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Programmes Européens de Soldat du Futur


tropergol

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oui ca me reviens :

petit article en francais sur le projet et son avancée :

L'araignée est un prédateur redoutable, qui paralyse sa proie avant de la dévorer. Mais son arme la plus perfectionnée, c'est sa toile. Pratiquement invisible, elle est faite d'un fil à la fois élastique et résistant, ce qui lui permet d'arrêter en vol de gros insectes.

Le fil de trame est plus résistant que le Kevlar, mais aussi plus solide et plus élastique qu'un fil d'acier de même poids. Si on fabriquait avec du fil d'araignée un câble de la grosseur du pouce, on pourrait soulever une dizaine d'autobus.

Un tissu en fil d'araignée pourrait résister à une balle de fusil. On pourrait donc en faire des vêtements pare-balles. Pas étonnant que l'armée des États-Unis tente depuis plusieurs années de produire du fil d'araignée. Mais contrairement au ver à soie dont l'élevage est facile, les araignées sont impossible à élever : elles se dévorent entre elles.

C'est au bout de son abdomen, dans des structures appelées filières, que l'araignée tisse son fil, un assemblage de protéines produites sous le contrôle de certains gènes. Ce sont ces gènes que l'entreprise Nexia, en banlieue de Montréal, a choisi d'utiliser. Des gènes de fil d'araignée isolés et brevetés par des chercheurs des États-Unis et pour lesquels Nexia a obtenu une licence. Une pratique contestée mais de plus en plus fréquente. C'est ainsi qu'en collaboration avec l'armée des Etats-Unis, Nexia a été la première à produire du fil d'araignée en laboratoire.

Nexia a mis au point un procédé qui permet de purifier ces protéines sans les détruire. Les protéines en solution passent ensuite sous pression dans des trous microscopiques, ce qui les force à s'aligner les unes contre les autres pour former une fibre. Enfin, on exerce une traction sur le fil. Cette étape est cruciale pour stabiliser la structure de la fibre et lui conférer ses propriétés mécaniques.

Pour le moment, le BioSteel n'est pas au point pour la fabrication des vestes pare-balles. Nexia pourrait y remédier en améliorant ses méthodes de filage ou en bricolant les gènes pour accroître la force du fil.

En attendant, le BioSteel pourrait servir à faire des sutures chirurgicales et même du fil à pêche biodégradable. Contrairement au fil de nylon, une fois rompu, il se désintégrerait après quelques mois passés sous l'eau.

Mais quelles que soient les applications envisagées, les cellules du laboratoire ne produisent que de toutes petites quantités de protéines. Nexia doit aller plus loin, si elle veut assurer la viabilité économique du projet. Son ambition est grande: produire les protéines en quantité industrielle… dans le lait de chèvres.

Des chèvres porteuses d'un gène d'araignée

Au départ, le gène d'araignée a été introduit dans des embryons de chèvres, qui ont par la suite été implantés dans des mères porteuses. À leur naissance, les chevreaux sont devenus les fondateurs d'une lignée porteuse de gènes d'araignées.

En juillet 2002, Nexia annonçait qu'une centaine de chèvres transgéniques produisent désormais, dans leur lait, la protéine de fil d'araignée.

Et le premier produit que Nexia veut mettre en marché, c'est du fil pour les sutures chirurgicales.

Si tout se passe comme prévu, des sutures en fil d'araignée pourraient bientôt être commercialisées. Mais pour les autres applications, il reste encore beaucoup à faire, notamment améliorer la qualité des fibres et augmenter la taille du troupeau. Ce n'est pas demain qu'on verra des policiers vêtus de vestes pare-balles en fil d'araignée !

donc à quand une tenue non plus FELIN mais SPIDER [08]

