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BCP c'est mon héros lol les soirées de fou rire mémorable qu'il me fait passer c'est énorme :lol:!

Après avoir lu nombre de ces posts, j'ai comme une impression de racisme  =( qui ce dégage de lui et de frustration immense envers l'occident ^^!

Pour revenir au sujet, personnellement je pense qu'il faut laisser la Somalie aux islamistes, au contact des pays alentours ou en faisant des échanges commerciaux le régime va s'adoucir au fur et à mesure. Mais bon le problème c'est que pour avoir un pays "normal" cela va prendre du temps.

Mais bon je reste pessimiste pour la Somalie ainsi que pour toute l'Afrique noire surtout on voit que là haut la paix ne tient en général qu'à un fil.

Je trouve ça très triste, regrettable et frustrant de voir encore tout ça de nos jours....

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S'adoucir? Comme le régime taliban en Afghanistan? Ces gens là sont réfractaires à tout ce qui n'est pas comme eux, à toute idée car il est une chose qu'ils détestent plus que tout c'est le fait de réfléchir, de penser, c'est pour cela qu'ils empêchent les gens d'aller à l'école par exemple car dans l'ignorance ils trouvent le terreau pour leur idéologie.

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Tant qu'on s'attaque pas à la racine, on ne peut vaincre l'islamisme radical. Les tribunaux islamiques étaient quasi à l'agonis à l'arrivée des troupes éthiopienne mais  l'argent Saoudien leur a donner un bon souffles. Tant qu'on ne coupe pas le robinet des petro-dollars saoudiens qui est directement connecté à presque tous les groupes terroristes islamistes, on ne prendra que des demi-mesure à court terme.

La question est comment empêcher que l'argent saoudien arrive aux mains de ces groupes, je vous laisse cogiter entre vous, j'en ai aucune idée  :lol:

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De manière radicale on pourrait dégager tous les seoud du pays, les faire moisir dans des prisons et les faire pendre pour terrorisme association avec une entreprise terroriste, etc. Je ne pense pas que la justice saoudienne soit tendre avec ceux qu'elle considère comme terro. Evidemment c'est complètement irréaliste pour la simple et unique raison que l'OPEP réagira. donc à moins d'avoir les moyens de faire comprendre à ces pays qu'il ne vaut mieux pas trop jouer aux plus fins, il faut composer avec les Seoud. Cela dit, vu les groupes action des divers services de renseignement occidentaux, il ne doit pas être très compliqué de mettre en orbite basse quelques dirigeants. après deux ou trois exemples je ne pense pas qu'ils continueraient.

Maintenant il faudrait accorder les violons OTAN et là c'est encore plus compliqué parce que pour la Somalie, y a pas grand monde qui est prêt à bouger.

Evidemment le mieux serait de lancer une opération pour écraser les shebab et faire suivre le tout d'un apport massif de capitaux et de moyens pour rebâtir le pays mais qui va investir dans ce coin où la seule chose que l'on ramasse en se baissant ce sont des étuis et des cailloux?

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Irréaliste, le mal remonte au années 40, quand les USA ont passé un pacte avec la famille Al-Saoud, pétrole contre protection, et même immunité totale.

Maintenant les saoudiens ont corrompu tout l'establishment américain avec leurs pétrodollars, même ce crétin de W trouvera à se reconvertir chez eux.

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J'ai une solution pour empêcher que l'argent arrive ^^, mais c'est pas faisable quelques ASMP/A sur les EAU, Oman, l'Arabie Saoudite et le problème est réglé^^.

Mais rien n'est aussi simple qui aurait les ....... de faire ça pour régler le problème une bonne fois pour toute !

Les talibans on les a laissé dans leurs coins, on s'en foutait royalement d'eux, on ne faisait pas d'échanges commerciaux ni rien en ayant pas de contacte avec autres choses qu'eux même ils ne pouvaient pas évoluer.

On évolue au contacte de personne différente en étant au contacte d'autre culture, si on te laisse comme un paria dans ton coin aucune évolution est possible.

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Invité barbaros pacha

Bon, apparemment en noir ça passe inaperçu. ON RETOURNE AU SUJET!

si vous voulez continuer, les mp sont faits pour ça.

