Retour au Japon d'avant ?

[ZeusIrae]

Oui, il fallait être japonais pour faire ça......Et surtout on ne rappelera pas que le plus sanglant attentat qu'aie connu le japon soit le fait de japonais.

Sinon, les navires de la JSDF qui operait dans l'ocean indiens sont rentré au port et la situation reste bloqué.

[ZeusIrae]

http://www.ciaonet.org/wps/stm02/pp33-5.html

Pas exactement sur le Japon mais très lié.C'est un document  sur le probleme des lignes de communication maritime en Asie.Les cartes sont bien foutu, ça vaut le coup d'être vu.

[Akhilleus]

bordel quand je regarde les cartes, je m'etonnes que y'ais pas eu une catastrophe avant

on bloque 2 détroits (Malacca et Lombok ) et 95% du petrole, 85 % du charbon et 60 % des autres transports maritimes a destination du Japn qui partent à la baille

et pour surveiller tout ça ???

l'Indonésie (qui ne regarde que d'un oeil a moitié clos qui plus ait)

la Malaysie (idem)

et Singapour (un peu juste pour securiser le détroit de Malaca et qui ne peut s'occuper que de son coté des eaux)

il suffirait d'un gazier/méthanier ou petrolier detourné et mal placé 1- pour faire très mal notamment a Singapour (j'imagine pas la cata en cas d'explosion d'un methanier dans ce port)

2- pour stopper ou au moins diminuer les appro du Japon qui est grandement dependant

et hop un baril a, 200 $!!!

[ZeusIrae]

Yep, d'ou la modernisation acceleré des marines de la region et la nervosité du Japon sur ces questions.

Sans compter que ces informations ont maintenant dix ans.Depuis la Chine est passé par là et est aussi très dependante des importations d'hydrocarbures arabes, sans parler des autres ressources naturels de toute sorte.

Il faut aussi noter l'importance strategique de Taiwan, les routes vers le Japon et Shangai passent juste au sud de l'île.

C'est pour ça que personnelement je suis assez pessimiste sur la reduction des tensions dans la regions.Les enjeux sont tellements importants que ni les chinois ni les japonais ne peuvent se faire vraiment confiance.Celui qui controle les abords de taiwan mais necessairent le couteau sous la gorge de l'autre.

[Fenrir]

Et les réserves pétrolières de la région des Spratleys? Cela fait des années que j'en entend parlé, on a finalement bien trouvé du pétrole et à qui cela revient?

Si cela s'avérait correct, cela règlerait la plus part des problèmes concernant les détroits en un créant un nouveau pour savoir qui doit contrôler la région.

[ZeusIrae]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_territorial_en_mer_de_Chine_m%C3%A9ridionale

Page incomplete mais qui donne une idée.Cela ne change rien, je doute que ces champs soient capablent de faire face à eux seul à la demande de petrole en Asie.

De toute façon cela ne regle en  rien le problème des detroits, les importations d'hydrocarbures n'est qu'un type de ressources parmis d'autre.

Les spratley sont un autres gros problème qui s'ajoute aux autres.Dans ce domaine, les revandications chinoises sont exorbitantes.Ils veulent toute la mer de Chine pour eux.

[Davout]

Les îles Spratley et Paracel se trouvent en plein sur les routes maritimes en direction de la Chine, Taïwan, Japon et Corée du Sud. La Chine ne la convoite pas uniquement pour ses éventuelles réserves en hydrocarbures. Elle pourrait aussi faire peser une menace sur le ravitaillement des autres Etats rivaux d'extrême orient.

[Fenrir]

J'aime bien cette partie:

"Les revendications du Việt Nam se basent sur la transmission des droits de la France, puissance colonisatrice, et portent donc à la fois sur les Paracel et les Spratley. Cependant, ces revendications sont fragiles, car le traité de paix signé à l'issue de la guerre d'Indochine ne mentionne pas ces îles, situées à 450 km des côtes vietnamiennes. Théoriquement, c'est donc la France qui conserve des droits sur ces îles"

"À noter que la France n'a jamais cédé par traité ses droits sur les Spratleys, et juridiquement est le pays le plus fondé à revendiquer ce territoire."

Bon j'ai trouvé un nouvel objectif pour le CdG, je laisse Total faire le reste!

[ZeusIrae]

C'est très fumeux, ce genre de speculation.Je me demande qui a bien pu perdre son temps à ecrire ça.

