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[Irak] passé, présent, avenir


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Carte de la situation à Fallujah avant le début des opérations : 

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C'est possible ce coup ci, vu l'importance de la ville pour l'EI notamment au niveau symbolique, qu'ils la défendent lourdement et pas seulement avec une arrière garde de quelques centaines de combattants comme ce fût le cas à Tikrit et Ramadi par exemple.
Le dispositif irakien en face est lourd également : Forces spéciales, divisions de l'armée, de la police, des combattants locaux/tribaux sunnites et une dizaine de milices chiites.

Beaucoup de civils encore dans la ville à l'heure actuelle apparemment.

Modifié par Barristan-Selmy
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Les Etats-Unis revendiquent de nombreuses frappes aériennes et d'artillerie ces jours dernier sur Falloudja et le scalp d'un super-affreux :

Citation

"Nous avons tué plus de 70 combattants ennemis, y compris Maher Al-Bilawi, qui était le commandant des forces de l'EI à Fallouja", a déclaré le colonel américain Steve Warren, précisant que la coalition menée par les Etats-Unis avait mené plus de 20 bombardements par air et avec de l'artillerie ces quatre derniers jours.

 

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Communiqué des forces irakiennes, si j'interprête bien, à prendre avec les réserves habituelles :

Citation

Par trois accès différents, les forces d'élite irakiennes sont entrées, ce lundi matin, dans la ville de Fallouja, située à 50 km à l'ouest de Bagdad, avec pour objectif d'en chasser le groupe jihadiste Etat islamique (EI), ont annoncé des commandants de l'opération.

 

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Et ça bouge aussi du côté de Mossoul, via les kurdes d'Irak. Après une phase ou l'EI enchaînait les surprises et les gains territoriaux, on a quand même bien l'impression qu'ils sont assaillis sur de nombreux fronts, cette fois-ci.

http://www.lefigaro.fr/international/2016/05/30/01003-20160530ARTFIG00293-irak-les-kurdes-lancent-l-offensive-vers-qaraqosh-la-chretienne.php :

Citation

les Kurdes enfoncent les lignes de Daech dans la plaine de Ninive. Près de 5500 peshmergas ont lancé l'offensive dimanche matin [...] Ils ont repris neuf villages de l'est de Mossoul en enfonçant la ligne de front Khazir, au sud du grand Zab, un fleuve qui se jette dans le Tigre. «Nous avons libéré trois villages hier matin et six ajourd'hui, dont Wardak, Gezekan et Mufti», confirme-t-on au ministère des peshmergas du Gouvernement régional du Kurdistan (KRG).

A cours de l'opération appuyée par l'aviation de la coalition, les Kurdes ont annoncé la mort de 140 djihadistes de l'Etat islamique.

 

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http://www.economist.com/news/middle-east-and-africa/21678789-shocking-decline-iraqs-oil-capital-blighted-city (19 novembre 2015)

Alors qu'elle est éloignée des zones de combat avec Daèche et qu'elle est riche en pétrole, la ville de Bassora est mal en point : coupures d'électricité, chômage, exode vers la Turquie de la classe aisée, remplacée par les ruraux issus de l'exode rural. Les eaux usées ne sont pas traitées comme il faut et le choléra est de retour.

« Notre santé était meilleure pendant les sanctions et Saddam Hussein. »

Le chômage s'explique en partie par le fait qu'au lieu de former des Irakiens, ce qui supposerait de construire des universités, comme cela se passe en Arabie Saoudite, les compagnies pétrolières embauchent des étrangers.

Plus au Nord, la ville d'Amara est en bien meilleur état.

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Semble que le tribut payés par les différentes forces irakiennes a déjà été très lourd pour reprendre plusieurs zones en périphérie de la ville : 

Plus de 1.000 soldats irakiens blessés à Fallouja
http://www.lorientlejour.com/article/989386/plus-de-1000-soldats-irakiens-blesses-a-fallouja.html

L'opération semble avoir été mis en pause pour le moment avec comme justification notamment la crainte pour les dizaines de milliers de civils toujours à l'intérieur, mais j'imagine que les pertes jouent également.
 

