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Le projet ECUME devient réalité


Fonck

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Il y a 14 heures, Hirondelle a dit :

Et d’ailleurs, qui a remplacé les PSS Athos et Aramis, reversés à la Gendarmerie Maritime de Cherbourg (et pas mis a la retraite) ?

Je me réponds à moi-même : apparemment, les PSS Aramis et Athos ex DGA et à l’époque affectés à Bayonne pour la surveillance (entre autre) des essais maritimes du centre d’essai des Landes, n’ont pas été remplacé après avoir été cèdes à la gendarmerie maritime de Cherbourg : externalisation de la mission, si l’appel d’offre signalé par Ligne de Defense a abouti :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/10/27/athos-et-aramis-12779.html

Reste à savoir comment sont employés les rhibs mentionnés par Scarabée.

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Il y a 1 heure, Fusilier a dit :

C'est bien vrai ça!  remorquage, antipollution, transport :biggrin:

C'est un peu court jeune homme, à votre place, on aurait pu dire, mon dieu, bien des choses...

Tenez, gouvernemental :

"Les bâtiments multi-missions (B2M) sont destinés à assurer les missions de souveraineté outre-mer : présence, surveillance et protection des intérêts français dans les zones économiques exclusives, projection de forces, soutien logistique et sauvegarde et assistance au profit des populations."

https://www.defense.gouv.fr/dga/equipement/naval/les-batiments-multi-missions-b2m

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il y a 13 minutes, BPCs a dit :

Tenez, gouvernemental :

Et le point de vue de la Marine :  "J’en viens à l’outre-mer. Je n’y ai pas que des patrouilleurs mais aussi des bâtiments logistiques, les bâtiments multimissions (B2M), que l’on vient de renouveler, à raison d’un par DROM-COM. Mon objectif est de revenir au format de 1982, année de la Convention de Montego Bay et de la création des zones économiques exclusives. La France, qui devient cette année-là le deuxième pays maritime au monde, décide de surveiller ces zones pour éviter qu’elles soient pillées. Elle se crée un format minimum pour chaque département ou territoire d’outre-mer, composé de deux patrouilleurs, d’un bâtiment logistique – ce que l’on appelait auparavant bâtiment de transport léger (BATRAL) et que l’on appelle maintenant B2M – et d’une frégate de surveillance. Je ne cherche pas à augmenter ce format mais bien à le retrouver"   (A. Prazuck  Assemblée Nationale 07 / 17) 

Il se trouve que dans la Marine,  indépendamment de leur fonction principale, les navires peuvent accomplir d'autres tâches. Ainsi,  un chasseur de mines, un hydrographe ou un remorqueur de sonar peuvent faire de l'AEM. Mais  les doter en ETRACO :rolleyes:  serai sans doute excessif. Tout comme doter la Belle Poule d'une ECUME au prétexte que le voilier fait de la connaissance anticipation quand il se ballade du côté de l'Islande.  

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  • 2 weeks later...

Etraco NG ... expérimentation de la solution SeaAir.

Projet : e-FlyCo

https://www.meretmarine.com/fr/content/lorient-seair-fait-voler-les-bateaux

 

Quote

A Lorient, SEAir fait voler les bateaux

De l’Etraco qui repose dans le hangar de SEAir, il ne reste que la partie rigide, couverte de marques de mesures, inscrites à la craie. L’Embarcation de transport rapide pour commandos a été désossée, dépouillée de ses flotteurs, son moteur, sa console… Dans un atelier attenant, cette dernière a droit à un petit refit. « On est en train de reconfigurer » l’Etraco, explique Richard Forest, cofondateur de la start-up lorientaise. « On la transforme en bi-moteur. Une fois rééquipée, on va retourner en mer pour mesurer son comportement à l’état natif avec des capteurs. Ensuite, on va lui greffer nos systèmes, qui n’ont rien à voir avec ce qu’on peut voir dans les ateliers actuellement, car on a une contrainte très forte : l’assaut ».

Après avoir signé un contrat avec la Direction Générale de l'Armement, SEAir livrera à l’été 2020 une version 2.0 de l’Etraco : la première expérimentation d’un semi-rigide doté de foils destiné aux commandos. L’entreprise a déjà adapté ces appendices sur plusieurs semi-rigides. Mais cette fois, l’équation est un peu différente. Principale contrainte : « Pour un assaut, il faut que rien ne dépasse. Le cahier des charges des militaires c’est : ‘je veux bien de vos systèmes rétractables, mais je ne veux pas les voir quand ils sont rétractés’. C’est tout l’enjeu pour nous, donc on repense le système intégralement, et c’est notre vrai métier », dit le CEO du bureau d’étude avec enthousiasme.

