d’Erdogan, Demirel renia cet engagement. Et depuis, Ankara réclame une négociation bilatérale sur la base de sa souveraineté économique sur toute la moitié orientale de l’Égée, niant ainsi le droit des îles, internationalement reconnu, à une ZEE propre : négation dont résulte l’actuelle tentative de coup de force au large de Kastellorizo. La responsabilité européenne Car, malgré un mémorandum gréco-turc de 1976 gelant les prospections jusqu’au règlement du différend, cette crise n’est que la dernière d’une longue série, toutes déclenchées par la Turquie lorsqu’un gouvernement se trouvait en difficulté intérieure – comme l’est celui d’Erdogan aujourd’hui. En 1995, le Premier ministre turc se fit même donner par l’Assemblée nationale une autorisation permanente de déclarer la guerre à la Grèce si celle-ci procédait à l’extension à 12 milles de ses eaux territoriales prévue par la convention internationale de Montego Bay – bien que la Grèce se fût engagée à ne pas y procéder unilatéralement et que la Turquie, non signataire de cette convention, l’ait fait en mer Noire comme en Méditerranée. Dans les années 1990, la Turquie adopta de surcroît la "doctrine des zones grises" qui, par une interprétation insoutenable des traités de 1923 et 1947 fixant ses frontières, la conduit à revendiquer une centaine d’îlots grecs. Et récemment, le concept de "Patrie bleue" sert à étendre ses prétentions de manière quasi illimitée. Rarement aveuglement géostratégique aura été aussi complet ! Or, dans la montée de cet impérialisme, l’Union européenne porte une écrasante responsabilité. Pourquoi lors des marchandages budgétaires a-t-on contraint la Grèce à lever son veto à la candidature de la Turquie sans exiger de celle-ci qu’elle accepte l’arbitrage de la Cour de La Haye ? Pourquoi les milliards d’euros du contribuable européen déversés sur la Turquie au titre de la pré-adhésion, de la réalisation de l’union douanière puis du chantage aux migrants n’ont-ils jamais eu pour contrepartie la cessation des continuelles violations de l’espace aérien grec et l’évacuation de 37 % du territoire de la République de Chypre, membre de l’UE, occupés et colonisés depuis 1974 ? Pourquoi l’UE a-t-elle imposé qu’une partie des fonds européens destinés à Chypre finance l’État fantoche qu’y a proclamé Ankara ? Pire, cet argent a permis la consolidation du pouvoir d’Erdogan en finançant, via des commissions sur les marchés publics, le système de charité islamiste du parti AKP. Et l’UE refuse toujours de mettre fin à la sinistre comédie des négociations d’adhésion de ce pays dont le régime ne tient plus que par la répression, la censure et la fraude électorale. Alors que, depuis dix ans, elle impose à la Grèce une ravageuse déflation, qui a notamment provoqué l’exil de 500.000 Grecs, affaiblissant ce pays de 10,7 millions d’habitants face à l’impérialisme d’un voisin de 82 millions à l’armée notablement plus puissante – au moins sur le papier. Rarement aveuglement géostratégique aura été aussi complet ! Lorsque le parti islamiste AKP arrive au pouvoir en 2002, son mot d’ordre est : zéro problème avec les voisins ; la Turquie est aujourd’hui en conflit plus ou moins larvé avec tous. Elle a soutenu Daesh, blanchi l’argent de son pétrole, tiré dans le dos des Kurdes. Elle a recyclé en supplétifs ce qui reste des terroristes de Daesh et Al Qaïda pour les disséminer en Libye, dans le Caucase où l’Azerbaïdjan, poussé par Ankara, ranime la guerre contre l’Arménie – probablement aussi parmi les migrants (peu aujourd’hui sont des réfugiés) qu’elle a lancés à l’assaut des îles ou de la frontière terrestre grecques. Cette Turquie finance également la réislamisation sur un mode radical des minorités musulmanes des Balkans, tandis que l’AKP et le MHP ont pris le contrôle, via les consulats turcs et l’exportation d’imams, d’une importante partie des communautés turques d’Europe occidentale et endoctrinent leurs enfants dans une idéologie mêlant islamisme et néo-ottomanisme, dont la Grèce est une des cibles privilégiées et la réislamisation de Sainte-Sophie le symbole. Quant aux relations turco-américaines, autrefois si étroites, elles ne cessent de se dégrader Mais Erdogan a été stoppé en Syrie par la Russie, sa prétention à un leadership sunnite indispose Riyad, et le parlement égyptien vient d’autoriser l’envoi de troupes pour bloquer une éventuelle offensive turque vers les champs pétroliers libyens contrôlés par le maréchal Haftar. Quant à la base turque d’Al Watiya en Libye, elle a été bombardée, peut-être par les Émiratis et avec