Et BPC ne me parle pas de justice en associant le mot avec les shebab ok, sinon le prochain coup c'est la mise en orbite géostationnaire au dessus de l'Afghanistan

Attend, attend, j'ai jamais associer le mot "justice" et "shebab", j'ai seulement dit que les Shebab rameneront une stabilité et la paix en Somalie...ok?

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Invité barbaros pacha

Quand j'avais regarder le débat Tariq ramadan et de Villiers, Ramadan avait dit quelque chose de vrai, même si je l'aime pas cet homme, il avait dit:

"Vous ne dirait jamais, vous aujourd'hui au roi d'Arabie saoudite que ce qu'entrain de passé dans son pays est absolument inadmissible, comme vous l'avez dit "barbare", vous savez pourquoi, ils ont l'argent qui vous fera taire, vous et toute la classe politique Française....."

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Moi je veux la guerre entre islamistes et pirates somaliens. =D

Tu dois aprecier les films du genre alien contre predator ou jason contre fredy  :p .

Mais ça reste peu probable dans la mesure ou les pirate sont plus assimilable a plein de petits gangs qui agissent de manière crapuleuse alors que les autre sont plus sur un ligne idéologique et plus unit, mais les shabab pourrait sur un coup de tète(si ce n'est déjà fait?) décréter la piraterie hors la loi et les attaquer en effet.

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Invité barbaros pacha

Tu dois aprecier les films du genre alien contre predator ou jason contre fredy :p .

Mais ça reste peu probable dans la mesure ou les pirate sont plus assimilable a plein de petits gangs qui agissent de manière crapuleuse alors que les autre sont plus sur un ligne idéologique et plus unit, mais les shabab pourrait sur un coup de tète(si ce n'est déjà fait?) décréter la piraterie hors la loi et les attaquer en effet.

Ils feront pas sans avoir écraser la tête du serpent (gouvernement centrale), ils attaquerons pas les pirates sans avoir pris le contrôle de Mogadiscio....

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Pour l'instant les islamistes soutiennent les pirates :

- parce que les pirates ridiculisent le gouvernement officiel incapable de lutter contre eux

- parce que les pirates contrôlent les ports et empêchent l'arrivée de l'aide étrangère, montant la population contre le gouvernement incapable

- parce que les islamistes les taxent pour financer leurs achats d'armes

- parce que le reste du monde s'inquiète des pirates en mer et ainsi les islamistes ont le champ libre pour se rapprocher de Mogadiscio sur terre

en revanche, une fois revenu au pouvoir, ils les combattront :

- pour asseoir leur pouvoir en montrant qu'ils contrôlent le pays

- pour prendre le contrôle des ports et permettre les échanges par mer en toute sécurité avec leurs amis saoudiens

- pour éviter que les amées étrangères aient une raison d'intervenir sur le territoire somalien

On peut faire la même analyse pour les trafiquants de drogue en afghanistan : Une fois revenu au pouvoir, les talibans ne supporteront pas d'avoir des "indépendants" menant leurs affaires criminels parallèlement au gouvernement et pouvant leur attirer les foudres de l'occident. En attendant, les trafiquants financent les talibans pour être tranquille, pourrissent le gouvernement Karzaï par la corruption et distrait l'attention des troupes étrangères qui cherchent à éradiquer les trafics.

Les crapules savent toujours s'associer.. jusqu'à que l'un soit assez fort pour écraser l'autre.     

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Invité barbaros pacha

Pour l'instant les islamistes soutiennent les pirates :

- parce que les pirates ridiculisent le gouvernement officiel incapable de lutter contre eux

- parce que les pirates contrôlent les ports et empêchent l'arrivée de l'aide étrangère, montant la population contre le gouvernement incapable

- parce que les islamistes les taxent pour financer leurs achats d'armes

- parce que le reste du monde s'inquiète des pirates en mer et ainsi les islamistes ont le champ libre pour se rapprocher de Mogadiscio sur terre

en revanche, une fois revenu au pouvoir, ils les combattront :

- pour asseoir leur pouvoir en montrant qu'ils contrôlent le pays

- pour prendre le contrôle des ports et permettre les échanges par mer en toute sécurité avec leurs amis saoudiens

- pour éviter que les amées étrangères aient une raison d'intervenir sur le territoire somalien

On peut faire la même analyse pour les trafiquants de drogue en afghanistan : Une fois revenu au pouvoir, les talibans ne supporteront pas d'avoir des "indépendants" menant leurs affaires criminels parallèlement au gouvernement et pouvant leur attirer les foudres de l'occident. En attendant, les trafiquants financent les talibans pour être tranquille, pourrissent le gouvernement Karzaï par la corruption et distrait l'attention des troupes étrangères qui cherchent à éradiquer les trafics.

