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Avenir des ressources, avenir de l'économie mondiale


Alexis

Messages recommandés

 la disparition des pollinisateurs

 

Les pollinisateurs disparaissent parce que les espèces de friches et de pâtures extensives disparaissent. Regarde une vieille photo de campagne des années 50-60 et tu comprendra d'où viens le problème. 

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Les pollinisateurs disparaissent parce que les espèces de friches et de pâtures extensives disparaissent. Regarde une vieille photo de campagne des années 50-60 et tu comprendra d'où viens le problème. 

 

Pas seulement, d'après ce que j'ai compris.

 

Il y a aussi les néonicotinoïdes, la classe d'insecticides la plus utilisée actuellement pour le traitement des cultures.

 

 

 

Trois types d'insecticides sont concernés  : la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxame. Ils peuvent avoir des effets aigus et chroniques sur la survie et le développement des colonies d'abeilles, leur comportement et leurs larves. Une synthèse indépendante menée par Jeroen van der Sluijs de l'université d'Utrecht (en collaboration avec des chercheurs de l'université du Sussex, du CNRS et d'INRA - "The Task Force On Systemic Pesticides") et publiée dans la revue Current Opinion in Environmental Sustainability en 2013 montre comment les néonicotinoïdes ont pris une part croissante dans l'usage d'insecticides avec plus de 25 % de parts de marché. Ces produits sont hautement neurotoxiques pour les insectes y compris les pollinisateurs à cause de leur large diffusion dans l'environnement, leur persistance dans le sol et l'eau. La présence de ces néonicotinoïdes est fréquente dans les essaims d'abeille. Soumis à des « doses réalistes de terrain », ils provoquent une large gamme « d'effets dangereux pour l'abeille et le bourdon », en affectant la performance des colonies, affaiblissant le butinage et le couvain, augmentant la fragilité face aux maladies et aux parasites.
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Cette étude est bidon, ils font des projections à partir de cas particulier (qu'ils ont en général publier eux même) à l'échelle de l'environnement, en supposant qu'un effet à très faible dose et massif à lieu (ce qui est absurde). D'ailleurs ils ont balancés des éléments dans la presse avant d'être publié, ce qui en général est signe d'une grosse manipulation bien crasseuse. Tu remarquera qu'une fois publié (cet automne) personne n'a relancé l'affaire: l'article n'est toujours pas officiellement publié (pas de numéro de la revue, ehead d'après pub med) et aucun scientifique ne le cite. 

 

Leur thèse est contredite, entre autre, par ça: http://tdaynard.com/2014/05/01/what-corn-canola-comparisons-tell-us-about-neonics-and-bees-plenty-actually/

 

En vérité aucune étude n'a pu mettre en évidence un effet massif des néonicotinoïdes, en revanche une riche bibliographie démontre que les espaces naturelles adaptés aux insectes, notamment les prairies, friches, broussailles sont remplacés par des espaces nettoyés, cultivés ou boisés moins favorable:

 

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25040328

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24795848

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21991390

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19769103

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20188434

 

Evidemment c'est moins vendeur qu'accuser Syngenta et Bayer

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Après, je dis ça, mais ça ne saurait pas être une excuse pour baisser les bras et ne rien essayer de faire à son petit niveau pour que ça change, ne serait-ce que pour avoir bonne conscience vis à vis de notre "mère Nature" / "pacha Mamma" comme disent les tribus amérindiennes Quechuas et Aymaras

 

Oui, ou pour dire les choses d'une autre manière, pour que nos petits-enfants ne nous demandent pas dans notre vieillesse : "Dis grand-père/-mère, c'est vrai que quand tu étais enfant, (description d'une merveille inimaginable pour les bambins) ? Et pourquoi maintenant ça n'existe plus ?"

 

Sur la question religieuse, le retour aux sources est éclairant. Le commandement divin est "Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la, et dominez sur les poissons de là mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre."

 

Noter l'idée de "remplir" la Terre, ce qui doit impliquer de la remplir aussi dans la longueur des temps, pas seulement pour encore un petit siècle et puis s'effondre. Noter aussi le mot "soumettre", à différencier d' "écraser". Et "dominer", à différencier d' "exterminer".

 

Mais des compréhensions obtuses de la religion, la chrétienne ou d'autres, peuvent être un frein à la stabilisation démographique nous sommes d'accord.

 

 

Tiens ça me fait penser à une scène du film fight club lorsque Edward Norton décrit son travail chez les assurances.

(...)

Dans notre cas c'est pareil, notre société changera pour un modèle plus respectueux de l'environnement que le jour où cela coutera moins cher que de conserver notre modèle actuel de consommation de masse.

 

Dans la trajectoire actuelle, oui c'est ce que nous préparons collectivement.