Pour en revenir au japon, l'agence de defense devenu recemment ministere est de nouveau victime d'un scandale financier.C'est recurrent, il y en avait déjà eu un il y a près dix ans, et Lookheed(debut des années 70 )reste evidemment dans les memoires.

http://www.guardian.co.uk/japan/story/0,,2219023,00.html

Sur le plan des relations sino-japonaise, Fukuda fait ce qu'on attend de lui.Il essaye d'arrondir les angles:

http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20071203a1.html

[cvs]

L'empire Japonais, ça sonne mal aujourd'hui.

En admettant, que ce ne soit plus des forces d'auto-défense, mais une véritable armée, qu'est-ce qui changerait sur le terrain ?

[ZeusIrae]

Le changement le plus importants sur le plan bureaucratique est déjà fait.L'agence est devenu un ministere à part entiere.Ce n'est pas qu'un simple probleme cosmetique, cela avait des consequance sur le fonctionnement de l'admnistration qui était assez problematique.Entre autre, elle n'avait pas directement acces au premier ministre.Tout devait passer par le ministere des affaires etrangeres ce qui pose probleme en cas de crise comme le tremblement de terre de Kobe.

Sur le plan pratique, l'eventuelle transformation en une armée plein et entiere aurait surtout des consequances symbolique.Cela permettrais sans doute aussi au Japon d'être un peu plus flexible dans sa politique etrangere.La constitution avec son article 9 est tout de même assez problematique quand il s'agit d'engager des forces à l'etranger.

[cvs]

Moi je verrais bien des casques bleus japonais au Darfour.

[collectionneur]

Cambodge, années 1990  ;)

[pascal]

Les voies d'approvisionnements en matières premières et leur sécurisation vont devenir les préccupations essentielles du Japon et de la Chine.

Regardez à quelle vitesse les japonais développent leur marine, c'est très impressionnant, ils ont des portes aéronefs (au moins 4 en attendant mieux) qui auront vraisemblablement des F35, beaucoup de bons SM et une belle flotte de surface le rythme de renouvèlement des navires est rapide. C'est du un pour un et de plus en plus gros...

Pays de tradition maritime, je ne sais pas si on va assister à un retour d'un régime autoritaire au Japon en tout cas leur marine semble avoir de la tenue.

Le Pacifique risque de devenir un marigot bien petit pour contenir toutes les ambitions de ses riverains dans qq années

[ZeusIrae]

Le retour à l'autoritarisme n'est pas à l'ordre du jour.Après tout, la democratie japonaise a survecue à la recession des années 90, elle est pour rester un bout de temps.

Bref regard sur le Japon d'aujourd'huis:

http://www.washingtonpost.com/wp-srv/world/interactives/tokyostories/

[Zamorana]

Les japonais, vu que leurs dirigeants n'ont toujours pas assumé leur passé guerrier et envahisseur, son toujours assez mal vu en Asie du Sud Est.

[ZeusIrae]

http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20071222f1.html

Une illustration des liens etroit entre le Japon et taiwan;Les candidats du KMT et du DPP essaye de se faire bien voir de Tokyo.

Edit:

Ah oui, c'est aussi l'aniversaire de l'empereur.

http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20071223a2.html

C'est le fils de l'empereur Showa.

[Rochambeau]

Revue de presse du mois de décembre

Un conseil personnel

Le premier ministre Fukuda Yasuo va créer un conseil personnel composé "d'intellectuel", chargé de lui fournir des informations et donner des conseils dans le domaine des affaires étrangères. M.Fukuda viserait ainsi à reforcer la fonction du Kantai dans ce domaine, à l'approche de sa visite en Chine dans un mois environs, et du sommet du G8 à l'été prochain. Ce conseil serait présidé par Iokibe Makoto, président de l'académie de la défense, et compterait parmi ses membres Yano Sakutaro, ancien ambassadeur de Chine, Okamoto Yukio, ancien diplomate, Shiraishi Takashi, professeur au national Graduate Institute for Polecy Studies (GRIPS), ainsi que des ancien haut fonctionnaires des ministères économiques. Les réunions auront lieu au moins une fois par mois, la première se tenant dans la  première décade de ce mois ci.

