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Cela chauffe en Centrafrique.


Messages recommandés

En RCA, après les heurts de dimanche, la tension n'est pas retombée. Ce lundi matin, plusieurs milliers de manifestants majoritairement chrétiens se sont regroupés près de l'entrée de l'aéroport pour demander "le départ" du président Michel Djotodia. Les manifestants exigeaient également le retrait des soldats tchadiens de la MISCA, aux cris de "Pas de Tchadiens à Bangui". Très opportunément, deux pick-ups remplis de soldats tchadiens sont intervenus pour ramener l'ordre. Résultat: au moins un jeune manifestant tué.

 

Pris entre pro et anti-Séléka, accusé de parti-pris par les uns et les autres, le contingent français est aussi handicapé par le flou de son positionnement vis-à-vis de la MISCA. Il est clair que la coordination entre les deux contingents est précaire et que les liaisons, si elles existent, se situent dans les échelons hiérarchiques les plus élevés mais pas sur le terrain où les unités française, visiblement, n'ont aucune idée de ce que font leurs camarades casques verts de la MISCA (et vice versa). 

 

Suite : http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/12/23/rca-10907.html

 

Que cherche le président centrafricain, Michel Djotodia, porté au pouvoir par les rebelles de la Séléka, responsable de nombreuses exactions en Centrafrique? L’on peut se le demander après les déclarations faites par son porte-parole, Guy Simplice Kodégué, au sujet de l’accrochage du 22 décembre, au cours duquel trois combattants de l’ex-rébellion ont été tué par les forces françaises, à Bangui.

“Il ne s’agissait pas d’une opération de désarmement, et il n’y a pas eu de coups de feu (ndlr, de la part des membres de la Séléka), contrairement à ce qui a été dit dans certains médias français”, a-t-il ainsi affirmé. Selon lui, les trois hommes tués étaient “des membres de la garde présidentielle”. Et d’ajouter, en parlant d’un acte délibéré : “Ils ont été froidement abattus par les éléments de la force Sangaris”.

Selon l’Etat-major des armées, à Paris, les militaires français engagés à Bangui ont ouvert le feu à deux reprises au cours de la journée du 22 décembre. Une première fois contre “un groupe d’une demi-douzaine de personnes soupçonnées d’être des ex-Séléka” et s’apprêtaient à “faire usage de leurs armes” qu’ils avaient pointées en direction des troupes françaises.Une seconde fois “contre un tireur isolé”.

 

Suite : http://www.opex360.com/2013/12/23/la-presidence-centrafricaine-sen-prend-aux-forces-francaises/

Modifié par alexandreVBCI
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 Il me parait clair qu'il va falloir virer tot ou tard Djotodia qui est clairement un facteur de destabilisation, je ne vois pas ce pays retourner au calme avec lui aux commandes et venant faire de la démagogie de base dès que l'armée française abat des Sélékas qui pourtant ont été clairement menaçant ...

 

 Problème on ne peut se permettre aucune initiative car cela nous mettrait en porte a faux de délit de françafrique ... Il faut porter les faits devant l'Onu pour que cela en soit discuté et éventuellement décidé son débarquement et proposer une solution politique collégiale qui porterait quelqu'un vraiment capable d'amener le calme

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Arrivée en Centrafrique du contingent marocain de l’Unité de gardes des Nations Unies
Bangui, le 23 décembre 2013 :
 
L’unité de gardes approuvée par le Conseil de sécurité des Nations Unies commencera son déploiement en République Centrafricaine le 24 décembre 2013.
Constituée d’un premier contingent de 250 hommes fournis par le Royaume du Maroc, cette unité de gardes fera partie du Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA).
La tâche de cette unité qui arborera le béret bleu et disposera de véhicules aux couleurs de l’ONU, consistera exclusivement à assurer la sécurité du personnel et des installations du Système des Nations Unies en République Centrafricaine. 
Cette disposition qui prend effet dans une situation grave contribuera à un meilleur appui du système des Nations Unies au gouvernement et au peuple centrafricains

 

 
 
Pour être franc , j'ai les chocottes pour nos hommes dans ce pays , le sentiment anti étrangers ( Français et tout les soldats etrangers présents) a explosé ces derniers jours en RCA , et le sentiment anti musulman n'en parlons même pas , surtout avec la mort du jeune Centrafricain soit disant tué par un Tchadien ,  sa va exacerbé les tensions notamment envers les musulmans . Et pour ne pas arranger les choses , le seul contingent arabe au sens ethnique du terme c'est nous Lol  =(  
Même si on a pas envoyé une unité combattante , ont va paraitre pour les milices chrétiennes la cible idéale , ils vont voir des soldats arabe ils vont directement faire le lien , arabe=musulman donc c'est nos ennemis juré , et a ce moment la sa peut facilement partir en vrille ...
 
Bref que Dieu les protège , c'est un risque énorme je trouve d'envoyer nos hommes la bas . 
Modifié par FARSOLDIER
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Un peu plus d'infos sur l'incident d'hier avec les Tchadiens :

 

http://fr.news.yahoo.com/des-soldats-tchadiens-ouvrent-le-feu-%C3%A0-bangui-144756093.html

 

Nouvel incident :

Des échanges de tirs sont intervenus lundi après-midi à Bangui entre soldats tchadiens et burundais de la force de l'Union africaine déployée en Centrafrique (Misca), a-t-on appris dans la nuit de lundi à mardi auprès du chef du contingent burundais au sein de la Misca.

Selon le lieutenant-colonel Potien Hakizimana, les Tchadiens ont lancé une grenade en direction des Burundais alors que ceux-ci venaient d'intercepter six ex-rebelles Seleka. Il a assuré que le contingent burundais avait "fait preuve de retenue" mais que des soldats à l'avant-garde avaient tout de même essuyé des coups de feu et répliqué, blessant trois Tchadiens.

 

http://fr.news.yahoo.com/centrafrique-échanges-tirs-entre-soldats-burundais-tchadiens-misca-073348139.html

Modifié par alexandreVBCI
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Des soldats d'une meme mission qui se tirent dessus, c'est assez rare pour que cela soit inquiétant ! Espéront que les divers commandements sérent la vice à leurs troupes pour éviter que cela deviennent une habitude.

sa se trouve les fameux sélékas intercepté par les burundais étaient des tchadiens .

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Des soldats d'une meme mission qui se tirent dessus, c'est assez rare pour que cela soit inquiétant ! Espéront que les divers commandements sérent la vice à leurs troupes pour éviter que cela deviennent une habitude.

Si ce tir a été effectué aprés avoir clairement identifié les soldats du burundi oui c est rare .

Mais dans la confusion il peut aussi s agir d un tir "Frat" ce qui est hélas loin d étre rare.

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non je fait aucune erreur d'analyse mon cher je veux juste évaluer le niveau d’intérêt française dans ces pays la ;)

et quel niveau stratégique as tu ?

et quel niveau d'interpretation as tu pour estimer qu'une évaluation faite à partir d'une grosse dizaine de posteurs sur ce forum va t'eclairer convenablement sur ce que des politiques peuvent décider ?

Crois tu que nous maitrisions tous les parametres, ici ?

 

Bref, tu n'es pas crédible en écrivant ceci

 

par contre, ce qui m'étonne de nos politiques, c'est qu'ils se sentent investis du droit d'envoyer nos soldats dans cette zone.

Est ce que ça empeche de dormir les Allemands, les Espagnols, les Hollandais .... bref, les autres pays ...

 

Pourquoi nous, et que nous, nous nous sentons obligés d'y aller (en plus, en ne déployant pas les moyens ) ?

 

Bref, ces pays ont voulu l'indépendance, ils doivent s'assumer.

