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Darfour : 26 000 hommes


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NATIONS UNIES (Reuters) - Sept membres de la force commune de l'Onu et de l'Union africaine déployée au Darfour, dans l'ouest du Soudan, ont été tués dans une embuscade tendue par une milice non identifiée, selon un bilan par les Nations unies.

Michèle Montas, porte-parole de l'Onu, a précisé que l'attaque, qui a également fait 22 blessés, dont sept sont dans un état grave, avait duré deux heures.

L'attaque contre une trentaine de véhicules en patrouille de la Minuad s'est produite mardi dans la région d'Um Haqiba, dans le nord de la province.

Selon la porte-parole de la Minuad au Soudan, Sherin Zorba, les assaillants se trouvaient à bord d'une quarantaine de véhicules lors de l'embuscade.

La milice n'a pas été identifiée et les principaux groupes rebelles du Darfour, dont le Mouvement pour l'égalité et la justice (JEM), ont nié toute implication.

"Nous, le JEM, condamnons fermement ce genre de comportement, de la part de quelque groupe que ce soit, qui va à l'encontre de la loi internationale", a dit un chef militaire du JEM, Souleiman Sandal. "Nous coopérons tout le temps avec la force hybride."

L'armée soudanaise a également affirmé n'avoir aucun lien avec l'attaque.

Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, "condamne dans les termes les plus vifs cet acte de violence extrême inacceptable contre des casques bleus des Nations Unies et de l'Union africaine (UA) au Darfour et appelle le gouvernement du Soudan à tout faire pour identifier rapidement ses auteurs et les traduire devant la justice", peut-on lire dans un communiqué.

La présidence française de l'Union européenne a, elle aussi, condamné l'attaque "avec la plus grande fermeté".

Dans un communiqué, elle se déclare "particulièrement préoccupée par les informations qui lui parviennent sur le caractère massif de cette attaque, dans laquelle auraient été engagés plusieurs dizaines de véhicules armés, dans l'intention délibérée d'infliger des pertes aux soldats de la paix de l'ONU et de l'Union Africaine".

Elle appelle l'ensemble des parties, en premier lieu les autorités soudanaises, à coopérer avec la Minuad "en vue d'établir rapidement les faits et les responsabilités".

La Minuad dispose pour maintenir la paix sur un territoire grand comme la France d'environ 10.000 hommes sur les 26.000 promis. La guerre civile au Darfour a fait depuis son début en 2003 environ 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés.

C'était une embuscade massive dont le but est clairement de chassé l'ONU de la zone.

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UN fury at Darfur militia ambush

http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/7498811.stm

UN chief Ban Ki-moon has condemned an ambush which left seven members of the joint UN-African Union peace mission to Sudan's Darfur region dead.

Twenty-two others were injured, seven critically, in one of the deadliest assaults on UN forces in recent years.

The UN says its peacekeepers fought for over two hours to repulse suspected Janjaweed fighters, who were armed with mortars and rocket-propelled grenades.

Only 10,000 of a planned 26,000-strong peacekeeping force have been deployed.

Correspondents say the UN-AU mission, which began work this year, lacks the military hardware, including attack helicopters, needed to operate effectively in a region roughly the size of France.

'Extreme violence'

Khartoum, which wants predominantly African peacekeepers, has been accused of slowing down the deployment of the force by repeatedly raising objections.

About 40 armoured vehicles ambushed the peace force while it was on patrol in North Darfur on Wednesday.

Ten vehicles from the UN-AU Mission in Darfur (Unamid) were destroyed, Sudan's state media reported.

A spokeswoman for UN Secretary General Ban Ki-moon said he "condemns in the strongest possible terms this unacceptable act of extreme violence".

The BBC's Laura Trevelyan at the UN in New York says that UN officials suspect Janjaweed militia loyal to Sudan's government were to blame.

She says diplomats are wondering whether the timing of the attack could be linked to the fact that top Sudanese officials could be indicted for war crimes at the International Criminal Court next week.

The Janjaweed has long been hostile to UN troops in Sudan, fearing they could be used to arrest anyone indicted by the court at the Hague, our correspondent says.

Since the conflict began in Darfur five years ago, the UN estimates that some 300,000 people have died and two million have fled their homes.

The conflict began when rebels took up arms in protest at alleged government discrimination against the region.

Pro-government Arab militias have been accused of widespread atrocities against the black African population.

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40 blindés : bof même pour l'armée soudanaise

40 armed vehicles là oui (mais ca peut englober tout et n'importe quoi y compris des 4x4 type technicals )

40 armoured vehicules ... c'est des blindés.

Je mets l'article du Monde pour recouper les infos.


