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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy


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Autre nouvelle et information sur le devenir de la politique étrangère du nouveau Président Sarkozy :

Russie, Inde et Chine grandes absentes des priorités du président Sarkozy (experts russes).

Il a fallu attendre deux jours pour que Vladimir Poutine sorte de sa réserve et félicite Nicolas Sarkozy pour son élection à la présidence de la France. Entre-temps des articles d’Izvestya exprimaient tout haut les craintes des autorités Russes concernant la russo-phobie de proches de Sarkozy comme Pierre Lellouche ou André Glucksmann. Les analyses de Ria Novosti que nous reprenons ici montrent le difficile dilemme qui s’est posé à la Russie pour déterminer lequel des candidats représentait mieux ses intérêts, dilemme auquel beaucoup de français ont eu eux aussi à faire face. Dans ces articles, les élites russes semblent chercher à se faire une raison. Pour notre part, nous avons considéré que l’administration Bush est belle est bien en train de recréer les conditions d’un retour à la guerre froide et que tout le pragmatisme de ses amis en Europe ne les empêchera pas d’emprunter peu à peu cette même voie.

MOSCOU, 7 mai - RIA Novosti. La Russie, de même que l’Inde et la Chine, ne fait pas partie des priorités du nouveau président français, affirment les experts russes, estimant cependant que la coopération russo-française dans les domaines les plus importants sera maintenue.

"Nicolas Sarkozy a décrit trois cercles de priorités en politique extérieure. Ni la Russie, ni l’Inde, ni la Chine n’y figurent", a déclaré Mme Evguenia Obitchkina, professeur à la chaire d’histoire et de politique des pays d’Europe et d’Amérique à l’Institut des relations internationales, lors d’une table ronde intitulée "Résultats de la présidentielle française vus de Moscou".

Ces priorités sont l’UE, où Sarkozy souhaite débloquer le problème de la Constitution européenne, soutient le déploiement d’un système ABM près des frontières russes et s’oppose à l’adhésion de la Turquie à l’UE, ainsi que "la solidarité atlantique" avec les Etats-Unis, et les questions relatives à l’immigration et à la coopération régionale en Méditerranée et en Afrique.

"La Russie n’étant pas mentionnée, Moscou se prépare à un travail difficile pour bâtir des relations avec la nouvelle administration française", a fait savoir Mme Obitchkina.

"D’autre part, Sarkozy a été élu avec le concours du gros capital. Et l’on sait que les grandes sociétés souhaitent réaliser des investissements en Russie. Aussi est-il peu probable qu’il se permette d’abandonner les trois orientations les plus importantes de la coopération russo-française : l’aérospatiale (tirs à Kourou), la recherche nucléaire et les livraisons de gaz", a souligné Mme Obitchkina.

Evoquant des propos désobligeants tenus par Sarkozy à l’égard de la Russie, Mme Kira Zouïeva, maître de recherche à l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales, a déclaré qu’ils s’expliquaient par des considérations politiques. "Les déclarations antirusses faites par Sarkozy et les autres candidats pendant leur campagne électorale avaient pour but de gagner la sympathie des électeurs, car les tendances antirusses caractérisent une partie considérable de la société française", a-t-elle constaté.

Analysant les raisons de la victoire de Nicolas Sarkozy au second tour, les experts russes ont souligné la bonne stratégie électorale qui avait uni la droite autour d’un seul candidat.

"L’état-major de Sarkozy a travaillé comme un mécanisme bien huilé", a constaté M. Sergueï Fedorov, chercheur au centre des problèmes sociaux affilié à l’Institut de l’Europe près l’Académie des sciences de Russie. "Il a réussi à opérer une rénovation idéologique des forces de droite et à amener ses partisans à ne plus avoir honte d’être de droite", a-t-il souligné.

Au second tour de l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a totalisé 53,06 % des suffrages contre 46,94 % recueillis par la socialiste Ségolène Royal.

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Ces priorités sont l’UE, où Sarkozy souhaite débloquer le problème de la Constitution européenne, soutient le déploiement d’un système ABM près des frontières russes et s’oppose à l’adhésion de la Turquie à l’UE, ainsi que "la solidarité atlantique" avec les Etats-Unis, et les questions relatives à l’immigration et à la coopération régionale en Méditerranée et en Afrique.

