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[Irak] passé, présent, avenir


Messages recommandés

 

Jipé : Quelle sera la position de la Turquie après l'enlèvement de plusieurs de ses ressortissants et surtout le rôle de plus en plus important joué par les milices kurdes contre l'EIIL ? Si les Kurdes en venaient à déclarer leur indépendance dans le nord de l'Irak, la Turquie serait-elle contrainte àintervenir directement sur le territoire irakien ?

C. HN : Les camionneurs turcs enlevés ont été libérés ce matin par l'EIIL. Des sources non confirmées indiquent cependant qu'ils auraient pu être capturés de nouveau par un autre groupe.

Depuis longtemps, les Kurdes veulent l'indépendance, les désaccords et les divergences importantes avec Nouri Al-Maliki n'ont fait que renforcer leur envie de scission. Nul ne peut savoir pour l'instant comment la Turquie réagirait. Quelques faits de ces derniers jours sont intéressants à relever : il n'y a eu aucun combat opposant les peshmergas (armée kurde) à l'EIIL. Les djihadistes n'ont pas touché à la ville de Kirkouk, hautement stratégique et revendiquée par les Kurdes.

Au contraire, les peshmergas ont pris le contrôle total de Kirkouk en menant ça et là des combats avec les forces de la police fédérale dépendant de Bagdad. Un porte-parole de l'EIIL s'est exprimé hier à la télévision kurde pour déclarer que les Kurdes n'étaient pas des ennemis, étant donné qu'ils sont sunnites.

Des paroles qui se voudraient rassurantes, mais qui font l'impasse sur le nombre important de communautés chiites, chrétiennes, yézidites qui composent le peuple kurde.

 

Suite de l'interview  http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/06/12/la-prise-de-bagdad-par-l-eiil-n-est-pas-impossible_4437128_3218.html

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Le découpage c'est betement les province adminstratives actuelles, l'EIIL a juste colorié en noir.

 

Tu remarqueras quand meme que l'EIIL s'est un peu enflammé en coloriant, il ont noirci des provinces irakienne qui ne leur sont pas acquise, du moins pas encore. En Syrie c'est meme le grand délire :)

 

 

L'armée irakienne aurait lancé une offensive contre les positions de l'EIIL via des bombardement aérien, a priori sur les arrieres des l'offensive EIILienne.

 

en fait dans la légende de la carte (carré bleu), c'est écrit 'Zone de présence ou de controle', donc la carte est correcte mais elle prète a confusion en laissant penser que EIIL controle toute cette zone là

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Le seul et l’unique responsable de toute cette situation est Nouri Al-Maliki et sa ‘chiitisation’ forcenée, c’est un néologisme, de l’Irak orchestrée par ses maîtres de Qom.

 

 

« La prise de Bagdad par l'EIIL n'est pas impossible »

 

12.06.2014 à 16h23

 

Dans un chat sur lemonde.fr, Cécile Hennion, journaliste au service International spécialiste du Proche-Orient, n'écarte pas une conquête de la capitale irakienne par les djihadistes. Selon elle, la progression des combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) s'explique notamment par les erreurs commises par le premier ministre chiite irakien, Nouri Al-Maliki, envers des brigades sunnites autrefois financées par les Américains.

 

Visiteur : Comment la progression si rapide de l'EIIL en Irak  s'explique-telle ?

 

Cécile Hennion : Elle s'explique par plusieurs facteurs. Premièrement, la faiblesse de l'armée irakienne régulière où les désertions se sont multipliées depuis les combats autour de Fallouja (prise par l'EIIL début janvier). Non seulement les soldats sont jeunes et non entraînés pour ce type de batailles, mais parallèlement Nouri Al-Maliki a négligé des brigades qui auraient pu lui être stratégiques. Celles-ci sont les brigades Sahwat, des brigades sunnites, qui avaient été armées et financées par les Américains durant leur présence en Irak pour lutter contre Al-Qaida.

 

Davantage que les opérations militaires américaines sur les villes insurgées sunnites, ce sont ces brigades Sahwat qui avaient permis de libérer les villes sous emprise d'Al-Qaida entre 2007 et 2011.

 

Après le départ des Américains, M. Maliki a peu à peu arrêté de payer ces brigades. Les milliers d'hommes qui en faisaient partie sont partis rejoindre les rangs de l'EIIL pour des raisons financières, parce qu'ils se sont sentis humiliés et trahis ou sous la menace.

 

Enfin, les troupes de l'EIIL, dont on ignore le nombre exact, sont très expérimentées et très bien armées. En effet, les désertions massives dans l'armée régulière ont toujours été accompagnées d'abandons de véhicules et d'armes légères sur le terrain.

 

Leur tactique est assez imparable : les attaques débutent en général par une vague de kamikazes qui sèment la terreur, puis elles sont suivies par des combattants presque tous irakiens, parfois bien accueillis par la population. En effet, si l'EIIL est le fer de lance, il s'est allié avec les tribus sunnites locales et d'anciens groupes qui combattaient les Américains (ex-officiers baasistes notamment).

 

Nicolas : La prise de Bagdad par les forces de l'EIIL est-elle plausible ?

 

C. HN : Aussi stupéfiant que cela puisse paraître, la prise de Bagdad n'est pas impossible. Pour le moment, la capitale a été transformée en forteresse, ce qu'il reste d'armée régulière y est massée et des milices chiites loyales à l'autorité de M. Maliki, très entraînées, patrouillent.

