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[Camouflage] Infanterie


littleboy

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Je place ce lien reportage de BFM TV où l'on peut voir Pilotes EOS 4 RHFS en Multicam et avec le HK MP7A1

http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/societe/bfmtv-a-pu-assister-a-un-entrainement-forces-speciales-francaises-11-07-135980/

je trouve que sa passe bien le camo en Multicam .

en plus on arrive à gardé un style Français ,enfin s'est l'impression que j'ai .

il est vrai qu'à une période le camo wood-land des US fut copié avec des variantes dans les motifs et couleur mais on gardé plus ou moins le style du wood-land .

idem pour le DPM Brits qui a eu ses variantes (voir celles des néerlandais ,portugais et ailleurs ) .

on est passé par une phase pixelisé qui a du être basé au départ sur le flecktarn allemand .il me semble que les premier à adopté le pixelisé furent les Canadiens ,puis les Marines US .

l'US Army a aussi adopté un pixel par la suite .

donc dans le monde on a eu le woodland comme référence ,le DPM des Brits ,le flecktarn allemand et le pixelisé des Canadiens .

avec l'Afghanistan l'Army est parti sur un multicam pour équipé les unités "classique " (les FS anglo-saxonne portant déjà du multicam ) mais en terme d'adoption par une armée régulière se sont les Brits qui se sont mit les premier au multicam ,variante du multicam avec un petit air de DPM dans les formes alors que les US sont en train seulement de discuté d'un camo unique pour tout le monde (air force, navy ,Marines comprit ) .

pas mal de pays adopte le multicam de "base" .

se qui veut dire qu'on a encore de la marge pour avoir un multicam "stylé " à la Française .

on a déjà la coupe avec le dernier modèle de treillis FELIN type 4 (une coupe excellente ).

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQV5UYv9iFbkIaBAuh9gVhVruqpPnSRQaIo-GYfODgWrBotQdXMVtviUPUB_g

collons sur se treillis T4 un camo multicam ,un peu plus foncé que le multicam classique et on ne passera pas inaperçus question identité .

de toute façon ,avec le FAMAS (pour l'instant ) on ne peu pas se trompé ,et si on adopte le SCAR on fera aussi la différence entre un Français et un soldats d'un autres pays .

en tenue de travail au quartier ,on a tout les distingo typique Français (grade ,béret ) et sur le terrain on aura pas de difficulté à être identifié .

déjà les Brits ont un casque différent ,une coupe différente ,on ne peu pas les confondre avec des US .

comparaison au quartier :

US :

Image IPB

Brits :

Image IPB

comparaison sur le terrain :

US :

Image IPB

Brits :

Image IPB

les australiens ont réussi à choppé le style aussi !

les espagnols aussi .

on a déjà la coupe du treillis ,on devrait pouvoir apporté aussi notre style dans le camo multicam ,on est pas plus con que les autres  =)

le truc qui est marrant s'est qu'on a peur pour l'identité ,alors que comme pour l'exemple des casques type Fritz adopté par les US à la fin des années 80 et qui a aussi servi de  base pour des fabrications nationale dans le monde  ,on a fini par y arrivé aussi au casque "fritz" avec le spectra puis au modèle suivant (les modèles afgha et celui du FELIN ).

il n'y a que les Brits qui ont gardé un style à eux en terme de casque .

enfin je parle "dentelle" mais bon sa le ferait bien  =D

treillis felin t4 en multicam ,SCAR  =D

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Petite question aux grand connaisseurs:

Dans la compétition américaine pour le futur camouflage de l'US Army, chaque candidat devait proposé 3 camouflages, un désert, un boisé et un compromis entre les deux. Mais pour Crye precision je ne trouve que le multicam, où sont passer la version désert et la version boisé. Le multicam est efficace mais rien ne vaut quand même un camouflage spécialisé pour ces deux zones.

Sinon plutôt que d'avoir notre version du multicam (déjà essayer, il fut rose et laid  :'( ), je tombe sous le charme du pencott et du kryptek. Ce premier semblant assez efficaces.

http://www.hydedefinition.com/patterns.html

Pencott

Version desert:

Image IPB

Version intermédiaire:

Image IPB

version boisé

Image IPB

image soldier sytems

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  • 4 months later...