[09] Il a affirmé ca quand ? [57]
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un article complet :Sarkozy's proposal for Mediterranean bloc makes waves

j'aime bien cette idée de sortir de l'enfermement Européen , les Anglais sont coutumiés du grand écart transatlantique devenont celui du petit écart méditerranéen .

edit : il y a un gros oublie dans l'article la dimension linguistique de l'ensemble ou l'Anglo-Americain est trés peu présent (malte) , a l'inverse domination Arabo-Francophone .

et la place de la Syrie .

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Personnelement,j'ai tjrs trouvé que le processus de Barcelone etait une tres bonne idée.Reste à voir si c'estla proposition de Sarkozy est un enieme gadget ou une affaire serieuse et surtout s'il sera suivie par les européens. L'espagne est interessé,ce n'est pas tres etonnant.C'est déjà ça.

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Plate-forme de défense de Nicolas Sarkozy par Pierre Lellouche.

De ses années d’expérience au ministère de l’Intérieur et au ministère des Finances, Nicolas Sarkozy a acquis la conviction que la France ne vit plus dans une bulle économique et qu’elle ne vit plus non plus dans une bulle stratégique. Dès lors, la notion de «domaine réservé», à ses yeux, appartient au passé : la sécurité de notre pays, les moyens qui doivent être mis en œuvre pour sa défense, sont l’affaire de tous les Français. Il entend donc ouvrir le débat. Le Parlement devra à l’avenir être pleinement associé à ce débat et être à même de s’exprimer sur tous les grands sujets, avec l’instauration d’un droit de résolution, d’un contrôle parlementaire sur le renseignement, autant que sur nos opérations militaires extérieures. Quant à l’exécutif, Nicolas Sarkozy ambitionne de mieux coordonner son action par la création auprès du président de la République d’un Conseil de sécurité nationale. Enfin, il nous faut avoir une véritable politique industrielle dans le domaine des industries de défense et aider effica­ce­ment celles-ci à exporter : c’est pourquoi il est envisagé de créer, auprès du ministre de la Défense, un secrétariat d’Etat spécifiquement chargé des industries de défense.

Cela posé, le contrat de mission que Nicolas Sarkozy entend confier à nos armées peut se résumer en quatre axes principaux :

— D’abord, protéger la France et les Français face à une menace radica­lement nouvelle ignorée pendant le demi-siècle de guerre froide, celle du terrorisme de masse contre nos villes, nos installations sensibles, et plus généralement contre la population civile. A cette menace terroriste (qui demain sera peut-être d’une autre nature : nucléaire, radiologique, bactériologique ou chimique) s’ajoute la nécessité de protéger les Français contre des risques majeurs, tels que des pandémies, catastrophes naturelles ou accident technologique majeur). Dans le monde de l’après-11-Septembre, Nicolas Sarkozy entend doter la France d’une «Agence de défense civile et de protection du territoire», placée auprès du Premier ministre et chargée de préparer et de coordonner l’action des différents ser­vices concernés en cas de concrétisation de la menace (gendarmerie, police, militaires, sapeurs-pompiers, services de santé) ;

— Dissuader tout agresseur potentiel en poursuivant l’adaptation de notre force de dissuasion dans ses deux composantes océanique et aérienne. La dernière série d’essais nucléaires français, engagé par Jacques Chirac avant la fermeture du Centre d’expé­rimentation de Mururoa, a permis de valider la technologie du missile M-51, assurant l’efficacité de notre outil de dissuasion pour les vingt prochaines années au moins. Mais il faudra demeurer attentif à l’évolution rapide du contexte stratégique, marquée par le réarmement russe et chinois d’une part, l’accélération du rythme de la prolifération de l’autre. Ce qui implique de réfléchir sérieusement à la mise en place de défenses anti-missiles, idéalement au niveau européen, afin de protéger les villes européennes, qui demain pourraient se retrouver à portée de missiles de pays émergents, situés, notamment, dans le Grand Moyen-Orient.