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Les milices chiites irakiennes accusées d’exactions à Fallouja

09.06.2016 à 17h49 • Mis à jour le 09.06.2016 à 18h10

Par Louis Imbert

Dans un rapport publié jeudi 9 juin, Human Rights Watch (HRW) dénonce des exactions envers les civils commises dans les villages des alentours de Fallouja, que les milices chiites irakiennes contrôlent depuis le 23 mai. L’organisation non gouvernementale de défense des droits de l’homme appelle le gouvernement irakien à mener une enquête sur ces forces paramilitaires, qui sont placées nominalement sous son autorité. Dans le même temps, HRW, se basant sur les témoignages de civils, s’inquiète de représailles menées par l’organisation djihadiste Etat islamique (EI). Cette dernière exécuterait des habitants tentant de fuir la zone encore sous son joug.

En ce qui concerne les milices chiites, HRW fait état de détentions arbitraires, de disparitions, de cas de torture et d’exécutions sommaires, en citant notamment, de façon anonyme, des responsables politiques et tribaux de la province d’Al-Anbar et de municipalités ayant été en contact avec des témoins de ces exactions.

Des miliciens et des policiers fédéraux sont ainsi accusés d’avoir fait prisonniers, lors de la prise de la localité de Sajar, au nord-est de Fallouja, un groupe de civils qui fuyaient la ville, principalement des membres de la tribu Joumaïla, et d’avoir exécuté au moins 17 hommes après les avoir séparés des femmes.

Soixante-dix jeunes hommes portés disparus à Garma

Dans le bourg de Saqlawiya, dans le nord-ouest, des milices, notamment des membres des groupes Badr et Kataeb Hezbollah (« phalanges du hezbollah » ; groupe armé islamiste chiite), sont accusées d’avoir détenu plus de 1 500 personnes. Une moitié d’entre eux, libérée le 5 juin, étaient traités à l’hôpital d’Amriyat Al-Fallouja, selon un membre du gouvernorat d’Al-Anbar. Cet établissement est proche de camps de tentes où sont rassemblés une large part des plus de 20 000 civils ayant fui la périphérie de Fallouja, depuis le début des combats.

Parmi ces hommes, pour beaucoup des membres de la tribu Al-Mahamda, arrêtés dans le quartier de Chohada, à Saqlawiya, des témoignages rapportés à HRW font état de marques de torture et de mauvais traitements.

A Garma, banlieue est de Fallouja, tombée dès les premiers jours, principalement sous l’assaut de la Ligue des vertueux, une autre milice, un chef tribal originaire de la ville affirme, cité par HRW, qu’au moins 70 jeunes hommes sont portés disparus. Ce chiffre est confirmé par un membre du conseil du gouvernorat de l’Anbar, qui précise que le gouvernement a ouvert une enquête pour retrouver ces hommes.

Les Nations unies s’étaient alarmées, le 2 mai, de telles accusations, encore vagues. Alors que le règne de l’EI dans la province d’Al-Anbar arrive à son terme, de tels abus menacent d’aliéner une population exclusivement sunnite à ses libérateurs chiites. Les habitants de Fallouja et de la province s’opposent depuis dix ans au gouvernement de Bagdad, mis en place après l’invasion américaine et dominé par les partis chiites. Le premier ministre irakien, Haïder Al-Abadi, qui s’exprime régulièrement depuis le 23 mai dans les zones libérées par les milices, l’armée et les forces de sécurité gouvernementales, a promis cette semaine d’enquêter sur des abus présumés et de poursuivre leurs auteurs.

Les milices chiites défient la coalition internationale

Les milices chiites irakiennes sont rassemblées, depuis l’été 2014, au sein de la Mobilisation populaire (MP). Elles avaient été appelées à prendre les armes par l’ayatollah Ali Al-Sistani, principale autorité du chiisme, alors que l’armée s’était écroulée face à l’avancée de l’EI, qui menaçait de fondre sur Bagdad après s’être emparé de larges pans des territoires irakien et syrien. La Mobilisation populaire, placée sous l’autorité du premier ministre, a intégré des groupes armés préexistants, formés après l’invasion américaine de 2003 et dans la guerre civile qui l’a suivie, et qui sont entraînés et financés par l’Iran.