Pour avoir la stabilité dans nos frontieres, comme nous l'avons, nous avons mis des siecles... On peut bien leur laisser des années pour le faire.

Modifié par christophe 38
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par contre, ce qui m'étonne de nos politiques, c'est qu'ils se sentent investis du droit d'envoyer nos soldats dans cette zone.

Ils se sentent investit du droit ? Oui je te rappel que le président est le chef des armées. Du coup il est en effet investit de cette responsabilité.

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Je suis pas sûr qu'en France on ne se voile pas la face sur ces sujets. J'entendais Antoine Glaser, le spécialiste de l'Afrique, qui disait que ça fait 60 ans que l'on dit que l'on forme les troupes africaines, et à chaque crise c'est rebelote, vous inquiétez pas on va les former (mali, tchad etc...), la prochaine fois c'est eux qui s'en chargent. Le seul petit problème est que les dirigeants africains ont peur de leur armée. Dans les faits ils ne prendront jamais la peine de véritablement former ou équiper leurs troupes de peur d'un coup d'état (à part leur garde présidentielle).

 

Alors, et là c'est moi qui parle, pour moi un gouvernement qui arme son armée c'est un gouvernement légitime, non corrompu et qui fait en sorte que les gens ne souffrent pas de malnutrition. Et je suis pas sûr qu'à force de jouer les pompiers en Afrique on aide tellement au mouvement de "purification" de ces gouvernements.

 

Regardons les interventions britanniques dans leur "pré-carré" africain. Elles sont bien rares par rapport à la France (y a eu quoi ?). Et où sont les armées les plus organisées en Afrique noire ? Dans les ex colonies britanniques ou les ex colonies françaises ?  

Modifié par gerole
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Autant pour le Mali, j'étais moins inquiète ( objectif clair  et intervention étrangère ), autant  je le suis pour l'intervention française dans cette guerre civile en  RCA.

 

L'Afrique c'est ingérable.

 

Si on intervient pas pour éviter un génocide, on est coupables.

 

Si on intervient pour séparer deux camps qui se battent, les deux camps nous conspuent, voire nous prennent pour cible..

 

Dans les deux cas, certains de nos soldats y laissent leur vie, ça nous coute une fortune et ça nous retombe sur la figure, quand on ne nous traine pas devant le TPI.

 

 Après tout s'ils veulent régler leurs différents  à coups de machette, c'est leur problème.

 

J'ai envie de leur gueuler : "Merde ! vous faites chier ! démerdez vous ! "

 

Il y a assez de pays africains autour pour  régler leurs problèmes entre africains, sans qu'on y soit mêlés à chaque fois..

 

On croirait que cette escalade dans l'horreur et de la sauvagerie a pour but d'attirer l'attention de la communauté internationale, et de nous mêler à leurs "embrouilles", comme des enfants qui se battent comme des chiffonniers en espérant attirer l'attention de leurs parents.  Une vraie contradiction, quand après ils reprochent aux autres pays d'interférer dans leurs affaires.

 

Pour séparer des gens qui n'ont qu'une envie , celle de se battre, il faudrait être dix fois plus nombreux. Ca on ne peut pas. Et à peine les talons tournés ça recommencerait.

 

Dépitée, je leur dirais : allez y battez vous, entretuez vous, on est trop nombreux sur cette planète et vous contribuez à régler ce problème majeur vous mêmes, ça évitera à d'autres de la faire un jour.

 

 Quand aux intérêts de la France dans ces pays, un jour proche les ressources s'épuiseront, on a qu'à faire comme si c'était le cas.

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Je suis pas sûr qu'en France on ne se voile pas la face sur ces sujets. J'entendais Antoine Glaser, le spécialiste de l'Afrique, qui disait que ça fait 60 ans que l'on dit que l'on forme les troupes africaines, et à chaque crise c'est rebelote, vous inquiétez pas on va les former (mali, tchad etc...), la prochaine fois c'est eux qui s'en chargent. Le seul petit problème est que les dirigeants africains ont peur de leur armée. Dans les faits ils ne prendront jamais la peine de véritablement former ou équiper leurs troupes de peur d'un coup d'état (à part leur garde présidentielle).

 

Alors, et là c'est moi qui parle, pour moi un gouvernement qui arme son armée c'est un gouvernement légitime, non corrompu et qui fait en sorte que les gens ne souffrent pas de malnutrition. Et je suis pas sûr qu'à force de jouer les pompiers en Afrique on aide tellement au mouvement de "purification" de ces gouvernements.

 

Regardons les interventions britanniques dans leur "pré-carré" africain. Elles sont bien rares par rapport à la France (y a eu quoi ?). Et où sont les armées les plus organisées en Afrique noire ? Dans les ex colonies britanniques ou les ex colonies françaises ?  

ben si on y regarde bien ,s'est quoi les grosses crises majeur en Afrique ?

 

 

 

on a eu la RCA dans la fin des années 90  et le Rwanda   (opération pas que des Français vu que l'ONU était déjà sur place et aussi les Belges ,avec le soutien des USA et des Brits avec le FPR ),et la côte d'Ivoire en Afrique noire .

 

là on est sur le retour en RCA .

 

quand on regarde ,la RCI est quand même resté stable un paquet d'années à partir de l'indépendance .

 

 

 

 

si on parle du Tchad ,sa reste quand même une affaire entre Tchadien ,avec un peu d'action en 2008 pour les Français .

 

on a le Mali en zone sahélienne mais là on est dans un autres cadres avec les islamistes .

 

 

 

donc sa ne fait pas autant de pays africain à géré .

 

le congo ,se fut plutôt évacuation de ressortissants et pas une ancienne colonie Française .l'ONU est intervenu .

bon a 

 

les brits ont géré en Sierra Léone ,mais l'ONU le faisait aussi .

au nigéria ben ils ont une armée importante et du pétrole et se démerde contre les islamistes (encore un autre contexte ) .

 

 

moi sa ne me donne pas l'impression d'avoir autant de "grosse crise" pour les Français .

 

sa flash car on a des pied à terre en Afrique contrairement aux Brits .

 

d'ailleurs en sierra léone ,lorsque les Brits ont lancé l'opération Barras pour libéré leurs otages ,ils ont bien était content d'avoir le soutien au Sénégal du point de vue logistique des Français .

 

 

 

Autant pour le Mali, j'étais moins inquiète ( objectif clair  et intervention étrangère ), autant  je le suis pour l'intervention française dans cette guerre civile en  RCA.

 

L'Afrique c'est ingérable.

 

Si on intervient pas pour éviter un génocide, on est coupables.

 

Si on intervient pour séparer deux camps qui se battent, les deux camps nous conspuent, voire nous prennent pour cible..

 

Dans les deux cas, certains de nos soldats y laissent leur vie, ça nous coute une fortune et ça nous retombe sur la figure, quand on ne nous traine pas devant le TPI.

 

 Après tout s'ils veulent régler leurs différents  à coups de machette, c'est leur problème.

 

J'ai envie de leur gueuler : "Merde ! vous faites chier ! démerdez vous ! "

 

Il y a assez de pays africains autour pour  régler leurs problèmes entre africains, sans qu'on y soit mêlés à chaque fois..

 

On croirait que cette escalade dans l'horreur et de la sauvagerie a pour but d'attirer l'attention de la communauté internationale, et de nous mêler à leurs "embrouilles", comme des enfants qui se battent comme des chiffonniers en espérant attirer l'attention de leurs parents.  Une vraie contradiction, quand après ils reprochent aux autres pays d'interférer dans leurs affaires.

 

Pour séparer des gens qui n'ont qu'une envie , celle de se battre, il faudrait être dix fois plus nombreux. Ca on ne peut pas. Et à peine les talons tournés ça recommencerait.