Les crapules savent toujours s'associer.. jusqu'à que l'un soit assez fort pour écraser l'autre.     

L'ennemi de mon ennemi est mon ami....

Concept aussi vieille que la terre...

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Invité barbaros pacha

L'Ethiopie vient de lâcher, sa pourrait aidez les Islamistes du Shebab a reprendre Mogadiscio, les Ethiopens se retirent de la Somalie...

L'Éthiopie fatiguée de la Somalie...

L'Ethiopie a annoncé qu'elle retirerait complètement ses troupes de Somalie « d'ici la fin de l'année ». Ces forces, arrivées en Somalie avec le soutien des Occidentaux pour chasser les islamistes de la capitale de Modagiscio en 2006, ne pensaient pas rester « si longtemps » sur le terrain. En s'y retirant, elles laissent l'Union africaine et ses 3000 hommes dans une situation difficile face aux islamistes.

En Somalie, les rebelles contrôlent la majeure partie du Sud du pays ; chaque jour, ils lancent des attaques contre les forces gouvernementales et le contingent du maintien de la paix de l'Union Africaine. Les milliers de soldats éthiopiens continuent de leur livrer la guerre. Simplement, aujourd'hui, d'après Rachid Abdi, spécialiste de la Somalie à l'International Crisis Group, ils « sont à bout de patience ». Ils n'avaient pas prévu d'être en Somalie si longtemps et sont fatigués des querelles internes au sein du gouvernement intérimaire de Modagiscio. Ils considèrent en effet que ces dernières empêchent tout avancement du processus de paix. Toujours est-il que l'Union Africaine s'effraie de ce retrait. Certaines troupes de l'UA pourraient en effet ne pas vouloir rester en Somalie si les Éthiopiens se retirent.

>>> http://www.en3mots.com/article-l-ethiopie-fatiguee-de-la-somalie-24518.html

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[glow=red,2,300]L'impuissance d'un navire français face aux pirates somaliens[/glow]

Cinq minutes, dix tout au plus. La piraterie, dans le golfe d'Aden, est une course de vitesse. Vendredi 28 novembre, la frégate de surveillance française Nivôse a assisté, presque en direct et en toute impuissance, à l'assaut du pétrolier ravitailleur Biscaglia, battant pavillon libérien. Trois membres d'équipage, qui se sont jetés à l'eau après s'être cachés à bord du navire attaqué, ont pu être récupérés par un hélicoptère Lynx allemand. Ils ont été ramenés sains et saufs sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement français Le Var, positionné non loin du corridor par lequel transitent chaque année 16 000 navires marchands. Ils ont ensuite été accueillis à bord du bâtiment Jean-de-Vienne.

"Les membres d'équipage du Biscaglia ont été mis en joue par les pirates, a témoigné le capitaine de frégate Jean-Marc Le Quilliec, commandant du Nivôse, après l'intervention. Notre hélicoptère, qui venait de se poser pour ravitailler, a redécollé dans la foulée, mais c'était trop tard pour dissuader les pirates. Je ressens un peu d'amertume, bien sûr, mais nous étions trop éloignés pour intervenir. On a pu sauver trois personnes."

Il est précisément 7 h 48 quand l'appel de détresse retentit sur la passerelle du Nivôse, situé à 110 milles nautiques (203 km) des côtes somaliennes et à 50 milles nautiques du Yémen. Depuis trois jours, la frégate française escorte dans le golfe d'Aden des navires qui en ont fait la demande auprès de l'état-major français. Le voyage aller, le long des côtes yéménites, s'est passé sans encombre. Aucune alerte notable ne s'est produite, mais une vigilance constante est respectée.