Depuis, ces groupes assurent une large part des combats contre l’EI, de façon largement autonome vis-à-vis des chaînes de commandement de l’armée et des forces de sécurité. Ils critiquent et défient régulièrement la coalition internationale contre l’EI menée par les Etats-Unis, tout en opérant sur les mêmes terrains, parfois à quelques centaines de mètres d’écart. Ce sont les chefs des milices chiites qui ont voulu la bataille de Fallouja, il y a un an, quand le gouvernement privilégiait la prise de Ramadi, autre ville de l’Anbar, conquise en décembre 2015. Les Etats-Unis privilégient, eux, un assaut sur Mossoul, la « capitale » de l’EI dans le nord du pays.

Les milices ont joué le premier rôle dans la prise des villages et des bourgs des alentours de Fallouja. Elles ont combattu aux côtés de la police fédérale, qui dépend du ministère de l’intérieur, lequel est dirigé par Mohammed Al-Ghabban, membre du parti Badr, affilié à la milice du même nom. Elles sont censées laisser le contrôle des villes conquises à la police et à l’armée, et ne sont pas autorisées à détenir ni à interroger les habitants et les combattants. Dans les faits, elles y demeurent présentes.

Par ailleurs, elles se sont engagées à laisser la prise du centre-ville, où seraient retenus plus de 50 000 civils, selon l’Organisation des Nations unies, aux forces antiterroristes irakiennes, assistées de l’armée, de la police régionale de l’Anbar et de forces tribales sunnites. Cependant les chefs militaires des milices menacent désormais presque quotidiennement de rejoindre le combat, s’il tardait à s’achever. Par deux fois depuis le 23 mai, le grand ayatollah Ali Al-Sistani a exhorté les combattants à épargner les civils et à éviter tout abus.

Le Monde

 

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Les forces irakiennes ont fait d'importantes avancées a Fallujah depuis les quartiers sud, ils auraient atteint le centre ville : 
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Ils annoncent que la ville sera prise totalement dans les jours qui viennent, mais bon prudence quand même a chaque fois avec leurs annonces de ce genre, même si ça fait plus guère de doute que l'EI va perdre ce fief très important prochainement.

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Je trouve assez étonnant la faiblesse de la couverture de ce conflit par rapport à la Syrie. C'est particulièrement vrai pour cette bataille, dont peu de vidéos sortent alors que les premières informations au début faisaient état de pas mal de victimes.

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A prendre avec les pincettes habituelles : Irak : Fallouja totalement libérée de Daech

http://www.lepoint.fr/monde/irak-fallouja-totalement-liberee-de-daech-26-06-2016-2049816_24.php

 

A part le gros point noir qu'on été les exactions de certaines milices chiites sur les civiles à la périphérie de la ville, la bataille semble avoir été moins pire que celle annoncée, une des principales bonnes nouvelles c'est que la ville semble beaucoup moins détruite que Ramadi, même si il faudra également un long processus de déminage.
Bagdad a une occasion assez unique maintenant pour se réconcilier avec cette région et ces populations, j'espère qu'ils la gâcheront pas.

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Il y a 9 heures, Barristan-Selmy a dit :

A prendre avec les pincettes habituelles : Irak : Fallouja totalement libérée de Daech

http://www.lepoint.fr/monde/irak-fallouja-totalement-liberee-de-daech-26-06-2016-2049816_24.php

A part le gros point noir qu'on été les exactions de certaines milices chiites sur les civiles à la périphérie de la ville, la bataille semble avoir été moins pire que celle annoncée, une des principales bonnes nouvelles c'est que la ville semble beaucoup moins détruite que Ramadi, même si il faudra également un long processus de déminage.
Bagdad a une occasion assez unique maintenant pour se réconcilier avec cette région et ces populations, j'espère qu'ils la gâcheront pas.

 

Ça n'en prend pas le chemin.

 

Citation

‘We are desperate’: Iraqis flee Fallujah, only to find another nightmare

By Loveday Morris

June 21, 2016

HABBANIYAH, Iraq — Families fleeing the combat in the Iraqi city of Fallujah have been forced to sleep in the open desert for almost a week, with aid agencies warning that people are at risk of dying as supplies of tents and water run dangerously low.

More than 85,000 people have escaped the city and its surroundings in recent weeks as Iraqi security forces battle to recapture the city from the Islamic State. About 4.4 million people in the country are now internally displaced, one of the highest totals of any country.