 

Cependant, il faut rappeler que toutes les villes formant la « ceinture » de Bagdad sont sunnites. L'objectif annoncé de l'EIIL est bien la prise de la capitale. L'exemple de Mossoul tend à prouver qu'un assaut n'est pas impossible. S'il avait lieu, il devrait néanmoins s'arrêter sur la rive du fleuve, on aurait alors une capitale coupée en deux. Une telle configuration signifierait la partition presque automatique de l'Irak.

 

Nicolas : Quelle répercussion ce conflit aura-t-il sur la situation en Syrie ?

 

C. HN : Les événements actuels en Irak auront des conséquences en Syrie dont on mesure encore mal l'ampleur, mais ils seront déterminants. Les troupes de l'EIIL contrôlent la frontière syro-irakienne, en particulier le point stratégique de passage de Rabia.

 

Selon leurs priorités militaires, elles pourront sans entrave aller d'un côté ou de l'autre de la frontière et renforcer le front prioritaire du moment, que ce soit en Irak ou en Syrie. D'autant qu'elles ont récupéré à Mossoul et dans les bases militaires proches de cette ville de l'armement lourd, y compris deux hélicoptères de combat (selon les déclaration de l'EIIL). Ces capacités à se mouvoir et ce renforcement de leur armement peuvent changer toute la donne en Syrie.

 

Visiteur : Ils sont soutenus militairement et financièrement par quelle puissance étrangère ? Il me paraît difficile qu'ils ne reçoivent pas d'aide de l'extérieur...

 

C. HN : Il est difficile de répondre à cette question. Même si l'hypothèse d'un financement par les pays du Golfe a déjà été avancée, on sait en revanche que l'EIIL disposait d'un important réseau de collecte de fonds en Irak : ainsi, dans la ville de Mossoul les commerçants devaient verser leur obole. Ce sont potentiellement des millions qui ont été levés simplement dans les villes sunnites irakiennes.

 

John : Irak, Libye, Syrie ... Finalement, les Occidentaux ne se sont-ils pas trompés partout ?

 

C. HN : Il y a plusieurs façons de répondre à cette question en remarquant d'abord que chaque situation est bien particulière et qu'il n'existe pas une généralisation possible à moins de tomber dans des clichés. L'invasion américaine en Irak de 2003 s'est révélée être un échec complet dont on mesure aujourd'hui l'extrême gravité. La plus grande erreur stratégique que les Américains ont commise a été de décapiter l'armée sunnite irakienne qui, aujourd'hui, a rejoint les plus radicaux par vengeance.

 

Cependant, si les pays occidentaux avaient accepté d'aider militairement les rebelles syriens (dont on rappelle qu'ils ont commencé leur révolte par des manifestations pacifiques réprimées dans le sang), ils n'auraient pas eu besoin des seuls qui ont offert leur aide : Al-Qaida (Front Al-Nosra) et l'EIIL. On peut donc considérer qu'en restant passifs en Syrie, les Occidentaux ont en effet commis une erreur en favorisant indirectement l'émergence des groupes les plus radicaux.

 

Xavier : Peut-on imaginer une intervention iranienne au-delà du soutien logistique ?

 

C. HN : Oui. Le commandant Qassem Suleimani, chef d'Al-Qods, troupe d'élite des Gardiens de la révolution, se trouve actuellement à Bagdad.

 

Près de la ville de Samarra, au nord de Bagdad, se trouvent deux mausolées d'imams chiites très importants, Hadi et Mohammed El-Askari (le père du Mahdi, l'imam caché). Ces lieux très saints pour les chiites irakiens comme iraniens est une ligne rouge pour Téhéran.

 

De même que les villes saintes pour les chiites de Nadjaf et Kerbala. Il n'est pas impossible que l'armée iranienne intervienne directement pour protéger ces lieux saints et leurs populations chiites, plus que pour sauver le régime de M. Maliki.

 

Jipé : Quelle sera la position de la Turquie après l'enlèvement de plusieurs de ses ressortissants et surtout le rôle de plus en plus important joué par les milices kurdes contre l'EIIL ? Si les Kurdes en venaient à déclarer leur indépendance dans le nord de l'Irak, la Turquie serait-elle contrainte à intervenir directement sur le territoire irakien ?

 

C. HN : Les camionneurs turcs enlevés ont été libérés ce matin par l'EIIL. Des sources non confirmées indiquent cependant qu'ils auraient pu être capturés de nouveau par un autre groupe.

 

Depuis longtemps, les Kurdes veulent l'indépendance, les désaccords et les divergences importantes avec Nouri Al-Maliki n'ont fait que renforcer leur envie de scission. Nul ne peut savoir pour l'instant comment la Turquie réagirait. Quelques faits de ces derniers jours sont intéressants à relever : il n'y a eu aucun combat opposant les peshmergas (armée kurde) à l'EIIL. Les djihadistes n'ont pas touché à la ville de Kirkouk, hautement stratégique et revendiquée par les Kurdes.

 

Au contraire, les peshmergas ont pris le contrôle total de Kirkouk en menant ça et là des combats avec les forces de la police fédérale dépendant de Bagdad. Un porte-parole de l'EIIL s'est exprimé hier à la télévision kurde pour déclarer que les Kurdes n'étaient pas des ennemis, étant donné qu'ils sont sunnites.

