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[Chine] Programme Spatial


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La Chine mets en ligne sa propre plateforme similaire à Google Earth, 80% des images satellites viennent de son propre programme CHEOS, avec des images de résolution de 2m, 8m et 16m, ainsi que la modélisation 3D des villes, les images panoramiques...etc.

Les gouvernements régionaux comme Pékin et Xinjiang ont commencé à acheter les services et les images de cette plateforme pour remplacer petit à petit les images importées de l'étranger, et les autres suivront.

http://www.sastind.gov.cn/n112/n117/c6354932/content.html

Henri K.

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Selon le scientifique en chef de CAST Pei Jian YE, l'alunisseur CE-3 et le rover Yutu sont toujours opérationnels, sauf que le mécanisme de motorisation de Yutu est en panne et le rover ne peut plus rouler, et cela impacte également le système de fonctionnement de ses panneaux solaires, mais grâce à son système de contrôle thermique qui a mieux fonctionné que prévu, le rover peut encore lutter contre les -180°C des nuits lunaires, être réveillé et mis en veille.

Les 2 engins continuent à renvoyer des données sur Terre, YE estime qu'ils vont continuer à fonctionner pendant un temps même si la durée de vie théorique est déjà dépassée.

http://news.xinhuanet.com/politics/2016-03/01/c_1118204025.htm

Henri K.

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Après 3 mois d'essais et de calibrage en orbite, le satellite de détection de matière noire chinois DAMPE est opérationnel.

Depuis la première réception des données le 20 Décembre 2015, le satellite a renvoyé au sol 2,4Tb de données brutes. Plus de 460 millions de particules à haute énergie ont été capturées en 92 jours de vol. Les scientifiques chinois disent avoir obtenu des éléments encourageants, et les certains résultats seront rendus public d'ici fin 2016.

Le centre de traitement des données se situe à l'Observatoire de la Montagne Pourpre de l'Académie chinoise des Sciences, l'analyse est réalisé conjointement par les scientifiques chinois, suisses et italiens.

http://news.xinhuanet.com/politics/2016-03/18/c_128812023.htm

http://www.nsfc.gov.cn/publish/portal0/tab38/info51920.htm

Henri K.

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Il s'est passé quelques choses à bord de TG-1, la Chine vient d'annoncer la fin de missions TG-1 (officiellement ils disent "其功能于近日失效", qui veut dire "perte de fonctions récemment"), le transfert des données est arrêté, et l'engin va être désorbité progressivement.

http://www.cmse.gov.cn/news/show.php?itemid=5275

Rappelons nous qu'en Septembre 2015 le diagnostic à bord du laboratoire montre que tout est normal, et qu'en fin 2015 il était encore question de vol ensemble de TG-1 avec TG-2... Et qu'il y a encore pas mal de propergols à bord.

D'après vous, si l'engin peut encore maintenir son orbite, mais les Chinois sont obligés de l'abandonner, à quoi c'est dû ?

Henri K.

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Reportage CCTV-7 sur le cimetière commémoratif du centre de lancement spatial JSLC où sont reposés quelques 700 hommes qui ont donné leur vie pour les activités spatiales chinoises :

Le maréchal Rong Zhen NIE y est également enterré, il a consacré une bonne partie de sa carrière dans le développement balistique et nucléaire de la Chine.

Henri K.

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Selon le site d'ESA, le lancement du satellite récupérable SJ-10 aura lieu le 6 Avril 2016 à 02h00 heure de Pékin.

Il y a au moins une charge utile européenne dans ce satellite chinois.

Sending crude oil into space to study Earth’s depths

Citation

5 April 2016

Containers of highly pressurised crude oil will be launched into space from China next week to help improve our knowledge of oil reservoirs buried kilometres underground.

The Soret Coefficient in Crude Oil experiment will measure how hydrocarbon molecules redistribute when the temperature is not uniform. Learning how complex liquids behave is of interest to the petroleum industry and academia, who can apply the data to model real-life conditions of oil reservoirs deep underground. These measurements can only be performed in weightlessness.

Set for launch on China’s SJ-10 satellite on 6 April local time, the experiment consists of six sturdy cylinders, each containing just one millilitre of crude oil but compressed up to 500 times normal pressure at sea level on Earth – making it one of the highest-pressure items ever launched into space.

Lifting-off from China’s Juiquan site in the Gobi desert, the satellite will spend almost two weeks in orbit before it returns to Earth. After landing in Si Chuan province, the team will retrieve the experiment for detailed analysis.