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En communications flash, le risque d'interception est limité; mais surtout, l'interception est un problème mineur parce que l'info au niveau du fantassin est purement tactique. Il y a beaucoup de fantassins (sans compter les véhicules, l'artillerie...) qui vont communiquer, donc un flot d'informations mineures circulant et évoluant rapidement, c'est-à-dire une masse de données parcellaires considérable et changeant en permanence. Pour rendre l'interception de cela utile, il faudrait une énorme capacité de traitement de données et d'analyse opérant en temps réel et retransmettant leur collecte et leur synthèse au commandement qui doit alors réfléchir, changer ses tactiques, et donc ses ordres, et les retransmettre à ses propres troupes. Vu la rapidité d'évolution des situations et des ordres à ce niveau opérationnel, il faut réévaluer en permanence, réanalyser et retransmettre. Ordres et contre-ordres = désordre. Pour que ce modèle soit pertinent, il faudrait des capacités d'interception, de traitement et d'analyse gigantesques: sans déconner, y'aurait 3 analystes et deux officiers (1 pour suivre la situation, 1 pour se rappeler qu'en plus de réagir aux actions ennemies, on a une stratégie et des objectifs) pour un troufion. Sans compter que ces mêmes dispositifs d'interception et centres tactiques doivent au moins en partie être déployés sur le terrain: ce sont des cibles aussi. Et rappelons que tout cela devrait se faire face à des communications sécurisées rendant les interceptions au mieux parcellaires, ce qui réclame d'autant plus de temps pour analyser et déduire ce qui manque. Tout cela alors que la situation, donc les communications, change tout le temps. Bref, mieux vaut ne pas trop compter là-dessus, c'est un jeu trop dangereux: le rythme des opérations est trop rapide pour rendre ce danger énorme. Tout est question de cadence dans la guerre moderne. Et le gagnant est celui qui impose son rythme à l'adversaire.

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@Tancrède

sauf que tu viens le doigt sur le truc à rebours

le flot electronique n'est pas interessant à intercepter pour cause de saturation d'information, ok.... Mais alors le gars qui le reçoit comme destinataire attendu sera lui aussi dans le même situation (cad bcp trop d'infos pour sa capacité d'analyse) à moins bien sur d'un filtre adequat et d'une repartition des infos par echelon (le GV ne recevant pas les mêmes infos que le sgt qui aura des infos moins complètes que le Lt qui ....)

cependant à un moment à un echelon ou à un autre il risque quand même d'y avoir trop d'info a traiter "pour un seul homme"

or la 2 cas de figure (basés sur des observations de psychologie humaine) :

le gars recevant le plus d'info et donc faisant probablement partie des decisionnaires ne decide rien car incapable de recentrer son esprit encombré de données diverses et variées

soit il decide qqchose en général quelque chose qui sera une décision médiane ou tiède car encore une fois il aura trop d'info à gérer

enfin par un bête système psychologique humain, une fois qu'il aura pris cette décision, il va s'y tenir (pour rester cohérent avec lui même et sa decision de base) quelles que soient les infos suivantes qu'il va avoir (arrivant en flux continu donc)

je noircis le tableau mais ce que je décris la c'est le comportement qu'auront entre 70 et 80 % des officiers sur un champ de bataille trop "infocentré"

(bon il y aura toujours des petits génies pour voir "le truc" qui fais la différence, mais les autres vont être comme un PC avec pas assez de RAM et un processeur antédiluvien mais devant faire tourner un programme gourmand)

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Mais cela reste l'appanage des grandes nations, car qui peut se payé de moyens ELINT.

Oui, biensûr. Je disais juste que communiquer beaucoup d'information peut aussi se retourner contre vous. Si l'adversaire en à les moyens, il saura où et combien vous êtes, vos centres de communications, vos centres de commandement.

Pendant ma formation militaire, on nous parlait de ceci comme une grande menace de par son efficacité.

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@akhilleus Je parlais juste des possibilités d'interception. La surinformation est en effet le risque. Je n'ai jamais dit le contraire; toute arme est à double tranchant et on peut se casser l'épaule en tirant. La différence est faite par l'entraînement et la doctrine; et de ce côté, Anglais, Français et Allemands prennent un meilleur chemin que les Américains sur l'emploi de ces technologies dans la tactique. Une place plus modérée y sera attribuée. De fait, l'essentiel de l'info qui va transiter sera de la localisation, unifiée sur l'internet de bataille. C'est pas trop lourd. Mais ça suppose de l'entraînement, ce qui explique les investissements dans les centres d'entraînement, le rapprochement des entraînements d'infanterie français et allemands et le surdéveloppement du CENZUB: l'armée réinvente ses modes d'action. Vu l'absence de la mentalité starwars en Europe, on a plus de chances d'en ressortir avec quelque chose de plus opérationnel, souple et réaliste. E11: les programmes ne trouvent pas le dispositif adverse, pas plus qu'ils ne peuvent traiter des flux d'infos orales. Ils dépendent de la collecte de renseignement qui passe autant par les dispositifs satellites, aériens, de drones et surtout de la colecte de chaque fantassin via des systèmes d'infanterie futurs. Ce sont eux qui représentent le bout des moyens de collecte au niveau du champ de bataille.