le soutien logistique de la France, dont une frégate contrôlant l’embargo international des armes à destination de la Libye, que viole la Turquie, a été menacée par une frégate turque. En décembre 2019, Ankara a en outre signé, en échange de son aide militaire au gouvernement qui ne contrôlait plus que Tripoli, un mémorandum dessinant des ZEE turque et libyenne dont le tracé, absurde au regard du droit international en application duquel aucune contiguïté n’est possible entre elles, viole les droits de la Grèce, de Chypre et de l’Égypte, tout en étant contraire aux intérêts d’Israël et de la France. Car, si cet accord entrait en vigueur, le gazoduc qui transportera vers l’Italie le gaz de l’important gisement – où Total a obtenu des concessions – situé entre Chypre et Israël devrait, au lieu de passer directement de la ZEE de Chypre à celle de la Grèce, traverser celle d’une Turquie qui prétend aussi s’approprier la part de Chypre dans ce gisement. Réactions grecques Face à ces défis, la Grèce a resserré ses relations avec Israël, conclu avec l’Italie un accord sur leurs ZEE respectives en négociation depuis quarante ans, puis signé avec l’Égypte, le 6 août, un accord du même type relatif à l’espace qu’Ankara et Tripoli prétendaient se partager, tout en continuant à négocier pour la zone située plus à l’est. C’est en réponse à cet accord qu’Erdogan a ordonné l’entrée d’un navire de prospection et de sa flottille de guerre dans la ZEE grecque où le face-à-face avec la marine hellénique semble avoir provoqué, le 12 août, un incident qui aurait pu dégénérer, et où deux bâtiments de la marine française sont venus le lendemain participer à un exercice avec la flotte grecque. Quant aux relations turco-américaines, autrefois si étroites, elles ne cessent de se dégrader, comme en témoignent l’exclusion de la Turquie du programme d’avions F35, le repli d’activités de la base OTAN d’Incirlik vers celle de Souda en Crète, ou la dévaluation de la livre turque (70 % en cinq ans, 25 % depuis janvier) auquel Washington ne peut guère être étranger. Aussi, dès le 10 août, le Département d’État a-t-il demandé à la Turquie de cesser immédiatement ses prospections dans la ZEE grecque et, à en croire la presse grecque, le président Trump aurait depuis refusé de répondre aux appels téléphoniques d’Erdogan. Ajoutons que l’économie turque est engluée dans une sévère récession depuis fin 2018 et que, pour ne pas l’aggraver, Erdogan interdit à sa Banque centrale, dont les réserves de change ne sont pas inépuisables, de défendre la monnaie et maîtriser une inflation de 10% par mois en relevant ses taux d’intérêt. Si bien que, comme tout pouvoir autoritaire dans une impasse, celui d’Erdogan cherche à mobiliser son opinion dans des aventures extérieures. Il serait bien naïf dès lors d’imaginer que la chancelière Merkel ne s’aligne pas sur le despote d’Ankara Comment dès lors ne pas approuver le ferme soutien du président de la République française à la Grèce et à Chypre ? Et comment s’étonner de l’interminable silence de l’UE – même si elle finit par accoucher de sanctions en trompe-l’œil ? 27 États qui n’ont ni la même histoire, ni les mêmes intérêts, ni la même vision du monde et de l’avenir ne feront jamais une puissance. Si la France prend position, c’est en tant qu’État, et non en vertu d’une souveraineté européenne qui n’existe que dans les fantasmes d’Emmanuel Macron. Quant à l’Allemagne, elle reste fidèle à une alliance germano-turque qui remonte à Guillaume II et que renforce le million d’électeurs allemands d’origine turque largement contrôlés par l’AKP et le MHP ; sans parler des 2,5 milliards de dollars (en 2019) d’excédent commercial que l’Allemagne retire de ses échanges avec la Turquie. Il serait bien naïf dès lors d’imaginer que la chancelière Merkel ne s’aligne pas sur le despote d’Ankara et ne réclame pas avec lui une négociation bilatérale entre la Grèce et la Turquie plutôt que le respect du droit et l’arbitrage de la Cour internationale de justice prôné par l’ONU. Car, pour parler clairement, l’Allemagne prend aujourd’hui le parti de l’agresseur contre l’agressé. 