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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy


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Mon cher Roland; sans vouloir polémiquer (de toutes manières je crois que les jeux sont faits pour démain) quand tu dis : "Allez ciao, j'espere que vous aurez l'occasion de descendre de votre petit nuage sans que ça fasse trop mal."

Je crois que tu te trompes de perspective. Moi je n'attends pas grand chose, et je ne crois pas aux "grands changements", je ne risque donc pas d'être déçu ni par l'un ni par l'autre. D'ailleurs, je ne suis ni fonctionnaire, ni appartiens à une aucune catégorie sociale susceptible d'être touchée par les "heures sup" et autres gracieusités... Par contre, tu me sembles attendre beaucoup d'un des deux candidats et tu professes une foi inébranlable dans sa "volonté politique". Je crains que tu ne te prépares des lendemains qui déchantent....

Si les promesses et les programmes électoraux avaient été tous ténus .... Par exemple, commment expliquer que de 1962 à 1981 la droite a été au pouvoir avec tous les léviers, et que pendant ce temps là (20 ans quand même) le problème des Arkis n'a jamais été résolu. C'est une honte que nôtre pays ait parqué ces soldats, qui se sont battus, pour lui, dans des véritables camps pendant tant années.... C'était si compliqué à résoudre?

Et on pourrait dire la même chose des 20 années qui vienent de s'écouler, gauche et droite confundues...

Alors démain, par quelle opération du Saint Esprit cela changerait-il?

en meme temps, il s'est lui meme engagé a produire des resultats et ca lui serait fatal de ne pas tenir une bonne partie de ses promesses. il a meme d'ailleurs annoncé que chaque année les ministres devront rendre des comptes sur leur activité et leur rendement... il devrait je pense montrer l'exemple de ce coté là, a moins que [14]

autre chose,les legislatives ne doivent pas etre occultées, elles sont au moins aussi importantes que l'election de ce soir meme si là aussi la majorité serait plus perilleuse a obtenir pour Sego que pour Sarko.

a+

FX

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je me demande si la france de sarko poura gardé ces relation privélégié avec l'afrique et les pays arabes qu'elle avait sous chirac[11]

si non ça était pluto céré avec 53 pour cent....le ps risque de lui faire des misére[30]

53% c'est une avance confortable...

Pour revenir à la politique étangère, Nicolas Sarkozy est pour une union méditerranéenne.

Sa politique sera certainement dans la continuité de la politique étrangère française avec une réconciliation américaine et une relance de l'union européenne.

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le PS va commencer sa période de réglements de comptes ( en gros strauss-kan et fabius vont chercher à faire la peau à Hollande ) la victoire de sarkozy est surtout importante dans le sens où la victoire aux présidentielles entraine souvent une prime au vainqueur dans les législatives accentuée par le systéme majoritaire à 2 tours qui permet à un parti minoritaire en voix d'être hégémonique à l'assemblée en france, systéme parlementaire oblige, c'est le vainqueur des législatives qui forme le gouvernement à noter qu'il est mal vu en Allemagne suite à des déclarations dures vis à vis de ce pays pendant la campagne ( il aurait insister un peu trop sur le passé nazi et minoré l'axe franco-allemand pour la construction européenne )

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Chapeau a le nouvelle president de la Republique Francaise.

Finalment apres bcp des anneè de isolation la France retrouve sa place in Europe et cotè de les EEUU.

[12]

Effectivement, c'est bien l'un des principaux résultats de cette élection.

La constitution européenne vient d'être approuvée à environ 53%.

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Sa politique sera certainement dans la continuité de la politique étrangère française avec une réconciliation américaine et une relance de l'union européenne.

La brouille avec les US ne venait pour l'essentiel que de cette administration débile et une bande de journalistes haineux.

Le changement de président, a partir du moment ou la politique d'independance de la France ne change pas fondamentallement, ne devrait logiquement rien changer dans nos relations.