 

Des paroles qui se voudraient rassurantes, mais qui font l'impasse sur le nombre important de communautés chiites, chrétiennes, yézidites qui composent le peuple kurde.

 

Meatball : Comment la population sunnite accueille-t-elle l'EIIL après les exactions dont elle était victime du fait du pouvoir chiite ?

 

C. HN : L'EIIL a été accueilli plus ou moins bien par les villes qu'elle a prises. Il faut rappeler que des villes comme Samarra, Ramadi ou Fallouja, avaient déjà vécu sous le joug d'Al-Qaida et en avaient gardé de terribles souvenirs.

 

Apparemment, l'EIIL a usé une sorte de « diplomatie », contrairement à Al-Qaida. Il n'a pas imposé d'« émirs » étrangers à la population, mais a intégré, absorbé, les chefs tribaux locaux dans sa hiérarchie, y compris militaire.

 

En outre, des villes comme Fallouja ont énormément souffert du gouvernement autoritaire de M. Maliki. Les habitants se plaignaient ainsi, par exemple, de ne pas pouvoir se rendre à la capitale pour soigner une enfant malade de peur d'être arrêtés comme terroristes au premier barrage gouvernemental.

 

La ville, presque rasée après les deux guerres menées par les Américains, n'a jamais été reconstruite. Les gens vivaient pauvrement et sans aucun espoir d'amélioration de leur vie quotidienne. Les manifestations à Fallouja et ailleurs d'habitants sunnites réclamant plus de participation au pouvoir et la fin des vexations ont été durement réprimées.

 

Rappelons que Fallouja, prise par l'EIIL début janvier 2014, est sous des bombardements permanents qui ont endommagé le principal hôpital de la ville, tué des civils et semé la terreur. L'aviation irakienne a même largué des barils bourrés d'explosifs, imitant les méthodes du Syrien Bachar Al-Assad. Autant d'éléments qui ont favorisé le rapprochement de la population avec des gens apparus comme étant capables d'assurer leur survie.

 

Hamid : Une partition de l'Irak entre chiites, sunnites et kurdes, ne serait-elle pas la seule solution plausible pour l'imbroglio irakien ?

 

C. HN : C'est le scénario qui est en train de se dessiner à moins d'un retournement de situation. Il serait sans doute accepté par une majorité d'Irakiens, épuisés par des années et des années de guerre civile.

 

Les choses ne sont pas aussi simples. Bagdad ainsi que la province de Diyala sont mixtes, c'est-à-dire qu'elles abritent des communautés chiites et sunnites qui vivent ensemble. Dans ces endroits, la séparation va se faire dans la douleur et probablement dans le sang.

 

Le Monde

 

 

Le territoire de la population sunnite d’Irak s’étend sur plus de la moitié des réserves de pétrole du pays dont 50% n'ont jamais été exploité jusqu'à aujourd'hui. Ainsi que sur ​​l'ensemble de ses uniques vastes réserves de gaz inexploitées eux aussi.

 

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Source : Petroleum Economist Ltd

 

 

...

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Le seul et l’unique responsable de toute cette situation est Nouri Al-Maliki et sa ‘chiitisation’ forcenée, c’est un néologisme, de l’Irak orchestrée par ses maîtres de Qom.

 

...

 

C'est peut être une fausse impression, mais quelque chose me dit que toi t'a une dent contre les Mollahs de Téhéran et les chiites ?

Modifié par Shorr kan
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Quelques dépêches sur la situation en Irak,

 

- On parle d'Environ 4000 soldats Irakiens capturés dans la base Spyker à tikrit.

http://www.alarabiya.net/ar/arab-and-world/2014/06/12/%D8%B1%D9%87%D8%A7%D8%A6%D9%86-%D8%B9%D8%B1%D8%A7%D9%82%D9%8A%D9%8A%D9%86-%D9%88%D8%A3%D8%AA%D8%B1%D8%A7%D9%83-%D9%81%D9%8A-%D9%8A%D8%AF-%D8%AF%D8%A7%D8%B9%D8%B4-.html

 

- L'eiil s'est emparé du point frontalier d'Al Quaim (frontière Irak-Jordanie).

- Le major-Générale de la 4éme division (Nadjir Assem Kouran) a été tué hier ainsi qu'une vingtaine d'officiers dans la bataille de Tikrit.

- On commence à remarquer à Bagdad un mouvement d'exode dans les quartiers est de Baghdad (Majorité chiites) vers le sud. 

- La raffinerie (Biji) , la plus grande d'irak est complètement assiégée et l'eiil négocient avec les gardiens pour se rendre avant de lancer un blitz.

Modifié par Yakovlev
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C'est peut être une fausse impression, mais quelque chose me dit que toi t'a une dent contre les Mollahs de Téhéran et les chiites ?

 

 

Oh c’est juste une constatation que tout le monde peut vérifier à loisir. Un exemple…

 

 

Irak : des élections législatives à l'aune des divisions confessionnelles

 

29.04.2014

Par Pascal Hérard

 

Les premières élections législatives irakiennes  depuis le départ des troupes américaines, fin 2011, ont lieu ce 30 avril 2014. Les troisièmes depuis la chute du régime de Saddam Hussein en 2003 après la guerre d'Irak, post 11 septembre 2001, menée par les Etats-Unis. Quels sont les enjeux de telles élections dans un pays qui vit au rythme des attentats et d'une instabilité politique et économique chroniques, en témoignent les bombes mortelles qui ont émaillé le vote des forces de sécurité à l'avant veille du scrutin ?