Petite question aux grand connaisseurs:

Dans la compétition américaine pour le futur camouflage de l'US Army, chaque candidat devait proposé 3 camouflages, un désert, un boisé et un compromis entre les deux. Mais pour Crye precision je ne trouve que le multicam, où sont passer la version désert et la version boisé. Le multicam est efficace mais rien ne vaut quand même un camouflage spécialisé pour ces deux zones.]

Explication :

Dans les années 90 a émergé l'idée qu'un seul barriolage pouvait apporter la même protection à un individu indépendamment de son terrain.

Jusque là, on pensait qu'il fallait une séquence dédiée à chaque type de terrain. Le but était de faire des économies car le nombre de tenues à stocker se réduisait de facto.

Cry-Précision a alors développé le Scorpion. En 2002, il a perdu face à l'UCP développé par l'US-Army (présenté 3 semaines avant le choix.). CP a alors décidé de commercialiser sa séquence sous le nom de Multicam. Depuis la semaine dernière, il existe en déclinaisons mais il n'a jamais été prévu de versions spéciales. Il fonctionne partout.

L'idée d'un camouflage universel est maintenant battu en brèche. Aussi, l'US-Army cherche un camouflage définitif. L'idée est la suivante:

Deux types de séquences pour les vêtements (aride et forestier) et une troisième pour les équipements de toile et certains accessoires comme les bâches, couchage. Cette dernière ne doit pas être optimal mais "passe partout" et s'intégrer aux vêtements. Le but est d'éviter les distorsions classiques où un individu a une tenue aride et un équipement de combat forestier.

Les trois séquences Pencot ont cet objectif.

Le Badland est le neutre

Il faudrait que je refasse un point sur le programme US en cours car il semble qu'il y ai du changement.

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Merci pour la réponse :)

J'avais déjà connaissance d'une partie de ton explication, je me souviens aussi que l'UCP lui reposait sur les couleurs sensé attirer le moins le regard lors des mouvements.

J'ai l'impression que les variantes du multicam reposent uniquement sur le principe de compétition. Crye sort un camouflage polyvalent la ou les nouveaux acteurs sortent des déclinaisons d'un motif, et quelques mois plus tard, crye fait de même.

Mais je n'ai rien contre leur efficacité même si pour le moment on reste sur des photos publicitaires pour juger. De plus j'adore le motif qui incruste des "tâche en pois" sur des zones plus larges. Et peut être que notre armée sera séduite par ces nouveaux coloris pour se démarquer des autres.

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Voici un lien vers un post qui explique ce concept.

http://www.air-defense.net/forum/topic/11048-camouflage-lapr%C3%A8s-multicam/page-2#entry433084

Parcours le fil sur le programme américain de camouflage, c'est très instructif pour comprendre comment on en arrive à faire du n'importe quoi et qu'il est difficile de rattraper une mauvaise décision, très difficile.

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J'ai l'impression que les variantes du multicam reposent uniquement sur le principe de compétition. Crye sort un camouflage polyvalent la ou les nouveaux acteurs sortent des déclinaisons d'un motif, et quelques mois plus tard, crye fait de même.

Mais je n'ai rien contre leur efficacité même si pour le moment on reste sur des photos publicitaires pour juger. De plus j'adore le motif qui incruste des "tâche en pois" sur des zones plus larges. Et peut être que notre armée sera séduite par ces nouveaux coloris pour se démarquer des autres.

Pour ce qui est des nouvelles variantes du Multicam, il y a plusieurs choses à prendre en compte.

1) L'idée d'un unique camouflage universel est passée. Dans les années 90, c'était l'avenir. Années 2000, c'était la mode. En 2010, on en revient. À titre personnel, je n'y crois pas du tout. Pour avoir connu plein de trucs, il me semble que c'est une grosse farce amplifiée par un phénomène de nouveauté.

2) L'approche US d'avoir deux séquences complémentaires est autrement plus pertinente. Et Crye-P a compris cela. Aussi, leurs nouvelles déclinaisons du Multicam leur permet de se prépositioner sur ce marché afin de faire face à des Pencot et autre.