Vendredi matin, l'hélicoptère Panther du Nivôse se pose sur son aire d'atterrissage, après une mission de surveillance maritime. C'est alors que les signaux caractéristiques de l'appel de détresse international bouleversent la course tranquille de la frégate française. Le Biscaglia a repéré un skiff - un bateau rapide -, avec à son bord cinq hommes armés. Pour le Nivôse, pas question de changer de trajectoire. D'abord parce qu'il lui faudrait deux heures pour être sur place. Mais aussi parce que sa mission première est d'escorter le Senorita, à bord duquel une équipe de soldats français est positionnée, afin, justement, de prévenir tout acte de piraterie.

Le Panther redécolle aussitôt, mais le lieu de l'attaque se situe à 30 milles nautiques , soit 56 km à l'arrière du convoi de 17 navires marchands qui s'est formé autour du Nivôse. "On a encore l'espoir de dissuader les pirates de monter à bord", assure alors le commandant du Nivôse. "Vous décollez immédiatement !, lance-t-il au pilote de l'hélicoptère : Interdiction de tir." Le Panther est équipé d'une mitrailleuse. Mais il faut dix à quinze minutes pour rejoindre le Biscaglia. Les pirates ont-ils pris le temps de laisser défiler le convoi avant de prendre d'assaut le navire libérien ? Ce dernier est sans défense. Pas d'hommes armés à bord, comme l'imposent les forces françaises aux navires qu'ils accompagnent. Dès lors, il ne reste plus aux pirates qu'à jeter une échelle par dessus bord et à grimper sur le pont, armes à la main.

"Les pirates qu'on a vus en arrivant sur zone avaient des tenues militaires, avec des armes de type fusils, raconte le capitaine Frédéric Karakaya, le pilote du Panther. Deux pirates étaient à bord du skiff. Il y avait trois membres d'équipage, sur le rouf ; ils se cachaient, nous faisaient signe. On les a repérés, ils ont sauté à l'eau. On a fait comme si on ne les avait pas vus, pour ne pas alerter les pirates sur leur position. On leur a largué un marqueur colorant, puis on a donné leur position au Lynx allemand, qui les a hélitreuillés." Plus possible, en revanche, de mettre en échec les pirates. "Quand ils sont à bord, on ne peut plus rien faire, explique le capitaine de vaisseau Le Quilliec, d'autant, ajoute-t-il, que je dois me concentrer sur ma mission : escorter jusqu'au bout les navires qui nous accompagnent."

Selon le Bureau maritime international (BIM), une centaine de bateaux ont déjà été attaqués depuis le début de 2008 par des pirates somaliens. Leur assaut le plus spectaculaire a été celui du 15 novembre sur le Sirius Star, un superpétrolier saoudien avec 25 membres d'équipages. Les pirates demandent 25 millions de dollars pour la libération du bateau chargé de 300 000 tonnes de pétrole et de ses marins.

Outre la marine française, des militaires allemands vont prochainement être déployés à bord de cargos assurant le ravitaillement alimentaire de la Somalie pour les protéger contre toute attaque.

Gérard Davet

Source http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/11/28/l-impuissance-d-un-navire-francais-face-aux-pirates-somaliens_1124425_3212.html

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[glow=red,2,300]L'impuissance d'un navire français face aux pirates somaliens[/glow]

Cinq minutes, dix tout au plus. La piraterie, dans le golfe d'Aden, est une course de vitesse. Vendredi 28 novembre, la frégate de surveillance française Nivôse a assisté, presque en direct et en toute impuissance, à l'assaut du pétrolier ravitailleur Biscaglia, battant pavillon libérien. Trois membres d'équipage, qui se sont jetés à l'eau après s'être cachés à bord du navire attaqué, ont pu être récupérés par un hélicoptère Lynx allemand. Ils ont été ramenés sains et saufs sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement français Le Var, positionné non loin du corridor par lequel transitent chaque année 16 000 navires marchands. Ils ont ensuite été accueillis à bord du bâtiment Jean-de-Vienne.

