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Un résumé de la situation :

En visite à Erevan, le président français a averti que, faute de reconnaissance dans les mois à venir par la Turquie du massacre de 1,5 million d'Arméniens, la France modifierait sa législation pour que le négationnisme du génocide arménien soit condamné au pénal.

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmed Davutoglu n'a pas tardé à réagir lors d'une conférence de presse: «Ceux qui ne sont pas capables d'affronter leur propre histoire parce qu'ils ont mené une politique colonialiste pendant des siècles, parce qu'ils traitent leurs étrangers comme des citoyens de seconde zone, n'ont pas à donner une leçon d'histoire à la Turquie».

Erevan qualifie ces événements de génocide, un point de vue partagé par plusieurs parlements étrangers, dont le parlement français depuis une loi votée en janvier 2001. La diaspora arménienne compte quelque 500.000 membres dans l'Hexagone. La Turquie réfute la qualification de génocide, parlant de meurtres à grande échelle visant non seulement les Arméniens mais aussi les Turcs.

http://www.20minutes.fr/ledirect/801772/turquie-conseille-france-affronter-passe-colonial

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L'organisation de l'électorat arménien en général, sa place dans des circonscriptions clés (pas que pour les présidentielles), des logiques locales et de relations, et -mais ça ne se dit pas publiquement sans preuve- des origines de fonds de campagne (en argent et en nature).... Les petits groupes organisés savent peser au-delà de leur simple poids démographique qui n'est qu'un nombre théorique tant qu'il n'y a pas de réelle communauté groupée.

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Alors que tout le monde parle de quitter l'Europe, les Turques veulent y rentrer. Mais pourquoi faire ?

C'est une histoire de gros sous ? Ou est ce qu'elle veut renier son passé Ottoman pour devenir un pays plus occidental ? :rolleyes:

Ca fait bien 2 ou 3 ans qu'ils semblent bien moins interessé par rentrer dans l'Europe.

Enfin, je ne suis peut être par à jour des dernières déclarations Turque, il y en a beaucoup.

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Au passé colonial de la France, et au fait que les étrangers seraient des résidents de seconde zone ou un truc dans le genre, ca doit surement être mieux d'être immigré en turquie qu'en france  ;)

Tu réponds à ma place ?  :rolleyes:

je faisais référence à la mise au point du ministre turque des afaaires étrangères. C'est dans tous le médias.

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L'organisation de l'électorat arménien en général, sa place dans des circonscriptions clés (pas que pour les présidentielles), des logiques locales et de relations, et -mais ça ne se dit pas publiquement sans preuve- des origines de fonds de campagne (en argent et en nature).... Les petits groupes organisés savent peser au-delà de leur simple poids démographique qui n'est qu'un nombre théorique tant qu'il n'y a pas de réelle communauté groupée.

C'est un phénomène connu en économie sous le nom de tyrannie des minorités (ou théorie de l'action collective).

Un groupe minoritaire exploitant la majorité au détriment de l'intérêt général a deux avantages. Des petits effectifs basés sur les relations interpersonnelles permettent de limiter beaucoup plus facilement les comportements de passager clandestin néfastes au groupe (un individu qui bénéficie de l'avantage fourni au groupe sans contribuer à l'effort commun). D'autre part l'individu minoritaire gagne beaucoup à maintenir le fonctionnement en place et l'individu majoritaire perd très peu (la somme perdue est très diluée dans la masse) ce qui rend peu probable une révolte de la majorité.

On peut trouver ce genre de phénomène dans beaucoup de domaines en démocratie: communautés (cas présent), professions (très gros agriculteurs qui ramassent des subventions disproportionnées ou filière de producteurs qui veulent interdire les importations pour imposer au consommateur des produits médiocres et chers), niveau de revenu (à l'échelle très riche voir l'actualité), etc. La victoire du virus contre l'organisme en quelque sorte.

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ANKARA (AP) — Les rebelles kurdes ont tué 24 soldats turcs et en ont blessé 18 autres lors de plusieurs attaques près de la frontière irakienne, entraînant des opérations aériennes et terrestres de l'armée turque sur le territoire irakien, affirment plusieurs médias. Les autorités d'Ankara n'ont pas confirmé l'incursion dans l'immédiat.

Le quotidien Hurriyet et l'agence de presse pro-kurde Firat rapportent que des unités de l'armée turque ont franchi la frontière afin de retrouver les rebelles kurdes en Irak.

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Offensive Turque majeure à la frontière Irakienne.

CIZRE - L'offensive de l'armée turque contre les rebelles kurdes, déclenchée après la mort de 24 soldats mardi dans des attaques du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), se poursuivait samedi pour le troisième jour consécutif, selon un photographe de l'AFP. L'intervention militaire se déroulait des deux côtés de la frontière turco-irakienne, a ajouté le photographe présent à Cizre, dans le sud-est de la Turquie, à moins de 70 kilomètres du nord de l'Irak.