 

Mais vu l'inertie des phénomènes naturels, "le jour où cela coûtera moins cher" se traduit aussi par "bien après qu'il soit trop tard pour y changer grand'chose", hélas...

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Mais des compréhensions obtuses de la religion, la chrétienne ou d'autres, peuvent être un frein à la stabilisation démographique nous sommes d'accord.

 

Les religions patriarcales ont un problème: elles sont antisexuelles mais doivent, pour leur propre bien, inciter à la reproduction. D'où ce genre de commandement. La natalité baisse toute seule quand les femmes sont éduqués, les enfants ça coute cher, les humains ne se sentent pas aliéné en n'ayant que un à trois enfants.

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Comme disait l'autre: "croissez et multipliez"

 

 

 


Si on veut se remonter un peu le moral, il faut se dire que certes les espèces qui sont perdu le sont définitivement mais la nature a horreur du vide. L'espace libre sera "rapidement" (à l’échelle géologique) comblé par l'apparition de nouvelle espèce mieux adaptées. Au final, ce n'est qu'un épisode de plus dans la longue liste des crises biologique qui animent notre planète depuis 3 ou 4 milliard d'années déjà... dans quelques petits millions d'années la crise que nous traversons aujourd'hui sera juste un mauvais souvenir (faudra juste être un peu patient).

 

...

 

 

En gros les rats et les cafards prendront la place :'(

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En gros oui, sans oublier les méduses et calmars dans les océans. Mais ça ne durera qu'un temps car rapidement il y aura une "explosion radiative" qui va créer beaucoup de diversité à partir des espèces survivantes.

 

Enfin entre temps l’espèce humaine sera toujours là... pour manger du rat et du cafard (plein de bonne protéine tout ça ^^).

Modifié par Flippy
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Comme disait l'autre: "croissez et multipliez"

 

(...)

 

En gros les rats et les cafards prendront la place :'(

 

A part que chez les autres espèces une auto-régulation se fait automatiquement dés que la pression démographique risque d'épuiser les ressources : soit elles se mettent à la diète, soit elles réduisent leur natalité. L'espèce Humaine semble incapable de cette intelligence basique.

Jusque dans les années 80 on croyait que la bombe A ou la bombe H nous tueraient, et bien finalement ce sera probablement la "bombe D" via ses conséquences diverses et variées.

 

Quand on apprend que cette année les ressources que la Nature peut nous offrir en les renouvelant chaque année sont consommées au mois d'octobre, deux déductions logiques s'imposent :

 

- notre mode de vie actuel serait globalement viable si nous étions 4 milliards (au lieu de 7.3 milliards...) sur la planète, disons 3 milliards si tous les pays venaient à être développés avec un niveau de consommation d'énergie moyen égal à celui de l'Italie ou de la France ...

- Ou alors il faudrait réduire notre consommation d'énergie / nos rejets nocifs d'au moins 1/3 tout en stabilisant la population

 

Comme la population continue d'augmenter fortement, et qu'elle ne devrait pas cesser de le faire avant 2070-2080 d'après les prévisions actuelles, la seule manière pour l'espèce d'avoir un futur vivable (je veux dire différent de celui décrit par les films post-acocalyptiques) serait un énorme effort écologique d'ici 30 ans.    >> Rêvons, rêvons mes frères (sans oublier de trier nos déchets après être sortis en éteignant la lumière) :|

Modifié par Bruno
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Réver à un monde plus écologique me fait du bien à moi aussi le problème c'est quand je me réveille...

 

On court après le pétrole quelque soient les conséquences écologiques, on fait actuellement des guerres pour contrôler les gisements les voie d'approvisionnement, les raffineries donc on ne prend pas la voie d'une transition énergétique; trop de pognon en jeu.

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A part que chez les autres espèces une auto-régulation se fait automatiquement dés que la pression démographique risque d'épuiser les ressources : soit elles se mettent à la diète, soit elles réduisent leur natalité. L'espèce Humaine semble incapable de cette intelligence basique.

 

Les autres espèces ne s'auto-régule pas, leur population crève tout simplement de faim le temps que le nombre d'individu redescende à un niveau en adéquation avec ce que peut leur offrir leur environnement.

 

Ce qui ce passe avec l'Homme est tout simplement un scénario correspondant à une espèce ne souffrant pas de la pression des prédateurs ou des maladies (typique des espèces dites invasives). Tout naturellement l’espèce va rapidement se développer jusqu'à l'épuisement des ressources puis décliner.

 

On obtient une cinétique de la population ressemblant à ça (dans cet exemple, il s'agit du développement d'une population bactérienne dans une boite de pétri).

courbe%20de%20croissance.gif

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A part que chez les autres espèces une auto-régulation se fait automatiquement dés que la pression démographique risque d'épuiser les ressources : soit elles se mettent à la diète, soit elles réduisent leur natalité. L'espèce Humaine semble incapable de cette intelligence basique.