 

L'Irak est en proie à une quasi paralysie institutionnelle, au bord d'un conflit confessionnel de grande ampleur, rongé par un chômage endémique. Au moins 3000 personnes sont mortes dans des attentats depuis le seul début de cette année. Vingt sept membres des forces de sécurité ont été tués dans des attaques lors des votes anticipés du 28 avril. Des Irakiens partent combattre en Syrie, tant du côté d'Assad que de celui des factions rebelles, tandis que des Jihadistes du groupe de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) se sont emparés de Falloujah, et de plusieurs quartiers de Ramadi, deux villes proches de Badgad. Selon l'ONU, ce serait pas moins de 400 000 Irakiens qui auraient fui ces provinces. Malgré tout, la campagne électorale des législatives a eu lieu : quel sens peut avoir une élection dans un tel contexte ?

 

Conflit confessionnel larvé

 

Depuis 2006, le gouvernement irakien est dirigé par un Premier ministre chiite, Nourri al-Maliki. Si les Chiites sont la confession majoritaire en Irak, les Sunnites ont longtemps dirigé le pays sous le régime de Saddam Hussein, et ce revirement politique crée de vives tensions.

 

Dans le même temps, la pratique autoritaire du pouvoir de Nourri al-Maliki, même s'il a offert depuis 3 ans quelques ministères et postes symboliques à des Sunnites, semble exacerber les tensions : des centaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue en 2012 et 2013 pour demander sa démission. L'absence d'un vrai partage politique de la part du Premier ministre a été un terreau fertile pour l'islamisme radical sunnite selon le chercheur à l'IRIS, Karim Pakzad, interrogé à ce sujet sur affaires-strategiques.info : "la politique autoritaire de Maleki et l’absence d’une véritable partage du pouvoir avec les Arabes sunnites ont fait de ce cette communauté un terrain favorable aux organisations islamistes extrémistes, notamment l’organisation liée à Al-Qaïda, l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) d’une part et de certains pays arabes, hostiles au régime chiite irakien, d’autre part. C’est la levée des camps installés par les contestataires à Ramādī qui a provoqué la violence. Très vite l’EIIL, présent dans la province d’Al-Anbar, a pris l’initiative de chasser les forces de l’ordre gouvernementales à Ramādī et surtout dans la ville, ô combien symbolique de Fallouja, théâtre des grandes batailles entre les islamistes et les troupes américaines en 2003 et 2004."

 

Si des milices chiites continuent de commettre des exactions à l'égard de Sunnites, le premier ministre se refuse donc à les désarmer : l'attentat de vendredi dernier qui a causé la morts de 36 personnes lors d'un meeting chiite à Bagdad a été revendiqué par l'EIIL, en représailles aux actions des milices chiites. C'est dans ce contexte explosif, sorte de cercle vicieux de haines confessionnelles baigné d'accusations de corruption à l'encontre du gouvernement, que plus de 9000 candidats vont s'affronter pour l'obtention de 328 sièges de députés.

 

Règles tacites et alliances régionales

 

Si le Président de la République est élu par les députés, il est établi de façon tacite que cette présidence doit être kurde, comme le premier ministre doit être nommé par les Chiites et la présidence du Parlement par les Sunnites. L'élection de ce 30 avril risque donc de causer des problèmes : le président actuel, le Kurde Jalal Talabani est soigné en Allemagne depuis 2012 pour une attaque cérébrale et ne peut de toute manière être réélu ayant atteint la limite de deux mandats successifs. Désormais, les Sunnites revendiquent donc la présidence.

 

Le conflit syrien n'est pas étranger aux turpitudes irakiennes et s'est invité militairement pour la première fois ce dimanche : un raid aérien a été mené par l'armée irakienne contre un convoi djihadiste en Syrie qui se dirigeait vers la frontière. "Le convoi venait délivrer en Irak du carburant à l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), un groupuscule sunnite jihadiste", a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Saad Maan à l'AFP.

 

Ce "message fort" du Premier ministre, quelques jours avant l'élection n'est peut être pas innocent : montrer aux Irakiens que son gouvernement, s'il est reconduit, est prêt à s'engager militairement pour empêcher une contamination du djhiad syrien en Irak. Un message qui fait écho au soutien très appuyé de l'Iran à Maliki, ce que souligne le chercheur spécialiste de l'Iran à l'IRIS, Thierry Coville : "depuis la chute de Saddam Hussein, l'objectif stratégique principal de l'Iran c'est d'avoir un gouvernement chiite en Irak. Il faut bien comprendre que la principale menace pour l'Iran, auparavant, c'était le régime irakien de Saddam Hussein, bien plus qu'Israël ou les Etats-Unis. L'objectif pour eux, qui est capital, c'est de ne plus être attaqués."

 

Des élections sans politique ?

