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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy


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Les états-unis sont nos premiers partenaires économiques ,nous sommes le deuxième investisseur aux USA. Nous avons plus de 250 ans de liens étroits avec eux. S'il est vrai que Pierre Lellouche à l'époque a été un des rares député à se prononcer pour l'intervention militaire en Irak ,et que les conseillers à Ségolène tentent de diaboliser Sarko pour ses prétendues positions. Sarkozy n'a jamais dit ouvertement ou écrit que lui aussi était favorable à l'intervention. Demain lors de la soirée du débat ,nous en serons un peu plus sur les questions de défense ,sur la vision et la politique étrangère des 5 prochaines années de nos 2 futurs prétendants. Quoiqu'il en soit ,avec les nombreux topics lancés sur nos politiques et sur leur défense et PERI ,au vu des nombreuses collectes ,on peut se faire une idée des 2 personnages du 6 mai 2007.

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je pense que la partie "politique étrangère et défense" sera succinte car avouons le , ce sont les politiques intérieures et notamment le pouvoir d'achat etc.... qui intéressent nos concitoyens pour la politique extérieure, on pourra remarquer la quasi-convergence de NS et SR sur l'Iran : - ni guerre ni d'embargo pétrolier mais une gradiation des sanctions......

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je pense que la partie "politique étrangère et défense" sera succinte car avouons le , ce sont les politiques intérieures et notamment le pouvoir d'achat etc.... qui intéressent nos concitoyens

pour la politique extérieure, on pourra remarquer la quasi-convergence de NS et SR sur l'Iran :

- ni guerre ni d'embargo pétrolier mais une gradiation des sanctions......

Sur l'Iran ,Ségolène nous avait pondu une de ses plus belles gaffes comme elle en a le secret. Dire qu'il y a quasi-convergence ,alors qu'elle avait occulté le fait que les Russes ont construits 2 centrales ,que certes si l'Iran a signé le traîté du TNP ,elle ne peut pas leur interdire l'énergie électro-nucléaire civil.

Ses propos contradictoires et confus tenus au Liban et en Israël.

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sur la politique étrangère et d'autres sujets, le Monde a fait un dossier, voici ce qu'il en ressort sur l'Iran ( ça reste trés basique à mon sens ) :

Le Monde a demandé aux trois principaux candidats de répondre à plusieurs questions précises sur les grands enjeux ou les crises du moment, dont l'Iran et le Darfour. François Bayrou, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy se déclarent tous opposés à des frappes militaires sur les sites nucléaires de l'Iran. Le candidat centriste met en garde à cet égard contre des "tentations aventuristes". La candidate socialiste rejette toute "initiative unilatérale". Le candidat de l'UMP affirme qu'un "nouveau conflit aurait des conséquences très graves pour la région".

Toutefois, aucun ne se prononce en faveur d'un embargo sur les ventes de produits pétroliers raffinés à l'Iran, une mesure qui frapperait ce pays de plein fouet. Dans sa réponse, Mme Royal, qui voulait ces derniers mois empêcher l'Iran d'accéder au nucléaire civil tout autant que militaire, ne revient pas sur cette idée. Elle parle de "monter d'un cran dans les sanctions". Le seul à envisager des sanctions contre l'Iran en dehors du cadre de l'ONU est Nicolas Sarkozy - "ce n'est pas un problème de principe", nous répond-il -, ce en quoi il se démarque de la ligne suivie sur ce dossier par Jacques Chirac.

dans le domaine des gaffes, celle de sarkozy lors de son voyage aux USA en septembre 2006 ( avec une critique directe de la politique française au MO façe à Bush ) n'était pas mal non plus

en ce qui concerne l'Iran SR maintient la ligne et revendique sa compétence ( sic ) :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-894968@51-898836,0.html

toujours du monde, il y a ce chat interressant sur la politique étrangère :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-892605@51-898836,0.html

concernant l'atlantisme de NS, on y trouve :

D'autre part, la division de l'Europe empêche celle-ci d'affirmer une diplomatie indépendante par rapport aux Etats-Unis. Tous ces facteurs incitent donc une nouvelle droite européenne à en ramasser la mise pour reconstituer un espace occidental et militer pour sa construction comme espace international doté de signification. C'était déjà la ligne retenue par Aznar en Espagne ou Berlusconi en Italie. Cette droite méditerranéenne a perdu aujourd'hui le pouvoir. Nicolas Sarkozy, qui était proche de ces deux leaders, incarne évidemment cette nouvelle sensibilité.

