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Bah pas besoin de tout çà, les kornet suffisent à mettre les Merka sur le toit [29] et les SA-18 font fuir les cieux à tout ce qui vole avec la croix de David. Les israéliens avaient une idée éronée de la guerilla à la sauce libanaise édition 2006

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Bah pas besoin de tout çà, les kornet suffisent à mettre les Merka sur le toit [29] et les SA-18 font fuir les cieux à tout ce qui vole avec la croix de David. Les israéliens avaient une idée éronée de la guerilla à la sauce libanaise édition 2006

pour les SA 18, j'ai pas remarqué ( et les libanais non plus ) qu'ils avaient fait fuir l'aviation israélienne [08]
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pour les SA 18, j'ai pas remarqué ( et les libanais non plus ) qu'ils avaient fait fuir l'aviation israélienne [08]
Simple, ils vole très très haut et bombarde comme des tanches. le Hezbollah a dû bien rigoler du résultat qui n'a fait qu'apporter de l'eau à son moulin et un bon paquet de volontaires...

Quand aux hélicos ils restent bien au chaud dans leurs hangars car ils n'ont pas envie d'avoir des problèmes mécaniques, de percuter d'autres appareils ou de toucher des lignes haute tension... [50][08] [29]

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pour les SA 18, j'ai pas remarqué ( et les libanais non plus ) qu'ils avaient fait fuir l'aviation israélienne

T'es fou il faut pas insulter le materiel russe...

et encore tomcat2000 est gentil car la réalité est encore plus incroyable mais ' iran , la syrie ou le hezbollah ne sont pas des cow boys ils ne parlent pas trop sur leur armement mais israel a etait le premier a en payer le prix , ne jamais sous estimer ses adversaires

La réalité que personne ne connais... Mais je supose que tu as des dons de supervoyance...
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ben il a ramassé son Silkworm (soit disant les radars de veille étaient pas activés au CIC....jvais finir par croire que c'est dans la même veine que les incidents techniques des hélicos [09][09]) il est rentré au port et après retapage rapide (une semaine je crois) il est retourné en poste au large du Liban