Jusque dans les années 80 on croyait que la bombe A ou la bombe H nous tueraient, et bien finalement ce sera probablement la "bombe D" via ses conséquences diverses et variées.

 

Quand on apprend que cette année les ressources que la Nature peut nous offrir en les renouvelant chaque année sont consommées au mois d'octobre, deux déductions logiques s'imposent :

 

- notre mode de vie actuel serait globalement viable si nous étions 4 milliards (au lieu de 7.3 milliards...) sur la planète, disons 3 milliards si tous les pays venaient à être développés avec un niveau de consommation d'énergie moyen égal à celui de l'Italie ou de la France ...

- Ou alors il faudrait réduire notre consommation d'énergie / nos rejets nocifs d'au moins 1/3 tout en stabilisant la population

 

Comme la population continue d'augmenter fortement, et qu'elle ne devrait pas cesser de le faire avant 2070-2080 d'après les prévisions actuelles, la seule manière pour l'espèce d'avoir un futur vivable (je veux dire différent de celui décrit par les films post-acocalyptiques) serait un énorme effort écologique d'ici 30 ans.    >> Rêvons, rêvons mes frères (sans oublier de trier nos déchets après être sortis en éteignant la lumière) :|

 

la régulation se passait par les prédateurs en générale...

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la régulation se passait par les prédateurs en générale...

 

C'est aussi ce que disait Flippy juste au dessus ; ceci dit les rats enfermés dans un espace confiné réduisent leur taux de natalité ils ont donc un réflexe d'auto-régulation "soft" mais peut-être qu'il s'agit d'une exception, je suis pas un spécialiste en comportement animalier ...

 

En ce qui concerne notre espèce, elle est depuis l'antiquité devenue son propre et unique véritable prédateur, mais comme ça ne suffit pas à endiguer la croissance exponentielle de la population depuis les années 50, il y aura probablement utilisation d'armes nucléaires avant 2050 : quand un pays qui dispose de cette arme (et il y en a déjà une dizaine) sera en conflit avec un adversaire dont la masse/la réserve démographique rend toute victoire durable impossible  (>> pronostic personnel qui vaut ce qu'il vaut).

L'une des principale source de conflit est déjà, et sera plus que jamais, précisément l'accès aux ressources naturelles raréfiées par la pression démographique générale dans un contexte de surconsommation persistante de celles-ci ...

 

Enfin, si on avait écouté Thomas Malthus, un visionnaire qui nous mettait déjà en garde au 18ème siècle on n'en serait pas là et tout serait bien moins compliqué : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Malthus et  http://fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme

 

Le "Malthusianisme" aurait pu être notre passé et notre présent, s'il ne devient pas notre avenir proche, les guerres d'anéantissements le seront. Sauf rapide prise de conscience générale c'est quasi inévitable.

Modifié par Bruno
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C'est aussi ce que disait Flippy juste au dessus ; ceci dit les rats enfermés dans un espace confiné réduisent leur taux de natalité ils ont donc un réflexe d'auto-régulation "soft" mais peut-être qu'il s'agit d'une exception, je suis pas un spécialiste en comportement animalier ...

 

La problématique n'est pas la même, ce qui cause ce "réflexe d'auto-régulation" est le manque d'espace vital, pas le manque de nourriture. Dans le cas de l'Homme c'est la raréfaction des ressources qui pose problème. Quand la pression (pollution, surconsommation) de notre population sera trop forte, tout l’écosystème va s'effondrer entrainant avec lui une diminution des ressources disponibles... entrainant à son tour une correction à la baisse de la population. C'est le principe de la catastrophe Malthusienne (eh oui, encore Thomas Malthus ^^).

 

 

En ce qui concerne notre espèce, elle est depuis l'antiquité devenue son propre et unique véritable prédateur, mais comme ça ne suffit pas à endiguer la croissance exponentielle de la population depuis les années 50, il y aura probablement utilisation d'armes nucléaires avant 2050 : quand un pays qui dispose de cette arme (et il y en a déjà une dizaine) sera en conflit avec un adversaire dont la masse/la réserve démographique rend toute victoire durable impossible  (>> pronostic personnel qui vaut ce qu'il vaut).

L'une des principale source de conflit est déjà, et sera plus que jamais, précisément l'accès aux ressources naturelles raréfiées par la pression démographique générale dans un contexte de surconsommation persistante de celles-ci ...

 

Enfin, si on avait écouté Thomas Malthus, un visionnaire qui nous mettait déjà en garde au 18ème siècle on n'en serait pas là et tout serait bien moins compliqué : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Malthus et  http://fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme

 

Le "Malthusianisme" aurait pu être notre passé et notre présent, s'il ne devient pas notre avenir proche, les guerres d'anéantissements le seront. Sauf rapide prise de conscience générale c'est quasi inévitable.

