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Mouais, ils cherchent seulement un prétexte pour se foutre sur la gueule et massacrer des opposants dans leur propre pays. Ce qu'il faudrait c'est un bel embargo autour de cette zone, quand ils n'auront plus de bastos, plus de bouffe plus de médocs, ils seront alors plus ouverts au dialogue et ma foi s'ils veulent mourir et bien tant pis pour eux. On en est aux guerres tribales précoloniales avec comme seule différence le matos employé, on est passé de la sagaie et la machette à l'AK et au RPG, la tribu "islamiste" étant plus grade et plus "organisée" que les autres.

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Parce qu'on a vu ce que cela donnait, tous les partis font "front commun" en disant aux gars de l'ONU, laissez nous nous étriper en paix sinon c'est vous qu'on va massacrer, les américains l'on compris et ont plié bagages. Ce n'est donc pas qu'il n'y a pas la possibilité, mais il n'y a pas la volonté, pour la plupart des dirigeants des pays du G8, ces pays là ne sont peuplés que de barbares, sans ressources ni intérêt quelconque valant la peine qu'on s'y déplace et je serai presque de leur avis sur ce coup. tant qu'ils n'en auront pas marre de jouer aux cons, je serai pour une isolation complète de la zone.

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le somalie est un pays independant , le peuple soutien les tribunaux islamique pourquoi une force internationale coloniale?

pourquoi coloniale ?

Le pays est indépendant.

Tout le peuple soutient les tribunaux islamiques ? Je ne pense pas que tous le monde apprécie la charia.

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si un pays est indépendant, il n'est plus colonisé. les chefs de guerre, ont perdu c'est vrai. Mais ça n'empêche qu'il reste des personnes qui n'apprécient pas ces tribunaux islamiques. Evidemment, ils n'ont pas leur mot à dire sous peine d'exactions.

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comme en france tu as des gens qui n apprecient pas le pouvoir en place , en somalie c est tres tres mineure

Exact, mais en France, on ne commet point d'exactions sur ta personne ou on ne te mets pas en prison, si tu exprimes publiquement ton opinion contre le régime politique en place.

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Pour avoir vu ce que font les tribunaux islamiques dans des pays voisins, je comprends ce qui s'y opposent et qui ont le bon sens malgré tout de la boucler pour sauver leur peau :rolleyes: On ne te met pas en prison si tu n'es pas d'accord avec le régime en place, on te massacre toi et ta famille :?

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ace à la progression inexorable des forces des Tribunaux islamiques en Somalie, l'Ethiopie a décidé d'agir. Une colonne éthiopienne est arrivée, jeudi 20 juillet, à Baidoa, dans le centre du pays, ultime bastion d'Abdullahi Yusuf, le président du gouvernement fédéral de transition (TFG), allié somalien d'Addis-Abeba.

Le chef du TFG, avec ses 1 500 hommes, son Parlement sans fonction et ses ministres sans pouvoir, réfugié dans un gros bourg dont il contrôle à peine les abords, avait bien besoin de l'appui de son puissant allié et voisin éthiopien pour résister à la poussée des forces des Tribunaux islamiques, qui étendent progressivement leur emprise sur l'ensemble du sud de la Somalie après avoir pris le contrôle de Mogadiscio, début juin.

Mercredi, le cheikh Mokhtar Robow, secrétaire adjoint chargé de la défense au sein du Conseil suprême islamique de Somalie (ICU), l'organisation qui rassemble les forces des Tribunaux islamiques, avait poussé avec ses propres troupes jusque Bur Hakaba, à 40 km de Baidoa, déclarant alors : "Rien ne nous empêchera d'aller jusqu'à Baidoa." Test, forfanterie ou aveuglement, dans tous les cas, la tension est aussitôt montée en flèche, avec l'entrée en Somalie d'une colonne éthiopienne volant à la rescousse d'Abdullahi Yusuf, retranché à Baidoa.