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Le chat du monde sur les nouvelles régles de la FINUL : Liban : quelle mission pour la Finul ? LEMONDE.FR | 21.08.06 | 17h31 • Mis à jour le 22.08.06 | 19h12 L'intégralité du débat avec Philippe Bolopion, correspondant du "Monde" aux Nations unies, mardi 22 août 2006 Butterfly : Pour commencer, pourriez-vous nous rappeler quel est le mandat actuel de la Finul ? Quelle est sa composition militaire et qui en a le commandement ? Et enfin, de quelle manière celle-ci est-elle financée ? Philippe Bolopion : Le mandat de la Finul actuelle est principalement d'observer les activités militaires le long de la "ligne bleue", et uniquement de les rapporter au Conseil de sécurité. Elle est composée de 2 000 hommes, originaires de nombreux pays, et notamment de France, du Ghana, d'Inde, du Pakistan. Elle est financée comme toutes les opérations de maintien de la paix de l'ONU : ce sont les Etats membres de l'Organisation qui financent. Les Etats-Unis paient notamment près d'un quart de l'addition. Bertand : Qui est contre un mandat renforcé de la Finul ? Philippe Bolopion : Personne. Le mandat de la Finul a été renforcé de manière significative. Lors du débat sur la résolution 1701, Israël voulait un mandat plus fort qui aurait été mis en œuvre par une force multinationale musclée, capable, selon l'Etat juif, d'empêcher le Hezbollah de se réarmer. Le Liban préférait, lui, une force de l'ONU sous casque bleu, avec un mandat moins intrusif. Une solution de compromis entre les deux a été trouvée. K21 : Quel comportement pour la Finul par rapport au Hezbollah et à Israël, qui ne respectent en rien les résolutions du Conseil de sécurité ? Philippe Bolopion : La Finul renforcée, ou la nouvelle Finul, pourra utiliser la force pour se défendre, défendre les civils en danger ou les personnels de l'ONU. Son mandat n'est pas de désarmer activement le Hezbollah. Il n'est pas non plus de s'interposer si Israël lance un raid en territoire libanais. Mais si, dans le cadre de leurs patrouilles ou de leurs check-points, les casques bleus tombent sur des hommes du Hezbollah armés, ces derniers devront rendre ces armes. S'ils refusent d'obtempérer, les casques bleus pourront user de la force. Jacques : Comment est perçue la Finul par la population libanaise ? Philippe Bolopion : Je crois que la Finul a la confiance des Libanais, qui estiment que c'est une présence rassurante. D'ailleurs, le Liban n'a pas voulu d'une force multinationale qui serait venue pour imposer la paix, et a demandé à la place un renforcement de la Finul, qui devrait passer de 2 000 à 15 000 hommes. Twiggy : Israël peut donc attaquer le Liban sans que la Finul fasse quoi que ce soit ? Philippe Bolopion : Non, la Finul rendrait compte de cette violation de la cessation des hostilités au Conseil de sécurité. Elle tenterait d'y mettre un terme par des moyens diplomatiques. Mais elle n'a pas les moyens militaires de s'opposer à une des armées les plus modernes du monde. D'ailleurs, aucun des pays qui fournissent des troupes à la Finul ne voudrait que ses soldats soient placés dans cette situation. Jonathan : Pourquoi ne pas avoir inscrit les contours de la mission de la Finul dans la dernière résolution adoptée ? Philippe Bolopion : Les contours de la Finul figurent dans cette résolution. Son mandat y est inscrit de manière assez précise. De même que ses effectifs. Il pourrait être détaillé un peu plus encore dans une deuxième résolution dans quelques semaines, mais les bases juridiques de son action existent déjà. Nassim : Sur quel point le gouvernement français hésite vraiment ? Philippe Bolopion : Il semble que ce soit l'armée française qui ait surtout des réticences. Depuis la Bosnie, l'armée française est très réticente à se déployer sous le drapeau bleu des Nations unies. Elle craint d'avoir les mains liées par la bureaucratie onusienne et d'être placée dans des situations inextricables ou humiliantes. L'ONU, de son côté, assure qu'elle a beaucoup changé et tiré toutes les conséquences des erreurs commises en Bosnie. Mais pour l'instant, le ministère de la défense n'a pas cédé. Jam : Quels vont être les liens entre cette Finul renforcée et l'armée libanaise ? Vont-ils agir en collaboration ? Philippe Bolopion : Absolument. Ces liens devront être étroits. L'armée libanaise reste chargée de contrôler son territoire. C'est à elle qu'il revient de désarmer le Hezbollah. La Finul n'est là que pour l'aider et l'appuyer. Jacques : Quels sont les risques, en termes de sécurité, que prend la Finul au Liban ? Philippe Bolopion : Les risques sont multiples. Au cours de presque trente ans de mission au Liban sud, la Finul a déjà essuyé de lourdes pertes. Pendant la guerre, ses positions ont été frappées à plusieurs reprises par l'armée israélienne. Il est arrivé que le Hezbollah s'en serve comme d'un bouclier. Ou s'en prenne directement aux casques bleus. Le terrain est aussi dangereux car miné par endroits, et il reste de nombreux obus non explosés. En cas de cessation de la trêve, les hommes de la Finul peuvent se retrouver sur un champ de bataille. C'est donc incontestablement une mission dangereuse. Jam : Que pensez-vous de la candidature de l'Italie, pour diriger cette Finul renforcée ? Philippe Bolopion : Pour l'instant, l'Italie est le seul pays européen qui pourrait offrir un nombre significatif de troupes, entre 2 000 et 3 000 hommes. L'ONU comptait au départ sur la France pour prendre les rênes de la Finul et fournir le principal contingent. Dans la mesure où Paris n'a proposé que 200 hommes pour renforcer la Finul pour l'instant, l'ONU s'est logiquement tournée vers l'Italie. Cela dit, d'après mes informations, Kofi Annan n'a pas l'intention pour l'instant de remplacer le général français Alain Pellegrini [commandant de la Finul], dont il a salué le travail et dont le mandat n'expire qu'au mois de février. "UNE TRÊVE FRAGILE" Jacques : Comment percevez-vous la réaction de George Bush vis-à-vis de la France ? A-t-il intérêt à une Finul affaiblie ? Philippe Bolopion : Non, au contraire. Les Etats-Unis ont toujours plaidé pour une Finul aussi forte que possible à défaut d'une force multinationale. C'est une position concordant avec la volonté israélienne. Vis-à-vis de la France, le président américain exerce une pression amicale. Il a dit par deux fois qu'il espérait que la France enverrait davantage d'hommes, tout en saluant