"Les membres d'équipage du Biscaglia ont été mis en joue par les pirates, a témoigné le capitaine de frégate Jean-Marc Le Quilliec, commandant du Nivôse, après l'intervention. Notre hélicoptère, qui venait de se poser pour ravitailler, a redécollé dans la foulée, mais c'était trop tard pour dissuader les pirates. Je ressens un peu d'amertume, bien sûr, mais nous étions trop éloignés pour intervenir. On a pu sauver trois personnes."

Il est précisément 7 h 48 quand l'appel de détresse retentit sur la passerelle du Nivôse, situé à 110 milles nautiques (203 km) des côtes somaliennes et à 50 milles nautiques du Yémen. Depuis trois jours, la frégate française escorte dans le golfe d'Aden des navires qui en ont fait la demande auprès de l'état-major français. Le voyage aller, le long des côtes yéménites, s'est passé sans encombre. Aucune alerte notable ne s'est produite, mais une vigilance constante est respectée.

Vendredi matin, l'hélicoptère Panther du Nivôse se pose sur son aire d'atterrissage, après une mission de surveillance maritime. C'est alors que les signaux caractéristiques de l'appel de détresse international bouleversent la course tranquille de la frégate française. Le Biscaglia a repéré un skiff - un bateau rapide -, avec à son bord cinq hommes armés. Pour le Nivôse, pas question de changer de trajectoire. D'abord parce qu'il lui faudrait deux heures pour être sur place. Mais aussi parce que sa mission première est d'escorter le Senorita, à bord duquel une équipe de soldats français est positionnée, afin, justement, de prévenir tout acte de piraterie.

Le Panther redécolle aussitôt, mais le lieu de l'attaque se situe à 30 milles nautiques , soit 56 km à l'arrière du convoi de 17 navires marchands qui s'est formé autour du Nivôse. "On a encore l'espoir de dissuader les pirates de monter à bord", assure alors le commandant du Nivôse. "Vous décollez immédiatement !, lance-t-il au pilote de l'hélicoptère : Interdiction de tir." Le Panther est équipé d'une mitrailleuse. Mais il faut dix à quinze minutes pour rejoindre le Biscaglia. Les pirates ont-ils pris le temps de laisser défiler le convoi avant de prendre d'assaut le navire libérien ? Ce dernier est sans défense. Pas d'hommes armés à bord, comme l'imposent les forces françaises aux navires qu'ils accompagnent. Dès lors, il ne reste plus aux pirates qu'à jeter une échelle par dessus bord et à grimper sur le pont, armes à la main.

"Les pirates qu'on a vus en arrivant sur zone avaient des tenues militaires, avec des armes de type fusils, raconte le capitaine Frédéric Karakaya, le pilote du Panther. Deux pirates étaient à bord du skiff. Il y avait trois membres d'équipage, sur le rouf ; ils se cachaient, nous faisaient signe. On les a repérés, ils ont sauté à l'eau. On a fait comme si on ne les avait pas vus, pour ne pas alerter les pirates sur leur position. On leur a largué un marqueur colorant, puis on a donné leur position au Lynx allemand, qui les a hélitreuillés." Plus possible, en revanche, de mettre en échec les pirates. "Quand ils sont à bord, on ne peut plus rien faire, explique le capitaine de vaisseau Le Quilliec, d'autant, ajoute-t-il, que je dois me concentrer sur ma mission : escorter jusqu'au bout les navires qui nous accompagnent."

Selon le Bureau maritime international (BIM), une centaine de bateaux ont déjà été attaqués depuis le début de 2008 par des pirates somaliens. Leur assaut le plus spectaculaire a été celui du 15 novembre sur le Sirius Star, un superpétrolier saoudien avec 25 membres d'équipages. Les pirates demandent 25 millions de dollars pour la libération du bateau chargé de 300 000 tonnes de pétrole et de ses marins.

Outre la marine française, des militaires allemands vont prochainement être déployés à bord de cargos assurant le ravitaillement alimentaire de la Somalie pour les protéger contre toute attaque.

Gérard Davet

Source http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/11/28/l-impuissance-d-un-navire-francais-face-aux-pirates-somaliens_1124425_3212.html

Le Nivôse escortait déjà un autre navire, c'est déjà très bien qu'il ai pu envoyer un hélico sur la zone ou un autre navire, situé bien plus loin, était piraté. Ils sont pas magiques non plus les navires de guerre français ! C'est assez énervant d'entendre parler d'impuissance !