 

Le dénouement des élections semble écrit d'avance : le Premier ministre, conservateur et soutenu par les chiites majoritaires, Al-Maliki, a de fortes chances de l'emporter. L'enjeu des élections est uniquement "la reconduction ou non du gouvernement chiite en place, présidé par Maliki", selon Pierre-Jean Luizar, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'Irak. "Il faut savoir qu'il n'y a plus d'alternative dans le système politique irakien en vigueur depuis 2003. Il n'y a plus aucun enjeu politique, mais seulement des enjeux confessionnels, régionaux, locaux. La préoccupation essentielle des partis religieux chiites, c'est l'électorat chiite. C'est pourquoi le gouvernement a annoncé avec grand bruit l'intervention irakienne en Syrie censée protéger la population irakienne. Alors que ce gouvernement est bien incapable de protéger sa propre  population à l'intérieur même du pays, il n'y a qu'à voir ce qu'il se passe à Falloujah", explique le chercheur.

 

Nourri al-Maliki a démontré son incapacité à rétablir la sécurité dans le pays, ce qui fait dire à Pierre-Jean Luizar : "Maliki est impuissant, avec d'un côté, quelques partis sunnites qui le coincent en donnant l'illusion d'un système politique viable et de l'autre des partis chiites qui le poussent à une ligne dure. Il a été incapable de reprendre la ville de Falloujah, alors qu'il en avait les moyens. Personne n'est dupe en Irak, mais les gens n'ont pas le choix, puisque Maliki se présente comme l'alternative au chaos, face à un électorat désespéré qui ne voit pas d'alternative. Il n'y a personne en face de lui. Ceux qui pourraient être des rivaux à son ambition ont compris qu'il fallait qu'ils préservent leur capital politique en se retirant d'une scène politique piégée."

 

Les élections législatives irakiennes ne présument pas d'une évolution positive de la situation générale du pays. Les attentats à l'encontre des électeurs des forces de sécurité soulignent l'impasse politique engendrée par le Premier ministre et son gouvernement. La guerre confessionnelle larvée et le clientélisme politique risquent de perdurer après ces élections. Pour le plus grand malheur de la population irakienne.

 

TV5.org

Modifié par Gravity
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Oh c’est juste une constatation que tout le monde peut vérifier à loisir. Un exemple…

 

Que le sectarisme et l’intransigeance d'un Al-Maliki aient abouti à l'actuelle situation est un fait. Répété sur ce forum même. Mais le " seul et unique responsable" dans ta phrase est de trop...tout comme le téléguidage de Qom. ça fait mauvais genre en plus de ne pas être très factuelle. 

Modifié par Shorr kan
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En attendant hein, Al Maliki n'est pas une raison pour faire exploser tous les quatre matins des voitures piégées dans les marchés et les rues de Baghdad, massacrer les pélerins chiites, torturer et assassiner les chrétiens, etc. L'EIIL et leurs soutiens sont des ordures finies.

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En attendant hein, Al Maliki n'est pas une raison pour faire exploser tous les quatre matins des voitures piégées dans les marchés et les rues de Baghdad, massacrer les pélerins chiites, torturer et assassiner les chrétiens, etc. L'EIIL et leurs soutiens sont des ordures finies.

 

 

Dans ma phrase il n'est question que des circonstances et de la succession d'événements qui a amené les sunnites à se coaliser et à l'effondrement actuelle. Il n'est question que de ce fait sans en exclure d'autres.

 

Les barbares d'EIIL n'ont en effet pas attendus pour sévir. Prière donc de ne pas tirer sur l'ambulance.

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Dans ma phrase il n'est question que des circonstances et de la succession d'événements qui a amené les sunnites à se coaliser et à l'effondrement actuelle. Il n'est question que de ce fait sans en exclure d'autres.

 

Les barbares d'EIIL n'ont en effet pas attendus pour sévir. Prière donc de ne pas tirer sur l'ambulance.

Je n'ai pas dit le contraire. Il est évident que l'EIIL bénéficie d'un assez large soutien parmi les sunnites que ce soit dans les tribus ou dans les villes. De plus il est certain qu'ils le font davantage par esprit communautaire que par gout pour la décapitation des impies (meme si l'un n'empeche pas l'autre)

On les voit ici celebrer un membre de Da3esh à Mossoul

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Je me posais d'ailleurs la question de la qualité de la formation founie, et ce pour la nouvelle armée irakienne en générale. Est-ce que les US ont volontairement "limité" le potentiel de cette nouvelle armée ? ou ils partent de tellement loin que c'est inévitable ? 

 

Les américains ont constitué une armée de toute pièce en donnant les postes clés, non à des gens compétents, mais à des chefs de milices/tributs/clans qui y ont intégré leurs hommes, afin recréer l'armée irakienne sans le parti Baas. Du coup ils se sont retrouvé avec des gens ni compétents, ni militaires. Ils ont fait comme à leur habitude en plaçant des gens achetés et plus ou moins allié à eux (comme en Afghanistan ou en Afrique), sauf que du coup au combat, ces gens qui ne sont pas militaire et qui sont présent juste pour la pension et le couvert, se débandent aux premiers tirs...

De toute façon l'armée irakienne a plus le rôle d'une force de police pour stabilisé le pays, que celui d'une véritable armée. Alors c'est clair que lorsque c'est une vrai guerre bah il n'y a plus personne :mellow:

 

 

 

Sous Saddam et le parti Baas les Kurdes bénéficiaient de l'appui du régime et d'un régime spécial (plus large autonomie etc.) et malgré quelques revirements les Peshmergas ont été un atout de Saddam pendant la guerre Iran-Irak. Vu le nombre de cadres du parti Baas qu'il doit y avoir dans EIIL c'est probable qu'ils aient pesé en faveur de la non confrontation avec les Kurdes.