Mais beaucoup aux US, plutot que d'admettre qu'ils s'étaient trompés, vont sans doute sauter sur l'occasion du changement de président pour changer d'attitude vis a vis de la France et donc laisser croire que les problèmes venaient de Chirac.

Soit, les Américains sont nos alliés.

Mais faudrait quand meme pas avoir la mémoire trop courte et oublier le tombereau de conneries, d'insultes et de menaces répandues sur la France toutes ces années.

Tant que le peuple Américain n'aura pas règlé quelques comptes avec baby Bush et sa clique ainsi qu'avec certains journalistes, il faudra garder no distances amha.

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pour le moment il est trés difficile d'esquisser ce que sera la politique étrangère de la France ( domaine réservé du président mais celui-ci doit quand même assurer la continuité et la cohrence de celle-ci ) à ce qu'il a laissé entendre, une présence moindre en Afrique ( où il souhaite un rôle uniquement axé sur les menaçes extérieures et non plus intervenir dans la vie intérieure , si j'ai tout compris ça doit faire référence à la côte d'Ivoire ... ), une action moins voyante au moyen orient ( mais sans propositions concrétes aux crises iraniennes, libanaises et au conflit du proche orient ) , un retrait d'afghanistan , un rapprochement avec les USA ( mais là encore , c'est trés floue et ça a varié avec le temps) et une action plus forte en Asie en europe, il a mal commençé avec l'Allemagne pour ceux qui ont suivi l'émission électorale sur ARTE hier et je reste curieux de sa position avec la Russie pour la défense, un budget maintenu à 2% du PIB et le 2iè PA ( mais bon, là on verra quand il faudra passer du programme à la réalité budgétaire )

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Pour revenir à la politique étangère, Nicolas Sarkozy est pour une union méditerranéenne.

ça c'est un ecran de fumée pour faire en sorte de laisser a l'ecart de l'UE des pays comme la Turquie.

En créeant cette union, principalement constituée de pays musulmans il faut le dire (afrique du nord, syrie, asie mineure) il fait un geste envers ces pays, reste a savoir comment dans les faits cela va se goupiller

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concernant la diplomatie, cet article du monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-906539,0.html notamment : "M. Sarkozy a parlé de "changements nécessaires", mais il a aussi dit ne pas vouloir faire "table rase"." pour Bush et ses sbires, c'est la joie : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-906541,0.html on peut lire notamment :"Le site Internet extrémiste "Little Green Footballs" s'est réjoui que la France ait enfin un "président dur, résolument pro-américain et comprenant parfaitement la menace de l'islamisme radical"." ils ont du rater pas mal de ses déclarations récentes..... et à priori, il y aura des sujets de discorde quand même ( Turquie, Afghanistan ...) en résumé de cet article : "A court terme, les experts prévoient une "lune de miel" entre Paris et Washington. A long terme, les perspectives sont moins acquises."

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concernant la diplomatie, cet article du monde :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-906539,0.html

notamment : "M. Sarkozy a parlé de "changements nécessaires", mais il a aussi dit ne pas vouloir faire "table rase"."

pour Bush et ses sbires, c'est la joie :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-906541,0.html

on peut lire notamment :"Le site Internet extrémiste "Little Green Footballs" s'est réjoui que la France ait enfin un "président dur, résolument pro-américain et comprenant parfaitement la menace de l'islamisme radical"."

ils ont du rater pas mal de ses déclarations récentes..... et à priori, il y aura des sujets de discorde quand même ( Turquie, Afghanistan ...)

en résumé de cet article : "A court terme, les experts prévoient une "lune de miel" entre Paris et Washington. A long terme, les perspectives sont moins acquises."

j'éspére seul ment qu'il ne va pas suivre la politique étranger americaine.......[21]
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je pense qu'il va y avoir des inflexions ( plus proche des USA, plus proche d'Israél etc.... ) dans la politique étrangère mais pas de rupture nette. la question sera de savoir quel serait l'impact en cas de nouvelle crise grave au moyen orient ( nouvelle guerre du liban, frappes sur l'Iran ( ne pas oublier que l'on a des hommes exposés au liban )) ou si ce qui reste de notre influençe en Afrique sera encore un motif de concurrence avec les USA ? un point qui me dérange beaucoup ( et qui était passé sous silence jusque là ), c'est sa position vis à vis de la Russie : non seulement, il y a un risque de heurt avec Poutine mais si on fait rentrer l'Ukraine et la Géorgie dans l'UE et l'OTAN , ça risque d'être trés mal ressenti à Moscou ..........