"Nous avons la responsabilité de défendre la frontière et le gouvernement somalien. Nous allons les réduire en bouillie", a déclaré à Addis-Abeba le ministre de l'information éthiopien, Berhan Hailu. Le département d'Etat américain, de son côté, s'est dit "gravement concerné" par cette escalade.

Grande est la peur de voir les forces de l'ICU entrer dans un conflit ouvert avec l'Ethiopie qui risquerait non seulement de mettre la Somalie à feu et à sang, mais aussi d'entraîner une déstabilisation de toute la région, en vertu d'alliances croisées. L'Erythrée, ennemi de l'Ethiopie, a, par exemple, tissé des liens discrets avec certains responsables des Tribunaux et leur livre des armes.

La réaction de l'Ethiopie a été d'autant plus rapide qu'Addis-Abeba a massé, depuis plus d'un mois, d'importants renforts le long de sa frontière avec la Somalie, appuyés par des hélicoptères d'attaque. Les troupes éthiopiennes s'étaient déjà livrées à des incursions en territoire somalien au cours des dernières semaines. Surtout, elles y sont intervenues à plusieurs reprises dans le passé, détruisant en 1993 et 1996 les camps d'entraînement du groupe islamiste Al-Ittihad Al-Islami, dont le chef militaire était cheikh Hassan Dahir Aweys, actuel chef de l'ICU.

POURPARLERS À KHARTOUM

Vendredi matin, néanmoins, le déploiement éthiopien ne pouvait encore être considéré comme une force en train d'envahir la Somalie. Sur les quelque cent vingt véhicules, transports de troupes, d'armes et de munitions tractant des pièces d'artillerie lourde entrés dans le pays la veille, une trentaine seulement est arrivée à Baidoa, tandis que le plus gros se dispersait dans des campements en brousse.

A Baidoa, les forces éthiopiennes se sont installées dans une caserne désaffectée du camp de Daynune, aux abords de la "capitale" du TFG. Ce faisant, relève une source informée de la région, l'Ethiopie envoie un "signal" aux Tribunaux pour les dissuader de tenter de s'emparer de Baidoa, ménageant ainsi une ultime possibilité aux deux camps somaliens qui doivent se retrouver, samedi, pour des pourparlers à Khartoum.

Jean-Philippe Rémy

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-797497,0.html?xtor=RSS-3210

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Somalie: le chef des islamistes appelle à la "guerre" contre l'Ethiopie

MOGADISCIO (AFP) - Le chef des islamistes somaliens, cheikh Hassan Dahir Aweys, a appelé vendredi les Somaliens à la "guerre sainte" contre l'Ethiopie voisine, qui soutient le gouvernement de transition, en accusant l'armée d'Addis Abeba d'avoir "envahi" la Somalie.

Dans une allocution diffusée par la radio de Mogadiscio Shabelle Radio, cheikh Aweys affirme que "le peuple somalien doit se battre contre l'Ethiopie. Ceci est une guerre sainte dans laquelle nous défendons notre pays", en guerre civile depuis 1991.

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"Les Ethiopiens ont envahi notre pays et nous devons les forcer à le quitter et cela sera une guerre sainte", a ajouté le chef du Conseil suprême islamique de Somalie (SICS), décrit comme terroriste par les Etats-Unis et qui réside dans sa région natale de Galgadud (centre).

Jeudi et vendredi, des habitants de Baïdoa (250 km au nord-ouest de Mogadiscio) ont fait état de l'arrivée de troupes éthiopiennes dans cette ville où siège le gouvernement de transition, soutenu par Addis Abeba et impuissant à établir son autorité dans le pays depuis sa création en 2004. Les gouvernements éthiopien et somalien ont démenti.

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Plus tôt vendredi, cheikh Charif Cheikh Ahmed, président du conseil exécutif du SICS - organe rassemblant les dirigeants des tribunaux islamiques - avait demandé "à l'Ethiopie de retirer sans délai ses troupes et d'arrêter de s'ingérer dans les affaires somaliennes".