le rôle qu'elle joue dans la région. Butterfly : Comment expliquer la mésentente entre les discours du président de la République avant la résolution 1701 et ceux de l'armée qui à présent hésite à engager ses hommes ? Philippe Bolopion : C'est difficile à expliquer. Cela a provoqué une grande incompréhension à l'ONU et aux Etats-Unis, où on a l'impression que la France a fait marche arrière. Je ne connais pas les raisons précises de cette différence dans les discours. Ce qui est certain, c'est que la négociation s'est déroulée très rapidement, dans l'urgence, ce qui explique peut-être que l'armée française ait tardé à réagir. Jerome : Après avoir soutenu l'action diplomatique et le vote de la résolution 1701, les hésitations françaises à concrétiser leurs actions ne risquent-elles pas de la décrédibiliser sur la scène internationale ? Philippe Bolopion : C'est ce que disent de nombreux observateurs. La presse européenne et américaine est remplie d'éditoriaux très hostiles à cette prise de position de la France. On accuse la France, notamment dans le New York Times d'hier, de vouloir être traitée comme une superpuissance mais de réagir comme un pays de second rang quand on a besoin d'elle. Les diplomates de l'ONU, qui ont tout fait pour incorporer les demandes françaises dans le mandat de la Finul, disent aussi qu'ils ont été très surpris de voir que la France ne proposait au bout du compte que 200 hommes. Alors que l'effort diplomatique français avait été unanimement salué, la participation française à la Finul a fait perdre à Paris beaucoup de ce capital. Pepe : Les chiites du Liban sud voient-il d'un bon œil le déploiement de la Finul ? Quel est leur avis sur le nouveau mandat qui lui est confié ? Quelle est la position officielle du Hezbollah ? Philippe Bolopion : C'est un des points les plus délicats pour les casques bleus qui vont se déployer dans le Liban sud. L'ONU et les pays contributeurs de troupes ont cherché à s'assurer que le Hezbollah acceptait leur présence. Rares sont les pays qui voudraient que leurs soldats entrent en guerre avec la milice chiite libanaise. Des assurances ont été données, mais pour l'ONU, il est toujours très difficile d'être en contact avec un acteur non étatique. Cette question du Hezbollah et de son désarmement explique que l'ONU ait du mal à trouver des pays occidentaux pour envoyer des troupes au Liban sud. Georgres : Est-ce que le mandat tel que vous le décrivez dans votre article a été accepté par Israël ? Philippe Bolopion : Oui, les deux parties ont accepté la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui définissait les contours de ce mandat. Le problème avec Israël pourrait venir de son interprétation de la résolution, qui lui laisse une certaine marge de manœuvre, quoique ténue, pour poursuivre certaines activités défensives. Le raid israélien de samedi qui, selon l'Etat juif, était destiné à empêcher des livraisons d'armes du Hezbollah, est typiquement le genre d'incident que les casques bleus redoutent. Pepe : Est-il prévu dans le mandat de l'ONU que les soldats de la Finul puissent abattre des avions israéliens survolant le sol libanais ? Si oui, pourraient-ils le faire techniquement et politiquement ? Philippe Bolopion : Théoriquement, les casques bleus ont le droit d'utiliser la force létale si leur vie est mise en danger, ou celle de civils ou de personnels onusiens. Militairement, la Finul ne dispose pas des équipements nécessaires pour abattre des appareils israéliens, et de toutes les façons, elle ne voudrait pas entrer en guerre avec Israël. Les casques bleus sont là pour maintenir la paix, et non pour l'imposer. Butterfly : Selon la France, la Finul renforcée devrait être composée tant d'armées occidentales que musulmanes. Cette proposition intéressante en ce qui concerne le Liban, pays multiconfessionel, est-elle partagée au niveau international ? Philippe Bolopion : Absolument. Tout le monde pense qu'il est important d'avoir cet équilibre pour que la force de l'ONU ne soit pas perçue comme le bras armé de l'Occident. A vrai dire, pour l'instant, les seules offres de troupes fermes viennent pour la plupart de pays musulmans, dont certains ne reconnaissent d'ailleurs pas Israël. C'est le cas de l'Indonésie, de la Malaisie ou du Bangladesh. Cela pose un problème pour Israël, qui dit ne pas pouvoir remettre sa sécurité entre les mains de pays qui refusent de reconnaître l'Etat juif. Pendant la guerre, par exemple, le Bangladesh a accusé Israël de perpétrer un terrorisme d'Etat et a décidé de baptiser un de ses ponts du nom du Hezbollah. Cela complique un peu plus la tâche des responsables du maintien de la paix de l'ONU, qui n'ont pas d'ordres à recevoir d'Israël sur la composition de la Finul, mais qui souhaitent quand même que cette force soit acceptée par les deux camps. Fmfmfm : Pour limiter les livraisons d'armes au Hezbollah, pourquoi la Finul ne surveillerait-elle pas aussi la frontière syrienne ? Philippe Bolopion : Ce n'est pas écarté par la résolution 1701, au contraire. Elle prévoit que la Finul puisse aider l'armée libanaise à contrôler cette frontière, mais seulement à la demande du gouvernement libanais. La décision est donc entre les mains de Beyrouth. Mais des pays comme l'Allemagne ont déjà proposé de fournir des douaniers, des gardes-frontières et des équipements sophistiqués pour s'assurer que le Hezbollah ne profite pas de la trêve pour reconstituer son stock de roquettes. Olivier : Pourquoi l'ONU n'occupe pas aussi le nord d'Israël comme elle le fait au Liban sud ? Ce serait plus équitable... Philippe Bolopion : Le déploiement de l'ONU entre le fleuve Litani et la "ligne bleue" était justifié par le refus de l'armée libanaise de déployer ses forces dans cette région, où le Hezbollah régnait en maître. Israël contrôle de son côté tout son territoire. Cro : A quel horizon la Finul se déploiera ? Philippe Bolopion : L'ONU espère pouvoir déployer une avant-garde de 3 500 hommes d'ici à une semaine. Pour déployer la totalité des effectifs autorisés, il faudra sans doute plusieurs mois à l'ONU. Les responsables du maintien de la paix estiment toutefois qu'il y a urgence. Ils estiment que la trêve est très fragile et qu'il faut déployer les casques bleus le plus vite possible pour la consolider. C'est pourquoi ils en appellent aux pays européens, seuls capables de déployer des troupes par leurs propres moyens dans un temps très bref.