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[b

Ses futurs rapports politiques avec l’ Algérie en dépendent largement

Sarkozy face au devoir de mémoireb]

Ses futurs rapports politiques avec l’ Algérie en dépendent largement

Sarkozy face au devoir de mémoire

Le hasard du calendrier mais aussi celui de l’histoire a fait coïncider la commémoration du massacre du 8 mai 1945, commis par l’armée coloniale française à Sétif, Guelma et Kherrata avec l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence française[31][31]

http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=67581
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la démocratie française ( parlementaire de surcroit ) fonctionne avec des contre-pouvoirs reconnus ( justice, syndicats, liberté individuelle des citoyens etc..... )

Tout à fait d'accord que la démocratie exige des contre-pouvoir....

... et on espère que le scrutin populaire avec un vote clair soit un contre-pouvoir à la "pensée unique" et à l'énarchie qui dirige la France ... et qui échoue.

(et qui sont des looser donc).

Pas la peine de pousser de hauts cris là dessus svp.

Si 75% des politiques étaient des milliardaires on dirait que le pays est gouverné par les "puissances de l'argent".

Si 75% étaient des militaires, on dirait que c'est un régime militariste.

Et bien chez nous 75% sont des énarques issue du public. C'est un fait.

Quand au 3è tour social on a beaucoup exagéré son potenciel. Une seule fois sous Rafarin les jours de grève des profs n'ont pas été payés. Depuis on ne les entend plus, LOL.

Cette histoire de 3è tour social c'est le genre d'apriori jamais discuté comme: "les élections se gagnent au centre". Manque de pot elles ont été gagnée à droite!

Là si la fonction publique (toute catégorie) se met en grève, il n'y a rien à faire effectivement. Oui, il n'y a rien à faire, il suffit d'attendre, c'est tout.

Au bout de 2 mois le compte en banque est à découvert et le banquier envoie des courriers vengeurs pour payer le crédit sur la barraque avec menace de saisis tout ça tout ça.

Terminé: capitulation sans condition des petits bourgeois de la fonction publique [28] Ce n'était qu'une petite jacquerie: une fessée et au lit.

Ce n'est quand même pas d'un courage politique si extraordinaire.

Les rapports de force font partie de la vie, il ne faut pas en avoir peur. Il faut poser les rapports de force, montrer ses muscles quitte à aller jusqu'à un certain paroxisme, c'est normal, ...puis on négocie. Dans cet ordre. C'est comme ça que ça se passe dans une démocratie.

Et c'est comme ça qu'on fait bouger les choses et qu'on avance dans une société en mouvement.

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Je félicite le nouveau Président de la République Nicolas Sarkozy car comme lui je partage les valeurs de l'ordre, de respect, du travail, du mérite, ... et je suis également de droite mais je ne puis accepter que la France devienne un état vassal des Etats-Unis et de l'Angleterre ! [04] Nous avons notre souveraineté et fierté nationale mais nous devons pas baisser notre froc devant les "ricains" ! Surtout pas devant G.W. Bush !!! [05]