 

Un prof à la Fac nous répétait souvent que si le 20ème siècle avait été le plus sanglant de l'histoire de l'humanité, le 21ème serait sans doute pire.

 

 

Personnellement je ne crois pas trop à une guerre nucléaire. En tout cas pas en Europe.

Modifié par Flippy
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La problématique n'est pas la même, ce qui cause ce "réflexe d'auto-régulation" est le manque d'espace vital, pas le manque de nourriture. Dans le cas de l'Homme c'est la raréfaction des ressources qui pose problème. Quand la pression (pollution, surconsommation) de notre population sera trop forte, tout l’écosystème va s'effondrer entrainant avec lui une diminution des ressources disponibles... entrainant à son tour une correction à la baisse de la population. C'est le principe de la catastrophe Malthusienne (eh oui, encore Thomas Malthus ^^).

 

Un prof à la Fac nous répétait souvent que si le 20ème siècle avait été le plus sanglant de l'histoire de l'humanité, le 21ème serait sans doute pire.

 

 

Personnellement je ne crois pas trop à une guerre nucléaire. En tout cas pas en Europe.

 

Effectivement ce sera plutôt au moyen orient ou extrême orient (entre Inde et Pakistan, Iran et Israël) et l'Europe ne serait touchée qu'indirectement par les retombées radioactives générales, ou entre Chine et USA, et là l'Europe serait, directement, impliquée (via l'OTAN).

 

En ce qui concerne l'avenir des ressources j'avais lu sur Enerzine.com (excellent site d'actus sur les énergies renouvelables) que le laboratoire de recherche de l'US Navy a mis au point en 2013 un procédé pour faire du carburant apparemment aussi performant que le pétrole utilisé aujourd'hui à partir du Carbone et de l'Hydrogène puisé dans l'eau de mer : http://www.enerzine.com/10/17155+des-chercheurs-changent-leau-de-mer-en-carburant-de-synthese+.html (y'a même une ch'tite video avec l'article !)

 

Le procédé ne semble pas consommer beaucoup d'énergie et le carburant obtenu coûte environ 5 dollars le Gallon US (3.79 litres) soit 40% plus cher à peine que le pétrole vendu par les pétroliers aux stations services du pays. Mis en oeuvre à une grande échelle ce procédé aurait l'énorme avantage économique de mettre fin à la dépendance US pour l'approvisionnement en énergie (notamment auprès de l'Arabie Saoudite) et il est neutre pour l'environnement puisqu'il n'y a pas injection supplémentaire de CO2 dans l'écosystème : prélevé dans la mer qui en contient de plus en plus depuis l'ère industrielle, il sera brûlé et y retournera en quantité égale.

 

Paradoxalement le pays le plus gaspilleur est en pointe pour réduire sa dépendance au pétrole, en 2011 la marine américaine (encore elle) a passé commande pour 1.2 milliards de dollars de bio-carburant avec pour objectif de pouvoir à l'été 2016 déployer un groupe aéronaval en utilisant 50% de bio-carbu (à la fois pour les aéronefs et les navires) : http://www.enerzine.com/6/13138+la-navy-va-incorporer-du-biocarburant-dans-sa-flotte-aeronavale+.html

 

En ce qui concerne l'énergie éolienne, la puissance installée aux USA est maintenant de plus de 30 MW, devant l'ancien leader l'Allemagne (23 MW) et juste derrière la Chine devenue numéro 1 (mais de loin aussi pollueur/salopeur d'écosystème n°1...).

Ces efforts vont dans le bon sens, ils sont surtout motivés par une volonté d'indépendance énergétique (tous les pays ont du vent ou du soleil en quantités significative sur l'ensemble d'une année), et si le développement des véhicules hybrides se poursuit, ils devraient réduire la dépendance actuelle des pays industrialisés aux "énergies fossiles" dans les 15 ans qui viennent. Tout étant lié ça pourrait apaiser certaines tensions géo-politiques, à condition toutefois que la croissance de la population mondiale cesse et avec elle l'accroissement continu de la conso globale en énergie ...  C'est encore la démographie qui sera la clé du problème !

 

C'était la mini-note d'optimisme avant d'aller se coucher  ^-^  Bonne fin de soirée bon sommeil à tous

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En ce qui concerne l'avenir des ressources j'avais lu sur Enerzine.com (excellent site d'actus sur les énergies renouvelables) que le laboratoire de recherche de l'US Navy a mis au point en 2013 un procédé pour faire du carburant apparemment aussi performant que le pétrole utilisé aujourd'hui à partir du Carbone et de l'Hydrogène puisé dans l'eau de mer : http://www.enerzine.com/10/17155+des-chercheurs-changent-leau-de-mer-en-carburant-de-synthese+.html (y'a même une ch'tite video avec l'article !)

