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Winston Churchill


Wallaby

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https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-a-la-recherche-de-winston-churchill

Série « À la recherche de Winston Churchill » de Pierre Assouline sur France Culture

Les 5 premières émissions, numérotées de 1 à 5, rediffusées en 2025, sont d'une grande richesse documentaire et très instructives :

1 la jeunesse 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/winston-churchill-l-aventurier-2449022

2 la Seconde Guerre Mondiale

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/le-guerrier-de-1918-a-1939-8576072

3 l'écrivain

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/l-ecrivain-9692355

4 le peintre et l'homme privé

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/l-artiste-l-homme-prive-l-homme-de-chartwell-le-vieil-homme-6632484

5 la postérité

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/le-mythe-churchill-3998123

Mais c'est pas tout. Il y a 15 émissions en tout dans la série, presque 15 heures d'émission donc, et je n'ai pas encore tout écouté. J'ai du mal à en donner la date, car France Culture indique "Soixante-dix ans après le début de la Seconde Guerre mondiale et à l'occasion de l’exposition Churchill - De Gaulle organisée au Musée de l’Armée"

70 ans après le début de la Seconde Guerre mondiale, cela ferait septembre 2009.

L'exposition Churchill - De Gaulle au Musée de l'Armée, cela ferait 2015.

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https://www.jstor.org/stable/45346516

Ancien radin de la marine Le chancelier de l'Échiquier Winston Churchill et la Royal Navy, 1924-1929, 

David MacGregor, Armed Forces & Society, Vol. 19, n° 3 (printemps 1993)

Winston Churchill est à juste titre admiré pour avoir été le seul à plaider en faveur du réarmement dans les années 1930, mais en tant que chancelier de l'Échiquier dans les années 1920, il était tout aussi fervent et éloquent dans sa critique des budgets militaires, en particulier ceux de la Royal Navy. Motivé par le désir de disposer de fonds pour réduire les impôts et augmenter les dépenses sociales, ainsi que par la conviction sincère qu'aucun ennemi ne pourrait ou ne voudrait remettre en cause la position stratégique de la Grande-Bretagne dans un avenir prévisible, Churchill a mené une campagne énergique en faveur de la complaisance stratégique et contre les dépenses navales tout au long de son mandat de chancelier. Il a promu l'hypothèse officielle selon laquelle toute guerre était au moins à dix ans d'échéance et s'est vigoureusement opposé aux projets de l'Amirauté concernant la construction de navires de guerre, le développement de l'aviation navale et la création d'une base navale à Singapour. Il en résulta un affaiblissement considérable de la Royal Navy au cours de la décennie suivante, lorsque Churchill exigea une politique étrangère britannique plus affirmée.

https://winstonchurchill.org/publications/finest-hour-extras/winston-has-gone-mad-churchill-the-british-admiralty-and-the-rise-of-japanese-naval-power/ (12 mai 2012)

« Winston est devenu fou » : Churchill, l'Amirauté britannique et la montée en puissance de la marine japonaise

Winston Churchill a occupé le poste de chancelier de l'Échiquier dans le gouvernement conservateur à la fin des années 1920. Son objectif en tant que chancelier était de renouveler la puissance de la Grande-Bretagne dans le monde en relançant l'économie britannique. Ses politiques économiques l'ont mis en conflit avec les dirigeants de la Royal Navy britannique, qui souhaitaient entreprendre un renforcement coûteux de la puissance navale britannique afin de contrebalancer la montée en puissance du Japon. Dans cet article, John Maurer examine comment Churchill a cherché à gérer et à concilier les risques auxquels la Grande-Bretagne était confrontée dans le domaine économique, dans la politique intérieure et dans l'environnement stratégique international. Cet article fait partie d'une étude plus large sur laquelle je travaille actuellement, consacrée à Churchill et au déclin de la puissance britannique.

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Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Le révisionnisme selon MAGA ...

« Le vrai méchant de la seconde guerre mondiale » : Winston Churchill, victime du nouveau révisionnisme américain

Une réécriture de l’histoire concernant l’ancien premier ministre britannique prend de l’ampleur aux Etats-Unis, notamment portée par la base MAGA du président Trump.