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si au bout de 2 mois toute la fonction publique est en grève , tu n'as plus un gosse à l'école, tu n'as plus une seule facture payée par l'état ( et là ce sont les entreprises qui tombent comme des mouches ......), tu n'as plus un seul policier ou militaire payé etc........ en gros tout le pays est paralysé , y compris son économie : résultat , c'est le gouvernement qui tombe ( pour mémoire en 1999/2000; quand jospin et sapin ont éssayé de fusionner en forçe DGI et CP , le blocage des centres de paiement a amené le gouvernement a capitulé en 1 semaine........) maintenant vu que sarkozy ne s'attaque pas vraiment aux fonctionnaires ( il a promis des heures supplémentaires, des augmentations de salaires etc.....), il y a peu de chances que la fonction publique soit massivement en grève ( probablement limitée à des grèves portant sur l'organisation des services, le manque de personnel etc........ : en gros sur des problèmes catégoriels ciblés ) ce que sarkozy risque de prendre de plein front, ce sont les transports ( RATP, SNCF ) et EDF qui risquent à la fois de perdre leurs systémes de retraite et de subir des entraves à leurs libertés individuelles ( droit de grève alors même qu'ils ne sont pas fonctionnaires ) et là ça va chauffer vu que NS n'a rien à leur offrir dans une négociation ..... tu peux avançer l'argument politique de la volonté populaire via le vote ( et on l'entendra à cout sur ) mais ce n'est en aucun cas un argument légal qui peut empêcher des citoyens d'user de leurs droits ( aller en justice contester une décision, se mettre en grève etc.......) , au final ça ira certainement à la fois devant les tribunaux et à l'épreuve de forçe : combien de temps le gouvernement est-il prêt à laisser les transports en rade en plein automne ( sur paris , ça promet ) la question est là. bref, l'épreuve de forçe est une méthode qui peut amener à la fois des réussites ( raffarin en 2002 ) comme des échecs ( juppé en 95, villepin en 2006 ) ça dépend de la volonté de tout à chacun et des circonstances..... PS : quand on connait le nombre de bas salaires dans la fonction publique, on évite d'employer le terme bourgeoisie qui fait réfèrence à des revenus supérieurs ou un peu supérieurs à la moyenne....... les énarques sont loin d'être représentatifs de la fonction publique mais comme beaucoup d'hommes politiques en sont issus ( y compris à l'UMP ) , tu devras encore les subir ( comme moi à mon boulot ...... )

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Messieurs ,SVP ,pouvez apprendre à RESPECTER l'intitulé du topic lancé par Alexis ,si vous voulez parler de Sarkozy et les syndicats ? ,lancer un débat NS et les mouvements syndicalistes ,si vous voulez parler et débattre de Sarkozy et la réforme de l'état ? faites un sujet sur NS et sa politique de la fonction publique.

Ici il était question de problèmatique DSI ,de questions de défense et de politique étrangère ,Merci d'en tenir compte. [16][12] et de ceux qui veulent en savoir plus sur les sujets précités.

Sources : figaro.fr ,titre : Les contours de la diplomatie

L'Europe, l'Afrique, la Méditerranée, les relations transatlantiques et le changement climatique figurent parmi les priorités de Nicolas Sarkozy.

SI « RUPTURE » il y aura dans la politique étrangère de la France, elle sera d'abord dans le style. L'exemple a en a été donné dimanche soir, quelques minutes après l'annonce du résultat de l'élection. Alors que la diplomatie avait été reléguée à l'arrière-plan durant la campagne, n'offrant que peu de prises à un vrai clivage entre les deux finalistes, le chef de l'État tout juste élu a donné le ton dans sa déclaration de la Salle Gaveau. Son discours a reflété l'ambition d'une action internationale active fondée sur les valeurs universelles de tolérance, liberté, démocratie, humanisme. Au nom des droits de l'homme, Nicolas Sarkozy a répété ces derniers mois qu'il dirait leur fait à la Russie et à la Chine. Il a plusieurs fois contesté la notion de « domaine réservé », préconisé un rôle accru du Parlement, affiché sa proximité avec Israël et sa distance avec les relations trop personnalisées souvent reprochées au président sortant et prôné, en décalage avec ce dernier, davantage de fermeté à l'égard de l'Iran. La crise de l'otage français détenu en Afghanistan constituera un premier test. Des intentions aux actes, les initiatives du nouveau chef de l'État seront attentivement suivies. Sur bien des dossiers, faire bouger les lignes ne sera guère chose aisée. La continuité tend plutôt à prévaloir à l'extérieur d'autant que le candidat de l'UMP victorieux se réclame ouvertement de la matrice gaulliste.