 

Le procédé ne semble pas consommer beaucoup d'énergie et le carburant obtenu coûte environ 5 dollars le Gallon US (3.79 litres) soit 40% plus cher à peine que le pétrole vendu par les pétroliers aux stations services du pays. Mis en oeuvre à une grande échelle ce procédé aurait l'énorme avantage économique de mettre fin à la dépendance US pour l'approvisionnement en énergie (notamment auprès de l'Arabie Saoudite) et il est neutre pour l'environnement puisqu'il n'y a pas injection supplémentaire de CO2 dans l'écosystème : prélevé dans la mer qui en contient de plus en plus depuis l'ère industrielle, il sera brûlé et y retournera en quantité égale.

 

Le procédé existe belle et bien mais la synthèse du carburant consomme plus d’énergie qu'il n'en produit. C'est juste une énergie secondaire produite en convertissant (avec quelques pertes liés au rendement) une source d’énergie primaire.

 

Pour que le procédé soit viable cette source d’énergie primaire doit être bon marché et en abondance... la seule disponible est l’énergie nucléaire.

 

C'est une alternative très intéressante (dans le principe) aux biocarburant "biologiques", il ne reste plus qu'à déterminer lequel est le plus économique (quoique les 2 sont très complémentaires je trouve).

 

Paradoxalement le pays le plus gaspilleur est en pointe pour réduire sa dépendance au pétrole, en 2011 la marine américaine (encore elle) a passé commande pour 1.2 milliards de dollars de bio-carburant avec pour objectif de pouvoir à l'été 2016 déployer un groupe aéronaval en utilisant 50% de bio-carbu (à la fois pour les aéronefs et les navires) : http://www.enerzine.com/6/13138+la-navy-va-incorporer-du-biocarburant-dans-sa-flotte-aeronavale+.html

 

Attention l'article ne parle pas de 1,2 milliard $ mais de 12 millions $ pour l'achat de 1,7 millions de litres de biocarburants (ça fait plus de 7$ le litre ! Sachant que c'est composé à 50% de kérosène conventionnel).

 

Les US ne sont pas les seuls sur le coup, la France a aussi depuis quelques années un programme pour tester des biocarburant dans l'aviation (c'est l'INRA qui pilote ça il me semble en partenariat avec Sofiproteol et Airbus). Il y a déjà eu un vol d'essai sur un vol Air France il y a 3 ou 4 ans.

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En ce qui concerne l'avenir des ressources j'avais lu sur Enerzine.com (excellent site d'actus sur les énergies renouvelables) que le laboratoire de recherche de l'US Navy a mis au point en 2013 un procédé pour faire du carburant apparemment aussi performant que le pétrole utilisé aujourd'hui à partir du Carbone et de l'Hydrogène puisé dans l'eau de mer : http://www.enerzine.com/10/17155+des-chercheurs-changent-leau-de-mer-en-carburant-de-synthese+.html (y'a même une ch'tite video avec l'article !)

 

C'est surtout intéressant pour la production de plastique et autre produits énergétique non dérivé du pétrole, à brûler c'est un peu dommage, ça gâche pas mal d'énergie. 

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L’intérêt principal pour l'US Navy c'est surtout de pourvoir équiper leurs portes-avions nucléaires avec une petite unité de production de carburants pour leur aviation. S'il y a moins de carburant à stocker au départ cela permet d'avoir plus de place pour des munitions et de la nourriture... donc une meilleure endurance du GAN.

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A noter qu'un système terrestre (avec prise au bord d'un lac/fleuve/rivère/mer/océan) par rapport au système de l'US Navy n'aura pas la double contraintre d'être léger/compact et ne pas ralentir le navire malgré les énorme quantité d'eau requise. Donc ça sera bien moins cher que le système de l'US Navy.

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Les autres espèces ne s'auto-régule pas, leur population crève tout simplement de faim le temps que le nombre d'individu redescende à un niveau en adéquation avec ce que peut leur offrir leur environnement.

 

Ce qui ce passe avec l'Homme est tout simplement un scénario correspondant à une espèce ne souffrant pas de la pression des prédateurs ou des maladies (typique des espèces dites invasives). Tout naturellement l’espèce va rapidement se développer jusqu'à l'épuisement des ressources puis décliner.

 

On obtient une cinétique de la population ressemblant à ça (dans cet exemple, il s'agit du développement d'une population bactérienne dans une boite de pétri).

courbe%20de%20croissance.gif

 

C'est du pure historicisme, on attend ça depuis Maltus, ça ne vient toujours pas. La technologie nous sort de la panade à chaque fois, et la fin du pétrole verra simplement l'entrée dans le véritable age du nucléaire. 

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Le procédé existe belle et bien mais la synthèse du carburant consomme plus d’énergie qu'il n'en produit. C'est juste une énergie secondaire produite en convertissant (avec quelques pertes liés au rendement) une source d’énergie primaire.