— Assurer les missions de la France dans le monde, au service de la paix et de nos intérêts de puissance. Membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, la France doit faire entendre sa voix indépendante dans le monde, et être en mesure d’agir seule ou avec ses alliés, parfois loin du territoire métropolitain, pour défendre ses valeurs ou ses intérêts. Cela pose la question des opérations extérieures, où année après année 15 000 de nos militaires environ sont engagés (26 opérations conduites rien qu’en 2006), du Kosovo à l’Afghanistan, du Liban à la Côte d’Ivoire, dans le cadre ONU, OTAN, Union européenne, voire purement national. La France est liée à titre bilatéral par des accords de défense avec une dizaine de pays africains, ainsi qu’avec deux Etats du Golfe. Elle a également des intérêts majeurs à défendre de par le monde (le deuxième espace maritime au monde, qui constitue un formidable atout pour l’avenir ; la liberté de circulation sur les mers, qui est indispensable à nos échanges). Tout cela implique que nos armées, surutilisées mais par endroits sous-équipées (rappelons-nous que nous avons perdu, sous Jospin, l’équivalent d’une annuité entière d’équipement de nos armées), soient dotées de moyens modernes et performants. D’où la nécessité d’un rattrapage des lacunes capacitaires les plus criantes … et de choix jus­qu’ici trop longtemps différés.

Avec un seuil minimum de 2 % du PIB pour nos dépenses militaires, il faudra répondre à la longue liste de besoins de nos armées : Rafale et A400M pour l’armée de l’air, deuxième porte-avions, Fremm et Barracuda pour la Marine, VBCI, Félin et aéromobilité pour l’armée de terre, ce qui à coup sûr impliquera la recherche d’économies sur le fonctionnement du ministère de la Défense, notamment dans la procédure d’acquisitions des matériels.

— Il faudra enfin, et peut-être surtout, rester attentif à la condition militaire : le dévouement de nos soldats pour la Nation mérite d’être reconnu par elle, y compris au plan financier, notamment en matière de solde et de logement.

Une économie redressée à l’intérieur et une armée puissamment équipée redonneront à la France un leadership en Europe sur les initiatives à prendre en matière de défense européenne. Elles lui permettront aussi de peser pleinement sur le devenir d’une Alliance atlantique que nous souhai­tons rééquilibrer face aux Etats-Unis.

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Et bien moi je trouve que le truc est clair dans ses objectifs. Maintenant : faut-il donner un sens à l'ordre dont les objectifs-priorités sont presentés? 1° - La défense intérieure est la première présentée : défense contre le terrorisme et contre des catastrophes. 2° - L'importance de la dissuasion reste soulignée mais passe au segond plan surtout qu'elle est accompagnée d'une réflexion sur la nécessité des défenses anti-missiles. De ces deux paragraphes je tire la conclusion suivante : nôtre Président pense que la dissuasion ne nous protège plus contre des attaques directes contre nôtre territoire que celles-ci soient de nature "terroriste" ou provenance d'un Etat "fou". Cela mérite effectivement un débat, Personnellement je suis assez d'accord avec ce constat quoique que j'y vois peut-être le poids d'une vision déformée par le Ministère de l'Interieur..... Je nous vois déjà en train d'achêter des Patriot aux USA et des F100 aux Espagnols (défense du territoire au large) si on trouve que nos Horizons sont trop chères..... [08] Je plaisante, quoique.... Je note quelques innovations intéressantes : - Conseil National de Sécurité - Agence de Sécurité auprès du Premier Ministre - Sécretariat d'Etat aux industries de défense Cela a un peu un gout d'outre-atlantique (ça ne me dérange pas si ça marche) nuancé avec une pointe de polique industrielle, quoique il faudra voir à l'usage ce que devient la DGA dans l'affaire, on comprendra mieux alors..... Du point de vue budgètaire il semble que l'on reste a 2% (quoique il est dit minimum) et il faut s'attendre à des restructurations et peut-être à la remise en cause de programmes; mais lesquels? On verra avec le budget ou avec le collectif s'il en a un.... Je remarque que la condition militaire n'est pas la première priorité.... C'est sur le chapitre des interventions extérieures que la question demandera à être clarifiée. Il apparait clairement pour nos forces le mot "sur-utilisées" lié au mot "sous-équipées". Est-a-dire que l'on va réduire nos OPEX pour mieux équiper nos forces? Par ailleurs, dans le même chapitre on voit "rattrapage capacitaire" et "choix trop longtemps diffèrés". Si j'entends bien : on arrête de courrir partout et on se concentre sur nos véritables interets (lesquels?) en ratrappant nos retards d'équipements....