The United Nations said the pace of new arrivals caught it off guard, even though tens of thousands of people were known to be trapped in the city before the operation began last month. The Iraqi government, meanwhile, under political pressure to launch an offensive quickly, appears to have prepared little assistance for the fleeing families.

In one hastily expanded camp 15 miles west of Fallujah near Habbaniyah, Mihal Adnan and her four children sat next to their meager belongings. It was their fourth day without shelter of any kind, exposed to dust storms and temperatures in excess of 110 degrees.

Adnan cradled her 13-year-old disabled son, massaging his cramping muscles as he cried in pain. He had soiled himself, but there were no latrines or water tanks installed that she could use to wash him. The family had missed out on a recent government tent delivery and complained that with supplies running low, priority is given to those with money or connections.

“We’ll sleep here tonight,” she said, indicating the one gray blanket they had between them. “What else can we do? We are desperate. We don’t have anything.”

Nearby, men scuffled over a pack of bottles of water as a truck drove around, throwing them out to families.

“We’ve been treated like dogs,” said 72-year-old Mohammed Jassim Khalil. “What’s my guilt in all this?”

His family had been sleeping out for six days and had just managed to get a tent.

“I wish a mortar shell had landed on my house in Fallujah and killed me,” added Ismail Mohammed Hussein, 51. “It’s better than living like this.”

The Norwegian Refugee Council said conditions in the camps are getting worse. Pregnant women, children, the elderly and those with disabilities are particularly vulnerable, with some collapsing from exhaustion, relief workers say.

“The situation is deteriorating by the day, and people are going to die in those camps unless essential aid arrives now,” said Nasr Muflahi, the organization’s director in Iraq. “What we’re seeing is the consequence of a delayed and heavily underfunded response with an extreme toll on the civilians fleeing from one nightmare and living through another one.”

The United Nations says it is severely underfunded as it deals with an unprecedented number of people displaced globally, with 1 out of every 113 people in the world unable to safely return home.

Iraq has claimed victory in Fallujah, but only a third of the city has been cleared of the militants, according to the U.S.-led coalition, and no one knows exactly how many people remain trapped inside. The United Nations has warned that more may flee as Iraqi forces advance, adding strain in the already underserved camps.

U.N. officials have appealed for $17.5 million in emergency funding.

Families arrive at the camps with harrowing stories of life under the rule of the Islamic State militants who controlled the city for nearly 2½ years.

Food supplies were low for months, with the city besieged by security forces and bombarded with artillery and airstrikes. The journey out was a perilous one; Islamic State gunmen initially shot at those leaving.

Falah Hussein Ali held up his arms to show the deep bruises that he said resulted from being whipped with electric cables.

He said he was in an Islamic State prison when the operation began and was freed by Iraqi security forces. He said he was arrested and held for 20 days as men in the Nazzal neighborhood were rounded up after an Iraqi flag was raised in the area overnight.

“We didn’t want [the Islamic State] there,” he said. “But they brought us from one death to another kind of death. What kind of life is this?”

Ghassan Abou Chaar, an emergency coordinator for Doctors Without Borders, said that the toll in the camps is both physical and mental.

“People are at breaking point,” he said.

Adding to the stress for families is that all men of fighting age are detained for security screening, leaving women and children to cope by themselves until male family members are released.

Adnan’s husband and 17-year-old son are still in detention.

“If the government can’t help us, they should at least release our men,” said one woman from the Mualimin neighborhood of Fallujah, declining to give her name as she criticized the government response. “We ran away from Daesh, from the bombing, from the hunger, and we find this,” she said, using an Arabic acronym for the Islamic State.

Many complained that they are not allowed to leave Iraq’s Anbar province, even for medical treatment or even if they have family in Baghdad, 40 miles east. With residents from the largely Sunni province considered a security threat, access is severely restricted.

In a more established camp outside the nearby town of Khaldiyah, families are given a cooked meal each day, and there were limited latrines and water tanks.

Some families said that despite the hardships, life was better than it was under the Islamic State.

“Life here is like a prison,” said 94-year-old Mehdi Saleh Abed, sitting in the shade of a tent. “But living here in the dust is better than Daesh.”

An aid group was delivering 100,000 pounds of food supplies, with dust whipping through the barren rows of tents as people lined up to collect it — but families did not have basics such as portable stoves to make use of the sacks of flour and rice that were being handed out.