Agir vite en Europe

Mais dimanche soir, il était frappant de constater comment, l'espace d'une courte intervention, Nicolas Sarkozy a endossé les habits d'un président de la France s'adressant au monde, lançant une série d'appels et dressant, sur le mode programmatique, la liste de ses priorités. Elles esquissent la physionomie de la nouvelle diplomatie française.

L'Europe figure à l'avant-scène et occupera les premières pages de l'agenda diplomatique de Nicolas Sarkozy. « Toute ma vie, j'ai été européen (...) je crois sincèrement en la construction européenne », a-t-il dit en annonçant qu'avec lui, « la France est de retour en Europe ». Son slogan de campagne aura trouvé une résonance particulière dans l'Union : « Depuis le non français au référendum, les Vingt-Sept ont le sentiment que rien n'était plus possible et que maintenant tout redevient possible », résumait, à la veille du deuxième tour, un diplomate français.

Conscient des attentes de ses partenaires, Nicolas Sarkozy veut agir vite. Favorablement accueilli par ses pairs, soulagés de voir s'éloigner le spectre d'un nouveau référendum, le nouveau président entend faire ratifier par le Parlement un « traité simplifié substantiel » reprenant dans le projet rejeté en 2005 les mécanismes visant à améliorer le fonctionnement de l'Union (instauration d'une présidence stable, d'un chef de la diplomatie européenne, de coopérations renforcées...). Le Conseil européen de juin devrait convoquer une conférence intergouvernementale pour rédiger ce texte avant la fin de l'année. Nicolas Sarkozy souhaite le voir être ratifié avant la présidence française de l'Union, qui commence le 1er juillet 2008.

Parallèlement, le président élu entend tirer toutes les leçons du non français de 2005, interprété comme un signal de l'angoisse des Français devant la mondialisation. Dimanche soir, il a « conjuré » ses partenaires européens « d'entendre la voix des peuples qui veulent être protégés ». Dans le même souffle, il leur a demandé « de ne pas rester sourds à la colère des peuples qui perçoivent l'Union européenne (...) comme le cheval de Troie » de la mondialisation.

« Amis américains »

Le refus assumé de voir la Turquie entrer dans l'UE constituera une des marques de fabrique du quinquennat même si, dans les faits déjà, « les négociations connaissent un quasi-gel de fait », comme le relève un diplomate. À l'occasion de la prochaine évaluation de la Commission, en octobre, Nicolas Sarkozy pourrait chercher à les réorienter vers une option s'articulant avec son grand projet d'Union méditerranéenne.

Deuxième priorité, l'Afrique qui pourrait faire l'objet, dès la rentrée de septembre, d'un premier voyage extra-européen. « Nous voulons l'aider à vaincre la maladie, la famine, la pauvreté, à vivre en paix », a-t-il lancé dimanche, évoquant une « politique de développement ambitieuse ». Ses propos visent aussi à apaiser l'inquiétude suscitée chez les Africains par l'« immigration choisie », autre thème phare de l'ex-candidat UMP. Celui-ci a également évoqué un réexamen du déploiement militaire sur le continent (comme ailleurs dans le monde, comme en Afghanistan.

Troisième priorité, les relations transatlantiques. Avec les « amis américains », Nicolas Sarkozy entend, là encore, tourner définitivement la page du différend irakien. George Bush a reçu le message, qui l'a appelé dimanche soir, quelques minutes après la victoire, et déclaré hier voir de « véritables opportunités » de travail avec le Français. La relance avec les États-Unis se profile mais elle ne pourra se départir des fondamentaux gaullistes. Washington doit ainsi « accepter que ses amis puissent penser différemment », a dit Nicolas Sarkozy, en appelant les États-Unis « à ne pas faire obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique ». La France, a-t-il affirmé « fera de ce combat son premier combat ».