Dans le même genre d'idées,  on pourrait aussi blâmer les soldats français présents en Afghanistan de ne pas intervenir au Liban !

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Invité barbaros pacha

L'échec de l'Ethiopie en Somalie promet une victoire aux islamistes


Image IPB



Pour les islamistes somaliens, c'est une victoire par abandon. Après deux ans de présence militaire dans leur pays, les forces éthiopiennes vont quitter la Somalie. Par voie de courrier adressé, vendredi 28 novembre, aux Nations unies et à l'Union africaine (UA), l'Ethiopie a annoncé le retrait de son contingent du pays de la Corne "avant la fin de l'année".


Quel que soit le calcul dissimulé par cette annonce, elle marque la fin d'une époque, celle de la présence éthiopienne permanente en Somalie. Addis-Abeba a une longue histoire d'interventions ponctuelles chez son voisin depuis l'effondrement de l'Etat, en 1991, pour y combattre des groupes islamistes. Fin 2006, l'Ethiopie avait déployé un contingent dans le sud de la Somalie pour en chasser les forces des Tribunaux islamiques, qui en avaient pris le contrôle six mois plus tôt, et réinstaller au pouvoir leur allié, le "gouvernement fédéral de transition" (TFG) du président Abdullahi Yusuf Ahmed, bénéficiant de soutiens internationaux en dépit de ses faiblesses.

Les forces éthiopiennes, dont l'effectif a dépassé la dizaine de milliers d'hommes (et a pu atteindre 30 000 hommes au plus fort des opérations), équipées de chars et d'hélicoptères de combat, sont parvenues, en écrasant des quartiers sous leur artillerie, à empêcher les insurgés islamistes de prendre Mogadiscio en 2007. Les insurgés ont adopté ensuite une tactique de harcèlement, contre laquelle les forces éthiopiennes se sont révélées impuissantes. Depuis plusieurs mois, leurs effectifs et leurs ambitions avaient été revus à la baisse, tandis que leurs ennemis attaquaient de plus belle. Une large vague d'attaque, samedi et dimanche, a fait une cinquantaine de morts à Mogadiscio.

La guerre d'usure des insurgés islamistes, regroupés dans les groupes chabab ("jeunes" en arabe) ou dans l'Union des tribunaux islamiques (ICU), a eu raison de la détermination éthiopienne à maintenir ses troupes en Somalie. Des dispositifs explosifs télécommandés, sommaires à l'origine, se sont raffinés au point de permettre de viser avec précision les véhicules des convois éthiopiens. Les camions de transport de troupes - non blindés - ont payé un lourd tribut à Mogadiscio.

Addis-Abeba ne livre aucun bilan fiable de ses pertes, qui se sont comptées par centaines, au minimum. Le nombre des désertions n'est pas mieux connu, mais plusieurs sources attestent que des soldats éthiopiens fuient la Somalie à bord des bateaux clandestins qui font le passage entre le Puntland et le Yémen dans des conditions terribles.

Les groupes chabab, ces derniers mois, ont poursuivi cette lente asphyxie de la capitale et des forces coalisées de l'Ethiopie et du TFG. Les islamistes contrôlent des parties de plus en plus vastes du sud de la Somalie, notamment les ports de Kismayo, Merka et Brava. Le retrait éthiopien marquera le signal de la poussée finale pour les insurgés. Deux ans d'intervention éthiopienne laissent un champ de ruine et un échec total : quelque 700 000 personnes chassées de la capitale, une situation humanitaire catastrophique. Les éléments les plus radicaux ont fini par l'emporter au sein des insurgés islamistes.

ENNEMI HISTORIQUE

Pendant deux ans, Addis-Abeba, allié régional de Washington, a bénéficié d'un soutien de l'administration Bush pour intervenir en Somalie là où les Etats-Unis n'osaient le faire ouvertement. Cet appui a pris la forme d'entraînements, d'opérations clandestines, de tirs de missiles de croisière, d'appui matériel et de collaborations pour enlever et interroger, en toute illégalité, des suspects "terroristes". La présence éthiopienne a alors servi de ferment à l'insurrection somalienne, sur la base d'un différend vieux de plusieurs siècles, servant à liguer les Somaliens contre l'invasion d'un ennemi historique.