Taiwan/Chine/Etats-Unis

Le centre de commandement de la flotte  Pacifique américaine a révélé que le porte-avion Kitty Hawk et les bâtiments qui l'accompagnent ont traversé le Détroit de Taiwan pour rentrer dans le port de Yokosuka, au Japon. C'est la première fois depuis mars 1996 qu'un porte-avion américain passe par le détroit de Taiwan. Selon un des quotidiens nippon, le Kitty Hawk avait demandé a faire mouiller dans le port de Hongkong pour faire reposer l'équipage à l'occasion de la fêtes de "Thanks Giving", mais les autorités chinoises n'ont pas donné les autorisation a tamps, si bien que la flotte américaine, qui attendait au large de Hongkong, a pris le cap vers Yokosuka, en passant entre la Chine et Taiwan. Le quotidien se demande si il s'agit d'une mesure de rétorsion, mais selon un agent de US Navy, l'itinéraire aurait été choisi pour des raisons météorologiques.

Cour pénale internationale

Saiga Fumiko, amabassadrice japonaise en charge des droits de l'Homme, a été élue juge de la cour pénale internationale. C'est la première fois qu'un ressortissant japonais est nommé à cette charge. Mm Saiga prendra ces fonctions en février prochain. Le Japon est devenu membre du CPI au mois d'octobre, pour devenir le premier contribuable en prenant en charge 22% de son budget, soit environs 3 milliards de yen.

Japon/Chine

La presse rend compte de la visite du ministre des affaires étrangères, Komura Masahiko, et de plusieurs autres ministre en Chine. La presse s'interesse notament à l'entretien entre les ministres japonais et chinois des affaires étrangères, et de la question des gisements gaziers de la Mer de Chine oriental. Alors que le ASAHI souligne en premier titre de sa une, que les deux hommes se sont mis d'accord pour un règlement du contentieux avant la visite du premier ministre Fukuda en Chine, le YOMIURI souligne plus discrètement que le différend est resté irrésolu et que le réglement a été reporté jusqu'à la visite de M. Fukuda. La presse note en outre que les deux pays se sont mis d'accord sur une coopération en matière d'environement et d'économie d'energie, dans le domaine de la proprièté intellectuelle.

Source: L'ambassade de France 

[ZeusIrae]

Tiens, il y a quelque jours ils mettaient le prjet de conseil de securité à la poubelle et le voilà qui reviens par la fenetre.

[Rochambeau]

Tiens, il y a quelque jours ils mettaient le prjet de conseil de securité à la poubelle et le voilà qui reviens par la fenetre.

Alors je n'ai absuloment rien la dessus, bon il faut dire aussi que cette information date du 3 décembre 2007.

Corée du Sud: gouvernement et journaux japonais saluent l'élection de Lee

Le gouvernement japonais a félicité Lee Myung-Bak (conservateur) pour son élection à la présidence de la Corée du Sud et espéré pouvoir "renforcer" les liens entre les deux pays, la presse nippone accueillant aussi avec faveur le nouveau président conservateur.

"Nous voulons adresser nos sincères félicitations" à M. Lee, a déclaré le porte-parole du gouvernement du Japon, Nobutaka Machimura (Parti Libéral Démocrate, droite).

Selon lui, le pouvoir japonais est "particulièrement intéressé" par l'insistance du président élu à "améliorer" les relations sud-coréennes avec les Etats-Unis et le Japon.

"Nous sommes d'accords sur les valeurs essentielles et les principales questions en suspend, comme le problème nord-coréen. Nous espérons renforcer la coopération entre le Japon et la Corée du Sud", a ajouté M. Machimura.

La presse japonaise a aussi salué l'élection de M. Lee, estimant qu'elle permettrait d'améliorer les relations bilatérales souvent tendues pendant le mandat du président sortant Roh Moo-Hyun (réformateur), très critique sur le passé militariste du Japon et favorable au rapprochement avec la Corée du Nord.

Le Sankei Shimbun (droite conservatrice) s'est félicité de l'arrivée à la tête du voisin sud-coréen d'un homme présenté comme pragmatique et expert en affaires. "Les Japonais adorent +un homme qui sait se retrousser les manches+ comme M. Lee Myung-Bak", a insisté le journal.

Même ton du côté de l'Asahi Shimbun (centre gauche), qui espère que la victoire de M. Lee permettra d'améliorer la coopération des pays d'Asie orientale.

"Même si le président Roh n'était pas seul en cause, il est incontestable que les relations Japon-Corée du Sud se sont significativement détériorées sous son administration", note l'Asahi.

Le Mainichi Shimbun (gauche) reproche au président sortant d'avoir "focalisé sa politique sur les problèmes historiques entre les deux pays, ce qui a pesé sur l'ambiance générale" et veut croire qu'avec M. Lee, "les choses vont changer".