Crude_oil_experiment.jpg
Crude oil experiment

The experiment is a partnership between ESA, China’s National Space Science Centre, France’s Total oil company and China’s PetroChina oil company.

“The experiment is designed to sharpen our understanding of deep crude oil reservoirs up to 8 km underground,” explains Antonio Verga, overseeing the project for ESA.

“Imagine a packet of cornflakes – over time the smaller flakes drop to the bottom under gravity. On a molecular scale this experiment is doing something similar but then looking at how temperature causes fluids to rearrange in weightlessness,” says ESA’s Olivier Minster.

“Deep underground, crushing pressure and rising temperature as one goes down is thought to lead to a diffusion effect – petroleum compounds moving due to temperature, basically defying gravity.

Crude_oil_experiment_thermal-vacuum_test
Crude oil experiment thermal-vacuum testing

“Over geological timescales, heavier deposits end up rising, while lighter ones sink.

“The aim is to quantify this effect in weightlessness, to make it easier to create computer models of oil reservoirs that will help guide future decisions on their exploitation.”

The experiment’s crude oil sits in six small titanium cylinders. One end of each cylinder is warmed while the other end is cooled. Before returning to Earth, a valve is closed to prevent the liquid from remixing during reentry.

Sending such a high-pressure device into space is not to be taken lightly and the cylinders were built to withstand more than double pressure than they will during normal operations – 1000 times atmospheric pressure.

A specialist company, Sanchez Technology in France, worked for the prime contractor QinetiQ Space in Belgium. The electronic unit was developed and built by the Shandong Institute of Aerospace Engineering at Yantay.

The experiment passed testing with the SJ-10 spacecraft at the China Academy of Space Technology in Beijing, China last year – including thermal cycling to reproduce the extreme changes in temperature the experiment will be subjected to during its orbits of Earth, as well as vibration and shock testing to simulate launch and reentry.

Crude_oil_experiment_cells.jpg
Crude oil experiment cells

Two weeks ago ESA and QinetiQ staff took the 8.5 kg flight unit – about the size of a desktop computer – on a four-day drive to the remote launch site in Gansu province. The experiment with its oil-filled cells is now ready for its journey to space tomorrow.

Henri K.

Modifié par Henri K.
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Le 6 Avril 2016 à 01h38 heure de Pékin, le satellite récupérable SJ-10 a été lancé avec succès au centre de lancement spatial JSLC.

19 expérimentations avec 600 kg de charges utiles seront menés en apesanteur durant une dizaine de jours, dont 1 avec l'EAS (hydrocarbure) et 1 avec JAXA (matériaux). Le satellite sera entré en orbite basse sur un plan incliné de 43°. Une partie d'expérience retournera sur terre dans la capsule de retour.

On remarquera qu'il n'y a pas de coiffe dans ce lancement, le satellite est directement exposé au sommet de la fusée. A noter également qu'il s'agit du 23ème satellites récupérables chinois, si je ne me trompe pas.

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Henri K.

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Le retour de la capsule du satellite récupérable SJ-10 est prévu dans 12 jours.

Voici un site gouvernemental qui détaille les 19 expériences scientifiques qui seront effectués dans cette mission :

http://mp.weixin.qq.com/s?__biz=MzAwNTI2NjgwNA==&mid=417708848&idx=2&sn=fc6ba1439fe45b19252f3c8b236ed999&scene=0#wechat_redirect

Le satellite dans la chambre anéchoïque :

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La tour de lancement :

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La salle de contrôle dans le JSLC après le lancement :

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Les 19 expériences scientifiques sont (ma traduction pourrait être un peu barbare...) :

01) Évaporation et interface de fluide

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02) Séparation de phase Gaz-Liquide en vibration

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03) Dynamique de l'ébullition des bulles

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04) Vague de chaleur par convection

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05) Particules colloïdales observées sous microgravité

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06) Mesure de coefficient Soret (Collaboration avec l'ESA)

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07) Inflammabilité de l'isolant de fil électrique

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08) Combustion du charbon et la formation des polluants

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09) Inflammabilité des matériaux non métallique

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10) Four de synthèse des matériaux multifonctionnels (Collaboration avec JAXA)

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11) Biologie sous rayonnement

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12) Les effets de rayonnements spatiaux et les effets génétique du génome

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13) Impact de l'environnement spatial sur la croissance et la mutation de ver à soie

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14) Effet de microgravité sur les plants

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15) Interactions cellulaires et le transport de matière

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16) Etude de la floraison par induction photopériodique

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17) Etude des cellules souches neurales

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18) Début de développement de l'embryon de mammifère

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19) Incubateur de moelle osseuse

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Henri K.