L'armée turque a annoncé jeudi avoir entamé «des opérations terrestres d'envergure, soutenues par l'aviation (...) en cinq points du nord de l'Irak et en Turquie», impliquant 22 bataillons. Le nombre des soldats impliqués dans l'ensemble de l'offensive est évalué à 10 000.

Cette intervention fait suite à une série d'attaques simultanées du PKK contre huit objectifs militaires dans la province d'Hakkari, qui ont fait 24 morts et 18 blessés dans les rangs de l'armée. Ces combats, les plus meurtriers en presque vingt ans, ont provoqué une onde de choc en Turquie.

Le PKK dispose selon Ankara d'environ 2000 hommes dans le nord de l'Irak, qu'il utilise comme base arrière pour ses opérations contre les forces de sécurité turques.

Le conflit kurde en Turquie, qui a débuté en 1984, a fait plus de 45 000 morts.

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Premier bilan :

ISTANBUL (Reuters) - L'armée turque a annoncé samedi avoir tué 49 activistes kurdes dans la vallée de Cukurca Kazan, dans le sud-est du pays, au troisième jour d'une offensive lancée après la mort de 24 soldats turcs dans des attaques des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

L'armée turque a déployé 22 bataillons pour des attaques terrestres dans cinq différents secteurs des deux côtés de la frontière turco-irakienne. Des bombardements les accompagnent alors qu'un millier de soldats turcs sont présents sur le territoire irakien, où le PKK dispose de bases arrières.

Trente-cinq activistes kurdes ont été tués tôt samedi dans la vallée de Kazan et les corps de 14 autres rebelles ont été découverts dans la même vallée, portant à 49 le nombre de rebelles tués en deux jours, a indiqué l'état-major turc dans un communiqué publié sur son site internet.

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(AFP) DIYARBAKIR — Des unités de l'armée turque ont pénétré lundi dans le nord de l'Irak pour se diriger vers des camps des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ont annoncé des sources sécuritaires à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie.

Une vingtaine de chars et une trentaine de camions militaires sont entrés en Irak à partir du village de Siyahkaya et se dirigeaient vers les bases des séparatistes kurdes de Turquie situées dans la vallée d'Haftanin, ont précisé ces sources.

Des hélicoptères de l'armée turque ont parallèlement transporté des soldats vers la région de Zap, selon les mêmes sources.

L'armée de l'air turque a bombardé la région d'Haftanin, où sont supposés se trouver les repaires d'environ 400 rebelles du PKK, un centre de commandement, des unités logistiques et des dépôts de munitions des séparatistes, a-t-on ajouté.

Les forces turques veulent aussi atteindre la région de Sinaht, limitrophe de celle d'Haftanin dans le nord de l'Irak, où se trouvent, selon Ankara, d'importantes bases du PKK.

L'agence de presse Firatnews, un média à travers lequel le PKK s'exprime habituellement, a confirmé lundi que l'armée turque était passée en Irak à partir de la région de Siyahkaya et que, pour progresser, les soldats turcs avaient fait passer des ponts mobiles sur une rivière, l'Hezil.

Environ 10.000 hommes sont engagés dans l'opération actuelle de l'armée des deux côtés de la frontière turco-irakienne, selon les sources sécuritaires turques.

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  • 2 weeks later...

Magad y ont fumé quoi ceux qui ont dessiné ça, y nous ont placé l’Atlantide sous l'Inde ou quoi  :lol:

Sinon pas sûr que se soit les même turques que nous connaissons aujourd'hui et c'est pas plutôt sous les Tang, au 7éme siècle, que la Chine fait subir défaite sur défaite au turques orientaux (les turques occidentaux n'ayant pas grand chose à craindre), allant jusqu’à créer des colonies à Samarcande, plutôt que les Han ?

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(AFP) DIYARBAKIR — Des unités de l'armée turque ont pénétré lundi dans le nord de l'Irak pour se diriger vers des camps des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ont annoncé des sources sécuritaires à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie.

Une vingtaine de chars et une trentaine de camions militaires sont entrés en Irak à partir du village de Siyahkaya et se dirigeaient vers les bases des séparatistes kurdes de Turquie situées dans la vallée d'Haftanin, ont précisé ces sources.

Des hélicoptères de l'armée turque ont parallèlement transporté des soldats vers la région de Zap, selon les mêmes sources.

L'armée de l'air turque a bombardé la région d'Haftanin, où sont supposés se trouver les repaires d'environ 400 rebelles du PKK, un centre de commandement, des unités logistiques et des dépôts de munitions des séparatistes, a-t-on ajouté.