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E11: les programmes ne trouvent pas le dispositif adverse, pas plus qu'ils ne peuvent traiter des flux d'infos orales. Ils dépendent de la collecte de renseignement qui passe autant par les dispositifs satellites, aériens, de drones et surtout de la colecte de chaque fantassin via des systèmes d'infanterie futurs. Ce sont eux qui représentent le bout des moyens de collecte au niveau du champ de bataille.

Je ne sais pas si nous parlons de la même chose, pour ma part je parlais d'un système qui repère les émetteurs sur le terrain (à l'aide de leurs émissions) et quel connexion ils établissent entre-eux, ainsi des programmes de traitement informatiques arrivent à les regrouper en raiseaux (radiophonique), ce qui correspond aux échelons hiérarchiques.

Ce système, n'est pas un système d'écoute, ce qui serait d'ailleurs assez illusoire avec les radios modernes.

Donc, multiplier le nombre d'émetteur sur le terrain, ce n'est que renforcer la vision de votre propre dispositif pour l'ennemi. (quand celui-ci dispose de ce système et qu'il peut le mettre en oeuvre, s'entend...)

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Je me aussi des questions sur les nouvelles vulnérabilité introduites par le système FELIN : - même s’il est difficile d’intercepter les signaux du réseau, est ce pour autant impossible ? - est ce possible de brouiller les transmissions FELIN et de paralyser ainsi un groupe de combat - est il plus facile de détecter un groupe par ses émissions électroniques Je ne suis pas d’accord avec l’argument qui suppose que seules quelques nations avancées disposeront des capacités nécessaires pour attaquer le réseau électronique. Par exemple la Côte d’Ivoire n’a pas les moyens en tant qu’état de réaliser de la guerre électronique sophistiquée mais elle a pu disposer de l’aide des Israéliens qui ont fourni les infos menant au raid sur Bouaké. Les Français étaient au courant de leurs activités mais ne pouvaient s’y opposer pour des raisons diplomatiques. Plaçons nous en 2015 pour l’opération Licorne 2 qui voit l’armée française engager des groupes FELIN pour contrôler de vastes espaces en Côte d’Ivoire. Normalement un groupe de fantassin largué dans la nature peut être difficile à repérer. Imaginons maintenant qu’un groupe de mercenaires israéliens au service de l’état mette en œuvre un drone MALE avec une charge de guerre électronique qui lui permette de repérer les échanges sur le réseau FELIN. Ne pourraient ils pas localiser chaque groupe de combat avec une précision suffisante pour diriger des groupes de chasse sur eux ? Autre problème : que se passe t’il si des membres d’un groupe FELIN sont tués et leurs équipements saisis, ou si ils sont capturés, torturés pour leur extorquer les mots de passe et si la hiérarchie ne se rend pas compte que le réseau est infiltré ? Est-ce que l’ennemi ne disposerait pas alors d’un avantage qu’il n’aurait jamais eu avant la mise en réseau ?