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Quelques détails supplémentaires donnés par la presse chinoise et l'Académie chinoise des Sciences ce matin :

http://www.cas.cn/cm/201604/t20160406_4551877.shtml
http://www.cas.cn/cm/201604/t20160406_4551886.shtml

  • Pourquoi ne pas utiliser le laboratoire TG-2 ou la future station spatiale chinoise pour mener ces expériences ?

    Parce que le satellite SJ-10 crée une meilleure condition de microgravité que la station spatiale, 10^-4g jusqu'à 10^-6g contre 10^03g sur une station. 
    Il y a également moins de perturbation gravitationnelle humaine et mécanique, et cela permet une plus grande flexibilité. Pour ce dernier point, l'une des expériences scientifiques, celle qui concerne la biologie, a été monté à bord du satellite à T-8h du lancement afin de minimiser l'impact de la gravité terrestre sur les échantillons. Les résultats peuvent retourner sur Terre plus rapidement également une fois les expériences terminées.
     
  • Les 19 expériences scientifiques ont été choisies parmi plus de 200 candidatures initiales. Le choix se base sur 3 critères : l'innovation, la faisabilité, et la nécessité.
  • Le contrôle environnemental est difficile à bord du satellite, certaines expériences demandent de rester constamment au dessus d'une température de 700°C, alors d'autres à 36°C. Il faut également protéger les contenus lors de la rentrée atmosphérique qui atteint plusieurs milliers °C à l'extérieur de la capsule.

  • Le satellite a une masse d'environ 3 400 kg, pour 600 kg de charges utiles récupérable sur Terre.

  • CAST dit que c'est le 25ème satellite récupérable chinois, j'en compte que 24, j'ai loupé un truc ?

Henri K.

Modifié par Henri K.
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Certaines expériences scientifiques ont été chargées dans le satellite récupérable SJ-10 à seulement quelques heures du lancement. Les journalistes CCTV ont pu assister à ces dernières installations jusqu'au lancement.

Le lancement, qui a eu lieu le 6 Avril 2016 à 01h38:04.160 heure de Pékin précisément

Quelques captures intéressantes : A noter qu'il y a 3 objets selon les TLEs, à part le satellite lui-même et le 3ème étage, un objet de plus s'est séparé de l'ensemble. Peut-être c'est l'objet plat qu'on voit dans l'animation de séparation du satellite (la 11ème image en bas).

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La dernière fois que la Chine a lancé un satellite récupérable, c'était il y a 10 ans avec SJ-8, placé en orbite le 9 Septembre 2006 et récupéré le 24 Septembre de la même année. Il était utilisé pour évaluer la mutation des graines.

Le satellite SJ-10 durant les phases de test

L'agencement intérieur des 19 expériences scientifiques n'est pas simple. On voit d'ailleurs dans cette vidéo, à la fin, une animation sur la séparation de la capsule de retour du module orbital. Ce dernier va rester 3 jours de plus dans l'espace pour continuer 8 expérimentations. La capsule quant à elle va retourner sur Terre avec les 11 autres expériences.

J'ai fait une série de capture pour le retour de la capsule. C'est intéressant car à peu de choses près c'est comme ça qu'un PBV de missile balistique largue ses ogives MiRV, sauf que là il n'y a qu'une "ogive".

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Dans cette dernière vidéo, les ingénieurs expliquent l'intérêt pratique de certaines expériences. Par exemple celle qui teste la combustion du charbon et la formation des polluants associés a pour but de reproduire la "combustion" du charbon par la flamme froide. Aujourd'hui 70 à 80% d’électricité en Chine est produite par les centrales à charbon, créant une pollution massive. Si la "combustion" par flamme froide est maîtrisée, elle permettra de générer beaucoup moins de pollutions avec le charbon.

D'autres presses et médias chinois ont également donnés quelques éléments intéressants autour de ce lancement.

http://digitalpaper.stdaily.com/http_www.kjrb.com/kjrb/html/2016-04/06/content_335655.htm?div=-1

  • SJ-10 et le précédent satellite SJ-8 utilisent la même plateforme récupérable.
     