1 8 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Surjoueur Posté(e) le 19 août 2020 Share Posté(e) le 19 août 2020 Le 18/08/2020 à 14:10, Shorr kan a dit : Si on veut être équitable jusqu'au bout du bout, à lui ... Révéler le texte masqué L'Homme de Neandertal Ce qui ne simplifie pas les choses puisque... Révélation Tous les Eurasiens ont des Néandertaliens pour ancêtres ! "Il existe des preuves d'hybridation entre les humains archaïques et modernes pendant le Paléolithique moyen et le début du Paléolithique supérieur. (...) L'ADN néandertalien représente entre 1,5 et 2,1 % du génome des Eurasiens, alors qu'il est absent ou significativement plus rare chez les peuples sub-sahariens." https://fr.wikipedia.org/wiki/Hybridation_entre_les_humains_archaïques_et_modernes 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 20 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 août 2020 Le Kemalreis après le tampon du Limnos: 3 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elpha01 Posté(e) le 20 août 2020 Share Posté(e) le 20 août 2020 (modifié) Bonjour à tous, J'ai une petite question: Si l'île de Kastellorizo permet à la Grèce de revendiquer une large part de la ZEE au sud de celle-ci pourquoi est-ce que l'Espagne n'a pas une plus grande ZEE sur ses territoires de la côte marocaine? Est-ce que ça ne donnerait pas aussi une raison de plus à l'Espagne de ne pas prendre activement le partie de la Grèce et Chypre? Il y a aussi une chose que je ne comprend pas trop. Je ne suis pas expert en forage gazier, mais je me doute que pour démarrer une exploitation, il faut à un moment donner construire une structure fixe. Je vois pas comment la Turquie pourrait le faire sans que cela ne déclenche enfin des sanctions USA/UE, et aussi comment elle pourra assurer la sécurité permanente de ses installations. Après tout si des grecques/chypriotes s'en empareraient, ce serait légitime. J'ai l'impression que c'est plus pour faire un coup de comm qui dans les fait n'a pas vraiment de conséquences (comme Sainte-Sophie ou le vaccin de Poutine). Modifié le 20 août 2020 par elpha01 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 20 août 2020 Share Posté(e) le 20 août 2020 il y a 24 minutes, elpha01 a dit : J'ai une petite question: Si l'île de Kastellorizo permet à la Grèce de revendiquer une large part de la ZEE au sud de celle-ci pourquoi est-ce que l'Espagne n'a pas une plus grande ZEE sur ses territoires de la côte marocaine? La réponse est simple : parce que l'Espagne et le Maroc sont tous deux signataire de l'UNCLOS, et ont donc géré leur conflit de bordure maritime comme des grands, par négotiation et arbitration. La Grèce revendique tout ce qu'elle est en droit de revendiquer, tandis que la Turquie a refusé de signer l'UNCLOS et donc techniquement ne revendique rien dans le cadre légal international (par contre, revendique tout en dehors de ce cadre). Ce type explique les principes généraux dans un fil twitter : Le point de départ c'est que quand deux côtes sont en conflit pour une zone, on donne un poids égal à chacune et ça place la ligne au milieu. C'est ce que la Grèce a fait. Après, en cas d'arbitration, les facteurs de taille et de population de l'île comptent, mais c'est réglé au cas par cas. C'est pour ça que Jersey et Guernesey ont des ZEE assez petites, mais en ont quand même. (Après je ne suis pas d'accord avec le découpage qu'il propose et qui assume que la Grèce et Chypre, c'est la même chose.) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 20 août 2020 Share Posté(e) le 20 août 2020 (modifié) Source pour la carte ? À ma connaissance, l'Espagne et le Maroc ne sont pas d'accords sur les ZEE. À vrai dire, le Maroc ne reconnaît même pas les enclaves espagnoles. En plus au Sud, c'est encore plus compliqué car le Maroc a des prétentions sur des zones en face des îles Canaries, mais cela suppose que le Sahara-Occidental fasse partie du Maroc. Modifié le 20 août 2020 par Hypsen Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elpha01 Posté(e) le 20 août 2020 Share Posté(e) le 20 août 2020 (modifié) il y a 45 minutes, Kelkin a dit : Ce type explique les principes généraux dans un fil twitter : Intéressant, si on met de côté le fait que cette personne soit turque (peut être subjectif?) et "qui assume que la Grèce et Chypre, c'est la même chose." (je n'ai pas trop compris ce point). Cette hypothétique délimitation serait (selon moi) plutôt avantageuse pour la Turquie, non? J'ai alors envie de demander pourquoi est-ce qu'au lieu de mettre le bazar, il vaudrait pas mieux pour elle de mettre le dossier auprès la justice internationale? Mais mon petit doigt me dit que c'est mieux de montrer les muscles, de se renforcer en politique intérieur et de tester la Grèce et l'UE. il y a 36 minutes, Hypsen a dit : Source pour la carte ? Désolé ça vient des abysses du web. Elle est peut être imprécise mais je voulais juste montrer l'idée de la grande différence entre cette zone et la MEDOR. Modifié le 20 août 2020 par elpha01 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 20 août 2020 Share Posté(e) le 20 août 2020 il y a 52 minutes, elpha01 a dit : et "qui assume que la Grèce et Chypre, c'est la même chose." (je n'ai pas trop compris ce point). je pense comprendre que tu prends en comptes et compares les démographies et pas que l'ile en elle même. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 20 août 2020 Share Posté(e) le 20 août 2020 Il y a 2 heures, elpha01 a dit : "qui assume que la Grèce et Chypre, c'est la même chose." (je n'ai pas trop compris ce point) Regarde comme il bouffe la ZEE chypriote à l'ouest. Il n'y a pas de raison valable pour ça. Il la traite comme si c'était Crète ou une autre île grecque éloignée de sa capitale... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 20 août 2020 Share Posté(e) le 20 août 2020 (modifié) il y a 16 minutes, Kelkin a dit : Regarde comme il bouffe la ZEE chypriote à l'ouest. Il n'y a pas de raison valable pour ça. Il la traite comme si c'était Crète ou une autre île grecque éloignée de sa capitale... Toujours la même problématiques ou la Turquie considère qu'une île ne projete pas de délimitation ?? Et qu'uniquement les rivages côtiers continentaux projettent une ZEE ? Modifié le 20 août 2020 par NUBEALTIUS 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 20 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 août 2020 il y a 4 minutes, NUBEALTIUS a dit : Toujours la même problématiques ou la Turquie considère qu'une île ne projete pas de délimitation ?? Une doctrine qui ne manquera pas de convaincre à l'ONU, notamment les Bahamas, Cuba, Haïti, l'Indonésie, l'Irlande, l'Islande, le Japon, les Maldives, la Nouvelle Zélande, les Philippines, le Royaume Uni et le Sri Lanka. 1 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. NUBEALTIUS Posté(e) le 20 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 août 2020 (modifié) il y a 11 minutes, Kelkin a dit : Une doctrine qui ne manquera pas de convaincre à l'ONU, notamment les Bahamas, Cuba, Haïti, l'Indonésie, l'Irlande, l'Islande, le Japon, les Maldives, la Nouvelle Zélande, les Philippines, le Royaume Uni et le Sri Lanka. Et surtout la France qui possède la seconde superficie de ZEE mondiale grâce à nos territoires outre mer Le vrai intérêt de la France il est la !! Accepter les requêtes de la Turquie serait une atteinte à nos intérêts et pas uniquement qu'en Méditerranée ! Modifié le 20 août 2020 par NUBEALTIUS 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 20 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 août 2020 (modifié) Il y a 22 heures, NUBEALTIUS a dit : Le vrai intérêt de la France il est la !! Il est là, mais pas que. Il est aussi éminemment dans la démonstration de la solidarité intra-européenne, qui est également un objectif hautement stratégique. En passant, le communiqué du Conseil Européen d'hier consacré à la Biélorussie, au Mali comme à la Turquie réaffirme le plein soutien à la Grèce et à Chypre et se conclue par "toutes les options sont sur la table". On peut juger que c'est très peu menaçant, mais c'est quand même bien différent d'un énième appel à la négociation. Modifié le 21 août 2020 par Boule75 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 20 août 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 août 2020 (modifié) Concernant la traque du soum turc : Citation Il y a une supériorité indéniable des sous-marins grecs sur les turcs, ce que le lieutenant-commandant turc du sous-marin «Type 209», de technologie plus ancienne et de construction allemande, a découvert. Néanmoins, le sous-marin turc a voulu naviguer illégalement mercredi soir dernier près d'Eubée, une île reliée à la Grèce continentale par un seul pont. Plus précisément, le sous-marin turc voulait naviguer entre Andros et Kafireas (cap Doro) pour tester la réaction grecque. Ce mercredi a été une journée pleine de provocations turques dans le sud-est de la mer Égée car à peine quelques heures plus tôt, la frégate turque Kemal Reis, dans sa tentative de provoquer les Grecs qui surveillaient les mouvements du navire de recherche Oruç Reis, a tenté d'entrer en collision avec le Grec. frégate Limnos mais elle-même a été touchée et fortement endommagée, comme le rapporte le Greek City Times. Le commandant du sous-marin turc pensait que toute la force navale grecque se trouverait dans la zone où la Turquie avait annoncé illégalement où elle ferait des recherches sismiques et qu'elle surveillerait si l'Oruç Reis avait posé des câbles sur le plateau