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L'armée Israélienne, à appeler quand on a besoin de flinguer des civils

Bon va falloir arreter la démagogie, c'est saoulant. Il y a eu une guerre et Aussi bien le Hezbhola que Israel sont responsable des morts civils!

On est en France et on peu donc avoir un minimum d'objectivité sur les fait au lieu de ressasser betement les "on dit" de tel ou tel entité.

Il y a un nombre d'information enorme sur ce conflit et notre position permet, avec un minimum de reflexion, de faire un peu la part des choses. C'est quand même surprenant d'être aussi obtue et fermé dans ses considérations alors qu'on a une quantité d'information gigantesque sous la main. Ce coté totalement malhonnéte de certains dans leurs propos me desespère...

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BEYROUTH/ROME (Reuters) -

L'Italie s'est dit prête à fournir 2 000 à 3 000 hommes à la Force des Nations unies au Liban à condition que l'armée israélienne respecte le cessez-le-feu, alors que la situation reste très volatile dans le sud du pays.

"De la part d'Israël, nous attendons un engagement renouvelé, cette fois réellement contraignant, en faveur du respect du cessez-le-feu", a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Massimo d'Alema dans un entretien publié par le quotidien La Repubblica.

"Il est juste d'attendre du Hezbollah qu'il dépose les armes, mais nous ne pouvons envoyer nos troupes au Liban si l'armée (israélienne) continue à tirer."

Le chef de la diplomatie, qui doit rencontrer jeudi à Rome son homologue israélienne Tzipi Livni, s'exprimait trois jours après un raid israélien lancé dans la vallée de la Bekaa, dans l'est du Liban, une opération qualifiée par les Nations unies de violation du cessez-le-feu.