3) Enfin, pour gagner certains marchés, il faut être capable de proposer des séquences spécialisées et non universelles. Une armée qui n'est jamais projetée n'a pas de besoin universel mais optimisé. Les propositions de Crye-P vont aussi dans ce sens.

4) un cas particulier est la neige. Là, il y a une carte à jouer car il n'est pas possible d'employer un camouflage universel. Les armées qui ont besoin d'un bariolage neige ont une dotation de surtouts. La variante de Crye-P est très bonne.

L'adoption d'un camouflage par une armée est une chose complexe dans laquelle l'émotif prend une place démesurée. Il fait aussi faire avec.

Modifié par Serge
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Merci pour le lien vers le forum =)

 

On est d'accord sur le fait qu'ils s'adaptent aux marchés et à la concurrence malgré la mise en a avant sur presque une décennies de leur camouflage polyvalent. C'était sur ce point que je trouvais leur annonce de la sortie de gamme multicam un peux précipitée. On met un avant un camouflage "fabuleux", jouant sur le cassage de la silhouette, la disparition du noir, avec une gamme de couleur nécessitant des années de recherches pour que le cerveau humain le voie vert dans un environnement vert  et beige dans un désert, bref un super camo  (j'utilise des mots un peu aiguisés mais je l'adore ce camo^^) et là, du jour au lendemain, on propose une série de variantes parce que finalement il est pas si polyvalent.

 

 

Pour la neige je n'ai encore jamais vu de camouflage efficace si ce n'est une combinaison blanche. Par contre, pour les bois enneigés ou les zones avec des rochers, tout endroit où il n'y pas que du blanc, le camouflage français, danois et autre pays nordiques semblent vraiment pas mal.  :cool:

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Pour la neige je n'ai encore jamais vu de camouflage efficace si ce n'est une combinaison blanche. Par contre, pour les bois enneigés ou les zones avec des rochers, tout endroit où il n'y pas que du blanc, le camouflage français, danois et autre pays nordiques semblent vraiment pas mal.

Aborder le camouflage en milieu enneigé ne concerne pas seulement le bariolage en lui même. C'est une approche beaucoup plus global qu'il faut avoir à l'esprit : celle du combat en milieu enneigé.

Il faut donc intégrer la dissimulation et le contact physique avec la neige le tout pour un budget le plus faible possible (ce qui explique beaucoup de lacunes.).

1) La couleur

La neige est blanche, mais pas tout à fait. C'est une surface avec de nombreux reflets bleu et gris très très dillués. Un bon barriolage neige doit être à dominante blanche avec du bleu et du gris très pâles.

Les séquences qui incluent des effets "épines de pin", des "branches" sont dédiées aux zones forestières. Elles souffrent d'une limite : sortir de la zone boisée c'est être vu.

Ramenons à la contrainte budgétaire la dotation : il coûte moins cher de mettre en service une tenue blanche qu'un camouflage dédié. Résultat ici, on a du blanc.

Pour l'efficacité des séquences disponibles sur le marché, beaucoup le sont maintenant. Le seul truc est que je ne recommanderais pas celles qui intègrent des forment végétales puisqu'il n'y à pas de végétation partout. En revanche, il y a des congères partout.

2) Le port de la tenue

Là commence le "dur" du sujet. C'est à dire ce qui fait vraiment la différence et qui explique pourquoi des régiments, qui pourtant manœuvre dans la neige tous les ans, n'ont pas de dotation ou pourquoi en OPEX les hommes n'ont rien ou si peu.

La neige est un phénomène météorologique qui a lieu quand il fait froid mais quand il fait froid il n'a pas forcément lieu. Je veux dire par là qu'une armée qui mets en service une tenue grand froid ne la fera pas réaliser en blanc car elle sera employée dans des environnement qui seront tout sauf blanc. Seuls des unités dédiées au combat en milieu froid (en France, GCM et cadres des centres d'instruction alpins.) ou des unités spéciales (grâce à leur budget confortable) peuvent avoir en dotation des vêtements en blanc.

De plus, il ne neige jamais toute l'année mais par périodes dont il est impossible de prévoir la fréquence et la durée. En conclusion, les tenues camouflantes neige seront des tenues à port intermittent, non permanent. Conclusion, à ce point, les tenues de camouflage neige sont toujours des surtouts vestimentaires.