Ce sont des conversations qui étaient, il y a encore peu, confinées aux recoins d’Internet, des forums 4chan et Reddit, ou des blogs obscurs, de ceux où l’on parle aussi de pseudoscience et de musculation : Winston Churchill ne serait-il pas le vrai responsable de la seconde guerre mondiale ? De ses millions de pertes humaines ? Des camps de la mort même ? Adolf Hitler ne se serait-il pas tranquillement arrêté à la Pologne, si Churchill, ce personnage belliqueux, n’avait pas déclaré la guerre à l’Allemagne ?

Ces idées ont, depuis quelque temps, une tout autre résonance aux Etats-Unis. Elles s’exposent désormais chez Joe Rogan par exemple, animateur du podcast le plus écouté au monde, « Joe Rogan Experience », ou chez Tucker Carlson, ancien journaliste de la chaîne conservatrice Fox News, pilier du mouvement MAGA (« Make America Great Again ») et animateur d’une autre émission très populaire, « The Tucker Carlson Show », diffusée sur Internet.

En septembre 2024, Tucker Carlson recevait un « historien amateur », Darryl Cooper, créateur d’un podcast appelé « Martyr Made ». Sur X, la veille de la diffusion, Tucker Carlson saluait la venue du « meilleur et [du] plus honnête historien populaire travaillant aux Etats-Unis aujourd’hui ». Il ajoutait : « Son dernier projet est le plus interdit de tous : essayer de comprendre la seconde guerre mondiale. » La comprendre du point de vue des Allemands, aurait-il pu préciser, car c’est la nature du projet « interdit » de Darryl Cooper, comme si la recherche ne s’y était jamais intéressée. C’est là le credo de la pseudo-histoire : s’attaquer à une orthodoxie toute puissante, à des « mythes » de la seconde guerre mondiale que tout le monde avalerait sans réfléchir.

Face à Tucker Carlson, Darryl Cooper pouvait affirmer, sans opposition de la part de l’animateur, que Churchill était le « vrai méchant de la seconde guerre mondiale », volant donc le rôle à Hitler, et que les camps de la mort résultaient non pas d’un projet génocidaire, mais d’un incident logistique : une incapacité à anticiper le surnombre de prisonniers de guerre faits par la Wehrmacht. L’Allemagne, déroulait, pour achever sa profession de foi négationniste, celui qui se présente comme historien, « n’était absolument pas préparée à gérer des millions et des millions de prisonniers de guerre, de prisonniers politiques locaux. [Elle] est intervenue sans aucun plan, et a simplement jeté ces gens dans des camps, où des millions de personnes ont fini par mourir ».

Quant aux soi-disant vainqueurs, quiconque voyage un peu en Europe occidentale pourrait constater qu’ils n’ont rien de « winners » (« gagnants »), s’accordaient à dire l’animateur et son invité. « Si Churchill est un “héros”, demandait sérieusement Tucker Carlson, en mimant des guillemets précautionneux, comment se fait-il que des jeunes filles font [aujourd’hui] la manche à Londres pour acheter de la drogue ? »

Darryl Cooper avait bien une réponse à cette improbable question : « Les gens qui considèrent que Churchill est un héros apprécient Londres telle qu’elle est devenue. » Sous ces bonds temporels géants et ces liens de causalité absurdes, il faut deviner qui sont « ces gens » (leurs ennemis politiques – libéraux de gauche, « wokistes », etc.) et ce qu’est « devenue » Londres (une ville à l’image d’un continent miné par l’immigration et l’insécurité).

Goebbels accusait déjà Churchill

Diffusée dans un podcast suivi par des millions d’auditeurs, cette interview n’a pas manqué de faire polémique. Du mémorial de Yad Vashem (Jérusalem) à la Maison Blanche (alors occupée par Joe Biden), les réactions indignées ont fusé. Même au sein du mouvement trumpiste, il s’est trouvé des voix pour dénoncer cet entretien. Au Hillsdale College, une université privée du Michigan, le Churchill Project, consacré à « propager une compréhension juste du parcours de Churchill », a démonté point par point les théories fumeuses avancées par Darryl Cooper.

A commencer par celle qui fait de Churchill le responsable du conflit : lorsque le Royaume-Uni a déclaré la guerre à l’Allemagne, deux jours après l’invasion de la Pologne, c’était Neville Chamberlain qui était premier ministre. Peu importe. L’interview et la controverse ont fait grimper le nombre d’abonnés au podcast « Martyr Made » de plus d’un quart de million et l’ont propulsé au sommet des classements. Parmi ses 350 000 abonnés sur X, le vice-président américain, J. D. Vance.