L'Onu a demandé "très explicitement" aux dirigeants israéliens de laisser le soin aux autorités libanaises de s'occuper elles-mêmes de toute entorse présumée à l'embargo de l'Onu sur les livraisons d'armes, affirmant qu'une démonstration de force de Tsahal constituerait une violation de la trêve, a rappelé l'émissaire de l'Onu au Liban Terje Roed-Larsen.

Mais des responsables israéliens ont revendiqué le droit de l'Etat hébreu à défendre cet embargo, si personne d'autre ne le fait.

"Il est déraisonnable d'agir en violation de la résolution du Conseil de sécurité", a déploré Roed-Larsen. "L'effet sera contre-productif, d'abord parce que cela risque de raviver le conflit mais aussi car de telles actions décourageront les pays contributeurs."

L'Italie, qui pourrait prendre le commandement de la force, a invité la présidence finlandaise de l'Union européenne à convoquer un conseil extraordinaire des ministres des Affaires étrangères, vendredi à Bruxelles, pour évoquer la contribution du bloc à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).

"Combien (de soldats) de la part des autres pays? C'est la réponse qui compte", a affirmé le ministre de la Défense Arturo Parisi.

"MAXIMISER LA CONTRIBUTION DE L'UE"

D'Alema a estimé que le contingent italien représenterait à lui seul un tiers des effectifs européens envoyés en renfort.

L'Espagne, la Belgique et les Pays-Bas doivent également fournir des hommes à la Finul et les effectifs européens pourraient dès lors s'élever à 9.000 hommes sur les 15.000 prévus au total. L'Onu souhaite envoyer un premier contingent de 3.500 hommes d'ici le 2 septembre.

En outre, D'Alema continue de penser que Paris reverra à la hausse sa propre contribution, limitée pour l'heure à 200 militaires au lieu des 2.000 d'abord escomptés.

"En fin de compte, je pense que même la France sera présente de façon plus conséquente. Même si la France ne revoit pas son offre à la hausse, nous irons quand même", a-t-il assuré.

L'Allemagne pourrait contribuer financièrement et fournir des équipement et des équipes d'experts sur le terrain, a ajouté D'Alema.

Un diplomate finlandais a déclaré que les efforts s'étaient intensifiés cette semaine pour accentuer l'engagement européen.

"Nous allons essayer de maximiser la contribution de l'UE, nous espérons une démonstration de solidarité de la part des Etats européens", a-t-il déclaré.

Le président George Bush a commencé à montrer des signes d'impatience et appelé à un déploiement urgent de la force internationale au Liban.

L'armée libanaise et la force internationale pourraient mettre deux à trois mois pour combler le "vide sécuritaire" au Sud-Liban, a estimé Terje Roed-Larsen.

"La situation est encore extrêmement fragile, extrêmement compliquée et extrêmement dangereuse (...) Des incidents fortuits peuvent déclencher de nouvelles violences capables de s'intensifier et de devenir incontrôlables", a-t-il déclaré.

J'ai l'impression que l'italie demande les même garantie que la France
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Allez! pour rechauffer le débat:

TACTIQUE EMPLOYEE PAR LE HEZBOLLAH AU LIBAN

Au grand étonnement des experts, au cours de l’étét 2006, le Hezbollah a réussi à résister aux assauts de l’armée israélienne qui est considérée comme l’une des meilleures du monde. Ce fait s’explique en grande partie par la tactique que le mouvement chiite libanais a développé, particulièrement depuis l’évacuation du Sud Liban par Tsahal en 2000, sous l’impulsion de son secrétaire général Hassan Nasrallah.

En effet, le commandement militaire du Hezbollah a tout d’abord soigneusement examiné les raisons des défaites rencontrées par les armées des pays arabes lors des derniers conflits. Il a particulièrement su tirer les leçons de l’invasion du Liban par les Israéliens, en 1982. A l’époque, Tsahal avait pris Beyrouth en seulement quelques jours.

La première mesure a consisté à donner une grande autonomie aux combattants sur le terrain, divisant le Sud Liban en plusieurs zones militaires, déléguant l’autorité aux plus bas échelons sans tomber dans le piège d’une centralisation systématique1. Cette manière d’opérer autorise une grande flexibilité et une réactivité extrêmement rapide.

