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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel


Philippe Top-Force

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Et pour développer un jet d'affaire supersonique, il faudrait juste que la France commande quelques dizaines de "bombardiers" moyens supersoniques non furtifs qui serviraient d'avions de patrouille maritime ou de lance missiles ou même de simple bombardiers (vu que les B52 sont encore utilisés, un concorde avec SPECTRA serrait utilisable dans la plupart des conflits)

Ou le faire évoluer en long range strike avec des motorisations exceptionnelles et cellules en matériaux capable de résister ... Plafond exceptionnellement haut pour disposer d'un bombardier capable de survoler des pays sans se prendre la courge a leur demander l'autorisation de "passer" : profitant d'un effet de surprise total, d'une vitesse de traversée de leur pays rendant caduque toute interception (missile AA compris) avec des frontières franchies quasi toutes les 10 min (ou comment rendre fou de rage en pétard noir comme l'enfer quelques dirigeants de pays dont on sait pas trop avec qui y sont d'ailleurs, ou quelques dictateurs ... En même pas 1 a 2h de vol, qui n'auront plus qu'a beugler tant qu'ils veulent pour protester ... Grand bien leur fasse : on passe)

 Pour arriver a la cible en un temps record et exceptionnel pour y larguer un jolie bouquet de MDC portés en soute

 Je pensais a un concept qui évoluerais et profiterait de technologies a quadriréacteur : 2 pour le vol bi-sonique "normal" 2 statoréacteurs pour le vol a mach 4+ rendant vulnérable le bombardier uniquement aux missiles de défense aérienne spécialisé dans l'anti-missile : le reste, il laisse tout sur place, même pas la peine de gaspiller a tirer : ni les missiles AA, ni les intercepteurs classiques aussi furtifs qu'ils soient : ne le rattraperont pas

 Ceci dit, pour arriver a ça, faut déja avoir financé le développement de base d'un supersonique de la taille d'un Jet avec des évolutions exigées dans le cachier des charges dans le sens qu'il devra être prêt a évoluer vers un appareil + puissant, éviter de devoir redévelopper de A a Z un appareil, même si la cellule et les ailes seront a retravailler totalement pour supporter du mach4, que l'appareil de base puisse servir de tremplin a cela  

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Et il en a remis une couche dans les questions reponses de la commission de la defense du 21 novembre :

http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html?dossier=Commissions&commission=CION_DEF

E. TRAPPIER "Nous nous sommes rapprochés de BAE Système et nous sommes entrain de préparer l'avenir à 30ans, autant sur les drones que sur les avions de combats!"

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  • 2 weeks later...

Il y a un article sur Dassault dans l'Express de ce jour (repris sur le site de l'Expansion).

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/dassault-joue-son-avenir-en-2013_367545.html

Quelques extraits concernant l'Inde...

...Il est à la manoeuvre depuis près d'un an dans la négociation finale avec l'Inde pour la vente de 126 Rafale - le contrat de la dernière chance à l'export pour cet avion dont le premier vol à Istres remonte à... juillet 1986.

Cinq ans de travail suspendus au contrat indien

Le lendemain de sa nomination, le futur PDG se refusait en public à tout commentaire, fidèle à la tradition maison, mais il affichait, en privé, sa sérénité quant à l'issue des négociations.

...

Rafale: vaincre le signe indien

Le contrat indien ? "Les discussions se poursuivent dans l'état d'esprit de conclure au plus vite." Fermez le ban. Eric Trappier a officiellement bien mis ses pas dans ceux de Charles Edelstenne. Pas question d'extrapoler davantage sur le "contrat du siècle" - estimé à 15 milliards d'euros, dont environ un tiers pour Dassault - tant qu'il n'est pas signé.

D'abord espéré avant le 31 mars, le dénouement des négociations, entamées en février 2012, pourrait intervenir plus tard dans l'année. "Les discussions sont complexes, explique un expert. Il ne s'agit pas seulement de l'achat d'avions, mais des modalités de fabrication." Dernier épisode en date : un vif débat entre Dassault et les autorités indiennes sur le rôle de Hindustan Aeronautics Ltd (HAL) dans la production de 108 des appareils (les 18 premiers seront assemblés en France, chez Dassault). Certains doutent que HAL ait les compétences pour garantir la qualité des avions, mais Dassault ne veut pas assumer cette responsabilité s'il n'a pas la maîtrise du choix des partenaires et sous-traitants.