Attaque meurtrière contre des casques bleus au Darfour

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/07/10/attaque-meurtriere-contre-des-casques-bleus-au-darfour_1068360_3212.html?xtor=RSS-3208

Sept soldats de la Minuad (Mission des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour), force commune des deux organisations dans la région, ont été tués et vingt-deux blessés au cours d'une attaque menée, mardi 8 juillet, par une milice non identifiée. Cette attaque est la plus meurtrière jamais menée contre la Minuad, déployée depuis janvier dans cette région de l'ouest du Soudan.

"Les assaillants, à bord de dizaines de véhicules et munis d'armes lourdes, ont tendu une embuscade à un convoi de la Minuad à Oum Hakibah (...) dans l'Etat du Nord-Darfour", a indiqué, mercredi à l'AFP, un responsable de la Minuad. Les miliciens se sont attaqués aux soldats de cette force alors qu'ils rentraient d'une mission de suivi auprès des anciens rebelles de l'Armée de libération du Soudan.

LES JANJAWIDS SOUPÇONNÉS

La milice responsable de cette attaque d'envergure n'a pas encore été identifiée. Les principaux groupes rebelles du Darfour, dont le Mouvement pour l'égalité et la justice (JEM) ont nié toute implication. "Nous, le JEM, condamnons fermement ce genre de comportement, de la part de quelque groupe que ce soit, qui va à l'encontre de la loi internationale", a ainsi déclaré à Reuters un chef militaire du JEM, avant d'ajouter : "Nous coopérons tout le temps avec la force hybride."

Les janjawids, milices arabes soudanaises, sont soupçonnés d'être à l'origine de cette attaque. Mais l'armée soudanaise a affirmé ne pas être responsable de cette embuscade tendue à la Minuad.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a vivement condamné mercredi cet"acte de violence extrême" qu'il a qualifié d'"inacceptable", rapporte sa porte-parole dans un communiqué. Surtout, il a appelé le gouvernement soudanais à "tout faire pour identifier rapidement ses auteurs et les traduire devant la justice".

UNE FORCE AFFAIBLIE

La présidence française de l'Union européenne a également condamné cette embuscade au "caractère massif", tendue "dans l'intention délibérée d'infliger des pertes aux soldats de la paix de l'ONU et de l'Union africaine". Elle appelle l'ensemble des parties, et en particulier les autorités soudanaises, à coopérer avec la Minuad afin d'établir au plus vite les faits et les responsabilités.

L'Union africaine a, quant à elle, déploré que "cette attaque criminelle (...) intervienne au moment où des efforts soutenus sont déployés pour assurer un déploiement complet de la Minuad, et la reprise rapide du processus politique au Darfour".

Il s'agit de la plus grave attaque menée contre la force commune de l'ONU et de l'Union africaine, en proie à une série d'attaques et à de nombreuses difficultés logistiques et politiques depuis son déploiement au Darfour.

La Minuad avait pris début 2008 le relais de l'ancienne force de la mission africaine, l'AMIS (African Union Mission in the Sudan), chargée depuis 2004 du maintien de la paix dans cette région de l'ouest du Soudan. En quatre ans de service, l'AMIS avait perdu une soixantaine de ses éléments dans ce genre d'attaques.

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Une attaque de deux heures? Ça ne laisse pas le temps pour de l'appui aérien ou des renforts?

C'est l'ONU, pour peu que le mec chargé de répondre au téléphone soit parti déjeuner....

Et puis c'est pas des rapides, ils ont du se mettre à 50 et palabrer pendant 5 heures avant de décider s'il fallait leur apporter une aide terrestre ou aérienne...

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Une attaque de deux heures? Ça ne laisse pas le temps pour de l'appui aérien ou des renforts?

Pas sur que les soldats de l'union africaines soit bien équipé niveau communication ...

Quant a l'appui aérien y a pas d'helico d'attaque la bas. Les helo de transport sont peu armé je pense des MG 7.65.

Reste les Mirage F1 ...

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Oui justement. Les français sont en droit de prêter main forte en cas d'attaque contre les forces de l'ONU?

Et si oui deux heures ça me parait amplement suffisant...

En théorie il n'y a pas une force de réaction rapide pour prêter main forte aux casques bleus ? Comme cela a été le cas en Bosnie et en Cote d'Ivoire ? A t-on vraiment le droit de soutenir ces forces de l'ONU qui proviennent de l'UA ? N'est ce pas plutôt le boulot  des armées de l'UA ?
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Omar Hassan Ahmad el-Béchir, président en exercice du Soudan, est officiellement inculpé de crime contre l'humanité pas le TPI de La Haye.