 

Dépitée, je leur dirais : allez y battez vous, entretuez vous, on est trop nombreux sur cette planète et vous contribuez à régler ce problème majeur vous mêmes, ça évitera à d'autres de la faire un jour.

 

 Quand aux intérêts de la France dans ces pays, un jour proche les ressources s'épuiseront, on a qu'à faire comme si c'était le cas.

ben oui mais depuis la fin de 2°guerre mondiale ,on ne veut plus de massacre .

 

pour les ressources ,faire comme si sa allé s'épuisé s'est aussi laissé la place à d'autres donc qui nous feront quand même payé le prix fort si ils ont le monopole .

 

je comprend bien le sens de ton post et il est vrai qu'on en arrive à pensé comme sa ,l'Afrique faudrait qu'ils se démerdent ...

 

mais s'est quand même plus compliqué .

 

d'un côté je me dit que les "bien pensant" qui font toujours chié du point de vue humanitaire et bien tout le monde se retrouve comme des cons en voyant la situation actuelle en RCA  .

 

 

 

mais d'un autres côté d'un point de vue strictement "professionnel" sans aucune considération politique ou économique ,pour un soldat l'Opex s'est l'aboutissement de tout un travail ,enfin moi je vois sa comme sa .

 

alors certes sa ne va pas collé à l'optique économique car l'opex sa coûte à la nation ... mais si s'est pour avoir un outil qui n'est jamais utilisé voir rarement s'est pas la peine d'avoir un outil militaire .

 

si s'est juste pour faire du réaménagement du territoire avec l'armée qui se "betteravise" ,autant ne plus avoir d'armée .

 

 

 

 

 

j'aime bien ton message tu sais et je suis bien consciente que vous ete pas au courant de tout ici  c'est normal mais ce que je voulais savoir c'est a peut pres les intérêt français ainsi que les chiffre et les conséquence des risque si elle perdez...si tu ne sais pas c'est tout hain mais me dit pas que personne ne sais il doit bien y avoir des économiste ou des soldat qui on connue ces pays et qui savent un peut les enjeux 

 

justement si il ya que la France qui et partie parceque ce sont ces ancienne colonie mais c'est surtout niveau intérêt quel en a plus que les autre.....

 

 

 

mais je suis entièrement d'accord avec toi a 100% ces pays on voulue l’indépendance qu’il assume de toute façon un état qui ne sais pas se débrouillé et voué a sa destruction tot ou tard les autre peuvent pas être toujours la pour lui..même si la France les sauve maintenant qui sais dans 3ans peut être 10 ans sa va reprendre...

donc oui celui qui veux l’indépendance qu’il assume pleinement 

 

c'est cruel ce que je vais dire mais les pays africain sont pas encore assez évoluer mentalement c'est a dire il on une mentalité et général et qui dit mentalité général tu peut pas la changer avec la force ou on claquant les doigt comme tu la rappelez et que j'ai un peut étudier le sujet les occidentaux on du passer par des guerre et des guerre pour arriver a sa maintenant il ya eux des révolution des ral le bol des guerre et j'en passe...mais avec le temps l’expérience les découverte etc...sa avancer petite a petit les pays africain veulent devenir comme l’Europe on sautant des étape alors laisser les ce débrouiller c'c’est simple sois il comprendrons et il s’arrête de s’étriper ou sois il vont éradiquée entre eux et je sais qui irons pas jusqu’à la a moment donner faut dire sa suffis mais si la France s'en mêle il sont content oui mais sa changera jamais rien c'est une paix trompeuse 

 

 

@gerole sa changera pas du moin pas maintenant....mais d'un coté tu sais les certain gouvernement occidentaux sont complice de sa quel armée africaine former? mdr y'en a pas vraiment d'un coté maintenir le chaos et bien mieux pour les intérêt, mais sa c'est au africain d’évoluer pour empêcher sa 

faut arrêté de voir que le chaos sa nous arrange en disant que certains gouvernement occidentaux sont complice en formant des armées africaine ...

sa coûte plus qu'autres chose d'allé réglé les PB internes des pays africains donc faut pas non plus voir toujours sa comme sa .

 

s'est surtout les Africains le PB .

 

pour nous (l'état) s'est plus intéressant de formé et que sa reste calme .

 

après en tant qu'ancien soldat et en dehors de toute considération politique ou économique ,l'action reste quand même le leitmotiv du métier .

 

et sa s'est comme sa ,être soldat sans mission extérieure s'est pas cool .

 

une vieille culture de l'outre-mer ,enfin dans l'armée Française .

 

alors sa va paraître égoïste mais la réalité du monde ben d'une certaine manière sa arrange cette culture de l'armée Française .je pense que s'est comme sa et s'est dans nos "gènes" .

 

on va me prendre pour un taré mais s'est comme sa .

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Ils se sentent investit du droit ? Oui je te rappel que le président est le chef des armées. Du coup il est en effet investit de cette responsabilité.

 

Bonjour,

 

Je n'ai pas suivi : nous sommes en guerre contre la Centrafrique ?

Non ?

ah bon.... alors qu'est ce qui fait que nous, nous nous sentons obligés d'y aller ...

 

Le PR est le chef des armées ? oui, bien sur, c'est dans la Constitution.

Il n'empeche que, pour ma part, j'ai aussi un sens critique et je me demande ce qu'il est allé chercher là bas ...

une popularité en temps que chef de guerre qu'il n'a pas en temps que PR ou économiste dans le pays qui l'a élu ??

 

Là, il a envoyé les soldats dans un guepier, avec une mission dont les objectifs ne doivent pas etre tres clairs et surtout sans moyens.

Donc, qu'il soit le chef des armées n'empeche pas qu'il puisse faire des erreurs. Simplement, nos soldats en paient le prix (du sang).

 

 

 

Enfin, je m'etonne de cette envie d'etre le gendarme de l'Afrique. Nous n'avons plus les moyens économiques d'aller nous interposer au milieu de peuples qui crient vengeance (dans un premier temps) et qui vont se retourner contre nous parce que les choses n'iront jamais assez vite et assez loin pour eux.

Y a t il beaucoup de pays en Afrique qui reprochent à l'Italie, à la Suisse, à l'Autriche, pour ne pas parler d'autres pays europeens de ne pas s'interposer, de ne pas s'occuper deleurs affaires ?

 

Mais, que diable allons nous y faire ? (à part nous embourber ?)

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La question à Honey sur cette obsession à toujours répéter le mot  "intérêts" n'ayant toujours pas de réponse.

 

Je me lance : Tout le monde connait l'affaire des diamants entre Bokassa et Giscard.

La Centrafrique est toujours petit producteur de diamants de très bonne qualité.

http://www.diamants-infos.com/brut/pays-diamant-7.html

 

Notre commerce avec la RCA en 2012, du bois, du café pas de diamants et pas de quoi casser trois pattes à un canard.

https://www.tresor.economie.gouv.fr/8025_le-commerce-bilateral-entre-la-france-et-la-centrafrique-en-2012

 

Un autre lien sur le stock estimé et le "contrôle International"

La Centrafrique reste suspendue du Processus de Kimberley

Comme vous pouvez vous en douter la Séléka a financé ses armes et munitions avec des diamants.
 
La fameuse mine d'uranium qu'AREVA a acquise en rachetant à prix d'or Uramin une société Canadienne qui a fortement dévalué suite à la catastrophe de Fukushima.
 
