Jojo67 Posté(e) le 28 juillet 2008 Share Posté(e) le 28 juillet 2008 C'est pas Marchais c'est Merchet rhooo tjrs a écorcher les noms les fanboy sarkozyste :lol: Marchais, Merchet, c'est du pareil au même finalement hein... :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 28 juillet 2008 Share Posté(e) le 28 juillet 2008 Après le Livre Blanc, il nous faut une stratégie industrielle de défense ! Par Olivier Darrason, président du conseil d’administration de l’Institut des Hautes Etudes de Défense nationale La publication du Livre blanc «Défense et Sécurité nationale» a suscité nombre de réactions critiques. Rien de plus normal, et peut-être rien de plus sain, mais il convient désormais de tourner la page de la polémique pour celle de la dynamique. En effet, la rédaction du Livre blanc ne saurait être une fin en soi et, au-delà de sa traduction concrète au travers de la nouvelle Loi de programmation militaire, il nous faut l’inscrire dans une volonté d’évolution et de prolongation. Cette dynamique s’impose comme une condition nécessaire pour garantir l’indispensable cohérence de notre sécurité nationale. Depuis plusieurs années, nos armées s’efforcent d’affiner la lisibilité de leurs objectifs à court, moyen et long terme. Sur le plan de l’action militaire, essence même de leur mission, la rédaction des contrats opérationnels constitue le socle de cet effort : quelles missions voulons-nous remplir ? Avec quels moyens humains et matériels ? Pour combien de temps ? Or, ces dernières années, cette démarche s’inscrivait dans le référentiel commun de la loi de programmation militaire, elle-même élaborée à l’aune du Livre blanc de 1994 et de sa traduction en «modèle d’armée 2015». Et c’est ici que le bât blessait. D’une part, le Livre blanc de 1994 ne pouvait plus servir de référence, tant il ne correspondait plus à l’environnement stratégique de la France et de l’Europe. D’autre part, le «modèle d’armée 2015» était devenu une chimère, tant les contraintes financières et les contorsions budgétaires avaient fini par le rendre inatteignable. En l’absence de tout référentiel adapté et réaliste, comment dès lors parler de contrats opérationnels, d’approche capacitaire et d’adaptation de notre outil de défense au juste besoin de notre défense et de notre sécurité nationale ? Il importait donc de procéder à «un point fixe» permettant de dresser l’état des lieux et de rassembler les idées pour ensuite identifier des priorités. Le Livre blanc nouvellement rédigé aspire à proposer cette vision stratégique cohérente et lisible. Et, comme ses rédacteurs le rappellent en préambule du chapitre 13, il n’a pas vocation à «déterminer un “modèle d’armée” […] mais simplement [à] présenter les grands objectifs opérationnels et de capacités». Ces grands objectifs opérationnels deviennent ainsi la donnée d’entrée clairement identifiée de tout le processus, conceptuel et financier, guidant l’élaboration puis l’entretien des capacités nécessaires à notre défense mais également à notre sécurité nationale dans son ensemble. Proposer des objectifs clairs en adéquation avec l’environnement général de notre défense et de notre sécurité, voilà ce qui fait la cohérence du Livre blanc. Cette cohérence ne peut s’envisager que si le cadre ainsi posé est en mesure de s’adapter aux évolutions de notre monde. C’est la raison pour laquelle il convient de définir sans trop tarder un véritable processus de remise à jour du Livre blanc. Mais la prise en compte d’un présent extrêmement mouvant ne doit pas nous entraîner dans le piège d’une stratégie impotente parce que fluctuante. C’est donc toute l’affaire d’un juste dosage entre adaptation permanente et adaptation régulière, gage d’une préparation de l’avenir cohérente et efficace. Cette préparation cohérente de l’avenir implique de dépasser la seule sphère des capacités opérationnelles pour également proposer des objectifs en matière