A Saint-Cloud, on se veut confiant : à ce stade, le risque d'un échec retentissant, avec à la clef le retour d'un concurrent dans le jeu, semble mince. Comme en 2012, la direction a promis 1 % d'augmentation générale en 2013 pour tous les salariés si le contrat est signé. "Sinon, il faudra prendre des mesures d'économies", avait lâché cet automne le DRH en comité d'entreprise.

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"(...) Certains doutent que HAL ait les compétences pour garantir la qualité des avions, mais Dassault ne veut pas assumer cette responsabilité s'il n'a pas la maîtrise du choix des partenaires et sous-traitants.(...)"

Voilà qui explique plus clairement la nature du problème.
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Ce sera probablement HAL ou Reliance (Tata) mais dans ce cas le gouvernement Indien forcera la prise de contrôle de Reliance aeronautics par HAL avec 51% des actions et basta. Stratégiquement, cela fait sens de créer un deuxième pôle de technologies pour l'assemblage du MMRCA. Cela multiplie les compétences et permet de ne pas être complètement dépendant de HAL (qui s'occupera aussi des Sukhoïs et du Pak-Fa, du Tejas, des hélicos, etc...). Auront-ils les reins assez solides pour tout faire en même temps ? C'est le gouvernement Indien qui décidera. 

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  • 2 weeks later...

Pour l’ex-patron de Dassault Aviation, mieux vaut être David que Goliath :

http://www.opex360.com/2013/01/10/pour-lex-patron-de-dassault-aviation-mieux-vaut-etre-david-que-goliath/

J'ai pu être critique sur l'industriel DASSAULT, mais cet intéressant article démontre en tout cas une approche et une maîtrise stratégique peu communes, et qui continuent dans le succès !

Même relatif  si ce succès est relatif et même si on est nombreux à vouloir le voir s'épanouir et à être frustré de ces retenues

Pour résumer: Dassault a un "management stratégique" aussi intégré que l'est son produit champion: le RAFALE

Pour moi il y a derrière la stratégie du groupe Dassault ET son produit: le même "logiciel", un "logiciel" assez exceptionnel !

Nota: les histoires familiales internes à la famille Dassault ne me regardent pas. Et je souhaiterais que le Forum ne tombe pas dans le "people". Le choix des dirigeants montre, lui aussi, cette maîtrise "stratégique" y compris dans les choix des hommes qui l'incarnent

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  • 4 weeks later...

ca date du 19 février, je ne sais pas si elle a été vue.

Olivier Dassault : "[Rafale] Toutes nos équipes de Dassault Aviation travaillent d'arrache-pied

Le 19 février 2013, à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique,

Olivier Dassault, Député UMP de l'Oise

Invité de Gilles Leclerc et Guillaume Durand

Extraits

A propos de la négociation du contrat indien du Rafale :

« Ca va dans le bon sens. Toutes nos équipes de Dassault Aviation travaillent d'arrache-pied pour la finalisation de ce contrat. (...) C'est très important que nos chefs d'Etat se déplacent là dans les pays avec lesquels nous avons des partenariats économiques et stratégiques. (...) Nous importons [de l'Inde] deux fois plus que nous exportons vers l'Inde. (...) Il y a un véritable déficit. (...) Il faut rester très prudents. (...) Ce qui nous a le plus encouragé, (...) c'est la visite il y a un mois du ministre des affaires étrangères indien qui annoncé (...) qu'il espérait que cela se signe cette année. »

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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130227trib000751219/en-2012-dassault-aviation-a-presque-efface-la-mauvaise-annee-2011-.html

Le groupe aéronautique a augmenté son chiffre d'affaires de 19,2% en 2012 par rapport à l'année précédente. Il s'est élevé à 3,9 milliards d'euros. Après une forte chute en 2011, le groupe revient à son niveau d'activité proche de celui de 2010, qui avait été une année record en termes de livraisons de Falcon.