Parallèlement, les combattants ont été regroupés en unités de petite taille allant du niveau du groupe de combat (une dizaine d’hommes) à la section (une trentaine d’hommes).

Ces combattants ont subi un entraînement intensif au combat d’infanterie, utilisant avec maîtrise les armes dont ils sont dotés : fusil d’assaut AK 47, fusils à lunette Dragounov2, lance-roquettes RPG 7, mortiers de 60, 81 et 120 mm, missiles anti-chars AT-3 Sagger et AT-4 Spigot, ainsi que quelques TOW récupérés auprès des Iraniens qui les avaient obtenus lors du scandale Contragate dans les années 1985. Bien que ne pouvant réellement rivaliser sur ce plan avec ses adversaires israéliens, la capacité de combat de nuit des activistes du Hezbollah a été renforcée ces derniers temps avec l’arrivée d’appareils de vision nocturne.

Pour ce qui est des armements lourds utilisés contre l’Etat d’Israël, le Hezbollah bénéficiait à l’origine de 10 000 à 12 000 roquettes Katiousckha de 122 mm dérivées des BM-21 GRAD soviétiques (portée : 20 kilomètres), fournies majoritairement par la Syrie. Leur principal avantage est la facilité avec laquelle elles peuvent être transportées depuis les caches où elles sont entreposées, puis mises en œuvre, soit à terre soit à partir de camions banalisés. Dans certains cas, des dispositifs de mise à feu à retard ou à télécommande ont été employés, ce qui permettait aux servants d’être à l’abri des frappes adverses au moment du tir. Le Hezbollah bénéficie également de missiles de fabrication iranienne (Raad-2 et Raad-3) qui ont été utilisés contre la ville d’Haïfa, de Farj-33 (portée : 45 kilomètres) et Farj-5 (portée : 75 kilomètres) et peut-être de quelques Zelzal-2 (une copie du Frog-7) qui peuvent emmener une charge de 600 kilos à environ 200 kilomètres. A noter que pour éviter toute détection visuelle de la part des Israéliens, les tirs ont lieu de jour, généralement à l’aube ou en début d’après-midi. L’arme utilisée contre un navire de guerre israélien et qui a causé la mort de quatre marins serait un missile de défense côtière terre-mer iranien C 802 Noor. La défense anti-aérienne est essentiellement assurée par des missiles portables SA-7 et des canons ZU-23 employés à terre ou sur les plates-formes de camions. Il est fort probable que les missiles les plus sophistiqués sont servis avec l’aide technique de Pasdarans.

Sur le plan du renseignement, Israël a été mis en échec car il est extrêmement difficile de pénétrer les cellules opérationnelles du Hezbollah qui cultivent la culture du secret imposée par le Cheikh Nasrallah. Les groupuscules sont généralement constitués de personnes qui se connaissent depuis leur plus tendre enfance, voire qui sont de la même famille. Tout nouveau venu est donc suspect. Par contre, le Hezbollah bénéficiait d’excellents renseignements fournis par la population du Sud Liban qui leur était totalement favorable. Tous les « civils » étaient les oreilles et les yeux du mouvement, ce qui explique en grande partie pourquoi Israël s’est efforcé de repousser ces populations plus au nord (et pas uniquement pour des raisons humanitaires). Quelques agents de renseignement avaient été également infiltrés du côté israélien comme ce citoyen canado-israélien arrêté pour espionnage alors qu’il photographiait des installations militaires au Nord du pays.

Depuis 2000, le Sud Liban avait été aménagé très discrètement avec des bunkers, des caches d’armes, des souterrains de communications, des réseaux de transmissions sophistiqués, etc. De plus, le terrain rocailleux n’est pas favorable à la progression de forces mécanisées, les rares routes et chemins empierrés permettant aisément de monter des embuscades. Le Hezbollah est aussi passé maître dans l’utilisation de mines et autres engins explosifs improvisés (techniques enseignées en Iran et déjà exportées en Irak) qui rendent toute progression des troupes adverses délicate. Les caches aménagées permettent aussi aux combattants islamiques de laisser passer les forces israéliennes et de réapparaître sur leurs arrières un peu comme le faisaient les soldats nippons contre les Américains lors de la reconquête des îles du Pacifique sud lors de la II ème guerre mondiale.