Un mandat d'arret international a été émis.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/07/14/omar-al-bachir-le-symbole-d-un-regime-sanglant-et-autoritaire_1073117_3212.html?xtor=RSS-3208

Conséquence l'ONU révacue une parti de son personnel du Darfour ... de crainte de représailles.


http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/7506242.stm

UN pulls back staff from Darfur

The United Nations is pulling back some non-essential staff deployed in Sudan's restive Darfur region.

It says the decision comes after recent violence and as a precaution after an international prosecutor accused Sudan's president of genocide.

Judges at the International Criminal Court have still to decide if there are reasonable grounds to issue an arrest warrant against Omar al-Bashir.

Mr Bashir is quoted by Reuters as saying the accusations are lies.

On 8 July, seven Unamid peacekeepers were killed and 22 injured, seven critically, when they were attacked by heavily armed militia in northern Darfur.

A UN peacekeeping official told the BBC News website the decision to move non-essential UN staff temporarily to locations out of the country - many to Entebbe in Uganda - had been taken after that incident, and as a prudent measure in anticipation of possible Sudanese reaction to the prosecutor's announcement that he is seeking a warrant against Mr Bashir.

In the US, the White House said President George W Bush was "gravely concerned" by increased insecurity in Darfur and the impact it is having civilians and aid workers.

His spokeswoman said that the government of Sudan needed to live up to its commitment to provide increased security to humanitarian envoys.

As of May this year, the joint UN-African Union Darfur mission, Unamid, included nearly 9,600 uniformed personnel and about 1,300 civilian staff, both international and local.

It is not clear how many will be withdrawn. But Gen Martin Luther Agwai, Unamid force commander, said the peacekeepers would maintain their unit strength and would not stop patrolling.

Sudan's ambassador to the UN rejects the genocide charges

"We will continue to protect the UN personnel and UN facilities that are here and we will continue to help the humanitarian organisations to continue to do their job of rendering humanitarian services to the people in Darfur," Gen Agwai said.

A Sudanese official told the BBC that he had been informed by Unamid the evacuation would begin on Tuesday.

"This is a unilateral decision which the Sudanese government was not involved in," Mr Mutrif Seddeek told the BBC.

While clarifying that the ICC is an independent body over which it has no influence, the UN is nevertheless bracing itself for possible increased difficulties in western Sudan, the BBC's David Bamford reports.

But it is continuing to run, alongside other NGOs, large-scale humanitarian operations there and has thousands of peacekeepers in place, our correspondent notes.

Security Council attempts

Sudan's president was accused of genocide, crimes against humanity and war crimes in Darfur by ICC prosecutor Luis Moreno-Ocampo.


ACCUSATIONS AGAINST BASHIR

Genocide:

  • Killing members of the Fur, Masalit and Zaghawa ethnic groups
  • Causing these groups serious bodily or mental harm
  • Inflicting conditions of life calculated to bring about these groups' physical destruction
Crimes against humanity:

  • Murder
  • Extermination
  • Forcible transfer
  • Rape
  • Torture
War crimes:

  • Attacks on civilians in Darfur
  • Pillaging towns and villages


He told judges at The Hague that Mr Bashir bore criminal responsibility for alleged atrocities committed over the past five years.

Sudan has refused to hand over two suspects who Mr Moreno-Ocampo charged last year, Humanitarian Affairs Minister Ahmad Harun and militia leader Ali Kushayb.

It has also labelled Mr Moreno-Ocampo a criminal, and warned that any indictment could stall peace talks and cause mayhem in Sudan.

Sudanese cabinet minister al-Samani al-Wasila told the BBC the accusations were "politically motivated".

The BBC's Laura Trevelyan at the United Nations in New York says that Mr Ocampo was asked by the UN Security Council to investigate the killings in Darfur - and this means the 15-member body also has the power to suspend his work on the case for a year.

Behind the scenes, our correspondent says, Sudan has been lobbying China, Russia and African nations on the Security Council to see if it can win the nine votes needed to pass a resolution to do that.

It would be difficult for countries which recognise the ICC, like the Europeans, to vote to stop the prosecutor's work, as this would seem to undermine the court, she says.

HAVE YOUR SAY I strongly support the ICC's move, I do not want to see people dying anymore. Job, Sudan

But if there is a widespread feeling at the UN that Mr Ocampo's charges against Mr Bashir are destabilising Sudan, then the mood could change, our correspondent concludes.

Some 300,000 people have died as a result of the conflict in Darfur since 2003 while more than two million people have fled their homes, the UN estimates.

Sudan's government denies mobilising Arab Janjaweed militias to attack black African civilians in Darfur since rebels took up arms in 2003.

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