"Nous demandons instamment à l'Ethiopie d'être juste un bon voisin", avait ajouté le dirigeant islamiste, affirmant que "le peuple somalien est prêt à se défendre contre les actes d'agression de l'Ethiopie".

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Le gouvernement de transition avait accusé mercredi les islamistes de préparer une offensive contre Baïdoa, après une incursion de miliciens dans une localité située à une quarantaine de km de la ville.

Les islamistes, qui se sont repliés de cette localité, ont nié toute intention belliqueuse et ont accusé à leur tour le gouvernement de vouloir obtenir une intervention militaire éthiopienne en dans le pays.

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Fidèle alliée du président somalien Abdullahi Yusuf Ahmed, l'Ethiopie - qui a déjà ouvertement fait part de son inquiétude sur la progression des islamistes en Somalie - a prévenu qu'elle soutiendrait militairement le gouvernement somalien en cas d'attaque contre Baïdoa.

Le soutien d'Addis Abeba au gouvernement de transition s'explique notamment par la crainte du régime éthiopien de voir les islamistes s'implanter en Ethiopie, pays à majorité chrétienne qui abrite une importante minorité somalie.

"Nous observons chaque mouvement des milices islamistes et nous sommes prêts à défendre notre indépendance s'ils essaient de franchir une ligne rouge qu'ils ne devraient pas" franchir, avait commenté jeudi sous couvert d'anonymat un haut responsable du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Les islamistes, qui veulent instaurer la loi coranique (charia) en Somalie, et le gouvernement de transition ont signé le 22 juin à Khartoum un accord de cessation des hostilités et de reconnaissance mutuelle.

Mais depuis, les tensions restent vives entre les islamistes et le gouvernement et de nouveaux pourparlers, initialement prévus le 15 juillet, ont été reportés sine die.

Les milices des tribunaux islamiques ont pris le contrôle de Mogadiscio et d'une partie du pays en juin après avoir défait une alliance de chefs de guerre soutenue par les Etats-Unis dans le cadre des opérations antiterroristes.

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  • 2 years later...
Invité barbaros pacha

Somalie: les insurgés islamistes contrôlent Kismayo, la principale ville du Sud



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Les insurgés islamistes ont pris vendredi le contrôle de Kismayo, la principale ville du sud de la Somalie, après avoir défait des milices locales au terme de trois jours de violents combats qui ont fait au moins 34 morts, a-t-on appris auprès de témoins.

"Toutes les milices ont été chassées et la ville est désormais sous contrôle des islamistes", a déclaré à l'AFP par téléphone Farah Abdi, un habitant du port de Kismayo (environ 500 km au sud de Mogadiscio).

"La plupart des milices locales ont été repoussées en dehors de la ville. Nous pouvons encore entendre des coups de feu dans la partie ouest de la ville, et à présent nous voyons de nombreux islamistes entrer dans la ville", a rapporté un autre habitant Adan Gedi.

"Ils appellent les gens au calme", a précisé M. Abdi.

"La ville est entièrement contrôlée par les islamistes", a affirmé un homme d'affaires de Kismayo, Mohammed Abdi.

Ces combats qui avaient débuté mercredi ont fait au moins 34 morts et plusieurs dizaines de blessés, y compris des civils.

"Nous avons enterré environ 12 personnes ce (vendredi) matin et plusieurs d'entre elles étaient des civils", a déclaré à l'AFP Mohammed Omar, un pharmacien de ville.

Un précédent bilan établi jeudi soir par l'AFP faisait état de 22 morts.

>>> http://www.france24.com/fr/20080822-somalie-insurges-islamistes-controlent-kismayo-principale-ville-sud Modifié par g4lly
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Invité barbaros pacha

Somalie: les insurgés prennent Kismayo, nouvelle démonstration de force


MOGADISCIO (AFP) — Des insurgés islamistes ont pris vendredi le contrôle de Kismayo, la plus grande ville du sud de la Somalie, au terme de combats qui ont fait au moins 41 morts, une nouvelle démonstration de force pour ces combattants qui ont rejeté le cessez-le-feu signé à Djibouti en juin.