SEAir est né en 2016 de la rencontre entre Richard Forest et Bertrand Castelnérac. Le premier est un ingénieur de formation, passionné d’aéronautique et entrepreneur, ayant travaillé dans des centres de recherche comme en banque. Le second est un produit de la voile de haut niveau, expert du vol en foil (GC32, Moth). Une discussion avec Richard Forest le convainc de se tourner vers le marché du moteur et lui semble une évidence. En entraînement, « on avait un coach qui n’arrivait pas à nous suivre dès qu’il y avait 50 cm de clapot. Il avait beau avoir un 300 cv, il tapait dans les vagues. C’était une idée un peu farfelue, mais on a vite réalisé qu’il fallait transférer ce qu’on avait appris dans la voile au moteur ».

Si les premiers usages du foil remontent au XIXe siècle, l’avancement des matériaux, la miniaturisation des systèmes ou encore la baisse du coût de la simulation, rendent maintenant la technologie attractive, estime la start-up qui compte aujourd’hui une équipe de quinze personnes (architectes navals, dessinateur, spécialistes de l’électronique et l’informatique embarqué, techniciens à l’atelier pour la fabrication des prototypes, directeur technique, testeur…). Principaux intérêts : faire voler la coque au-dessus de l’eau - ou tout du moins la sustenter - pour améliorer le confort, augmenter la vitesse moyenne et réaliser des économies de carburant.

Mais, loin de se lancer dans la fabrication de foils - qu’elle sous-traite en France et en Europe -, l’entreprise se positionne comme « équipementier spécialiste de la fonction foil », indique Richard Forest. En clair, « le foil, ainsi que tout ce qu’il y a autour : l’intégration dans le bateau, le renforcement de la structure, faire en sorte que le foil soit rétractable et orientable en temps réel… ». Ainsi, de l’électronique et une centrale inertielle, permettent de maintenir l’horizontalité du bateau, et même de régler manuellement l’incidence et le déploiement des foils. SEAir veut se distinguer du processus consistant à passer d’un cabinet d’architecte au fabricant. « Nous, c’est la fonction transverse ». Ses services s’adressent aussi bien aux chantiers, qu’aux architectes navals, aux professionnels ou aux particuliers.

Pour se faire connaître à son lancement, SEAir développe un prototype de Mini 6.50, un voilier de course hauturier. « On voulait être les premiers à faire voler un monocoque au grand large ». Le premier vol a lieu en janvier 2017, après un travail notamment sur la cinématique du foil. Ce petit bateau ne se contente pas d’utiliser le foil pour se soulager au planning, comme le font alors les Imoca de 60 pieds, sa coque sort complètement de l’eau sur de longues distances, pouvant voler à 20 noeuds pendant plusieurs heures. « Ca a immédiatement propulsé la marque sur le devant de la scène », se souvient Richard Forest.

En parallèle, le bureau d’études développe discrètement un semi-rigide de 5.50 à foils, qui vole à l’été 2017. « On a fait du tuning, comme on dit en voiture », sourit Richard Forest. Suivent des prototypes de 7 mètres et 7.65 mètres. Pour finir SEAir développe pendant 9 mois avec Bénéteau un « concept boat » de 10 mètres et 5 tonnes pouvant accueillir une dizaine de passagers. Au lieu de se rétracter vers l’intérieur, cette fois les foils latéraux se rabattent.

« Le vrai sujet, c’est de dessiner un bateau volant». SEAir, disposant de la ressource pour designer le bateau, cherche maintenant, pour « émuler le marché », un chantier pour faire construire un bateau, voire le commercialiser. Des discussions sont en cours avec un chantier français, selon Richard Forest. Des études doivent commencer pour navire de 18 mètres.

Déjà, les innovations de l’entreprise commencent à séduire. Quelques particuliers ont acheté des bateaux, environ 30% plus chers qu’un semi-rigide classique, mais sur lesquels l’entreprise promet un retour sur investissement en économie de carburant en deux ans, sans compter le gain de confort. Des professionnels passent le cap : « On vient d’en vendre un pour le tourisme professionnel à Tahiti, pour du transport de passagers ».