Le quotidien des milieux d'affaires Nikkei Shimbun a espéré pour sa part que le nouveau président sud-coréen saurait "accorder sa politique avec celles du Japon et des Etats-Unis", notamment sur la question de l'abandon du nucléaire par la Corée du Nord.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/breves-article.asp?IdArticle=2631

Le gouvernement japonais pris de vertiges face aux soucoupes volantes

Le ministre de la Défense du Japon a estimé que l'existence des Ovni était plausible et que les troupes japonaises devaient pouvoir réagir si des soucoupes volantes apparaissaient.

"Il n'y a rien qui nous permet de nier l'existence d'Objets volants non identifiés (Ovni) et d'une forme de vie qui les contrôle", a déclaré à la presse Shigeru Ishiba (Parti Libéral Démocrate, droite), précisant qu'il s'agissait d'une opinion personnelle.

Le ministre a déclaré vouloir étudier comment les Forces d'auto-défense (FAD) pourraient réagir au cas où des soucoupes volantes apparaîtraient. Au nom de la constitution pacifiste du Japon, ces troupes ne sont autorisées à intervenir que si le pays est menacé d'invasion par un Etat étranger ou pour des opérations limitées à l'extérieur.

"Dans les films Godzilla, les FAD sont mobilisées", a-t-il remarqué, s'étonnant que rien n'ai été fait jusque-là pour fixer un "cadre légal" en cas d'invasion extra-terrestre.

Ces commentaires du ministre sont intervenus deux jours après une sortie surprenante du numéro deux et porte-parole du gouvernement, Nobutaka Machimura, qui s'est dit "absolument persuadé" de l'existence des Ovni.

M. Machimura contredisait, "à titre personnel", une résolution officielle adoptée dans la journée en Conseil des ministres, et dans laquelle le gouvernement ne "confirmait pas l'existence d'+objets volants non identifiés qui seraient venus de l'espace+", à la suite d'une question d'un sénateur

:O =D :lol:

http://www.aujourdhuilejapon.com/article.asp?IdArticle=2636

[ZeusIrae]

Faudra suivre cette affaire avec la corée du Sud, je sais pas beaucoup de chose sur eux.Peut être qu'une legere amelioration est possible.

http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20071228a3.html

Une nouvelle demonstration du manque de securité dans la JSDF.Des logiciels du systeme aegis se retrouve dans le domocile d'un marin marié à une chinoise.

[Rochambeau]

Je sens qu'on va en entendre parlé avec les extrêmistes :P

Le Premier ministre japonais en Chine pour poursuivre la réconciliation

Le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda entame jeudi sa première visite en Chine avec pour objectif de poursuivre la réconciliation entre les deux pays asiatiques.

M. Fukuda séjournera quatre jours en Chine et rencontrera le numéro un chinois, Hu Jintao, qui est à la fois secrétaire général du Parti communiste et président de la République.

Il se rendra également à Tianjin (sud-est de Pékin) et à Qufu (est), la ville natale de Confucius.

Le Japon devrait à cette occasion offrir à la Chine de l'aider à réduire sa  pollution, mais les discussions devraient également porter sur des sujets plus polémiques, comme le différend sur l'exploitation de gisements de gaz en mer de Chine orientale.

La Chine et le Japon, qui sont parmi les plus gros importateurs d'énergie au monde, ont organisé 11 rencontres depuis 2004 pour tenter de trouver une solution, mais sans résultat, Pékin refusant la frontière maritime tracée par Tokyo comme point de départ des discussions.

La visite de M. Fukuda "revêt une grande importance pour promouvoir des relations stables et solides entre la Chine et le Japon", a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Qin Gang.

La Chine avait refusé tout contact de haut niveau entre 2001 et 2006, pendant les mandats du Premier ministre Junichiro Koizumi, en raison notamment de ses visites régulières au sanctuaire Yasukuni, qui vénère la mémoire des soldats japonais morts au combat, parmi lesquels figurent des criminels de guerre.

Le successeur de M. Koizumi, Shinzo Abe, s'était rendu en Chine en octobre 2006, pour son premier voyage à l'étranger, et avait replacé les relations sino-japonaises sur la voie de la réconcilation.

M. Fukuda, qui a succédé à M. Abe en septembre dernier, est connu pour être partisan d'un rapprochement avec la Chine et a refusé jusqu'ici de se rendre au sanctuaire Yasukuni.

Les analystes pensent que la Chine va probablement tenter de faire avancer les choses pendant cette visite, avec pour objectif de préparer le terrain pour la visite du président Hu au printemps au Japon.