Si l'enjeu (pour la France) était aussi important que vous le sous entendez, on aurait renforcé notre contingent sur place et empêché que les Séléka prennent le pouvoir et s'installent.
Peut être que les autres objectifs seront d'empêcher que les Séléka et consort continu de se financer et se renforcer.
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Gibbs, la France est intervenue une quarantaine de fois en Afrique depuis l'indépendance (source : http://www.rfi.fr/afrique/20100714-1960-2010-50-ans-interventions-militaires-francaises-afrique) :

 

 

 

Voici la liste :

 

 

 

Après les indépendances, la France signe une vingtaine d’accords de défense et de coopération avec ses anciennes colonies africaines. En vertu de ses accords, ou afin de venir en aide à ses ressortissants, l’armée française est intervenue à près de quarante reprises sur le sol africainen l’espace d’un demi-siècle. Certaines opérations françaises n’ont duré que quelques jours, d’autres ont donné lieu à des déploiements beaucoup plus longs. Une présence militaire, et des «coups de force», devenus des symboles d’une certaine «France-Afrique en kaki», sur lesquels le président Sarkozy dit vouloir tourner la page.

 

1961 : Opération «Bouledogue» (transformée en opération «Charrue longue» pour le maintien de la base militaire navale de Bizerte en Tunisie.

1964 : Rétablissement du président Léon M'ba dans ses fonctions après le putsch d’une partie de l’armée au Gabon.

1968-1972 : Opérations «Limousin» et «Bison» contre la rébellion du Tibesti au Tchad. L’armée française enregistre des pertes importantes. 39 tués dans les rangs français durant l’opération «Limousin» ainsi qu’une centaine de blessés.

1977 Opération «Verveine» en soutien au maréchal Mobutu contre la rébellion du Shaba.

1977 : Opération «Lamentin» de l’armée de l’air contre le Front Polisario en Mauritanie, dans le secteur du train minéralier Zouérat-Nouadhibou».

19 mai 1978 : Opération «Léopard» ou «Bonite». Les paras du 2e REP sautent sur Kolwezi au Zaire.
Les bérets verts du 2e REP de Calvi en Corse ont laissé leurs traces en Afrique, tout d’abord en Algérie, contre les maquisards du FLN durant la guerre d’indépendance, puis au Tchad pendant l’opération «Épervier» et sur bien d’autres champs de manœuvres africains. Mais en mai 1978, dans ce qui était alors le Zaïre, les hommes du 2erégiment étranger de parachutistes ont été accueillis comme des héros par les 3 000 civils de Kolwezi délivrés, en quelques heures, des rebelles katangais du FLNC (Front de libération national du Congo) qui faisaient régner la terreur dans la ville minière.

KOLWEZI

Tout commence le 13 mai 1978, ce jour là des hommes en tenues camouflées envahissent la ville. Formés par des instructeurs soviétiques et cubains, ils viennent d’Angola. Ce sont de très jeunes soldats, arborant un tigre argenté comme insigne. Equipés de matériel d’origine soviétique, ils parviennent à mettre en déroute la garnison des FAZ (Forces Armées Zairoises) installée à Kolwezi. En France, le président Valéry Giscard d’Estaing décroche son téléphone. À Kinshasa, le président Mobutu est inquiet. Il voudrait bien régler l’affaire tout seul mais il sent bien que la situation risque de lui échapper. Seule une aide occidentale pourrait sauver l’unité de son pays et son pouvoir personnel. À Kolwezi la situation se détériore, les rues sont jonchées de cadavres. On commence à s’en prendre aux expatriés européens dont la plupart travaillent pour la Gécamines qui extrait les richesses du sous-sol katangais. Les Blancs accusés de mercenariat se cachent. Arrestations en masse, exécutions sommaires, il y a urgence, face aux hésitations de la Belgique. La France décide d’intervenir seule pour faire cesser les massacres. Entassés dans des avions cargos français et zaïrois, 500 paras du 2ème REP sautent tout prés du centre-ville. Il faut intervenir vite et frapper fort. L’aéroport aurait été une bonne zone de saut mais il est trop éloigné. Dans les rues, les rebelles «katangais », décrochent, abandonnant armes et matériel. 250 d’entre eux seront tués. La légion compte 5 morts et 20 blessés dans ses rangs. Finalement les paras belges arrivent à leur tour mais c’est presque après la bataille ! On découvre dans les caves des hôtels des dizaines de corps en putréfaction :  beaucoup de fonctionnaires jugés trop proches du régime Mubutu mais aussi des commerçants et des expatriés.

Sous le choc Français et Belges quittent Kolwezi et rentrent chez eux grâce à un pont aérien . Plus d’une centaine de civils européens, hommes, femmes et enfants, auront été tués durant ces jours tragiques de mai 1978 qui auront contribué à écrire la légende des paras de la légion étrangère.

 

1978-1980 : Opération «Tacaud» au Tchad pour contrer l'avancée du Frolinat (Front national de libération du Tchad) de Goukouni Oueddei (Weddeye).

LA CARTE DE L'OPÉRATION "TACAUD" CONTRE LE FROLINAT (1978-1980)
CarteOperationTacaud_0.jpg
 

 

1979-1981 :  Opération «Barracuda» en Centrafrique qui destitue l'empereur/présidentBokassa et replace David Dacko au pouvoir.

1983 : Opération «Manta» au Tchad . 4 000 soldats français mobilisés en soutien au présidentHissène Habré face aux rebelles de Goukouni Oueddei (Weddeye).

Février 1985, les Jaguar bombardent la base aérienne libyenne de Ouadi-Doum (Wadi-Doum). Depuis Juin 2010 ce sont des Mirage qui sont stationnés à N'Djaména dans le cadre de l’opération «Épervier». Mais pour beaucoup de Tchadiens, l’avion le plus emblématique de la présence française dans ce pays reste le Jaguar tant ce chasseur bombardier aura été de «tous les coups en Afrique» durant prés de deux décennies.

LES JAGUARS, SYMBOLES DES INTERVENTIONS FRANÇAISES EN AFRIQUE

En ce début d’année 1985, le Tchad, confronté à de multiples rébellions depuis la fin des années 70,  est coupé en deux.

Au sud du 16e parallèle, le pays est controlé par les forces du président Hissène Habré soutenues par la France, alors qu’au nord de cette ligne, les dissidents du GUNT de Goukouni Oueddei (Weddeye) occupent le terrain avec l’aide de la Libye. Des vols de reconnaissance mettent en évidence des travaux dans une zone désertique au nord-est de Faya-Largeau : l’armée libyenne est en train de construire une base aérienne avancée qui met la capitale N'Djaména à portée des chasseurs-bombardiers libyens.

Les Français prennent l’affaire au sérieux d’autant plus que les photos aériennes laissent apparaître un déploiement important de radars et missiles sol-air d’origine soviétique dans le secteur et des affrontements au sol sont signalés dans l’est du pays. L’armée française décide de redéployer des moyens aériens sur les terrains de Bangui en RCA et de Libreville au Gabon.

Le 16 février, alors qu’il fait encore nuit, 11 avions Jaguar de la 11e escadre de chasse basée habituellement à Toul, décollent de Bangui . Après plusieurs ravitaillements en vol, et alors que le soleil est déjà haut, ils repèrent la base libyenne et attaquent la piste en rase motte avec des bombes anti-pistes. Les défenses ennemies restent muettes. Plusieurs bombent atteignent leur cible coupant la piste libyenne, en plusieurs endroits. Tous les avions français rentrent normalement à leur base.

La réaction du colonel Kadhafi ne se fait pas attendre, dés le lendemain, un bombardier Tupolev à long rayon d’action attaque la base de Ndjamena. Une bombe endommage légèrement la piste, mais ne fait pas de blessés…Les Jaguars reprendront très vite du service, avant de quitter définitivement l’Afrique dans les années 90.

 

1986 : 150 parachutistes français débarquent en renfort au Togo suite à une tentative de coup d'État contre le président Gnassingbé Eyadéma.

1989 : Opération «Oside» aux Comores après l’assassinat du président Ahmed Abdallah et la prise de contrôle du pays par les mercenaires de Bob Denard (extrait du documentaire Bob Denard, profession mercenaire de Thomas Risch. 2005).