Les "shebabs", combattants islamistes extrémistes, sont parvenus à chasser hors de la ville les milices locales qui la contrôlaient et à s'emparer du principal port du sud du pays, à 500 km au sud de Mogadiscio.

Après plusieurs jours de vive tension entre les deux camps, les insurgés avaient engagé les combats mercredi. Au moins 41 personnes, combattants et civils confondus, ont été tuées dans ces violents affrontements, et plus d'une centaine blessées.

Une source médicale à l'hôpital de Kismayo s'exprimant sous couvert d'anonymat a déclaré vendredi soir à l'AFP que l'hôpital avait reçu 135 blessés depuis le début des combats et que 7 étaient décédés des suites de leurs blessures à l'hôpital, portant à 41 le nombre de morts.

Interrogé vendredi soir par l'AFP, le porte-parole des "shebabs", cheikh Muktar Robow, a indiqué que son mouvement "avait repoussé les milices locales qui tentaient de stopper la lumière de la religion islamique".

"Nous prévoyons d'appliquer la charia (loi islamique) dans le pays et toute force qui tentera de nous stopper le regrettera", a-t-il menacé.

Plusieurs habitants de Kismayo ont confirmé à l'AFP la prise du port par les islamistes.

Un commandant islamiste, cheikh Ibrahim Shukri, a affirmé à l'AFP que "de nombreux combattants (des milices locales) s'étaient rendus" ou "avaient fui" Kismayo. "Nous appelons les habitants à rester calme", a-t-il ajouté.

Selon des habitants interrogés par l'AFP, le calme semblait être revenu vendredi soir dans le port: "tout est relativement calme, les combattants islamistes patrouillent dans la ville", a expliqué à l'AFP un résident, Mohamed Ali.

Kismayo était jusque vendredi contrôlé par des milices locales dirigées par l'homme fort de la ville, le colonel Aden Bare Shire, par ailleurs membre du Parlement.

Les forces du gouvernement de transition somalien, de son allié éthiopien ou même de la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) y sont complètement absentes.

Les troupes éthiopiennes sont intervenues fin 2006 en Somalie à la demande du gouvernement de transition et ont défait les islamistes qui contrôlaient depuis six mois la majeure partie du sud et du centre de la Somalie, dont la capitale Mogadiscio.

Les Ethiopiens s'étaient retirés de Kismayo en mars 2007 et avaient "remis" le port aux autorités somaliennes.

En dépit de l'absence de l'armée éthiopienne à Kismayo, la prise de cette ville constitue un nouveau coup d'éclat des insurgés, fidèles à leur rejet catégorique des pourparlers de Djibouti qui ont conduit à la conclusion le 9 juin d'un accord de cessez-le-feu entre une partie de l'opposition somalienne emmenée par les islamistes et le gouvernement somalien.

Fin juillet, cheikh Muktar Robow avait qualifié de "nulle et non avenue" cette trêve, jurant de poursuivre le combat pour imposer la charia en Somalie, y compris après le départ des troupes éthiopiennes du pays.

Vendredi soir, l'Ethiopie a annoncé avoir tué 36 insurgés cette semaine lors d'opérations militaires en Somalie.

"36 extrémistes ont été tués cette semaine lors d'opérations conjointes menées par l'armée éthiopienne et les troupes du gouvernement de transition. Parmi les morts figure Moalim Abdi, un haut responsable des +shebabs+", a rapporté vendredi la télévision d'Etat éthiopienne, citant un haut responsable de l'armée d'Addis Abeba.

Le responsable éthiopien ne s'est en revanche pas exprimé sur la situation à Kismayo.
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Cà fait un bail qu'on le sait Barbaros

Depuis les évènements de 93 en fait

Et c'est pour çà que bcp (dont moi) rigolent quand on leur parle de camps d'entraînement en A-STAN, faudrait être con de risquer de se prendre des jdam sur la tete tous les 4 matins alors qu'en Somalie c'est tranquille

Le point fort des islamistes (les taliban le font de plus en plus et le Hamas également) c'est qu'ils apportent des soutiens matériels et financiers aux populations notamment déplacées ou dans les camps et fidélisent leur clientèle...