"En général, un président chinois ne se déplace pas en visite au Japon sans la garantie de résultats diplomatiques", a relevé Hidenori Ijiri, professeur de relations internationales à l'université d'études étrangères de Tokyo.

Robert Dujarric, professeur de l'université américaine Temple basé à Tokyo, pense que les deux pays n'ont pas d'autre choix que de s'entendre.

"La Chine veut conserver des bonnes relations avec le Japon au moment où elle prépare les Jeux olympiques", a-t-il commenté.

"Pour Fukuda, c'est une bonne occasion de montrer qu'il est bon diplomate, alors que son taux de popularité chute à cause de problèmes de politique intérieure", a-t-il ajouté.

Le taux de satisfaction des Japonais interrogés lors des derniers sondages est tombé à 31%, soit le même niveau que celui atteint par le gouvernement de Sinzo Abe avant qu'il démissionne en septembre.

La communauté d'affaires au Japon espère également une amélioration des relations avec la Chine, qui est son premier partenaire économique et tire la croissance du Japon.

M. Fukuda, qui rencontrera également son homologue chinois Wen Jiabao et le président du Parlement, Wu Bangguo lors de son séjour, discutera aussi de la dénucléarisation de la Corée du Nord, ainsi que du réchauffement climatique.

C'est son père, Takeo Fukuda, qui avait conclu le traité de paix et d'amitié avec la Chine en 1978.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/breves-article.asp?IdArticle=2656

Le Japon célèbre la mémoire de l'explorateur François de Lapérouse

Le quotidien Le Monde consacre un article aux célébrations à la mémoire de l'explorateur François de Lapérouse. Celui qui fut dit-on la dernière pensé de Louis XVI sur l’échafaud, a découvert, il y a 120 ans le détroit qui porte désormais son nom à l’extrême nord du Japon.

Le cap Soya est un bout du monde de l'insulaire Japon : la partie de l'archipel la plus proche d'une terre étrangère. L'espace maritime qui prolonge la mer d'Okhotsk vers le Pacifique était connu des Aïnous, peuplades de chasseurs pêcheurs qui habitaient ses pourtours. Mais non des Occidentaux : en raison du brouillard, les Hollandais passés par là avant Lapérouse ne l'avaient pas vu, et ils en avaient déduit que la côte japonaise se poursuivait vers le nord.

Dénommé "détroit de Lapérouse" sur les cartes occidentales, il porte le nom de "détroit de Soya" sur les cartes nippones. Sans le débaptiser, le Japon consacre par ce monument la pérennité de la découverte du navigateur français. "Plus d'un siècle avant l'établissement des relations diplomatiques entre la France et le Japon, dont on célébrera le 150e anniversaire en 2008, les deux pays avaient déjà une histoire commune", commente le maire de Wakkanai, Koichi Yokota.

"Le détroit est la plus grande découverte de Lapérouse", estime le capitaine de vaisseau Jacques Bodin, membre de l'Association Lapérouse-Albi, qui, avec un ancien officier de la marine impériale japonaise, Shunzo Tagami, président de la société historique de Wakkanai, a oeuvré pour que soit commémoré sur les rives russe et japonaise du détroit le passage du navigateur français.

Après avoir franchi ce bras de mer, Lapérouse se dirigea vers l'Australie, sa dernière escale, avant de faire naufrage, un an plus tard, au large de l'île de Vanikoro (Nouvelles-Hébrides). Ce n'est qu'une trentaine d'années plus tard que l'on retrouva les traces de sa fin tragique. Un mystère qui explique la question de Louis XVI montant à l'échafaud en 1793 : "A-t-on des nouvelles de M. de Lapérouse ?"

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/article.asp?IdArticle=2484

[Rochambeau]

Le Canada salue la reprise de l'aide logistique du Japon en Afghanistan

Le chef de la diplomatie canadienne Maxime Bernier s'est félicité vendredi de la décision du Japon de reprendre son aide logistique à la coalition internationale engagée en Afghanistan.

"Le Canada et le Japon sont depuis longtemps des partenaires dans la lutte contre le terrorisme, et la reprise des opérations de ravitaillement ne pourra que renforcer la sécurité dans la région, surtout en Afghanistan", a déclaré M. Bernier dans un communiqué.

Sous pression américaine depuis l'interruption de cette aide logistique début novembre, après l'opposition du Sénat, le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda a fait renouveler la mission pour une année, en obtenant le soutien des deux tiers de la Chambre des députés.