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Enfin, il nous faut avoir une véritable politique industrielle dans le domaine des industries de défense et aider effica­ce­ment celles-ci à exporter : c’est pourquoi il est envisagé de créer, auprès du ministre de la Défense, un secrétariat d’Etat spécifiquement chargé des industries de défense.

pour pouvoir exporter il ne faut pas etre trop regardant sur les clients. Après tout ce que les pays etrangers font de leur argent n'est pas nos affaires. En cela le discours un peut moralisateur de Sarkozy risque d'etre en contradiction avec cet objectif.

Bon mais dans l'ensemble ça se présente quand meme plutot bien.

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toujours dans l'attente dimanche matin d'une réponse de l'ex-ministre socialiste des Affaires étrangères Hubert Védrine et de la PDG d'Areva Anne Lauvergeon, ancienne collaboratrice du président Mitterrand. D'autres personnalités de gauche ont été "consultées" ou "approchées", comme l'ancien ministre de la santé Bernard Kouchner: il y a eu des contacts", par ailleurs, ces derniers jours, avec le premier président de la Cour des Comptes Philippe Séguin, ancien président du RPR - ancêtre de l'UMP - qu'une rumeur donne comme possible Garde des Sceaux

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Dominique Galouzeau de Villepin ne sera ni MAE ni MinDef.

Juppé revient ,Philippe Seguin ,Gérard Longuet reviennent ,faut pas pousser le bouchon trop loin.

Moi je verai bien Kouchner au MAE ou Védrines.

Quand NS et FF lisent notre forum ,ils en puisent une inspiration.[50]

L’ancien ministre de la Santé a été approché par l’entourage de Nicolas Sarkozy.

Le nom d’Hubert Védrine avait été avancé pour le ministère des Affaires étrangères. Dimanche, c’est celui de Bernard Kouchner, ex-haut représentant de l'ONU pour le Kosovo et ancien ministre de la Santé, qui circule. Selon «des sources concordantes» citées par l’AFP, "M. Kouchner a été contacté, il est prêt à entrer dans le gouvernement" que prépare le président élu Nicolas Sarkozy.

Bernard Kouchner, qui avait appelé avant le premier tour de la présidentielle à une alliance entre le PS et les centristes rassemblés autour de François Bayrou, est le fondateur de l'organisation humanitaire Médecins Sans Frontières.

"Un autre poste" pour Hubert Védrine

Un autre socialiste, Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères du premier ministre socialiste Lionel Jospin (1997-2002), s'est également vu proposer cette fonction par le nouveau président de droite. Samedi, le conseiller de Nicolas Sarkozy Claude Guéant, probable futur secrétaire général de la présidence française, avait indiqué qu’Hubert Védrine « réservait sa réponse ». Mais, « on pourrait réfléchir à un autre poste pour lui », avait ajouté Claude Guéant, assurant que le ministère de la Justice avait également été évoqué pour cet ancien collaborateur de François Mitterrand.

Nicolas Sarkozy, élu avec 53% des voix, a signalé sa volonté de faire entrer des personnalités centristes et issues de la gauche dans le gouvernement, qui devrait être dirigé par son conseiller François Fillon. Qui seront ces personnalités ? Réponse le 17 mai, lors de l’annonce de la composition du gouvernement.

Jean-David Levitte, ambassadeur à Washington et ancien "sherpa" de Jacques Chirac, pourrait devenir conseiller à la sécurité nationale à l'Elysée, fonction qui serait créée par Nicolas Sarkozy sur le modèle américain, assure une source proche du gouvernement. M. Levitte serait également chargé de conseiller le nouveau président de la République en matière diplomatique

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mais que fait la police , c'est un hold up [22]

edit :

D'importants chantiers attendent le futur ministre de l'intérieur

LE MONDE | 14.05.07 | 14h38 • Mis à jour le 14.05.07 | 14h38

Le ministère de l'intérieur s'apprête à traverser une période agitée. Alors que le nom du prochain occupant de la Place Beauvau reste inconnu, certains axes de la nouvelle politique de sécurité s'esquissent déjà. L'heure est à la poursuite du développement technologique, à la mutualisation des moyens et à la redéfinition des champs de compétence.