de capacités industrielles et technologiques tout aussi indispensables à notre outil de défense et de sécurité. Le Livre blanc de 2008 établit un premier éclairage en ce sens : la France va devoir adapter et faire évoluer «ses compétences scientifiques, technologiques et industrielles» pour satisfaire «les besoins des armées, [de ses] partenaires européens, et […] des forces de sécurité intérieure et de sécurité civile». Il s’agit ici de faire les choix correspondant à la réalité de nos besoins actuels, sans injurier le futur et en exploitant au mieux les compétences de nos partenaires dans le respect du degré d’autonomie que nous souhaitons maintenir. Mais ces grands objectifs ainsi énoncés appellent en la matière une feuille de route plus détaillée. Il pourrait s’agir d’un document de stratégie industrielle de défense et de sécurité, constituant la prolongation industrielle et technologique du nouveau Livre blanc. Nos partenaires britanniques se sont livrés à un tel exercice, passage obligé pour toute nation souhaitant conduire une politique de défense cohérente et pérenne. A l’instar du Livre blanc, l’élaboration d’une telle stratégie industrielle et technologique implique, dans un premier temps, de faire l’inventaire analytique de l’ensemble des capacités françaises en la matière, notamment au vu de l’existant dans les autres pays européens. Puis, dans un second temps, d’identifier les priorités et de faire des choix au regard de l’évolution des besoins opérationnels de nos armées ; du niveau d’autonomie que l’on souhaite préserver ; de la contrainte budgétaire ; et enfin, de l’envergure internationale que l’on souhaite donner à notre industrie, c'est-à-dire sa compétitivité, ses capacités à exporter et donc à financer le maintien de son excellence. Ici encore, ce document ne devra pas être vu comme une simple déclaration d’intentions, mais constituer la véritable feuille de route de notre base industrielle et technologique de défense, conforme aux enjeux nationaux et européens. Jusqu’à présent, nombreuses étaient les voix qui, à plus ou moins juste titre, déploraient le manque de stratégie nationale. Il serait inexact d’affirmer que le Livre blanc suffit à lui seul pour caractériser cette stratégie nationale, mais il en constitue une pierre de fondation majeure ; tout comme devra l’être le prochain Livre blanc des Affaires étrangères et tout comme devrait l’être l’éventuel document de stratégie industrielle et technologique que j’appelle de mes vœux. Nous devons poursuivre l’élaboration et la mise à jour de ce «corpus stratégique» national et l’engager dans le cercle vertueux qui le fera cohérent parce que dynamique et dynamique parce que cohérent. Source : http://www.ttu.fr/francais/Libre%20propos/darrason.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manu Posté(e) le 28 juillet 2008 Auteur Share Posté(e) le 28 juillet 2008 Je ne suis pas contre la réforme de la carte militaire, mais là on vient de faire un sale coup à la Moselle et plus particulièrement à la ville de Metz (et la banlieue de Metz). Concernant l’armée de terre : Je ne remets pas en cause le déménagement du 13è RDP, du 1er Rmed, du Cisat* ou de l’EM de la brigade de renseignement qui sont logique. Je ne remets pas en cause non plus la dissolution du 2è RG ou du 57è RA. Par contre le 61è RA aurait dû venir à Metz ou Bitche. On décide de regrouper toutes les unités de la BRens en Alsace (Haguenau et Mutzig) sauf ce régiment parce que le maire de Chaumont n’est autre que Luc Chatel (député UMP), porte-parole du gouvernement. On fait venir le 2è RH de Sourdun qui est un coup dur pour cette petite ville, mais pas le 61è RA pour copinage politique. A Bitche le régiment aurait été à 40 km d’Haguenau. *Cisat = centre d’instruction santé de l’armée de terre Concernant l’armée de l’air : On ferme la BA 128 de Metz-Frescaty pour sauver la BA 116 de Luxeuil qui devait fermer. Le