Le Chef de EIIL est un ancien haut gradé de la police sous Saddam non ? Il doit bien connaitre ces affaires là.

Modifié par Drakene
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Que le sectarisme et l’intransigeance d'un Al-Maliki aient abouti à l'actuelle situation est un fait. Répété sur ce forum même. Mais le " seul et unique responsable" dans ta phrase est de trop...tout comme le téléguidage de Qom. ça fait mauvais genre en plus de ne pas être très factuelle. 

 

Vraiment ? Mais quelle drôle d’idée ?

 

 

Iran backs Maliki for second term as Iraqi PM

 

Nouri al-Maliki travels to Tehran for rare meeting with Mahmoud Ahmadinejad before talks with Moqtada al-Sadr

 

Martin Chulov à Bagdad

The Guardian , Lundi 18 Octobre 2010 17.01 BST

 

Iran has for the first time publicly backed Nouri al-Maliki to lead Iraq for a second term, hours after Maliki arrived in Tehran today for a rare meeting with President Mahmoud Ahmadinejad.

 

Maliki is due to travel to Qom later to meet his former foe turned ally Moqtada al-Sadr, who has aligned his powerful political bloc with Maliki's coalition.

 

The Guardian revealed yesterday that Iran had brokered a deal between Sadr and Maliki and had recently used its sway with Syria and Hezbollah in Lebanon in an attempt to shut out US input into a new government.

 

The revelations of increased Iranian involvement in Iraq at a time when the departing US military is scaling back its influence have caused ripples inside Iraq, where Maliki's visit is being cast by the Iraqi media as a job application.

 

Iran's deputy foreign minister, Rauf Sheibani, said Maliki was "one of the suitable choices" to lead the next government. His words were interpreted as a clear endorsement in Iraq, which is accustomed to high-stakes negotiations taking place behind closed doors.

 

Agencies also reported Iran's supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei, urging Iraq to resolve the political impasse that has afflicted the country since inconclusive elections in March.

 

"Formation of a government as soon as possible and establishment of full security are among the important needs of Iraq because development and reconstruction of Iraq ... can't be achieved without these two," Khamenei was quoted by state TV as telling Maliki.

 

A brief survey by the Guardian of people in Baghdad, all aligned to different sects and political blocs, revealed a broad acceptance of Iranian involvement in Iraqi society.

 

Mushan al-Sa'adi, 50, a party member of the Iraqiya list, which is the key rival to Maliki's state-of-law bloc, said it was right for US forces to continue their withdrawal and for Iraq to form new relationships with its neighbours.

 

"Iran is not our enemy," he said. "They are our neighbour and we need to deal with them. It doesn't mean they need to interfere though."

 

Omeran Azad, 35, a backer of the Iraqi president, Jalal Talabani, and his Kurdish support base, said accepting Iran was a matter of "realism".

 

"We should accept that all regional powers have a role here. Iran is more active than others, but the US is not weak and I think they will stay till 2020. Their embassy here is the largest in the world and they will build their relationship with Iraq through investment and economics," he said.

 

Some expect a continued interventionist role from the US. Unadim Kanna, one of five Christian members of Iraq's parliament, said both the US and Iran needed to act as guarantors for Iraq's future.

 

"Iran sheltered the opposition to Saddam for a long time and those opposition members have now become Iraq's leaders," he said. "Iran is still supporting them and that is natural."

 

Abdul Hadi al-Husani, a member of Maliki's Dawa party, said: "The new Iraq is passing through a transition. Many countries are playing a role here, according to their own interests. We need to stop both Iran and the US from interfering."

 

Sami Ali, a hospital guard and Sadrist, said: "Of course Iran is interfering now. They are trying hard to accelerate the forming of the new government. Iran works to secure safety in the region and they want a government here that guarantees their interests. Maliki together with the Sadrists is a very good alliance. We will not accept the Americans staying here. We want to turn a page on the occupation."

 

Mahmoud Shater, a member of the rival Shia Islamic bloc to Maliki, known as the Islamic Supreme Council of Iraq, said: "Iran has a stronger role than America here. [The Shia coalition] has no one else to support them apart from Iran. The Saudis or the Turks will not support them, so what will they do? The Shia in Iraq were oppressed for 35 years and it is now the time for them to take their rights."

 

Jia Zuneri, a Kurd, said: "Iran makes all the decisions here. Everything comes from their central committee. We need the Americans to stay. Even the chief of the Iraqi army says that. The security situation has not stabilised."            

 

 

Iran Rallies To Salvage Iraq's Al Maliki Government

 

By QASSIM ABDUL-ZAHRA and BRIAN MURPHY

06/04/12 02:51 PM

 

BAGHDAD -- Iran has played many political roles in Baghdad since the fall of Saddam Hussein: spoiler to American-crafted administrations, haven for Iraqi political outcasts and big brother to Prime Minister Nouri al-Maliki's Shiite-led government.

 

Now add a new description as emergency repairmen trying to keep al-Maliki's coalition from splitting at the seams.

 

Shiite powerhouse Iran appears desperate to save the patchwork administration it helped create in late 2010 to pull Iraq out of its last major political crisis. Tehran is calling in favors among its allied factions in Iraq, and exerting its significant religious and commercial influence to try to block al-Maliki's opponents from getting a no-confidence motion.