1990-1993 : Mission «Noroit» au Rwanda pour protéger le régime du président Juvénal Habyarimana contre une attaque des rebelles du Front patriotique rwandais.

1992-1993 : Opération «Oryx» en Somalie (En mission avec l'ALAT, témoignage de Jean-Luc Brissau, pilote d'hélicoptère). L'opération sera placée ensuite sous le commandement américain de la mission «Restore Hope».

1993 : Opération «Bajoyer» au Zaire. Evacuation des ressortissants français. Kinshasa connaît des émeutes initiées par les militaires. L'ambassadeur de France Philippe Bernard et l'un de ses collaborateurs zaïrois ont été tués.

1993 : Opération «Chimère et Volcan» formation de l’armée rwandaise.

1994 : Opération «Amaryllis». Evacuation des ressortissants européens alors que le président Habyarimana vient d’être assassiné et que débute le génocide. (Témoignage de l'amiral Jacques Lanxade, chef d'état-major des armées de 1991 à1995, Invité Afrique du 7/8/2008)

 

Juin 1994, Opération «Turquoise». L’armée française face au génocide rwandais. Enquête, contre-enquête, plaintes contre l’armée française... Seize ans après le génocide rwandais, le rôle de l’armée française au Rwanda est toujours un sujet de controverse : d’une part, car avant le génocide et en vertu des accords de coopération militaire signés avec le Rwanda, la France avait formé, entrainé et équipé une partie de l’armée rwandaise qui se retrouvera au printemps 1994 impliqué dans les massacres de Tutsis et de Hutus modérés, et d’autre part parce que l’intervention française à la demande de l’ONU, n’a débuté que le 22 Juin 1994, soit deux mois et demi après le début des massacres à grande échelle. 

 

"OPÉRATION TURQUOISE"
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Le réalisateur Alain Tasma se penche sur les ambiguïtés de l'intervention française au Rwanda en 1994.

C’est la résolution 929 de l’Onu qui lance l’opération «Turquoise». En réalité les Français ne sont pas seuls, puisqu’un demi-millier de soldat africains acceptent de participer à la mission ce qui fait un total d’environ 3000 millitaires : des légionnaires, et des éléments français venus du Gabon, et de Centrafrique. Pour les vols logistiques depuis la France, l’armée française va prendre conscience de la faiblesse de ses moyens de transports stratégiques, puisqu’elle devra louer des gros porteurs Antonov 124. Pour la première fois, des avions géants ukrainiens se posent à Istres dans le sud de la France pour acheminer le matériel nécessaire au cœur de l’Afrique. Sur place, à des milliers de kilomètres de là, les Français décident d’entrer au Rwanda par Gisenyi au nord ouest et Cyangugu au sud-ouest. Objectif affiché: arrêter les massacres et protéger la population.

«Turquoise» n’est pas une force d’interposition, elle doit rester neutre, ne doit pas s’impliquer dans les combats et ne doit pas chercher à désarmer et arrêter les génocidaires hutus. Cette «impartialité» sera rapidement dénoncée par les ONG. Le mandat reste insuffisant pour mettre fin au génocide. Les Français décident d’imposer une zone humanitaire «sûre» afin d’empêcher les combats entre l’armée rwandaise et la rébellion tutsie du FPR.  Le Front patriotique rwandais qui mène l’offensive depuis l’Ouganda, gagne du terrain. Il s’empare finalement du pouvoir, poussant les génocidaires de l’autre côté de la frontière dans l’est du Zaire qui allait bientôt devenir la RDC.

À Bisesero dans la zone centrale de l’opération «Turquoise», l’armée française évacue début Juillet, 600 rescapés Tutsis, mais en 2005, elle est accusée par six survivants rwandais d’avoir tardé à intervenir et de porter la responsabilité de la mort de plusieurs dizaines d’autres Tutsis assassinés par les milices hutues dans cette même zone (voir extrait du film Opération Turquoise, ci-dessus). En France le Tribunal aux armées de Paris (TAP) est en charge de l’affaire.

Au final, beaucoup de soldats français -et une bonne partie de l'opinion publique- ne garderont en mémoire, qu’une seule image de l’opération : des bulldozers poussant des dizaines de cadavres dans des fosses communes afin d’éviter les épidémies au sein des populations hutues,refugiées au Zaïre. Aujourd’hui encore, certains militaires français, envoyés au Rwanda à cette époque, restent traumatisés par les horreurs qu’ils ont vus dans ce pays. En 2010, le général Lafourcade qui commandait l’opération française, plaide non coupable dans son livre intitulé Rwanda 1994, publié aux éditions Perrin.

1995 : Opération «Azalée» aux Comores. Bob Denard et ses mercenaires ont renversé le président Saïd Mohamed Djohar. L'armée française neutralise Bob Denard, le ramène en France où il est emprisonné. (détails de l'opération «Azalée» en anglais et dans l'historique du patrouilleur français La Boudeuse, en français).

1996-2007 : Opération «Aramis» au Cameroun, soutien de l’armée camerounaise en lutte contre le Nigeria pour le contrôle de la presqu’ile pétrolière de Bakassi.

1997 : Opération «Pélican» au Congo-Brazzaville pour évacuer les ressortissants étrangers durant la guerre civile .

1998 : Opération «Malachite» évacuation des ressortissants français de Kinshasa.

2002 : Début de l'opération «Licorne», force de maintien de la paix, en Cote d’Ivoire suite à unerébellion qui menace le pouvoir du président Laurent Gbagbo. Cette intervention précède les accords de Marcoussis entre les forces politiques ivoiriennes, en janvier 2003.

2003 : Opération européenne «Artemis» dans l’est de la RDC.

2004 : Destruction des aéronefs de l’armée ivoirienne après le bombardement de Bouaké dans lequel 9 soldats de la force Licorne vont trouver le mort et 35 autres sont blessés.  Evacuation des ressortissants français. Les soldats  tirent sur la foule lors de manifestations anti-françaises. L'opération «Licorne» est également entachée par l'affaire  Firmin Mahé.

2006 : Soutien à l’armée tchadienne face aux rebelles (dispositif Épervier). L’aviation française effectue une tir de semonce devant une colonne rebelle à 250 km de Ndjamena.

 

DOSSIER SPÉCIAL 50 ANS DES INDÉPENDANCES AFRICAINES
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© J-B. Pellerin

2008 : Protection de l’aéroport de Ndjamena et évacuation des ressortissants français au Tchad. Echange de tirs entre l’armée française et les rebelles près de l’aéroport.

2008 : Soutien logistique à l’armée djiboutienne à la frontière érythréenne.

2008 : Début de l’opération européenne de lutte conte la piraterie «Atalante» dans le golfe d’Aden.

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Gibbs, la France est intervenue une quarantaine de fois en Afrique depuis l'indépendance (source : http://www.rfi.fr/afrique/20100714-1960-2010-50-ans-interventions-militaires-francaises-afrique) :

 

 

 

Voici la liste :

 

 

 

Après les indépendances, la France signe une vingtaine d’accords de défense et de coopération avec ses anciennes colonies africaines. En vertu de ses accords, ou afin de venir en aide à ses ressortissants, l’armée française est intervenue à près de quarante reprises sur le sol africainen l’espace d’un demi-siècle. Certaines opérations françaises n’ont duré que quelques jours, d’autres ont donné lieu à des déploiements beaucoup plus longs. Une présence militaire, et des «coups de force», devenus des symboles d’une certaine «France-Afrique en kaki», sur lesquels le président Sarkozy dit vouloir tourner la page.

 

1961 : Opération «Bouledogue» (transformée en opération «Charrue longue» pour le maintien de la base militaire navale de Bizerte en Tunisie.