Ces délires révisionnistes sont aussi anciens que la seconde guerre mondiale. Le ministre de la propagande nazie, Joseph Goebbels, accusait déjà Churchill, présenté comme un va-t-en-guerre, d’avoir refusé toutes les offres de paix de l’Allemagne. Plus de quatre-vingts ans après, Churchill reste une cible de choix, pour plusieurs raisons.

« C’est le sacrifice rituel d’une icône de l’ancien Parti républicain », analyse l’historien allemand Thomas Weber. Incarnant le leadership, la résistance à la tyrannie, la paix imposée par la force et la nécessité d’avoir des alliés aux valeurs communes, le premier ministre britannique a été une « figure sacrée pour une génération de républicains, ceux précisément que Cooper et Carlson méprisent ». Les néoconservateurs du début du XXIᵉ siècle, en effet, ne juraient que par lui. George W. Bush, président de 2001 à 2009, avait fait installer un buste en bronze à son effigie dans le bureau Ovale de la Maison Blanche.

Face à ces néoconservateurs désireux de s’identifier à l’héritage de celui qui a sauvé l’Europe, Pat Buchanan, le journaliste paléoconservateur – cette ligne du conservatisme axée autour du traditionalisme et de l’isolationnisme –, écrivait déjà, en 2008, un livre sur la belligérance de Churchill. Son essai, Churchill, Hitler and the Unnecessary War (« Churchill, Hitler et la guerre inutile », Crown, non traduit), soutient que la décision du Royaume-Uni de s’engager dans la guerre contre l’Allemagne lors des deux conflits mondiaux a été une erreur stratégique et catastrophique aux conséquences planétaires. Comme Pat Buchanan, dont il est à plusieurs titres l’héritier, Tucker Carlson défend un isolationnisme radical, qu’il s’agisse de l’Ukraine ou de l’Iran.

Mais pour beaucoup, au-delà de Churchill lui-même, c’est à la mythologie fondatrice du monde d’après-guerre qu’il faut s’attaquer. Ces discours reprennent notamment de la vigueur au sein de ce que le journaliste conservateur américain Sohrab Ahmari a appelé la « droite barbare » : une nébuleuse qui mélange racisme pseudoscientifique, culte de la force et apologie du nazisme. Cette droite « déteste le conservatisme raisonnablement égalitaire qui s’est installé dans l’après-guerre et qui a fait la paix avec les droits civiques », écrit le journaliste sur le site d’information The Free Press. Elle est « prête à tout pour délégitimer l’ordre américain existant ».

Le « Vietnam personnel » de Trump

Autre figure de cette « droite barbare », l’influenceur suprémaciste et masculiniste Andrew Tate regrette, pour sa part, que la seconde guerre mondiale a façonné nos conceptions du bien et du mal : « Si je vous demande de citer la pire personne de l’histoire, vous répondrez probablement Hitler. Vous ne direz pas Staline, qui a tué plus, parce qu’il était dans notre équipe. » La peur d’être comparés aux nazis empêche « les Blancs de se défendre », s’emportait-il le 3 mars, invité d’un podcast suivi par des millions d’auditeurs : « S’ils utilisent la seconde guerre mondiale pour subvertir le nationalisme blanc et le faire régresser jusqu’à son extinction, ne serait-ce pas une véritable trahison si l’histoire de la seconde guerre mondiale n’était même pas vraie ? »

Ces provocations sont autant de « doigts d’honneur symboliques » adressés à l’establishment, à « l’Etat profond », aux universités et aux démocrates, commente Thomas Weber. « Les idées propagées dans ces émissions vont bien au-delà de celles exprimées par Donald Trump », admet-il. Mais elles prolifèrent sur ce bouillon d’inculture qu’est l’Amérique de Trump où, face à l’histoire, on ne s’embarrasse d’aucune révérence ni d’exactitude.