 

On Monday, one of the linchpin partners in al-Maliki's government, Shiite cleric Muqtada al-Sadr, traveled to Iran for talks, government officials said. A day earlier, al-Sadr urged al-Maliki to "do the right thing" and resign, but it remains unclear whether al-Sadr will bow to Iranian pressure in the end.

 

A collapse of al-Maliki's government would be a potential stinging blow to Iran's ruling system, which is already nervous about the future of its other critical Middle East ally, Syria's embattled President Bashar Assad. It also presents a rare convergence of interests between Tehran and Washington, which also views the wily al-Maliki as perhaps the only viable Iraqi leader for the moment.

 

"No doubt Iran is a significant political force in Iraq," said Mehrzad Boroujerdi, a Syracuse University professor who follows Iranian affairs. "They are actively and aggressively trying to keep al-Maliki in power. The fear is that the downfall of al-Maliki, coupled with the uncertainties about Assad's fate in Syria, could leave the Iranians suddenly looking at unfriendly faces."

 

Iran's fingerprints are all over al-Maliki's inner circle.

 

Iran helped engineer the deal in December 2010 that brought al-Sadr's anti-American bloc into the political fold, ending a nine-month political stalemate and keeping al-Maliki as prime minister.

 

In April, al-Maliki was given a red carpet welcome during a visit to Tehran, where he had spent some time as an anti-Saddam activist. Iran delivered an even bigger reward to al-Maliki in May: bringing the nuclear talks with world powers to Baghdad as a symbol of the city's slow rebound from war and as a showcase of Iran's close ties.

 

But al-Maliki's political safety net was fraying at the same time.

 

One government partner, the heavily Sunni Iraqiya movement, has complained of being sidelined in decision making. Kurdish parties from northern Iraq also joined the revolt. Even al-Sadr – who spent nearly four years in self exile in Iran to avoid American-led forces – signaled he, too, could jump ship and leave al-Maliki's alliance dangerously close to toppling.

 

Last week, Iraqi President Jalal Talabani, a Kurd who has close ties to Iran and the U.S., held talks with disgruntled political factions. But he would not push the dispute to the next level by allowing a no-confidence vote in parliament, where al-Maliki's opponents would need a majority of the 325 members to bring down the government.

 

At least some senior Iraqi political figures believe Iran worked hard behind the scenes to block the no-confidence effort.

 

"There is some Iranian pressure on the president (Talabani) not to send the letter to parliament (requesting the no-confidence vote) and to support al-Maliki," said a lawmaker of al-Maliki's political bloc, speaking on condition of anonymity because he was not permitted to discuss sensitive political dealings with reporters.

 

Hamid al-Mutlaq, a Sunni lawmaker from the Iraqiya bloc, was more blunt: "The Iranian interference annoys us a lot."

 

"Iran is a big player in Iraqi politics," he said.

 

Al-Mutlaq said al-Maliki's opponents on Sunday handed Talabani a letter with the signatures of 176 lawmakers, or 13 more than needed to bring down al-Maliki, and demanded that the president call the vote.

 

On Monday, al-Maliki said in a statement that he received complaints from lawmakers that some signatures were obtained through fraud and extortion, but he did not elaborate.

 

Referring to those trying to unseat him, al-Maliki said that "those who have forged the signatures or threatened lawmakers" should be brought to justice.

 

Iraq's political battles are further complicated by the international tussle over the country's highest-ranking Sunni politician, Vice President Tariq al-Hashemi, who is accused of running death squads that targeted Shiite officials and pilgrims. Al-Hashemi, who has sought refuge in Turkey, has denied wrongdoing and has said he is the victim of a political vendetta by al-Maliki and his allies.

 

Some of Iran's leverage also is applied by powerful proxies.

 

A top Shiite cleric, Grand Ayatollah Kazim al-Haeri, recently sent a message to al-Sadr urging him to avoid dividing Iraq's Shiites over political disputes. Although born in Iran, al-Haeri's main group of followers is in Iraq. He is also seen as al-Sadr's mentor.

 

On Sunday, al-Haeri went further by publishing a fatwa, or religious edict, forbidding support for secular politicians in Iraq's government. It was widely interpreted as a clear warning to al-Sadr not to risk bringing down al-Maliki's Iran-leaning administration.

 

"This fatwa is directed at al-Sadr," said an aide to al-Maliki. "We are waiting."

 

The aide also said that both the U.S. and Iranian ambassadors in Iraq are in the unusual position of pushing the same agenda: Iraq cannot be allowed to fall back into political limbo. The aide said both diplomats reached out separately to Amar al-Hakim, head of the biggest Shiite political group in Iraq, with appeals to solve the political spat through dialogue.

 

The aide spoke on condition of anonymity because he was not allowed to brief media.

 

The current political tremors, however, are just part of a wider bid for long-term influence by Iran among Iraq's Shiites.

 

Iran appears to be supporting a member of Tehran's ruling theocracy, Grand Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi, as eventual successor for Iraq's 81-year-old Shiite spiritual leader. Such as change would virtually cement Iran's grip on Iraqi affairs and introduce a sharply different philosophy on clerical sway in politics.

 

Iraq's current Shiite leader, Grand Ayatollah Ali al-Sistani, rejects a formal political role for the religious establishment, while Shahroudi is a product of Iran's system of "velayat-e-faqih," or rule by Islamic clerics.