1964 : Rétablissement du président Léon M'ba dans ses fonctions après le putsch d’une partie de l’armée au Gabon.

1968-1972 : Opérations «Limousin» et «Bison» contre la rébellion du Tibesti au Tchad. L’armée française enregistre des pertes importantes. 39 tués dans les rangs français durant l’opération «Limousin» ainsi qu’une centaine de blessés.

1977 Opération «Verveine» en soutien au maréchal Mobutu contre la rébellion du Shaba.

1977 : Opération «Lamentin» de l’armée de l’air contre le Front Polisario en Mauritanie, dans le secteur du train minéralier Zouérat-Nouadhibou».

19 mai 1978 : Opération «Léopard» ou «Bonite». Les paras du 2e REP sautent sur Kolwezi au Zaire.

Les bérets verts du 2e REP de Calvi en Corse ont laissé leurs traces en Afrique, tout d’abord en Algérie, contre les maquisards du FLN durant la guerre d’indépendance, puis au Tchad pendant l’opération «Épervier» et sur bien d’autres champs de manœuvres africains. Mais en mai 1978, dans ce qui était alors le Zaïre, les hommes du 2erégiment étranger de parachutistes ont été accueillis comme des héros par les 3 000 civils de Kolwezi délivrés, en quelques heures, des rebelles katangais du FLNC (Front de libération national du Congo) qui faisaient régner la terreur dans la ville minière.

KOLWEZI

Tout commence le 13 mai 1978, ce jour là des hommes en tenues camouflées envahissent la ville. Formés par des instructeurs soviétiques et cubains, ils viennent d’Angola. Ce sont de très jeunes soldats, arborant un tigre argenté comme insigne. Equipés de matériel d’origine soviétique, ils parviennent à mettre en déroute la garnison des FAZ (Forces Armées Zairoises) installée à Kolwezi. En France, le président Valéry Giscard d’Estaing décroche son téléphone. À Kinshasa, le président Mobutu est inquiet. Il voudrait bien régler l’affaire tout seul mais il sent bien que la situation risque de lui échapper. Seule une aide occidentale pourrait sauver l’unité de son pays et son pouvoir personnel. À Kolwezi la situation se détériore, les rues sont jonchées de cadavres. On commence à s’en prendre aux expatriés européens dont la plupart travaillent pour la Gécamines qui extrait les richesses du sous-sol katangais. Les Blancs accusés de mercenariat se cachent. Arrestations en masse, exécutions sommaires, il y a urgence, face aux hésitations de la Belgique. La France décide d’intervenir seule pour faire cesser les massacres. Entassés dans des avions cargos français et zaïrois, 500 paras du 2ème REP sautent tout prés du centre-ville. Il faut intervenir vite et frapper fort. L’aéroport aurait été une bonne zone de saut mais il est trop éloigné. Dans les rues, les rebelles «katangais », décrochent, abandonnant armes et matériel. 250 d’entre eux seront tués. La légion compte 5 morts et 20 blessés dans ses rangs. Finalement les paras belges arrivent à leur tour mais c’est presque après la bataille ! On découvre dans les caves des hôtels des dizaines de corps en putréfaction :  beaucoup de fonctionnaires jugés trop proches du régime Mubutu mais aussi des commerçants et des expatriés.

Sous le choc Français et Belges quittent Kolwezi et rentrent chez eux grâce à un pont aérien . Plus d’une centaine de civils européens, hommes, femmes et enfants, auront été tués durant ces jours tragiques de mai 1978 qui auront contribué à écrire la légende des paras de la légion étrangère.

 

1978-1980 : Opération «Tacaud» au Tchad pour contrer l'avancée du Frolinat (Front national de libération du Tchad) de Goukouni Oueddei (Weddeye).

LA CARTE DE L'OPÉRATION "TACAUD" CONTRE LE FROLINAT (1978-1980)
CarteOperationTacaud_0.jpg
 

 

1979-1981 :  Opération «Barracuda» en Centrafrique qui destitue l'empereur/présidentBokassa et replace David Dacko au pouvoir.

1983 : Opération «Manta» au Tchad . 4 000 soldats français mobilisés en soutien au présidentHissène Habré face aux rebelles de Goukouni Oueddei (Weddeye).

Février 1985, les Jaguar bombardent la base aérienne libyenne de Ouadi-Doum (Wadi-Doum). Depuis Juin 2010 ce sont des Mirage qui sont stationnés à N'Djaména dans le cadre de l’opération «Épervier». Mais pour beaucoup de Tchadiens, l’avion le plus emblématique de la présence française dans ce pays reste le Jaguar tant ce chasseur bombardier aura été de «tous les coups en Afrique» durant prés de deux décennies.

LES JAGUARS, SYMBOLES DES INTERVENTIONS FRANÇAISES EN AFRIQUE

En ce début d’année 1985, le Tchad, confronté à de multiples rébellions depuis la fin des années 70,  est coupé en deux.

Au sud du 16e parallèle, le pays est controlé par les forces du président Hissène Habré soutenues par la France, alors qu’au nord de cette ligne, les dissidents du GUNT de Goukouni Oueddei (Weddeye) occupent le terrain avec l’aide de la Libye. Des vols de reconnaissance mettent en évidence des travaux dans une zone désertique au nord-est de Faya-Largeau : l’armée libyenne est en train de construire une base aérienne avancée qui met la capitale N'Djaména à portée des chasseurs-bombardiers libyens.

Les Français prennent l’affaire au sérieux d’autant plus que les photos aériennes laissent apparaître un déploiement important de radars et missiles sol-air d’origine soviétique dans le secteur et des affrontements au sol sont signalés dans l’est du pays. L’armée française décide de redéployer des moyens aériens sur les terrains de Bangui en RCA et de Libreville au Gabon.

Le 16 février, alors qu’il fait encore nuit, 11 avions Jaguar de la 11e escadre de chasse basée habituellement à Toul, décollent de Bangui . Après plusieurs ravitaillements en vol, et alors que le soleil est déjà haut, ils repèrent la base libyenne et attaquent la piste en rase motte avec des bombes anti-pistes. Les défenses ennemies restent muettes. Plusieurs bombent atteignent leur cible coupant la piste libyenne, en plusieurs endroits. Tous les avions français rentrent normalement à leur base.

La réaction du colonel Kadhafi ne se fait pas attendre, dés le lendemain, un bombardier Tupolev à long rayon d’action attaque la base de Ndjamena. Une bombe endommage légèrement la piste, mais ne fait pas de blessés…Les Jaguars reprendront très vite du service, avant de quitter définitivement l’Afrique dans les années 90.

 

1986 : 150 parachutistes français débarquent en renfort au Togo suite à une tentative de coup d'État contre le président Gnassingbé Eyadéma.

1989 : Opération «Oside» aux Comores après l’assassinat du président Ahmed Abdallah et la prise de contrôle du pays par les mercenaires de Bob Denard (extrait du documentaire Bob Denard, profession mercenaire de Thomas Risch. 2005).

1990-1993 : Mission «Noroit» au Rwanda pour protéger le régime du président Juvénal Habyarimana contre une attaque des rebelles du Front patriotique rwandais.

1992-1993 : Opération «Oryx» en Somalie (En mission avec l'ALAT, témoignage de Jean-Luc Brissau, pilote d'hélicoptère). L'opération sera placée ensuite sous le commandement américain de la mission «Restore Hope».

1993 : Opération «Bajoyer» au Zaire. Evacuation des ressortissants français. Kinshasa connaît des émeutes initiées par les militaires. L'ambassadeur de France Philippe Bernard et l'un de ses collaborateurs zaïrois ont été tués.

1993 : Opération «Chimère et Volcan» formation de l’armée rwandaise.