Ils se substituent aux états défaillants c'est classique mais çà marche bien

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Invité barbaros pacha

Cà fait un bail qu'on le sait Barbaros

Depuis les évènements de 93 en fait

Et c'est pour çà que bcp (dont moi) rigolent quand on leur parle de camps d'entraînement en A-STAN, faudrait être con de risquer de se prendre des jdam sur la tete tous les 4 matins alors qu'en Somalie c'est tranquille

Le point fort des islamistes (les taliban le font de plus en plus et le Hamas également) c'est qu'ils apportent des soutiens matériels et financiers aux populations notamment déplacées ou dans les camps et fidélisent leur clientèle...

Ils se substituent aux états défaillants c'est classique mais çà marche bien

Mais en 93, ce n'etaient pas des mouvements Islamistes...

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Je ne pense pas que l'armée Ethiopienne ou que les forces armées Somaliennes soutenant le régime actuel soient bien adaptée (j'entends par là matériel, etc...) pour lutter seuls contre ce "fléau".

J'avais aussi entendu dire que la population Somalienne était en majorité hostiles aux Ethiopiens.

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Mouais ca fait un bail que c'est le souk là-bas, qui s'en soucient finalement, si ils veuent la tranquilité ils n'ont qu'à ne pas fricoter avec al quaeda, sinon les éthiopiens mandatés par les US reviendront mettre un coup de balai et retour à la case départ...

Ouais un petit coup de AC-130 et on reviendra à la situation "normale".

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Invité barbaros pacha

Une victoire des tribunaux Islamiques?

Les insurgés somaliens se rejouissent du possible retrait des forces éthiopiennes

MOGADISCIO, 29 août (Xinhua) -- Les insurgés somaliens se sont réjouis de l'insinuation faite par l'Ethiopie de retirer ses troupes de la Somalie même avant que l'actuel gouvernement intérimaire somalien ne se stabilise et ne devienne opérationnel, a déclaré le porte-parole du groupe vendredi.  

"Nous nous réjouissons de l'aveu du Premier ministre éthiopien qu'il ne peut pas diriger la Somalie et nous continuerons à combattre ses troupes jusqu'au départ du dernier soldat de la frontière somalienne," a souligné Abdurahim Isse Adow, porte-parole de l'Union des tribunaux islamiques à Xinhua au téléphone.  

Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a suggéré jeudi dans une interview accordée au Financial Times que les forces éthiopiennes allaient se retirer de la Somalie, indiquant que l'engagement militaire éthiopien dans le conflit qui déchire le pays de la Corne de l'Afrique "n'était pas sans limite".  

L'Ethiopie envoie ses troupes en Somalie à la fin de l'année 2006 pour évincer l'Union des tribunaux islamiques qu'elle jugeait être une menace pour sa sécurité nationale et aider le gouvernement de transition somalien à s'établir dans la capitale.  

Les troupes éthiopiennes qui soutiennent la Somalie ont réussi à renverser le mouvement islamiste en quelques semaines mais des insurrections meurtièeres s'en sont suivies pendant des mois et continuent quotidiennement.

>>> http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-08/30/content_707409.htm

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  • 3 weeks later...
Invité barbaros pacha

Somalie : percée militaire des tribunaux islamiques



Les troupes islamistes d’Al Shabab ont annoncé, le 23 août dernier, avoir réussi, après trois jours de combats à l’arme lourde, à reprendre le contrôle de la ville portuaire de Kismayo, la troisième plus grande ville de Somalie au sud du pays, où elles avaient été contraintes à se replier à la fin de 2006. Les Nations Unies appellent déjà à la protection des civils sur ce territoire éclaté et «gouverné» depuis des dizaines d’années par des chefs de guerre soutenus par l’Éthiopie ou par l’Érythrée, par Al-Qaïda ou par les États-Unis.