Celle-ci est même renforcée par sa solidarité avec Israël, qui dépasse clairement celle affichée en son temps par Aznar ou Berlusconi. Face à la faiblesse de la coalition gouvernementale allemande et aux incertitudes sur l'avenir du blairisme en Grande-Bretagne, Sarkozy pourrait donc s'afficher comme le nouveau leader de l'atlantisme européen. J'apporterai cependant une nuance, et elle est de taille : en imaginant que Nicolas Sarkozy soit élu, on peut penser qu'il sera, comme ses prédécesseurs, inspiré par la tradition propre à la diplomatie française, comme le furent en leur temps Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand, qualifiés au moment de leur élection d'atlantistes post-gaulliens, mais aussi d'amis d'Israël, et qui s'inscrivirent pourtant très vite dans une remarquable continuité par rapport à l'héritage du général de Gaulle. On ne doit pas surestimer la capacité de l'homme-acteur sur la fabrication des politiques étrangères nationales.

et aussi

Je crois que la symétrie est absolue entre la droite et la gauche. L'une et l'autre sont pour moitié de sensibilité atlantiste et pour moitié critique à l'égard du leadership américain. Il est vrai qu'il y a, depuis la vieille SFIO, une tradition atlantiste de sensibilité sociale-démocrate, qui affiche ainsi son attachement aux valeurs démocratiques. Avec la disparition de la guerre froide et la radicalisation de la politique américaine, ce lien intime que l'on construisait à gauche entre démocratie et solidarité atlantique tend à se défaire.

Aucun des grands leaders de la gauche ne reprend comme Nicolas Sarkozy le thème de cette réactivation des solidarités occidentales. Il est vrai en même temps que la gauche anti-atlantiste, voire anti-américaine, ne dispose pas d'un fondement aussi solide que le courant gaulliste à droite. Elle est en réalité profondément divisée entre un marxisme qui se défait, un gauchisme davantage contestataire, un tiers-mondisme qui a du mal à s'actualiser, et un souverainisme qui tend de plus en plus à rejoindre certains courants idéologiques néogaullistes. Cet éparpillement a empêché la gauche de produire une politique étrangère nouvelle et cohérente. Le référendum sur l'Europe est, bien entendu, venu aggraver ces divisions.

Quant à la droite, tout le pari de Nicolas Sarkozy est de la voir évoluer vers une posture clairement post-gaulliste. Il est vrai qu'avec la disparition de Jacques Chirac de la scène politique, les derniers vestiges d'une politique étrangère d'inspiration gaulliste tendent à d'effacer.

Aucun des leaders de l'UMP qui sont aujourd'hui aux côtés de Sarkozy ne semble plus incarner cette sensibilité. Il ne faut pas négliger l'importance de cette rupture silencieuse.

En même temps, les choses sont beaucoup moins nettes du côté de la haute fonction publique, de l'armée et de la diplomatie françaises. On peut imaginer qu'un atlantisme militant se construirait contre le Quai d'Orsay et surtout contre l'appareil militaire français. Celui-ci semble de plus en plus dubitatif face aux naïvetés et aux témérités de la politique internationale des Etats-Unis : en première ligne, lorsqu'il s'agira de suivre l'allié d'outre-Atlantique, il imagine déjà les impasses dans lesquelles il risquerait de se fourvoyer.

concernant l'Iran :

D'abord, il faudrait avoir une analyse critique et lucide de cette notion de "menace iranienne". Il est vrai qu'une partie du jeu international se joue aujourd'hui autour de la construction de cette idée d'autant plus incertaine, en fait, que l'hypothétique bombe iranienne serait ainsi la première et la seule à être cataloguée comme menaçante, et que, par ailleurs, on prête à Téhéran des intentions stratégiques dans la région qui semblent trop facilement préconstruites.

Si l'on envisage de façon plus neutre le "dossier iranien", la diplomatie française aujourd'hui semble en même temps s'inscrire dans la discipline du 3 + 1, tout en laissant apparaître, semble-t-il à l'initiative de Jacques Chirac, une position plus ouverte, notamment à une négociation réactivée avec Téhéran. Telle semblait être en tout cas l'intention du chef de l'Etat lorsqu'il prévoyait d'envoyer un émissaire à Téhéran : tout semble indiquer que Nicolas Sarkozy a fait échouer cette mission, ce qui semble révéler une attitude en même temps plus solidaire et plus radicale de la part du candidat conservateur.