“It’s a complete disaster,” Jeremy Courtney, founder of the Preemptive Love Coalition, the aid group that was doing the distribution, said of the level of planning. “The government and the international organizations failed to do what they needed to do.”

Facing mass street protests against his government in Baghdad, Prime Minister Haider al-Abadi unexpectedly announced a Fallujah operation in late May in what some analysts said was an attempt to distract from his political problems.

But despite the fact that the battle was launched as a “hasty face-saving exercise” that caught everyone off guard, it was obvious there would be mass displacement as soon the operation was announced a month ago, giving groups time to prepare, Courtney said.

Out of the 85,000 people who have fled, some 60,000 arrived in just three days last week, overwhelming aid agencies.

“No one can be prepared for such a magnitude,” said Bruno Geddo, the Iraq representative for the United Nations’ refugee agency. U.N.-administered camps can house just 16,830 people, he said. Though government camps and large temporary tents that sleep 30 families are making up some of the shortfall, 20 camps are still needed, he said.

On Saturday, three days after the influx began, Abadi said he had ordered a fleet of drinking-water tankers to the camps and asked the Ministry of Health to create an “accurate plan” for how to allocate medics to the area.

The slow response raises concerns about what will happen in the aftermath of a planned offensive to retake the much larger city of Mosul from the Islamic State. The United Nations expects between 600,000 and 1.2 million people to be displaced in that operation.

“I lose sleep over Mosul,” Geddo said.

 

Mustafa Salim contributed to this report.

The Washington post

 

 

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Les malheurs de la guerre, mais je crois que cette bataille fut moins sanglante pour les civils que celle menée par les États-Unis dans la même ville en 2004. Falloujah a toujours été une ville rebelle. N'oublions pas les images de ce soldat irakien paradé par Daesh dans les rues sous les acclamations des habitants avant d'être pendu à un pont, c'est un miracle finalement qu'il n'y ait pas eu les terriiiiiibles massacres ethniques que les presses occidentales et arabes ne cesse d'annoncer depuis des semaines. 

Félicitations à l'armée irakienne et aux milices populaires multi-confessionnelles (il faut le souligner car dans ce Moyen-Orient, on voit rarement de la diversité comme on en voit dans les rangs irakiens et du gouvernement syrien) pour cette opération réussie.

 

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il y a 27 minutes, Libanais_75 a dit :

Les malheurs de la guerre, mais je crois que cette bataille fut moins sanglante pour les civils que celle menée par les États-Unis dans la même ville en 2004. Falloujah a toujours été une ville rebelle. N'oublions pas les images de ce soldat irakien paradé par Daesh dans les rues sous les acclamations des habitants avant d'être pendu à un pont, c'est un miracle finalement qu'il n'y ait pas eu les terriiiiiibles massacres ethniques que les presses occidentales et arabes ne cesse d'annoncer depuis des semaines

Félicitations à l'armée irakienne et aux milices populaires multi-confessionnelles (il faut le souligner car dans ce Moyen-Orient, on voit rarement de la diversité comme on en voit dans les rangs irakiens et du gouvernement syrien) pour cette opération réussie.

 

Tu as dû hiberner ses derniers temps ou bien, tu trolles :smile:. La presse n'a pas parlé de massacre ethnique, mais d'exactions. Faut-il te rappeler tous ses hommes (environ 600) portés disparus, torturés ou exécutés ? Les choses se sont calmées (un peu) après l'arrestation de plusieurs membres des MPF ... Dans le reportage de VICE sur Fallujah, les forces du CTS avaient bien précisé que ces milices leur posaient des problèmes car certains habitants s'engagent au sein de ces groupes pour avoir le droit d'être armé et régler leurs comptes ... Tous les civils "hommes" qui fuyaient la ville étaient effectivement séparés des femmes et enfants pour être interrogés et étaient relâchés ensuite (excepté ceux qui ont collaboré). Les forces régulières irakiennes ont correctement fait leur travail ... Badr Brigades, Asaib Ahl al-Haq, Kata’ib Hezbollah ont torturé et/ou exécuté certains de ces hommes https://www.hrw.org/news/2016/06/09/iraq-fallujah-abuses-test-control-militias

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