Une nouvelle loi d'orientation. Votée par le Parlement à l'été 2002, la loi d'orientation pour la sécurité intérieure (Lopsi) avait fixé pour cinq ans les moyens matériels et humains. Entièrement réalisée selon le ministère, elle devrait avoir une héritière cet été. Il n'est pas question d'augmenter à nouveau les effectifs (6 500 postes de policiers ont été créés) mais de définir de nouveaux métiers techniques. La déflation du corps des commissaires et des officiers, après la réforme des corps et carrières, est presque achevée. Cette fois, il s'agirait de formaliser l'apparition de postes qui ne nécessitent pas l'appartenance à la police : par exemple ceux d'informaticiens, d'analystes dans le renseignement, etc.

L'effort en matière d'équipement sera poursuivi. Cela concerne les caméras en garde à vue et en patrouille pour filmer les interventions ; les moyens aériens pour détecter, par exemple, la présence d'éventuels projectiles entreposés sur les toits des cités ; la cybercriminalité. "Le renouvellement des équipements, des moyens radio, des armements, la formidable montée en puissance de la police technique et scientifique ont renvoyé au musée la police de papa", avait résumé Nicolas Sarkozy à Elancourt (Yvelines), le 27 novembre 2006. Alors ministre de l'intérieur, il avait exprimé le souhait de combler le retard en matière de cryptologie, de biométrie et de protection des logiciels.

Une architecture en question. Le découpage en directions centrales, sous l'autorité de la direction générale de la police nationale (DGPN), n'est pas forcément destiné à rester en l'état. Certains, au ministère, suggèrent la création d'un secrétariat général à la sécurité intérieure, regroupant police et gendarmerie, voire la sécurité civile.

Les gendarmes devraient être placés sous une autorité unique. Le statut militaire serait toutefois préservé et la gestion des carrières continuerait de relever du ministère de la défense. En revanche, la gestion budgétaire et les nominations seraient transférées à l'intérieur. Ce rapprochement pourrait permettre de supprimer des doublons en matière de police scientifique, de compagnies d'intervention ou de forces mobiles.

Le sort de la police aux frontières (PAF) reste à arbitrer. Cette direction centrale pourrait être séparée du reste de la police et intégrer le nouveau ministère de l'immigration et de l'identité nationale. A la DGPN, certains s'opposent à cette idée, arguant du fait que la lutte contre l'immigration clandestine ne peut reposer sur les seules reconduites à la frontière, mais d'abord sur la lutte contre les réseaux, qui est le coeur du travail policier.

Dernière nouveauté envisagée, la création d'un grand institut de la sécurité nationale, soit une véritable agence de prospection qui regrouperait l'Institut national des hautes études de la sécurité (INHES) et l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN).

Un service unique de renseignement. Fin mai, la direction de la surveillance du territoire (DST) et la direction centrale des renseignements généraux (DCRG) vont s'installer dans le même bâtiment, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Ce rapprochement historique devrait préfigurer la création d'un service unique de renseignement - non militaire -, dont Bernard Squarcini pourrait prendre la tête. Préfet délégué pour la sécurité à Marseille et ancien no 2 à la DCRG, il est l'un des hauts responsables policiers les plus proches de M. Sarkozy.

La création de ce nouveau service de renseignement pose plusieurs problèmes. Le premier est celui du contrôle de ses activités. Proposée par le député (UMP) Alain Marsaud, une commission parlementaire devrait voir le jour.

Autre arbitrage à rendre : le maintien de la mission de police judiciaire, dont bénéficie la DST. Pour ne pas bouleverser l'équilibre du système antiterroriste préventif, une sous-direction dédiée à l'investigation judiciaire devrait être mise en place. Enfin, faut-il, comme le prévoyait le plan initial, que la sous-direction antiterroriste (SDAT), qui dépend de la direction centrale de la police judiciaire, s'installe également dans les locaux de Levallois ?

Ce transfert de la SDAT avait pour objectif de distendre le lien privilégié établi depuis 2001 entre la DST et les juges antiterroristes. Certains hauts responsables policiers se trouvent sur une autre ligne : celle d'un grand service associant RG et DST, autour de missions modernes (terrorisme islamiste, intelligence économique, contre-espionnage, détection des menaces). Dans cette hypothèse, la SDAT, qui relève de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), se concentrerait sur le terrorisme corse, basque et d'extrême gauche.