La tactique adoptée par le Hezbollah n’est pas figée comme souvent c’est le cas dans les armées modernes. En effet, les actions passées sont suivies d’examens approfondis qui permettent d’en tirer les leçons de manière à faire évoluer en permanence les techniques devant être employées dans un but de plus grande efficacité.

Enfin, et peut-être surtout, l’état d’esprit des combattants du Hezbollah est totalement différent de celui des soldats israéliens. En effet, le commandement de Tsahal tente, par tous les moyens de minimiser les pertes au sein de ses troupes et d’évacuer au plus vite les blessés, ce qui ralentit souvent le déroulement des opérations. Les Hezbollahis sont prêts à se sacrifier, le « martyre » étant pour eux, un objectif glorieux à atteindre. Ce n’est pas pour rien s’ils ont théorisé puis enseigné à d’autres les techniques des « bombes humaines ».

Ils sont aussi excellents sur le plan de la communication. Ils ont compris qu’il était facile d’agir sur les populations en faisant jouer la corde sensible de la conscience des Occidentaux imbibés de leur héritage historique de source judéo-chrétienne. Alors, curieusement, des images de civils tués parviennent très rapidement à toutes les chaînes de télévision mondiales qui les repassent en boucle. Peu importe si l’on sait après coup que l’objectif visé était un camion qui venait de tirer des roquettes sur Israël et qui se garait, comme par hasard, dans le garage d’un immeuble abritant de nombreux civils. Le résultat psychologique est double : à l’indignation des Occidentaux vient s’ajouter la haine des populations musulmanes qui sont bien sûr extrêmement touchées par ces images surmédiatisées. De même, depuis des années, il est dans l’habitude de groupes du Hezbollah de s’installer à quelques dizaines de mètres de postes d’observation de l’ONU. L’objectif est là également de faire tuer des soldats de la paix dans un but purement psychologique. Bien que le Hezbollah ne reconnaisse aucune « loi de la guerre » (il est vrai édictées par les Occidentaux), il arrive à persuader l’opinion mondiale que se sont les Israéliens qui s’affranchissent de ces règles, d’où les campagnes de presse faisant état de l’emploi d’ « armes interdites » par Tsahal : bombes à fragmentation, bombes au phosphore, etc. On retrouve là ce qui se déroule en Irak où les Américains se retrouvent en position d’accusés face aux égorgeurs et responsables d’horribles massacres de civils innocents.

D’après les Israéliens, au début août, environ 200 activistes du Hezbollah ont été neutralisés. Il en reste donc environ 2 800 opérationnels sans compter les renforts qu’ils ont pu recevoir d’Iran, de Syrie et la rumeur dit même d’Indonésie. Leur seul grand problème reste que leur réapprovisionnement en armes et en munitions va devenir de plus en plus problématique car le chemin emprunté depuis la Syrie est devenu extrêmement périlleux.

En conclusion, les Etats-Unis et Israël ont tous deux été habitués à affronter des armées conventionnelles et des organisations terroristes. Le Hezbollah est une sorte d’hybride. Il a presque la puissance d’une armée conventionnelle et la capacité létale d’une guérilla invisible. La question qui se pose est ce que compte faire maintenant ce mouvement, particulièrement avec les infrastructures qu’il a développé depuis de longues années à l’étranger : Canada, Amérique Latine, Afrique, etc. ? Si Téhéran l’autorise, le Hezbollah peut déclencher des opérations terroristes dirigées principalement contre les intérêts israélo américains, reprenant à son compte le djihad mondial initié par Al-Qaida. En cela, le Cheikh Hassan Nasrallah dont la popularité dans le monde musulman est en train de concurrencer très sérieusement celle d’Oussama Ben Laden, peut devenir le nouveau leader de la lutte destinée à s’opposer aux « juifs et aux croisés ». Si les Hezbollahis se décident à passer à l’action terroriste, les résultats risquent bien d’être pires qu’avec Al-Qaida. Il est en effet admis que leur formation technique acquise en Iran et les moyens dont ils disposent dépassent largement ceux des islamistes sunnites.

Alain Rodier

Août 2006

1 Ce qui rappelle un peu la tactique prônée par le général De Lattre de Tassigny en Indochine qui déclarait que c’était une « guerre de lieutenants et de capitaines et pas de généraux ».