  • Un nouveau transpondeur de radar à impulsion a été installé dans la capsule de retour pour s'affranchir de la limitation "Blackout" lors de la rentrée atmosphérique. Cela permet donc une surveillance sans interruption de la phase de retour.
  • Une bouée est prévue en plus du parachute principal, au cas où la capsule doit amerrir dans l'océan. Le site de retour principal se situe dans la bannière de la Mongolie intérieure. Une bouée est prévue en plus du parachute principal, au cas où la capsule doit amerrir dans l'océan. Le site de retour principal se situe dans la bannière de la Mongolie intérieure. Une bouée est prévue en plus du parachute principal, au cas où la capsule doit amerrir dans l'océan. Le site de retour principal se situe dans la bannière de la Mongolie intérieure. Une bouée est prévue en plus du parachute principal, au cas où la capsule doit amerrir dans l'océan. Le site de retour principal se situe dans la bannière de la Mongolie intérieure. Une bouée est prévue en plus du parachute principal, au cas où la capsule doit amerrir dans l'océan. Le site de retour principal se situe dans la bannière de la Mongolie intérieure. Une bouée est prévue en plus du parachute principal, au cas où la capsule doit amerrir dans l'océan. Le site de retour principal se situe dans la bannière de la Mongolie intérieure. Une bouée est prévue en plus du parachute principal, au cas où la capsule doit amerrir dans l'océan. Le site de retour principal se situe dans la bannière de la Mongolie intérieure.

  • CAST est en train de développer des technologies qui permettent de réduire le coût des lancements, ainsi que celles de lancement réutilisable.

http://news.sciencenet.cn/sbhtmlnews/2016/4/310874.shtm

  • Une nouvelle génération de plateforme satellite récupérable est en cours de développement chez CAST. L'ESA et d'autres organisations étrangères ont déjà manifesté le souhait de pouvoir l'utiliser. 

Henri K.

Modifié par Henri K.
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CCTV diffuse une vidéo qui montre le parcours du satellite récupérable SJ-10 jusqu'à son lancement.

La station au sol de Sanya a reçu les premières données télémétriques renvoyées par le satellite SJ-10 au 6 Avril vers 03h19, puis de nouveau à 04h51. Le code interne du satellite au sein de l'Académie chinoise des Sciences est KX-04.

Henri K.

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Bonjour,

J'ai une interrogation pour un eventuel membre du forum qui connaitrait tres bien le programme spatial chinois :

De part sa geographie et du fait des contraintes de la mecanique spatiale, la retombee du premier etage des lanceurs chinois doit se faire assez souvent sur la terre ferme (et donc generalement possiblement habitee). C'est le cas pour les sites principaux de lancement de Jiuquan, Xichang et Taiyuan; Wenchang sur Hainan etant l'exception. SpaceX vient de prouver pendant la derniere annee (7 cas consecutifs) qu'il etait possible de guider la retombee d'un premier etage avec une precision finale toujours meilleure que 100 metres (que l'atterrissage final soit avec ou sans douceur ne nous concerne pas ici, je ne parle que de la precision obtenue a chaque fois). D'ou ma question : y-a-t-il un interet chinois pour s'en inspirer et guider/rabattre a terme les premiers etages vers un mombre reduit de zones (genre 2km x 2km) d'impact (ou mieux de recuperation) et limiter les risques pour la population ?

 

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Le centre de contrôle aérospatial à Pékin (BACC) se prépare pour les missions habitées de cette année

L'assemblage du laboratoire spatial TG-2 est terminé, les tests sont en cours. Le lancement aura lieu d'ici Q3 2016.

La charge utile la plus volumineuse à bord du satellite récupérable SJ-10 est celle de l'expérience de combustion des matériaux non métallique.

Le satellite SJ-10 a renvoyé au sol les images de cette expérience, les résultats seront servis dans la conception de la station spatiale chinoise dont le premier module sera mis en orbite dans 2 ans.

L'une des 19 expériences scientifiques de SJ-10 : la croissance des cellules souches neurales

Henri K.

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  • 1 month later...

Le futur Shenzhou emportera des taïkonautes loin de la Terre

L'actuel vaisseau spatial Shenzhou ne peut pas transporter les taïkonautes au-delà de l'orbite basse. Une nouvelle génération est donc en préparation. En juin, le nouveau lanceur CZ-7 emportera un modèle réduit de démonstration de ce Shenzhou amélioré.

 

http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-futur-shenzhou-emportera-taikonautes-loin-terre-62781/

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