 

Pour que le procédé soit viable cette source d’énergie primaire doit être bon marché et en abondance... la seule disponible est l’énergie nucléaire.

 

C'est une alternative très intéressante (dans le principe) aux biocarburant "biologiques", il ne reste plus qu'à déterminer lequel est le plus économique (quoique les 2 sont très complémentaires je trouve).

 

Perspective intéressante en effet.

 

Alimenter l'humanité en énergie de manière durable, à relativement court terme, et sans aller plus loin dans le ravage du climat ne se conçoit qu'avec le nucléaire à base fertile (thorium ou uranium 238) une fois qu'il sera au point et potentiellement avec le solaire si la réduction assez impressionnante du prix du kWh solaire ces dernières années devait se poursuivre.

 

Mais ni le nucléaire ni le solaire ne peuvent fournir l'énergie pour des transports souples - au-delà du rail qui n'est pas souple quant au choix des destinations, et qui ne permet guère de voler... Et le solaire bien sûr a aussi l'inconvénient majeur d'être une énergie intermittente. Comme des transports souples et bon marché sont indispensables à une économie moderne, laquelle est la seule à pouvoir produire et utiliser des réacteurs nucléaires de quatrième génération ou des cellules solaires avancées...

 

La production d'équivalents du kérosène à partir d'électricité et d'eau de mer serait une excellente chose. Je reste prudent tout de même sur la question des catalyseurs... la généralisation de ce procédé serait-elle possible sans se heurter à des limites sur l'approvisionnement de tel ou tel métal rare ? On parle de fer dans cet article, qui certes ne poserait pas problème, mais ont-ils tout dit : probablement pas, ne serait-ce que par souci de secret industriel. A voir, donc.

 

Les agrocarburants quant à eux ne sauraient être une solution : leur taux de rendement énergétique est lamentable (parfois même inférieur à 1 !) et surtout ils entrent directement en concurrence avec l'alimentation humaine, alors que les limites de l'agriculture sont en vue sinon déjà là et que la population est prévue pour augmenter d'un tiers en une génération. Le développement des agrocarburants sera peut-être un jour classé au nombre des crimes contre l'humanité. Quoi qu'il en soit de cette qualification, c'est une impasse, et une impasse coûteuse en vies humaines.

 

Les biocarburants de seconde génération, à base de cellulose (tiges des plantes cultivées, bois...) seraient eux très prometteurs, mais ils ne sont pas encore au point. Comme le nucléaire à base fertile, donc. Et le solaire très bon marché. Et la production de kérosène à partir d'eau de mer et d'électricité.

 

Beaucoup de recherche-développement à faire, donc ! Et peu de temps pour avancer. Sans surprise, les Asiatiques et les Américains sont en tête.

 

Quant à la France, elle sabre ses investissements tout ne réduisant que peu son budget de fonctionnement. Et en faisant primer la réduction mécanique des déficits par l'austérité au risque de faire plonger son économie dans la récession avec un cercle vicieux de type Europe du Sud.

 

Pas de doute, on a tout bon !  :angry:

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C'est du pure historicisme, on attend ça depuis Maltus, ça ne vient toujours pas. La technologie nous sort de la panade à chaque fois, et la fin du pétrole verra simplement l'entrée dans le véritable age du nucléaire. 

 

La technologie nous a toujours sorti de la panade jusqu'ici.

 

Il est possible que de nouveau nous y parvenions. Mais ça ne se fera pas tout seul, certainement pas avec le système mondial sur sa lancée actuelle.

 

La technologie n'est qu'un outil, et encore faut-il se donner les moyens d'en disposer, et ceux de l'utiliser, et de le faire en temps et en heure, et avec les objectifs de long terme et d'intérêt général qui conviennent plutôt que des objectifs de court terme pour des groupes d'intérêt particuliers.

 

En allant très vite, plusieurs problèmes réellement majeurs vont nous tomber dessus en même temps dans les prochaines années / décennies, tandis que leurs prémices sont déjà visibles :

 

- Ressources énergétiques qui s'épuisent, à commencer par les carburants liquides, sans qu'une solution technique de remplacement soit disponible au pied levé pour les remplacer, alors que recherche et développement sur ces solutions ne sont que très modérément financés, qu'une partie importante de ces financements s'égare dans des directions secondaires type éolien, et que les ressources nécessaires pour généraliser ces solutions une fois qu'elles seraient au point risquent de manquer... l'économie étant alors entrée dans une phase de décroissance forcée pour cause de baisse des extractions de carburants liquides

 