Sur le même sujet

19,2% c'est la hausse du chiffre d'affaires de Dassault Aviation en 2012 par rapport à l'année précédente. Il s'est élevé à  3,9 milliards d'euros. Le groupe aéronautique qui publiera ses résultats annuels le 14 mars ne fournit aucun détail sur la répartition des ventes entre sa principale activité, l'aviation d'affaires, et sa division Défense. Début 2012, le groupe tablait sur une stabilité de son activité, à 3,3 milliards, avant de relever son objectif en octobre sans donner néanmoins de fourchette d'augmentation. A la fin du troisième trimestre, le groupe avait enregistré 37 commandes de jets privés Falcon contre 30 appareils à fin septembre 2011. Dans le même temps, il en avait livré 43, contre 35 un an plus tôt. Il avait enfin livré 7 avions de combat Rafale.

Niveau d'activité proche de 2010

Dassault revient donc à un niveau d'activité proche de celui de 2010 (4,187 milliards) . En effet, le chiffre d'affaires avait chuté de 21% en 2011 en raison d'une baisse des livraisons d'affaires par rapport à 2010 qui avait été la meilleure année de l'histoire des Falcon.

Finalisation du contrat du Rafale en Inde

L'année 2013 pourrait bien être celle de la vente du Rafale à l'export avec le contrat en Inde. Dassault est en négociations exclusives avec l'Inde pour la vente de 126 exemplaires. "J'exprime un optimisme réaliste pour 2013", avait déclaré à l'AFP le-nouveau PDG du groupe Eric Trappier, à l'AFP. Il avait même estimé que l'été serait "un bon objectif".  Le PDG de Dassault Aviation avait en outre confirmé que la vente de 63 appareils supplémentaires " fai(sai)t partie des options envisagées par les autorités indiennes".

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  • 2 weeks later...

Le patron de Dassault Systèmes réfléchit à quitter la France

http://www.usinenouvelle.com/article/le-patron-de-dassault-systemes-reflechit-a-quitter-la-france.N193047

Le directeur général de Dassault Systèmes réfléchit à quitter la France en raison d'une fiscalité trop lourde, déclare-t-il dans un entretien au Monde daté de mardi, précisant que plusieurs cadres dirigeants du groupe ont déjà franchi le pas.

Prié de dire où en était sa réflexion sur un départ hors de l'Hexagone, Bernard Charlès déclare : "elle avance, mais, à ce jour, je n'ai pris aucune décision. J'étudie la question sous tous ses aspects."

Le Monde indique que lors d'un conseil d'administration en septembre 2012, le président de Dassault Systèmes, Charles Edelstenne a demandé à son directeur général s'il souhaitait s'installer à l'étranger.

"Ma préoccupation concerne l'alourdissement de la fiscalité sur le capital, les stock-options et les actions gratuites", déclare Bernard Charlès, qui précise que la taxe à 75% des revenus au-delà de 1 million d'euros ne rentre pas dans le cadre de sa réflexion.

Le directeur général de l'éditeur de logiciels de conception et de fabrication assistée par ordinateur s'inquiète de ne plus pouvoir distribuer une part du capital de l'entreprise à l'équipe dirigeante.

"On ne peut embaucher des top manageurs sans des stock-options ou des actions de performance", estime Bernard Charlès.

"Nos embauches du top management vont nécessairement se faire ailleurs qu'en France", ajoute-il.

Le directeur général confirme que plusieurs dirigeants de Dassault Systèmes ont déjà quitté la France. "Mais je ne vous dirai pas combien ont quitté la France, pas plus que le nombre de dirigeants qui y songent", dit-il.

Bernard Charlès dément par ailleurs que la vente de 28 millions d'euros d'actions en décembre 2012 ait été une préparation à son départ.

"J'ai réalisé cette opération pour payer des impôts liées au rachat d'autres titres qui venaient à échéance", explique-t-il.

"Il m'a fallu d'ailleurs vendre plus de titres que ceux que j'ai acquis. Cela illustre bien le poids de la fiscalité, qui va aller encore en augmentant", ajoute le directeur général.