Le président américain, lui-même, cultive un rapport plus que nonchalant avec l’histoire en général, et celle-là en particulier. Malgré la parade militaire qu’il a voulu mettre en scène le 14 juin pour les 250 ans de l’armée américaine (et pour son anniversaire), les idées d’engagement, de sacrifice et d’héroïsme guerrier lui sont étrangères, et lui inspirent même un certain mépris. Lors de sa première campagne, il traitait régulièrement son opposant John McCain, vétéran emprisonné cinq ans au Vietnam, de « loser » pour s’être fait prendre.

Donald Trump lui-même n’a pas fait son service militaire. En 1997, il a qualifié le fait d’avoir réussi à ne pas attraper de maladie sexuellement transmissible son « Vietnam personnel ». En 2018, pendant son premier mandat, il avait refusé de visiter le cimetière américain du Bois-Belleau (Aisne), où reposent plus de 2 000 soldats morts pendant la première guerre mondiale. « Pourquoi devrais-je aller dans ce cimetière ? Il est rempli de losers », rapportait un journaliste de The Atlantic.

Depuis son retour à Maison Blanche, Donald Trump a fait entrer dans son orbite et dans son administration des personnes qui ont relayé des tropes antisémites, et joue lui-même avec des messages et des symboles suprémacistes. Son vice-président, J. D. Vance, son secrétaire d’Etat, Marco Rubio, et son principal bailleur de fonds pendant la campagne électorale, Elon Musk, ont apporté leur soutien à l’Alternative für Deutschland (AfD), premier parti allemand nationaliste, xénophobe et révisionniste à entrer en masse au Bundestag depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Le 27 mars, le président américain signait un décret intitulé « Rétablir la vérité et la raison dans l’histoire américaine » : il vise toute idéologie considérée comme « antiaméricaine ». L’histoire, réécrite par les vainqueurs d’aujourd’hui.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/08/03/le-vrai-mechant-de-la-seconde-guerre-mondiale-winston-churchill-victime-du-nouveau-revisionnisme-americain_6626384_3232.html

À en juger par qui ressort dans cet article, Darryl Cooper ne semble pas innover mais plutôt reprendre des arguments exprimés en Angleterre dans les années 1990 notamment par l'historien John Charmley :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-a-la-recherche-de-winston-churchill

29 juillet 2010 Comment Winston Churchill a-t-il rencontré la France ?

Julian Jackson, historien britannique qui travaille sur la France, et Philippe Chassaigne, historien français qui travaille sur la Grande-Bretagne, se rencontrent pour débattre sur l'intérêt de la France pour Winston Churchill.

[c'est la deuxième émission en partant du bas de la page]

31:23 Julian Jackson : Il y a une école historique en Angleterre, aujourd'hui, d'historiens conservateurs comme John Charmley [1] ou Maurice Cowling [2] qui est mort, qui ont dit que la grande faute était de ne pas faire la paix avec Hitler en 1940. Donc il y a une école historique qui a des arguments qu'en fait c'est à cause de ça qu'on a perdu l'Empire, etc. Ce n'est pas une école que je défends personnellement, mais il faut savoir que ça existe.

31:46 Julian Jackson : Et en fait, le paradoxe, c'est que Churchill, qui était tellement attaché à l'Empire, qui disait que je ne suis pas devenu le Premier ministre pour brader l'Empire, en fait, dans un sens, pour ces gens, en fait, il y avait une contradiction entre sa volonté de garder l'Empire et ses choix en 40.

32:07 Philippe Chassaigne L'idée défendue par John Charmley dans son ouvrage, qui peut être le plus célèbre, en tout cas le plus controversé, c'est Churchill, The End of Glory, qui datait de 1993, si je me souviens bien. Et c'est que finalement, c'est même avant 1940, l'erreur de Churchill, ça a été de lutter contre la politique menée par Neville Chamberlain.

Et donc l'idée de John Charmley, c'est qu'en fait, Churchill s'est trompé et que c'est Neville Chamberlain qui avait raison mais qui n'a pas été compris. Et l'idée c'était que le Chamberlain avait raison de vouloir temporiser de vouloir apaiser Hitler pour satisfaire les revendications d’Hitler à l'ouest pour qu'ensuite il puisse se retourner vers l'est et l'idée c'était que finalement de la lutte entre l’Allemagne nazie et la Russie enfin l'URSS stalinienne, eh bien, les deux puissances totalitaires se seraient entre-égorgées ou finalement la Grande-Bretagne aurait pu rester là à regarder, à compter les points en quelque sorte et après continuer à conserver son empire.