- Réchauffement climatique qui se poursuit et qui ira loin, d'autant plus si les remplacements des énergies fossiles tardent, poussant à utiliser jusqu'à des ressources fossiles marginales dans l'espoir de prolonger encore un peu le "business as usual". Lequel réchauffement climatique aura de plus en plus des conséquences dramatiques sur la vie humaine, surtout par l'intermédiaire de l'agriculture et possiblement par augmentation forte et rapide du niveau des mers (scénario aujourd'hui considéré comme peu probable mais pas exclu, penser aux infrastructures portuaires dans ce cas)

 

- Limites de plus en plus évidentes voire à terme menaces d'effondrements sur la production agricole. En vrac : disponibilité des terres fertiles (usages concurrents à prendre en compte, également les agrocarburants), ressources en eau (bien des pays utilisent des eaux fossiles pour l'irrigation, voire aussi la concurrence du fraquage pour fossiles de schistes), effets à long terme de la fertilisation artificielle (qui tend à faire baisser la fertilité naturelle, alors que les engrais artificiels ne seront pas forcément toujours disponibles), effets à long terme d'une utilisation systématique de produits chimiques puissants pour le contrôle des pestes, sans oublier last but not least le réchauffement climatique. Ceci alors que 1 à 1,5 milliard d'êtres humains restent sous-alimentés et surtout que la population doit augmenter d'un tiers d'ici 2050 (si aucune limite physique ne se met sur ce chemin, mais justement c'est ce qu'il serait souhaitable d'éviter... la régulation par la mortalité étant tout sauf agréable)

 

- Baisses fortes et rapides d'à peu près tous les indicateurs de la biosphère : population d'animaux sauvages, nombre d'espèces, milieux naturels fragiles et non remplaçables (forêts primaires, coraux...), population de poissons... En dehors du "c'est dommage", bref du crève-cœur à voir des merveilles irremplaçables être détruites, se pose la question des potentiels effets d'accélération si certaines espèces essentielles venaient à disparaître, entraînant avec elles des écosystèmes entiers. L'exemple des abeilles et des bourdons et de leur rôle dans la pollinisation est connu. Ce qui est surtout inquiétant c'est de constater que l'effondrement des colonies d'abeille est apparu comme une surprise. Combien de "surprises désagréables" à venir, avec un taux de disparition d'espèces estimé de 100 à 1000 fois supérieur à ce qu'il était avant le XXème siècle ?

 

- Même si cela peut apparaître par comparaison comme un plus petit problème, notre système économique et financier d'une part pousse par nature à rechercher le profit et l'avantage de court terme en externalisant - c'est-à-dire en oubliant - les conséquences de long terme ou qui frappent trop loin (quasi impossibilité à convenir et faire appliquer des règles un tant soi peu dérangeantes au niveau international, que l'on pense au protocole de Kyoto, pollutions lointaines négligées que l'on pense au développement de la Chine à base de charbon), d'autre part est de plus en plus fragile (politiques non conventionnelles d'argent facile des banques centrales pour empêcher des effondrements bancaires à court terme et négligeant les conséquences de long terme, bulle de l'endettement mondial total à plus de 300% du PIB au lieu de moins de 200% il y a trois décennies autant de traites sur un avenir de forte croissance qui n'aura jamais lieu, fragilité du dollar dans son rôle de référence monétaire principale...). Si c'était d'une simple adaptation qu'il était question, même traumatique (que l'on pense à la crise de 1929, ou à celle de 1873), il n'y aurait que demi-mal. Le problème est qu'une crise de ce genre s'ajouterait aux autres, et risquerait notamment très fortement de retarder de nombreuses années les politiques permettant de faire face aux autres problèmes, lesquels sont sur le fond beaucoup plus menaçants

 

- Sans oublier le facteur politique / ou faut-il dire organisationnel / ou bien convient-il de l'appeler lutte des classes - même si l'expression peut sembler vieillotte ? J'ai du mal à l'exprimer simplement, mais enfin il existe des tendances générales à la réduction prioritaire des intérêts des moins fortunés pour protéger ceux d'une minorité de plus fortunés (entre pays, et à l'intérieur de chaque pays), à une primauté plus affirmée d'intérêts particuliers sur les intérêts généraux, du court terme sur le long terme, au choix de boucs émissaires... Est-ce un seul problème sous différentes formes, ou plusieurs ? Difficile de le démêler. Je dirais faute d'une meilleure formulation qu'il faudrait un degré de civilisation élevé pour faire face avec succès à tous les problèmes graves des années et décennies à venir, j'entends par là une aptitude à la coopération, à l'auto-organisation, à l'acceptation de logiques de long terme au prix d'inconvénients de court terme, à l'altruisme au niveau humain bien davantage qu'au niveau d'une seule nation sans parler d'un groupe d'intérêt ou d'une tribu...

 

Avons-nous atteint aujourd'hui ce degré de civilisation ? Je dirais non.