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On parle bien de "Groupe Dassault Aviation". Donc en soi même les concepteurs de CATIA peuvent avoir leur place ici. Je pense qu'il vaut mieux le prendre comme un "comment ça se passe chez Dassault", plutôt qu'une information technique. Maintenant, on peut imaginer qu'avec ses usines à Falcon en train d'être déplacées aux USA, les propos traitant de " je peux aller dans un autre site " s'attachent ici aussi.

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Groupe Dassault Aviation n'est pas Groupe industriel Marcel Dassailt aka GIMD qui regroupe DA et DS. Le groupe DA comprend le Figaro, des agences immobilière mais pas DS. DS n'a rien a voir avec DA, que ça soit dans sa manière d'être géré ou dans ses produits. Faudrait renommer le topic alors si vous voulez de parler de tout le groupe Dassault, mais DS n'a pas grand chose a voir avec l'aéro même si leurs solutions sont utilisées dans ce domaine entre autre. Bref pour moi parler de DS est HS dans cette section par contre en discussion libre je serai ravis d'en parler :)

Et c'est quoi cette histoire d'usine a Falcon entrain d'être déplacé aux USA ?...

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Pour moi ca reste le groupe Dassault,  si on regarde la cartographie de la société Dassault, elle est rattachée  au groupe et sous la responsabilité de Charles Edelstennes

Il est logique que Dassault Système fournisse les outils à l'avionneur pour la conception de ses avions, ca en fait parti,  indirectement ou directement cela impacte Dassault aviation.

Au même titre que Sogitec qui fait des simulateurs pour le rafale et autres outils. quand une chaise bouge, il faut s'attendre à en voir d'autres bougées.

Image IPB

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Et c'est quoi cette histoire d'usine a Falcon entrain d'être déplacé aux USA ?...

Pour certains ça va paraître du trollage de haut vol, mais comme c'est la bête et si méchante réalité, je me permets de le dire: quand on vent quasi exclusivement à l'international, c'est-à-dire en Dollars (qui s'il est concurrencé par l'Euro comme monnaie de réserve l'est bien moins comme monnaie de transaction) et que l'on fabrique et paie ses achats et employés en Euromarks (...) il se pose comme un léger problème de compétitivité... Bref, Dassault Falcon est déjà bien engagé aux States, et il est logique que certains veuillent accroître la part des avions produits là-bas...

StRaph

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Le groupe Dassault aviation possède 41% des actions de Dassault Systèmes. Dire qu'il n'y a aucun lien est exagéré.

Comme EADS à 46% de Dassault Aviation et pourtant il n'y aucun lien. Dassault Aviation est un client de Dassault Systems comme un autres. Sauf un point, ils essuient les platres des premiers logiciels. Dernièrement V6 pour le SMS.

Il est logique que Dassault Système fournisse les outils à l'avionneur pour la conception de ses avions, ca en fait parti,  indirectement ou directement cela impacte Dassault aviation.

Tout comme DS fournis ses outils à des milliers de clients. DA paye ses licences Catia à DS comme le fait Airbus ou Peugeot.

Encore une fois, si vous voulez parler de tout le groupe Dassault, renommé le topic, mais alors on sera hors sujet.

@StRaph : Ou comment créer une fausse rumeur.

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Salut Jarod,

Je n'ai pas cherché à créer de rumeur, j'ai juste dit "il est logique que certains veuillent accroître la part des avions produits là-bas..."

La question se pose depuis longtemps (d'après des discussions que j'ai pu avoir avec un ancien haut cadre de Falcon) sur la part d'activités à développer aux USA pour diminuer l'impact de l'Euro fort, mais je n'ai jamais prétendu ni même entendu qu'une décision était prise en ce sens...

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Si le patron de Dassault système se pose la question de partir, c'est que a mon avis il est déja sur le départ dans la réalité, de toute façon vu la fiscalité abracadabrantesque de la France et la confiscation permanente de l' argent de ceux qui prennent des risques, il est en fait 1 parmis tant d'autres. Il faudrait une réaction du gouvernement a ce sujet car lorsque toutes ces personnes seront partis le gouvernement pleurera et se demandera pourquoi la France va rejoindre les pays avec un taux de chomage les plus élevé d'Europe.

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