Là, c'est vraiment de l'histoire-fiction. On a dit que ces historiens avaient des arrière-pensées plus politiques que véritablement historiques. En tout cas, c'est une thématique qui a eu un réel succès, je crois, au milieu des années 90, maintenant, un peu moins.

Pierre Assouline : Elle est considérée comme révisionniste ?

Philippe Chassaigne : L'histoire, il faut constamment réviser l'histoire.

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Charmley

[2] https://en.wikipedia.org/wiki/Maurice_Cowling

https://thecritic.co.uk/issues/november-2024/no-churchill-wasnt-the-bad-guy/

Maurice Cowling (du Peterhouse Right) critiquait le « mythe Churchill », affirmant que la défaite britannique et l'effondrement de l'empire avaient été réinterprétés et déformés par Churchill après la guerre pour en faire une victoire glorieuse.

Il y a 6 heures, g4lly a dit :

Même au sein du mouvement trumpiste, il s’est trouvé des voix pour dénoncer cet entretien [de Darryl Cooper]

(...)

George W. Bush, président de 2001 à 2009, avait fait installer un buste en bronze à son effigie dans le bureau Ovale de la Maison Blanche.

Ce qu'oublie de dire le journal Le Monde, c'est que le buste de Churchill de la Maison Blanche a été :

- supprimé par Obama

- restauré par Trump

- resupprimé par Biden

- rerestauré par Trump

https://en.wikipedia.org/wiki/Bust_of_Winston_Churchill_(Epstein)

Lors d'une conférence de presse en 2015, le président Barack Obama a confirmé que le moulage avait été partiellement déplacé afin de faire place à un nouveau buste de Martin Luther King Jr. dans le Bureau ovale, tout en réitérant son admiration pour Churchill.

Il a été temporairement replacé dans le Bureau ovale en janvier 2017, après l'investiture de Donald Trump, jusqu'à ce qu'il soit remplacé par une reproduction provenant de la British Government Art Collection (GAC).

https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2021/01/22/la-nouvelle-decoration-du-bureau-ovale-met-a-l-epreuve-la-special-relationship-entre-washington-et-londres_6067277_4832693.html (22 janvier 2021)

La nouvelle décoration du bureau Ovale [celle de Biden] met à l’épreuve la « special relationship » existant entre Washington et Londres. Les tabloïds britanniques s’interrogent sur la disparition d’un buste de Winston Churchill qui était présent dans le bureau de Donald Trump.

https://www.lepoint.fr/monde/comment-donald-trump-a-decore-le-bureau-ovale-a-sa-maniere-21-01-2025-2580467_24.php (21 janvier 2025)

Bouton pour du Coca, buste de Churchill : Trump transforme le Bureau ovale. Le nouveau président américain a redécoré son bureau à la Maison-Blanche, remettant en place des éléments retirés par son prédécesseur.

Modifié par Wallaby
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Le 24/07/2025 à 19:10, Wallaby a dit :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-a-la-recherche-de-winston-churchill

Série « À la recherche de Winston Churchill » de Pierre Assouline sur France Culture

Les 5 premières émissions, numérotées de 1 à 5, rediffusées en 2025, sont d'une grande richesse documentaire et très instructives :

1 la jeunesse 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/winston-churchill-l-aventurier-2449022

2 la Seconde Guerre Mondiale

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/le-guerrier-de-1918-a-1939-8576072

3 l'écrivain

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/l-ecrivain-9692355

4 le peintre et l'homme privé

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/l-artiste-l-homme-prive-l-homme-de-chartwell-le-vieil-homme-6632484

5 la postérité

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-grandes-traversees/le-mythe-churchill-3998123

Mais c'est pas tout. Il y a 15 émissions en tout dans la série, presque 15 heures d'émission donc, et je n'ai pas encore tout écouté. J'ai du mal à en donner la date, car France Culture indique "Soixante-dix ans après le début de la Seconde Guerre mondiale et à l'occasion de l’exposition Churchill - De Gaulle organisée au Musée de l’Armée"

70 ans après le début de la Seconde Guerre mondiale, cela ferait septembre 2009.

L'exposition Churchill - De Gaulle au Musée de l'Armée, cela ferait 2015.

J'ai écouté ces émissions ce weekend j'ai notamment beaucoup aimé la première

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