Depuis 1991, la Somalie n’a pas connu de gouvernement national effectif. Après dix-huit ans de conflit armé incessant, ce qui était initialement une lutte politique s’est égrené en séparatismes divers (sécession du Nord, le Somaliland et du Nord-Est, le Puntland) pour finir en une lutte de tribus, n’ayant pour objectif que le maintien de pouvoirs locaux.

La piraterie somalienne, qui fait des côtes de ce pays les plus dangereuses du monde à la navigation, n’est au final qu’une excroissance maritime de l’anarchie dans laquelle vit ce qui fut le pays de la myrrhe et de l’encens. Régie aujourd’hui par des seigneurs de guerre, soumise aux incursions de l’Éthiopie et lieu stratégique de la lutte d’Al-Qaïda –puisque située à l’embouchure du canal de Suez, artère fémorale du transport d’hydrocarbures vers l’Europe et de l’économie de tout le bassin méditerranéen – la Somalie espère le déploiement incertain d’une force internationale.

Accord de paix ou monnaie de singe
Quand les Nations Unies se félicitaient de la trêve signée le 9 juin à Djibouti entre le gouvernement fédéral de Transition somalien et l'Alliance pour la re-libération de la Somalie (ARS), puis de «l’accord de paix» du 19 août, elles avaient oublié la force de frappe de l’Union des Tribunaux islamiques qui veut rétablir le sultanat somalien historique de l’époque précoloniale.

La paix de papier n’aura pas duré plus que le temps d’une séance photo : les familles ramassaient leurs morts ce 24 août à Kismayo, alors que les avions de l’armée gouvernementale continuaient à survoler la ville, faisant planer la menace de frappes lourdes. Plus de 90 morts et 200 blessés sont déjà à déplorer, selon un premier bilan encore provisoire, et le groupe islamique Al-Shabab est aux commandes de la ville.

L’accord de Djibouti prévoit la cessation des hostilités pour une période de trois mois et la possibilité d'un retrait éthiopien d'ici octobre, dont la présence des troupes est violemment contestée par l’ARS. Il est destiné, selon le communiqué onusien, «à mettre fin à près de deux décennies de violences».

Le 19 août, soit la veille de l’offensive sur Kismayo, la trêve est devenue un réel accord de paix, après trois jours de consultations en présence de représentants de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Ligue des États arabes. «Dans le cadre de la médiation d'Ahmedou Ould Abdallah, le représentant spécial du secrétaire général pour la Somalie, les parties ont convenu de cesser toute confrontation armée, de cesser les provocations verbales et de créer un mécanisme de suivi de l'accord», annonçaient les Nations Unies.

Mais l'ARS, présidée par le chef islamiste Cheikh Sharif Ahmed, constituée en septembre 2007 à Asmara en Érythrée pour lutter contre la présence éthiopienne en Somalie, n’est qu’un des protagonistes du conflit. Comme les combats récents le montrent, il n’est pas le plus dangereux.

Bons souvenirs de 2006
Dans tous les processus de paix, il y a certains groupes et individus qui rejettent ces accords. Une mise en œuvre efficace de l'accord devrait inciter plus de Somaliens à s'y joindre et leur donner une chance de contribuer à la renaissance de leur pays», indiquait déjà un prémonitoire Ould-Abdallah au mois juin.

Les forces de l’Union des Tribunaux islamiques attaquent sans répit – essentiellement par des attentats – la capitale Mogadiscio, dont elles avaient pris le contrôle une première fois en juin 2006, malgré la résistance d’une alliance de chefs de guerre et du «gouvernement» somalien, soutenu par les États-Unis.