continental grec. Un sous-marin turc a donc voulu s'approcher des côtes grecques en pensant qu'il ne serait pas remarqué, testant la réaction de la marine grecque. Dès qu'il a commencé à faire nuit, le sous-marin turc s'est retrouvé à plonger constamment au large d'Andros. Le sous-marin turc pensait, selon un officier supérieur de la marine grecque cité par To Vima, qu'il surprendrait les autorités de défense grecques alors qu'elles tournaient leur attention ailleurs et pourraient obtenir une mention glorieuse d'un matelotage exceptionnel de la part du commandant du port turc d'Aksaz après le Kemal Reis avait été humilié. Le sous-marin turc est descendu cette nuit-là à une profondeur de 120 mètres et a commencé à s'accroupir, comme s'il se trouvait dans les eaux turques ou comme s'il effectuait un exercice. Il a fallu moins d'une minute aux forces anti-sous-marines grecques pour le localiser. La localisation du sous-marin turc a été effectuée immédiatement, non seulement par un sous-marin grec «invisible», mais aussi par voie aérienne depuis des hélicoptères anti-sous-marins (Sikorski type SH-70). Et dès qu'ils l'ont trouvé, ils ont immédiatement commencé à le «creuser». Personne n'aurait aimé être à la place du commandant turc du sous-marin, car presque toute la nuit, les hélicoptères de la marine grecque et le sous-marin qui a été trouvé dans la zone ont commencé à «bombarder» le turc avec des ondes / fréquences sonar bruyantes . Plus le Sikorski volait près de la surface de la mer, plus le bruit de la fréquence du sonar était entendu par le capitaine turc et son équipage de sous-marin. Et, plus important encore, le sous-marin turc ne savait pas d'où provenait ce son. Ils savaient que c'était la fréquence du sonar, mais qui le «bombardait» et d'où il venait, le sous-marin turc n'en avait aucune idée. Et comment le saurait-il? Le sous-marin turc ne peut de toute façon pas voir les hélicoptères, mais le sous-marin furtif grec, type 214, «Papanikolis» non plus. Sur les 11 sous-marins que compte la Grèce, quatre sont de type 214-Papanikolis à la pointe de la technologie, fabriqués en Allemagne. Il y en a un cinquième, le «Ocean», qui a été amélioré et possède à peu près les mêmes capacités opérationnelles que les quatre autres 214. Mais que signifie sous-marin furtif ou invisible? Et quelle est la supériorité de ces sous-marins sur les turcs? Tout d'abord, il peut fonctionner à une profondeur de 400 mètres, il est silencieux et dispose d'un système de propulsion aérobie, ce qui signifie qu'il n'a pas besoin de remonter à la surface pour recharger ses batteries. Et bien sûr, il a des systèmes électroniques avancés, qui font des sous-marins grecs dominants dans la mer Égée. Les Turcs ont un total de 12 sous-marins, ancienne technologie, mais ils ont commandé, sans les recevoir encore, six types 214 à l'Allemagne. Le grec Sikorski, mais aussi la (plus ancienne) coopération navale AB-212, n'ont pas seulement des systèmes de sonar et de détection de sous-marins, ils ont aussi des torpilles, ce que le commandant turc du sous-marin savait, qui ce mercredi s'est échappé dès qu'ils pourrait des eaux territoriales grecques. https://greekcitytimes.com/2020/08/20/turkish-submarine-had-difficult-night-surrounded-by-greek-helicopter/ C'est un poil "gloriole", mais les faits sont, semble-t-il, là ... Modifié le 20 août 2020 par jojo (lo savoyârd) 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 20 août 2020 Share Posté(e) le 20 août 2020 Citation Méditerranée orientale : Paris et Berlin ont le "même objectif" de souveraineté et de stabilité ... Mais pas les mêmes méthodes ... Le PR dit que nous sommes "complémentaires" ... https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/mediterranee-orientale-paris-et-berlin-ont-le-meme-objectif-de-souverainete-et-de-stabilite-6943632 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 20 août 2020 Share Posté(e) le 20 août 2020 il y a 16 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : ... Mais pas les mêmes méthodes ... Le PR dit que nous sommes "complémentaires" ... https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/mediterranee-orientale-paris-et-berlin-ont-le-meme-objectif-de-souverainete-et-de-stabilite-6943632 Aussi complémentaire qu'un dealer de drogue qui fournit un délinquant camé braquant des supérettes pour acheter sa dope et un flic qui passe les menottes au dit camé... Vu comme ça c'est vrai que ça complémente bien. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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