Le retrait éthiopien avait été prévu par la signature d'un accord entre une faction de l'opposition armée et le TFG. Les éléments les plus durs de l'insurrection, largement majoritaires, rejettent cette signature. Le texte prévoyait le début du retrait éthiopien le 21 novembre, tandis que se déploieraient des unités mixtes composées de soldats du TFG et d'ex-insurgés. Dans ce but, des unités du TFG ont été formées dans le courant de l'année. Leur mélange avec les opposants n'a pas commencé.

Rien n'indique que l'Ethiopie ne souhaite pas revenir rapidement en Somalie, mais appelée cette fois par des institutions ou des pays paniqués à l'idée que, dans le vide créé par son retrait, les islamistes somaliens n'établissent un émirat aux visées agressives. La mission de l'Union africaine (UA) en Somalie, l'Amisom, a déjà appelé à l'aide dans la perspective du départ éthiopien.

Arrivée à Mogadiscio en mars 2007, l'Amisom compte 3 400 hommes cantonnés dans une poignée de secteurs de la capitale. L'envoyé spécial de l'UA, Nicolas Bwakira, a évalué à 200 millions de dollars le coût représenté par une augmentation de la capacité de cette force jusqu'à sa taille initialement prévue, 8 000 hommes. Mais le "Groupe des sages" de l'UA, composé d'anciens dirigeants, a appelé dès samedi les Nations unies à déployer "sans délai une force internationale de stabilisation", qui n'existe qu'à l'état d'hypothèse.

>>> http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/12/01/l-echec-de-l-ethiopie-en-somalie-promet-une-victoire-aux-islamistes_1125387_3212.html
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Invité barbaros pacha

Une milice islamiste s’empare d’une ville en Somalie


Image IPB


Selon des informations en provenance du centre de la Somalie, la milice radicale islamiste al-Shabaab a pris le contrôle de la ville de Gurael au terme de combats violents avec des forces locales. Des témoins oculaires et responsables locaux précisent que la ville est tombée ce matin suite à des affrontements qui ont duré plusieurs jours. Le bilan serait d’au moins 10 morts, et 13 blessés.

Gurael, qui est située à 370 kilomètres au nord de la capitale, Mogadiscio, est sous le contrôle d’une administration locale.

Par ailleurs, d’autres témoins ont signalé que d’autres miliciens d’al-Shabaab ont eu un vif accrochage en Bas Juba, dans le sud de la Somalie, avec des combattants associés au Front national de libération de l’Ogaden (ONLF). Les miliciens auraient attaqué une base des rebelles. La fusillade aurait fait six morts parmi ces derniers.

>>> http://journalchretien.net/breve15376.html

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Invité barbaros pacha

La victoire finale pour les islamistes?

Somalie: L'UA partira avec les Ethiopiens

La force de maintien de la paix de l'Union africaine (UA) a demandé à partir de Somalie en même temps que les forces éthiopiennes avant la fin du mois de décembre, a annoncé jeudi le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi. Quelque 3200 soldats burundais et ougandais avaient installé dans la capitale le gouvernement fédéral transitoire reconnu par l'Occident et l'UA, mais ses dissensions internes, le coût de l'opération d'Addis-Abeba et la passivité de la communauté internationale ont fini de convaincre Meles Zenawi de retirer ses troupes. Cette décision, qui pourrait ouvrir la voie à un assaut final des islamistes, que l'UA ne serait pas en mesure d'endiguer, est définitive, a souligné le chef du gouvernement éthiopien devant le parlement national.

>>> http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200850/somalie-l-ua-partira-avec-les-ethiopiens_171797.html?popup

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En tout cas, la tactique des islamistes semblent porter ses fruits. La terreur permet de vider la population des opposants aux islamistes, grâce entre autres aux assassinats, chantage, viols et autres crimes, ce qui permet de faire fuir une population traumatisée. Et une fois leurs positions acquises, les islamistes iront faire la même chose un peu plus loin comme une mauvaise herbe.

Et voilà comment on grignote de l'influence mètre carré par mètre carré.

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