Piotr Smolar

source
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des noms pour les ministéres : Affaires étrangères. Les barons de l'UMP, Michèle Alliot-Marie en tête, sont tentés d'en faire leur chasse gardée. Mais ce ministère a été proposé à deux ex-ministres de Lionel Jospin, Hubert Védrine et Bernard Kouchner. Deux hommes qui sont pourtant loin d'avoir la même approche des dossiers internationaux. Le premier, reçu vendredi par Sarkozy, a fait savoir qu'il réservait sa réponse. Kouchner, l'un des inventeurs du droit d'ingérence, serait «prêt à entrer dans le gouvernement», assurait hier l'entourage de président élu. L'information n'a pu pas être confirmée par le principal intéressé, en déplacement au Portugal. Défense. Comme les Affaires étrangères, le portefeuille est espéré par plusieurs poids lourds de l'UMP. Philippe Douste-Blazy s'y verrait bien. Tout comme Michel Barnier, le premier ministre des Affaires étrangères du quinquennat de Chirac. Mais ces prétendants pourraient de voir s'effacer pour rendre possible l'ouverture au centre. Le président du groupe UDF à l'Assemblée national, Hervé Morin, est cité comme possible ministre de la Défense. source : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/253599.FR.php

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Un groupe terroriste menace la France après l’élection de Sarkozy

Les Brigades Abou Hafs al-Masri ont par le passé revendiqué les sanglants attentats de Londres et Madrid.

« Maintenant que vous avez choisi Sarkozy, le croisé et le sioniste assoiffé du sang des enfants, des femmes et des vieillards musulmans (...), nous vous avertissons que les prochains jours verront une campagne djihadiste sanglante dans la capitale de Sarkozy ». Telle est en substance la menace adressée à la France par les Brigades Abou Hafs al-Masri, un groupe terroriste proche d’al-Qaïda.

Le texte, signé par la « phalange Europe » du groupe, a été mis en ligne sur internet. Pour l’heure, l'authenticité de ce communiqué ne peut être établie avec certitude. La France a plusieurs fois été évoquée comme cible potentielle des groupes terroristes proches d’al-Qaïda, notamment par le GSPC algérien, devenu depuis al-Qaïda au Maghreb, ainsi que par Ayman al-Zawahiri, le numéro deux de la nébuleuse terroriste.

Le groupe a, dans le passé, revendiqué les attentats de Londres (7 juillet 2005), de Madrid (11 mars 2004) ainsi que le double attentat d'Istanbul (novembre 2003). Il a aussi affirmé être à l'origine de pannes de courant aux Etats-Unis, qui s'étaient avérées être de simples incidents techniques.

source: Le Figaro

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Video de Tony Blair s 'adressant aux Français , en français (!)

http://www.ft.com/cms/s/c1481344-fcb0-11db-9971-000b5df10621.html

A propos de garder (?) 2% du PIB pour la Defense , il est bon de savoir que le Pays devrait s 'enrichir avec Sarkozy , donc ce serait un "un plus gros" 2% ...

A+

le croissance estimée par sarkozy dans son projet est de 2.25%, c'est loin de préfigurer un gros 2% et ça reste une hypothèse ( optimiste pour certains économistes ..... )
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Un groupe terroriste menace la France après l’élection de Sarkozy

Les Brigades Abou Hafs al-Masri ont par le passé revendiqué les sanglants attentats de Londres et Madrid.

« Maintenant que vous avez choisi Sarkozy, le croisé et le sioniste assoiffé du sang des enfants, des femmes et des vieillards musulmans (...), nous vous avertissons que les prochains jours verront une campagne djihadiste sanglante dans la capitale de Sarkozy ». Telle est en substance la menace adressée à la France par les Brigades Abou Hafs al-Masri, un groupe terroriste proche d’al-Qaïda.

La rhétorique islamiste m'a toujours fait marrer, vraiment je sais pas ou ils trouvent leur inspiration les types.
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Le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), unité mixte police-gendarmerie chargée de la protection rapprochée du chef de l'Etat, sera démantelé mercredi avec le départ de tous ses gendarmes qui seront remplacés par des policiers.

Pourquoi?
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Pourquoi?
Ca doit être pour liquider l'héritage Mitterrand....[08]

Pourtant cela avait une certaine logique la Garde plus le GSPR composé de Gerdarmes pouvant être renforcé par le GIGN et/ou le EPIGN....