L’entrepreneur estime que « le marché est énorme » : « Cela va du taxi-boat et des gens qui vont aller faire du tourisme dans les calanques, aux douanes et aux affaires maritimes, ou aux bateaux de travail… Dans l’Oil&gas, ils ont de gros semi-rigides, souvent des mers de niveau 2 ou 3. Ils pourraient ménager leur personnel et économiser leur carburant ».

Les militaires aussi suivent ces évolutions. « On a reçu deux fournisseurs de l’US Navy, l’armée suédoise, l’armée britannique, finlandaise. Au Moyen-Orient, on avance bien avec les militaires, des pays d’Afrique, aussi. Mais encore une fois, je ne vends pas les bateaux, je vends les concepts ».

Sans surprise, les commandos voisins n’ont donc pas manqué de remarquer ces drôles d’engins. Les foils visent en particulier à lutter contre les traumatismes très fréquents subis par les soldats sur ces bateaux. Pour son Sillinger de 7.65 baptisé Air Shark 765, pouvant embarquer 6 personnes, SEAir vante une navigation à plat 20 cm au-dessus de l’eau avec passage de vagues de 70 cm sans choc, une stabilité accrue et des virages à plat. Le bateau est aussi plus discret avec un sillage réduit et des bruits réduits, tout en augmentant la vitesse de pointe et le rayon d’action grâce aux économies de carburant (de l’ordre de 30%).

Pas à court d’idées, SEAir a développé un concept de « drone-mère » pour déployer de plus petits drones de surface, en particulier quand la mer est forte. « L’idée c’est de dire qu’on va être meilleur en navigation car on peut passer la mer plus facilement que sans foil. De plus, un bateau drone doit pouvoir faire de l’autodétection et de l’évitement d’obstacles. Il faut que la plateforme soit stable. Il nous semble qu’on apporte pas mal de réponses ».

 

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

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Annoncée en avril dernier lors de la visite de Florence Parly au chantier Ufast de Quimper, la commande de 2 VNI Squale supplémentaires destinés aux commandos du 13RDP vient d’être notifiée par le Service Technique de l’Armée de Terre STAT. https://www.meretmarine.com/fr/content/ufast-contrat-signe-pour-deux-squale-destines-aux-commandos-du-13eme-rdp

 

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  • 2 weeks later...
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il y a 12 minutes, leclercs a dit :

A mon humble avis un "game changer" au niveau des embarcations rapides

En espérant voir ce bijou en service!

Il y a l'air intéressant cet engin. Ceci dit, il semble haut sur l'eau , sais pas si pour la discrétion c'est top.  En tout cas comme engin d'assaut de plage ça peut le faire , faut juste trouver comment le faire rentrer dans un bateau. 

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il y a 8 minutes, Fusilier a dit :

Il y a l'air intéressant cet engin. Ceci dit, il semble haut sur l'eau , sais pas si pour la discrétion c'est top.  En tout cas comme engin d'assaut de plage ça peut le faire , faut juste trouver comment le faire rentrer dans un bateau. 

A voir comment l'engin tient la mer si les défenseurs tentent de remuer l'eau à coup de salves d'artillerie. Parce que vu la vitesse théorique de l'engin, ce n'est peut-être pas si simple que cela de le toucher directement. Mais si celui-ci se retourne après que quelques obus aient été envoyés dans les parages...

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il y a 7 minutes, Skw a dit :

A voir comment l'engin tient la mer si les défenseurs tentent de remuer l'eau à coup de salves d'artillerie. Parce que vu la vitesse théorique de l'engin, ce n'est peut-être pas si simple que cela de le toucher directement. Mais si celui-ci se retourne après que quelques obus aient été envoyés dans les parages...

Je craindrais davantage qu'un des patins touche un OFNI , ce qui ne manque pas sur l'eau... 

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10 hours ago, Fusilier said:

Je craindrais davantage qu'un des patins touche un OFNI , ce qui ne manque pas sur l'eau... 

Ce ne sont pas des patins mais des "torpilles" ... le machin est un vulgaire SWATH comme en on fait les américain il y a longtemps, ils ont abandonné. The Ghost qu'il s’appelait.

04.-The-Future-Of-Littoral-Combat-Is-The

 

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il y a 14 minutes, g4lly a dit :

Ce ne sont pas des patins mais des "torpilles"

Ca ne change rien, si la "torpille" cogne contre un OFNI  

Il y a 2 heures, aviapics a dit :

Ca a deja ete  envisage ce genre de defense par OFNI? en dehors des mines

pas à ma connaissance ,  

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