Par conséquent, la découpe du pantalon et de la veste doit être pensée pour recouvrir un système vestimentaire de combat.

Revenons à la maîtrise des coûts et on comprend pourquoi ces surtouts sont généralement mal pensés. L'intendance économise le moindre centimètre carré de tissu. Passer du treilli F2 aux tenues T4 impose de tout revoir car le pantalon comme la veste à couvrir sont plus encombrants. De même pour le sac à dos, le passage du sac F1 au nouveau F2 VEC n'a pas été suivi d'une mise en dotation d'une housse plus grande. Le F2 peut être enveloppé correctement.

Ici, il faut être explicite. Quand un nouveau casque est mis en service, alors on peut jeter l'ancien stock qui devient inutilisable. De plus, quand on demande un nouveau couvre casque, il y a toujours quelqu'un qui va répondre "Oui, enfin, pour le porter une fois dans l'année... C'est pas utile... C'est cher... On a d'autres priorités...".

L'intermittence du port d'une tenue neige est renforcée par le déroulé du phénomène neigeux.

Quand la neige tombe, elle s'accroche partout puis s'accumule sur les sols seulement. Enfin, la durée de vie du phénomène peut ne durer que quelques heures pendant lesquelles le soldat est en danger.

En conséquence, la gestion de la dissimulation du combattant doit être très réactive. Il faut pouvoir changer de tenue sans freiner la manœuvre. Cela renforce l'impératif de surtout plutôt que l'adoption de vêtements de combat classiques neige.

Quand la neige couvre toute la hauteur du "fond" du paysage, le soldat est totalement recouvert. Quand seul le sol est couvert, seul le pantalon doit être blanc au risque d'être détecté très vite. Le pire des cas est celui des unités qui portent seulement des hauts camouflants. Croyant être camouflée, elle sont plus facilement détectable en fait.

Si la troupe dotée d'une protection passe son temps à changer de tenue, cela veut dire qu'il fait la porter quand elle n'est pas déployée. Aussi, le surtout doit être compressible, compact. Un matériel encombrant n'est jamais employé.

Bien avant les neiges, certains pays connaissent un changement radical à la saison hivernale. Pour cette raison, des armées ont eu parfois en dotation des tenues hiver et été différentes en colorimétrie. Il y eu l'Afrique du Sud. On peut citer la Finlande depuis 2005 qui fabrique certains de ses vêtements chauds dans une séquence spécialisée aux tonalités plus brunes et tâches laiteuses. C'est la M-05.

3) Une tenue avec des propriétés spécifiques.

Maintenant, il faut présenter ce qui se passe biologiquement lors du combat en milieu froid.

Quand le soldat est au repos, tout va bien. En revanche, même par temps froid, le soldat en effort monte en température et la transpiration permet le contrôle de cette température. Il y a donc production d'une humidité qu'il faut continuellement évacuer au risque d'être en danger lors des poses. Le port d'un surtout ne favorise pas cette évacuation pourtant critique.

On commence à comprendre que le tissu employé dans la confection doit avoir une grande capacité d'évacuation. Cela coûte plus cher que du simple coton.

NFM produit un surtout assez remarquable avec des empiècements en filet pour prends en compte cette contrainte d'evaporation. Le problème est que cela coûte très cher.

Autre phénomène, celui de la neige.

Quand elle est au contact du tissu, elle est au contact de la chaleur humaine. Aussi, le soldat en activité fait en permanence fonde la neige qui le recouvre. Cela humidifie la fibre qui, en phase de repos, peut geler au risque de craquer.

L'humidité chronique fait qu'il faut des tenues qui sèchent très vite. Si le coton a toujours été employé, il y a aujourd'hui des toiles plus efficaces.

Pour résumer, l'adoption d'un camouflage neigeux doit être conduit avec une réflexion globale sur le système vestimentaire tout en tenant compte de la contrainte budgétaire qui n'autorise pas grand chose.

De même, le combat en milieu tropical nécessite-t-il lui aussi le même genre d'approche global.

Modifié par Serge
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