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Rien n'est impossible dans l'absolu: de même que les technologies dites de furtivité ne rendent pas invisible, les programmes de fantassins futurs ne rendent pas invincibles. Mais ils augmentent de façon importante (de l'ordre de 20 à 25% selon les critères d'évaluation) les chances de survie et les probabilités de succès. Les coms peuvent être interceptées, mais c'est plus dur, et c'est plus long alors que la guerre continue: le timing est tout dans un conflit, et ces technologies font partie d'un tout cohérent permettant d'aller plus vite d'imposer son rythme: l'info périme donc plus vite, et donc la possibilité de l'exploiter est, pour l'adversaire, plus réduite, et seulement s'il arrive à l'intercepter, à l'intercepter en totalité, à en intercepter suffisamment pour faire des recoupements et obtenir une info cohérente, à analyser le tout (il y a de multiples émetteurs adverses, et peu de centres, et surtout d'analystes des interceptions), à changer son dispositif tactique en conséquence et à retransmettre ses ordres. La situation changeant de plus en plus vite, on est dans le domaine de la saturation. Il me semble que les émissions flashs sont assez chiantes à choper. Il faut aussi compter sur la doctrine qui va aller avec ces matériels, et l'entraînement qui va la mettre en oeuvre: minimiser le flot d'infos, mettre au point un type de language compliquant l'interprétation d'éventuelles interceptions... Et sic'est pas suffisant, on n'a qu'à mettre des opérateurs causant breton, basque, catalan, occitan, provençal, françique, Picard ou flamand (je rigole mais on l'a souvent fait). Un drone MALE peut être abattu (on a un dispositif pour ça, qui fait partie du tout qu'est la bulle aéroterrestre, et dont le FELIN n'est qu'un maillon), et ce n'est pas dit, loin de là, qu'il repère automatiquement un groupe de combat. En plus, pour coordonner une attaque même dans cette hypothèse, ça reste coton et ça suppose un dispositif complet et cher impliquant bien d'autres choses qu'une équipe dirigeant un drone et trois jeeps chargées de troufions. Sans compter que même si la détection, la coordination et le mouvement se faisaient (on est déjà dans un domaine de probabilités réduites), le groupe FELIN, en attendant, continue à bouger, peut détecter le MALE à tout moment (on est dans une bulle) si ça n'a pas encore été fait (y z'auraient vraiment la scoumoune, mais bon), peut aussi détecter les jeeps/groupes de chasse en approche (il a plus de chances de les voir le premier, et de bien plus loin, que l'inverse), et surtout, il a une puissance de feu de longue portée plus importante (y sont avec un véhicule). Et même si ce n'était pas le cas en un endroit précis, ce n'est pas une équipe de mouton branchée sur internet! C'est pas une cible facile: même privés d'une bulle (y'a pas, si tout cela arrive, ce sont vraiment des chats noirs), ils ont encore une bonne protection, de bonnes capacités de détection au niveau d'une zone de combat, une excellente coordination, une puissance de feu et une précision très importantes. Le cas de la capture a quand même des chances d'avoir été un minimum prévu; sans compter que le mec (et plutôt un officier avec un terminal) doit être saisi sans avoir eu le temps de condamner son accès ou carrément de péter son matos (c'est de l'électronique, ça doit être cassable même par une mouche arthritique [08]).

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Ca vas étre dur de détruire un global-hawk, mais un appareil pouvant fonctioner en continue (11 heures d'autonomie) couplée avec des calculateurs peut donnée la position que par trigonométrie (faisable par sattelite) et engagée une riposte quasi-immédiates (moins de 1 minutes si prédisposition de l'appui-feu), c'est une doctrine que les US veulent mettre en place.

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C'est vrai que y'a tellement de chances que des armées sous-développées sans infrastructure, épaulées par des mercenaires israéliens et un matos sur étagère ont toutes les chances de coordonner des mouvements immédiats, de tout repérer et d'être indétectable. Même dans les films américains ils osent plus faire ce genre de truc.

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ayant lu les diverses intervention sur felin, les communications flash et l'intégration dans boa, "bulle opérationnelle aéroterrestre". Tous ces acronymes sentant bon les saveurs d'afrique, il faut rappeler que l'infocentrage des données ou Combat en réseau infocentré; en anglais Network Centric Warfare" (NCW) met en avant la notion du combat (warfare) dont la structure centrale (centric) est un réseau (network). Bref, en france, Bulle Opérationnelle Aéroterrestre et NCW, même combat. Or une opération se faisant interarme, interarmée et international, boa qui fait appel au moyen de l'AdT ne suffit plus, scorpion est donc arrivée. Ainsi dans le cas d'une éventuelle opération licorne 2 en Ci, des moyens aériens de l'aéronavale ou de l'Ada pourront réperer, classifier et détruire/brouiller/nuire un drone male