député de la Haute-Saône n’est autre que Alain Joyandet (UMP) secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie… Là encore il est logique que l'escadron électronique aéroporté 11.054 Dunkerque équipé de C160G Gabriel déménage Creil (BA 110) où il y a un pôle renseignement ou à Evreux. Mais déménager à Dijon le commandement des forces aériennes (CFA) qui a été créé à Metz (dans le cadre du projet "air 2010") en 2006 et qui vient d’atteindre son format définitif, est vraiment débile…. Pareil, le centre d'instruction des équipages d'hélicoptères (CIEH) est à Metz depuis 2006… Sans compter toutes les autres unités qu’il va falloir déménager. La base compte plus de 2500 personnels !!! je ne crois qu’il y ait une plus grosse base en France. Au lieu de fermer tout simplement la BA de Luxeuil où de toute façon les 2 escadrons sur Mirage 2000N seront dissous (un escadron de Rafale à Saint-Dizier reprenant les missions d’un des deux escadrons de Luxeuil), il vont faire ainsi : déménager le CFA de Metz à Dijon et déménager l’escadron de mirage 2000-5 de Dijon à Luxeuil… bref pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué... C’est d’autant plus dégeulasse qu’il y a un énorme contraste entre la Moselle et le reste de la région et les régions voisines : - L’Alsace ne perd pratiquement rien, car toutes les unités dissoutes sont remplacées par des unités de même taille - La Franche-Comté ne perd rien et va même gagner du personnel car des unités vont être renforcées. - La Champagne-Ardenne va essentiellement perdre la BA 112 de Reims - Le reste de la Lorraine va essentiellement perdre le 8è RA En faisant le calcul et en comptant les arrivées de personnels, la Moselle va perdre près de 6400 personnels. Le reste de la Lorraine + les 3 régions voisines réunies ne vont pas perdre plus de 2500 personnels !!!!!! Bref on prends les Mosellans pour des cons, c’est comme ça que je le ressens. On perd autant de personnels uniquement à cause de copinage politique. Il n’y avait aucunes raisons pour fermer la BA 128. C’est tellement illogique que personne ne l’avait vu venir et ne pouvait y croire. Pour les 2 régiments (2è RG, 1er Rmed), l’EM BR et le Cisat, c’était prévisible, mais pas la BA. Metz sera une base de défense, mais il n’y aura presque plus de militaires. En plus je viens d’apprendre par la presse locale que le 1er Rmat va perdre 250 hommes sur les 540 et de fait perdre le statut de régiment. Metz sans BA, sans régiments…alors qu’il y avait moyen de faire une grande base de défense, c’est n’importe quoi… Il y avait possibilité d'avoir 2 BdD en moins (Chaumont et Luxeuil), en déplaçant le premier et fermant la deuxième, le rapport entre les régions du nord-est aurait était un peu plus équilibré et plus logique. Quand H. Morin dit que dans l’ensemble ils ont suivit les recommandations des militaires à quelques exceptions près, je sais de quoi il voulait parler… La Moselle a déjà subit la crise de la sidérurgie et la fermeture des mines de charbon, maintenant c’est le gouvernement qui nous entube. C’est pas la peine de faire des beaux discours et parler de faire des économies si c’est pour faire des coups de p*te comme ça. La Moselle perd sa BA et plus de la moitié des ses régiments (4 et demi sur 8 ). Il ne reste plus qu’à espérer qu’un ou deux régiments de la BFA viennent s’installer chez nous. Pour autant, de rares exceptions ont été consenties lorsque que le départ d’une unité aurait été insupportable pour une commune ou un département, comme par exemple à Charleville-Mézières ou à Luxeuil. Luxeuil : 7575 habitants Sourdun : 1232 habitants Cherchez l’erreur… En conclusion, il a considéré que cette réforme est engagée dans un esprit de dialogue et de concertation sans équivalent, les éléments transmis par les personnels et les élus ayant permis d’établir une réforme juste et équilibrée, répondant aux impératifs opérationnels mais aussi à certaines exigences territoriales Mais bien sûr... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 28 juillet 2008 Share Posté(e) le 28 juillet 2008 Manu, l'Armée n'est pas là pour aménager le territoire. Elle l'a trop fait dans le passé. Grosso modo cette réforme respecte ce principe avec quelques exceptions qui confirment la règle. Le regroupement du renseignement en Alsace est cohérent en tous cas... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lol94 Posté(e) le 28 juillet 2008 Share Posté(e) le 28 juillet 2008 La Moselle obtient des "états généraux sur les restructurations militaires" 25.07.08 | 15h05 Les "états généraux sur la présence militaire en Moselle", département le plus touché de France par la réorganisation des armées, se tiendront mercredi à Metz à l'initiative de cinq parlementaires de la majorité, a-t-on appris vendredi auprès du député (UMP) Denis Jacquat. L'ensemble des sénateurs, conseillers régionaux et généraux, maires et premiers adjoints des communes concernées par les restructurations annoncées jeudi seront invités à ces états généraux, qui se tiendront à la préfecture de la région Lorraine, a précisé M. Jacquat. La réunion servira à établir un véritable cahier de doléances afin de jeter les bases d'"un plan de sauvegarde et de redressement" pour la Moselle, a-t-il ajouté. Le sénateur (PS) Jean-Marc Todeschini a par ailleurs exigé du préfet de Lorraine, Bernard Niquet, un "véritable contrat de plan Etat-Région +après-défense+, où l'apport financier de l'Etat doit être à la hauteur des pertes réelles du département (de la Moselle, ndlr) et de la région". Selon M. Todeschini, la nouvelle carte militaire entraînera le départ de "près de 25.000 personnes" de la région, dont l'économie enregistrera un manque à gagner de "plus de 200 millions d'euros chaque année". Le président (PS) du conseil régional de Lorraine, le sénateur Jean-Pierre Masseret, a par ailleurs invité les présidents des quatre conseils généraux de la région (Moselle, Meurthe-et-Moselle, Vosges et Meuse), les maires, les présidents des groupements de communes, ainsi que les conseillers généraux concernés par le plan de restructuration de la carte militaire, à se réunir lundi soir pour présenter "de façon unitaire" des mesures de compensation. http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-36326837@7-40,0.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité grinch Posté(e) le 28 juillet 2008 Share Posté(e) le 28 juillet 2008 Manu ne réfléchit pas en terme d'aménagement du territoire mais en terme de coût. Ainsi la BA 128 de Metz-Frescaty où est implanté depuis 2006 le commandement des forces aériennes (CFA), le centre d'instruction des équipages d'hélicoptères (CIEH) aurait pu être une BdD conséquente dans un bassin d'emploi actif (argument du LB). Au lieu de cela, on crée 2 BdD supplémentaire dans un "environnement typer actif" Luxeuil et Chaumont.d'autre part, est-il cohérent de maintenir le 61è RA (appartenant à la BRens) au lieu de le déplacer à Bitche (40 km d’Haguenau). Op une diminution du soutien en plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manu Posté(e) le 30 juillet 2008 Auteur Share Posté(e) le 30 juillet 2008 Merci grinch ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 1 août 2008 Share Posté(e) le 1 août 2008 Une question d'arme (on a ses attachements après tout): a t-on entendu parler de ce que deviendra le 2ème RPIMA? Malgré une Cie tournante, il a un cadre de Rgt et pourrait, dans une situation de crise, être un échelon de remontée en puissance rapide. Sera t-il biffé (quel terme! Une honte pour un Rgt colo :lol:)? Soit dit en passant, les armées ont fait vite pour publier les résultats du LB ET de la réforme; le dossier est déjà complet sur wikipedia. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 1 août 2008 Share Posté(e) le 1 août 2008 Une question d'arme (on a ses attachements après tout): a t-on entendu parler de ce que deviendra le 2ème RPIMA? Malgré une Cie tournante, il a un cadre de Rgt et pourrait, dans une situation de crise, être un échelon de remontée en puissance rapide. Sera t-il biffé (quel terme! Une honte pour un Rgt colo :lol:)? Soit dit en passant, les armées ont fait vite pour publier les résultats du LB ET de la réforme; le dossier est déjà complet sur wikipedia. En termes d'effectifs vont pas trop bouger, il faut du monde labas. J'espère qu'ils vont garder le nom, ils ont quand même sauté sur Port Said lors de Mousquetaire. Ca devait être les seuls Marsouins du débarquement d'ailleurs.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SPARTAN Posté(e) le 3 août 2008 Share Posté(e) le 3 août 2008 le LB peut il etre corrigé d'ici quelque année suivant les evenements et non plus dans 14 ans?Une réevaluation a la hausse du budget en cours de LPM pour des achats suplementaires non prévus es ce envisageable?Quand on voit que le Canada va singulierement augmenter les moyens de sa defense.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 3 août 2008 Share Posté(e) le 3 août 2008 le LB peut il etre corrigé d'ici quelque année suivant les evenements et non plus dans 14 ans? Une réevaluation a la hausse du budget en cours de LPM pour des achats suplementaires non prévus es ce envisageable? Quand on voit que le Canada va singulierement augmenter les moyens de sa defense.... Le livre blanc, c'est ni la bible, ni une loi de programmation. Cela donne les orientations stratégiques à adopter par rapport à une analyse de la situation par différents spécialistes. Libre aux politiques de le suivre à la lettre ou non ou de demander l'établissement d'un autre livre blanc ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cvs Posté(e) le 3 août 2008 Share Posté(e) le 3 août 2008 En général, les politiques suivent les recommandations ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 août 2008 Share Posté(e) le 3 août 2008 En général, les politiques suivent les recommandations ? En l'occurrence ce sont les leurs de recommandations - le livres blanc ne sort pas du chapeau mais des objectif du gouvernement - ... ça serait dommages qu'ils ne les suivent pas ... sauf a avoir changer de recommandation en cours de route :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 4 août 2008 Share Posté(e) le 4 août 2008 En l'occurrence ce sont les leurs de recommandations - le livres blanc ne sort pas du chapeau mais des objectif du gouvernement - ... ça serait dommages qu'ils ne les suivent pas ... sauf a avoir changer de recommandation en cours de route :lol: Bref tous les membres de la commission du LB étaient des pantins d'après toi. :-[ Ah oui, sauf la député PS de Brest, qui s'est échappée de la commission vers la fin, une stratège de haut vol paraît-il... :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 août 2008 Share Posté(e) le 4 août 2008 Bref tous les membres de la commission du LB étaient des pantins d'après toi. :-[ Ah oui, sauf la député PS de Brest, qui s'est échappée de la commission vers la fin, une stratège de haut vol paraît-il... :lol: C'est tellement téléguidé que le président de la commission du livre blanc et chargé de son exécution :) Les commissions x ou y ne sont pas la pur faire de la prospective ... elles sont la pour noyer le poisson deja peché :lol: les objectif du LB avaient pour la plupart été décidé bien avant. Accessoirement le LB a été présenté par le gouvernement ... c'est le gouvernement qui s'est engageant sur les objectif de réduction d'effectif et les cible de ces réduction etc. Regarde ce qui s'est passé avec la commision copé sur la redevance ... le rapport préliminaire plaisait pas a NS il a renvoyé copé a sa copie en lui réexpliquant bien ce qu'il fallait faire ... tellement que copé a tjrs pas réussi la le pondre son rapport :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 4 août 2008 Share Posté(e) le 4 août 2008 La stratégie des commissions est assez habile il y aurait bcp à direMallet s'était entouré, de son propre chef, de la "black team" pour ne pas avoir les mains liées et son "jugement plombé" par ladite commission. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cvs Posté(e) le 4 août 2008 Share Posté(e) le 4 août 2008 Récapitulez-moi le truc. Je comprends rien.C'est qui qui connaît les menaces ? Le gouvernement ou les militaires ?Parceque si le livre blanc sort des politiques et pas des experts militaires. Je trouve ça problématique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 4 août 2008 Share Posté(e) le 4 août 2008 L'appréciation des menaces et des situations futures est un travail d'enquêteur et d'analyste... Civils, militaires tous ont des visions complémentaires.Pour apprécier ce qu'il risque de se passer dans 15 ans en Iran nul n'est besoin dêtre un général de brigade, mais en revanche un chercheur de l'Institut du Monde Arabe ou un ex ambassadeur à Téhéran peuvent donner des avis essentiels...Sur l'évolution technologique en matière spaciale un bon spécialiste civil peut donner un éclairage judicieux.Le Livre Blanc c'est l'exemple typique de l'exercice de réflexion compliqué.Il faut combiner différents modes de réflexion (stratégie, géopolitique, équipements, organisation)Ce sur le long terme 15 ansEn engageant des politiques et des évolutions très lourdes qui une fois qu'elles sont emmanchées sont invariable et doivent être menée à termeex:l'asmp ale PA2 ...la professionnalisationLe politque ont rarement ces connaissance c'est pour çà qu'il s'entourent..."L'art du politique c'est de rendre possible ce qui est nécessaire" double enjeuse donner les moyen de réaliser les objectifs que l'on se fixe:-budgétairement parlant-humainementtout en sachant dans quelle direction aller-faire les bons choix sur 15/20 ans Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 10 août 2008 Share Posté(e) le 10 août 2008 On est surtout incapable de penser convenablement l'armée du futur et d'adapter immédiatement nos forces et moyens car le sous jacent est trop souvent la preservation d'interets corporatistes au sein des armées et une inhibition devant le vide de nos moyens actuels.Je ne lis pas Clancy (j'ai du lire 3 bouquins de lui sur la plage en tout et pour tout et je ne joue jamais aux jeux videos) et autres mais je suis payé pour penser entre autre le futur de la défense.Vous vivez dans le début du XXeme siecle, je vis dans le XXIeme resolument.Je me fous complètement des traditions (hors de leur effet sur le moral) et des interets particulier ou corporatistes et ne pense qu'en termes de capacités et d'effets pour la France, de productivité, et de moyens a mettre derrière profitant des opportunités inscrites au sein de nos feuilles de route technologiques possibles.Vous etes passeiste, je suis volontariste.On a 330 000 personnels et ca ne sert qu'a avoir des capacités misérables et indignes de nos capacités et de la France à tel point que l'on fait sourire des pays du tiers monde doté du dixième de notre budget (sans parler de l'ironie perceptible chez les Anglo Saxons alors que je veux faire encore mieux qu'eux).L'analyse des menaces par le LB est correcte en partie, ce qui manque c'est la vision de ce qu'on peut faire et des moyens pour y parvenir (en prenant comme hypothese l'iso budget).Ce qu'il faut c'est un nouveau "Vers l'armée de métier " avec ce coup ci une volonté de mise en oeuvre.Un illustratif: un missile de croisière furtif produit en grande série et portant 10 sous munitions guidées (antichar, ou anti infratstructure, ou EMP) couterait 2 md'€.Une version dérivé de l'AMSP-A sans doute dans les 3 avec 6 sous munitions.Une AASM coute 80 000 €.Se doter de 5000 missiles de type 1, 2000 de type 2 et 50 000 AASM couterait seulement 20 milliards sur une durée des munitions de 20 