Agenda diplomatique :

Dès sa prise de fonction, le 16 mai, Nicolas Sarkozy aura un agenda diplomatique chargé, d'abord consacré aux questions européennes. Avant la fin du mois, et sans doute dès sa première semaine à l'Élysée, le nouveau président compte se rendre à Berlin, pour une première prise de contact officielle avec Angela Merkel, et à Bruxelles afin de préparer le Conseil européen. Celui-ci se déroulera les 21 et 22 juin et constituera une première occasion pour le nouveau chef de l'État de siéger parmi ses pairs des Vingt-Sept. Entre-temps, Nicolas Sarkozy se sera rendu à Heiligendamm, en Allemagne, pour le sommet annuel du G8. L'occasion de rencontrer les dirigeants des pays les plus industrialisés de la planète, en premier lieu George W. Bush. Après l'été, dominé par les grands dossiers politiques et sociaux, le chef de l'État devrait entamer l'exercice d'un grand voyage, peut-être en Afrique.

Les USA attendent le résurrection d'un partenaire.

Les Américains comptent moins sur une nouvelle politique étrangère que sur une France rénovée jouant dans la même ligue.

« UN PRÉSIDENT pro-américain élu en France. » La nouvelle méritait hier la Une du quotidien national USA Today et de nombreux journaux aux États-Unis. Après quatre ans de refroidissement dû à la guerre en Irak, les Américains ne demandent qu'à tourner la page dans leur relation avec la France, surtout avec un nouvel élu qui leur déclare son admiration.

Le départ de Jacques Chirac est en lui-même porteur de renouveau. « Dans leur sagesse, les Français n'auraient pas pu trouver un homme plus différent pour le remplacer », se réjouit le Wall Street Journal. George W. Bush supportait mal ce président qui lui avait fait la leçon sur l'Irak et ne manquait jamais de lui dire du bien... de son père. Dans un signal appuyé, le chef de la Maison-Blanche a téléphoné au vainqueur dimanche soir, au lieu de s'en tenir au traditionnel communiqué de félicitations. Il avait brièvement rencontré Nicolas Sarkozy en septembre dernier à Washington. Les deux hommes ont rendez-vous dans un mois en Allemagne en marge du G8, l'occasion de partir sur de nouvelles bases. Une invitation aux États-Unis, faveur refusée à Jacques Chirac depuis plus de cinq ans, ne devrait pas tarder.

Avec le départ imminent de Tony Blair, George Bush se retrouve en mal d'alliés européens de poids. Mais il n'en a plus que pour vingt mois à la tête d'une « présidence en train de couler », selon US News, ce qui pourrait limiter les effusions.

« La France est de retour »

Les observateurs américains ne s'attendent pas à un bouleversement radical de la politique étrangère française : Sarkozy ne va pas modifier la position de Paris sur l'Irak, « il est favorable à un retrait des troupes françaises d'Afghanistan », s'inquiète le Los Angeles Times, il est en opposition frontale avec Washington sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne et il a déjà lancé un défi à Bush sur le réchauffement climatique.

« Sarkozy est beaucoup plus impressionné parce que les États-Unis font chez eux que par leur présence et leurs objectifs planétaires », note le chroniqueur du Washington Post Jim Hoagland. « Ses plans pour assouplir la législation du travail, diminuer le poids de l'État et des impôts sont plus urgents que son appel en faveur du protocole de Kyoto, veut croire le Wall Street Journal. En démontrant que le libre-marché porte des fruits, M. Sarkozy peut réconcilier les Français avec l'idée que la croissance n'est pas un complot anglo-saxon (...). Sans remettre la France en ordre, il ne pourra pas prétendre à un rôle de leader en Europe ni améliorer les relations avec les États-Unis. »

Les Français ont élu « un fils d'immigré qui veut redynamiser la France », dont les appels « à l'action et à la responsabilité » ont des accents américains. C'est assez pour conclure comme Jim Hoagland : « La France est de retour, au moins à court terme, avec les bons et mauvais côtés que cela comporte. »

Projet d'union méditerranéenne.

Nicolas Sarkozy veut réactiver le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.