1994 : Opération «Amaryllis». Evacuation des ressortissants européens alors que le président Habyarimana vient d’être assassiné et que débute le génocide. (Témoignage de l'amiral Jacques Lanxade, chef d'état-major des armées de 1991 à1995, Invité Afrique du 7/8/2008)

 

Juin 1994, Opération «Turquoise». L’armée française face au génocide rwandais. Enquête, contre-enquête, plaintes contre l’armée française... Seize ans après le génocide rwandais, le rôle de l’armée française au Rwanda est toujours un sujet de controverse : d’une part, car avant le génocide et en vertu des accords de coopération militaire signés avec le Rwanda, la France avait formé, entrainé et équipé une partie de l’armée rwandaise qui se retrouvera au printemps 1994 impliqué dans les massacres de Tutsis et de Hutus modérés, et d’autre part parce que l’intervention française à la demande de l’ONU, n’a débuté que le 22 Juin 1994, soit deux mois et demi après le début des massacres à grande échelle. 

 

"OPÉRATION TURQUOISE"
filmOperationTurquoise_0_0.jpg
Le réalisateur Alain Tasma se penche sur les ambiguïtés de l'intervention française au Rwanda en 1994.

C’est la résolution 929 de l’Onu qui lance l’opération «Turquoise». En réalité les Français ne sont pas seuls, puisqu’un demi-millier de soldat africains acceptent de participer à la mission ce qui fait un total d’environ 3000 millitaires : des légionnaires, et des éléments français venus du Gabon, et de Centrafrique. Pour les vols logistiques depuis la France, l’armée française va prendre conscience de la faiblesse de ses moyens de transports stratégiques, puisqu’elle devra louer des gros porteurs Antonov 124. Pour la première fois, des avions géants ukrainiens se posent à Istres dans le sud de la France pour acheminer le matériel nécessaire au cœur de l’Afrique. Sur place, à des milliers de kilomètres de là, les Français décident d’entrer au Rwanda par Gisenyi au nord ouest et Cyangugu au sud-ouest. Objectif affiché: arrêter les massacres et protéger la population.

«Turquoise» n’est pas une force d’interposition, elle doit rester neutre, ne doit pas s’impliquer dans les combats et ne doit pas chercher à désarmer et arrêter les génocidaires hutus. Cette «impartialité» sera rapidement dénoncée par les ONG. Le mandat reste insuffisant pour mettre fin au génocide. Les Français décident d’imposer une zone humanitaire «sûre» afin d’empêcher les combats entre l’armée rwandaise et la rébellion tutsie du FPR.  Le Front patriotique rwandais qui mène l’offensive depuis l’Ouganda, gagne du terrain. Il s’empare finalement du pouvoir, poussant les génocidaires de l’autre côté de la frontière dans l’est du Zaire qui allait bientôt devenir la RDC.

À Bisesero dans la zone centrale de l’opération «Turquoise», l’armée française évacue début Juillet, 600 rescapés Tutsis, mais en 2005, elle est accusée par six survivants rwandais d’avoir tardé à intervenir et de porter la responsabilité de la mort de plusieurs dizaines d’autres Tutsis assassinés par les milices hutues dans cette même zone (voir extrait du film Opération Turquoise, ci-dessus). En France le Tribunal aux armées de Paris (TAP) est en charge de l’affaire.

Au final, beaucoup de soldats français -et une bonne partie de l'opinion publique- ne garderont en mémoire, qu’une seule image de l’opération : des bulldozers poussant des dizaines de cadavres dans des fosses communes afin d’éviter les épidémies au sein des populations hutues,refugiées au Zaïre. Aujourd’hui encore, certains militaires français, envoyés au Rwanda à cette époque, restent traumatisés par les horreurs qu’ils ont vus dans ce pays. En 2010, le général Lafourcade qui commandait l’opération française, plaide non coupable dans son livre intitulé Rwanda 1994, publié aux éditions Perrin.

1995 : Opération «Azalée» aux Comores. Bob Denard et ses mercenaires ont renversé le président Saïd Mohamed Djohar. L'armée française neutralise Bob Denard, le ramène en France où il est emprisonné. (détails de l'opération «Azalée» en anglais et dans l'historique du patrouilleur français La Boudeuse, en français).

1996-2007 : Opération «Aramis» au Cameroun, soutien de l’armée camerounaise en lutte contre le Nigeria pour le contrôle de la presqu’ile pétrolière de Bakassi.

1997 : Opération «Pélican» au Congo-Brazzaville pour évacuer les ressortissants étrangers durant la guerre civile .

1998 : Opération «Malachite» évacuation des ressortissants français de Kinshasa.

2002 : Début de l'opération «Licorne», force de maintien de la paix, en Cote d’Ivoire suite à unerébellion qui menace le pouvoir du président Laurent Gbagbo. Cette intervention précède les accords de Marcoussis entre les forces politiques ivoiriennes, en janvier 2003.

2003 : Opération européenne «Artemis» dans l’est de la RDC.

2004 : Destruction des aéronefs de l’armée ivoirienne après le bombardement de Bouaké dans lequel 9 soldats de la force Licorne vont trouver le mort et 35 autres sont blessés.  Evacuation des ressortissants français. Les soldats  tirent sur la foule lors de manifestations anti-françaises. L'opération «Licorne» est également entachée par l'affaire  Firmin Mahé.

2006 : Soutien à l’armée tchadienne face aux rebelles (dispositif Épervier). L’aviation française effectue une tir de semonce devant une colonne rebelle à 250 km de Ndjamena.

 

DOSSIER SPÉCIAL 50 ANS DES INDÉPENDANCES AFRICAINES
Enfants-Maroua2_0.jpg
© J-B. Pellerin

2008 : Protection de l’aéroport de Ndjamena et évacuation des ressortissants français au Tchad. Echange de tirs entre l’armée française et les rebelles près de l’aéroport.

2008 : Soutien logistique à l’armée djiboutienne à la frontière érythréenne.

2008 : Début de l’opération européenne de lutte conte la piraterie «Atalante» dans le golfe d’Aden.

 

40 fois sur le continent africain depuis les indépendance dans les années 60/70 ,mais faut voir se que sa à mobilisé en nombre de soldat par mission et le nombre  de départ d'incendie éteint bien avant que sa prenne des proportions incontrôlable .

 

sans compté les accords de défense face à une menace étrangère .

 

je prend jun exemple au hazard celui de Djibouti  à la frontière érythrèenne .soutien logistique à l'armée Djiboutienne ...

donc un poste français à la frontière ,monté par les éléments français déjà stationné à Djibouti ...

sa a pas coûté un max ...un poste garde en + à géré à la frontière érythréenne ...

 

quand l'armée éthiopienne en fuite a traverser la frontière Djiboutienne ,heureusement que l'Armée française était prépositionné pour géré cet afflux d'éthiopiens arrivant avec famille ,arme et bagage .sa aurait un peu plus compliqué pour les Djiboutiens de le faire ...

m'enfin sa rentre dans les accord de défense avec se pays ...

d'ailleurs la seule guerre civile à Djibouti entre Affars et Issas a était géré ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_djiboutienne

 

 

 

on présente de grosse intervention  alors qu'on ne déployait qu' une cie venant soit des de Paras ou des marsouins ou de légionnaire et s'était retour au calme après  dans pas mal de situation ...

cie qui venait quasimment toujours d'un des pied à terre voisin ...

 

étant donné qu'on est déjà sur place dans pas mal de pays ,sa relativise pas mal de chose ...

 

pour moi les grosses opération ou on a du déployait du monde se fut :

 

le TCHAD dans les années 60/70 .au vu de la rusticité de nos forces déployaient sa a pas coûté cher à la France quand on voit les vieux gmc en ruine récupéré au début ...

en Somalie sous mandat internationale ...

le Rwanda .

la centre afrique dans la fin des années 90 .

la côte d'Ivoire en 2000 .

et la grosse évacuation de ressortissant au congo .