Les prises de position de Ségolène Royal sur le nucléaire iranien semblaient, de leur côté, témoigner d'une certaine impréparation de la candidate socialiste dans la gestion de ce dossier. Les déclarations embarrassées des dirigeants socialistes paraissent le confirmer. Il est étrange, en fait, qu'aucun des candidats n'ait fait preuve de la moindre imagination dans le traitement de ce sujet alors qu'on sait aujourd'hui que seule une approche totalement nouvelle du problème du nucléaire iranien pourrait permettre de sortir d'une impasse dans laquelle la diplomatie mondiale est nettement installée.

On trouve ici la confirmation d'une hypothèse préoccupante : la classe politique française semble s'interdire une réflexion sur les transformations qui affectent en profondeur les relations internationales. D'une façon générale, les acteurs politiques n'aiment pas sortir de la grammaire bipolaire qui les confortait et les rassurait, ils n'aiment pas tenir compte des paramètres contestataires issus de la réalité nouvelle des pays du Sud. Ils n'aiment pas traiter les nouvelles dynamiques sociales et culturelles qui s'y révèlent. Ils ne savent pas s'adapter aux formes conflictuelles nouvelles. Ils se plaisent à traiter encore en fonction des règles bismarckiennes.

sur le proche orient :

Il faut savoir que, comme l'atlantisme, la question israélo-palestinienne divise tous les camps. Les candidats n'aiment donc pas s'engager de façon trop claire au risque de perdre une partie de leur soutien.

Si Nicolas Sarkozy a clairement affiché son soutien à Israël et une certaine distance à l'égard du monde arabe, Ségolène Royal a, semble-t-il, misé sur une approche beaucoup plus équilibrée. Celle-ci lui a valu des critiques fortes lorsqu'elle a rencontré les responsables du Hezbollah, dont elle s'est immédiatement protégée en refusant de rencontrer des responsables du Hamas. Ce jeu artificiellement consensuel semble difficilement compatible avec l'élaboration d'une diplomatie originale. C'est probablement pour cette raison que depuis sa tournée au Proche-Orient, la candidate socialiste évite de se prononcer sur ce sujet.

On retrouve là une autre tendance dommageable de cette campagne, qui consiste à éliminer tous les sujets à risque, qui sont pourtant, et par définition, les plus complexes, donc ceux sur lesquels se fera l'action gouvernementale. Le risque est donc très grand qu'une campagne électorale, qui est précisément faite pour ouvrir le débat public, ne conduise, pour des raisons de marketing électoral, à le refermer. Décidément, les questions internationales ont du mal à épouser le jeu de la démocratie. Et pourtant, aujourd'hui, il est impossible de produire des relations internationales hors des opinions publiques

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Lorqu'Alexis a lancé ce topic le 18 Décembre 2006 ,cela nous a permis de collecter tout ce qui avait en rapport sur la DSI/PE/RI ,au travers des ITW ,des réponses données à DSI/TTU/MeretMarine/divers journaux à fort tirage/....

Revendiquer sa compétence [29] dixit Loki sur SR ,désolé mais pas dans ces domaines. PA2/dossier nucléaire iranien /Défense /SNLE...

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Revendiquer sa compétence [29] dixit Loki sur SR ,désolé mais pas dans ces domaines. PA2/dossier nucléaire iranien /Défense /SNLE...

attention c'est elle qui le revendique, pas moi qui lui attribue [08]
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Comment retrouver des marges de manoeuvre financière, pour la défense mais pas seulement.

La raison du succès canadien

Dans la plupart des pays développés, la crise économique de 1990/91 a creusé les déficits des finances publiques et obligé les gouvernements à réagir. Plusieurs d'entre eux ont réussi à diminuer les dépenses publiques, notamment en réduisant le nombre de fonctionnaires. Dans un délai de 3 à 5 ans à partir de 1992, les effectifs des fonctionnaires d'Etat ont baissé de 22% en Australie, de 20% en Grande-Bretagne, de 17% aux Etats-Unis, de 14% en Espagne, de 38% en Suède, de 7% en Italie. Mais l'exemple sans doute le plus significatif, et le plus instructif pour notre pays, est celui du Canada.

Aux élections d'octobre 1993, le parti conservateur de Brian Mulroney, alors au pouvoir, a été battu par le parti libéral (parti de gauche au Canada) de Jean Chrétien, qui s'est fait élire sur le slogan "pour la création d'emplois, pour la relance économique", sans cacher que l'assainissement des finances publiques était "essentiel à la création d'emplois".

