Akhilleus Posté(e) le 27 août 2007 Share Posté(e) le 27 août 2007 L’impact contre des cibles renforcées crée des températures locales aussi élevées que 1800 ºC, ce qui entraîne un changement de phase de l’uranium de solide à liquide. À ces températures élevées, l’uranium réagit rapidement avec l’oxygène atmosphérique. Les oxydes qui en résultent se condensent en particules d’aérosol solide. Cette oxydation explique la nature pyrophorique des impacts à l’UA, laquelle n’existe pas pour ceux faits par le WHA. Cet effet de combustion augmente l’efficacité des pénétrateurs à UA, surtout à l’intérieur de la cible. Plusieurs travaux ont été menés aux États-Unis pour déterminer le degré de transformation en aérosol des pénétrateurs et pour caractériser la composition granulométrique de cet aérosol. On estime qu’environ 18 p. 100 du pénétrateur à UA des munitions de chars de 120 mm s’aérosolise en frappant des cibles renforcées épaisses et que pratiquement toutes ces particules d’aérosol (de 91 à 96 p. 100) sont de dimensions < 10 um. c'est donc bien ce que je disait : l'aérosolisation ce fait par l'echauffement à l'impact par contre, je vois pas ou tu as lu que le frottement de l'air etait suffisant pour provoquer l'inflammation du penetrateur (je parle bien d'un penetrateur compact, pas de poudre dpulvérulente d'UA) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 27 août 2007 Share Posté(e) le 27 août 2007 Une erreur de ma part, tu veux me pardonner? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 27 août 2007 Share Posté(e) le 27 août 2007 bah y'a rien à pardonner .... pas de soucy .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mauser Posté(e) le 1 septembre 2007 Share Posté(e) le 1 septembre 2007 Euh je crois me souvenir que l'UA appauvri s'enflamme vers 400° Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berkut Posté(e) le 1 septembre 2007 Share Posté(e) le 1 septembre 2007 A la température ambiante, la couche d'oxyde adhère mais est perméable : elle n'arrête pas la lente poursuite de l'oxydation et n'empêche pas non plus la combustion, lorsque le métal est exposé à une source de chaleur ; la couche d'oxyde formée pendant la combustion se désintègre continuellement et permet à l'air frais d'entrer en contact avec le métal. Lorsqu'il est chauffé et qu'il se trouve dans une quantité d'air ambiant non limitée, l'UA brûle rapidement ; aux températures intermédiaires, par exemple entre 300 et 600°C, il forme un oxyde noir, l'UO2 et, aux températures élevées, c'est-à-dire au-dessus de 700°C, il brûle avec éclat pour donner U308 brun foncé-noir. Ce que j'ai trouvé sur la Toile Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 octobre 2013 Share Posté(e) le 1 octobre 2013 Tadam !http://www.criirad.org/actualites/communiques/uranium%20appauvri/ua.arichard.question.01.d9b.pdfCertaines choses se savent, même si elles sont cachées aux yeux de tous ;)Pour ça que je rigole bien lorsque certains parlent de créer une bombe nucléaire dans un garage ou du sarin militaire dans un labo pas fait pour, alors que dans le même temps un champion mondiale du nucléaire comme la France ne sait créer de l'UA de qualité militaire :lol: ( pas comme si ce domaine manquait de budget, ou qu'on était des manche)Comme si une recette, un labo et des spécialistes suffisait pour devenir expert dans un domaine et créer un produit de bonne qualité...Je réponds ici a un HS du fil "syrie" :En fait on mélange uranium appauvri et uranium appauvri.On ne fabrique pas les outils industriels, les "blindages" radiologique et autre pénétrateur a l'Uranium, avec des "déchet" directement.En fait l'uranium passe par la case fonderie, pour etre purifié puis allié a d'autre metaux, et donner des alliage industriel au propriété garanties par le fondeur.Je ne suis pas sur qu'en France on est de tel fondeur, d’où l'importation de cette uranium allié depuis les USA. A priori seul l'usinage se fait en France.Je ne sais pas exactement d’où provient l'UA qui sert de matière première au fondeur, probablement de la phase d'enrichissement du combustible. Mais comme il en est souvent fait des usages industriels et médicaux, j'imagine que le truc est super contrôlé coté "pureté"/qualité et qu'on utilise donc pas du tout de "déchets" de centrale nucléaire par exemple.Comme avec l'acier ou l'alu, il existe tout un tas de nuance d'alliage d'uranium, qui peuvent avoir des propriété très différente, je doute qu'un pays produise toutes les nuances, d'ou le besoin d'échanger ses productions pour les divers usage qu'on en fait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 2 octobre 2013 Share Posté(e) le 2 octobre 2013 En effet en France on ne doit pas avoir les installations nécessaire pour produire cette uranium appauvri militaire (besoins trop faibles). Tout comme si l'AS a bien des labos de chimiques, elle n'en a pas qui permettent de créer du sarin, pas de besoin => pas les installations nécessaires (Après forcément dans un labo militaire expérimentale, je dis pas, mais en produire des tonnes...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Karg se Posté(e) le 2 octobre 2013 Share Posté(e) le 2 octobre 2013 (modifié) Je ne sais pas exactement d’où provient l'UA qui sert de matière première au fondeur, probablement de la phase d'enrichissement du combustible. Normalement il provient des "déchets" de la phase d'enrichissement, ce qui permet d'avoir de l'UA "propre". Si on l'extrait de retraitement de combustible usé, il est "sale", et devient bien plus dangereux à manipuler et employer. En effet en France on ne doit pas avoir les installations nécessaire pour produire cette uranium appauvri militaire (besoins trop faibles). Tout comme si l'AS a bien des labos de chimiques, elle n'en a pas qui permettent de créer du sarin, pas de besoin => pas les installations nécessaires Tu peux faire du sarin dans ton garage, il n'y a pas besoin d'équipement spéciaux, ce n'est que des réactions chimiques simples. Faire un alliage de métaux c'est plus compliqué, l'oxyde d'uranium du minerai fond à 1100°C, pour faire les pastilles en céramique des centrales nucléaires c'est surtout par voix chimique: on concentre, on mélange la poudre et on cuit le tout. On ignore quelle est la composition exacte de l'UA militaire, mais c'est sans doute plus compliqué et couteux que de la chimie organique. Modifié le 2 octobre 2013 par Karg se Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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