ans.Soit 1 Md'€ annuel. SOit 3% du budget défense poour une capacité de destruction de 112 000 objectifs au coeur de l'Iran par exemple en quelques semaines.Aujourd'hui on a seulement 600 missiles Scalp/Apache et 3000 AASM prévues.C'est a dire rien sinon traiter 3600 objectifs.Ce qui m'interesse c'est de savoir combien d'ennemis je peux tuer ou soumettre en un minimum de temps et de pertes pour nous à budget donné pour differents scénarios prospectifs et une poltique de puissance donnée "leverageant" nos alliés s'il le faut.Rédigé par: Stratege | le 10/08/2008 à 15:58 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tiger Posté(e) le 11 août 2008 Share Posté(e) le 11 août 2008 L'analyse des menaces par le LB est correcte en partie Un retour de la guerre froide n'est pas évoqué. La guerre en Géorgie est là pour le rappeler, les tensions russie-OTAN ne sont pas finies. De même avec le bouclier antimissile américain aux portes de la russies qui pourrait faire que les russes implantent des missiles au Belarus (Biélorussie). Le risque de retomber dans une nouvelle guerre froide, qui se serait déplacée de 1000 km vers l'est sur un rideau tallin-tbilissi n'est pas nul. Avec aux côté de la russie, la chine par exemple. Un illustratif: un missile de croisière furtif produit en grande série et portant 10 sous munitions guidées (antichar, ou anti infratstructure, ou EMP) couterait 2 md'€.Une version dérivé de l'AMSP-A sans doute dans les 3 avec 6 sous munitions.Une AASM coute 80 000 €. Se doter de 5000 missiles de type 1, 2000 de type 2 et 50 000 AASM couterait seulement 20 milliards sur une durée des munitions de 20 ans. Mais, en a t'on vraiement besoin ? Durant la guerre froide, la france avait à elle seule plus missiles que le bloc de l'est ne pouvait aligner comme chars. Que sont devenus ces stocks ? Rien, ils n'ont pas servis. L'exemple des munitions me parait donc mal adapté. Je suis d'accord avec le raisonnement, mais pas sur les munitions. Augmenter la cadence se prod se ferait très rapidement, et dans la mesure où nos objectifs de projections sont au-delà de 3 mois, on a largement le temps de produire, il n'y a qu'à voir les USA qui sont souvent tombés en rade de munitions durant les conflits (afghanistan, balkans), obligeant l'US NAvy (principale consomatrice) à utiliser des stocks de l'US Air Force (qui n'a pas utilisé trop de bombes guidées durant les 2 conflits que j'ai cité), mais parallèlement, les ocmmandes de munitions ont augmentées de même que les cadences de productions. Je pense que SAGEM, MBDA ou autres pourraient faire de même s'il le fallait. Ce qui m'inquiète le plus dans l'armée française, c'est le classement des risques. On pense pouvoir prédire ce qui nous frappera, mais qui peut prédire l'avenir ? Je pense que là, on commet une erreur en écartant d'office certains types de conflits, et par conséquent on renonce à ces capacités. Rappelons que : "qui peut le plus, peut le moins", or, l'armée française perd de préciseuses capacités que le renseignement ne pourra apporter. Les USA ont des services de renseignements collosaux, ils ont vu venir les attentats du 11 septembre, mais les renseignement s'arrétaient là, ils n'ont pas pu dire où quand et comment. Si les renseignements n'apportent pas tout, il faut donc que derrière il y ait des solutions, et en misant tout (ou presque) sur le renseignement, il me semble que l'on fait une erreur. La réduction des effectifs était en partie utile, mais pas dans la mesure effectuée. L'armée française avait déjà perdu beaucoup d'effectifs, et ce n'est pas le matériel qui va permettre de remplacer 60 000 hommes. Il aurait fallu ADAPTER et non DETRUIRE. On perd des régiments d'artillerie lourde (normal), mêmes régiments qui auraient pu être convertis en régiments de renseignement multicapteurs. On perd du génie, au moment même où le nombre de mines n'a jamais été aussi élevé dans le monde, etc. Que