La situation était sérieuse. En 1993, les déficits publics atteignirent 8,7% du PIB, dont 6% pour le gouvernement fédéral, et la dette du seul gouvernement fédéral était de 66% du PIB. Le service de ces emprunts représentait 37% des recettes fiscales ! Cette constatation avait convaincu les Canadiens que la réduction des déficits était une nécessité pour faire baisser le chômage. D'ailleurs deux provinces (Alberta et Nouveau-Brunswick) avaient commencé à réduire leur déficit.

Avec son ministre des Finances Paul Martin, lui aussi élu québécois, Jean Chrétien lança immédiatement un programme de réduction des dépenses : le nombre de ministères passa de 32 à 23, les salaires des fonctionnaires furent gelés (ils le resteront pendant plus de 3 ans, jusqu'en février 1997), et une réexamen complet de toutes les dépenses publiques fût entreprise. Baptisée "examen des programmes", elle fût réalisée en 6 mois. Un objectif principal fût fixé : ramener en 2 ans le déficit fédéral de 6% à 3% du PIB. Et pour cela, baisser en moyenne de 20% les dépenses, sans augmenter les impôts sur les particuliers, et en augmentant très peu les impôts sur les entreprises. L' "examen des programmes" évitait d'imposer des réductions uniformes à tous les ministères, et permettait de fixer des priorités : les subventions aux entreprises furent diminuées de 60%, les budgets des ministères de l'industrie et des transports baissèrent de 50% ; ceux des ministères de l'environnement, de la culture, de l'aide internationale et de la pêche furent réduits entre 50 et 20%. Tous les autres budgets, à une seule exception près, furent diminués.

Des administrations furent supprimées, d'autres regroupées : il n'y eut plus qu'un seul service pour le calcul et recouvrement des impôts, un pour l'inspection des aliments, répartie auparavant entre quatre ministères, un seul pour le contrôle des marchés boursiers, etc. Un guichet unique fût institué pour les relations des administrations avec les entreprises.

...

Plusieurs services publics furent confiés au secteur privé, par exemple la navigation aérienne. L'assurance-chômage fut réformée, pour inciter les chômeurs à reprendre un travail.

Le public fut largement consulté avant la prise des décisions, et celles-ci apparurent équilibrées et équitables. Elles furent donc bien acceptées, même si les syndicats de fonctionnaires s'opposèrent fortement à des mesures comme le lien établi entre les salaires des fonctionnaires et leurs résultats, ou le recours systématique aux contrats temporaires. Le 27/3/95, huit jours après le début d'une grève des salariés des chemins de fer, le gouvernement fédéral faisait voter une loi les obligeant à reprendre le travail.

Pour faciliter la baisse de 15% des effectifs des fonctionnaires fédéraux, une administration temporaire fut mise en place, pour contrôler tous les recrutements des administrations, en vue de les remplacer par des reclassements de fonctionnaires dont le poste était supprimé.

Sur les trois années 95, 96 et 97, la masse salariale des fonctionnaires fédéraux baissa de 14%, tandis que celle des fonctionnaires des provinces baissait de 3,7%. Toutes les administrations durent recourir systématiquement à l'informatique, et par la suite à Internet. D'après une étude réalisée par la société de conseils informatiques Accenture sur 22 pays, le Canada était en 2000 le pays le plus avancé pour l'utilisation d'internet dans les administrations (la France étant 11ème). Toutes les administrations durent atteindre des objectifs de résultats chiffrés, et fournir chaque année un "rapport sur le rendement".

> Des résultats spectaculaires

Les résultats de cette politique ont été spectaculaires : dès l'exercice 1996/1997, l'objectif de déficit était atteint, et même dépassé (1% au lieu de 3%), et, depuis 1997, le budget fédéral a été constamment en excédent, le Canada étant en 2003 le seul pays du G7 à avoir un budget fédéral en excédent ; la dette fédérale est passée de 66% à 44% du PIB, les impôts ont diminué de 40,1% du PIB en 1993 à 37, 5% en 2003, les dépenses publiques passant au total de 48,8% du PIB à 37,1% pendant cette période ; la croissance moyenne du PIB a été, de 1994 à 2003, de 3,6%, la plus forte du G7, avant les Etats-Unis ( 3,2%) ; l'emploi a crû de 2,2%/an, le taux le plus élevé du G7, avant les Etats-Unis (1,3%), et la proportion des familles pauvres est passée de 14% en 1996 à 10,9% en 2000. De plus, malgré les baisses d'effectifs, la qualité des services publics ne s'est pas détériorée. Au contraire, mieux suivie qu'auparavant, grâce à des enquêtes sur l'opinion des usagers, elle s'est améliorée, les fonctionnaires étant davantage motivés qu'auparavant.