Le Canada a déployé un contingent de quelque 2.500 militaires dans la région de Kandahar dans le sud de l'Afghanistan et 76 militaires canadiens ont perdu la vie sur le sol afghan depuis 2002.

Source:

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-le-canada-salue-la-reprise-de-l-aide-logistique-du-japon-en-afghanistan-2731.asp?1=1

[Borisdedante]

Sur la reprise des opérations de ravitaillement:

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=80635

JAPON •  La reprise d'une mission navale très controversée

Après trois mois de débats au Parlement et le rejet par le Sénat, le gouvernement a fait passer en force la nouvelle loi antiterroriste, qui permet à la flotte japonaise de reprendre ses opérations de ravitaillement en carburant des navires alliés engagés en Afghanistan.

Le Premier ministre Abe avait mis son mandat en jeu sur cette mission et son successeur, Yasuo Fukuda, a été obligé, pour obtenir la reprise de cette opération interrompue en novembre, de renvoyer le 11 janvier le projet de loi à la Chambre des représentants pour un deuxième vote [après le rejet par le Sénat, dominé par l'opposition], une procédure exceptionnelle dans l'histoire de la démocratie parlementaire japonaise. Mais qu'implique au juste cette opération de ravitaillement en carburant des navires [des alliés engagés dans la lutte antiterroriste en Afghanistan] par la marine japonaise dans l'océan Indien ? L'argument du Premier ministre selon lequel "le Japon doit se montrer plus déterminé, car le regard de la communauté internationale sur lui va changer", ne reposait que sur le point de vue étranger. Trois mois de débats parlementaires ne nous ont pas éclairés sur la question fondamentale : en quoi la mission de ravitaillement contribue-t-elle à la lutte antiterroriste ?

Le thème qui revient souvent dans le débat sur la contribution internationale du Japon est le "traumatisme de la guerre du Golfe". Le gouvernement japonais garde un souvenir amer du conflit de 1991 : alors que l'archipel avait contribué pour 13 milliards de dollars à l'effort de guerre, il n'a jamais été remercié par son principal bénéficiaire, le Koweït. Aujourd'hui, quand on s'interroge sur le sens d'une véritable contribution internationale du pays, la conviction qu'il ne suffit pas de donner de l'argent mais qu'il faut aussi mouiller sa chemise en envoyant des troupes est toujours sous-jacente.

Pendant six ans, le Japon a ravitaillé en carburant les navires des pays de la coalition dans l'océan Indien. Cette mission, qui a coûté 22 milliards de yens [environ 140 millions d'euros] à l'Etat, a été surnommée la "station-service flottante gratuite". Selon une déclaration du ministre des Affaires étrangères Masahiko Komura, "avec 140 milliards de yens, le Japon est le deuxième contributeur mondial d'aide à l'Afghanistan". Il n'est pourtant pas certain que cette activité soit très connue à l'étranger. Un ambassadeur d'un pays bénéficiaire du ravitaillement en carburant a même confié : "Avant de venir au Japon, je n'avais jamais entendu parler de cette mission."

La nouvelle loi transitoire sur les mesures antiterroristes adoptée le 11 janvier expirera un an après son entrée en vigueur. Aussi le gouvernement et la majorité vont-ils présenter un autre projet de loi – permanent celui-là – pour leur permettre d'envoyer des troupes à l'étranger [en contournant la Constitution, qui l'interdit], une initiative qui devrait constituer le premier pas vers des négociations avec le Parti démocrate [PD, principale force d'opposition, majoritaire au Sénat] sur d'autres sujets importants.

Mais le fossé est profond entre le président du PD, Ichiro Ozawa, pour qui l'envoi de troupes à l'étranger doit reposer sur une résolution explicite du Conseil de sécurité ou de l'Assemblée générale de l'ONU, et la majorité gouvernementale, qui envisage d'apporter un soutien logistique à la coalition multinationale en général. Même après quatre-vingts heures de débats, la Diète n'est pas parvenue à déterminer la voie à suivre pour obtenir l'accord des citoyens sur le principe de l'envoi des soldats hors des frontières.

Keiichi Kaneko

Asahi Shimbun

Sur la crise au ministère de la défense

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=80635

[collectionneur]

C'est vrai qu'au niveaux "com", les autoritées japonaises ne fait guére de pub sur ses "bonnes oeuvres" alors que le pays participe financierement à nombres d'oeuvres internationales aussi bien humanitaires que politico militaires.