 

But Iran's increasing reach in Iraq may bring some pushback of its own.

 

Groups such as the Sunnis and Kurds have always been uneasy about the Iran-style blurring of Shiite politics and religions. And some Shiites, including al-Sadr, had gained followers by emphasizing their Arab identity and culture rather than a satellite of Persians.

 

"Al-Maliki may ride out this crisis," said Mustafa Alani, an analyst at the Gulf Research Center based in Geneva. "But there is a price to pay, and that price is more Iranian influence in Iraq. This may come back to bring other problems down the road."

 

Huffington Post

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Moi je trouve que même si l' Iran a fait de l' ingérence au moyen-orient je trouve gonflé de zapper sur comment sa s'est terminé avec Saddam hussein ...

on l' a laissé faire au Koweït alors qu'il aurait fallu pas grand chose pour qu'il ne le fasse pas ...

le mec qu'on a pousser à aller faire la guerre à l' Iran par ce que sa arrangé...

et on se foutait bien qu'il soit dur chez lui ...

on avait même dit au chiite irakien de se révolter et qu'on allait arriver à la rescousse ...

et puis après un embargo de 10 ans ,Saddam hussein se retrouve lié aux islamistes ...et qu'il a des armes de destruction massive ...

les chiites après s'être fait dérouillé on compris la leçon...

donc fallait pas s'attendre à des miracles ...

idem pour les sunnites ... faut dire que voir mourir de faim les enfants sa laisse un arrière goût dégueulasse ...

et en 2003 les USA arrivent en se présentant comme les sauveurs !

on a pu constater l'amour que les irakiens de tout bord porté auprès des américains ...

hormis les kurdes tout les autres faut pas leur parler des américains...

Saddam qu'on a géré durant tant d'années,pour la guerre en 1991 s'était pas possible ...

en fait l' influence chiite je la vois beaucoup depuis que les USA ont quitté l'Irak ...

juste après le désordre laissé par les américains ...

certes même quand les américains étaient là les iraniens ont quand même jouer en mode influence ...

m'enfin si sa ne plaisait pas fallait pas virer Saddam hussein ...

résultat on s' est retrouvé avec des dingos genre EILL en Syrie et en Irak ...

en Syrie s'était pas gênant ...

mais en Irak oui ...

certe l' Iran n'est pas une oie blanche ...

mais en attendant ils ont pas armé des dingos en Afgha pour faire chier les USA...

alors que les USA...

en Syrie ...

les Iraniens contrôle leurs alliés...

les USA contrôle même pas leurs "alliés" ...

les USA subissent leurs "alliés" ...

résultat des courses ,comme le dit le lieutenant de full métal jacket :

s'est un sandwich à la merde et chacun va devoir sans taper une part ...

pour les Irakiens eux s'est double ration ...

enfin bref si depuis 30 ans les iraniens font de l'ingérence,sa reste moins évident face au bordel des américains...

s'est sûr que géré un pays très ancien comme si s'était le nicaragua ...déjà que le niveau nicaragua sa n'a pas était fameux ...

même le simple troufion US a vu que s'était un merdier d'aller en Irak ... Enfin après la phase ressenti de victoire ...

marrant on a de plus en plus de barbus hystérique...

alors que sa aurait du être le contraire ...

en fait l' Irak s'est plus que sa ... Trois point de suspension...

dans mon esprit ...

si Dieu existe ,il a quitté l' Irak ...

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@Gravity: par contre les millions (milliard) de dollars versé à l'EIIL par les pays du Golfe n'en sont pour rien en ce qui passe actuellement en Irak?

 

A démontrer. Je ne crois absolument pas qu’il soit dans l’intérêt des monarchies du GCC de placer des frères musulmans (Djihadistes) bis aux portes de la maison.

 

 

sa devient vraiment le bordel cette region, on risque une conflagration violente entre shiite et sunnite, sur fond de rivalité entre les etat du golf et l'iran.

 

 

C’est juste une guerre de > 1370 ans ou un arrière-goût d’un besoin de revanche d’un empire évanouie enrobé sous un fond de religion.

 

Battle of al-Qādisiyyah

 

Safavid conversion of Iran to Shia Islam

 

 

...

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A démontrer. Je ne crois absolument pas qu’il soit dans l’intérêt des monarchies du GCC de placer des frères musulmans (Djihadistes) bis aux portes de la maison.

 

 

 

 

C’est juste une guerre de > 1370 ans ou un arrière-goût d’un besoin de revanche d’un empire évanouie enrobé sous un fond de religion.

 

 

Battle of al-Qādisiyyah

 

Safavid conversion of Iran to Shia Islam

 

 

...

j'ai pas l' impression que les monarchies du golfe maîtrise grand chose ...

ils ont eu plus la trouille de l' Iran que du retour de balai avec leurs sympathique islamistes .

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Vraiment ? Mais quelle drôle d’idée ?

 

Drôle d'idée je ne me prononcerais pas, mais idée approximative c'est une certitude.

 

Le clergé et le pouvoir chiite irakien ont leur autonomie malgré le parrainage iranien.  Les deux articles vont plutôt dans le sens d'une influence, pas autre chose.

 

Donc oui vraiment. Tu devrais reconsidérer ce qu tu penses savoir sur le sujet et ne pas tirer de conclusions trop hâtives.

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