...

Comme l'a expliqué Paul Martin dans plusieurs discours, la cause principale de la réussite de cette politique fut la volonté politique inébranlable manifestée par le tandem au pouvoir : l'objectif à deux ans de réduction du déficit serait atteint, quoiqu'il arrive. On ne reviendrait pas sur une décision de réduction de dépenses, même si elle apparaissait comme une erreur. Dans leur poursuite de l'objectif d'assainissement des finances publiques, les dirigeants ne se laisseraient pas influencer par les slogans fallacieux maniés par les lobbies de la dépense publique (comme nos habituels "un bon budget est un budget en hausse", "la relance par la dépense publique", "la défense du service public", "on ne réforme pas l'Etat contre les fonctionnaires", à traduire par : les syndicats de fonctionnaires ont le droit de bloquer toutes les réformes). A quelle source ces dirigeants ont-ils puisé une telle volonté politique ? La réponse a été fournie par ces dirigeants eux-mêmes : dans leur profond et sincère désir, partagé avec les Canadiens, de défendre les acquis sociaux du Canada. Comme l'a déclaré Paul Martin : "le fait que les charges de la dette menaçaient les dépenses de nos meilleurs programmes sociaux - santé et retraites - était simplement inacceptable".

lien

Si ça c'est pas du sarko', je ne sais pas ce que c'est.

C'est sur qu'avec un excédent budgétaire, ça aide pour avoir des projets en matière de défense (plutôt que de sacrifier le PA2 pour boucler les fins de mois de l'éducation nationale... [24])

Et ça c'est des choses concrètes et éprouvés, pas des concepts 'new age' dont Ségolène à le secret.

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ben oui mais ce n'est pas ce que sarkozy propose , lui propose de ne pas remplacer un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite , de supprimer les régimes spéciaux de retraite ( mais pas celui des élus [08] ) et son programme de réduction des dépenses ne couvre pas les dépenses nouvelles qu'il souhaite créer...... quant à parler de l'exemple canadien, le transposer en françe ( il faudrait parler statut etc....... ) ou parler d'autres sources de réduction des dépenses ( lutte contre la fraude fiscale, réduction des aides aux entreprises, réduction des niches fiscales etc........ ) ça me semble HS. si tu voulais un programme politique axé sur la réduction du déficit budgétaire , il fallait voter bayrou [50]

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Si, c'est ce que Sarkosy propose (du moins je l'espère)

Il a tracé les grandes lignes explicitement et à cité deux ou trois points symptomatiques comme le remplacement d'un fonctionnaire sur deux ou les régimes spéciaux de retraite mais ce n'est évidemment pas la totalité de son programme.

si tu voulais un programme politique axé sur la réduction du déficit budgétaire , il fallait voter bayrou 50

Tu rigole [29]

Les Baladur, le Chiraco-socialisme post 95 et compagnie, on a déjà donné. Ministre de l'éducation nationale sous Baladur: c'est bon.

On n'échappera pas à des rapports de force et l'hunanimisme mou c'est l'immobilisme.

Bon allez, j'arrête le HS (bien que j'y ai bien participé [50])

Nota: ce n'est pas tellement le déficit budgétaire que m'intéresse. Mais plutôt qu'on ai les moyen d'entreprendre des projets ambitieux (avec même une part de rêve, pourquoi pas) ce, grace à une maison restructurée profondément et bien gérée.

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Si, c'est ce que Sarkosy propose (du moins je l'espère)

Il a tracé les grandes lignes explicitement et à cité deux ou trois points symptomatiques comme le remplacement d'un fonctionnaire sur deux ou les régimes spéciaux de retraite mais ce n'est évidemment pas la totalité de son programme.

là tu rêves, ce qu'il propose est explicitement indiqué ici :

http://www.debat2007.fr/index.php?id=lespropositionsde0

ou ici ( y compris trés succintement ses propositions en matière de défense )

http://www.debat2007.fr/wiki/index.php/Fiche_r%C3%A9sum%C3%A9_:_Nicolas_Sarkozy_-_UMP#Assurance_maladie

quant à supprimer brutalement les effectifs de la fonction publique , ça risque de butter sur un élèment de droit : le statut du fonctionnaire qui prévoit l'emploi à vie.....