 

Question plus importante : comment est-il possible de progresser rapidement et fortement en civilisation, alors même que pénuries, troubles et effondrements, donc occasions de repli sur ses intérêts de court terme et de petit horizon (ma famille, ma tribu...) sans parler d'occasions de violences et de choix de boucs émissaires... risquent de se multiplier ?

 

Le Pape François fait clairement ce qu'il peut à la place où il est pour alerter et appeler à une révolution des cœurs, avec ses mots ceux de la foi chrétienne qu'on la partage ou pas. C'est fort bien, mais quid des sept milliards et quelques d'êtres humains qui ne sont pas le pape ? Que peuvent-ils faire, eux ? Car alerter et appeler à progresser en civilisation c'est nécessaire évidemment, mais on ne peut s'en contenter sinon tout le monde ne fera que parler plutôt qu'agir !

 

Je n'ai pas de réponse. Je soupçonne qu'il est très important d'en trouver.

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C'est du pure historicisme, on attend ça depuis Maltus, ça ne vient toujours pas. La technologie nous sort de la panade à chaque fois, et la fin du pétrole verra simplement l'entrée dans le véritable age du nucléaire. 

 

Ce n'est pas la pénurie d’énergie qui menace l'Humanité mais la dégradation de nos conditions de vie à cause de la dégradation de notre environnement. Or pour ça ce n'est pas vraiment la technologie qui pourra réparer les dégâts, mais le temps... sauf qu'en attendant il va falloir subir et il y a fort à parier qu'il y aura de la casse.

 

Perspective intéressante en effet.

 

Alimenter l'humanité en énergie de manière durable, à relativement court terme, et sans aller plus loin dans le ravage du climat ne se conçoit qu'avec le nucléaire à base fertile (thorium ou uranium 238) une fois qu'il sera au point et potentiellement avec le solaire si la réduction assez impressionnante du prix du kWh solaire ces dernières années devait se poursuivre.

 

Mais ni le nucléaire ni le solaire ne peuvent fournir l'énergie pour des transports souples - au-delà du rail qui n'est pas souple quant au choix des destinations, et qui ne permet guère de voler... Et le solaire bien sûr a aussi l'inconvénient majeur d'être une énergie intermittente. Comme des transports souples et bon marché sont indispensables à une économie moderne, laquelle est la seule à pouvoir produire et utiliser des réacteurs nucléaires de quatrième génération ou des cellules solaires avancées...

 

La production d'équivalents du kérosène à partir d'électricité et d'eau de mer serait une excellente chose. Je reste prudent tout de même sur la question des catalyseurs... la généralisation de ce procédé serait-elle possible sans se heurter à des limites sur l'approvisionnement de tel ou tel métal rare ? On parle de fer dans cet article, qui certes ne poserait pas problème, mais ont-ils tout dit : probablement pas, ne serait-ce que par souci de secret industriel. A voir, donc.

 

Les agrocarburants quant à eux ne sauraient être une solution : leur taux de rendement énergétique est lamentable (parfois même inférieur à 1 !) et surtout ils entrent directement en concurrence avec l'alimentation humaine, alors que les limites de l'agriculture sont en vue sinon déjà là et que la population est prévue pour augmenter d'un tiers en une génération. Le développement des agrocarburants sera peut-être un jour classé au nombre des crimes contre l'humanité. Quoi qu'il en soit de cette qualification, c'est une impasse, et une impasse coûteuse en vies humaines.

 

Les biocarburants de seconde génération, à base de cellulose (tiges des plantes cultivées, bois...) seraient eux très prometteurs, mais ils ne sont pas encore au point. Comme le nucléaire à base fertile, donc. Et le solaire très bon marché. Et la production de kérosène à partir d'eau de mer et d'électricité.

 

Attention quand même, l'océan n'est pas un milieu inerte chimiquement. Utiliser l'eau de mer pour faire du carburant est très intéressant dans certain cas particulier. Mais si on commence à l'utiliser pour remplacer le pétrole à l’échelle mondiale, on risque de perturber la "chimie" des océans avec de grave conséquence pour les écosystèmes.

 

Par contre il y a une autre énergie secondaire qui peut être convertie à partir du nucléaire (ou tout autre source primaire), c'est le dihydrogène. C'est totalement propre, très facile à produire par hydrolyse et c'est compatible avec nos moteurs (avec quelques légères modifications). Le seul inconvénient est le stockage qui n'est pas encore au point.

 

 

Concernant les biocarburants, effectivement la 1er génération est en concurrence avec notre alimentation et doit donc être proscrite. Mais la 2eme génération rentre en concurrence elle aussi avec d'autres filières déjà établies (construction, fertilisant, alimentation animale...). La solution est plutôt du côté de la 3ème génération avec la production d'huile par des algues et des bactéries. Dans ce cas c'est une toute nouvelle filière qui rentre en concurrence avec personne (en plus ça peut se faire en hors-sol).

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