 

pour le reste ,pas d'opération qui se sont éternisé des mois voir des années avec retour des unités déployaient sur les pied à terre africain .

 

donc si on fait le point ,sur les 40 interventions s'est plus aussi impressionnant que sa pourrait le faire sentir .

 

si on parle coût par rapport à nos forces déployaient sa n'a pas non plus explosé les budgets en se qui concerne les opérations d'évacuation de ressortissant ou de retour au calme .

 

 

 

 

 

 

 

 

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Il faut prendre en compte qu'une partie non négligeable de nos interventions ont aussi pour but de protéger nos ressortissants expatriés.

 

Quand aux coûts, il faut prendre en compte la présence permanente (bases, matériels, soldats) en afrique depuis la décolonisation....

oui exact .

 

pour les coûts des bases permanente ,depuis la décolonisation tu penses que sa nous est revenu onéreux ?

 

s'est une question  ;)

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Difficile à dire mais 50 ans de présence en afrique, ça a dû coûter cher.

 

Le Tchad, maillon faible de la MISCA ?

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/12/24/rca-de-l-ambuguite-des-forces-impartiales-10912.html

 

http://www.opex360.com/2013/12/24/le-contingent-tchadien-de-la-misca-va-quitter-bangui/

 

Sangaris risque le crash..

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/12/23/serval-avait-du-panache-sangaris-10911.html

Modifié par alexandreVBCI
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Centrafrique : Un nouveau Rwanda ?

 

 

La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, a averti vendredi que la situation en République centrafricaine (RCA) reste extrêmement volatile, avec la poursuite de la violence, de l’intimidation et une absence de gouvernance, et elle appelle à agir maintenant.

 

En outre, l’implication présumée d’éléments originaires de pays voisins augmente le risque d’une crise qui pourrait devenir dangereuse et difficile à contrôler si rien n’est fait.

 

Alors que la France n’a obtenu qu’un timide engagement des autres pays européens en Centrafrique, où l’Union européenne pourrait lancer en 2014 une mission de soutien, sans financer directement l’opération française, Navi Pillay appelle à des efforts soutenus et urgents, à l’échelle nationale et internationale pour éviter un désastre, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

Pour Navi Pillay, la situation, pré-génocidaire, n’attendra peut-être pas janvier pour exploser.

 

Une équipe de surveillance des droits de l’homme de l’ONU présente en RCA a documenté des violations des droits de l’homme commises au cours des derniers mois, y compris des tueries, des violences sexuelles, des détentions arbitraires, des attaques contre des hôpitaux, des destruction de propriétés et la prise pour cible d’individus sur la base de leur religion, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

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Le président centrafricain Michel Djotodia a lancé mardi un nouvel appel à la paix, dans une capitale Bangui toujours en effervescence, qui se préparait à passer un réveillon de Noël sous couvre-feu et dans la psychose de nouvelles violences.

 

"Aimez-vous les uns les autres! On retrouve ça dans la Bible et le Coran", a longuement plaidé au cours d'une conférence de presse le président Djotodia, entouré du Premier ministre Nicolas Tiangaye et des chefs des communautés catholique, protestante et musulmane.

M. Djotodia, arrivé au pouvoir en mars 2013 à la tête de la rébellion de la Séléka (coalition à dominante musulmane venue du nord du pays), a accusé le président déchu François "Bozizé (en exil) et ses complices" d'être derrière les "massacres" interreligieux qui ensanglantent le pays et ont fait près d'un millier de morts en trois semaines.

Il a sévèrement désavoué les propos de son conseiller Abakar Sabone, qui avait évoqué dimanche une sécession prochaine entre le nord et le sud, provoquant un coup de tonnerre politique. Ces déclarations sont une initiative personnelle et "méritent une sanction sévère (...). La Centrafrique est une et indivisible!", a martelé le président de transition, censé quitter le pouvoir avant l'organisation d'élections début 2015.

 

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le mec s'accroche au pouvoir en jouant aimons nous les uns les autres ...

il a branlé quoi avant ?

étant donné que s'est l'arrivé de la séléka qui a mis le feu en terme de différent  religieuse avec ses exactions  poussant tout le monde dans un cercle vicieux de vengeance ...

la même séléka qui lui a donné le pouvoir ...

 

il n'est aucunement la solution ,plus personne ne le croit et cela des deux côtés ...

 

des deux côtés car les chrétiens ont subi et que les musulmans qui ne sont plus en position de force se prennent le retour de bâton et qui ne voyant plus que leur communauté entendent un président prôné la réconciliation après se qui s'est passé ...

 

donc comment les gens de la rue de toute confession peuvent accordé leur confiance à se président ...

 

je m'étais trompé ,oui et non au final car on est arrivé au compte goutte sur Bangui et on s'est englué .

 

courage à nos gars .

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Les images du départ du contingent des FAR vers la Centrafrique . On peut apercevoir des VAB et des véhicules de patrouilles Land Rover avec des mitrailleuses lourdes ( FN MAG, 50 mm )  , tout sa aux couleurs de l'ONU :

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=YgSPNTmOrqo

Conflit centrafricain : Le Maroc avance sur un terrain très sensible


Après le Mali, cap sur la Centrafrique. Le Maroc se voit ainsi offrir une autre occasion pour consolider sa présence sur le continent, bien qu’il ne soit pas membre de l’Union africaine. Sauf que les troubles confessionnels à Bangui et ses alentours n’ont aucun lien avec la guerre contre les groupes extrémistes qui occupaient le nord du Mali. En Centrafrique, les militaires marocains sont sur un terrain miné.

La situation très tendue qui prévaut en Centrafrique était, hier, au cœur d’un entretien téléphonique entre le roi Mohammed VI et le président François Hollande. Ces discussions interviennent vingt-quatre heures après l’arrivée à Bangui de 250 soldats marocains.
Une présence à même de rassurer la communauté musulmane dans cette république, en partie hostile au déploiement de troupes françaises, accusées de prendre le parti de la majorité chrétienne. La mort, dimanche 22 décembre, de trois combattants de la milice de la Seleka (musulmane) par des tirs de l’armée française a davantage accentué la colère des musulmans.

Beaucoup de travail en perspective

Le roi Mohammed VI a affirmé au président français, selon un communiqué du cabinet royal, que « fort de ses relations historiques avec l’ensemble des composantes confessionnelles et politiques de la RCA, le royaume du Maroc entend contribuer activement aux efforts mis en œuvre pour rétablir la paix et l'ordre public dans ce pays frère et faire cesser la spirale d’attaques et représailles violentes à caractère confessionnel, qui visent la population et notamment la communauté musulmane, ce qui constitue un développement hautement préoccupant et particulièrement inhabituel pour le continent Africain ».
Dans ce contexte mouvementé, Rabat se voit offrir un rôle à jouer en vue de la pacification d’un pays membre de l’Union africaine. Le Maroc a des atouts en main qui pourraient l’aider à accomplir cette mission : une proximité avec les musulmans et une bonne entente avec le gouvernement centrafricain. La France en est d’ailleurs consciente. Elle souhaite une implication forte de la partie marocaine dans la résolution de cette crise.
Sauf que cette fois, les choses s’annoncent plus difficiles que le cas malien. Les troupes marocaines se trouvent sur un terrain miné, du coup ils doivent agir avec prudence. En effet, tout engagement au côté de la minorité musulmane serait préjudiciable à la présence des membres des FAR et ne ferait que de donner des arguments à certains chrétiens méfiants par rapport à la participation de casques bleus musulmans dans leurs pays. 

Yabiladi
Modifié par FARSOLDIER
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