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Je ne crois pas que « l’emploi à vie » des fonctionnaires existe juridiquement. Si je me trompe je veux bien voir la loi qui en fait mention ;) Quant à l'exemple du Canada, il faut le prendre avec des pincettes. Geler les salaires pendant 3 ans, avec une inflation aux alentours de 2%/an, ça fait quand même une très nette baisse du pouvoir d'achat. L'exact inverse de ce que nous promettent les candidats... Et puis la privatisation des services publics, on sait que ça peut marcher (cf la distribution d'eau en France par exemple, qui fonctionne bien), on sait aussi où ça a été une vraie catastrophe (le transport ferroviaire et la santé en GB par exemple...). Donc le coup des recettes toutes faites qui viennent de pays très différents du nôtre, et dont le récit idylique nous fait l'éloge, je m'en méfie un peu. Cela ne doit bien sûr pas nous empêcher d'y réfléchir...

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Je ne crois pas que « l’emploi à vie » des fonctionnaires existe juridiquement. Si je me trompe je veux bien voir la loi qui en fait mention ;)

l'emploi à vie fait parti du statut de la fonction publique , il est évidemment possible de revenir sur ce statut pour les nouveaux embauchés mais pas sur celui des fonctionnaires engagés anciennement ( à l'exemple de ce qui s'est passé à france télécom où les personnes embauchés avant la "privatisation" ont conservé leur statut de fonctionnaire )

pour ce sujet préçis ( la politique budgétaire et économique de NS ) , pour éviter de continuer le HS et je continuerais par MP.

pour le topic proprement dis, signalons que la politique étrangère sera abordée lors du dernier théme du débat de ce soir ( qui doit durer 2 heures )

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Pour clore le chapitre économique, je dirais:

Après "Ensemble tout est possible": "Soyons réaliste, osons l'impossible" [61]

pour le topic proprement dis, signalons que la politique étrangère sera abordée lors du dernier théme du débat de ce soir ( qui doit durer 2 heures )

C'est là que Sarko' peut se prendre une gamelle. S'il nous ressort les pleurnicheries à propos des otages Afghan comme avec Arlette Chabaud l'autre jour, ça va pas le faire.

Les conseillés de Ségolène ne sont pas plus c.. que les autres et je ne serais pas étonné qu'ils l'entraine sur ce terrain là.

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honnêtement, la politique étrangère les français s'en foutent ; ils veulent entendre parler de pouvoir d'achat , de lutte contre le chomage etc........ le débat devrait durer 2h sur 7 thémes et 6 minutes de conclusions : ça fait en gros 1/4 d'heures pour la politique étrangère ( à se partager pour les 2 candidats ) , je pense que ça fera peu pour développer.......

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ben là, ils en sont à 2 heures d'un débat pugnace et de qualité inégale ( j'ai quand même entendu des conneries immenses !! ) et ils abordent à peine l'europe qui parie que l'international passe à la trappe ? [08]

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apparement le dossier iranien fait consensus,Royal étant même pour l'interdiction du militaire civil.

c'est quoi le militaire civil ? [08]

à part ça, oui il y a ( grosso modo ) consensus sur le but ( pas d'Iran avec l'arme nucléaire ) et les moyens ( pas de guerre, pas d'embargo pétrolier )

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c'était courru en mettant cette partie à la fin et avec le retard accumulé tout au long de l'émission

Ce qui veut dire qu'ils sont peut-être d'accord sur l'essentiel et ils voulaient éviter les questions épineuses comme sur le PA2...

D'ailleurs Sarko aurait eu du mal a expliquer comment il va faire pour financer le truc en baissant les prevelèments de 4 points du PIB (+/- 70 millards) alors que dans l'hypothèse ou il réussirait à baisser le nombre de fonctionaires de 250 000 (et ce n'est pas gagné...) ça ne fait que 9 millards au mieux, par conséquent il manque 61 millards.....

Y a quelque chose qui cloche.....

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alors que dans l'hypothèse ou il réussirait à baisser le nombre de fonctionaires de 250 000 (et ce n'est pas gagné...) ça ne fait que 9 millards au mieux, par conséquent il manque 61 millards.....

C'est peut-être 9 milliards d'économisés par an ?
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