2 Il est loin le temps où les combattants libanais tiraient plus pour faire du bruit que pour atteindre une cible. Les militants du Hezbollah ont compris l’utilité des tireurs d’élite dans le combat retardateur et de guérilla. Curieusement, il en est de même pour certains activistes agissant en Irak. Vraisemblablement, les Pasdarans iraniens ont été de bons instructeurs.

3 Les roquettes Raad sont très semblables aux Farj-3 ;

Sources
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J'ai l'impression que l'italie demande les même garantie que la France

Sauf qu'elle a tout les honneurs et que la France est un paria pour certains. Enfin on a l'habitude [08]

TACTIQUE EMPLOYEE PAR LE HEZBOLLAH AU LIBAN

Merci pour l'article ;) .

En fait avec le Hezbhola on a une armée bien entrainné, bien équipé et utilisant les techniques de la guerre asymetrique à merveille en ajoutant l'aspect communication.

D'ailleur on peu remarquer que le Hezbhola est beaucoup moins orienté, si ce n'est pas du tout, vers les actions suicides.

Mais , à mon avis, si Israel à la volonté claire de gagner sur le Hezbhola elle le peut, elle en a les moyens. Il ne lui manque plus que la determination de le faire ( pas avoir peur des pertes (civils ou militaires) et des considération des médiàs). Pas facile pour un pays démocratique.

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Sauf qu'elle a tout les honneurs et que la France est un paria pour certains. Enfin on a l'habitude [08]

Merci pour l'article ;) .

En fait avec le Hezbhola on a une armée bien entrainné, bien équipé et utilisant les techniques de la guerre asymetrique à merveille en ajoutant l'aspect communication.

D'ailleur on peu remarquer que le Hezbhola est beaucoup moins orienté, si ce n'est pas du tout, vers les actions suicides.

Mais , à mon avis, si Israel à la volonté claire de gagner sur le Hezbhola elle le peut, elle en a les moyens. Il ne lui manque plus que la determination de le faire ( pas avoir peur des pertes (civils ou militaires) et des considération des médiàs). Pas facile pour un pays démocratique.

A nuancer, je me suis taper Newsweek et le Times dans le train aujourd'hui et la conclusion des journalistes est qu'il est légitime au vu de la situation que les autorités françaises soient prudentes meme si c'est decevant surtout pour les Libanais ki attendais plus
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Mais , à mon avis, si Israel à la volonté claire de gagner sur le Hezbhola elle le peut, elle en a les moyens. Il ne lui manque plus que la determination de le faire ( pas avoir peur des pertes (civils ou militaires) et des considération des médiàs). Pas facile pour un pays démocratique.

Israél peut envahir le sud liban mais anéantir une organisation de guerrilla est toujours trés long ( sauf à expulser les populations civiles comme ils l'ont fait avec les palestiniens en 1948 ) , le hezbollah a tenu de 1983 à 2000 et a fini par user la volonté israélienne ; je ne suis pas sur que Israél puisse tenir aussi longtemps .......

pour info : les effectifs actuels du hezbollah sont estimés à 2 à 3000 réguliers et 10000 réservistes ( cordesman, j'ai mis le lien plus haut dans le topic ), l'auteur a révisé à la hausse une précédente estimation.

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En tout cas l'article de dada4 souligne un point important au niveau tactique, la capacité du hezbollah a opérer en unités autonomes capables de prendre des décisions par elle même ( la plupart des armées arabes souffre d'une hiérarchie trop pesante ).

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Israél peut envahir le sud liban mais anéantir une organisation de guerrilla est toujours trés long ( sauf à expulser les populations civiles comme ils l'ont fait avec les palestiniens en 1948 ) , le hezbollah a tenu de 1983 à 2000 et a fini par user la volonté israélienne ; je ne suis pas sur que Israél puisse tenir aussi longtemps .......

Quand je dis qu'elle peut gagner c'est en employant la methode forte, raser tout batiment succeptible de contenir des hommes armés sans prendre en considération la protection des civils. Occuper le terrain, mener une offensive lourde est bien coordonnée. Bref faire une guerre au sens propre du terme avec toutes ses extremités.
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