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Après un retard d’environ douze mois par rapport à l’objectif visé par la LPM, le programme Felin (Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrés) entre dans une phase sensible de son parcours. Alors que les premiers prototypes ont été livrés, l’armée de terre et la DGA sont aux aguets pour s’assurer que le système couvre bien les besoins exprimés. Les premiers essais de vérification des spécifications sont en cours sur les systèmes (radio, optronique) avec un test d’agilité. La phase terminale de définition a débuté, assurée par la DGA (ETBS, l’ETAS) et la STAT (service technique de l’armée de terre).

En avril, quinze autres systèmes seront livrés, qui serviront à une campagne de tests plus “agressive” et permettront de réfléchir à la formation, l’interface homme/machine, à la “priorisation” des menus et des fonctions.

En septembre 2007, 358 tenues de présérie seront livrées par Sagem pour une évaluation technico-opérationnelle, qui, jusqu’à février 2008, verra les systèmes testés dans le régiment de marche du Tchad, le 8e RPIMa, ainsi que le 13e bataillon de chasseurs alpins. Il s’agira de faire fonctionner le Felin dans son environnement opérationnel : test avec SIT (système d’information terminale), véhicules (VBCI et VAB, notamment les chargeurs de batteries intégrés dans les véhicules)... Et de réfléchir au concept d’emploi : l’étendue d’une zone occupée par un groupe de combat pourrait être reconsidérée grâce aux nouveaux outils de communications. Quelques réserves persistent sur des problèmes de vêtement et de protection, d’équipements de tête, de spécification d’interfaces et de logistique. Elles font l’objet d’actions correctives de la part de Sagem.

Par ailleurs, des réflexions sont lancées sur le stockage des systèmes, qui, occupant beaucoup plus de place que les tenues actuelles, appellent à un réaménagement des infrastructures. L’entrée en service opérationnel est prévue pour janvier 2009. En 2010, les deux tiers de l’infanterie en seront, en principe, équipés (14 000 ensembles). En 2012, vingt régiments d’infanterie recevront leur système, et 9 000 autres seront adaptés pour le génie, l’artillerie et la cavalerie (système avec des fonctions dégradées, comme l’armement...), l’objectif final étant d’avoir 31 445 tenues à l’horizon 2013. D’un poids de 25 à 40 kg (missions statiques) selon le niveau de protection balistique recherché, le Felin offre une grande modularité (combat haute intensité, maintien de la paix). Rappelons que le Felin a été développé autour de cinq axes : protection, communication/observation (vision jour/nuit, vidéo, système ostéophone...), létalité (revalorisation du phamas, tir déporté...), mobilité et soutien (“vivre avec le système”).

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  • 2 weeks later...

Quelqu'un a t-il des infos récentes sur 2 points du FELIN: - quel camo principal, quelle matière et quelle coupe de treillis? - quel futur fusil remplacera le FAMAS FELIN? Le PAPOP est-il encore d'actualité? J'ai vu plusieurs camos associés à des tenues FELIN, dont une vraiment bien sur le site du MinDef (avec un brelage et un sac terribles). On a une idée?

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Et si une tenue FELIN coûte son prix; à votre avis, un troufion aura combien de tenues dispo? A 24 000euros pièce, le programme des tenues complètes (maximum 25 000) représente déjà 600 millions d'euros au minimum (soit sans dépassement). Ajouter au bas mot 100 millions de plus pour le reste et, en comptant le remplacement, les fringues en double pour d'autres camos, la rechange en fringues et en matos.... On doit pas être si loin de l'honnête petit milliard hors maintenance de la ferblanterie starwarsienne.

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(...) Fin 2008, deux RI au complet ainsi que l'EAI seront doté du FELIN.

Prévu ne différentes versions suivant les armes (cavalerie, génie, etc...)

et les fonctions du soldat, intégrant toutes les options disponibles, il équipera

les 20 RI de métropole et les 5 CI 'outre-mer à l'horizon 2011-2012.(...)

Source: Armées d'aujourd'hui, n°315, nov 2006

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