ferait la france, MAINTENANT, si l'OTAN demandait une intervention en Géorgie ? - la marine française ne pourrait lever le blocus des navires russes - l'Ada ne pourrait prendre le contrôle aérien - la défense sol-air ne pourrait rien faire face aux backfire qui évoluent hors de portée des seuls systèmes antiaériens qui subsistent : quelques carol, roland et surtout des mistral, le SAMP/T n'est pas encore en service - les paras ne pourrait sauter en géorgie faute de moyen aérien (on est pas plus avancé qu'à Kolwezi...) bref, on doit à nouveau s'en remettre à l'OTAN, même pour affronter une infime partie des forces armées russes. Certes, la france n'a pas vocation à régler un conflit seul, mais si elle avait des capacités de "dissuasion conventionnelle" : qu'elle fasse savoir au monde entier qu'elle peut gagner rapidement le contrôle de l'espace aérien (le garder se fesant grpace à des renforts de l'UE ou OTAN), qu'elle puisse lever un blocus maritime limité, qu'elle puisse entrer sur un terrain (chose qu'elle fait, mais dans des zones jusqu'à présent calmes). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SPARTAN Posté(e) le 11 août 2008 Share Posté(e) le 11 août 2008 Justement, les evenements de géorgie s'ils se poursuivent et s'amplifient, seaient il de nature a "revoir" l'application du livre blanc (tensions avec l'Ukraine, pays de l'est, réarmement russe accéléré par exemple ...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 11 août 2008 Share Posté(e) le 11 août 2008 Spartan, la Russie est out, sauf pour intimider des petits pays comme la Georgie et qui lui sont limitrophes. Le pétrole se vent bien mais reconstituer un corps de bataille capable théoriquement de bousculer les armées européennes n'est pas pour demain ni pour après-demain. Car à supposer que ce soit possible ce qui reste à prouver, et souhaitable pour la Russie ce qui est discutable aussi, il faut remettre en ordre l'économie d'abord et c'est long, etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SPARTAN Posté(e) le 13 août 2008 Share Posté(e) le 13 août 2008 Des infos sur la future LPM découlant concretement du LB circulent elles?Que pense STRATEGE (si Philippe peut nous faire parvenir sa reponse...) de ce LB et sur les modifications sur l'armée en découlant?Enfin si d'autres évenements type georgie se multiplient, quelle peut etre notre réaction sur nos programmes d'équipements et LPM? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 13 août 2008 Share Posté(e) le 13 août 2008 Des infos sur la future LPM découlant concretement du LB circulent elles? Que pense STRATEGE (si Philippe peut nous faire parvenir sa reponse...) de ce LB et sur les modifications sur l'armée en découlant? Enfin si d'autres évenements type georgie se multiplient, quelle peut etre notre réaction sur nos programmes d'équipements et LPM? Vas y voir dans les fils de discussion parlant de RGPP. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
STNG Posté(e) le 13 août 2008 Share Posté(e) le 13 août 2008 Que ferait la france, MAINTENANT, si l'OTAN demandait une intervention en Géorgie ? - la marine française ne pourrait lever le blocus des navires russes - l'Ada ne pourrait prendre le contrôle aérien - la défense sol-air ne pourrait rien faire face aux backfire qui évoluent hors de portée des seuls systèmes antiaériens qui subsistent : quelques carol, roland et surtout des mistral, le SAMP/T n'est pas encore en service - les paras ne pourrait sauter en géorgie faute de moyen aérien (on est pas plus avancé qu'à Kolwezi...) D'ou l'importance d'une armée européenne unis et puissante... La marine francaise ne pourait pas lever le blocus certe, mais une armada de F-100, de F-125, de Horizons , de ZvP,ect... elle le pourrait... le probleme n'est pas francais, il est européens... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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