Les six mois qui ont suivi ont vu un rétablissement de la charia – la loi islamique – jusqu’à ce que les forces éthiopiennes, coupant l’herbe sous le pied à la médiation tentée par l’Union européenne, ne chassent en quelques jours du pouvoir l’Union des Tribunaux islamiques, dont les militants se sont alors repliés autour de la ville de Kismayo, au sud du pays. Le retrait éthiopien, amorcé à la fin de janvier 2007, a été interrompu par la reprise des combats dans Mogadiscio.

L’Union des Tribunaux islamiques et de nouveaux groupes islamiques ont aujourd’hui la mainmise sur de larges portions du territoire somalien. La situation humanitaire s'est détériorée constamment ces dix-huit derniers mois et elle atteint désormais un niveau sans précédent, prévenait déjà le 7 août le responsable des affaires humanitaires des Nations Unies, John Holmes, cité par l’agence onusienne. «Vingt et une personnes participant à des efforts humanitaires ont été tuées en Somalie depuis le mois de janvier», souligne-t-il, déplorant les attaques croissantes contre la population civile. «Toutes les parties à ce conflit ont l'obligation, en vertu du droit international, de protéger les civils et de s'abstenir de mener des attaques sans discrimination.»

Début août, 20 femmes occupées à nettoyer les rues de la capitale Mogadiscio sont mortes et 40 autres personnes blessées dans l'explosion d'une bombe dans la rue. Le lendemain, dix civils au moins sont morts lorsqu'un obus de mortier est tombé sur une maison.

Plus de 3 millions de Somaliens sur les 10 millions de la population totale vivent aujourd’hui en exil, et plus de 800 000 ont été déplacés par les combats.

Les options pour ramener la paix dans le pays consistent aujourd’hui soit à «remodeler» la force de l'Union africaine actuellement sur le terrain – qui comme au Darfour est composée de troupes peu professionnelles, insuffisantes en effectif et en équipement – soit à établir une force internationale de stabilisation. Mais le Conseil de sécurité, s’il a renouvelé l’autorisation accordée à l’Union africaine (UA) de maintenir sa mission (l’AMISOM) en Somalie pendant une nouvelle période de six mois, traîne des pieds sur la question de l’envoi d’une force internationale.

Le Conseil de sécurité a répondu à la demande d’une force internationale de stabilisation, dont les éléments seraient fournis par des pays amis, à l’exclusion des États voisins (donc sans l’Éthiopie et l’Érythrée) et qu’elle serait possible… une fois que la situation serait déjà stable.

Pour le Conseil, il faut d’abord que «le processus politique ait avancé et que la situation sur le terrain se soit améliorée sur le plan de la sécurité».

L’ONU ne souhaite évidemment pas reproduire la douloureuse expérience de la mission de maintien de la paix qui avait fait suite à l’intervention américaine ratée, Restore Hope, de 1993. Rejetés par la population, les casques bleus avaient dû se retirer en 1995 sur un constat d’échec complet.
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Invité barbaros pacha

L'intensification des affrontements à Mogadiscio

 

Image IPB


Les intenses affrontements entre les paramilitaires ‎somaliens et les forces éthiopiennes se poursuivent au ‎nord de Mogadiscio. D'après la chaîne anglophone ‎satellitaire iranienne Press TV, ces affrontements étaient ‎très violents dans plusieurs fronts au nord de Mogadiscio ‎et 10 militaires éthiopiens et 6 paramilitaires ont été tués. ‎Selon ce rapport les forces de Tribunaux Islamiques, le ‎groupe Al-Shabab ou les Jeunes, et la nouvelle ‎organisation Al-Jihad Al-Islamiah, (le Jihad Islamique), ‎participent à ces affrontements contre les forces ‎éthiopiennes. Selon les témoins oculaires les deux parties ‎utilisent des armes semi-lourdes comme bazooka et ‎mortiers. Selon les rapports officieux la base éthiopienne ‎Ifkahalan a été prise par les groupes islamiques, rapport ‎qui n'est pas confirmé par les sources officielles. Lors de ‎ces affrontements les plus violents depuis le début du ‎mois béni de Ramadan, quatre civils ont été tués.‎
IRIB
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