D'un autre côté c'est vrai qu'il y avait le service de protection des personnalités, ça devait bordéliser.....

Il doit vouloir nous concocter un "Secret Service" style US en intégrant des élèments des RG.....

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Selon le monde.fr Tel qu'il est décrit par le député (UMP) Pierre Lellouche, qui a plaidé pour sa création, le Conseil de sécurité nationale, qui serait chargé, au sein de l'Elysée, de fournir des analyses et des avis au président sur les grandes options de politique étrangère, regrouperait une trentaine d'experts du Quai d'Orsay, du ministère de la défense et du secrétariat général à la défense nationale (SGDN), ainsi que des universitaires. L'idée est de doter le chef de l'Etat d'une structure équivalant au National Security Council américain. Cette instance sera dirigée par Jean-David Levitte. Ce renforcement de l'Elysée interviendrait alors que M. Sarkozy a parlé, pendant la campagne, d'en finir avec le "domaine réservé". Les nominations attendues à la tête de la diplomatie française, après la prise de fonction de Nicolas Sarkozy, traduisent une volonté de faire cohabiter des courants politiques différents, et des personnalités contrastées. La création d'un Conseil de sécurité nationale, structure inspirée de ce qui existe aux Etats-Unis, et qui serait chargée de conseiller le chef de l'Etat sur les grands dossiers stratégiques et internationaux, pourrait cependant accentuer la "présidentialisation" de la politique étrangère. C'est à Jean-David Levitte, un expert à sang froid des dossiers internationaux, diplomate expérimenté, marqué par une longue collaboration avec Jacques Chirac, que M. Sarkozy a fait appel pour coiffer l'équipe diplomatique à l'Elysée. M. Levitte a été conseiller diplomatique à l'Elysée, de 1995 à 1999, et il occupe depuis 2002 le poste d'ambassadeur à Washington. Le choix de Bernard Kouchner comme ministre des affaires étrangères viendrait quant à lui signaler un engagement prononcé sur le terrain des droits de l'homme - un des thèmes récurrents de M. Sarkozy dans la campagne électorale. Les deux hommes s'entendent bien, mais leurs prises de position n'ont pas toujours coïncidé, et la marge de manoeuvre qu'aura M. Kouchner reste incertaine. Jean-David Levitte a l'agilité sobre d'un diplomate de profession, qui s'est distingué par sa gestion adroite des retombées de la crise ouverte entre Paris et Washington en 2003, au moment du déclenchement de la guerre en Irak. Il avait alors accompagné sans hésitations apparentes la campagne menée à l'ONU par Dominique de Villepin, en opposition frontale avec l'administration Bush. Auparavant, en tant que représentant auprès des Nations unies (de 1999 à 2002), il favorisait les contrats français dans le cadre du programme "Pétrole contre nourriture", le mécanisme de sanctions aménagées visant l'Irak de Saddam Hussein, dont de nombreux abus ont été exposés. Après 2004, et le début d'une coopération franco-américaine étroite sur le Liban, M. Levitte a joué un rôle important dans le retour à un certain pragmatisme entre Paris et Washington. Le fait que ses relations personnelles avec M. de Villepin n'aient pas toujours été au beau fixe, depuis l'époque où tous deux travaillaient à l'Elysée, a pu peser dans son rapprochement avec M. Sarkozy. En septembre 2006, l'entregent de M. Levitte avait facilité la visite à Washington du candidat de l'UMP, photographié dans le bureau ovale de la Maison Blanche avec George Bush. A l'inverse de M. Levitte, Bernard Kouchner, le "french doctor" de gauche héraut du "droit d'ingérence", est un sanguin aux prises de position passionnées, que ce soit sur le Kurdistan ou plus récemment sur le Darfour. En 2003, Bernard Kouchner s'était démarqué de la diplomatie française, en considérant que l'offensive américaine en Irak avait avant tout le mérite de renverser un dictateur sanguinaire. Il a tenu des propos très critiques sur l'évolution du régime russe et la guerre en Tchétchénie, ce qui rend son arrivée au Quai d'Orsay plus compatible avec les prises de position de M. Sarkozy, pendant la campagne électorale, que celle - envisagée un temps - d'Hubert Védrine, connu pour son hostilité au "droit-de-l'hommisme".

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