Les forces turques veulent aussi atteindre la région de Sinaht, limitrophe de celle d'Haftanin dans le nord de l'Irak, où se trouvent, selon Ankara, d'importantes bases du PKK.

L'agence de presse Firatnews, un média à travers lequel le PKK s'exprime habituellement, a confirmé lundi que l'armée turque était passée en Irak à partir de la région de Siyahkaya et que, pour progresser, les soldats turcs avaient fait passer des ponts mobiles sur une rivière, l'Hezil.

Environ 10.000 hommes sont engagés dans l'opération actuelle de l'armée des deux côtés de la frontière turco-irakienne, selon les sources sécuritaires turques.

Imaginez 2 secondes qu'on ait fait la même chose en afgha. Passer la frontière pour aller cogner les bases de repli taliban..ca serait pas la même musique.

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et encore la c'est des salafistes modéré , les salafistes extrémiste eux il n'y a que du vert sur leurs carte du monde  même les océan sont en vert sur leurs carte  :lol:

ils veulent convertir toute la planète    >:(

qu'ils cherchent à convertir d'abord thon saumon sardine etc, on aurait ptet la paix

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  • 1 month later...

ISTANBUL (Reuters) - Le parti AKP au pouvoir en Turquie veut profiter de l'émergence d'un islam politique en Tunisie, en Egypte et au Maroc et jouer du mieux possible sa partition de mentor.

Le "printemps arabe" a vu la Turquie prendre une ampleur diplomatique nouvelle et mettre derrière elle sa doctrine de neutralité absolue dans sa région, à la satisfaction des Occidentaux.

Ceux-ci espèrent que la réussite de la Turquie, qui associe islam modéré et progrès social, servira de modèle aux pays d'Afrique du Nord, une sorte de version musulmane de la démocratie chrétienne.

"Je pense que l'ambition de l'AKP (Parti pour la justice et le développement) est que les islamistes de la région deviennent plus modérés, à l'instar de l'AKP qui respecte les valeurs islamiques mais se concentre sur le développement économique et n'a pas d'ambitions radicales", dit Moustafa Akyol, auteur d'un livre sur l'islam modéré.

Le Premier ministre turc, Reçep Tayyip Erdogan, ne cache pas son ambition de peser sur les réformistes des partis islamistes dans le monde arabe. En septembre, à l'occasion d'une tournée triomphale en Tunisie, Egypte et Libye, il a défendu le modèle de l'Etat laïque comme un moyen de protéger les croyances de tous, y compris des islamistes.

Ennahda, parti vainqueur des élections tunisiennes, cite l'AKP comme une source d'inspiration, de même que les jeunes des Frères musulmans en Egypte.

Le "printemps arabe" est, pour le parti d'Erdogan, l'occasion d'encourager l'émergence de nouveaux acteurs politiques. "Les années à venir sont une occasion pour l'AKP de commencer à chaperonner ces partis", dit Sinan Ulgen, directeur de l'institut de recherche indépendant Edam, basé à Istanbul.

"Ce sera un processus basé sur la demande plus que sur l'offre", pense-t-il, soulignant qu'Ankara voudra éviter toute attitude rappelant la suprématie ottomane.

Moustafa Akyol déplore que le Moyen-Orient ait été, au siècle passé, "plombé par ces dictateurs laïques éliminant toute opposition, dont les groupes islamistes, et par les radicaux".

"La voie médiane est représentée par l'AKP: il rétablit le respect de la religion, il est dirigé par des musulmans pratiquants mais n'envisage pas de théocratie", dit l'auteur.

La suite : http://fr.news.yahoo.com/la-turquie-veut-être-le-mentor-des-nouvelles-173418185.html

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Chypre en coprésidence de l’UE … dès le 1er janvier.

(BRUXELLES2) Chypre à la tête de certains groupes de travail « défense » dès le 1er janvier 2012. C’est une réalité. La petite ile de Méditerranée prendra en effet la présidence de l’UE le 1er juillet. Mais de manière anticipée, elle assurera la présidence de certains groupes de travail « défense » dès le 1er janvier. Le Danemark qui est à la manoeuvre à partir du 1er janvier bénéficiant d’un opt-out en matière de défense européenne. Chypre présidera ainsi notamment le groupe de travail Athena – qui s’occupe du financement des opérations militaires – ainsi que le groupe de travail sur les capacités militaires. Les principaux autres groupes de travail sont présidés par un représentant de Catherine Ashton ou du service européen d’action extérieure (SEAE).

Cela ne va pas arranger les affaires avec les Turcs qui avaient promis de ne pas entretenir de relations avec l’UE quand Chypre aura la présidence. La Turquie qui participe à une opération militaire de l’UE, particulièrement en Bosnie-Herzégovine où elle contribue de façon importante à l’opération Althea.

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