« LE TEMPS est venu de bâtir ensemble une union méditerranéenne qui sera un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique. » Victorieux, Nicolas Sarkozy a placé le projet au rang de ses priorités diplomatiques et l'a à nouveau évoqué hier lors d'une conversation téléphonique avec le président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero.

À Rabat, en mars 2005, le président de l'UMP avait tiré les leçons des échecs du processus de Barcelone (lancé en 1995 entre l'UE et dix pays riverains de la Méditerranée) et parlé d'un « marché commun de la Méditerranée ». Il avait vanté le statut de « partenariat privilégié » pour souder l'UE à ses parages méridionaux. L'idée allait faire son chemin. En février dernier à Toulon, le candidat a précisé les contours de cette union méditerranéenne ayant « vocation à travailler étroitement avec l'UE et à avoir un jour avec elle des institutions communes ». Selon Nicolas Sarkozy, c'est à la France « européenne et méditerranéenne à la fois » de prendre l'initiative, au côté de pays comme le Portugal, l'Espagne, l'Italie, la Grèce et Chypre. « Ce qui a été fait pour l'union de l'Europe il y a soixante ans, nous allons le faire aujourd'hui pour l'union de la Méditerranée », a-t-il lancé dimanche. À Toulon, Nicolas Sarkozy a proposé des sommets périodiques, type G8, ainsi qu'un conseil de la Méditerranée, à l'image du Conseil de l'Europe.

Engager le codéveloppement

Aux yeux du président élu, le projet offre une perspective de sortie par le haut à la crise ouverte par les perspectives d'adhésion de la Turquie à l'UE. « La Turquie est un grand pays méditerranéen avec lequel l'Europe méditerranéenne peut faire avancer l'unité de la Méditerranée », lançait-il en février. Reste à faire accepter le principe et les modalités de cette initiative à Ankara, ce qui, à ce stade, relève du pari. Tout comme seront ardus à surmonter les écueils sur lesquels a déjà buté le processus de Barcelone, notamment les divisions des pays méditerranéens. Israël, la Syrie, la Libye et consorts constituent une « entité » bien improbable.

Pourtant, Nicolas Sarkozy a fait de cette initiative le point focal de l'engagement français vis-à-vis de cette région. « C'est dans la perspective de cette union méditerranéenne qu'il nous faut repenser ce qu'on appelait jadis la politique arabe de la France », indiquait-il en février. Autres volets, le codéveloppement, « pilier d'une union méditerranéenne », mais aussi des partenariats dans le domaine médical et technologique ainsi que la création d'une banque méditerranéenne d'investissement, sur le modèle de la BEI. « Pourquoi ce que le Japon réussit à faire avec la Chine, l'Europe ne pourrait-elle pas le faire aussi bien avec l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient ? »

A partir de là ,on peut en débattre si tel ou tel point ne vous convainc pas !

Bon forum.

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le lien vers l'article de philippe : http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070508.FIG000000062_le_president_elu_a_esquisse_les_contours.html en gros, pas de rupture nette mais un rapprochement général vers les USA notamment sur l'Iran où il accepterait des sanctions hors de l'ONU ( mais pas une intervention militaire ) ; la question sera de savoir en cas de crise grave comme on en a connu encore l'année dernière ( liban ) comment concilier cette nouvelle proximité et une position ferme ? on risque par contre une dégradation de nos relations avec la Russie voire la Chine au Proche Orient, il s'inscrit dans la continuité politique suivie ( avec une solution à 2 états viables ) tout en se voulant plus proche d'Israél : en pratique ça ne résoud pas la question de ce que sont les frontières d'un état palestinien viable et surtout comment y arriver ? question subsidiaire : je ne me souviens pas qu'il se soit exprimé sur notre présence au sud liban, si il a fait des déclarations sur ce point, je suis preneur .......( merci ) Sur l'Europe , sa décisiond'un traité "light" approuvé par le congrés risque d'être mal acceptée par les français et sera un sujet de bataille pour son opposition de droite et de gauche......

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